Alexis Posté(e) mardi à 06:48 Share Posté(e) mardi à 06:48 Comme le fait remarquer ce journaliste, les versions de la Maison Blanche et de la Commission européenne sur ce qui a été entendu diffèrent fortement Il faudra attendre la publication du texte pour savoir qui mentait sur quel sujet Voici la version de la Maison Blanche, Fiche d'information : Les États-Unis et l'Union européenne concluent un accord commercial de grande envergure Et le pointage des principales différentes Là où il est probable que la Maison Blanche raconte n'importe quoi, c'est en présentant l'investissement de 600 milliards $ par l'UE en trois ans, en plus des 100 milliards $ investis déjà annuellement - donc un triplement ! - comme un engagement. L'UE n'a tout simplement pas le pouvoir de prendre un tel engagement. Selon la Commission, il s'agit d'une "intention" De même pour l'achat de 750 milliards $ d'énergie, toujours d'ici 2028, et pour la même raison. Ainsi que pour l'achat de "centaines de milliards" de dollars d'armement. Là encore, c'est hors du pouvoir de l'UE. Encore des "intentions" Pour d'autres différences entre les discours des deux côtés, sur les secteurs encore soumis à 50% de tarif américain (acier, aluminium...), sur le sort du secteur pharmaceutique, sur la baisse des exigences sanitaires européennes sur la nourriture, sur l'abandon des normes sur le numérique... ça pourrait être un côté comme l'autre qui ment 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) mardi à 06:53 Share Posté(e) mardi à 06:53 il y a 7 minutes, Boule75 a dit : mais surtout c'est un montant global qui est annoncé, indépendamment du tonnage, ce n'est pas un prix ! 3 m3 de GNL au bon tarif suffiraient à respecter l'accord. D'ailleurs : libellé en $ ou en € ? A cours fixe ? Si c'est en dollar, je pourrai modérer mon opposition. Ce serait une clause acceptable, tout compte fait En dollar du Zimbabwe, j'entends Révélation 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) mardi à 06:55 Share Posté(e) mardi à 06:55 à l’instant, Alexis a dit : Si c'est en dollar, je pourrai modérer mon opposition. Ce serait une clause acceptable, tout compte fait En dollar du Zimbabwe, j'entends Révéler le contenu masqué Un bon accord finalement ! Trump n'avait qu'à lire avant de gribouiller ses poils pubiens en bas de la page. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) mardi à 07:11 Share Posté(e) mardi à 07:11 (modifié) il y a 17 minutes, Boule75 a dit : Un bon accord finalement ! Trump n'avait qu'à lire avant de gribouiller ses poils pubiens en bas de la page. Bon accord, certainement pas. Il reste la différence acceptée entre 15% de taxe américaine sur les importations européennes et 0% dans l'autre sens J'ai vu l'argument comme quoi les pays de l'UE ont "moins pire" que certains concurrents notamment asiatiques, et que cela pourrait permettre de gagner certaines parts de marché pour compenser une partie de celles qui seront perdues du fait de la différence de taxation entre les deux rives de l'Atlantique C'est possible - enfin ça reste à prouver ! - mais l'asymétrie du deal est un problème en soi. Il y a la question de la dignité, qui est plus importante que l'argent Et bien sûr, pour peu (hypothèse...) que par exemple le triplement des investissements européens aux Etats-Unis ne se produise pas, rien n'empêchera Trump de recommencer la guerre commerciale quand il le voudra. Le Monsieur n'est ni dans une logique de long terme, ni adepte de la stabilité... Modifié mardi à 07:13 par Alexis 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) mardi à 08:27 C’est un message populaire. Share Posté(e) mardi à 08:27 (modifié) L'économie allemande considère que l'accord énergétique conclu avec les États-Unis est absurde sur les plans technique, logistique et administratif. https://archive.is/EFvIX#selection-1939.0-1939.227 1. Les 250 milliards de dollars dépassent largement les importations américaines actuelles Les données de l'UE montrent que l'année dernière, elle a importé au total pour 438,6 milliards de dollars de pétrole, de gaz naturel, de gaz naturel liquéfié et de charbon. Or, l'UE n'a acheté aux États-Unis que pour 75,9 milliards de dollars