Obelix38 Posté(e) le 17 avril 2023 Share Posté(e) le 17 avril 2023 (modifié) Il y a 19 heures, collectionneur a dit : On a quelques infos sur la charge utile des ballons chinois abattus, celui au-dessus du lac Michigan que l'on pensé être civil serai bien un ballon espion : https://www.lefigaro.fr/international/ballons-espions-les-renseignements-americains-auraient-identifie-jusqu-a-quatre-autres-aeronefs-20230417 Je propose un scénario pour la suite : Attendre le démenti des autorités chinoises, Faire fuiter des photos pour enfoncer un clou de plus dans le cercueil de la crédibilité de la communication chinoise . . . J'ai bon ? Modifié le 18 avril 2023 par Obelix38 ortho. ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Eau tarie Posté(e) le 19 avril 2023 Share Posté(e) le 19 avril 2023 Le 17/04/2023 à 22:32, Obelix38 a dit : Je propose un scénario pour la suite : Attendre le démenti des autorités chinoises, Faire fuiter des photos pour enfoncer un clou de plus dans le cercueil de la crédibilité de la communication chinoise . . . J'ai bon ? Scénario usuel avec les Russes. Un poil moins avec les Chinois. Allez je mise sur un 60% de chance 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 13 mai 2023 Share Posté(e) le 13 mai 2023 Projet soutenu par la DGA : HEMERIA-1 Ballon manœuvrant "À Toulouse, le Cnes et son partenaire industriel Hemeria Airship (anciennement Cnim Air Space) développent un ballon manoeuvrant, le ballon BalMan. L'enjeu ? Doter la France d'un ballon stratosphérique capable de survoler une même zone géographique donnée sur une période voulue, plutôt qu'être dépendant des vents pour se déplacer. La Direction générale de l'armement (DGA) pousse pour voir ce projet aboutir dès 2025" 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 13 mai 2023 Auteur Share Posté(e) le 13 mai 2023 Il y a 5 heures, Bechar06 a dit : "À Toulouse, le Cnes et son partenaire industriel Hemeria Airship (anciennement Cnim Air Space) développent un ballon manoeuvrant, le ballon BalMan. L'enjeu ? Doter la France d'un ballon stratosphérique capable de survoler une même zone géographique donnée sur une période voulue, plutôt qu'être dépendant des vents pour se déplacer. La Direction générale de l'armement (DGA) pousse pour voir ce projet aboutir dès 2025" Révélation Comment le ballon manoeuvrant BalMan, développé à Toulouse, va révolutionner les pratiques dans la stratosphère À Toulouse, le Cnes et son partenaire industriel Hemeria Airship (anciennement Cnim Air Space) développent un ballon manoeuvrant, le ballon BalMan. L'enjeu ? Doter la France d'un ballon stratosphérique capable de survoler une même zone géographique donnée sur une période voulue, plutôt qu'être dépendant des vents pour se déplacer. La Direction générale de l'armement (DGA) pousse pour voir ce projet aboutir dès 2025. Le premier lâché du ballon manoeuvrant BalMan, développé à Toulouse, pourrait intervenir en 2024. (Crédits : Hemeria) Nom de code ? BalMan. « C'est un projet qui nous occupe beaucoup en ce moment », confie Vincent Dubourg, le directeur de la division ballon du Cnes. Les forces vives de son équipe composée de 55 personnes, réparties entre les sites de Toulouse et d'Aire-sur-l'Adour (Landes) où se trouve une plateforme de tests, sont concentrées sur ce projet Balman depuis plusieurs mois car les enjeux associés sont importants. Derrière ce nom original, le CNES a la volonté de mettre au point un ballon manoeuvrant. Pour le moment, il existe deux types de ballons stratosphériques. Il y a les ballons pressurisés stratosphériques, qui peuvent rester six à neuf mois dans l'atmosphère, et les ballons stratosphériques ouverts (à l'image d'une montgolfière) qui eux se maintiennent quelques heures à une altitude maximale de 45 kilomètres. Seulement, l'un comme l'autre sont dépendants des vents dans leurs