ARPA Posté(e) le 6 décembre 2024 Share Posté(e) le 6 décembre 2024 Si on le souhaitait (et pour un coût conséquent...) on pourrait probablement leur fournir "rapidement" des Rubis (une partie du Saphir va naviguer 10 ans de plus que prévu, donc pourquoi pas les autres) puis leur livrer des Suffren. Et je ne m'inquiète pas trop pour notre capacité de production vu que le passage à la production de SNLE revient déjà à augmenter significativement le nombre d'heures de travail par rapport à la production de SNA. On doit être le pays qui aurait le moins de difficultés à vendre des SNA (à l'uranium "civil"), l'hypothèse française doit être prise en compte dès qu'on se limite à des critères objectifs. Bon, il ne faut pas oublier les critères politiques donc je pense que c'est plus probable de voir la disparition de la sous-marinade australienne que d'arriver enfin à leur vendre dès SNA. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pakal Posté(e) le 8 décembre 2024 Share Posté(e) le 8 décembre 2024 Je n'y crois pas un seul instant. Ils sont trop fiers pour revenir en arrière. Qui plus est, je suis persuadé que les SM, les NH90, les Tigres, consciemment pour certains ou inconsciemment pour d'autres, font parties d'un plan pour ne plus dépendre d'une France qu'ils rêvent de voir quitter le Pacifique à tout jamais 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 8 décembre 2024 Share Posté(e) le 8 décembre 2024 Il y a 5 heures, Pakal a dit : Je n'y crois pas un seul instant. Ils sont trop fiers pour revenir en arrière. Qui plus est, je suis persuadé que les SM, les NH90, les Tigres, consciemment pour certains ou inconsciemment pour d'autres, font parties d'un plan pour ne plus dépendre d'une France qu'ils rêvent de voir quitter le Pacifique à tout jamais En même temps tu leur en veux? On se fait mettre dehors de nos DOM-TOM tous seuls comme des grands à force d'incurie... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 8 décembre 2024 Share Posté(e) le 8 décembre 2024 (modifié) Il y a 5 heures, Pakal a dit : Je n'y crois pas un seul instant. Ils sont trop fiers pour revenir en arrière. Qui plus est, je suis persuadé que les SM, les NH90, les Tigres, consciemment pour certains ou inconsciemment pour d'autres, font parties d'un plan pour ne plus dépendre d'une France qu'ils rêvent de voir quitter le Pacifique à tout jamais Rêve ? Ils s'en foutent royalement surtout Tu rêves souvent du Luxembourg toi ? Dans leur zone, on a la même puissance militaire. Modifié le 8 décembre 2024 par clem200 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 9 décembre 2024 Share Posté(e) le 9 décembre 2024 https://www.lavoixdunord.fr/1531914/article/2024-12-09/retards-depenses-trump-les-cinq-menaces-qui-pesent-sur-l-aukus-et-les-sous « La longévité de l’AUKUS est une question de volonté politique » : les cinq menaces qui pèsent sur les sous-marins australiens - La priorité Américaine... - les retards Britanniques... - le possible trou capacitaire... - une agence qui tourne mal... - l'énigme Donald Trump... 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. MatOpex38 Posté(e) le 12 décembre 2024 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 décembre 2024 (modifié) les english en prennent un coup, morceaux choisis: Citation SSN-AUKUS, qui n'a pas encore été conçu et qui utilise le réacteur PWR3 britannique qui n'a pas encore été testé. De plus, le SSN-AUKUS serait en partie construit par l' entreprise britannique de sous-marins sous-performante , qui subit une forte pression pour livrer la prochaine classe de sous-marins lanceurs de missiles balistiques de la Royal Navy . (leur tout dernier sous marin aurait pris feu) Avec un déplacement de plus de 10 000 tonnes, les sous-marins SSN-AUKUS seront trop gros pour les besoins de l'Australie. Leur taille augmentera leur détectabilité, leur coût et leur équipage. (La grande taille semble être due aux dimensions du réacteur.) Citation Nous n'avons pas encore eu connaissance du calendrier du processus de conception britannique, et aucune équipe de conception commune ne semble avoir été constituée. En l'absence d'informations