d'énergie. Cela ne représente même pas un tiers des 250 milliards de dollars par an convenus avec Trump pour les trois prochaines années. Selon l'UE, l'accord porte également sur l'énergie nucléaire. Mais même avec les importations d'uranium en provenance des États-Unis, il ne devrait pas être possible d'atteindre la valeur fixée. Walter Boltz, consultant en énergie au cabinet d'avocats Baker McKenzie, déclare : « Pour alimenter toutes les centrales nucléaires européennes, il faut environ 10 à 15 milliards d'euros d'uranium par an au maximum. » En théorie, l'UE pourrait négocier avec les exploitants de centrales nucléaires afin qu'ils constituent des réserves pour trois ans. Mais les États-Unis ne devraient pas être en mesure de fournir de telles quantités, car ils s'approvisionnent eux-mêmes en uranium supplémentaire auprès de la Russie. 2. La décision concernant les importations appartient aux entreprises Les achats d'énergie relèvent en grande partie des entreprises privées, et non des institutions politiques. Des acteurs mondiaux tels que Shell ou Total, des négociants en matières premières tels que Vitol ou Gunvor et des groupes nationaux tels que RWE, Uniper et EnBW importent de l'énergie en Europe et la revendent à des clients industriels et à des petits fournisseurs. L'UE ne peut pas imposer directement aux entreprises où et combien de pétrole, de gaz ou de charbon elles doivent acheter. Un négociant international affirme qu'il n'est pas clair comment les responsables politiques comptent garantir à l'avenir que certaines livraisons proviennent des États-Unis plutôt que du Qatar, par exemple. Théoriquement, on pourrait envisager des quotas imposés par la loi, des subventions spéciales pour les importations américaines ou des achats groupés par des acteurs publics au niveau européen. Au moment de la crise énergétique, l'Allemagne avait déjà eu recours à des achats de gaz mandatés par l'État via la société Trading Hub Europe (THE), qui est un regroupement de plusieurs opérateurs de réseaux de gaz allemands et qui a été dotée de moyens financiers considérables par le gouvernement fédéral. Mais pour les entreprises, il est actuellement difficile d'imaginer que l'ensemble des achats d'énergie européens soient réglementés de manière standardisée par un tel organisme central. Cela reviendrait à nationaliser le marché. 3. Les objectifs de l'UE ne correspondent pas à l'accord L'UE fait valoir que l'énergie supplémentaire provenant des États-Unis devrait contribuer à rendre l'UE moins dépendante du gaz naturel russe. Cependant, les chiffres montrent que les importations totales de gaz dans l'UE n'ont représenté que 118 milliards de dollars américains l'année dernière. Moins d'un sixième de cette somme provenait de Russie. Même si les quantités russes étaient entièrement remplacées par du gaz américain, on serait donc loin des 250 milliards de dollars d'importations énergétiques convenus avec les États-Unis. Dans le même temps, les entreprises mettent en garde contre une dépendance unilatérale vis-à-vis des États-Unis. Depuis l'attaque de la Russie contre l'Ukraine et la crise gazière qui en a résulté, le secteur tente de diversifier considérablement ses achats d'énergie. Ainsi, le groupe énergétique EnBW, basé dans le Bade-Wurtemberg, a signé la semaine dernière une déclaration d'intention avec Acwa Power, en Arabie saoudite, pour la fourniture d'hydrogène vert. Les accords avec les Émirats arabes unis ou le Qatar se sont également multipliés au cours des trois dernières années. Les exportateurs du Moyen-Orient ne devraient pas se réjouir de l'accord annoncé avec les États-Unis. À cela s'ajoute le fait que l'UE souhaite réviser son règlement sur le méthane et pourrait, dans ce cadre, exempter les entreprises américaines de l'obligation de réduire leurs émissions de méthane lorsque cela est techniquement possible. Pour certaines entreprises américaines, cela aurait nécessité des investissements importants, raison pour laquelle Trump s'oppose au règlement de l'UE. Il souhaite que l'UE importe davantage d'énergie des États-Unis sans avoir à remplir les conditions imposées par l'UE. Cette décision est critiquée par le