Obelix38 Posté(e) le 17 avril 2023 Share Posté(e) le 17 avril 2023 (modifié) Il y a 19 heures, collectionneur a dit : On a quelques infos sur la charge utile des ballons chinois abattus, celui au-dessus du lac Michigan que l'on pensé être civil serai bien un ballon espion : https://www.lefigaro.fr/international/ballons-espions-les-renseignements-americains-auraient-identifie-jusqu-a-quatre-autres-aeronefs-20230417 Je propose un scénario pour la suite : Attendre le démenti des autorités chinoises, Faire fuiter des photos pour enfoncer un clou de plus dans le cercueil de la crédibilité de la communication chinoise . . . J'ai bon ? Modifié le 18 avril 2023 par Obelix38 ortho. ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Eau tarie Posté(e) le 19 avril 2023 Share Posté(e) le 19 avril 2023 Le 17/04/2023 à 22:32, Obelix38 a dit : Je propose un scénario pour la suite : Attendre le démenti des autorités chinoises, Faire fuiter des photos pour enfoncer un clou de plus dans le cercueil de la crédibilité de la communication chinoise . . . J'ai bon ? Scénario usuel avec les Russes. Un poil moins avec les Chinois. Allez je mise sur un 60% de chance 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 13 mai 2023 Share Posté(e) le 13 mai 2023 Projet soutenu par la DGA : HEMERIA-1 Ballon manœuvrant "À Toulouse, le Cnes et son partenaire industriel Hemeria Airship (anciennement Cnim Air Space) développent un ballon manoeuvrant, le ballon BalMan. L'enjeu ? Doter la France d'un ballon stratosphérique capable de survoler une même zone géographique donnée sur une période voulue, plutôt qu'être dépendant des vents pour se déplacer. La Direction générale de l'armement (DGA) pousse pour voir ce projet aboutir dès 2025" 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 13 mai 2023 Auteur Share Posté(e) le 13 mai 2023 Il y a 5 heures, Bechar06 a dit : "À Toulouse, le Cnes et son partenaire industriel Hemeria Airship (anciennement Cnim Air Space) développent un ballon manoeuvrant, le ballon BalMan. L'enjeu ? Doter la France d'un ballon stratosphérique capable de survoler une même zone géographique donnée sur une période voulue, plutôt qu'être dépendant des vents pour se déplacer. La Direction générale de l'armement (DGA) pousse pour voir ce projet aboutir dès 2025" Révélation Comment le ballon manoeuvrant BalMan, développé à Toulouse, va révolutionner les pratiques dans la stratosphère À Toulouse, le Cnes et son partenaire industriel Hemeria Airship (anciennement Cnim Air Space) développent un ballon manoeuvrant, le ballon BalMan. L'enjeu ? Doter la France d'un ballon stratosphérique capable de survoler une même zone géographique donnée sur une période voulue, plutôt qu'être dépendant des vents pour se déplacer. La Direction générale de l'armement (DGA) pousse pour voir ce projet aboutir dès 2025. Le premier lâché du ballon manoeuvrant BalMan, développé à Toulouse, pourrait intervenir en 2024. (Crédits : Hemeria) Nom de code ? BalMan. « C'est un projet qui nous occupe beaucoup en ce moment », confie Vincent Dubourg, le directeur de la division ballon du Cnes. Les forces vives de son équipe composée de 55 personnes, réparties entre les sites de Toulouse et d'Aire-sur-l'Adour (Landes) où se trouve une plateforme de tests, sont concentrées sur ce projet Balman depuis plusieurs mois car les enjeux associés sont importants. Derrière ce nom original, le CNES a la volonté de mettre au point un ballon manoeuvrant. Pour le moment, il existe deux types de ballons stratosphériques. Il y a les ballons pressurisés stratosphériques, qui peuvent rester six à neuf mois dans l'atmosphère, et les ballons stratosphériques ouverts (à l'image d'une montgolfière) qui eux se maintiennent quelques heures à une altitude maximale de 45 kilomètres. Seulement, l'un comme l'autre sont dépendants des vents dans leurs mouvements. Avec ce nouveau type de ballon manoeuvrant, la volonté du Cnes est de contrôler cette dépendance et d'en faire une force pour contrôler la direction du ballon stratosphérique. « Aujourd'hui, nous