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Guerres commerciales 2025 (version Trump)


Messages recommandés

il y a une heure, Picdelamirand-oil a dit :

Accueil des chercheurs internationaux en France (avril 2025)

1. Contexte mondial

  • Instabilité extrême aux États-Unis : effondrement de la politique scientifique sous la présidence Trump 2 (notamment santé publique avec RFK Jr, retrait des organisations internationales comme l'OMS).
  • Multiples ruptures d'équilibres institutionnels : tension sur la justice, la Banque centrale, immigration, science.
  • Crainte d'un chaos durable : démissions, perte de financement public, fuite des cerveaux américaine déjà amorcée.

2. Opportunité historique

  • Première vague massive de mobilité scientifique depuis des décennies.
  • Fenêtre d'opportunité de quelques mois pour capter les meilleurs profils avant que d'autres pays européens ou asiatiques ne se réorganisent.

3. Réaction française

  • Lancement de la plateforme « Choose France for Science » (avril 2025) par :
    • Philippe Baptiste (Recherche),
    • Elisabeth Borne (Éducation),
    • Bruno Bonnell (Investissement).
  • Ciblage stratégique des thématiques : Santé, Climat/Biodiversité, Numérique/IA, Espace, Agriculture.
  • Mise en réseau d'initiatives locales : universités, grandes écoles, organismes publics.
  • Premier succès visible : +300 demandes déjà pour Aix-Marseille Université, objectif d’accueil en juin.

4. Facteurs clefs de succès

  • Vitesse d’exécution : Il faut agir avant que l'Allemagne, les Pays-Bas ou les pays nordiques ne proposent eux aussi des dispositifs d’accueil massifs.
  • Capacité à transformer l’accueil en installation durable : financements, laboratoires, facilités d’intégration sociale.
  • Communication efficace vers les chercheurs eux-mêmes (et pas seulement via leurs institutions).

5. Risques

  • Saturation locale si les universités ne montent pas assez rapidement en capacité.
  • Rigidités administratives françaises pouvant ralentir ou dissuader des chercheurs en quête de sécurité et de simplicité.
  • Réveil tardif d’autres pays concurrents capables d'offrir des packages attractifs.

6. Conclusion

La France est dans une position unique pour capturer des talents qui habituellement auraient été inaccessibles.
Le succès dépend de la vitesse, de la flexibilité, et de l’ambition dans les moyens alloués dès les prochains mois.

Le sujet suppose que les chercheurs qui demandent à venir en Europe apportent une plus-value réelle, et en particulier s'ils nous permettent de combler un retard qualitatif ou quantitatif. Or si j'ai bien suivi les secteurs les plus attaqués par l'administration Trump, et donc les plus susceptibles d'alimenter cet "exil" sont la sociologie (intérêt limité à mon sens, surtout que ce sont les plus militants qui vont être demandeurs), le climat (intérêt probable, si cela comble un manque) et la santé (intérêt très probable). Je crains que le résultat soit loin d'être un gain massif de talents habituellement inaccessibles, surtout s'il se fait au détriment de chercheurs français ou européens.

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Droits de douane : Volkswagen envisage de relocaliser une partie de la production d’Audi aux États-Unis

https://www.lefigaro.fr/societes/droits-de-douane-volkswagen-envisage-de-relocaliser-une-partie-de-la-production-d-audi-aux-etats-unis-20250419
 

on soupçonnait l’Italie…..

bravo l’Allemagne et encore merci pour le front commun européen.

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Point Hebdo : les marché en quète de direction.

https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Le-point-hebdo-de-l-investisseur-Rien-ne-va-plus-les-jeux-ne-sont-pas-encore-faits-49657887/

Révélation

Le point hebdo de l'investisseur: Rien ne va plus, les jeux ne sont pas encore faits

Malgré l'escalade des tensions entre la Chine et les Etats-Unis, les places financières ont évolué en ordre dispersé sur cette dernière séquence hebdomadaire. L'Europe a repris un peu de hauteur, rassurée notamment par l'exemption provisoire des surtaxes douanières sur l'électronique en provenance de Chine mais Wall Street a conservé une pente baissière avec les nouvelles annonces de Donald Trump.
Les investisseurs ne savent plus où donner de la tête : 245% sur les produits chinois, licence nécessaire pour exporter les puces vers la Chine, abandon des commandes de Boeing par Pékin, exemptions possibles pour le secteur automobile, potentiels nouveaux droits de douane sur les produits pharmaceutiques... Les annonces s'enchainent et accentuent la nervosité et le manque de visibilité des intervenants.

Ambiance: Le monde est VUCA. Un acronyme anglo-saxon semble parfaitement adapté à l’environnement actuel. Il s’agit de VUCA pour Volatility, Uncertainty, Complexity and Ambiguity. En attendant de savoir si la désaffection actuelle pour les actifs libellés en dollars américains n’est que passagère, les investisseurs pourront toujours se rassurer en se disant que ni l’emploi ni la consommation américaine ne montrent véritablement de signe plaidant pour une récession imminente. Pourvu que ça dure. 

Sans surprise, la Banque centrale européenne a pour la septième fois consécutive abaissé ses principaux taux directeurs de 25 points afin de dynamiser une croissance atone et tenter de contrebalancer les effets négatifs des droits de douane.