mouvements. Avec ce nouveau type de ballon manoeuvrant, la volonté du Cnes est de contrôler cette dépendance et d'en faire une force pour contrôler la direction du ballon stratosphérique. « Aujourd'hui, nous n'avons pas cet objet qui ne bouge pas. L'idée est donc d'avoir la capacité de rester au-dessus d'une zone géographique déterminée, à plusieurs dizaines de kilomètres d'altitude, bien plus longtemps que peut le faire un ballon dérivant, un avion voire un drone », commente Vincent Dubourg. Un savoir-faire unique en Europe Dans cette aventure, le CNES s'appuie sur les compétences de la société toulousaine Cnim Air Space, par l'intermédiaire d'un contrat de R&D signé dans le cadre du plan France Relance. Mais l'entreprise a été rachetée tout récemment par le groupe Hemeria, en raison de difficultés financières, et son savoir-faire est désormais absorbé dans la filiale Hemeria Airship. C'est une reprise (voire un sauvetage) importante puisque cette entité est la seule capable en Europe de produire l'un des éléments clés de ce futur ballon manoeuvrant, la membrane qui produit la forme du ballon. D'autant plus que BalMan sera tout d'abord un bi-ballon. « Il sera constitué d'un ballon pressurisé lobé rempli d'air, d'un diamètre de de l'ordre de 20 mètres, et contenant un ballonnet d'hélium, capable d'excursions verticales commandées entre 16 et 22 kilomètres », précise le Cnes. (=> donc pour chercher des zones sans vent) Pour ce faire, Hemeria et son partenaire institutionnel misent sur la présence d'un compresseur à bord, qui permettra au ballon de descendre en aspirant de l'air étant plus lourd, ou de remonter - en expulsant de l'air - car plus léger. Ce compresseur sera alors piloté à distance et depuis le sol par un opérateur. De plus, il utilisera la direction des vents de la stratosphère pour se déplacer vers la zone géographique donnée. Devant de telles capacités, « la Direction générale de l'armement (DGA) pousse pour voir le projet aboutir », admet Caroline Laurent, la directrice des systèmes orbitaux et des applications au Cnes. Au-delà des marchés de la défense et de la surveillance, des applications autour de la météorologie, l'observation de la terre, et des sciences dans leur ensemble pourraient trouver un intérêt en cette future technologie du ballon manoeuvrant. « Aujourd'hui, Hemeria Airship, c'est 10 millions d'euros de chiffre d'affaires et 70 salariés. Nous espérons doubler les équipes et le chiffre d'affaires d'ici deux à trois ans face à la demande prévue et l'attrait autour du ballon manoeuvrant », projette Nicolas Multan, le CEO de Hemeria. Un premier lâché captif au début de l'année 2024 ? Pour doter la France de cet atout stratégique, qui renforcerait encore plus sa position de nation leader sur les ballons stratosphérique, le contrat passé entre le Cnes et Cnim Air Space avait permis de débloquer cinq millions d'euros de la part de France Relance pour enclencher le développement du produit, somme à laquelle il faut y ajouter un investissement financier de l'entreprise. « Nous allons poursuivre le projet BulMan avec des fonds du programme 191 du Cnes qui est un programme de recherche duale (civile et militaire), mais aussi avec des fonds de la DGA », précise Caroline Laurent, qui estime qu'un tel ballon coûtera quelques centaines de milliers d'euros l'unité au maximum en fonction du poids de la charge utile. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 28 juin 2023 Auteur Share Posté(e) le 28 juin 2023 Je reviens sur ce post Pour signaler cette vidéo du projet KERAUNOS dans laquelle CAILABS est embarqué sur un satellite Unseenlabs. Le moment sympa c'est quand la DGA parle de communication sans licence ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 28 juin 2023 Share Posté(e) le 28 juin 2023 Ce sont des communications "optiques" genre LiFi. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 17 janvier 2024 Auteur Share Posté(e) le 17 janvier 2024 (modifié) Le CEAA lâche des info sur nos capacités de défense dans la stratosphère : https://www.opex360.com/2024/01/16/selon-le-general-mille-la-france-a-la-capacite-de-detruire-un-ballon-espion-volant-a-tres-haute-altitude/ Cependant, lors d’une audition au Sénat [le compte-rendu vient d’être diffusé], le général Mille a fait une déclaration étonnante au sujet de la THA. « Je souligne que nous sommes d’ores et déjà capables de réaliser des missions et, en particulier, la France a les moyens d’intervenir tout comme les Américains l’ont fait à l’égard du ballon chinois. Nous n’avons donc pas besoin d’aller très au-delà de nos capacités actuelles », a-t-il dit. Sans doute a-t-il livré d’autres détails aux sénateurs… mais règle du huis clos oblige, il ne nous est pas permis d’en savoir davantage. Pour rappel, le F-22A Raptor peut voler à l’altitude de 65’000 pieds [19,8 km]. Et le ballon chinois fut touché par un missile air-air AIM-9 Sidewinder alors qu’il évoluait à 58’000 pieds [17,7 km environ]. À titre de comparaison, le plafond opérationnel d’un Rafale est de 50’000 pieds [15,2 km], voire plus… Dans un autre registre, un Aster 30 du système de défense aérienne MAMBA peut toucher une cible à 66’000 pieds [environ 20 km]. Quoi qu’il en soit, pour le général Mille, l’AAE doit absolument « investir » la THA, qui « apporte certains avantages de l’espace et certains avantages de l’espace aérien traditionnel ». « Il faut maintenant construire une continuité qui va du sol jusqu’à l’orbite géostationnaire. Jusqu’à présent, on se contentait de contrôler, surveiller et gérer l’espace aérien jusqu’à 50’000 pieds ou même 20 kilomètres d’altitude : au-dessus, il était tellement compliqué de faire voler un appareil qu’on avait décidé de ne pas y intervenir. En revanche on commence aujourd’hui à savoir utiliser cette tranche d’altitude et il faut maintenant s’y intéresser de très près: on a parlé des ballons mais d’autres objets sont également concernés », a ensuite développé le CEMAAE devant les sénateurs. « Les lanceurs réactifs peuvent être utiles pour atteindre les orbites basses mais peuvent aussi permettre d’envoyer des objets dans la THA. L’intérêt de cette dernière est pour moi évident : la THA est un espace qui nous permet une certaine discrétion car il est moins surveillé que l’atmosphère située en dessous des 20 kilomètres d’altitude », a-t-il conclu. Modifié le 17 janvier 2024 par herciv 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 17 janvier 2024 Auteur Share Posté(e) le 17 janvier 2024 (modifié) Puisque que le CEAA dit qu'on a cette capacité. Je pense que c'est possible que cette défense soit faite avec des lasers. En tous cas cette possibilité a été testée il y a quelques années. Je rappel qu'un objet à 60 km d'altitude peut voir toute la France. A l'inverse un centre de détection / tir laser situé en plaine au centre de la France verrait un objet situé a 60 km d'altitude jusqu'à une distance de 850 km. Le tir d'essai avait été fait dans la région de Bordeaux. https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/physique-record-puissance-flash-laser-emis-atmosphere-8468/ Reste à tenir compte de l'atténuation atmosphérique. Techniquement pour mettre en œuvre une telle capacité il faudrait idéalement se situer à plus de 3km d'altitude pour éviter une trop grosse atténuation. Deuxièmement une salve très courte de deux ou trois impulsions (ou plus en fonction de la couche atmosphérique a parcourir) permettant de faire un trou dans l'atmosphère permettrait de largement augmenter la portée effective. @Alexis tu avais trouvé des tables d'atténuation atmosphérique declassiffiée de l'armée US. Tu peux retrouver le lien ? Modifié le 17 janvier 2024 par herciv 