n'avons pas cet objet qui ne bouge pas. L'idée est donc d'avoir la capacité de rester au-dessus d'une zone géographique déterminée, à plusieurs dizaines de kilomètres d'altitude, bien plus longtemps que peut le faire un ballon dérivant, un avion voire un drone », commente Vincent Dubourg. Un savoir-faire unique en Europe Dans cette aventure, le CNES s'appuie sur les compétences de la société toulousaine Cnim Air Space, par l'intermédiaire d'un contrat de R&D signé dans le cadre du plan France Relance. Mais l'entreprise a été rachetée tout récemment par le groupe Hemeria, en raison de difficultés financières, et son savoir-faire est désormais absorbé dans la filiale Hemeria Airship. C'est une reprise (voire un sauvetage) importante puisque cette entité est la seule capable en Europe de produire l'un des éléments clés de ce futur ballon manoeuvrant, la membrane qui produit la forme du ballon. D'autant plus que BalMan sera tout d'abord un bi-ballon. « Il sera constitué d'un ballon pressurisé lobé rempli d'air, d'un diamètre de de l'ordre de 20 mètres, et contenant un ballonnet d'hélium, capable d'excursions verticales commandées entre 16 et 22 kilomètres », précise le Cnes. (=> donc pour chercher des zones sans vent) Pour ce faire, Hemeria et son partenaire institutionnel misent sur la présence d'un compresseur à bord, qui permettra au ballon de descendre en aspirant de l'air étant plus lourd, ou de remonter - en expulsant de l'air - car plus léger. Ce compresseur sera alors piloté à distance et depuis le sol par un opérateur. De plus, il utilisera la direction des vents de la stratosphère pour se déplacer vers la zone géographique donnée. Devant de telles capacités, « la Direction générale de l'armement (DGA) pousse pour voir le projet aboutir », admet Caroline Laurent, la directrice des systèmes orbitaux et des applications au Cnes. Au-delà des marchés de la défense et de la surveillance, des applications autour de la météorologie, l'observation de la terre, et des sciences dans leur ensemble pourraient trouver un intérêt en cette future technologie du ballon manoeuvrant. « Aujourd'hui, Hemeria Airship, c'est 10 millions d'euros de chiffre d'affaires et 70 salariés. Nous espérons doubler les équipes et le chiffre d'affaires d'ici deux à trois ans face à la demande prévue et l'attrait autour du ballon manoeuvrant », projette Nicolas Multan, le CEO de Hemeria. Un premier lâché captif au début de l'année 2024 ? Pour doter la France de cet atout stratégique, qui renforcerait encore plus sa position de nation leader sur les ballons stratosphérique, le contrat passé entre le Cnes et Cnim Air Space avait permis de débloquer cinq millions d'euros de la part de France Relance pour enclencher le développement du produit, somme à laquelle il faut y ajouter un investissement financier de l'entreprise. « Nous allons poursuivre le projet BulMan avec des fonds du programme 191 du Cnes qui est un programme de recherche duale (civile et militaire), mais aussi avec des fonds de la DGA », précise Caroline Laurent, qui estime qu'un tel ballon coûtera quelques centaines de milliers d'euros l'unité au maximum en fonction du poids de la charge utile. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 28 juin 2023 Auteur Share Posté(e) le 28 juin 2023 Je reviens sur ce post Pour signaler cette vidéo du projet KERAUNOS dans laquelle CAILABS est embarqué sur un satellite Unseenlabs. Le moment sympa c'est quand la DGA parle de communication sans licence ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 28 juin 2023 Share Posté(e) le 28 juin 2023 Ce sont des communications "optiques" genre LiFi. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 17 janvier Auteur Share Posté(e) le 17 janvier (modifié) Le CEAA lâche des info sur nos capacités de défense dans la stratosphère : https://www.opex360.com/2024/01/16/selon-le-general-mille-la-france-a-la-capacite-de-detruire-un-ballon-espion-volant-a-tres-haute-altitude/ Cependant, lors d’une audition au Sénat [le compte-rendu vient d’être diffusé], le général Mille a fait une déclaration étonnante au sujet de la THA. « Je souligne que nous sommes d’ores et déjà capables de réaliser des missions et, en particulier, la France a les moyens d’intervenir tout comme les Américains l’ont fait à l’égard du ballon chinois. Nous n’avons donc pas besoin d’aller très au-delà de nos capacités actuelles », a-t-il dit. Sans doute a-t-il livré d’autres détails aux sénateurs… mais règle du huis clos oblige, il ne nous est pas permis d’en savoir davantage. Pour rappel, le F-22A Raptor peut voler à l’altitude de 65’000 pieds [19,8 km]. Et le ballon chinois fut touché par un missile air-air AIM-9 Sidewinder alors qu’il évoluait à 58’000 pieds [17,7 km environ]. À titre de comparaison, le plafond opérationnel d’un Rafale est de 50’000 pieds [15,2 km], voire plus… Dans un autre registre, un Aster 30 du système de défense aérienne MAMBA peut toucher une cible à 66’000 pieds [environ 20 km]. Quoi qu’il en soit, pour le général Mille, l’AAE doit absolument « investir » la THA, qui « apporte certains avantages de l’espace et certains avantages de l’espace aérien traditionnel ». « Il faut maintenant construire une continuité qui va du sol jusqu’à l’orbite géostationnaire. Jusqu’à présent, on se contentait de contrôler, surveiller et gérer l’espace aérien jusqu’à 50’000 pieds ou même 20 kilomètres d’altitude : au-dessus, il était tellement compliqué de faire voler un appareil qu’on avait décidé de ne pas y intervenir. En revanche on commence aujourd’hui à savoir utiliser cette tranche d’altitude et il faut maintenant s’y intéresser de très près: on a parlé des ballons mais d’autres objets sont également concernés », a ensuite développé le CEMAAE devant les sénateurs. « Les lanceurs réactifs peuvent être utiles pour atteindre les orbites basses mais peuvent aussi permettre d’envoyer des objets dans la THA. L’intérêt de cette dernière est pour moi évident : la THA est un espace qui nous permet une certaine discrétion car il est moins surveillé que l’atmosphère située en dessous des 20 kilomètres d’altitude », a-t-il conclu. Modifié le 17 janvier par herciv 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 17 janvier Auteur Share Posté(e) le 17 janvier (modifié) Puisque que le CEAA dit qu'on a cette capacité. Je pense que c'est possible que cette défense soit faite avec des lasers. En tous cas cette possibilité a été testée il y a quelques années. Je rappel qu'un objet à 60 km d'altitude peut voir toute la France. A l'inverse un centre de détection / tir laser situé en plaine au centre de la France verrait un objet situé a 60 km d'altitude jusqu'à une distance de 850 km. Le tir d'essai avait été fait dans la région de Bordeaux. https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/physique-record-puissance-flash-laser-emis-atmosphere-8468/ Reste à tenir compte de l'atténuation atmosphérique. Techniquement pour mettre en œuvre une telle capacité il faudrait idéalement se situer à plus de 3km d'altitude pour éviter une trop grosse atténuation. Deuxièmement une salve très courte de deux ou trois impulsions (ou plus en fonction de la couche atmosphérique a parcourir) permettant de faire un trou dans l'atmosphère permettrait de largement augmenter la portée effective. @Alexis tu avais trouvé des tables d'atténuation atmosphérique declassiffiée de l'armée US. Tu peux retrouver le lien ? Modifié le 17 janvier par herciv 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 17 janvier Auteur Share Posté(e) le 17 janvier La propagation d'un laser ultra intense dans l'atmosphère est un thème de recherche au CEA depuis au moins 2006 : 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 17 juillet Share Posté(e) le 17 juillet Les 3 principales entreprises françaises qui bossent sur les plateformes ont fait un point à eurosatory 2024: https://satelliteobservation.net/2024/07/17/progress-on-pseudosatellites/ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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