Crypto : Depuis six semaines, la clôture hebdomadaire du bitcoin (BTC) s’effectue dans une fourchette étroite, entre 80 000 et 85 000 dollars. Une tendance qui se reflète également dans les ETF Bitcoin Spot, dont l’encours reste globalement stable autour des 90 milliards de dollars. En revanche, la situation est bien plus sévère pour l’ether (ETH). La deuxième cryptomonnaie du marché en termes de valorisation enregistre une quatrième semaine consécutive de baisse et passe désormais sous le seuil des 1 600 dollars. Même constat du côté des ETF Ethereum Spot : alors que l’encours total de ces produits boursiers s’élevait à 12,5 milliards de dollars, il est désormais tombé à 5,5 milliards, soit une chute de plus de 50%. Dans un contexte économique particulièrement incertain, qui réduit l’appétit pour le risque, les crypto-investisseurs se replient sur le bitcoin ou les stablecoins, en attendant d’y voir plus clair.

La relation entre la Chine et les Etats-Unis reste au cœur des fluctuations boursières. Sur la semaine qui s'achève, les rapports n'étaient pas au beau fixe. Le début de la semaine prochaine sera tronqué par la fermeture de plusieurs places boursières pour le lundi de Pâques en Europe. Mercredi, les regards se tourneront vers les premiers indicateurs d'activité PMI du mois d'avril, qui permettront de prendre le pouls des principales économies à un moment charnière de la guerre commerciale. En parallèle, une cinquantaine de sociétés capitalisant plus de 100 milliards dévoileront leurs résultats trimestriels, de A comme Air Liquide à T comme Tesla, en passant par Amazon, Alphabet, SAP, Nestlé ou Pepsi. Ces chiffres permettront de mettre un peu d'ordre dans les perspectives de résultats, pour autant que les entreprises puissent raisonner au-delà du flux et du reflux des droits de douane.

 

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Il y a 1 heure, greg0ry a dit :

Droits de douane : Volkswagen envisage de relocaliser une partie de la production d’Audi aux États-Unis

https://www.lefigaro.fr/societes/droits-de-douane-volkswagen-envisage-de-relocaliser-une-partie-de-la-production-d-audi-aux-etats-unis-20250419
 

on soupçonnait l’Italie…..

bravo l’Allemagne et encore merci pour le front commun européen.

Ce n est pas illogique ni vraiment satisfaisant.

Pas illogique dans le sens où construire localement a l échelle continentale sur le long terme a du sens.

Pas satisfaisant, car les salariés allemands et européens vont trinquer que cela va donner une justification a posteriori a la manœuvre de trump. Cela repose par ailleurs sur un pari hypothétique : que l existence d un constructeur ou d une marque globale ait du sens dans une situation où les échanges de biens sont constamment contrariés

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il y a 39 minutes, herciv a dit :

Point Hebdo : les marché en quète de direction.

https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Le-point-hebdo-de-l-investisseur-Rien-ne-va-plus-les-jeux-ne-sont-pas-encore-faits-49657887/

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Le point hebdo de l'investisseur: Rien ne va plus, les jeux ne sont pas encore faits

Malgré l'escalade des tensions entre la Chine et les Etats-Unis, les places financières ont évolué en ordre dispersé sur cette dernière séquence hebdomadaire. L'Europe a repris un peu de hauteur, rassurée notamment par l'exemption provisoire des surtaxes douanières sur l'électronique en provenance de Chine mais Wall Street a conservé une pente baissière avec les nouvelles annonces de Donald Trump.
Les investisseurs ne savent plus où donner de la tête : 245% sur les produits chinois, licence nécessaire pour exporter les puces vers la Chine, abandon des commandes de Boeing par Pékin, exemptions possibles pour le secteur automobile, potentiels nouveaux droits de douane sur les produits pharmaceutiques... Les annonces s'enchainent et accentuent la nervosité et le manque de visibilité des intervenants.

Ambiance: Le monde est VUCA. Un acronyme anglo-saxon semble parfaitement adapté à l’environnement actuel. Il s’agit de VUCA pour Volatility, Uncertainty, Complexity and Ambiguity. En attendant de savoir si la désaffection actuelle pour les actifs libellés en dollars américains n’est que passagère, les investisseurs pourront toujours se rassurer en se disant que ni l’emploi ni la consommation américaine ne montrent véritablement de signe plaidant pour une récession imminente. Pourvu que ça dure. 

Sans surprise, la Banque centrale européenne a pour la septième fois consécutive abaissé ses principaux taux directeurs de 25 points afin de dynamiser une croissance atone et tenter de contrebalancer les effets négatifs des droits de douane.

Crypto : Depuis six semaines, la clôture hebdomadaire du bitcoin (BTC) s’effectue dans une fourchette étroite, entre 80 000 et 85 000 dollars. Une tendance qui se reflète également dans les ETF Bitcoin Spot, dont l’encours reste globalement stable autour des 90 milliards de dollars. En revanche, la situation est bien plus sévère pour l’ether (ETH). La deuxième cryptomonnaie du marché en termes de valorisation enregistre une quatrième semaine consécutive de baisse et passe désormais sous le seuil des 1 600 dollars. Même constat du côté des ETF Ethereum Spot : alors que l’encours total de ces produits boursiers s’élevait à 12,5 milliards de dollars, il est désormais tombé à 5,5 milliards, soit une chute de plus de 50%. Dans un contexte économique particulièrement incertain, qui réduit l’appétit pour le risque, les crypto-investisseurs se replient sur le bitcoin ou les stablecoins, en attendant d’y voir plus clair.