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 17 janvier 2024 Auteur Share Posté(e) le 17 janvier 2024 La propagation d'un laser ultra intense dans l'atmosphère est un thème de recherche au CEA depuis au moins 2006 : 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 17 juillet 2024 Share Posté(e) le 17 juillet 2024 Les 3 principales entreprises françaises qui bossent sur les plateformes ont fait un point à eurosatory 2024: https://satelliteobservation.net/2024/07/17/progress-on-pseudosatellites/ 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 13 décembre 2024 Share Posté(e) le 13 décembre 2024 L'armée de l'air et de l'espace boucle sa stratégie sur la très haute altitude 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 14 mars Auteur Share Posté(e) le 14 mars Question à très haute valeur ajoutée potentiel. Et si Starlink était remplacé par un réseau de ballons BALMAN instrumenté par CAILABS et volant à très haute altitude ? Intérêt une mise en oeuvre très rapide indépendante du tir d'une fusée. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rasi Posté(e) le 23 juin Share Posté(e) le 23 juin 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kamelot Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin (modifié) " Avec le développement rapide des technologies aérospatiales, la très haute altitude (THA) s’impose comme une zone stratégique. Ni tout à fait aérienne, ni pleinement spatiale, cette bande d’atmosphère comprise entre 20 et 100 kilomètres d’altitude est désormais un espace convoité, à la fois pour ses atouts opérationnels et pour les défis qu’elle pose en matière de souveraineté. « C’est une zone grise, encore peu régulée, mais déjà au cœur des ambitions stratégiques de plusieurs puissances »... https://www.defense.gouv.fr/actualites/tres-haute-altitude-strategie-ministerielle Détection, moyens d'actions, vecteurs ou effecteurs divers, progrès techniques et industrie sont à la croisée des enjeux : https://www.forcesoperations.com/de-nostradamus-au-samp-t-ng-la-maitrise-de-la-tres-haute-altitude-sarticulera-aussi-depuis-la-terre-ferme/ Et : https://www.meretmarine.com/fr/defense/le-ministere-des-armees-devoile-sa-strategie-tres-haute-altitude Un point marquant avec le singulier radar Nostradamus qui va bénéficier d'une modernisation grâce aux progrès techniques, particulièrement pour le traitement des signaux. Autre singularité, la longueur d'onde utilisée lui permet d'être performant pour détecter les "furtifs",comme en juin 1998 où l’ONERA, a réussi à détecter un bombardier furtif B-2. Pour info : https://indico.in2p3.fr/event/10059/contributions/358/attachments/343/544/AZARIAN_NOSTRADAMUS_jt.pdf Modifié le 28 juin par Kamelot 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LetMePickThat Posté(e) le 28 juin Share Posté(e) le 28 juin Gros sujet pour le programme SAMP/T NG, notamment dans les incréments futurs, ay vu de la possible intégration du RTLP et d'Aquila. Évidemment, il faudra des moyens, qui sont aujourd'hui quasi-inexistants. Bonne idée d'ouvrir un fil dédié. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) le 28 juin Share Posté(e) le 28 juin RTLP ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 28 juin Share Posté(e) le 28 juin il y a 14 minutes, Asgard a dit : RTLP ? Radar Très Longue Portée peut-etre? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LetMePickThat Posté(e) le 28 juin Share Posté(e) le 28 juin Il y a 7 heures, Ronfly a dit : Radar Très Longue Portée peut-etre? C'est le nom du projet de Thalès. On trouve à la fois Radar TLP et RTLP. https://hal.science/hal-04760899 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Oxcart Posté(e) le 28 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 28 juin (modifié) Il y a 18 heures, Kamelot a dit : " Avec le développement rapide des technologies aérospatiales, la très haute altitude (THA) s’impose comme une zone stratégique. Ni tout à fait aérienne, ni pleinement spatiale, cette bande d’atmosphère comprise entre 20 et 100 kilomètres d’altitude est désormais un espace convoité, à la fois pour ses atouts opérationnels et pour les défis qu’elle pose en matière de souveraineté. « C’est une zone grise, encore peu régulée, mais déjà au cœur des ambitions stratégiques de plusieurs puissances »... C'est une zone grise, mais ce n'est pas pour cela que la souveraineté de la France s'arrête à 20 km d'altitude. C'est une zone OACI (l'UIR de classe G), dans laquelle il est réglementairement possible pour des aéronefs civils de voler en IFR, et pour des aéronefs militaires de voler en IFR ou en CAM I/CAM T. La souveraineté d'un État va de la surface jusqu'à "illimité". Le truc, c'est qu'il est convenu par convention que le passage d'engins en orbite ne peut être refusé par un État. La variable est donc le type de passage au-dessus du pays (un survol, ou une orbite). Physiquement, la mise en orbite est possible qu'à partir de la ligne de Karman, située à partir de 80/100km d'altitude. Par convention, elle est située à 100 km d'altitude. => un aéronef civil volant en Circulation Aérienne Générale (CAG) ayant déposé un plan de vol peut donc tout à fait voler en THA, et sera en contact avec un Centre en Route de Navigation Aérienne (CRNA) afin de bénéficier du service de l'info de vol et de l'alerte ; => un aéronef militaire volant en CAG en THA sera géré comme un aéronef civil. Si il vole en Circulation Aérienne Militaire, il sera géré par un Centre Militaire de Coordination et de Contrôle (CMCC). Dans les deux cas, il lui faudra une clairance diplomatique si il est étranger. => Dans les autres cas, l'aéronef sera soit en infractions aux règles de la circulation aérienne (aéronef civil), ou en violation d'espace aérien (aéronef militaire), sauf si il s'agit d'un engin en orbite (donc, au-delà de la THA). Cet espace intéressant de plus en plus de monde, il est urgent d'étendre nos capacités à détecter et intervenir en THA. Modifié le 28 juin par Oxcart 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 28 juin Share Posté(e) le 28 juin (modifié) il y a 32 minutes, Oxcart a dit : C'est une zone grise, mais ce n'est pas pour cela que la souveraineté de la France s'arrête à 20 km d'altitude. C'est une zone OACI (l'UIR de classe G), dans laquelle il est réglementairement possible pour des aéronefs civils de voler en IFR, et pour des aéronefs militaires de voler en IFR ou en CAM I/CAM T. La souveraineté d'un État va de la surface jusqu'à "illimité". Le truc, c'est qu'il est convenu par convention que le passage d'engins en orbite ne peut être refusé par un État. La variable est donc le type de passage au-dessus du pays (un survol, ou une orbite). Physiquement, la mise en orbite est possible qu'à partir de la ligne de Karman, située à partir de 80/100km d'altitude. Par convention, elle est située à 100 km d'altitude. => un aéronef civil volant en Circulation Aérienne Générale (CAG) ayant déposé un plan de vol peut donc tout à fait voler en THA, et sera en contact avec un Centre en Route de Navigation Aérienne (CRNA) afin de bénéficier du service de l'info de vol et de l'alerte ; => un aéronef militaire volant en CAG en THA sera géré comme un aéronef civil. Si il vole en Circulation Aérienne Militaire, il sera géré par un Centre Militaire de Coordination et de Contrôle (CMCC). Dans les deux cas, il lui faudra une clairance diplomatique si il est étranger. => Dans les autres cas, l'aéronef sera soit en infractions aux règles de la circulation aérienne (aéronef civil), ou en violation d'espace aérien (aéronef militaire), sauf si il s'agit d'un engin en orbite (donc, au-delà de la THA). Cet espace intéressant de plus en plus de monde, il est urgent d'étendre nos