indiquant que des étapes ont été franchies ou même fixées, il est fort probable que le programme SSN-AUKUS, comme le programme Astute, prendra du retard et livrera un sous-marin de premier ordre présentant de nombreux problèmes. Le fait de savoir que la Strategic Defence Review britannique est aux prises avec de graves déficits de financement n'inspire guère confiance Citation Un responsable de l’industrie de la défense britannique, dans l’anonymat pour s’exprimer librement, a déclaré qu’il y avait « beaucoup de malaise » au sein du gouvernement britannique et « un énorme malaise en Australie » quant à savoir si Trump permettrait que cela se produise. https://www.politico.eu/article/donald-trump-aukus-kill-us-uk-aussie-sub-defense-deal/ Citation « Il existe un monde dans lequel les Américains ne peuvent pas augmenter leur capacité sous-marine nationale pour leurs propres besoins et n'ont pas de sous-marins de réserve pour répondre aux besoins de l'Australie », ont-ils déclaré Citation Trump est également instinctivement opposé à l’idée que l’Amérique soit la police du monde et il ne voit donc peut-être pas du tout l’intérêt d’AUKUS Citation Gray a également fustigé Keir Starmer pour sa décision de rencontrer le président Xi quelques jours seulement après la réélection de Trump, qualifiant de « regrettables » les tentatives du Premier ministre britannique d'améliorer les relations sino-britannique les US ont 7 ans de retard sur les virginias, à 1.2 / an 5 virginia rejouterait 6 ans au retard.. il y avait une chanson de Stephan Eicher "combien de temps" il me semble .. le pire c'est que NG avait que le design de la coque et la propulsion avant aukus, tout le reste était US, ils pourraient se retrouver avec la totale vu le calendrier et les retards pris par les kagooroo, elle est pas belle la vie?? lol Modifié le 12 décembre 2024 par MatOpex38 4 1 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 13 décembre 2024 Share Posté(e) le 13 décembre 2024 https://lemarin.ouest-france.fr/defense/pas-probable-mais-possible-lachat-de-sous-marins-naval-group-continue-dagiter-laustralie-8fefaf10-b614-11ef-b127-6912475c9cda Garder Aukus… mais pas les sous-marins ?.... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 13 décembre 2024 Share Posté(e) le 13 décembre 2024 Il y a 2 heures, Ronfly a dit : https://lemarin.ouest-france.fr/defense/pas-probable-mais-possible-lachat-de-sous-marins-naval-group-continue-dagiter-laustralie-8fefaf10-b614-11ef-b127-6912475c9cda Garder Aukus… mais pas les sous-marins ?.... Le contrat de construction des Barracuda n'interdisait aucunement à l'Australie de nouer tout accord qui lui aurait paru utile avec le RU et les USA ! Il n'y a jamais eu d'incompatibilité, par exemple, avec la création d'escales pour les Virginia ou un renforcement de l'alliance militaire AU-US-UK. A ma connaissance, l'incompatibilité entre la fourniture (et co-construction) de sous-marins par la France d'une part, et un renforcement des liens militaires entre anglophones dans le Pacifique et l'Indien n'a même jamais été affirmée par Morrison, Biden ou Johnson mais est restée strictement implicite, bien que totalement dénuée de fondement. Après avoir seriné pendant des années un gloubiboulga de "FR = caca trop cher et en retard" puis avoir dû constater tout l'inverse en payant obligeamment plus de 500M€ à Naval Group pour stopper le contrat dans les termes qui y étaient prévus (puisque le programme n'était ni trop cher, ni en retard, ni merdique), voilà l'Australie en train de réaliser qu'en fait, elle peut conserver d'Aukus ce qu'elle en attendait (des garanties et une coopération militaire renforcée avec les US) tout en acquérant des sous-marins ailleurs puisque, manifestement, ni le RU ni les US ne vont parvenir à la livrer, eux qui sont en retard pour eux-même. On a raison d'agiter l'idée qu'il y a un coup à jouer... si nos capacités le permettent compte tenu du plan de charge des chantiers et des contrats engrangés entre temps. Du point de vue capacitaire, donc, peut-être y a-t-il un coup à jouer : avec les indiens (l'Australie y serait-elle opposée ?) et avec les Pays-Bas, puisqu'on s'est engagés à y trouver des fournisseurs pour certaines parties de leurs propres navires, fournisseurs qui seraient manifestement très heureux de pouvoir contribuer à la production d'équipements identiques pour d'autres clients qu'eux-même. Gros avantage : allonger les séries, rationaliser le MCO, les filières de formation, fournir de la "profondeur stratégique" industrielle à tout le monde... sauf aux anglais hélas. Encore un pont trop loin pour BoJo : zut ! 