La relation entre la Chine et les Etats-Unis reste au cœur des fluctuations boursières. Sur la semaine qui s'achève, les rapports n'étaient pas au beau fixe. Le début de la semaine prochaine sera tronqué par la fermeture de plusieurs places boursières pour le lundi de Pâques en Europe. Mercredi, les regards se tourneront vers les premiers indicateurs d'activité PMI du mois d'avril, qui permettront de prendre le pouls des principales économies à un moment charnière de la guerre commerciale. En parallèle, une cinquantaine de sociétés capitalisant plus de 100 milliards dévoileront leurs résultats trimestriels, de A comme Air Liquide à T comme Tesla, en passant par Amazon, Alphabet, SAP, Nestlé ou Pepsi. Ces chiffres permettront de mettre un peu d'ordre dans les perspectives de résultats, pour autant que les entreprises puissent raisonner au-delà du flux et du reflux des droits de douane.

 

Les marchés financiers sont déjà hypertrophiés, mais si les échanges de biens diminuent sensiblement a l échelle mondiale, cette hypertrophie va être plus marquée encore. 

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Baston Trump vs Powell :

https://www.latribune.fr/economie/international/donald-trump-ne-demandera-pas-au-president-de-la-fed-de-demissionner-1013496.html

Révélation

Menace contre le patron de la Fed : Donald Trump peut-il vraiment se séparer de Jerome Powell ?

Le président américain s’en est de nouveau pris jeudi au patron de la banque centrale américaine (Fed), Jerome Powell, qui refuse de baisser les taux d’intérêt de l’institution, affirmant : « Il partira si je lui demande. »

Donald Trump peut-il vraiment virer Jerome Powell ? C'est du moins son ambition. Le principal conseiller économique de la Maison-Blanche dit à des journalistes, Kevin Hassett, a, en effet, fait savoir, ce vendredi, que le président américain et son gouvernement étudiaient la possibilité de limoger le président de la Banque centrale américaine (Fed). Ils « continueront à se pencher sur la question », a-t-il précisé.

Jeudi déjà, Donald Trump avait assuré qu'il pouvait forcer au départ le chef de la Fed. « Il partira si je lui demande, il sera parti », avait-il dit à des journalistes dans le Bureau ovale, à côté de la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni. « Je ne suis pas content de lui. Je lui ai fait savoir et si je veux qu'il parte, il partira vite fait, croyez-moi ».

« Il est plus que temps que le mandat de Powell se termine », avait-il écrit sur sa plateforme Truth Social jeudi, alors que le second mandat du président de la Réserve fédérale américaine doit s'achever en mai 2026.

Prouver que Powell a commis une faute grave

Mais Donald Trump peut-il vraiment limoger Jerome Powell ? Rien n'est moins sûr. Pour tenter de le destituer, le président américain devrait entamer une longue procédure et prouver que ce dernier a commis une faute grave.

« La loi est assez floue sur ce sujet. En effet, le Federal Reserve Act spécifie qu'un président peut révoquer un gouverneur (ce qui pourrait inclure le président de la Fed) pour une "cause" et non pour des différends politiques », expliquait en novembre John Plassard, économiste chez la banque Mirabaud, dans une tribune pour Les affaires.

« L'interprétation de "for cause" est sujette à de multiples interprétations », ajoutait-il, précisant que, « selon les derniers rapports d'experts », cette notion sous-entendrait « des malversations dans l'exercice de ses fonctions, la divulgation non autorisée de renseignements confidentiels, un comportement personnel inapproprié (harcèlement sexuel par exemple) ou l'omission de s'acquitter des fonctions de son poste ».

Ce ne serait toutefois pas la première fois que Donald Trump met à la porte des dirigeants d'institutions indépendantes. Comme le rappelle Le Monde, le président de la Cour suprême, John Roberts, a autorisé début avril les licenciements des dirigeants du National Labor Relations Board (relations du travail) et du Merit Systems Protection Board (protection des fonctionnaires fédéraux) par l'administration Trump, le temps que leurs recours soient examinés devant les tribunaux. « Je ne pense pas que cette décision s'appliquera à la Fed, mais je ne sais pas », a lui-même réagi Jerome Powell le 16 avril, selon Zonebourse. « C'est une situation que nous suivons de près », a-t-il dit.

Pour rappel, Jerome Powell avait été choisi en 2012 par l'ancien président démocrate Barack Obama pour entrer au Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale... Avant d'être promu président en 2017 par Donald Trump, lui-même. Mais depuis, les relations entre les deux hommes se sont détériorées. Lors de son premier mandat déjà, Donald Trump avait, en effet, rompu avec l'usage et commenté les décisions de l'institution.

Donald Trump veut continuer à essayer d'influencer la Fed

À défaut de pouvoir limoger Jerome Powell, Donald Trump entend bien influer sur la politique monétaire de ce dernier. Il aurait « dû baisser les taux d'intérêt depuis longtemps déjà, comme la BCE », la Banque centrale européenne, estimait ainsi le milliardaire cette semaine, l'encourageant à « le faire maintenant ».

Interrogé en octobre à l'Economic Club of Chicago pour savoir s'il maintiendrait le patron de la Fed pour un nouveau mandat, Donald Trump n'avait pas répondu directement à la question, mais avait clairement indiqué qu'il continuerait à essayer d'influencer la Fed, qui prend ses décisions indépendamment de la Maison-Blanche. « Je ne pense pas que je devrais être autorisé à l'ordonner, mais je pense que j'ai le droit de faire des commentaires sur la hausse ou la baisse des taux d'intérêt », avait déclaré le candidat républicain.