Parlement européen. « Il est irresponsable de remplacer la dépendance aux importations énergétiques russes par cette nouvelle dépendance », a déclaré la députée européenne Jutta Paulus (Verts). « Au lieu de miser systématiquement sur les énergies propres, Mme von der Leyen cède aux menaces de Trump et sape à la fois les objectifs climatiques de l'Europe et le libre-échange. » ---- Au final, cela pourrait aboutir à ce que l'UE tente d'importer de plus grandes quantités d'énergie des États-Unis, mais doive ensuite inévitablement signaler que les entreprises américaines n'ont pas été en mesure de livrer les quantités convenues. Modifié mardi à 08:29 par Manuel77 7 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) mardi à 08:41 Share Posté(e) mardi à 08:41 (modifié) Il y a 3 heures, Alexis a dit : Il y a 193 Etats membres des Nations Unies. 166 d'entre eux ne sont pas membres de l'organisation "UE"... et s'en portent fort bien, merci pour eux. Rejoignons-les La France a vécu 15 siècles sans l'organisation UE. Nous pouvons encore vivre 15 siècles sans cette organisation. Nous vivrons même mieux Encore une fois, non. L'exemple britannique devrait être suffisamment éclairant. Et encore une fois, notre classe politique n'est pas suffisamment solide et cohérente. D'ailleurs au passage, on ne peut pas se plaindre de ne pas peser au niveau européen vu ce qu'on y envoie comme fonds de tiroirs. --- @Manuel77 Oh ce plan machiavélique. L'Europe qui aspire toute la production d'énergie américaine, du coup l'économie américaine n'a plus rien pour elle ou alors doit se débrouiller pour la payer plus cher, les prix s'envolent, l'inflation explose, l'économie s'effondre. Modifié mardi à 08:42 par Ciders 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pol Posté(e) mardi à 09:32 Share Posté(e) mardi à 09:32 Il s'agit avant tout d'un accord qui doit servir à Trump dans sa politique intérieure. Il a bien vu au tout début, quand il annonçait des taxes au monde entier qu'il y avait un vrai risque de catastrophe économique pour les USA. Puis en voyant cela, Trump a très rapidement suspendu ou fortement réduit les taxes pour faire du cas par cas. Pour lui depuis l'objectif est d'obtenir de la victoire politique par des accords qui sont bien loin de l'idée/ambition originale. Nous avons vu exactement la même chose avec l'Ukraine, Trump a je ne sais combien de fois menacé l'Ukraine, insulté Zelenski, limite qu'on avait l'impression qu'il se rendrait à Moscou pour discuter des modalités de la capitulation de l'Ukraine aux conditions russes. Dès lors qu'il a obtenu son "accord", il y a un tout autre son de cloches et pourtant cet accord sur les terres rares n'a rien absolument rien de dingue et il est lui aussi très flou. On a au final juste l'impression que les USA ont transformé leurs dons en prêts que l'Ukraine payera avec l'assistance européenne. Il avait besoin d'un accord pour valider ses discours auprès de son public, désormais résister à la Russie via l'Ukraine va devenir plus lucratif que "l'abandon" de l'Ukraine pour les beaux yeux de Poutine. Avec l'UE c'est pareil, Trump avait besoin d'un accord avec de gros chiffres dans lequel on a l'impression qu'il amène des centaines de milliards aux USA afin de tourner la page de ses propres discours qui étaient eux aussi, comme pour l'Ukraine, très agressifs et menaçants. Peu importe que les gros chiffres ne se concrétisent pas, il lui fallait un accord pour une victoire le temps de son mandat. Pourquoi je fais le parallèle avec l'accord sur l'Ukraine? Car on constate que désormais l'attention de Trump se porte sur la Russie. Qu'étrangement une fois l'accord signé avec l'UE, ses 60 jours se transforment en 10 jours et qu'il comprend que s'opposer à la Russie lui est profitable. Il va vendre des armes aux européens comme aux ukrainiens. Il veut vendre du gaz et du pétrole donc c'est aussi dans son intérêt de tuer la concurrence russe. Aujourd'hui Poutine a quoi de concret à offrir à Trump ? Il n'y a strictement rien, la Russie est le parfait concurrent et non partenaire car c'est un pays qui n'achète presque rien aux USA et un pays qui va lui prendre des parts de marché dans l'énergie, dans les ventes d'armes ou dans l'exportation d'autres choses. C'est pour cela qu'il ne faut pas être surpris de voir Washington imposer des sanctions beaucoup plus violentes avec la menace sur d'autres pays (important du pétrole ou du gaz russe), puis dans le même temps ou à peine plus tard d'un gros accord de ventes d'armes pour l'Ukraine. 