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pakal Posté(e) le 13 décembre 2024 Share Posté(e) le 13 décembre 2024 Ils sont dans le brouillard le plus complet et, aveu d'impuissance, ils font appel à Mc Kinsey pour les sortir de là et essayer d'y voir plus clair. Bref ils ne sont pas sorti de l'auberge... https://www.consultor.fr/articles/australie-remous-apres-le-choix-de-mckinsey-sur-le-projet-de-sous-marins-nucleaires 2 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) le 13 décembre 2024 Share Posté(e) le 13 décembre 2024 il y a 55 minutes, Boule75 a dit : Le contrat de construction des Barracuda n'interdisait aucunement à l'Australie de nouer tout accord qui lui aurait paru utile avec le RU et les USA ! Il n'y a jamais eu d'incompatibilité, par exemple, avec la création d'escales pour les Virginia ou un renforcement de l'alliance militaire AU-US-UK. A ma connaissance, l'incompatibilité entre la fourniture (et co-construction) de sous-marins par la France d'une part, et un renforcement des liens militaires entre anglophones dans le Pacifique et l'Indien n'a même jamais été affirmée par Morrison, Biden ou Johnson mais est restée strictement implicite, bien que totalement dénuée de fondement. Après avoir seriné pendant des années un gloubiboulga de "FR = caca trop cher et en retard" puis avoir dû constater tout l'inverse en payant obligeamment plus de 500M€ à Naval Group pour stopper le contrat dans les termes qui y étaient prévus (puisque le programme n'était ni trop cher, ni en retard, ni merdique), voilà l'Australie en train de réaliser qu'en fait, elle peut conserver d'Aukus ce qu'elle en attendait (des garanties et une coopération militaire renforcée avec les US) tout en acquérant des sous-marins ailleurs puisque, manifestement, ni le RU ni les US ne vont parvenir à la livrer, eux qui sont en retard pour eux-même. On a raison d'agiter l'idée qu'il y a un coup à jouer... si nos capacités le permettent compte tenu du plan de charge des chantiers et des contrats engrangés entre temps. Du point de vue capacitaire, donc, peut-être y a-t-il un coup à jouer : avec les indiens (l'Australie y serait-elle opposée ?) et avec les Pays-Bas, puisqu'on s'est engagés à y trouver des fournisseurs pour certaines parties de leurs propres navires, fournisseurs qui seraient manifestement très heureux de pouvoir contribuer à la production d'équipements identiques pour d'autres clients qu'eux-même. Gros avantage : allonger les séries, rationaliser le MCO, les filières de formation, fournir de la "profondeur stratégique" industrielle à tout le monde... sauf aux anglais hélas. Encore un pont trop loin pour BoJo : zut ! N'y avait il pas une erreur (australienne) de base dans le contrat de NG de faire un sous marin à usage local avec des systèmes US ? Ca augmente les coûts et les risques techniques, et ça n'amène rien de plus opérationnellement. Sauf à considérer que nos systèmes sont nuls . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 13 décembre 2024 Share Posté(e) le 13 décembre 2024 à l’instant, Alberas a dit : N'y avait il pas une erreur (australienne) de base dans le contrat de NG de faire un sous marin à usage local avec des systèmes US ? Ca augmente les coûts et les risques techniques, et ça n'amène rien de plus opérationnellement. Sauf à considérer que nos systèmes sont nuls . De leur point de vue, en dépit de la difficulté supplémentaire rajoutée au projet, il s'agissait probablement : d'assurer l'interopérabilité totale de leur flotte avec celle des USA, du point de vue technique pour tout ce qui concerne la compatibilité de formats, de protocoles, de performances même et surtout de pratiques, de