En réponse, Jerome Powell avait affirmé en novembre que les décisions de la Fed « ne peuvent être renversées par aucune autre partie du gouvernement hormis le Congrès », avant de déclarer qu'il ne démissionnerait pas, si le nouveau président lui demandait. Quelques jours avant, lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion de la Fed, il avait sèchement répondu « non » à une journaliste qui lui demandait s'il envisageait de démissionner. Et avait rappelé que le forcer à partir était « interdit par la loi ».

 

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il y a 20 minutes, Akilius G. a dit :

Ce n est pas illogique ni vraiment satisfaisant.

Pas illogique dans le sens où construire localement a l échelle continentale sur le long terme a du sens.

Pas satisfaisant, car les salariés allemands et européens vont trinquer que cela va donner une justification a posteriori a la manœuvre de trump. Cela repose par ailleurs sur un pari hypothétique : que l existence d un constructeur ou d une marque globale ait du sens dans une situation où les échanges de biens sont constamment contrariés

Là tout de suite, je pense que la stratégie européenne est de ne pas jeter d'huile sur le feu. C'est interprété différemment entre l'Italie et la France mais çà reste à peu prêt çà.

Par contre 245 % de droit de douane pour la Chine. On est sur une autre dynamique qui fini par interrompre totalement les échanges entre les deux pays. Je pense que cette situation radicale va pousser les industriels à choisir avec qui ils veulent travailler. Si Volkswagen pense à s'implanter aux US sans subir les foudres de Pékin c'est très court terme comme choix. A mon sens il y a des choix industriels annoncés bien trop tôt. Je pense les chinois trop avancé dans cette radicalité pour laisser les industriels européens continuer à annoncer leur recentrage vers les US. Les européens ne laisseront pas non plus cette dynamique continuer et vont finir par lever des mécanismes douloureux pour les industriels.

Soyons clair tous ces industriels vont devoir choisir un marché : US, chinois ou européens. Ils vont devenir exclusifs les uns des autres. 

Modifié par herciv
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Protéger notre domaine maritime : une nécessité stratégique dans le capitalisme de la finitude

I. Un changement d'époque : de l'abondance à la rareté

Jusqu’en 2019, la croissance mondiale reposait sur l’hypothèse d’une abondance illimitée de ressources (matières premières, énergie, circulation des biens).

Depuis 2020, un nouveau capitalisme émerge : celui de la contrainte et de la finitude, où l’accès sécurisé aux ressources devient plus déterminant que leur coût.

Cette dynamique renverse les priorités : contrôler les ressources prime désormais sur optimiser les flux.

II. Le domaine maritime français : un atout critique et vulnérable

Avec 11 millions de km² de Zone Économique Exclusive (ZEE), la France possède la deuxième surface maritime mondiale.

Ce domaine renferme des ressources stratégiques majeures :

  • Métaux critiques (manganèse, cobalt, terres rares),
  • Ressources halieutiques (sécurité alimentaire),
  • Potentiel énergétique offshore (éolien, hydrolien),
  • Positions géostratégiques sur les routes maritimes.

Mais cette immensité est insuffisamment protégée, exposée à des risques croissants d’appropriation discrète ou de contestations juridiques.

III. La nécessité d'un bouclier maritime européen

Dans un contexte de compétition exacerbée pour les ressources, la protection de nos espaces maritimes devient un impératif économique autant que sécuritaire.

Seule une approche mutualisée au niveau européen permettrait :

  • D'assurer une présence crédible sur l’ensemble des zones concernées,
  • De mutualiser les coûts (navires, satellites, drones),
  • De renforcer juridiquement notre souveraineté collective sur les grands fonds.

Ne pas agir aujourd'hui reviendrait à laisser d'autres puissances s'approprier demain les ressources qui assureront notre autonomie économique et technologique.

IV. Conclusion : défendre les stocks pour préserver l'avenir

La défense maritime n’est plus un luxe stratégique : c’est une assurance sur l’accès futur aux ressources vitales dans un monde de contraintes croissantes.

Dans le capitalisme de la finitude, la survie économique des nations dépendra de leur capacité à protéger durablement ce qu’elles possèdent déjà.

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Présentation politique du "Bouclier maritime européen"

1. Le récit général
"Protéger ensemble, pour grandir ensemble."

L’Europe doit protéger ses intérêts maritimes stratégiques face à des défis croissants (trafic, piraterie, militarisation des mers, catastrophes écologiques).
La France, en tant que première puissance maritime européenne par son espace économique exclusif et son savoir-faire militaire et industriel, propose de mettre ses capacités au service d'une souveraineté collective renforcée, tout en respectant pleinement les souverainetés nationales.

2. Ce qu'on propose concrètement

  • Pas une armée européenne de la mer (pas de perte de souveraineté)
  • Pas un OTAN maritime bis (pas d'américanisation, pas de bureaucratie lourde)
  • Un cadre souple de coordination et d'appui, basé sur des coopérations à la carte :
  • Partage de surveillance
  • Patrouilles coordonnées
  • Mise à disposition de moyens logistiques pour ceux qui en ont besoin
  • Projets communs d'investissement (chantiers navals, drones de surveillance, radars)

La France propose d'être le catalyseur, pas le maître.

3. Comment présenter la position française

Humilité de façade :

  • "Nous savons que nous ne pouvons pas tout faire seuls."
  • "Nous voulons partager nos forces au bénéfice commun."
  • "Nous avons besoin des contributions de tous pour mieux protéger l'Europe."