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rivelo Posté(e) mardi à 10:29 Share Posté(e) mardi à 10:29 (modifié) 59 minutes ago, Pol said: Avec l'UE c'est pareil, Trump avait besoin d'un accord avec de gros chiffres dans lequel on a l'impression qu'il amène des centaines de milliards aux USA afin de tourner la page de ses propres discours qui étaient eux aussi, comme pour l'Ukraine, très agressifs et menaçants. Peu importe que les gros chiffres ne se concrétisent pas, il lui fallait un accord pour une victoire le temps de son mandat. Les chiffres citées sont hautement fantaisistes (cf article de @Manuel77). On est donc rentré dans le monde trumpien de la réalité parallèle et de la vérité alternative. Ce qui m'attriste énormément car on se rend complice d'un délire qui va continuer à transformer des citrouilles en carrosse et insulter l'intelligence des gens qui essayent de comprendre plutôt que réagir sur base d'idées préconçues. Sinon, sur le fond, aucune surprise sur le fait que les milieux économiques (grandes entreprises etc...) et francfortois (ECB, ...) poussaient depuis des mois pour que l'on fasse un deal avec Trump sur base de soumission de façade, contrepartie gonflées à l'hélium en armement, énergie et investissements, et retour au plus vite au "business as usual" pour limiter la casse (avec mesure monétaires pour compenser certains effets de cette nouvelle politique douanière US ?). Rien de très original pour les grandes entreprises européennes qui vivent déjà dans un monde où on se fiche bien de fierté nationale. Mais le niveau de cynisme, on le voit, fait tiquer ici même les européens les plus convaincus. Modifié mardi à 10:32 par Rivelo 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) mardi à 10:43 Share Posté(e) mardi à 10:43 La faisabilité technique et l intérêt pour l UE du volet énergétique sont très contestables. Cela pourrait le devenir si le proche Orient part en vrille, et on ne peut totalement exclure que les Etats unis aillent dans cette direction. Avec les quantités actuelles on atteindrait les sommes en question. Sans aller jusque là le programme politique de Trump s appuie sur le forage. Il peut chercher a contraindre l UE à inventer et mettre en oeuvre des dispositifs allant dans ce sens. Pour la soutenabilité politique du programme aux États-Unis (éviter une flambee des prix par effet d éviction des exportations sur la consommation locale, celle en Europe il s' en fout) une régularisation peut se faire via les infrastructures d exportation. Sur le papier c est beau, en réalité des effets de bords seraient difficilement évitables. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) mardi à 15:53 Share Posté(e) mardi à 15:53 Ils sont plus mignons quand ils sont petits Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) mardi à 17:31 Share Posté(e) mardi à 17:31 Il y a 8 heures, Ciders a dit : Encore une fois, non. L'exemple britannique devrait être suffisamment éclairant. Affirmation qui se discute très probablement, ne serait-ce que parce que chaque situation (de départ du pays quittant, la politique suivant le départ) est très différente. Mais même ton appréciation de désastre post Brexit me semble discutable. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) mardi à 17:39 Share Posté(e) mardi à 17:39 il y a 3 minutes, gustave a dit : Affirmation qui se discute très probablement, ne serait-ce que parce que chaque situation (de départ du pays quittant, la politique suivant le départ) est très différente. Mais même ton appréciation de désastre post Brexit me semble discutable. Si je résume, tu n'es pas d'accord. "Désastre post Brexit". N'allons pas jusque-là. Parlons plutôt de promesses non tenues par des gens qui ont déserté ensuite un bateau qui continue de prendre l'eau sans aucune possibilité à court terme d'écoper. Mais à part ça, oui, toutes les situations sont différentes et avec un peu de chance ou de meurtrissure de contexte, on pourrait envisager un scénario dans lequel - miracle ! - la France puisse s'en sortir mieux qu'elle ne l'est aujourd'hui. Tu comprendras que je ne suis pas d'accord avec cette idée, même avec l'aide bienveillante d'un conteneur de marie-jeanne. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) mardi à 17:52 Share Posté(e) mardi à 17:52 il y a 2 minutes, Ciders a dit : Si je résume, tu n'es pas d'accord. "Désastre post Brexit". N'allons pas jusque-là. Parlons plutôt de promesses non tenues par des gens qui ont déserté ensuite un bateau qui continue de prendre l'eau sans aucune possibilité à court terme d'écoper. Mais à part ça, oui, toutes les situations sont différentes et avec un peu de chance ou de meurtrissure de contexte, on pourrait envisager un scénario dans lequel - miracle ! - la France puisse s'en sortir mieux qu'elle ne l'est aujourd'hui. Tu comprendras que je ne suis pas d'accord avec cette idée, même avec l'aide bienveillante d'un conteneur de marie-jeanne. Je n'irai pas jusqu'à dire que je suis en désaccord, et je ne suis pas un spécialiste du sujet (et ne souhaite pas le devenir), mais je trouve cette affirmation trop assurée : - d'une part la corrélation entre l'évolution de la GB et le Brexit lui-même peut être largement discutée, notamment du fait des politiques suivies depuis (et qui pour une part en sont pas celles ayant motivé le Brexit): le Brexit impliquait-il une telle évolution? Y a-t-il joué un rôle déterminant ou au contraire mineur? - d'autre part la situation GB est-elle si mauvaise comparativement à l'évolution des pays européens? - enfin tout ne se limite pas à l'économie... Et le désastre annoncé par les pourfendeurs du Brexit n'a pas eu lieu. Bref, il me semble assez discutable d'affirmer que le Brexit est un échec "éclairant". 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) mardi à 19:26 Share Posté(e) mardi à 19:26 L'UE est souvent critiquée pour son inefficacité dans des domaines qui ne relèvent pas de ses pouvoirs ou de son ADN exemple la diplomatie ou la Défense. En revanche, il est un domaine qui fait l'unanimité (parmi les professionnels de la chose c'est à dire avant tout les entrepreneurs) ce sont les gains obtenus en matière commerciale. L'importance de l'UE son rôle fondamental concerne les relations économiques intra-européennes qui représentent en volume et en valeur la part la plus importante de nos échanges. Ce qui forge notre économie aujourd'hui ce sont les échanges avec nos voisins et sur ce plan le marché unique est un levier absolument déterminant. Le Brexit parlons en quand on voit le volume d'activité ayant migré de UK sur le continent on se pose quelques questions. D'autre part ne pas oublier que l'UE demeure le premier partenaire commercial du UK (50%) et les mesures tarifaires négociées avec les brits lors du Brexit sont tout sauf des sanctions, si les formalités douanières ont été rétablies les tarifs douaniers sont nuls. En clair peu de choses ont changé sauf bien sûr les procédures de dédouanement qui ont été rétablies alors qu'elles ont totalement disparues entre états membres. Un Brexit dur c'est à dire rétablissement du Tarif Extérieur Commun envers le GB aurait lourdement plombé l'économie UK mais ça personne ne le voulait. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) mardi à 20:19 Share Posté(e) mardi à 20:19 Il y a 2 heures, Ciders a dit : Tu comprendras que je ne suis pas d'accord avec cette idée, même avec l'aide bienveillante d'un conteneur de marie-jeanne. Qu'est-ce que cela signifie ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) mardi à 20:27 Share Posté(e) mardi à 20:27 il y a 57 minutes, pascal a dit : L'UE est souvent critiquée pour son inefficacité dans des domaines qui ne relèvent pas de ses pouvoirs ou de son ADN exemple la diplomatie ou la Défense. En revanche, il est un domaine qui fait l'unanimité (parmi les professionnels de la chose c'est à dire avant tout les entrepreneurs) ce sont les gains obtenus en matière commerciale. L'importance de l'UE son rôle fondamental concerne les relations