manière à pouvoir accueillir des personnels US et former les équipages australiens ; de donner des gages : "quel que soit le constructeur de nos sous-marins, nous nous intégrons profondément dans l'écosystème US ; nous dépendrons plus de vous que des français pour le système d'armes." Et pour Naval Group, c'était aussi donner des gages vis à vis des américains : "nous construisons les navires mais vous avez votre part et conservez largement le contrôle ; nous n'aurons pas accès aux systèmes de contrôle et de communication". Le complexe militaro-industriel US et UK a été plus gourmand encore, probablement trop pour le bien de l'Australie elle-même. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 13 décembre 2024 Share Posté(e) le 13 décembre 2024 il y a une heure, Alberas a dit : N'y avait il pas une erreur (australienne) de base dans le contrat de NG de faire un sous marin à usage local avec des systèmes US ? Ca augmente les coûts et les risques techniques, et ça n'amène rien de plus opérationnellement. Sauf à considérer que nos systèmes sont nuls . Comme @Boule75 le contrat de base tenait la route sur le plan de l'intégration des australiens avec la Navy. Si jamais Naval Group remet les pieds là-bas cette intégration restera un point essentiel. Au minimum il faudra travailler sur l'interfacage de l'échange de données. Pour moi l'erreur originel c'est de ne pas considérer l'état déplorable du complexe Militaro-industriel US. Les US ont perdu la recette parce que le Pentagone est au commande. Ils ont une DGA (le DOT&E) qui ne pèse rien face aux généraux. Le résultat c'est qu'ils sont incapables de prendre en compte la complexité inhérente à leurs plus gros programmes et çà ce voit dans les surspécifications régulières qu'on retrouve sur le F-35 ou les virginia ou les FREMMs US. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) le 13 décembre 2024 Share Posté(e) le 13 décembre 2024 il y a une heure, Boule75 a dit : De leur point de vue, en dépit de la difficulté supplémentaire rajoutée au projet, il s'agissait probablement : d'assurer l'interopérabilité totale de leur flotte avec celle des USA, du point de vue technique pour tout ce qui concerne la compatibilité de formats, de protocoles, de performances même et surtout de pratiques, de manière à pouvoir accueillir des personnels US et former les équipages australiens ; de donner des gages : "quel que soit le constructeur de nos sous-marins, nous nous intégrons profondément dans l'écosystème US ; nous dépendrons plus de vous que des français pour le système d'armes." Et pour Naval Group, c'était aussi donner des gages vis à vis des américains : "nous construisons les navires mais vous avez votre part et conservez largement le contrôle ; nous n'aurons pas accès aux systèmes de contrôle et de communication". Le complexe militaro-industriel US et UK a été plus gourmand encore, probablement trop pour le bien de l'Australie elle-même. Je sais tout celà. Mais il s'agissait de subs destinés à protéger les eaux nationales , pas d'aller naviguer en mer de Chine avec les soums nuk des US. Et ils auraient eu leur soums plus vite et pour moins cher. Mais bon, avec des si ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. mudrets Posté(e) le 13 décembre 2024 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 13 décembre 2024 Il leur reste une solution Anglo-australo-saxonne: de pirogues à balancier avec des rameurs d'Eton ou Cambridge Bon, c'est dredi, ins't it ? 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 13 décembre 2024 Share Posté(e) le 13 décembre 2024 Les Shortfin Barracuda disposaient d'une (très) forte autonomie 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 13 décembre 2024 Share Posté(e) le 13 décembre 2024 Il y a 3 heures, mudrets a dit : Il leur reste une solution Anglo-australo-saxonne: de pirogues à balancier avec des rameurs d'Eton ou Cambridge Bon, c'est dredi, ins't it ? Ça va avoir de la gueule la sous marinade des Aussies... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 13 décembre 2024 Share Posté(e) le 13 décembre 2024 Il y a 7 heures, Boule75 a dit : On a raison d'agiter l'idée qu'il y a un coup à jouer... si nos capacités le permettent compte tenu du plan de charge des chantiers et des contrats engrangés entre temps. Elles ne le permettent pas. Il y a 7 heures, Boule75 a dit : Du point de vue capacitaire, donc, peut-être y a-t-il un coup à jouer : avec les indiens (l'Australie y serait-elle opposée ?) Aucune chance. Non seulement les Indiens n'ont pas l'expérience sur le Barracuda (pas commandé alors qu'ils auraient pu l'envisager, encore qu'il aurait fallu qu'on accepte nous) mais en plus jamais l'Australie n'aurait accepté un truc pareil où ce qui est essentiellement un job de soudage aurait lieu ailleurs qu'en Australie alors que c'est le domaine sur lequel ils voulaient être présents en tout premier lieu, c'est du moins ce qui était prévu avant qu'on se rende compte qu'on ne trouvait simplement PAS de partenaires industriels suffisamment sérieux pour faire le job dans les délais prévus. Il y a 7 heures, Boule75 a dit : et avec les Pays-Bas, puisqu'on s'est engagés à y trouver des fournisseurs pour certaines parties de leurs propres navires, fournisseurs qui seraient manifestement très heureux de pouvoir contribuer à la production d'équipements identiques pour d'autres clients qu'eux-même. Possible mais très compliqué car la classe ORKA n'est PAS un Shortfin Barracuda. Il n'y a plus de pompe-hélice sans quoi le rayon d'action déjà limité (15 000 NM au lieu de 18 000 avec le Shortfin) serait encore plus réduit, et la coque est bien moins large que le Shortfin. Ce n'est plus le même navire du tout. D'autre part les apports de l'industrie Néerlandaise seraient les mêmes que ceux de l'industrie Australienne. Quel intérêt de générer des doublons? Ils avaient un plan ils ont tout foutu en l'air, ScoMo voulait s'aligner à mort sur les USA, BoJo était derrière à la manoeuvre juste pour emmerder les Français qu'ils jugeait responsables de l'impossibilité de faire un faux Brexit (avec une GB plus dans l'Europe mais gardant tous les avantages quand même... ) ce qui prouve que ce clown n'a jamais été un homme d'état, rajoutons papy biden le gâteux qui n'a rien pigé au film, bon... ça les regarde. Ils se démerdent. Pourquoi on est encore à discuter de cette affaire morte et enterrée? 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 15 décembre 2024 Share Posté(e) le 15 décembre 2024 L’Australie fait du maintien en service de ses six sous-marins Collins un « sujet de préoccupation » Début novembre, l’Australian Broadcasting Corporation [ABC] a révélé qu’un seul sous-marin de type Collins, sur les six que possède la marine royale australienne [Royal Australian Navy – RAN], était en état de prendre la mer. Et cela alors qu’il avait été précédemment rapporté que de la corrosion avaient été découverte au niveau des tubes lance-torpilles de deux autres unités, à savoir les HMAS Farncombe et HMAS Sheean. Or, pour la RAN, ces six « Collins » doivent impérativement rester en service jusqu’à la livraison de sous-marins nucléaires d’attaque [SNA] qu’elle doit recevoir dans le cadre du pacte AUKUS, noué par l’Australien avec les États-Unis et le Royaume-Uni en septembre 2021. Pour rappel, cela avait conduit Canberra à annuler l’acquisition de douze sous-marins Shortfin Barracuda [ou « Attack »] auprès du français Naval Group. Ce que certains semblent regretter, comme en témoigne un article récemment publié par l’Australian Strategic Policy Institute [ASPI], un groupe de réflexion financé par… le ministère australien de la Défense. En effet, celui-ci a estimé qu’il faudrait « sans doute revenir au travail effectué pour la classe Attack », compte tenu des difficultés rencontrées dans le cadre du pacte AUKUS. En effet, la livraison par les États-Unis de trois SNA de type Virginia à la marine australienne semble hasardeux dans la mesure où l’US Navy peine déjà à obtenir les siens, l’industrie navale américaine n’étant pas encore parvenue à augmenter son rythme de production. Les cinq autres SNA promis à la RAN doivent être construits en coopération avec le Royaume-Uni. Or, comme le rappelle l’article de l’ASPI, le réacteur PWR3 qui doit les équiper « n’a pas encore été testé » et la priorité pour le Royaume-Uni est la mise en service des futurs sous-marins nucléaires lanceurs d’engins [SNLE] de type Dreadnought. En outre, l’industrie britannique semble être à la peine pour assurer le maintien en condition opérationnelle [MCO] des SNA Astute de la Royal Navy. En août dernier, aucun n’était en mission… Quoi qu’il en soit, la prolongation des six sous-marins de type Collins au-delà de leur durée de vie opérationnelle, c’est-à-dire jusque dans les années 2030, reste la priorité de la marine australienne. À cette fin, elle a lancé le programme LOTE [Life Of Type Extension], pour environ 3 milliards d’euros. Mais elle dû revoir ses ambitions à la baisse, en renonçant, notamment, à les doter de la capacité à lancer des missiles de croisière Tomahawk, cette opération n’ayant été jugée viable économiquement. Le programme LOTE ne suffira pas pour prolonger ces sous-marins. Aussi, en juillet, la RAN a notifié un contrat de 1,3 milliard d’euros au chantier naval ASC Pty Ltd pour assurer leur maintien en condition opérationnelle [MCO] pendant quatre ans. Seulement, ces efforts risquent d’être insuffisants pour garantir la disponibilité des Collins. Et une rupture temporaire de capacité se profile à l’horizon. Du moins, c’est ce que redoute le ministère australien de la Défense, qui vient d’annoncer sa décision de classer le MCO de ces sous-marins parmi les programmes jugés « préoccupants ». En clair, cela veut dire que ce programme sera placé sous une « surveillance renforcée ». « Les sous-marins devant être exploités au-delà de leur durée de vie prévue, il est essentiel de répondre à des exigences de maintien en puissance accrues pour garantir que la classe Collins reste une capacité efficace et redoutable jusqu’à son retrait du service », a-t-il expliqué. Aussi, il va présenter un plan d’actions visant à corriger les vulnérabilités présentant les risques les plus élevés. « Le gouvernement s’engage à investir dans des améliorations capacitaires prioritaires […] afin de garantir que la flotte des sous-marins de la classe Collins reste une capacité puissante et crédible pour mener des opérations visant à protéger les approches maritimes et les lignes de communication maritimes de l’Australie », a-t-il ajouté. En attendant, cette décision suggère que le prolongement de la vie opérationnelle des sous-marins Collins va être plus compliqué que prévu, ce qui, en fonction de l’évolution de leur état, pourrait contraindre la RAN à leur imposer des restrictions opérationnelles. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 15 décembre 2024 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 15 décembre 2024 Lettre ouverte au président de la république Monsieur le Président de la République, Face aux défis majeurs que rencontre actuellement l'Australie dans le cadre du pacte AUKUS et à l'élargissement inéluctable du gap capacitaire en matière de sous-marins, la France dispose aujourd’hui d'une opportunité stratégique unique pour offrir une solution pragmatique et crédible. L'Australie est confrontée à : Un vieillissement prononcé de ses sous-marins Collins, malgré les efforts du programme LOTE qui peine à garantir leur disponibilité opérationnelle ; Une pression politique et industrielle interne, amplifiée par des doutes émis par des analystes australiens eux-mêmes, à l'image des récents travaux de l’Australian Strategic Policy Institute; Des incertitudes croissantes concernant les livraisons promises de sous-marins américains Virginia et britanniques de nouvelle génération. Dans ce contexte, la France peut se présenter comme une solution de responsabilité stratégique en proposant les sous-marins Suffren, issus du programme Barracuda, comme moyen immédiat et fiable de combler ce gap. Notre offre présenterait plusieurs avantages : Une capacité opérationnelle immédiate : Les Suffren, déjà en service dans la Marine nationale, sont des sous-marins nucléaires d’attaque modernes, capables de répondre aux exigences opérationnelles australiennes. Une solution industrielle adaptée à la souveraineté australienne : La construction locale