Excellence discrète :

  • "La France a déjà des capacités uniques reconnues, qu’elle propose de mutualiser partiellement pour plus d’efficacité."
  • "Notre présence dans les océans nous impose des responsabilités que nous assumons déjà, et que nous voulons élargir."

Respect total des souverainetés :

  • "Chaque pays reste maître de ses forces et de ses décisions. La France ne se substitue à personne."

4. Ce qu'on obtient en sous-main

  • Conserver le contrôle sur le "noyau dur" stratégique (porte-avions, SNLE, armement de rupture)
  • Fixer les standards opérationnels et industriels en faveur de l'industrie française (Naval Group, Thales, Safran, etc.)
  • Créer un réflexe de passage par la France pour toute initiative maritime européenne sérieuse
  • Accroître notre influence sans que ce soit vu comme du néocolonialisme intra-européen

5. Slogans possibles pour vendre le concept

  • "L'Europe a besoin de ses mers, la mer a besoin de son bouclier."
  • "Unir nos forces sans perdre nos âmes."
  • "Une souveraineté maritime partagée, respectueuse de toutes les nations."

Résumé :

Côté visible                                                                  Côté caché (réel)

Humilité, coopération, mutualisation                         Leadership stratégique, contrôle des outils critiques

Respect des souverainetés nationales                      Standardisation discrète au profit de l’industrie française

Ouverture aux contributions diverses                       Positionnement comme passage obligé pour toute action maritime

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il y a 28 minutes, g4lly a dit :

Les sondages commencent à méchamment baisser pour Donald.

https://www.economist.com/interactive/trump-approval-tracker/

Les principales préoccupations des américains se renforcent.

  • Inquiétude sur l'inflation directement lié aux droits de douanes.
  • Inquiétudes sur l'emploi et l'économie directement liés au ralentissement économique en partie lié au incertitudes concernant le climat des affaires.

Le plus intéressants c'est que ces deux sujets inquiètent prioritairement les républicains...

C'est tout sauf étonnant ...

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Il y a 4 heures, Picdelamirand-oil a dit :

La souveraineté de la France contestée dans l'océan Indien

https://information.tv5monde.com/international/la-souverainete-de-la-france-contestee-dans-locean-indien-2770609

Le président de la République française, Emmanuel Macron, entame une visite dans l’océan Indien, lundi 21 avril, alors que l’influence de la France est disputée sur plusieurs de ses territoires. Pendant cinq jours, il se rendra à Mayotte, La Réunion, Madagascar et Maurice.

Mayotte, îles Eparses ... La France, confrontée à une souveraineté contestée sur plusieurs de ses territoires et aux ambitions croissantes de la Chine et de la Russie, joue les équilibristes dans l'océan Indien, où Emmanuel Macron entame lundi 21 avril une tournée de cinq jours.

Le chef de l'État, fidèle à sa stratégie "indopacifique", va réaffirmer les ambitions françaises de puissance régionale tout comme une volonté de coopération renforcée avec les États du sud-ouest de l'océan Indien.

Après des étapes à Mayotte et La Réunion, les deux départements aux avant-postes de la présence française, il se rendra à Madagascar et Maurice.

Et participera jeudi à Antanarivo, la capitale malgache, au cinquième sommet de la Commission de l'océan Indien (COI), qui réunit cinq États insulaires : Madagascar, Maurice, Comores, Seychelles, France au titre de La Réunion.

"La France a certes la puissance de feu, mais elle n’est pas forcément en position de force, pas forcément numéro un et en tout cas pas seule. Les compétiteurs sont présents et actifs", résume à l'AFP Christiane Rafidinarivo, chercheuse au centre de recherches politiques Cevipof de Sciences-Po à Paris.

Grâce à ses multiples îles et îlots à travers les océans, la France possède certes le deuxième espace maritime du monde (10 millions de kilomètres carrés), dont 27% dans cette partie du globe.

Grâce aux îles Eparses (Tromelin, Glorieuses, Juan de Nova, Europa, et Bassas da India), des "confettis" quasi inhabités - sans compter Mayotte au nord - elle contrôle plus de la moitié de la surface du canal du Mozambique, redevenu un carrefour stratégique du transport maritime international.

"Accès aux ressources"

Elle dispose aussi de moyens militaires, dont une base navale à La Réunion, et économiques conséquents par rapport aux pays riverains.

Mais Madagascar revendique la souveraineté sur les Eparses tout comme les Comores sur Mayotte, qui s'en est détaché lors de leur indépendance en 1975 pour rester française. L'île Maurice réclame de son côté Tromelin au nord de La Réunion.

"La France est dans une situation un peu plus contrainte qu'il n'y paraît", explique Denys-Sacha Robin, spécialiste en droit international de la mer à l'Université Paris-Nanterre.

"Ces demandes de rétrocession, c'est un enjeu d'identité nationale, un enjeu d'accès aux ressources et puis c'est un moyen de pression pour obtenir autre chose" de Paris, en matière d'immigration ou de sécurité.

Le canal du Mozambique renferme d'importantes réserves en hydrocarbures - au point qu'on le qualifie parfois de "nouvelle mer du Nord" - et halieutiques.

Le rôle de la France y est désormais disputé par la Chine, qui investit massivement dans la zone, notamment à travers le développement de ports, et dispose d'une importante flotte de pêche. Etats-Unis, Russie et Inde y renforcent aussi leur présence.

Russes et Chinois y ont également mené des exercices militaires avec l'Afrique du sud.