économiques intra-européennes qui représentent en volume et en valeur la part la plus importante de nos échanges. Ce qui forge notre économie aujourd'hui ce sont les échanges avec nos voisins et sur ce plan le marché unique est un levier absolument déterminant. Le Brexit parlons en quand on voit le volume d'activité ayant migré de UK sur le continent on se pose quelques questions. D'autre part ne pas oublier que l'UE demeure le premier partenaire commercial du UK (50%) et les mesures tarifaires négociées avec les brits lors du Brexit sont tout sauf des sanctions, si les formalités douanières ont été rétablies les tarifs douaniers sont nuls. En clair peu de choses ont changé sauf bien sûr les procédures de dédouanement qui ont été rétablies alors qu'elles ont totalement disparues entre états membres. Un Brexit dur c'est à dire rétablissement du Tarif Extérieur Commun envers le GB aurait lourdement plombé l'économie UK mais ça personne ne le voulait. Et donc? Le bilan économique (qui n'est pas tout) est mitigé, mais encore une fois pas la catastrophe exemplaire que certains annonçaient, et n'est pas la seule résultante du Brexit. Par ailleurs il y a un certain nombre de domaines économiques où l'action de l'UE a été loin d'être bénéfique pour tous ses membres, et le modèle loin d'être sans défauts. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) mardi à 20:42 Share Posté(e) mardi à 20:42 (modifié) il y a 23 minutes, Manuel77 a dit : Qu'est-ce que cela signifie ? La marie-jeanne c'est la marijuana ou le cannabis. Donc même assommé par la beuh il serait pas d'accord. Modifié mardi à 20:43 par nemo 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) mardi à 21:38 Share Posté(e) mardi à 21:38 il y a une heure, gustave a dit : Par ailleurs il y a un certain nombre de domaines économiques où l'action de l'UE a été loin d'être bénéfique pour tous ses membres, et le modèle loin d'être sans défauts. Ce qui est drôle, c'est que certains disent qu'il faudrait donner beaucoup plus de pouvoir à la Commission européenne afin qu'elle puisse rivaliser avec Trump, qui gouverne par décret, tandis que d'autres affirment qu'il faut la destituer, car elle serait un instrument entre les mains des Américains. Ceux qui connaissent les jeux de société ont déjà entendu parler de Reiner Knizia, le concepteur allemand le plus célèbre. Son chef-d'œuvre est considéré comme étant Euphrate et Tigre. Il existe des catégories dans lesquelles il faut accumuler des points pour gagner. La religion, l'administration, le commerce et l'agriculture. Le clou, c'est que celui qui remporte le plus de points dans sa catégorie la plus faible gagne. Manfred Weber semble l'avoir compris, puisqu'il a déclaré dans une interview que la faiblesse militaire conduisait au chantage et à des pertes d'emplois. https://archive.is/gfvGm Tant que l'UE sera critiquée par les extrémistes allemands et français, Donald Trump, Xi et Poutine, je continuerai à l'approuver tout en râlant. Il faut bien sûr travailler sur les lacunes, et tu devras te nourrir péniblement du champ épineux qui est maudit à cause de toi, comme le dit la Bible. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) mardi à 22:06 Share Posté(e) mardi à 22:06 il y a 26 minutes, Manuel77 a dit : Tant que l'UE sera critiquée par les extrémistes allemands et français François Bayrou n'est peut-être pas exactement ce qu'on pourrait appeler un "extrémiste français"... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) mardi à 22:42 Share Posté(e) mardi à 22:42 il y a 36 minutes, Wallaby a dit : François Bayrou n'est peut-être pas exactement ce qu'on pourrait appeler un "extrémiste français"... Je sais, je ne parle pas non plus de la critique de cet accord douanier effectivement embarrassant, mais de la critique totale de l'existence même de l'organisation. Nous attendons avec impatience de voir si la France votera contre l'accord au Conseil européen ou si Bayrou a joué la comédie pour la galerie. Les Français ne devraient pas faire comme s'ils étaient prêts à tout moment à recourir à l'arme nucléaire, alors qu'ils battent déjà en retraite dès que quelqu'un impose une petite taxe sur le cognac. Mais je suppose que c'est aussi un domaine de souveraineté technologique dont dépend le destin de la nation. Mon intuition me dit que de nombreux pays ont supplié vdL à genoux pour obtenir cet accord, et ce d'autant plus qu'ils sont situés à l'est. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Boule75 Posté(e) mardi à 23:41 C’est un message populaire. Share Posté(e) mardi à 23:41 il y a 30 minutes, Manuel77 a dit : Ce qui est drôle, c'est que certains disent qu'il faudrait donner beaucoup plus de pouvoir à la Commission européenne afin qu'elle puisse rivaliser avec Trump, qui gouverne par décret, tandis que d'autres affirment qu'il faut la destituer, car elle serait un instrument entre les mains des Américains. Ceux qui connaissent les jeux de société ont déjà entendu parler de Reiner Knizia, le concepteur allemand le plus célèbre. Son chef-d'œuvre est considéré comme étant Euphrate et Tigre. Il existe des catégories dans lesquelles il faut accumuler des points pour gagner. La religion, l'administration, le commerce et l'agriculture. Le clou, c'est que celui qui remporte le plus de points dans sa catégorie la plus faible gagne. Manfred Weber semble l'avoir compris, puisqu'il a déclaré dans une interview que la faiblesse militaire conduisait au chantage et à des pertes d'emplois. https://archive.is/gfvGm Tant que l'UE sera critiquée par les extrémistes allemands et français, Donald Trump, Xi et Poutine, je continuerai à l'approuver tout en râlant. Il faut bien sûr travailler sur les lacunes, et tu devras te nourrir péniblement du champ épineux qui est maudit à cause de toi, comme le dit la Bible. Hum... Mme. von der Leyen aurait quand même pu s'épargner une signature ailleurs que dans le golf de Trump, on a franchement l'impression qu'elle répond à une convocation et, symboliquement, c'est minable. Sur le fond, on concède vraiment beaucoup trop depuis ces quelques derniers mois : rien n'est réglé pour l'acier et l'aluminium, pas plus pour la pharmacie, les distorsions de concurrence massives imposées par les Gafams les achats massifs d'armement qui, si ce que prétendent les responsables militaires allemands est exact, arriveront trop tard, sont d'une qualité très incertaine, coûtent très cher et sont pour certains d'une utilité douteuse ; maintenant ce sont des engagements sur les achats de pétrole et de gaz (en montant brut, même pas en prix !!) et sur des "investissements" (dans quoi ?), une dévaluation du $, les USA sont re-sortis de l'accord de Paris et poussent, partout, pour polluer comme des porcs (ça touche tout le monde) ils viennent de rompre l'accord sur la taxation minimale des bénéfices à 15% ils ont été jusqu'à prétendre imposer des taxes spécifiques sur les bénéfices des filiales américaines des entreprises européennes implantées aux USA (alors : à quoi servent ces foutus "investissements" ?) On continue jusqu'où, au juste, pour "sauver" les exportations de bagnoles et un excédent commercial de toutes façon indéfendable politiquement ? Dans 15 jours, quand celui-dont-on-prononce-trop-le-nom remettra le couvert, que fera-t-on ? A tout le moins aurait-on pu s'épargner les sourires, les courbettes et les félicitations. Le but de la manoeuvre trumpienne est également de détruire l'UE : c'est assez bien parti. Ca ne marche manifestement pas, la flatterie. 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arland Posté(e) hier à 00:55 Share Posté(e) hier à 00:55 Il y a 16 heures, Manuel77 a dit : Au final, cela pourrait aboutir à ce que l'UE tente d'importer de plus grandes quantités d'énergie des États-Unis, mais doive ensuite inévitablement signaler que les entreprises américaines n'ont pas été en mesure de livrer les quantités convenues. Oui bon tout ça pour que le clown de la maison blanche puisse dire dans quelques mois que l'UE c'est le mal, qu'ils ne respectent pas leurs engagements blablabla et paf ce sera repartit pour un tour de gros yeux, de cris et de menaces tonitruantes. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) hier à 01:35 Share Posté(e) hier à 01:35 (modifié) Je suis bien content d'avoir une banque réactive qui m'éclaire très rapidement sur l'actualité de mes produits d'épargne : Citation Accords tarifaires récents et impact sur la croissance L'accord commercial entre les États-Unis et l’Union Européenne annoncé le 27 juillet est globalement conforme à nos attentes. Le tarif de 15 % qui a été convenu devrait être gérable pour la Zone Euro et les effets devraient être plus que compensés par de plus grandes dépenses de défense et d'infrastructures allemandes à moyen terme. Un autre point positif est que l'accord inclut le tarif de 15 % sur l'automobile, les semi-conducteurs et les produits pharmaceutiques. Le niveau de 50 % sur l'acier et l'aluminium est cependant maintenu. En échange, l'UE prévoit d'importer 750 milliards de dollars d'énergie, d'investir 600 milliards de dollars dans l'économie américaine et d'acheter beaucoup plus d'équipements militaires. L’UE abaisserait également les droits de douane à zéro pour de nombreux produits américains. L'accord contribue clairement à diminuer l'incertitude qui pèse sur les perspectives à court terme. Elle réduit aussi considérablement la probabilité d'une escalade du scénario « coup pour coup» qui aurait considérablement pesé sur le PIB de l'UE. Le résultat est donc positif pour la croissance de l'UE. Il y a eu aussi plusieurs autres accords commerciaux la semaine dernière avec le Japon (15 %), l'Indonésie et les Philippines (tous deux 19 %). Les tarifs convenus sont généralement inférieurs aux prévisions, mais le taux tarifaire moyen effectif sera probablement supérieur à 15 % et donc légèrement supérieur à nos attentes initiales. Dans l'ensemble, l'effet positif lié à la réduction de l'incertitude pourrait dominer et limiter le risque de ralentissement de la croissance mondiale. D'autres accords importants sont à surveiller avec la Chine, le Canada, la Corée du Sud et Taïwan. Modifié hier à 08:49 par rendbo 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) hier à 04:15 Share Posté(e) hier à 04:15 Il y a 7 heures, gustave a dit : Et donc? Bilan globalement positif depuis 70 ans... Le marché unique est aussi un amortisseur de chocs conjoncturels. Pour ce qui est du UK s'arrêter au discours de l'époque n'a guère de sens aujourd'hui... En revanche en matière économique et donc sociale quel est aujourd'hui le gain ? Face aux décisions US quel aurait été Le poids de 27 pays agissant seuls? Les institutions UE sont ce qu'elles sont mais le marché unique qui est le cœur du système apporte de gros avantages. Après le but n'est pas de te convaincre mais dans mon métier il est des choses que je constate quotidiennement 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
U235 Posté(e) hier à 05:32 Share Posté(e) hier à 05:32 C'est quoi tout ce tapage ? Les engagements en matière d'achat d'énergie sont complètement dingues et ne se feront jamais (je parierais ma vie là-dessus) pour plein de raisons, comme la capacité d'exportation, les contrats déjà signés et l'absence de mécanisme juridique clair pour les mettre en œuvre du côté européen. C'est juste un gros chiffre pour tromper Trump et lui donner quelque chose à dire à la télé (ça excite les gens comme StarkContrast... chut). La taxe de 15 % est un but contre son camp, c'est nous, les Américains, qui allons profiter de cette nouvelle taxe. Sérieusement, cet accord est en réalité bien pire pour les États-Unis que pour l'Europe. On (les États-Unis) a décidé de se faire un peu de mal pendant un moment, mais je suis sûr qu'après avoir appris quelques leçons douloureuses, on changera de cap (comme un TACO prolongé). Il semble que Napoléon ait donné un bon conseil à l'Europe en ce moment : il a dit quelque chose comme « ne pas interrompre quelqu'un quand il fait une erreur », si je me souviens bien. Il suffit de s'asseoir, de se détendre et d'observer l'évolution de la situation économique. J'ose dire que l'UVDL a en fait gagné, même si je comprends que cela ne sera pas immédiatement évident pour tous ceux qui vivent sur la côte est de l'Atlantique (vous avez aussi votre équivalent européen des Trumpsters/MAGAtards). 1 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Veuillez vous connecter pour commenter
Vous pourrez laisser un commentaire après vous êtes connecté.
Connectez-vous maintenant