capacités à détecter et intervenir en THA. Quand j'étais gamin je lisait des trucs (je crois que c'était d'Albert Ducroc) qui expliquaient qu'on pouvait utiliser des orbites dans le haut de ce domaine en compensant l'usure des orbites par des moteurs ioniques qui ont une très faible poussée mais pendant très longtemps (donc on les utilisait continument). Modifié le 28 juin par Picdelamirand-oil 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 28 juin Share Posté(e) le 28 juin (modifié) il y a 14 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Quand j'étais gamin je lisait des trucs (je crois que c'était d'Albert Ducroc) qui expliquaient qu'on pouvait utiliser des orbites dans le haut de ce domaine en compensant l'usure des orbites par des moteurs ioniques qui ont une très faible poussée mais pendant très longtemps (donc on les utilisait continument). Tu n'aurais pas pu mieux dire mais l'Empire du milieu est déjà sur l'affaire... https://amp.scmp.com/news/china/science/article/3310148/chinas-bullet-shape-satellite-test-paves-way-very-low-orbit-surveillance-network "...Le test d'un satellite chinois en forme de balle ouvre la voie à un réseau de surveillance en orbite très basse (VLEO) Le projet Chutian vise à établir un réseau de 300 satellites offrant une couverture mondiale continue avec une gamme de types d'imagerie..." "...Projet en 3 phases: -Durant la phase initiale de vérification de la technologie et des services, un satellite expérimental devait être lancé l'année dernière pour tester les opérations en orbite très basse. En 2024-2025, un groupe de neuf satellites suivra pour démontrer les capacités d'observation de la Terre en temps réel. La deuxième phase, de 2026 à 2030, sera axée sur un déploiement à grande échelle. Elle vise à établir un réseau de 300 satellites offrant une couverture mondiale continue avec une gamme variée d'images – lumière visible, radar à synthèse d'ouverture, hyperspectrale et infrarouge – et des temps de réponse de seulement 15 minutes. Après 2030, le projet entrera dans une phase d’intégration et d’expansion, complétant le système commercial complet et poussant les temps de réponse mondiaux à moins de 10 minutes..." "...Cependant, ils doivent régulièrement allumer les propulseurs embarqués pour contrer la traînée atmosphérique, ce qui réduit leur durée de vie et nécessite un remplacement plus fréquent..." Modifié le 28 juin par Ronfly Correction Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 28 juin Auteur Share Posté(e) le 28 juin (modifié) ll y a déjà un fil dédié. Il faudrait fusionner. Modifié le 28 juin par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hubisan Posté(e) le 28 juin Share Posté(e) le 28 juin Si ces sats de constellation orbite basse ont des panneaux solaires et de la propu electrique alors leur durée de vie n'est pas limitée malgré le frottement atmospherique important en LEO. (Certains sats ont des durée de fin de mise en orbite de 6 mois par propulsion electrique pour gagner en cout lanceur de mise en orbite. ) Mieux en VLEO il y a un residu d'atmosphere. Et cette etude europeenne a prevu d'essayer de collecter ce residu, pour non seulement faire de la propulsion a energie electrique (solaire) mais aussi collecter les ions a accélérer, sans avoir a les embarquer au tir. https://aether-h2020.eu/wp-content/uploads/2023/11/EPIC-AETHER-2022_final.pdf Auant dire que la persistence en VLEO d'une maniere ou d'une autre est pour demain. Et que personne ni F35 ni autre ne peut esperer etre furtif demain en IR vu de VLEO. Et je me demande si l'Europe mettra des senseurs IR sur le segment LEO de IRIS2 telecoms souveraines Europe. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LetMePickThat Posté(e) le 28 juin Share Posté(e) le 28 juin il y a une heure, Oxcart a dit : C'est une zone OACI (l'UIR de classe G), dans laquelle il est réglementairement possible pour des aéronefs civils de voler en IFR, et pour des aéronefs militaires de voler en IFR ou en CAM I/CAM T. Ca dépend du pays et de l'instance réglementaire. Dans les territoires OACI, l'UIR G va effectivement du FL660 à l'infini, mais ce n'est pas le cas partout. La FAA considère qu'il s'agit de l'Upper Class E, qui n'est pas contrôlée, et dans laquelle les aéronefs doivent suivre les procédures de l'ETM traffic management system (règles qui ne sont encore aujourd'hui que partiellement écrites, sinon c'est pas drôle). Dans les pays où c'est un espace de classe G, les appareils peuvent évoluer en IFR...ou en VFR (et sans radio - trop facile) ! C'est le principe de la classe G, même si le fait de monter jusqu'au 660 demandera de toute façon un passage par l'IFR. De manière similaire, la CAM V doit être possible pour un pointu dans cet espace. il y a une heure, Oxcart a dit : => un aéronef civil volant en Circulation Aérienne Générale (CAG) ayant déposé un plan de vol peut donc tout à fait voler en THA, et sera en contact avec un Centre en Route de Navigation Aérienne (CRNA) afin de bénéficier du service de l'info de vol et de l'alerte ; Je ne connais aucun pays qui fournisse de service d'info en vol et d'alerte au-delà du FL660. C'est d'ailleurs l'un des gros problèmes avec les solutions semi-expérimentales comme Zephalto, pour lesquelles il n'est pas possible d'assurer les services et encore moins d'alerter les autres usagers plus bas en cas de problème. il y a une heure, Oxcart a dit : => un aéronef militaire volant en CAG en THA sera géré comme un aéronef civil. Si il vole en Circulation Aérienne Militaire, il sera géré par un Centre Militaire de Coordination et de Contrôle (CMCC). Dans les deux cas, il lui faudra une clairance diplomatique si il est étranger. Personne ne contrôle de facto là haut. Déjà parce que techniquement impossible, ensuite parce que la classe G n'impose que l'information, pas le contrôle. Et, dans les faits, comme je le disais au-dessus, l'info n'est en pratique pas disponible. Pour un appareil militaire, je pense que la gestion à ces altitudes sera faite par un des CDC plutôt que par un CMCC, au sein duquel les contrôleurs disposent du maillage civil mais pas de tous les radars militaires. A l'époque du Mirage IIIE SEPR et des vols au-delà du niveau 660, le contrôle dépendait du CAFDA (plus un boulot de DA que de CA). C'est une discussion passionnante, rien n'est clair en pratique sur les opérations à ces altitudes et beaucoup reste à écrire. On verra bien, j'imagine. En attendant, les seuls qui peuvent voir et taper aussi haut, ce sont les sol-air. Oui, bon, les pointus ont fait un test avec un MICA et un ballon récemment , mais c'est pas opérationnel, nah. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Oxcart Posté(e) le 28 juin Share Posté(e) le 28 juin (modifié) il y a 35 minutes, LetMePickThat a dit : Ca dépend du pays et de l'instance réglementaire. Dans les territoires OACI, l'UIR G va effectivement du FL660 à l'infini, mais ce n'est pas le cas partout. Je parlais bien de l'espace aérien en France. il y a 35 minutes, LetMePickThat a dit : Dans les pays où c'est un espace de classe G, les appareils peuvent évoluer en IFR...ou en VFR (et sans radio - trop facile) ! C'est le principe de la classe G, même si le fait de monter jusqu'au 660 demandera de toute façon un passage par l'IFR. De manière similaire, la CAM V doit être possible pour un pointu dans cet espace. En VFR, ce sont des cas particuliers. Le SERA en parle. En CAM V, cela est tout bonnement interdit par défaut par le MilAIP. Pour cela, il faudrait des autorisations particulières du CDAOA et/ou de la BAAC. Modifié le 28 juin par Oxcart Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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