"Epine dans le pied"

La Russie, après avoir tenté en vain d’adhérer à la COI en 2020, a apporté son soutien à Madagascar dans sa revendication sur les îles Éparses, tout comme aux Comores, dont elle s'est rapprochée, pour Mayotte.

"Le statut de Mayotte est extraordinairement instable. C'est une épine dans le pied de la France", estime Bertrand Badie, spécaliste de relations internationales à Sciences Po. 

Les Comores s'opposent aussi à son intégration à la COI, réclamée par les élus mahorais. 

Face à ces résistances, Emmanuel Macron devrait s'en tenir à une ligne pragmatique, c'est-à-dire demander une "inclusion" progressive de Mayotte à la COI à travers des programmes de coopération notamment sur la santé.

"Pour la France, il s'agit de consolider des coopérations avec des États pour qu’ils ne deviennent pas hostiles, ne rentrent pas dans d'autres réseaux qui seraient hostiles", note Christiane Rafidinarivo.

Mayotte, département le plus pauvre de France, présente d'énormes fragilités, avec une importante pression migratoire en provenance des Comores et le cyclone Chido, le plus dévastateur depuis 90 ans, qui a mis à terre son économie en décembre.

L'Océan indien est "une région du monde dans laquelle la décolonisation n’a jamais été véritablement accomplie. La déstabilisation tient à un fil. Il suffit d’un pouvoir populiste dans l'un des pays", relève Bertrand Badie.

La seule chose que ces éléments prouvent est que ces pays nous ont déclaré la guerre ou servent de proxies à d'autres qui nous ont déclaré la guerre.

Les revendications n'ont pas lieu d'être. En ce qui concerne les zones inhabitées, qu'ils parlent d'achat si tel est leur objectif, ou qu'ils se taisent à jamais.

En ce qui concerne Mayotte, ce sont vos concitoyens comme vous et moi.

Ils sont les Alsaciens et Lorrains de ce premier quart du 21e siècle.

La "pression migratoire" n'est rien d'autre qu'une invasion militaire, sans armes à feu, sans uniformes, sans généraux et sans manoeuvre, mais en bonne et due forme tout de même.

Que certains de nos soit-disant "dirigeants" ploient devant ce genre de choses est pire qu'indigne, c'est juste la preuve qu'ils sont soit des traitres, en tout cas pas des Français, soit des monstres infiniment pires que n'importe quel vichyste.

Mayotte est de plus une matriarchie culturelle, peuplée de noirs, de créoles, de métisses, et musulmane à 99%. Tout ce que certains partis prétendent vouloir défendre. Et pourtant ces mêmes partis condamnent le PEUPLE, les CIVILS Mahorais, à l'indicible, à une vie de misère, causée par des envahisseurs qui se trouvent aussi être les anciens esclavagistes de ces mêmes Mahorais qui ont tout fait pour échapper à leur emprise et ont trouvé dans la France libératrice leur seul espoir.

Il n'est plus temps de discuter. Il est temps de frapper, de façon ciblée, les dirigeants hostiles de ces trous à merde comme trump avait surnommé d'autres "nations" de ce genre.

Nous verrons bien alors si les chinois et les russes ou même encore d'autres se risquent à intervenir pour aider leurs "amis" à tuer des citoyens Français, et ce alors que la France n'a certainement pas causé de tort à leurs propres citoyens, et leur a même amené travail, opportunités économiques, et améliorations de leur qualité de vie.

Modifié par Patrick
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Il y a 1 heure, Patrick a dit :

Que certains de nos soit-disant "dirigeants" ploient devant ce genre de choses est pire qu'indigne, c'est juste la preuve qu'ils sont soit des traitres, en tout cas pas des Français, soit des monstres infiniment pires que n'importe quel vichyste.

Nanu, Pâques n'est pas le 20 avril en France ?
Je pense que tu devrais, avec J.D. et nous tous, faire preuve de repentance, rentrer en toi-même et renoncer à la superbia et à l'ira.

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Il y a 10 heures, clem200 a dit :

J'aime ton coté calme et non démesuré

Ce qu'a écrit Patrick est assez "cru" mais hélas, c'est la réalité !
Nos politiques ont laisser faire du coté de Mayotte depuis bien trop longtemps avec une ambiguïté sur l'archipel des Comores lors de leurs émancipations ou seule Mayotte a préféré rester Française.
Donc, depuis le temps les décideurs des Comores auraient du assumer leurs choix  mais ils nous la font régulièrement aux chantages pour continuer à les financer avec le poids migratoire fortement soutenu vers Mayotte et un semblant de réclamation de Mayotte à réintégré dans leurs souveraineté sans convictions car si ça venait à se réaliser, que resterait-il de subsides aux Comoriens, les Chinois ou les Russes ?
Il est évident que pour leurs "peuple" la donne sera différente car les deux derniers cités ne donnent jamais rien pour rien, il se paieront d'une façon ou d'une autre.

J'ajouterais que promulguer des lois à la cons sur les droits du sol comme cela a été appliqué à Mayotte c'était une invitation à nous envahir, on a ce que l'on mérite comme dirigeants à courtes vues!
 

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Trump draft executive order would make sweeping changes to the U.S. State Department

https://www.cnbc.com/2025/04/20/trump-state-department-rubio-executive-order-draft.html

Trump : l’attaque des universités et l’effondrement silencieux des valeurs américaines

Depuis son retour au pouvoir, Donald Trump a engagé une série d’actions apparemment disparates :

Visibles : des coupes massives dans le financement des universités, de la recherche médicale et de l'enseignement supérieur ;

Moins visibles : un projet de "réorganisation" du Département d’État, visant à fermer des ambassades, supprimer les missions liées aux droits de l’homme et au climat, et recruter les diplomates sur des critères idéologiques.

En réalité, ces actions sont deux faces d’une même stratégie :

1. L’attaque frontale contre les centres de production du savoir

Les universités américaines — grandes publiques comme privées — ont toujours été des piliers du soft power américain :

Elles formaient les élites mondiales (y compris issues d'Asie, d'Europe, d'Afrique) ;

Elles portaient la capacité d'innovation, la recherche fondamentale et appliquée, la production d'idées nouvelles ;

Elles incarnaient une certaine idée de la liberté intellectuelle.

En attaquant leur financement et leur autonomie, Trump déstabilise l’un des socles les plus solides de l’influence mondiale des États-Unis.

2. Le démantèlement silencieux du "récit américain"

Le Département d’État, depuis la Seconde Guerre mondiale, a été le bras porteur des "valeurs universelles" : démocratie, droits humains, développement économique, lutte contre la pauvreté, droit international.
Supprimer les services diplomatiques liés à ces thématiques, et recentrer la diplomatie sur un rapport de forces brut et bilatéral, revient à renier l’héritage des "Pères fondateurs" de la politique étrangère américaine moderne.

L’Amérique cesse de se penser comme "modèle", et commence à n'être qu'un acteur parmi d'autres, mû par ses seuls intérêts immédiats.

3. Une rupture civilisationnelle, pas seulement politique

La combinaison de ces deux dynamiques — attaque contre le savoir + repli sur des rapports de force bruts — aboutit à l'effritement de ce qui faisait l'identité singulière des États-Unis :

  • La croyance en la diffusion d’un modèle démocratique ;
  • L'investissement de long terme dans la science, l'éducation, la recherche ;
  • La capacité d'entraînement sur les scènes économique, culturelle et géopolitique.

À terme, c’est l'idée même d'exceptionnalisme américain qui est en péril.

Conclusion

Ce qui semble n’être qu’un affrontement idéologique intérieur (lutte contre les "élites" universitaires) est en réalité le symptôme d’une transformation beaucoup plus profonde les États-Unis, sous Trump, abandonnent progressivement les piliers de leur puissance historique, à savoir les valeurs universelles, les alliances durables, pour ne conserver que la force brute et la défense immédiate de leur territoire. Ce repli n'est pas seulement une crise politique. C'est un basculement de nature civilisationnelle.

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Il y a 11 heures, Patrick a dit :

La seule chose que ces éléments prouvent est que ces pays nous ont déclaré la guerre ou servent de proxies à d'autres qui nous ont déclaré la guerre.

Les revendications n'ont pas lieu d'être. En ce qui concerne les zones inhabitées, qu'ils parlent d'achat si tel est leur objectif, ou qu'ils se taisent à jamais.

En ce qui concerne Mayotte, ce sont vos concitoyens comme vous et moi.

Ils sont les Alsaciens et Lorrains de ce premier quart du 21e siècle.

La "pression migratoire" n'est rien d'autre qu'une invasion militaire, sans armes à feu, sans uniformes, sans généraux et sans manoeuvre, mais en bonne et due forme tout de même.

Que certains de nos soit-disant "dirigeants" ploient devant ce genre de choses est pire qu'indigne, c'est juste la preuve qu'ils sont soit des traitres, en tout cas pas des Français, soit des monstres infiniment pires que n'importe quel vichyste.

Mayotte est de plus une matriarchie culturelle, peuplée de noirs, de créoles, de métisses, et musulmane à 99%. Tout ce que certains partis prétendent vouloir défendre. Et pourtant ces mêmes partis condamnent le PEUPLE, les CIVILS Mahorais, à l'indicible, à une vie de misère, causée par des envahisseurs qui se trouvent aussi être les anciens esclavagistes de ces mêmes Mahorais qui ont tout fait pour échapper à leur emprise et ont trouvé dans la France libératrice leur seul espoir.

Il n'est plus temps de discuter. Il est temps de frapper, de façon ciblée, les dirigeants hostiles de ces trous à merde comme trump avait surnommé d'autres "nations" de ce genre.

Nous verrons bien alors si les chinois et les russes ou même encore d'autres se risquent à intervenir pour aider leurs "amis" à tuer des citoyens Français, et ce alors que la France n'a certainement pas causé de tort à leurs propres citoyens, et leur a même amené travail, opportunités économiques, et améliorations de leur qualité de vie.

Je crois que "infiniment pire que n'importe quel vichyste" est quelque peu exagéré. Enfin, peut-être même assez exagéré, non ?