des Suffren en Australie garantirait les emplois et le transfert de compétences tant recherchés. Un renforcement naturel d’AUKUS : Plutôt que de remettre en cause l’existence du pacte, cette solution permettrait d’élargir l’alliance à la France, donnant naissance à un AUKUS renforcé et européanisant. Jean-Yves Le Drian, fort de son expérience dans la négociation du premier contrat des sous-marins Shortfin Barracuda, pourrait être mandaté pour initier des discussions formelles. Son expertise diplomatique et sa crédibilité reconnue auprès des autorités australiennes offriraient un cadre idéal pour redémarrer ce partenariat dans un esprit pragmatique et constructif. L’intégration de la France dans AUKUS sous la forme d’une évolution vers un FAUKUS (à l’humour assumé) symboliserait une France actrice de solutions et démontrerait sa volonté de jouer un rôle majeur dans l’Indo-Pacifique. Ainsi, Monsieur le Président, je vous propose d’envisager : La désignation de Jean-Yves Le Drian pour une mission diplomatique en Australie ; L’ouverture de discussions visant à l’intégration de la France au pacte AUKUS, avec les Suffren comme solution immédiate et possiblement définitive pour les besoins de la Royal Australian Navy. La France a aujourd’hui l’occasion de se présenter comme un partenaire fiable, pragmatique et stratégiquement indispensable pour ses alliés du Pacifique. Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de mon profond respect. Picdelamirand-oil 3 7 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 15 décembre 2024 Share Posté(e) le 15 décembre 2024 Il y a 1 heure, Picdelamirand-oil a dit : Une solution industrielle adaptée à la souveraineté australienne : La construction locale des Suffren en Australie garantirait les emplois et le transfert de compétences tant recherchés. C'est compliqué. Déjà proposer la construction locale de SSK était compliquée, le faire avec des SNA rajoute une couche. Si on parle d'une construction locale, on arrive aussi à des délais assez long... qui permettrait donc d'intégrer le système de combat américain. On se retrouve donc avec une offre assez complexe, pas plus intéressante que ce qu'on aurait logiquement du avoir. Surtout que les anglo-saxons n'ont pas envisagé la production en Australie. Déjà pouvoir livrer, c'est bien. Si en plus on répond à leur calendrier, ils ne peuvent pas espérer mieux. Je proposerai plutôt de livrer des SNA Suffren très proche des nôtres et construits en France. Si on a des difficultés industrielles, on repousse la mise en service des SNLE 3G de 5 ou 10 ans ce qui nous fera faire des économies supplémentaires. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MatOpex38 Posté(e) le 15 décembre 2024 Share Posté(e) le 15 décembre 2024 (modifié) Rigolez pas, ça serait hilarant si c'était pas aussi sérieux: Citation Dennis Richardson a été chargé par le ministre de la Défense Richard Marles de revoir la « gouvernance » de l’Agence australienne des sous-marins chargée de construire les sous-marins AUKUS, car un recensement du personnel de la fonction publique a révélé des problèmes très importants au sein de l’Agence en matière de moral du personnel et de communication interne Citation fondamental est probablement que de nombreux membres du personnel ont des problèmes de moral en raison de leurs inquiétudes concernant le produit de haute technologi Citation je ne pense pas que notre secteur des sous-marins britanniques soit capable de fournir ce que les Australiens veulent dans les délais, au prix et selon les normes. Citation Alexander Downer, a qualifié de « conte de fées » la construction de sous-marins nucléaires à Adélaïde, sa ville natale. https://johnmenadue.com/aukus-nokia-theranos-and-dennis-richardson/ Modifié le 15 décembre 2024 par MatOpex38 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. OysterCultist Posté(e) le 16 décembre 2024 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 16 décembre 2024 11 hours ago, ARPA said: Je proposerai plutôt de livrer des SNA Suffren très proche des nôtres et construits en France. Si on a des difficultés industrielles, on repousse la mise en