herciv Posté(e) le 14 mars Share Posté(e) le 14 mars (modifié) Il y a 6 heures, Deltafan a dit : Quelqu'un peut confirmer ou infirmer ? Edit : Bon, la réalité est moins affirmative que le tweet... L'article original (interview du ministre portugais de la défense, Nuno Melo, dans le journal Publico), selon les sources d'une recherche Google (traduction automatique Edge) : https://www.publico.pt/2025/03/13/politica/entrevista/nuno-melo-afasta-compra-f35-eua-causa-trump-mundo-ja-mudou-2125727 Révéler le contenu masqué Nuno Melo exclut l’achat de F-35 aux États-Unis à cause de Trump. « Le monde a déjà changé » L’Europe prépare une enveloppe financière importante pour la défense. Si le gouvernement AD est réélu, approuvera-t-il l’achat des avions F-35 ? Les F-16 sont en fin de cycle et il va falloir penser à les remplacer. Mais, dans nos choix, nous ne pouvons pas être inconscients de l’environnement géopolitique. La position récente des États-Unis, dans le cadre de l’OTAN et au niveau géostratégique international, doit nous faire réfléchir sur les meilleures options, car la prévisibilité de nos alliés est un atout plus important à prendre en compte. Nous devons croire qu’en toutes circonstances, ces alliés seront de notre côté. Plusieurs options doivent être envisagées, notamment dans le contexte de la production européenne et en tenant compte du rendement que ces options peuvent avoir pour l’économie portugaise. Nuno Melo exclut l’achat de F-35 aux États-Unis à cause de Trump. « Le monde a déjà changé » L’armée de l’air souhaite que ce remplacement soit effectué par des F-35, qui sont des avions de fabrication américaine. Ce que vous dites, c’est qu’en raison du changement de politique étrangère américaine, il est moins probable que le Portugal remplace les F-16 par un avion américain ? Le monde a déjà changé. Il y a eu des élections aux États-Unis, il y a eu une position vis-à-vis de l’OTAN et du monde, affirmée par le secrétaire à la Défense et par le président des États-Unis lui-même, qui doit également être prise en compte en Europe et à l’égard du Portugal. Et cet allié qui est le nôtre, qui pendant des décennies a toujours été prévisible, peut apporter des limitations d’utilisation, de maintenance, de composants, tout ce qui a à voir avec la garantie que les avions seront opérationnels et seront utilisés dans toutes sortes de scénarios. Et le remplacement pourrait-il passer par des avions, par exemple français ? Je n’aurai pas cette discussion ici. C'est confirmé ici et en plus la déclaration du ministre de la défense contredit de nombreuses déclarations sur le F-35 et son absence de "kill switch" réel ou imagé. https://www.politico.eu/article/portugal-rules-out-buying-f-35s-because-of-trump/ Le Portugal exclut l'achat de F-35 à cause de Trump L’armée de l’air du pays a recommandé d’acheter les avions, mais le ministre sortant de la défense a déclaré que « la prévisibilité de nos alliés » doit être prise en compte lors de la prise de décisions en matière d’achats. « Nous ne pouvons ignorer l’environnement géopolitique dans nos choix », a déclaré le ministre sortant de la Défense, Nuno Melo, ministre portugais de la Défense. Le Portugal a exclu de remplacer ses avions de chasse F-16 de fabrication américaines par des F-35 plus modernes en raison de Donald Trump - dans l'un des premiers exemples du président américain qui tue un accord commercial lucratif potentiel. L'armée de l'air du pays a recommandé d'acheter des F-35 Lockheed Martin, mais lorsque le ministre sortant de la Défense, Nuno Melo, a demandé aux médias portugais, si le gouvernement suivrait cette recommandation, il a répondu : « Nous ne pouvons pas ignorer l'environnement géopolitique dans nos choix. La position récente des États-Unis, dans le contexte de l'OTAN ... doit nous faire réfléchir aux meilleures options, parce que la prévisibilité de nos alliés est un plus grand atout à prendre en compte." Avec le réalignement spectaculaire sous Trump - qui a de nouveau dit aujourd'hui qu'il annexait le Groenland et menaçait le Canada - il y a des craintes que le gouvernement américain décide d'un accès par bloc aux mises à jour logicielles et aux pièces de rechange nécessaires pour rendre le F-35 pleinement opérationnel. "Le monde a changé ... et cet allié de notre allié ... pourrait apporter des limites à l'utilisation, à la maintenance, aux composants, et à tout ce qui a trait à la garantie que les avions seront opérationnels et utilisés dans tous les types de scénarios", a déclaré Melo. Il a ajouté: "Il y a plusieurs options à prendre en considération, notamment dans le contexte de la production européenne, Le ministre néerlandais de la Défense, Ruben Brekelmans, a déclaré au début de cette semaine que les Pays-Bas n'annuleraient pas leur contrat pour les jets. Cependant, Lisbonne n'a pas encore signé d'accord. Le Portugal organise des élections anticipées après l'effondrement de son gouvernement de centre-droit. Modifié le 14 mars par herciv 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 14 mars Share Posté(e) le 14 mars (modifié) Ce cher Ricnunes portuguais de son état fait des bons : https://www.f-16.net/forum/viewtopic.php?f=58&t=59989&p=502188#p502188 Sur le fond il n'a pas tord. Il va falloir attendre une confirmation après l'arrivée du nouveau gouvernement. Modifié le 14 mars par herciv 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 14 mars Share Posté(e) le 14 mars il y a 27 minutes, herciv a dit : Ce cher Ricnunes portuguais de son état fait des bons : https://www.f-16.net/forum/viewtopic.php?f=58&t=59989&p=502188#p502188 Sur le fond il n'a pas tord. Il va falloir attendre une confirmation après l'arrivée du nouveau gouvernement. Oui on n'y est pas encore. Après, le Portugal n'a qu'un seul type de chasseur contrairement à d'autres nations en Europe. Ils n'ont pas de redondances sur leur flotte de chasse. Forcèment, c'est un pays plus touché, comme d'autres, par une problematique de blocage de sa flotte. Mais ils sont moins investit dans ce programme contrairement a des PB, SUI, BEL, et autres qui y ont des intérêts importants et qui vont, me semble t'il, faire ce qu'il faut pour y rester attelé. Si il y a un pays credible pour changer de voie, le Portugal semblerait le bon candidat. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 14 mars Share Posté(e) le 14 mars Je parie que les prochains à faire ce genre d'annonce seront les Grecs. Ils ont déjà gouté au soutient américain/OTAN face aux ambitions turques. En cas de bis repetita, si c'est pour voir en plus leurs armes devenir inopérantes et ne plus pouvoir se défendre en moins de 30 jours calendaires.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 14 mars Share Posté(e) le 14 mars 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 14 mars Share Posté(e) le 14 mars Petite question sur ce fil qui m'est moins que familier: Existe - t il un CLUB F-35 des acheteurs / Utilisateurs de ce chasseur ? Et si OUI : quels sont ses objectifs ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 14 mars Share Posté(e) le 14 mars Lockheed eyes two-year timeline to pick new F-35 cooling system Lockheed prévoit un délai de deux ans pour choisir le nouveau système de refroidissement du F-35 L'entreprise examine « toutes les offres qui sont sur le marché aujourd'hui pour prendre cette décision, donc ce ne sera pas un choix rapide », a déclaré Chauncey McIntosh, directeur du programme F-35 de Lockheed, à Breaking Defense. Par Michael Marrow le 10 mars 2025 à 13:54 AFA WARFARE 2025 - La sélection d'une mise à niveau très attendue pour le système de refroidissement actuel du F-35 pourrait prendre jusqu'à deux ans, le fabricant Lockheed Martin évaluant les options de Collins Aerospace et Honeywell, selon le directeur du programme de la société. « Certaines personnes nous ont déjà présenté des options. Il nous faudra, je pense, environ les 24 prochains mois pour vraiment examiner ces options », a déclaré Chauncey McIntosh, vice-président de Lockheed pour le programme F-35, lors d'une interview accordée lundi à Breaking Defense, en marge du symposium AFA Warfare. Lockheed examine « toutes les offres disponibles sur le marché aujourd'hui afin de prendre cette décision et de les passer en revue ». Il ne s'agira donc pas d'un choix rapide, mais d'un choix fondé sur des données » qui garantira que l'entreprise “prend la bonne décision” pour répondre aux besoins futurs, a ajouté M. McIntosh. « C'est en quelque sorte le calendrier que nous nous sommes fixé, mais au fur et à mesure que nous avançons, les choses peuvent s'accélérer ou se ralentir, en fonction de ce que l'entreprise apprendra. Collins et Honeywell sont pour l'instant les seules entreprises à avoir publiquement jeté leur dévolu sur un nouveau système de refroidissement. Selon Breaking Defense, c'est Lockheed qui organisera la compétition, offrant ainsi une opportunité lucrative à l'éventuel vainqueur qui fournirait les pièces nécessaires à la modernisation d'une grande partie des quelque 1 000 F-35 actuellement en service et fabriquerait le système pour les avions à venir. Les responsables affirment qu'un nouveau système de refroidissement, connu officiellement sous le nom d'unité de gestion thermique et de puissance (PTMU), est nécessaire pour prendre en charge les prochaines mises à niveau qui devraient faire fonctionner l'avion encore plus chaudement qu'il ne le fait aujourd'hui. À court terme, une amélioration du moteur Pratt & Whitney F135 de l'avion de combat furtif devrait permettre une série de mises à niveau connues sous le nom de Block 4. Au-delà du bloc 4, un nouveau système de refroidissement sera nécessaire pour fonctionner en tandem avec la mise à niveau du moteur, a déclaré précédemment le Bureau du programme conjoint du F-35. Quelle que soit l'issue de la compétition pour le nouveau système de refroidissement, le temps presse. Une précédente demande d'information du JPO indiquait que le gouvernement s'attendait à ce qu'une nouvelle solution de système de refroidissement soit prête à être mise en service vers 2032. Selon un rapport du Government Accountability Office de mai 2024 [PDF], le programme F-35 pourrait commencer à fournir des améliorations après le bloc 4 dès 2029. Ce calendrier, selon l'organisme de surveillance, signifie que « si les mises à niveau du système de gestion thermique interviennent après 2029, les capacités post-Block 4 seront également retardées ». Soulignant la nécessité de synchroniser les différentes exigences, M. McIntosh a déclaré : « Nous allons laisser les données nous guider tout en sachant que nous disposons d'un calendrier pour insérer ce moteur et le PTMU à l'avenir ». Honeywell fournit l'appareil de refroidissement actuel, connu sous le nom de système de gestion thermique et de puissance (PTMS), qui est responsable d'autres tâches critiques telles que la fourniture d'une alimentation électrique d'urgence - et propose une mise à niveau de la conception existante. Collins, une filiale de RTX, cherche à détrôner Honeywell en présentant une nouvelle offre baptisée Enhanced Power and Cooling System (EPACS). Honeywell et Collins affirment que leurs candidats répondent à un objectif fixé par les JPO : une capacité de refroidissement de 80 kilowatts. Honeywell présente son approche, que Matt Milas, président de la division Défense et Espace de l'entreprise, a communiquée à Breaking Defense à la suite des résultats de la modélisation numérique, comme étant moins risquée, car elle conserve une grande partie de l'« empreinte » actuelle du PTMS avec des technologies en grande partie matures. Collins, en revanche, présente l'EPACS comme une solution alternative pour répondre aux besoins du F-35, dont l'ingénieur en chef Matt Pess a récemment déclaré à Breaking Defense qu'il était développé dans le but de « laisser autant de marge que possible dans le système et autant de flexibilité que possible dans le système ». Breaking Defense a également visité les installations de l'entreprise et vu le prototype EPACS en action l'année dernière. « Nous avons examiné l'ensemble des éléments qui nous ont été demandés et nous nous sommes efforcés de nous assurer que nous avions une mission critique et que notre système serait à la hauteur », a déclaré Henry Brooks, président de Collins pour l'énergie et les contrôles, lors d'une interview avec Pess, le 27 février dernier. « Je pense que notre solution sera nouvelle, si vous voulez, pour le F-35. Elle permettra d'équiper non seulement le F-35 », mais aussi des avions de combat de sixième génération tels que la plate-forme Next Generation Air Dominance de l'armée de l'air, ainsi que les futurs modèles d'avions commerciaux. En outre, selon Collins, l'EPACS a atteint le niveau 6 de préparation technologique, ce qui signifie que le système est suffisamment mûr pour passer à la phase d'ingénierie, de fabrication et de développement. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deltafan Posté(e) le 14 mars Share Posté(e) le 14 mars (modifié) Il y a quelques minutes sur LCI Xavier Tytelman vient de dire (de mémoire) : "on vient d'apprendre ce soir que le Canada chercherait une solution pour remettre en cause l'achat des F-35". Rien trouvé sur le web pour l'instant. Crédible (ou simple pression) ? Quelqu'un aurait plus de détails ? Edit : trouvé une source : https://www.cbc.ca/news/politics/f35-blair-trump-1.7484477 article CBC News, avec le titre : Le Canada reconsidère l’achat de F-35 en raison des tensions avec Washington, selon le ministre (traduction automatique Edge) Le Canada examine activement des solutions de rechange potentielles au chasseur furtif F-35 construit aux États-Unis et aura des conversations avec des constructeurs d’avions rivaux, a déclaré le ministre de la Défense Bill Blair tard vendredi, quelques heures seulement après avoir été reconduit à ce poste au sein du nouveau cabinet du premier ministre Mark Carney. Ces remarques sont intervenues un jour après que le Portugal a signalé qu’il prévoyait d’abandonner son acquisition de l’avion de guerre de haute technologie. Le réexamen dans ce pays a lieu dans le contexte d’une lutte politique meurtrière avec l’administration Trump au sujet des tarifs douaniers et des menaces du président américain d’annexer le Canada par la force économique. Il y a eu une vague de fond parmi les Canadiens pour mettre fin à l’achat de 19 milliards de dollars et trouver des avions autres que ceux fabriqués et entretenus aux États-Unis. Après des années de retard, le gouvernement libéral a signé un contrat avec le géant américain de la défense Lockheed Martin en juin 2023 pour l’achat de 88 avions F-35. La conversation sur le retrait du Canada de l’accord a actuellement lieu avec l’armée, a déclaré M. Blair à l’émission Power & Politics de CBC. « C’était l’avion de chasse identifié par notre armée de l’air comme la plate-forme dont ils avaient besoin, mais nous examinons également d’autres alternatives – si nous avons besoin que tous ces avions de chasse soient des F-35 », a déclaré Blair. Le Canada a déjà versé de l’argent pour les 16 premiers avions de guerre, qui doivent être livrés au début de l’année prochaine. Blair suggère que les premiers F-35 pourraient être acceptés et que le reste de la flotte serait composé d’avions de fournisseurs européens, tels que le Saab Gripen de construction suédoise, qui a terminé deuxième de la compétition. « Le premier ministre m’a demandé d’aller examiner ces choses et d’avoir des discussions avec d’autres sources, en particulier là où il pourrait y avoir des opportunités d’assembler ces avions de chasse au Canada », a déclaré M. Blair. Il s’agissait d’une référence indirecte à la proposition suédoise, qui promettait que l’assemblage aurait lieu au Canada et qu’il y aurait un transfert de propriété intellectuelle, ce qui permettrait d’entretenir l’avion dans ce pays. Des travaux majeurs d’entretien, de révision et de mise à niveau logicielle sur le F-35 ont lieu aux États-Unis. L’idée que le Canada puisse faire voler une flotte mixte d’avions de chasse est une chose à laquelle la Force aérienne a longtemps résisté, même si elle l’a fait jusque dans les années 1980, lorsque les CF-18 actuels ont été achetés. Cela signifierait deux régimes d’entraînement différents, des hangars et des infrastructures distincts et une chaîne d’approvisionnement différente – ce que les planificateurs de la défense insistent depuis des décennies sur le fait qu’il est trop coûteux. Avant la déclaration de M. Blair, Lockheed Martin a été interrogé sur le retrait prévu du Portugal du programme et sur la question de savoir si cela aurait un impact sur le Canada. « Lockheed Martin apprécie notre partenariat solide et notre histoire avec l’Aviation royale canadienne et se réjouit à l’idée de poursuivre ce partenariat à l’avenir », a déclaré Rebecca Miller, directrice des relations avec les médias mondiaux de Lockheed Martin, dans un communiqué. « Les ventes militaires à l’étranger sont des transactions de gouvernement à gouvernement, de sorte que tout ce qui va au-delà sera mieux traité par les États-Unis ou les gouvernements clients respectifs. » Miller a également abordé la désinformation en ligne qui suggérait que les F-35 avaient un soi-disant « coupe-circuit » qui pourrait désactiver les avions appartenant à des alliés – ou entraver leurs capacités, si le gouvernement américain lui ordonnait de le faire. « Dans le cadre de nos contrats gouvernementaux, nous fournissons toute l’infrastructure système et les données nécessaires à tous les clients du F-35 pour assurer le maintien de l’avion », a déclaré Miller. « Nous restons déterminés à fournir à nos clients des services de soutien abordables et fiables qui leur permettent de mener à bien leurs missions et de rentrer chez eux en toute sécurité. » Il y aurait une certaine forme de pénalité contractuelle si le Canada ne procédait pas à l’achat en entier. Le coût de la résiliation du contrat reste incertain. Modifié le 15 mars par Deltafan 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 15 mars Share Posté(e) le 15 mars Ce serait un sacré bouleversements si cela se fait. Ça paraît difficile à imaginer mais plus rien ne semble impossible. Ce serait un beau coup pour le Gripen de prendre la place du F-35 même si ce serait étonnant vu la problématique de l'ITAR sur cet avion. Le Rafale est le seul choix d'indépendance pour le Canada. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 15 mars Share Posté(e) le 15 mars il y a une heure, Ronfly a dit : Ce serait un sacré bouleversements si cela se fait. Ça paraît difficile à imaginer mais plus rien ne semble impossible. Ce serait un beau coup pour le Gripen de prendre la place du F-35 même si ce serait étonnant vu la problématique de l'ITAR sur cet avion. Le Rafale est le seul choix d'indépendance pour le Canada. Je ne crois pas dutout à un changement vers le gripen. Toutes les licences d'exportations seraient bloquées par les US. Si les canadiens changent çà sera vers le rafale ou rien. La gripen n'est envisagé qu"à cause du coup de la sortie du contrat F-35. Pour moi le canada doit se préparer à une perte sèche d'au moins 30% du contrat soit tous les F-35 en cours de livraison / fabrication + les dommages au titre du contrat. S'ils ne sortent pas et compte tenu de l'agressivité de Trump c'est carrément 100 % qui seront perdu ainsi que les frégates en cours de fabrication. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 15 mars Share Posté(e) le 15 mars La question ici est simple de notre point de vue et terriblement complexe pour eux. Est-ce qu'ils sont prêts à perdre une partie de leur mise, à modifier l'écosystème de leurs forces armées et à se mettre vraiment à dos Trump ? Si la réponse est oui, ça leur coûtera du temps et de l'argent mais ils peuvent le faire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Obelix38 Posté(e) le 15 mars Share Posté(e) le 15 mars (modifié) Quid du NORAD ? Si j'ai bien retenus les échanges sur "bestFighter4Canada", soit ils mettent fin à cet organisation vielle de plus 60 ans, soit ils remplacent le F-35 par un appareil dont le fournisseur acceptera fournir ses codes sources pour y intégrer le matériel et/ou les protocoles associés (auquel cas le Gripen serait mieux placé que le Rafale) ? (On est encore dans l"hypothétique, mais rien ne nous interdit de réfléchir aux conséquences potentielles de toutes ces annonces) Modifié le 15 mars par Obelix38 (...) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 15 mars Share Posté(e) le 15 mars il y a 5 minutes, Obelix38 a dit : Quid du NORAD ? Si j'ai bien retenus les échanges sur "bestFighter4Canada", soit ils mettent fin à cet organisation vielle de plus 60 ans, soit ils remplacent le F-35 par un appareil dont le fournisseur acceptera fournir ses codes sources pour y intégrer le matériel et/ou les protocoles associés (auquel cas le Gripen serait mieux placé que le Rafale) ? (On est encore dans l"hypothétique, mais rien ne nous interdit de réfléchir aux conséquences potentielles de toutes ces annonces) Tout dépend du degré de dégradation des relations canado-américaines. Le NORAD reste un très gros morceau, et ça piquerait sûrement les deux parties si il devait être démantelé ou mis en sommeil. Maintenant, si les Canadiens sont vraiment dans l'idée de couper les liens avec leur voisin, c'est une possibilité. Mais on serait sûrement au-delà du changement de fournisseur d'avion de combat. Plutôt dans une révolution multidomaine. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 15 mars Share Posté(e) le 15 mars il y a une heure, Obelix38 a dit : Quid du NORAD ? Si j'ai bien retenus les échanges sur "bestFighter4Canada", soit ils mettent fin à cet organisation vielle de plus 60 ans, soit ils remplacent le F-35 par un appareil dont le fournisseur acceptera fournir ses codes sources pour y intégrer le matériel et/ou les protocoles associés (auquel cas le Gripen serait mieux placé que le Rafale) ? (On est encore dans l"hypothétique, mais rien ne nous interdit de réfléchir aux conséquences potentielles de toutes ces annonces) Honnêtement, la participation au NORAD est vraiment aussi exigeante ou c'est un prétexte ? S’il faut installer une radio, une liaison de données spécifique... une équipe américaine de Dassault pourrait le faire. D’ailleurs, le Rafale est peut-être déjà compatible avec sa L16. Les canadiens pourraient aussi tricher et ne se doter que de quelques avions non F-35 pour défendre le Nord du Canada ou pour les opérations hors NORAD. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Obelix38 Posté(e) le 15 mars Share Posté(e) le 15 mars il y a 17 minutes, ARPA a dit : Honnêtement, la participation au NORAD est vraiment aussi exigeante ou c'est un prétexte ? S’il faut installer une radio, une liaison de données spécifique... une équipe américaine de Dassault pourrait le faire. D’ailleurs, le Rafale est peut-être déjà compatible avec sa L16. Les canadiens pourraient aussi tricher et ne se doter que de quelques avions non F-35 pour défendre le Nord du Canada ou pour les opérations hors NORAD. Et si, par exemple, c'était comme avec le MADL du F-35 ? Qu'imagines-tu le plus probable ? Que les américains "Ouvrent" leur système de communication NORAD à un tiers pour que celui-ci l'intègre, ou que le tiers "ouvre" le matériel et le software nécessaire et suffisant aux américains pour que ce soit eux qui l'intègrent ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 15 mars Share Posté(e) le 15 mars Il semblerait que le F-35 en Suisse commence à être sur la selette : https://www.emptywheel.net/2025/03/15/three-countries-formerly-known-as-allies-reconsidering-f-35-purchases/ Trois pays anciennement connus pour être des alliés reconsidérant les achats du F-35 15 mars 2025 / 0 Commentaires / en roue à rouleau / à vide Tout d'abord. Portugal : Le Portugal se fait froid à cause du remplacement de ses avions de combat F-16 de fabrication américaine par des F-35 plus modernes à cause de Donald Trump - dans l'un des premiers exemples du président américain sapant un accord commercial potentiel lucratif sur les armes. L'armée de l'air du pays a recommandé d'acheter des F-35 Lockheed Martin, mais lorsque le ministre sortant de la Défense, Nuno Melo, a demandé aux médias portugais, si le gouvernement suivrait cette recommandation, il a répondu : « Nous ne pouvons pas ignorer l'environnement géopolitique dans nos choix. La position récente des États-Unis, dans le contexte de l'OTAN... doit nous faire réfléchir aux meilleures options, car la prévisibilité de nos alliés est un plus grand atout à prendre en compte. » Le ministère de la Défense a envoyé par la suite une déclaration à POLITICO en disant: «Les combattants des F-35 n'ont pas été exclus du processus de sélection de remplacement des F-16.» Le ministère a ajouté une série de critères qui seront examinés par Lisbonne, notamment: «Le contexte géopolitique» et «L'étendue des restrictions à l'utilisation des avions». Ensuite, le Canada : Le Canada étudie activement les alternatives potentielles au chasseur furtif F-35 construit aux États-Unis et tiendra des conversations avec des constructeurs d'avions concurrents, a déclaré le ministre de la Défense Bill Blair tard vendredi, quelques heures après avoir été nommé à ce poste dans le cadre du nouveau cabinet du Premier ministre Mark Carney. (encliquetage) Il y a eu une vague de soutien parmi les Canadiens pour tuer les achats de 19 milliards de dollars et trouver des avions autres que ceux fabriqués et entretenus aux États-Unis. Et maintenant la Suisse (Google Translate): Le PS Suisse demande au nouveau Conseil fédéral et au président de VBS, Martin Pfister, de mettre immédiatement fin aux achats du F-35. En outre, une commission d'enquête parlementaire (PUK) doit clarifier le chaos dans le VBS et le scandale RUAG. Compte tenu de l'incertitude internationale croissante et des efforts déployés seuls et de dangereux efforts isolés du président américain Donald Trump, le Conseil fédéral doit enfin montrer sa position. La Suisse a besoin d'une politique de sécurité orientée vers l'Europe et axée sur la coopération, la consolidation de la paix et la diplomatie. « Depuis que Trump a pris ses fonctions, les achats d’armements suisses tels que l’avion américain F-35 se sont de plus en plus avérés être des erreurs majeures. Trump pourrait bloquer les avions à réaction à tout moment, faisant chanter les pays concernés pour qu'ils se soumettent à sa dictée en politique étrangère », déclare le co-président du SP, Cédric Wermuth. «En outre, les coûts du F-35 atteignent des hauteurs incontrôlables, tandis que les questions centrales concernant sa facilité d'utilisation et son indépendance restent sans réponse. Il est donc clair que le VBS doit enfin agir et arrêter l'obtention de ce projet dysfonctionnel. » Depuis que Trump a réduit le partage des services de renseignement avec l’Ukraine, rendant ainsi inutilisables certaines plates-formes militaires, cela a été inévitable. Trump a commencé à détruire la meilleure exportation de l’Amérique : des jouets militaires. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 15 mars Share Posté(e) le 15 mars il y a 55 minutes, herciv a dit : Le PS Suisse demande au nouveau Conseil fédéral et au président de VBS, Martin Pfister, de mettre immédiatement fin aux achats du F-35. En outre, une commission d'enquête parlementaire (PUK) doit clarifier le chaos dans le VBS et le scandale RUAG. Compte tenu de l'incertitude internationale croissante et des efforts déployés seuls et de dangereux efforts isolés du président américain Donald Trump, le Conseil fédéral doit enfin montrer sa position. La Suisse a besoin d'une politique de sécurité orientée vers l'Europe et axée sur la coopération, la consolidation de la paix et la diplomatie. « Depuis que Trump a pris ses fonctions, les achats d’armements suisses tels que l’avion américain F-35 se sont de plus en plus avérés être des erreurs majeures. Trump pourrait bloquer les avions à réaction à tout moment, faisant chanter les pays concernés pour qu'ils se soumettent à sa dictée en politique étrangère », déclare le co-président du SP, Cédric Wermuth. «En outre, les coûts du F-35 atteignent des hauteurs incontrôlables, tandis que les questions centrales concernant sa facilité d'utilisation et son indépendance restent sans réponse. Il est donc clair que le VBS doit enfin agir et arrêter l'obtention de ce projet dysfonctionnel. » Depuis que Trump a réduit le partage des services de renseignement avec l’Ukraine, rendant ainsi inutilisables certaines plates-formes militaires, cela a été inévitable. Trump a commencé à détruire la meilleure exportation de l’Amérique : des jouets militaires. Comme indiqué, cela vient du PS. Donc, pratiquement zéro chances que cela aboutisse. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 17 mars Share Posté(e) le 17 mars Le patron d'airbus appuie là où çà fait mal : https://www.lexpress.fr/monde/amerique/face-a-limprevisible-donald-trump-ces-pays-qui-cherchent-un-plan-b-aux-f-35-americains-N6LVLOGIV5A55JKT2DOUNQIQDA/?cmp_redirect=true Face à l'imprévisible Donald Trump, ces pays qui cherchent un plan B aux F-35 américains États-Unis. Le Portugal, le Canada et l’Allemagne ont déjà fait part de leurs hésitations à poursuivre des achats de l’avion militaire à cause de la politique menée par le président américain. Par Célia Cuordifede Publié le 16/03/2025 à 13:55 Le programme F-35 est le plus cher des programmes d'armement de l'histoire militaire. afp.com/Robin van Lonkhuijsen Est-ce le début de la diminution de la dépendance de l’Europe et du Canada à l’armement américain ? Tout juste quelques heures après son investiture, le nouveau Premier ministre canadien, Mark Carney, a ordonné de réexaminer le contrat avec le fabricant américain Lockheed Martin Corp pour les avions de combat F-35, révèle Bloomberg. Un nouveau front dans le différend entre les deux pays, sur fond de guerre aux tarifs douaniers et de rhétorique expansionniste de Donald Trump, qui voudrait faire du Canada le 51e État américain. Mark Carney a ainsi demandé à son ministre de la Défense, Bill Blair, de "déterminer si le contrat des F-35, dans sa forme actuelle, représente le meilleur investissement pour le Canada, et s’il existe d’autres options qui pourraient mieux répondre aux besoins" du pays, selon un porte-parole du ministère de la Défense. LIRE AUSSI : "Qu’il regarde bien comment on joue au hockey…" : pourquoi Trump a eu tort de s’attaquer aux Canadiens Le gouvernement canadien avait signé, en 2023, un accord avec Lockheed pour la commande pour 88 F-35, afin de remplacer la flotte vieillissante d’avions de guerre du Canada. Le tout pour 19 milliards de dollars canadiens (13,2 milliards de dollars). Si le Canada s’est engagé à financer les seize premiers avions, qui devraient être livrés début 2026, les récentes provocations de Donald Trump poussent Mark Carney à réfléchir à un plan B pour le reste de la flotte militaire. L’accord n’a pas été annulé, mais le Canada doit "s’assurer que le contrat, dans sa forme actuelle, est dans le meilleur intérêt des Canadiens et des forces armées canadiennes", a ajouté le porte-parole du ministère de la Défense. Réagissant à l’annonce canadienne, un porte-parole de Lockheed Martin a déclaré que l’entreprise appréciait son "solide partenariat et son histoire avec la Royal Canadien Air Force" et qu’elle se réjouissait à l’idée de poursuivre ce partenariat dans l’avenir, en définissant le F‐35 comme étant "l’avion de chasse le plus avancé, survivable et connecté au monde, permettant la sécurité du XXIe siècle et la dissuasion des alliés". Rétention de mise à jour et pièces de rechange D’autres pays sont en pleine hésitation quant à l’achat de F-35 pour moderniser leur flotte militaire. C’est le cas du Portugal, rapporte le site Politico. Alors que Lisbonne a récemment émis le souhait de remplacer ses avions F-16 - eux aussi de fabrication américaine - par des F-35, le ministre portugais de la Défense, Nuno Melo, a déclaré dans un entretien au journal Publico : "Nous ne pouvons ignorer l’environnement géopolitique dans nos choix. La position récente des États-Unis, dans le contexte de l’Otan… doit nous inciter à réfléchir aux meilleures options, car la prévisibilité de nos alliés est un atout majeur à prendre en compte." LIRE AUSSI : Dissuasion nucléaire française : la révolution qui vient Si les chasseurs F-35 ne semblent pas être exclus définitivement du processus de sélection du remplacement des F-16, le ministère a déclaré qu’une série de critères seront pris en compte par Lisbonne, notamment "le contexte géopolitique" et "l’étendue des restrictions sur l’utilisation des avions". Compte tenu de la politique imprévisible de Donald Trump, les Portugais disent craindre que le gouvernement américain décide de bloquer l’accès aux mises à jour logicielles et aux pièces de rechange nécessaires pour rendre le F-35 pleinement opérationnel. "Le monde a changé… et cet allié qui est le nôtre… pourrait apporter des limitations à l’utilisation, à la maintenance, aux composants et à tout ce qui a trait à la garantie que les avions seront opérationnels et utilisés dans tous les types de scénarios", a déclaré le ministre Nuno Melo. L’Allemagne mise en garde Début mars, le patron de la branche militaire de l’avionneur européen Airbus a par ailleurs mis en garde le futur gouvernement allemand, qui veut investir en masse dans son réarmement, contre des commandes auprès d’industriels américains. "Si on utilise la hausse des dépenses de défense pour continuer à acheter des produits standards aux États-Unis, nous renforçons notre dépendance vis-à-vis des autres pays", a déclaré Michael Schöllhorn dans une interview au quotidien régional Augsburger Allgemeine. Saluant les annonces "logiques et absolument nécessaires" du prochain exécutif devant être mené par le conservateur Friedrich Merz, il a plaidé pour "la nécessité de renforcer la souveraineté de l’Europe" en matière d’armement. LIRE AUSSI : Face à la menace russe, l’Europe a accru sa dépendance à l’armement américain Michael Schöllhorn a pris pour exemple le cas du Danemark. "Les Danois, avec leurs avions américains F-35, se rendent compte que ce n’est peut-être pas une si bonne idée, s’ils devaient un jour avoir l’idée de défendre le Groenland. Ils n’arriveraient même pas jusque-là", a-t-il dit. Donald Trump répète convoiter le Groenland, vaste territoire autonome du Danemark, riche en minerais et en hydrocarbures. Si l’Allemagne comme le reste de l’Europe veut renforcer sa défense pour prévenir le risque croissant d’un désengagement des Etats-Unis, la dépendance au matériel militaire américain demeure très grande. Dans un rapport paru le 10 mars, l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm révélait en effet une augmentation de 155 % des importations des États-Unis vers l’Europe. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 18 mars Share Posté(e) le 18 mars https://bulgarianmilitary.com/2025/03/17/macron-proposes-replacing-the-f-35s-with-the-rafale-fighters/ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 18 mars Share Posté(e) le 18 mars Il y a 1 heure, herciv a dit : https://bulgarianmilitary.com/2025/03/17/macron-proposes-replacing-the-f-35s-with-the-rafale-fighters/ Macron propose de remplacer les F-35 par des avions de combat Rafale Le président français Emmanuel Macron a appelé les nations européennes à repenser leur dépendance à l'égard du matériel militaire fabriqué aux États-Unis, les exhortant à remplacer les avions de combat F-35 de Lockheed Martin par le Rafale français et à troquer le système de défense aérienne américain Patriot contre le système franco-italien SAMP/T, selon une interview publiée le 14 mars 2025 par Le Parisien et Nice-Matin. S'exprimant depuis Paris, M. Macron a fait son discours alors que la dynamique transatlantique est en pleine mutation, les pays européens étant soumis à une pression croissante pour renforcer leurs propres industries de défense dans un contexte d'incertitude quant à la politique étrangère des États-Unis à la suite de l'arrivée au pouvoir de Donald Trump en janvier. Ses remarques visent à convaincre les alliés de l'OTAN et d'autres partenaires européens d'acheter européen, en stimulant l'emploi et l'autonomie tout en contrant ce qu'il considère comme une dépendance excessive à l'égard de la technologie américaine qui a été la pierre angulaire de la sécurité du continent pendant des décennies. Le moment choisi par M. Macron pour faire cette déclaration est directement lié aux récents changements géopolitiques. L'administration de M. Trump ayant signalé un possible retrait des engagements de l'OTAN - faisant écho au scepticisme de son premier mandat à l'égard de l'alliance - les dirigeants européens ont débattu de la manière de renforcer leurs propres défenses. M. Macron, qui défend depuis longtemps l'autonomie stratégique de l'Europe, a saisi l'occasion pour défendre son point de vue. « Nous devons offrir des alternatives européennes aux pays habitués aux équipements américains », a-t-il déclaré aux journaux français, en citant le Rafale, construit par Dassault Aviation, et le SAMP/T, développé par Eurosam, une coentreprise entre le français Thales et l'italien MBDA. Il a affirmé que l'augmentation de la production de ces systèmes permettrait de réduire les coûts et de créer un réseau de défense autonome à travers l'Europe, moins lié aux priorités de Washington. Le Rafale, un chasseur bimoteur multirôle, est l'avion de guerre phare de la France depuis son entrée en service en 2001. Contrairement au F-35, axé sur la furtivité, qui s'appuie fortement sur son faible profil radar, le Rafale met l'accent sur la polyvalence : il est capable de mener des combats aériens, des frappes au sol et des opérations de reconnaissance, avec une vitesse maximale de Mach 1,8 et un rayon d'action d'environ 1 000 miles. Le discours de M. Macron intervient alors que plusieurs pays européens, dont la Pologne et la Finlande, ont opté pour le F-35 ces dernières années, attirés par ses capteurs avancés et l'interopérabilité avec l'OTAN. La Pologne, par exemple, a signé un contrat de 4,6 milliards de dollars en 2020 pour 32 F-35, tandis que la Finlande en a commandé 64 en 2021, selon les dossiers du département d'État américain. La France, qui n'a jamais poursuivi le F-35, considère le Rafale comme une alternative éprouvée, avec plus de 200 appareils livrés à ses propres forces et des exportations vers des pays comme l'Inde et l'Égypte. Le SAMP/T, quant à lui, est un système de défense aérienne basé au sol, conçu pour abattre des missiles et des avions à des distances allant jusqu'à 75 miles. Il est équipé de missiles Aster 30 et d'un radar capable de suivre plusieurs cibles, ce qui en fait un concurrent du Patriot, qui a une plus grande portée (jusqu'à 100 miles), mais dont le prix est plus élevé et la maintenance plus complexe. Les succès remportés par l'Ukraine avec les Patriot contre les jets russes, largement rapportés par des agences telles que Reuters, ont renforcé sa réputation, mais M. Macron souhaite que l'Europe mise plutôt sur le SAMP/T. La France et l'Italie ont déjà fourni un système à l'Ukraine en 2023, et un deuxième est en préparation, selon Militarnyi, un site d'information sur la défense. La vision de M. Macron est d'étendre son utilisation à tout le continent, en remplaçant les dizaines de batteries Patriot exploitées par des pays comme l'Allemagne et les Pays-Bas. Les réactions à la proposition de M. Macron varient d'un pays à l'autre en Europe. Le ministre français de la Défense, Sébastien Lecornu, a soutenu l'idée, déclarant à France Info Radio que l'argent des contribuables européens devait rester en Europe, et non pas aller aux entreprises américaines. Il a souligné que la France prévoyait de commander 42 Rafales supplémentaires en 2025, dans le cadre d'un budget de défense de 50,5 milliards d'euros, et qu'elle poussait Eurosam à rationaliser la production du SAMP/T. Mais tout le monde n'est pas d'accord. Des responsables polonais, s'exprimant sous le couvert de l'anonymat à Politico, ont déclaré que leur accord sur le F-35 était verrouillé, citant son intégration dans les opérations de l'OTAN dirigées par les Etats-Unis comme un avantage non négociable. « Nous ne reviendrons pas en arrière maintenant », a déclaré une source, reflétant un sentiment plus large parmi les nations d'Europe de l'Est qui se méfient de la Russie et comptent sur les garanties de sécurité américaines. Les chiffres ne disent pas tout. Le programme F-35, géré par Lockheed Martin, a vendu plus de 900 jets dans le monde, dont une grande partie en Europe, selon le rapport annuel 2024 de l'entreprise. Chaque avion coûte environ 80 millions de dollars, mais la maintenance et la formation font grimper le prix du cycle de vie à 1 700 milliards de dollars pour la seule flotte américaine, selon une estimation du Government Accountability Office. En comparaison, le Rafale coûte environ 70 millions de dollars par unité, Dassault affirmant que ses coûts d'exploitation sont inférieurs en raison de sa conception plus simple. En ce qui concerne la défense aérienne, une batterie de Patriot coûte environ 1 milliard de dollars, missiles compris, tandis qu'un système SAMP/T est plus proche des 600 millions de dollars, selon les chiffres de l'industrie cités par Defense News. L'argument de M. Macron repose sur l'idée que ces économies pourront être réalisées si davantage de pays y adhèrent. L'histoire permet de situer le contexte dans lequel s'inscrit sa démarche. La France résiste depuis longtemps à la domination américaine en matière de ventes d'armes, se retirant du programme F-35 au début des années 2000 pour protéger son secteur aérospatial. Le Rafale a connu des difficultés au début, perdant des appels d'offres au profit de jets américains dans des pays comme les Pays-Bas et la Suisse, mais des victoires récentes, comme la commande de 24 avions par la Grèce en 2021, ont renforcé son dossier. Le SAMP/T a lui aussi été confronté au scepticisme, avec seulement la France et l'Italie comme principaux utilisateurs jusqu'à ce que le déploiement de l'Ukraine prouve sa valeur. Des articles publiés sur X par des observateurs de la défense tels que DefenceGeek ont fait l'éloge de ses performances, notant qu'il a abattu un missile russe en mars 2023, un exploit confirmé par l'armée de l'air ukrainienne. De l'autre côté de l'Atlantique, la réaction des États-Unis a été discrète mais précise. Un porte-parole du département d'État, cité par CNN, a déclaré que les États-Unis se félicitaient des investissements européens en matière de défense, tout en soulignant que la force de l'OTAN résidait dans des systèmes partagés tels que le F-35 et le Patriot. « L'interopérabilité est plus importante que jamais », a déclaré le fonctionnaire, laissant entendre qu'un passage à des solutions européennes pourrait compliquer les opérations conjointes. Lockheed Martin et Raytheon, le fabricant du Patriot, ont refusé de commenter directement les remarques de M. Macron, bien que les deux entreprises aient fait pression pour conserver les contrats européens. En 2024, Raytheon a présenté au Congrès un rapport vantant les plus de 240 interceptions réalisées par le Patriot à l'échelle mondiale, qu'aucun rival n'a réussi à égaler. Les dirigeants européens sont partagés sur l'idée. Le chancelier allemand Olaf Scholz, s'exprimant lors d'une conférence sur la sécurité à Munich au début du mois, a reconnu la nécessité d'une production européenne accrue, mais s'est abstenu d'approuver l'échange spécifique proposé par M. Macron. Les 12 batteries Patriot de l'Allemagne, dont certaines sont destinées à l'Ukraine, représentent un investissement important, et un échange impliquerait de reformer les équipes et de repenser la logistique. L'Italie, co-développeur du SAMP/T, est plus réceptive. Le Premier ministre Giorgia Meloni a déclaré aux journalistes à Rome qu'elle était ouverte aux discussions, surtout si cela permet de créer des emplois à Turin et à Milan. Des pays plus petits comme le Portugal, qui a récemment suspendu sa décision concernant le F-35, pourraient être la meilleure chance de M. Macron, selon un rapport de Defense Procurement International. Les analystes voient les deux côtés de la médaille. « Macron a raison en ce qui concerne la souveraineté », a déclaré Sophia Besch, du Carnegie Endowment, lors d'un récent séminaire en ligne. « Mais l'avance technologique du F-35 et sa compatibilité avec l'OTAN sont difficiles à battre. Elle a noté que le Rafale n'est pas aussi furtif que son rival américain, une lacune que Dassault dit compenser par des améliorations en matière de guerre électronique. En matière de défense aérienne, la portée plus courte du SAMP/T limite son intérêt face aux menaces à longue portée telles que les missiles hypersoniques russes, une préoccupation soulevée par Bronk de RUSI dans un article de Defense One. Néanmoins, a ajouté M. Besch, le coût et la politique pourraient influencer certains acheteurs si la France adoucit l'accord avec un financement ou une production conjointe. Macron ne se contente pas de parler, il agit. Il a pressé Thales et Dassault de réduire les formalités administratives et de baisser les prix, ce qui, selon M. Lecornu, pourrait faire baisser les coûts du Rafale de 10 % si les commandes augmentent. Des articles sur le X de FrenchDefTech spéculent qu'une nouvelle variante du SAMP/T, présentée au salon aéronautique de Paris l'année dernière, pourrait porter son rayon d'action à 160 km, comblant ainsi l'écart avec le Patriot. Pendant ce temps, les États-Unis ne restent pas inactifs : Lockheed préconise une mise à niveau du F-35 Block 4 avec de meilleurs capteurs, prévue pour 2026, selon Aviation Week. Le débat est loin d'être clos. L'Europe a dépensé plus de 100 milliards de dollars en armes américaines depuis 2014, selon les données du SIPRI, une tendance que Macron souhaite inverser. La question de savoir s'il peut convaincre suffisamment de capitaux d'abandonner le F-35 et le Patriot pour le Rafale et le SAMP/T ne dépend pas seulement des spécifications, mais aussi de la confiance, des budgets et du niveau de risque que les pays sont prêts à prendre eux-mêmes. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deltafan Posté(e) le 18 mars Share Posté(e) le 18 mars (modifié) Il y a 4 heures, Picdelamirand-oil a dit : Macron ne se contente pas de parler, il agit. Il a pressé Thales et Dassault de réduire les formalités administratives et de baisser les prix, ce qui, selon M. Lecornu, pourrait faire baisser les coûts du Rafale de 10 % si les commandes augmentent. Comment font les constructeurs pour réduire les formalités administratives (et j'imagine que si ça représentait un coût supplémentaire, les constructeurs devraient être les premiers à vouloir les faire diminuer, et ce depuis longtemps...) ? Surtout dans la mesure où c'est l'Etat qui doit exiger le plus de formalités administratives, non ? Modifié le 18 mars par Deltafan Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) le 18 mars Share Posté(e) le 18 mars Il y a 4 heures, Picdelamirand-oil a dit : Macron propose de remplacer les F-35 par des avions de combat Rafale Le président français Emmanuel Macron a appelé les nations européennes à repenser leur dépendance à l'égard du matériel militaire fabriqué aux États-Unis, les exhortant à remplacer les avions de combat F-35 de Lockheed Martin par le Rafale français et à troquer le système de défense aérienne américain Patriot contre le système franco-italien SAMP/T, selon une interview publiée le 14 mars 2025 par Le Parisien et Nice-Matin. S'exprimant depuis Paris, M. Macron a fait son discours alors que la dynamique transatlantique est en pleine mutation, les pays européens étant soumis à une pression croissante pour renforcer leurs propres industries de défense dans un contexte d'incertitude quant à la politique étrangère des États-Unis à la suite de l'arrivée au pouvoir de Donald Trump en janvier. Ses remarques visent à convaincre les alliés de l'OTAN et d'autres partenaires européens d'acheter européen, en stimulant l'emploi et l'autonomie tout en contrant ce qu'il considère comme une dépendance excessive à l'égard de la technologie américaine qui a été la pierre angulaire de la sécurité du continent pendant des décennies. Le moment choisi par M. Macron pour faire cette déclaration est directement lié aux récents changements géopolitiques. L'administration de M. Trump ayant signalé un possible retrait des engagements de l'OTAN - faisant écho au scepticisme de son premier mandat à l'égard de l'alliance - les dirigeants européens ont débattu de la manière de renforcer leurs propres défenses. M. Macron, qui défend depuis longtemps l'autonomie stratégique de l'Europe, a saisi l'occasion pour défendre son point de vue. « Nous devons offrir des alternatives européennes aux pays habitués aux équipements américains », a-t-il déclaré aux journaux français, en citant le Rafale, construit par Dassault Aviation, et le SAMP/T, développé par Eurosam, une coentreprise entre le français Thales et l'italien MBDA. Il a affirmé que l'augmentation de la production de ces systèmes permettrait de réduire les coûts et de créer un réseau de défense autonome à travers l'Europe, moins lié aux priorités de Washington. Le Rafale, un chasseur bimoteur multirôle, est l'avion de guerre phare de la France depuis son entrée en service en 2001. Contrairement au F-35, axé sur la furtivité, qui s'appuie fortement sur son faible profil radar, le Rafale met l'accent sur la polyvalence : il est capable de mener des combats aériens, des frappes au sol et des opérations de reconnaissance, avec une vitesse maximale de Mach 1,8 et un rayon d'action d'environ 1 000 miles. Le discours de M. Macron intervient alors que plusieurs pays européens, dont la Pologne et la Finlande, ont opté pour le F-35 ces dernières années, attirés par ses capteurs avancés et l'interopérabilité avec l'OTAN. La Pologne, par exemple, a signé un contrat de 4,6 milliards de dollars en 2020 pour 32 F-35, tandis que la Finlande en a commandé 64 en 2021, selon les dossiers du département d'État américain. La France, qui n'a jamais poursuivi le F-35, considère le Rafale comme une alternative éprouvée, avec plus de 200 appareils livrés à ses propres forces et des exportations vers des pays comme l'Inde et l'Égypte. Le SAMP/T, quant à lui, est un système de défense aérienne basé au sol, conçu pour abattre des missiles et des avions à des distances allant jusqu'à 75 miles. Il est équipé de missiles Aster 30 et d'un radar capable de suivre plusieurs cibles, ce qui en fait un concurrent du Patriot, qui a une plus grande portée (jusqu'à 100 miles), mais dont le prix est plus élevé et la maintenance plus complexe. Les succès remportés par l'Ukraine avec les Patriot contre les jets russes, largement rapportés par des agences telles que Reuters, ont renforcé sa réputation, mais M. Macron souhaite que l'Europe mise plutôt sur le SAMP/T. La France et l'Italie ont déjà fourni un système à l'Ukraine en 2023, et un deuxième est en préparation, selon Militarnyi, un site d'information sur la défense. La vision de M. Macron est d'étendre son utilisation à tout le continent, en remplaçant les dizaines de batteries Patriot exploitées par des pays comme l'Allemagne et les Pays-Bas. Les réactions à la proposition de M. Macron varient d'un pays à l'autre en Europe. Le ministre français de la Défense, Sébastien Lecornu, a soutenu l'idée, déclarant à France Info Radio que l'argent des contribuables européens devait rester en Europe, et non pas aller aux entreprises américaines. Il a souligné que la France prévoyait de commander 42 Rafales supplémentaires en 2025, dans le cadre d'un budget de défense de 50,5 milliards d'euros, et qu'elle poussait Eurosam à rationaliser la production du SAMP/T. Mais tout le monde n'est pas d'accord. Des responsables polonais, s'exprimant sous le couvert de l'anonymat à Politico, ont déclaré que leur accord sur le F-35 était verrouillé, citant son intégration dans les opérations de l'OTAN dirigées par les Etats-Unis comme un avantage non négociable. « Nous ne reviendrons pas en arrière maintenant », a déclaré une source, reflétant un sentiment plus large parmi les nations d'Europe de l'Est qui se méfient de la Russie et comptent sur les garanties de sécurité américaines. Les chiffres ne disent pas tout. Le programme F-35, géré par Lockheed Martin, a vendu plus de 900 jets dans le monde, dont une grande partie en Europe, selon le rapport annuel 2024 de l'entreprise. Chaque avion coûte environ 80 millions de dollars, mais la maintenance et la formation font grimper le prix du cycle de vie à 1 700 milliards de dollars pour la seule flotte américaine, selon une estimation du Government Accountability Office. En comparaison, le Rafale coûte environ 70 millions de dollars par unité, Dassault affirmant que ses coûts d'exploitation sont inférieurs en raison de sa conception plus simple. En ce qui concerne la défense aérienne, une batterie de Patriot coûte environ 1 milliard de dollars, missiles compris, tandis qu'un système SAMP/T est plus proche des 600 millions de dollars, selon les chiffres de l'industrie cités par Defense News. L'argument de M. Macron repose sur l'idée que ces économies pourront être réalisées si davantage de pays y adhèrent. L'histoire permet de situer le contexte dans lequel s'inscrit sa démarche. La France résiste depuis longtemps à la domination américaine en matière de ventes d'armes, se retirant du programme F-35 au début des années 2000 pour protéger son secteur aérospatial. Le Rafale a connu des difficultés au début, perdant des appels d'offres au profit de jets américains dans des pays comme les Pays-Bas et la Suisse, mais des victoires récentes, comme la commande de 24 avions par la Grèce en 2021, ont renforcé son dossier. Le SAMP/T a lui aussi été confronté au scepticisme, avec seulement la France et l'Italie comme principaux utilisateurs jusqu'à ce que le déploiement de l'Ukraine prouve sa valeur. Des articles publiés sur X par des observateurs de la défense tels que DefenceGeek ont fait l'éloge de ses performances, notant qu'il a abattu un missile russe en mars 2023, un exploit confirmé par l'armée de l'air ukrainienne. De l'autre côté de l'Atlantique, la réaction des États-Unis a été discrète mais précise. Un porte-parole du département d'État, cité par CNN, a déclaré que les États-Unis se félicitaient des investissements européens en matière de défense, tout en soulignant que la force de l'OTAN résidait dans des systèmes partagés tels que le F-35 et le Patriot. « L'interopérabilité est plus importante que jamais », a déclaré le fonctionnaire, laissant entendre qu'un passage à des solutions européennes pourrait compliquer les opérations conjointes. Lockheed Martin et Raytheon, le fabricant du Patriot, ont refusé de commenter directement les remarques de M. Macron, bien que les deux entreprises aient fait pression pour conserver les contrats européens. En 2024, Raytheon a présenté au Congrès un rapport vantant les plus de 240 interceptions réalisées par le Patriot à l'échelle mondiale, qu'aucun rival n'a réussi à égaler. Les dirigeants européens sont partagés sur l'idée. Le chancelier allemand Olaf Scholz, s'exprimant lors d'une conférence sur la sécurité à Munich au début du mois, a reconnu la nécessité d'une production européenne accrue, mais s'est abstenu d'approuver l'échange spécifique proposé par M. Macron. Les 12 batteries Patriot de l'Allemagne, dont certaines sont destinées à l'Ukraine, représentent un investissement important, et un échange impliquerait de reformer les équipes et de repenser la logistique. L'Italie, co-développeur du SAMP/T, est plus réceptive. Le Premier ministre Giorgia Meloni a déclaré aux journalistes à Rome qu'elle était ouverte aux discussions, surtout si cela permet de créer des emplois à Turin et à Milan. Des pays plus petits comme le Portugal, qui a récemment suspendu sa décision concernant le F-35, pourraient être la meilleure chance de M. Macron, selon un rapport de Defense Procurement International. Les analystes voient les deux côtés de la médaille. « Macron a raison en ce qui concerne la souveraineté », a déclaré Sophia Besch, du Carnegie Endowment, lors d'un récent séminaire en ligne. « Mais l'avance technologique du F-35 et sa compatibilité avec l'OTAN sont difficiles à battre. Elle a noté que le Rafale n'est pas aussi furtif que son rival américain, une lacune que Dassault dit compenser par des améliorations en matière de guerre électronique. En matière de défense aérienne, la portée plus courte du SAMP/T limite son intérêt face aux menaces à longue portée telles que les missiles hypersoniques russes, une préoccupation soulevée par Bronk de RUSI dans un article de Defense One. Néanmoins, a ajouté M. Besch, le coût et la politique pourraient influencer certains acheteurs si la France adoucit l'accord avec un financement ou une production conjointe. Macron ne se contente pas de parler, il agit. Il a pressé Thales et Dassault de réduire les formalités administratives et de baisser les prix, ce qui, selon M. Lecornu, pourrait faire baisser les coûts du Rafale de 10 % si les commandes augmentent. Des articles sur le X de FrenchDefTech spéculent qu'une nouvelle variante du SAMP/T, présentée au salon aéronautique de Paris l'année dernière, pourrait porter son rayon d'action à 160 km, comblant ainsi l'écart avec le Patriot. Pendant ce temps, les États-Unis ne restent pas inactifs : Lockheed préconise une mise à niveau du F-35 Block 4 avec de meilleurs capteurs, prévue pour 2026, selon Aviation Week. Le débat est loin d'être clos. L'Europe a dépensé plus de 100 milliards de dollars en armes américaines depuis 2014, selon les données du SIPRI, une tendance que Macron souhaite inverser. La question de savoir s'il peut convaincre suffisamment de capitaux d'abandonner le F-35 et le Patriot pour le Rafale et le SAMP/T ne dépend pas seulement des spécifications, mais aussi de la confiance, des budgets et du niveau de risque que les pays sont prêts à prendre eux-mêmes. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) Euuhhh. Il a vraiment dit ça ? Je pense plutôt que ce sont les journalistes bulgares qui ont brodé... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
elannion Posté(e) le 18 mars Share Posté(e) le 18 mars il y a 24 minutes, Deltafan a dit : Comment font les constructeurs pour réduire les formalités administratives (et j'imagine que si ça représentait un coût supplémentaire, les constructeurs devraient être les premiers à vouloir les faire diminuer, et ce depuis longtemps...) ? Surtout dans la mesure où c'est l'Etat qui doit exiger le plus de formalités administratives, non ? En remplaçant le client de la vidéo par l'état.. Et je vous assure que dans la réalité parfois on n'est vraiment pas loin de cette vidéo censé être humoristique et "caricatural" 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 18 mars Share Posté(e) le 18 mars (modifié) il y a 33 minutes, Deltafan a dit : Comment font les constructeurs pour réduire les formalités administratives (et j'imagine que si ça représentait un coût supplémentaire, les constructeurs devraient être les premiers à vouloir les faire diminuer, et ce depuis longtemps...) ? Surtout dans la mesure où c'est l'Etat qui doit exiger le plus de formalités administratives, non ? Ils demandent à DARTY une copie du contrat de confiance, et ils l'appliquent à la place de leurs conditions générales de vente Modifié le 18 mars par Picdelamirand-oil 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deltafan Posté(e) le 18 mars Share Posté(e) le 18 mars (modifié) il y a 30 minutes, Claudio Lopez a dit : Euuhhh. Il a vraiment dit ça ? Je pense plutôt que ce sont les journalistes bulgares qui ont brodé... Non, pour une fois Bulgarian ne délire pas. ça avait déjà été annoncé dans un tas d'articles de presse, française et étrangère : https://www.google.fr/search?sca_esv=68d1291a0cea95fc&sxsrf=AHTn8zombeT4laDJNP-binngIImdosdq-A:1742304071190&q=macron+rafale+F-35+Patriot+SAMP/T&source=lnms&fbs=ABzOT_BnMAgCWdhr5zilP5f1cnRvLRlE4r2qD5th19etEw_BIpLrhfGU5TW0oY3rlWnYaHcZ5RAKTshWgITUShmc8FZYJ00Is9hJL5ZUZ7RjfPnSgBhp-ythDfCArnH4QSjZ3nAqGsBPvKA-3d4CswagV-Z_7e2kIGl0TlizjHiMX7_7By0x39Q4kSjrCZx258gRH596-W3p&sa=X&ved=2ahUKEwi86YO63JOMAxVdVKQEHUwtHowQ0pQJegQIDxAB&biw=1530&bih=763&dpr=1.25 Modifié le 18 mars par Deltafan Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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