Cela dit 

"L'Océan indien est "une région du monde dans laquelle la décolonisation n’a jamais été véritablement accomplie. La déstabilisation tient à un fil. Il suffit d’un pouvoir populiste dans l'un des pays", relève Bertrand Badie."

est parfaitement indigne en effet. C'est nier l'expression claire de la volonté des Mahorais que de comparer Mayotte à une colonie. Très possiblement parce que ceux-ci sont essentiellement noirs ou métis et de confession musulmane, c'est-à-dire pour raison raciste

Je ne pense pas que "frapper les dirigeants" de ces pays aiderait le moins du monde. C'est une réforme legislative permettant l'expulsion, la prise de contrôle militaire de l'une des îles des Comores et le débarquement de l'ensemble des immigrés illégaux à Mayotte qui permettra de rétablir la situation

Pas sous le président et le gouvernement actuel cela dit 

Modifié par Alexis
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Traductions en français d'un entretien très intéressant avec Peter Thiel, en 2 parties. Cet homme est érudit, il faut le reconnaitre. Je pense qu'il mérite d'être lu en entier sinon on ne comprend pas de quoi il parle, en particulier la 3ème voie entre Armageddon et Antéchrist. Difficile d'extraire une partie tellement cela forme un tout.

https://legrandcontinent.eu/fr/2025/04/20/peter-thiel-apocalypse-1/

https://legrandcontinent.eu/fr/2025/04/21/peter-thiel-lantechrist-est-un-systeme-deuxieme-partie/

Concernant le commerce, ce passage est remarquable :

P. Thiel : Si vous pensez que la mondialisation est inévitable, vous avez une vision trop panglossienne* de celle-ci. C’est d’ailleurs la critique que j’adresse à Fukuyama, Clinton, Bush ou l’OMC.

Q : Il s’agit du nouvel ordre mondial et du libre-échange.

P. Thiel : Cela a toujours été rendu abstrait : on disait « tout s’arrange tout seul » ou « tout finira par aller pour le mieux ». Mais il faut au moins toujours garder à l’esprit qu’il existe de nombreuses formes négatives de mondialisation. Notre seule chance d’aboutir à une mondialisation positive est de prendre conscience d’à quel point elle est difficile à réaliser. Peut-être devrions-nous conclure des accords commerciaux. Mais dans ce cas, ces accords devraient toujours être négociés par des personnes qui ne croient pas au libre-échange. Quelqu’un qui croit au libre-échange pensera que nous n’avons pas besoin de prêter attention aux détails, que tout finira toujours par s’arranger pour le mieux. Pour bien négocier, il faudrait toujours avoir à ses côtés quelqu’un qui n’y croit pas profondément, et qui s’obstinerait à obtenir toutes sortes de conditions. C’est ainsi que nous pourrions nous en sortir.
Nous avons eu différentes versions de cette croyance. Il y a eu l’étrange « Chimerica », cette fusion mythique entre la Chine et les États-Unis, qui a duré environ 28 ans — de Bush à Obama, de 1988 à 2016. Nous ne voulons pas entrer en guerre nucléaire avec la Chine, mais la gestion de la relation est très compliquée. Les intuitions panglossiennes selon lesquelles tout va automatiquement s’arranger ne suffisent probablement pas.

* Pangloss est un personnage de Candide ou l'Optimisme, conte philosophique de Voltaire paru à Genève en janvier 1759. Il symbolise la philosophie de l'optimisme béat, décriée par Voltaire.

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il y a 38 minutes, Lecteur de passage a dit :

Nous ne voulons pas entrer en guerre nucléaire avec la Chine

Une guerre qui serait selon toute vraisemblance synonyme d'anéantissement réciproque, ce qui peut expliquer effectivement "qu'on ne veuille pas"

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Il y a 4 heures, pascal a dit :

Une guerre qui serait selon toute vraisemblance synonyme d'anéantissement réciproque, ce qui peut expliquer effectivement "qu'on ne veuille pas"

Cet entretien a eu lieu en 2 parties, 18 novembre et 6 décembre 2024, soit juste après l'élection de Trump et BIEN AVANT la lancée de la guerre commerciale. J'aurais peut-être dû le préciser.

« Apocalypse Now ? Peter Thiel on Ancient Prophecies and Modern Tech »

D'autre part, si tu ne tronquais pas la phrase pour en faire un truisme (d'ailleurs pourquoi faire ça ?) : il est explicitement dit juste dans la suite de cette même phrase que la rivalité avec la Chine se traitera par le commerce (et non par la menace armée), Donc cet entretien était prémonitoire de ce qui se passe en ce moment, parce que P. Thiel est très certainement une sinon la tête pensante du Trump II.

Modifié par Lecteur de passage
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Pour que la rivalité avec la Chine se solde par le biais d'accords commerciaux encore faut-il que ce mode de règlement et surtout ses modalités conviennent à toutes les parties en prend- on le chemin ? ou que l'une d'entre elles ne soit pas poussée à certaines extrémités... Sans parler de guerre nucléaire.

D'un autre côté cette tête pensante du trumpisme emploie bien le terme nucléaire. Est-ce à dessein ou pas ?

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il y a 4 minutes, pascal a dit :

Pour que la rivalité avec la Chine se solde par le biais d'accords commerciaux encore faut-il que ce mode de règlement et surtout ses modalités conviennent à toutes les parties en prend- on le chemin ? ou que l'une d'entre elles ne soit pas poussée à certaines extrémités... Sans parler de guerre nucléaire.

D'un autre côté cette tête pensante du trumpisme emploie bien le terme nucléaire. Est-ce à dessein ou pas ?

Pourquoi être binaire ? P. Thiel dit : "Peut-être devrions-nous conclure des accords commerciaux". Tu vas trop vite : entre zéro et l'infini, il y a toute une palette qui permet à l'humanité de vivre encore quelque temps sans déclencher le bouton rouge. Il vaut peut-être mieux que le réglement entre les 2 se passe violemment autour d'une guerre commerciale plutôt qu'autour de Taiwan, avec un défilé de porte-avions en face à face, non ? 

Oui (le nucléaire). Ce qui démontre que tu interviens sans avoir lu son interview.

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