service des SNLE 3G de 5 ou 10 ans ce qui nous fera faire des économies supplémentaires. Repousser la modernisation de la dissuasion nucléaire française de 10 ans pour permettre à l'Australie d'avoir une plus grande flotte de Suffren que la MN? Je propose meme qu'on leur offre le PANG pour les remercier de bien vouloir discuter avec nous. 5 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 16 décembre 2024 Share Posté(e) le 16 décembre 2024 Parce que industrellement on peut les absorber ces Suffren australien ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 16 décembre 2024 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 16 décembre 2024 (modifié) Le 08/12/2024 à 18:44, Pakal a dit : Je n'y crois pas un seul instant. Ils sont trop fiers pour revenir en arrière. Qui plus est, je suis persuadé que les SM, les NH90, les Tigres, consciemment pour certains ou inconsciemment pour d'autres, font parties d'un plan pour ne plus dépendre d'une France qu'ils rêvent de voir quitter le Pacifique à tout jamais Analyse : La stratégie australienne anti-française Rupture progressive des partenariats stratégiques : L’annulation brutale du contrat des Shortfin Barracuda en faveur d’AUKUS n’était pas seulement une préférence technologique ou opérationnelle, mais aussi un choix géopolitique : recentrer leurs alliances autour des États-Unis et du Royaume-Uni, deux puissances anglo-saxonnes. Les déboires des programmes NH90 et Tigre ont donné un prétexte aux Australiens pour tourner le dos à des technologies françaises, malgré le fait que ces problèmes soient souvent dus à une utilisation inadaptée ou à des exigences australiennes irréalistes. L’objectif implicite est d'isoler la France du Pacifique et derrière ces choix, on peut voir un plan stratégique qui consiste à réduire l’influence militaire française dans une région où la France est la seule puissance européenne capable de projeter des forces significatives (via la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie). Écarter les industriels français pour se tourner exclusivement vers des partenaires anglo-saxons (même au prix de projets bancals comme AUKUS). Cette vision australienne pourrait expliquer que l'Australie tente de pousser la France à réduire ses ambitions pacifiques, faute de partenaires locaux solides, tandi qu'elle même cherche à consolider une sphère d’influence "anglo-saxonne" face à la Chine, où la France serait perçue comme un acteur secondaire, voire gênant. Mais la réalité rattrape la stratégie australienne parce que le problème, c’est que les choix australiens, motivés par cette volonté "d'angliciser" le Pacifique, se heurtent à des réalités industrielles et opérationnelles : AUKUS est en grande difficulté, tant sur les plans technique que organisationnel. Le retrait des NH90 et des Tigres n’a pas résolu les problèmes capacitaires australiens. Autrement dit, l’Australie, en cherchant à "s’émanciper" de la France, se retrouve aujourd’hui dans une impasse. Mais plutôt que de revenir en arrière, elle va sans doute chercher à s’entêter ou à masquer les problèmes. Conclusion : Fierté vs Réalisme Les Australiens sont trop fiers pour faire marche arrière publiquement. Cependant, cela n’empêche pas la France de garder la porte entrouverte : La France doit continuer à se positionner comme une alternative crédible si AUKUS échoue. Elle doit maintenir une présence active dans le Pacifique (alliances locales, manœuvres militaires, partenariats industriels) pour rappeler qu’elle est une puissance incontournable. En somme, l’Australie rêve d’un Pacifique sans la France… mais elle pourrait bien se réveiller brutalement si ses alliances anglo-saxonnes continuent de décevoir. Modifié le 16 décembre 2024 par Picdelamirand-oil 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 16 décembre 2024 Share Posté(e) le 16 décembre 2024 Il y a 3 heures, Picdelamirand-oil a dit : Analyse : La stratégie australienne anti-française Très bien écrit, agréable à lire et instructif ! Quel auteur : puisqu'il n'y a pas de référence ... Toi même ? Annexe de ta lettre au PR FR ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant