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Israël et voisinage.


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https://www.mediapart.fr/journal/international/061123/en-cisjordanie-les-palestiniens-subissent-les-offensives-des-colons-israeliens

Depuis le 7 octobre, les colons israéliens profitent du redéploiement des militaires pour terroriser des communautés palestiniennes isolées et accaparer leurs terres. De telles attaques ont déjà forcé plus de 870 Palestiniens à quitter leurs foyers.

ZanutaZanuta, Susya (Cisjordanie occupée).–  Une dizaine d’hommes s’activent pour désosser une modeste bâtisse au milieu d’un hameau déserté, sur les collines rocailleuses de l’extrémité sud de la Cisjordanie occupée. Mohammed al-Tel est né et a grandi avec ses six frères et sœurs dans cette petite maison, avec vue imprenable sur les vallons beiges alentour, quasiment vides. Dans une ultime humiliation, le Palestinien de 21 ans est aujourd’hui contraint de la détruire, de crainte que les colons israéliens ne s’y installent.

La majorité des 250 habitant·es de son hameau, Zanuta, sont déjà parti·es ; seuls restent des hommes qui remballent, la mine défaite. Depuis le 7 octobre, tous les regards sont fixés sur l’attaque du Hamas en Israël, qui a tué 1 400 personnes, et la guerre à Gaza qui en a découlé et qui a déjà emporté plus de 9 700 vies palestiniennes. Les colons israéliens des alentours, armés, en ont profité pour intensifier leurs attaques contre Zanuta, menaçant de mort plusieurs habitants. 

« Les mots ne peuvent exprimer ce que je ressens. On ne sait même pas où aller, marmonne Mohammed al-Tel, le regard brouillé. Il y a quelques jours, j’ai surpris mon oncle de 60 ans, assis sur une pierre devant la vallée, en train de pleurer. Que dois-je faire ? Le père de mon grand-père vivait déjà ici. Cette guerre a renforcé les colons. On ne pensait pas que ça prendrait de telles proportions, sinon on s’y serait préparés. »

Le hameau, petit ensemble de maisons en dur agrandies par des bouts de bâche et de tôle, est menacé depuis longtemps. Son école avait déjà été démolie à deux reprises. Les habitants n’ont pas le droit d’y construire de nouvelles structures : Zanuta est situé en zone C, un espace qui représente 60 % de la Cisjordanie, totalement sous contrôle administratif et sécuritaire israélien.

À cette pression des autorités israéliennes s’ajoutait celle des colons israéliens déployés sur trois localités, tout autour du hameau palestinien, toutes illégales aux yeux du droit international. La plus récente, Meitarim, une ferme et quelques installations, a été bâtie sans autorisations en 2021 sur la colline juste en face. Les autorités israéliennes ont fermé les yeux. « On ne sortait plus le bétail, juste de quoi les faire un peu manger et boire. On vivait dans une cage », explique Mohammed al-Tel. Les habitants, qui vivent tous de l’agriculture et de l’élevage, ont commencé à s’endetter pour acheter du fourrage. Mais ils entendaient rester, coûte que coûte.

Incursions, menaces et destructions
Depuis le 7 octobre, les incursions violentes de colons israéliens sont devenues quasi quotidiennes ; les habitants rapportent avoir été frappés, des réservoirs d’eau et des panneaux solaires ont été détruits. Fin octobre, plusieurs colons sont entrés dans le hameau au soleil couchant, tous revêtus de l’uniforme de l’armée israélienne, et ont frappé la tête du père de Moaz al-Tel avec la crosse de leur fusil. « Ils ont ensuite braqué leur arme sur son visage et lui ont dit : “Si tu ne pars pas, on te tue” », raconte son fils de 21 ans, les traits tirés, qui prend une pause avec quelques voisins avant de partir charger une remorque.

« Tous les colons ont des M16. Quand les jeunes tentent de se rassembler pour faire face, ils appellent l’armée à la rescousse », déplore Abdelhadi al-Tel, 26 ans. L’attaque d’une famille, le 27 octobre, sur laquelle les colons ont lancé une grenade assourdissante, a sonné l’alarme.

Le lendemain, la communauté s’est réunie. « Je leur ai dit que le plus important était que nous résistions et restions sur nos terres, tous ensemble, car ils ne tueront pas cent personnes. L’un des habitants m’a alors demandé : “Tu endosseras la responsabilité si mon fils est tué ?”, explique Faiz al-Tel, 45 ans, qui dirige la communauté. Nous sommes dévastés. Les enfants sont en train d’être affectés psychologiquement. » Surtout, les habitants de Zanuta sont tout seuls. 

Faiz al-Tel fustige l’Autorité palestinienne de Ramallah, qui poursuit sa coopération sécuritaire avec Israël, et le manque de fermeté de la communauté internationale. L’armée israélienne n’a pas répondu aux questions de Mediapart. Les habitants palestiniens l’accusent de soutenir les colons, quand elle ne les assiste pas directement dans leurs attaques.

Treize communautés rayées de la carte
Depuis le 7 octobre, 154 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie (bilan du 6 novembre à la mi-journée), dont au moins sept par des colons. Ainsi, le 11 octobre, des civils israéliens ont mené une attaque contre le village de Qusra, vers Naplouse, lors de laquelle quatre Palestiniens ont été tués. Le 28 octobre, Bilal Saleh, un agriculteur de 40 ans, a été « assassiné alors qu’il entretenait ses oliviers », a dénoncé l’ONG israélienne anti-occupation B’Tselem. Le 30 octobre, la France a condamné « fermement les attaques de colons qui ont conduit à la mort de plusieurs civils palestiniens […] ainsi qu’au départ contraint de plusieurs communautés ».

En moins d’un mois, selon les chiffres réunis par B’Tselem, 874 Palestiniens dont 320 mineurs ont été déplacés de force face à ces violences – 13 communautés, comme Zanuta, ont été complètement rayées de la carte. À titre de comparaison, durant les vingt et un mois précédents, le bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), recensait quelque 1 105 personnes forcées à quitter leurs foyers face aux colons. L’année 2022, pourtant, avait été marquée par une flambée des attaques contre les Palestiniens. « Sous le couvert de la guerre, Israël manifeste ses aspirations à nettoyer la zone C de ses résidents palestiniens », twittait le 18 octobre l’ONG Yesh Din après le transfert de la population de la communauté de Wadi as-Seq, le 12 octobre.

Ce jour-là, les Palestiniens ont eu une heure pour évacuer leur hameau, situé dans les environs de Ramallah, dans le centre de la Cisjordanie occupée. Des colons et des soldats israéliens ont détenu trois d’entre eux ainsi que des activistes israéliens venus les soutenir. Les Palestiniens ont confié au journal israélien Haaretz avoir été violemment battus. L’un d’eux a subi une tentative de viol. Les agresseurs ont également uriné sur deux d’entre eux et écrasé leurs cigarettes sur leurs corps. Une photo qui a circulé sur les réseaux sociaux les montre en sous-vêtements, les yeux bandés et les mains attachées. L’armée israélienne a indiqué à Haaretz que le commandant de l’unité avait été renvoyé. 

Depuis le printemps 2022, l’armée israélienne mène une répression sanglante en Cisjordanie, après une série d’attentats en Israël. Plus de 345 Palestiniens ont été tués depuis le début de l’année dans ce territoire occupé depuis 1967. L’État israélien, à travers des démolitions et confiscations de terres au nom d’objectifs stratégiques, menace la présence palestinienne dans plusieurs zones de Cisjordanie, notamment dans le sud et la vallée du Jourdain.

À la tête de l’administration en charge des territoires palestiniens occupés, le ministre suprémaciste juif Bezalel Smotrich avance activement son ambition d’annexer la Cisjordanie. Jusqu’alors, l’aide des ONG internationales qui, comme à Zanuta, financent quelques infrastructures, avait quelque peu permis d’endiguer le mouvement – ainsi que l’obstination des Palestiniens à rester sur leurs terres, malgré des conditions de vie difficiles.

Les colons israéliens sont l’un des piliers de cette politique israélienne. Leur violence s’est intensifiée ces dernières années, encouragée par l’ère Trump puis l’arrivée d’un gouvernement d’extrême droite en Israël. « Les gens peuvent penser qu’il s’agit de quelques centaines de colons en colère. Mais en réalité, le système israélien leur accorde une impunité quasi totale, souligne Yehuda Shaul, l’un de ceux qui ont fondé l’ONG de vétérans israéliens Breaking the Silence. La stratégie la plus efficace pour les colons depuis 1967 pour accaparer des terres est l’établissement de fermes sauvages avec une famille ou quelques jeunes. »

Via ces « avant-postes », comme la ferme de Meitarim en face de Zanuta, les colons s’implantent dans des zones reculées de Cisjordanie, protégées par l’armée, et renforcent leur présence autour des communautés bédouines isolées. Dror Etkes, spécialiste des colonies en Cisjordanie, estime que les colons avaient ainsi pris le contrôle d’environ 10 % de la zone C avant le 7 octobre.

Depuis la guerre, ces civils israéliens sont encore davantage armés et surtout, ils sont désormais seuls face aux Palestiniens. Le plus gros des effectifs militaires israéliens a été massivement appelé à Gaza et à la frontière nord, si bien que les zones autour des colonies en Cisjordanie sont confiées à la surveillance des colons eux-mêmes, réservistes. « Pour eux, c’est l’occasion rêvée pour organiser des transferts forcés. Tous les yeux sont rivés sur Gaza et maintenant, l’armée, c’est eux », remarque Yehuda Shaul.

« Aujourd’hui, nous ne pouvons distinguer les colons des soldats. Les mêmes colons qui étaient des criminels et dont les militaires parfois limitaient l’action sont devenus l’autorité », s’alarme Nasser Nawajah, un activiste palestinien et chercheur pour B’Tselem, qui reçoit dans sa maison de Susya, non loin de Zanuta. Depuis le 16 octobre, toutes les entrées du hameau sont bloquées par des monticules de pierres, déversées avec un bulldozer par un colon du voisinage. Des habitants ont été frappés et menacés pour qu’ils évacuent leurs maisons dans les vingt-quatre heures.

Susya, environ 300 habitants dont les deux tiers sont des enfants avait déjà été transférée de force en 1986 après l’établissement de la colonie israélienne du même nom. Depuis 2001, les Palestiniens tentent de régulariser leur présence sur ce site, pour l’instant en vain. Quelques activistes israéliens sont venus apporter leur soutien, en espérant que leur présence servira de dissuasion.

« J’ai toujours été optimiste mais aujourd’hui je suis désespéré, soupire Nasser Nawajah, dont le beau-frère a été blessé au ventre après qu’un colon lui a tiré dessus, dans une localité voisine. La situation actuelle ressemble beaucoup à la Nakba en 1948 [l’exode forcé de quelque 750 000 Palestiniens lors de la création d’Israël – ndlr]. La Nakba a été accomplie par des soldats et des milices paramilitaires, comme aujourd’hui. »

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https://www.mediapart.fr/journal/international/061123/en-israel-la-solution-deux-etats-semble-plus-eloignee-que-jamais

En Israël, la solution à deux États semble plus éloignée que jamais
Alors que diplomates et politiques s’interrogent sur le futur des relations entre Israël et la Palestine et réaffirment la nécessité d’une solution à deux États, les Israéliens, encore sous le choc du 7 octobre, sont bien rares à y croire encore.

TelTel-Aviv (Israël).– Comme tous les soirs, à la tombée de la nuit, Yakouv sort nourrir les chats du quartier. Autour de lui, une seule lumière émerge du salon d’un voisin et la rue d’ordinaire animée est désagréablement silencieuse. Depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre dernier, la quasi-totalité des 27 000 habitants a fui la ville de Sdérot. Ela et Yakouv ont fait le choix de rester dans leur petit pavillon situé à moins de cinq kilomètres de la frontière avec Gaza. « Les terroristes étaient juste de l’autre côté du mur, raconte Yakouv en montrant l’étroite palissade au bout du jardin, ils tiraient sur les maisons en face et puis ils sont repartis dans leur Toyota s’attaquer au poste de police, c’était terrifiant. »

Pour ce couple de sexagénaires, pourtant habitués aux affrontements avec Gaza et à la menace des roquettes, c’est l’attaque de trop. « Comment voulez-vous qu’on continue à vivre à côté de ces gens-là ? On ne peut plus accepter l’hypothèse d’un État à deux kilomètres d’ici avec deux millions de personnes qui veulent nous tuer », déplore ce fils d’immigrés iraniens. Dans ce couple, où l’on vote depuis toujours Likoud, le parti de droite du premier ministre Benyamin Nétanyahou, Ela faisait figure de modérée.

« J’ai toujours pensé que c’étaient des gens simples comme nous, qu’ils aspiraient à une vie calme, estime cette Israélienne d’origine moldave, mais la population s’est jointe aux combattants pour piller et tuer. » Gardant un œil sur la télé où sont diffusées les infos en continu, Yakouv acquiesce. Pour lui, ce sont les Gazaouis qui travaillent dans les kibboutz qui ont fourni des informations au Hamas : « Ces communautés de Kfar Aza et de Be’eri étaient pourtant très à gauche. C’étaient les plus favorables aux Palestiniens. » 

Longtemps en désaccord avec les opinions de son mari, Ela se considère aujourd’hui plus radicale. « Comment ai-je pu croire que l’on vivrait en paix ! Si Israël rasait Gaza pour faire un parc d’attraction, ça ne me dérangerait pas », lâche-t-elle en guise de provocation. Sans hésitation, Ela et Yakouv souhaitent qu’Israël aille jusqu’au bout en expulsant la population de Gaza dans le Sinaï et en prenant le contrôle de la bande.

Une idée populaire dans ces « villes du développement », longtemps marginalisées et où les mizrahim, les juifs d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, sont surreprésentés. « Les Ashkénazes sont trop naïfs, ils parlent avec des mots d’occidentaux, des grands principes humanitaires, de “solution à deux États”. Nous, les juifs orientaux, on sait comment fonctionnent les Arabes. Si vous êtes gentils avec eux, ils ne vous respectent pas. J’ai travaillé comme chauffeur de camion, je les ai côtoyés pendant des années, eux-mêmes me disaient qu’on était trop gentils avec eux », se justifie Yakouv.

Drapeaux palestiniens et pancartes en arabe
Au Left Bank, un centre culturel et politique de Tel-Aviv, lieu de rassemblement de la gauche radicale, l’ambiance est inhabituellement morne. « Après les massacres du 7 octobre, beaucoup ne croient plus en la paix. Les gens ne veulent plus entendre parler de la Palestine, même chez certains militants de gauche opposés à l’occupation », concède Tal, actif au sein de l’organisation Mesarvot, qui soutient ceux qui refusent de servir dans l’armée. Le jeune garçon de 17 ans est rejoint par d’autres camarades. « Avant la guerre, on sortait avec des drapeaux palestiniens, on brandissait des pancartes en arabe. Maintenant, on ne le fait plus, c’est trop risqué, reconnaît Ariel, un autre refuznik, les gens se font arrêter par la police et une femme s’est fait arracher sa pancarte par des gens en colère pour avoir simplement appelé à un cessez-le-feu. »

La fronde massive de la population contre le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, et son impopulaire réforme judiciaire avaient permis un timide retour de la cause palestinienne dans le débat public. « Ce n’était pas l’objet des manifestations, c’était donc à nous de les lier. Au début, il n’y avait pas plus de cinq personnes avec un drapeau palestinien mais dans les dernières semaines, juste avant la guerre, il y en avait plus d’une centaine. Maintenant il faut tout recommencer », constate amèrement Tal.

Le soutien à la création d’un État palestinien s’est largement érodé depuis le début des années 2000. Après une décennie de dialogue débutée par la signature des accords d’Oslo en 1993, l’échec du sommet de Camp David en 2000 et la dégradation de la situation sécuritaire marquée par la seconde Intifada ont entamé la détermination des partisans d’un État palestinien. En 2023, seules 35 % des personnes sondées estimaient qu’Israël et un État palestinien pourraient coexister en paix.

Pour l’extrême droite sioniste et religieuse, il n’y a qu’un seul État possible : un État juif qui annexerait l’ensemble des territoires palestiniens. La montée en puissance de cette mouvance, aujourd’hui largement représentée dans le gouvernement de Nétanyahou, s’est accompagnée d’un développement ininterrompu des colonies en Cisjordanie occupée depuis plus de dix ans, malgré les condamnations de la communauté internationale, avertissant du danger pour une reconnaissance d’un futur État palestinien.

Une expansion qui a pour objectif final l’annexion totale de la « Judée-Samarie », selon le nom donné par les Israéliens radicaux à la Cisjordanie. « Les Arabes ont une vingtaine de pays qui peuvent les accueillir, nous n’avons qu’Israël, estime Yakouv, qu’est-ce qu’ils ont besoin d’un autre pays ici ? »

En Israël, la droite et l’extrême droite sont accusées d’avoir volontairement soutenu le Hamas, depuis sa prise de contrôle de Gaza en 2007, afin d’affaiblir l’Autorité palestinienne. Une politique du « diviser pour mieux régner ». En 2015, le chef du Parti national religieux, Bezalel Smotrich, devenu depuis ministre des finances, déclarait à la télévision : « Le Hamas est pour nous un atout, et l’Autorité palestinienne un obstacle. »

« En Palestine et en Israël, les extrêmes s’entendent pour qu’il n’y ait pas de solution à deux États », assène Dov Khenin, ancien député communiste à la Knesset de 2006 à 2019. « Oui, le Hamas est notre ennemi, car il est opposé à l’existence d’Israël et à la création d’un État palestinien indépendant, mais les gens ne comprennent pas que les bombardements de civils ne font que renforcer le Hamas à Gaza mais aussi en Cisjordanie », ajoute l’une des figures de la gauche israélienne. Chez les jeunes Palestiniens, la popularité croissante du Hamas vient menacer la légitimité d’une Autorité palestinienne jugée inefficace et corrompue.

« C’est évidement très dur de parler de la fin de l’occupation, de la nécessité d’un État palestinien, alors que c’est la guerre et que nous nous battons pour notre sécurité ; mais il ne faut pas oublier que l’absence d’un État palestinien indépendant est l’une des causes du 7 octobre », confie Elie Avidor, un activiste membre de l’organisation Combatants for Peace, qui réunit anciens soldats israéliens et membres de la résistance armée palestiniens. 

« Pendant la guerre de Kippour, en 1973, qui aurait parié que nous puissions faire la paix avec l’Égypte ? personne », poursuit Elie. Un an après la guerre, les Nations unies adoptent la résolution 194 appelant à la création de deux États. « Donc, il y a toujours un espoir que quelque chose de positif renaisse du chaos, mais pour ça nous aurons besoin de l’intervention de la communauté internationale. Je crois que beaucoup d’Israéliens ne voudront jamais l’admettre mais tant que la Palestine n’est pas indépendante, Israel n’est pas indépendant », regrette ce vétéran de l’armée.

Devant la base militaire de Tel HaShomer en banlieue de Tel-Aviv, Itamar, un avocat membre de la communauté juive ultra-orthodoxe haredim, est, lui, venu s’engager dans l’armée israélienne : « Le temps est à la guerre, à la destruction du Hamas jusqu’au dernier combattant. C’est encore trop tôt pour parler de paix et pour penser au futur politique. »

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Il y a 7 heures, loki a dit :

Une expansion qui a pour objectif final l’annexion totale de la « Judée-Samarie », selon le nom donné par les Israéliens radicaux à la Cisjordanie.

La Judée Samarie n'est pas un élément géographique lié au radicaux israéliens?!

https://fr.wikipedia.org/wiki/District_de_Judée_et_Samarie

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https://www.politico.eu/article/ehud-barak-israel-palestine-war-hamas-global-opinion-sours/ (7 novembre 2023)

"On voit que la fenêtre se referme. Il est clair que nous nous dirigeons vers des frictions avec les Américains au sujet de l'offensive. L'Amérique ne peut pas dicter à Israël ce qu'il doit faire. Mais nous ne pouvons pas les ignorer", déclaré [Ehoud Barak], en référence au rôle de Washington en tant que principal garant de la sécurité d'Israël. "Nous devrons nous plier aux exigences américaines dans les deux ou trois semaines à venir, probablement moins.

"Écoutez le ton public - et derrière les portes, c'est un peu plus explicite. Nous perdons l'opinion publique en Europe et, dans une semaine ou deux, nous commencerons à perdre des gouvernements en Europe. Et dans une semaine, les frictions avec les Américains remonteront à la surface", a déclaré M. Barak.

https://responsiblestatecraft.org/us-israel-gaza/ (7 novembre 2023)

Le Washington Post a récemment fait état de la réticence de l'administration à poser des conditions à l'aide américaine à Israël. Selon ce reportage, conditionner l'aide militaire a été considéré comme une proposition disqualifiée d'avance au sein de l'administration parce que cela serait impopulaire et en raison de "l'attachement personnel de Biden à Israël". Ce sont là de piètres excuses pour justifier le maintien du statu quo et le soutien sans réserve à la guerre. Les États-Unis pourraient utiliser l'influence considérable dont ils disposent pour freiner le gouvernement israélien, mais l'administration ne veut pas le faire en raison d'une combinaison de craintes, d'idéologie et de sentiments.

Ce reportage du Post indique également que l'administration estime que la guerre d'Israël a été "trop sévère, trop coûteuse en victimes civiles et sans finalité cohérente", mais les responsables de la politique étrangère du pays le plus puissant du monde lèvent les bras au ciel en signe de frustration et affirment qu'ils ne peuvent rien faire contre une guerre qu'ils soutiennent activement.

Il est révélateur que la même administration qui se targue de l'importance du leadership américain ne veuille tout simplement pas assumer ce rôle si cela implique de rompre avec un client.

Donner un chèque en blanc aux clients américains est une invitation à l'abus et à ce que le spécialiste des relations internationales Barry Posen a appelé la "conduite dangereuse/de chauffard" (reckless driving). C'est mauvais pour les États-Unis, pour la paix et la sécurité régionales et, à long terme, c'est également mauvais pour les clients eux-mêmes. Il est grand temps que Washington pose des conditions à l'assistance militaire qu'il fournit à ses clients du Moyen-Orient, y compris Israël.

Modifié par Wallaby
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https://www.eurotopics.net/fr/309816/a-gaza-une-situation-humanitaire-de-plus-en-plus-precaire

Soutenir Israël sans réserve en invoquant son droit à l'autodéfense a des conséquences négatives, déplore Caroline de Gruyter, chargée des affaires européennes au journal De Standaard (4 novembre 2023) :

«L'Europe, qui était jadis une médiatrice au Proche-Orient, paie le prix fort de cette orientation. Le reste du monde lui reproche d'appliquer deux poids deux mesures : de condamner d'un côté les attaques russes sur des civils ukrainiens, de ne pas broncher, de l'autre, quand Israël détruit Gaza. Vu l'évolution du conflit, l'Europe doit se préparer à être politiquement marginalisée sur la scène internationale. Le Qatar tente d'obtenir l'évacuation de Gaza des otages, des expatriés et des blessés. Pas trace en revanche d'une médiation européenne - celle-ci était pourtant une évidence, jadis.»

Le Hamas est d'ores et déjà l'incontestable vainqueur politique, juge l'éditorialiste Luuk van Middelaar dans NRC (1er novembre 2023) :

«C'est précisément en raison des milliers de Palestiniens tués à Gaza que les terroristes gagnent la bataille de l'opinion publique dans le monde arabe et au-delà. Avec les attaques terroristes sanglantes perpétrées contre Israël le 7 octobre, le Hamas a tendu un piège politique à Israël et aux Etats-Unis, qui y sont tombés tête la première. ... Personne ne sait comment Nétanyahou compte éradiquer l'ennemi avec une opération terrestre sans semer en même temps la haine et le ressentiment auprès des générations à venir et alimenter ainsi le vivier des futurs combattants du Hamas. ... Le Hamas a réussi à raviver la question palestinienne et à l'utiliser pour sa propre cause. ... Sous le drapeau de la résistance révolutionnaire, il mobilise des millions de musulmans à travers le monde.»

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Il y a 8 heures, Wallaby a dit :

Le Hamas est d'ores et déjà l'incontestable vainqueur politique, juge l'éditorialiste Luuk van Middelaar dans NRC (1er novembre 2023) :

Un beau vainqueur qui obtient sa victoire politique en enclenchant un piège qui aboutira au massacre du peuple qu'il est sensé défendre.

Une victoire à la pyrrhus ?

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Il y a 8 heures, Wallaby a dit :

https://www.eurotopics.net/fr/309816/a-gaza-une-situation-humanitaire-de-plus-en-plus-precaire

Soutenir Israël sans réserve en invoquant son droit à l'autodéfense a des conséquences négatives, déplore Caroline de Gruyter, chargée des affaires européennes au journal De Standaard (4 novembre 2023) :

«L'Europe, qui était jadis une médiatrice au Proche-Orient, paie le prix fort de cette orientation. Le reste du monde lui reproche d'appliquer deux poids deux mesures : de condamner d'un côté les attaques russes sur des civils ukrainiens, de ne pas broncher, de l'autre, quand Israël détruit Gaza. Vu l'évolution du conflit, l'Europe doit se préparer à être politiquement marginalisée sur la scène internationale. Le Qatar tente d'obtenir l'évacuation de Gaza des otages, des expatriés et des blessés. Pas trace en revanche d'une médiation européenne - celle-ci était pourtant une évidence, jadis.»

Le Hamas est d'ores et déjà l'incontestable vainqueur politique, juge l'éditorialiste Luuk van Middelaar dans NRC (1er novembre 2023) :

«C'est précisément en raison des milliers de Palestiniens tués à Gaza que les terroristes gagnent la bataille de l'opinion publique dans le monde arabe et au-delà. Avec les attaques terroristes sanglantes perpétrées contre Israël le 7 octobre, le Hamas a tendu un piège politique à Israël et aux Etats-Unis, qui y sont tombés tête la première. ... Personne ne sait comment Nétanyahou compte éradiquer l'ennemi avec une opération terrestre sans semer en même temps la haine et le ressentiment auprès des générations à venir et alimenter ainsi le vivier des futurs combattants du Hamas. ... Le Hamas a réussi à raviver la question palestinienne et à l'utiliser pour sa propre cause. ... Sous le drapeau de la résistance révolutionnaire, il mobilise des millions de musulmans à travers le monde.»

la situation humanitaire de plus en plus précaire ,

 

comment faire quand le hamas se branche sur l'electricité des hopitaux pour que ces gens n'aient plus l'electricité ?

plus d'essence pour les groupes ou les ambulances ? comment faire pour que ce carburant n'alimente pas les roquettes ?

les gens ont faim ? comment faire pour que la nourriture aille dans les bouches des affamés et pas dans celles des terroristes ?

 

comment trouver des solutions efficaces sans contrevenir au droit international, à l'humanitaire et sans se faire baiser ??

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Il y a 10 heures, Wallaby a dit :

https://www.eurotopics.net/fr/309816/a-gaza-une-situation-humanitaire-de-plus-en-plus-precaire

Soutenir Israël sans réserve en invoquant son droit à l'autodéfense a des conséquences négatives, déplore Caroline de Gruyter, chargée des affaires européennes au journal De Standaard (4 novembre 2023) :

«L'Europe, qui était jadis une médiatrice au Proche-Orient, paie le prix fort de cette orientation. Le reste du monde lui reproche d'appliquer deux poids deux mesures : de condamner d'un côté les attaques russes sur des civils ukrainiens, de ne pas broncher, de l'autre, quand Israël détruit Gaza. Vu l'évolution du conflit, l'Europe doit se préparer à être politiquement marginalisée sur la scène internationale. Le Qatar tente d'obtenir l'évacuation de Gaza des otages, des expatriés et des blessés. Pas trace en revanche d'une médiation européenne - celle-ci était pourtant une évidence, jadis.»

Le Hamas est d'ores et déjà l'incontestable vainqueur politique, juge l'éditorialiste Luuk van Middelaar dans NRC (1er novembre 2023) :

«C'est précisément en raison des milliers de Palestiniens tués à Gaza que les terroristes gagnent la bataille de l'opinion publique dans le monde arabe et au-delà. Avec les attaques terroristes sanglantes perpétrées contre Israël le 7 octobre, le Hamas a tendu un piège politique à Israël et aux Etats-Unis, qui y sont tombés tête la première. ... Personne ne sait comment Nétanyahou compte éradiquer l'ennemi avec une opération terrestre sans semer en même temps la haine et le ressentiment auprès des générations à venir et alimenter ainsi le vivier des futurs combattants du Hamas. ... Le Hamas a réussi à raviver la question palestinienne et à l'utiliser pour sa propre cause. ... Sous le drapeau de la résistance révolutionnaire, il mobilise des millions de musulmans à travers le monde.»

Je me tue à dire çà depuis le 07/10. Il faut absolument que Israël annonce un plan pour distinguer le HAMAS des civils. Il faut absolument que l'Europe oeuvre également dans ce sens. Il n'y a pas d'autre voie diplomatique. Les droits de l'hommes doivent être au centre d'une solution. Laisser Israël faire sans mettre de lignes rouges humanitaires est une erreur diplomatique magistrale.

Modifié par herciv
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https://www.theguardian.com/politics/2023/nov/08/imran-hussain-labour-frontbencher-resigns-gaza-ceasefire

Un membre du cabinet fantôme du parti travailliste [britannique] a démissionné "le cœur lourd" en raison de la position du parti sur le conflit entre Israël et le Hamas.

Imran Hussain, député de Bradford East, a déclaré qu'il ne pouvait plus, "en toute bonne conscience", occuper le poste de ministre d'État fantôme chargé des droits à l'emploi., car il souhaitait être un fervent défenseur d'un cessez-le-feu.

Modifié par collectionneur
ministre d'État fantôme chargé des droits à l'emploi.
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Voici une information qui m'a surpris.

Je cherchais l'état de l'opinion et des discussions parmi les Israéliens sur la possibilité de construire un Troisième Temple. J'imaginais que c'était une opinion marginale, limitée à quelques cercles très religieux et/ou très nationalistes. Pour ce qui est des militants actifs (Institut du Temple, etc.) qui ont été jusqu'à dresser des plans d'un futur édifice, à recréer des objets du culte suivant les instructions de la tradition, il semble effectivement qu'ils soient un peu marginaux.

Mais selon le résultat d'un sondage en 2009, c'est 64% de la population israélienne qui souhaite construire ce troisième Temple !

Dans la deuxième partie, il a été demandé aux participants s'ils souhaitaient que le Temple soit reconstruit. 64% ont répondu par l'affirmative – dont 33% qui « veulent vraiment » et 31% qui « veulent un peu », et 36% par la négative – 31% « pas tellement » et 5% « pas du tout »

Tout le monde n'est pas d'accord sur le côté pratique de l'idée, c'est ce que rappelle notamment la suite de l'article. Et le moins qu'on puisse dire est qu'il y aurait quelques difficultés en effet ! Mais je suis frappé que le souhait en demeure si présent.

[ NB : Rappelons que le judaïsme de l'antiquité était centré autour du culte rendu au Seigneur dans un temple à Jérusalem, qui fut construit par le roi Salomon mille ans avant Jésus et détruit par le conquérant Nabuchodonosor au sixième siècle avant notre ère. Le deuxième temple construit sur le site du premier fut détruit par les Romains en 70, et il n'a jamais été reconstruit parce que les Hébreux avaient été dispersés dans toute la Méditerranée et n'avaient pas le pouvoir politique sur la terre d'Israël. Entre temps, les conquérants musulmans du 7ème siècle ont construit sur ce site la mosquée d'Omar, qui est considéré comme le troisième lieu saint de l'islam. Depuis 1967, ce site est sous souveraineté juive, pour la première fois depuis 19 siècles, et il existe donc une possibilité de le reconstruire ce qui serait un troisième temple... il faut "juste" démonter la mosquée d'Omar !!!

C'est-à-dire très probablement mettre le Proche-Orient à feu et à sang - déjà qu'il n'en a pas besoin pour ça ! A l'époque des croisades, la mosquée n'avait pas été démontée, elle avait "seulement" été transformée en église ("Ben quoi :huh: ? Deus vult !") et déjà les musulmans en avaient conçu un certain déplaisir ("Saladin ? Gna gna gna Saladin :dry: !") Si on démontait la mosquée d'Omar, euh... J'ose espérer que ça restera un souhait très abstrait :unsure: ]

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il y a 8 minutes, Alexis a dit :

Mais selon le résultat d'un sondage en 2009, c'est 64% de la population israélienne qui souhaite construire ce troisième Temple !

Pour en faire quoi ? Un musée ? Ou pour l'utiliser avec des sacrifices animaux ? Je m'étais laissé dire que le judaïsme rabbinique était une religion réformée qui avait aboli le recours à un temple, à des sacrifices et à un corps sacerdotal pour les accomplir.

il y a 12 minutes, Alexis a dit :

un temple à Jérusalem, qui fut construit par le roi Salomon

https://en.wikipedia.org/wiki/Solomon's_Temple

Auparavant, de nombreux chercheurs considéraient comme authentique le récit biblique de la construction du Premier Temple par Salomon ; cependant, dans les années 1980, des approches sceptiques du texte biblique et des archives archéologiques ont conduit certains chercheurs à douter de l'existence d'un Temple à Jérusalem construit dès le 10e siècle avant notre ère[4]. [Certains chercheurs ont suggéré que la structure originale construite par Salomon était relativement modeste et qu'elle a été reconstruite plus tard sur une plus grande échelle[5]. Aucune preuve directe de l'existence du Temple de Salomon n'a été trouvée[6][7], bien qu'aucune fouille archéologique récente n'ait été menée sur le Mont du Temple en raison de l'extrême sensibilité religieuse et politique du site.

À ce jour, il n'existe aucune preuve archéologique solide de l'existence du temple de Salomon, et le bâtiment n'est pas mentionné dans les récits extrabibliques qui ont survécu[78], à l'exception peut-être d'un seul ostracon fragmenté qui mentionne une "maison de Yahvé" sans autre précision[9]. Les artefacts dont on pensait auparavant qu'ils prouvaient l'existence du temple de Salomon - une grenade en ivoire et une tablette en pierre du neuvième siècle avant notre ère - sont aujourd'hui très contestés quant à leur authenticité. En outre, depuis les années 1980, les minimalistes bibliques ont mis en doute le lien entre le roi Salomon et le temple, le décrivant parfois comme n'étant guère plus qu'un chef local de la région des collines.

Fabio Porzia et Corinne Bonnet, réfléchissant aux parallèles archéologiques entre la manière dont le temple de Salomon est décrit et les exemples comparables de temples similaires du Proche-Orient ancien, contestent et concluent qu'" un fossé [...] existe entre les récits bibliques qui placent le temple au 10e siècle et les considérations historiques qui tendent vers les 8e et 7e siècles "[85]. "Ils suggèrent que le temple de Salomon correspond davantage aux modèles architecturaux des temples des 8e-7e siècles associés à Aram ou à l'Assyrie qu'à tout ce qui est associé à l'architecture des temples du 10e siècle[85]. Ils suggèrent que le premier temple date très probablement du 8e siècle et " a été attribué rétroactivement au grand souverain du 10e siècle "[85].

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https://www.nytimes.com/2023/11/08/world/middleeast/hamas-israel-gaza-war.html

En 2021, le Hamas a lancé une guerre pour protester contre les efforts israéliens visant à expulser les Palestiniens de leurs maisons à Jérusalem-Est et contre les raids de la police israélienne contre la mosquée Aqsa dans la vieille ville de Jérusalem.

Ce fut un tournant, a déclaré au Times Osama Hamdan, un dirigeant du Hamas basé à Beyrouth, au Liban. Au lieu de tirer des roquettes sur les problèmes de Gaza, le Hamas se battait pour des questions essentielles pour tous les Palestiniens, y compris ceux qui se trouvent en dehors de l'enclave. Les événements ont également convaincu de nombreux membres du Hamas qu'Israël cherchait à pousser le conflit au-delà d'un point de non-retour qui garantirait l'impossibilité d'un État palestinien.

"Les Israéliens ne se préoccupaient que d'une chose : comment se débarrasser de la cause palestinienne ? a déclaré M. Hamdan. "Ils allaient dans cette direction sans même penser aux Palestiniens. Et si les Palestiniens n'avaient pas résisté, tout cela aurait pu se produire".

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il y a 22 minutes, Wallaby a dit :

Pour en faire quoi ? Un musée ? Ou pour l'utiliser avec des sacrifices animaux ? Je m'étais laissé dire que le judaïsme rabbinique était une religion réformée qui avait aboli le recours à un temple, à des sacrifices et à un corps sacerdotal pour les accomplir.

De ce que j'ai compris - qui est peut-être limité voire biaisé - c'est plutôt que le judaïsme a bien été forcé de se reconstruire en diaspora sans le Temple. Cependant, et toujours selon ma compréhension - si une personne plus versée lit ceci, peut-être un commentaire (@Joab ?) - la Torah et la Mishna décrivent bien le culte rendu au Seigneur sur le mont du Temple comme une obligation religieuse.

La première condition pratique évidente de contrôle des lieux est remplie depuis 1967. De ce que j'ai compris, la société israélienne est de plus en plus religieuse, ce qui augmente la motivation. Et certaines conditions de forme (il est question d'une vache entièrement rousse pour assurer la purification) seraient sur le point d'être remplies, du moins de petits groupes y travaillent. Ne reste que le "minuscule" détail politique... puisque le Saint des Saints, l'endroit le plus sacré du Temple, est contenu actuellement dans la mosquée d'Omar, ce qui semble interdire toute solution "tu me laisses une place pour mon temple je te laisse une place pour ta mosquée". Voir sur le sujet ce site de militants qui présentent dans les détails le mont du temple - visionner la zone 10 sur la carte.

A écouter cette discussion il y a quatre ans autour d'un Israélien et d'un Français tout deux partisans de la restauration du temple, il me semble qu'il y a beaucoup d'illusions sur les conséquences :unsure: ... Ces deux intervenants présentent ce futur bâtiment comme "maison de prière pour toute l'humanité", se montrent sûrs façon étoiles dans les yeux qu'il permettra la paix juifs chrétiens et musulmans y priant ensemble, et affirment qu'il est possible de le construire dans le consensus, sans que ce soit au détriment des musulmans. Mouais, avec le Saint des Saints en plein dans la mosquée, je ne vois pas trop comment !

 

il y a 22 minutes, Wallaby a dit :

https://en.wikipedia.org/wiki/Solomon's_Temple

Auparavant, de nombreux chercheurs considéraient comme authentique le récit biblique de la construction du Premier Temple par Salomon ; cependant, dans les années 1980, des approches sceptiques du texte biblique et des archives archéologiques ont conduit certains chercheurs à douter de l'existence d'un Temple à Jérusalem construit dès le 10e siècle avant notre ère[4]. [Certains chercheurs ont suggéré que la structure originale construite par Salomon était relativement modeste et qu'elle a été reconstruite plus tard sur une plus grande échelle[5]. Aucune preuve directe de l'existence du Temple de Salomon n'a été trouvée[6][7], bien qu'aucune fouille archéologique récente n'ait été menée sur le Mont du Temple en raison de l'extrême sensibilité religieuse et politique du site.

Il y a des interrogations à ce sujet oui, peut-être parce que le temple date en fait d'après Salomon, peut-être comme le dit cet article parce qu'on ne peut pas fouiller le mont du temple... ce qui rend difficile de trouver des preuves archéologiques :happy:. La question est intéressante, mais enfin même si le premier temple datait en fait du 8ème siècle avant Jésus, je ne crois pas que cela changerait beaucoup cette question d'un éventuel "troisième temple"

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Il y a 1 heure, Alexis a dit :

Voici une information qui m'a surpris.

Je cherchais l'état de l'opinion et des discussions parmi les Israéliens sur la possibilité de construire un Troisième Temple. J'imaginais que c'était une opinion marginale, limitée à quelques cercles très religieux et/ou très nationalistes. Pour ce qui est des militants actifs (Institut du Temple, etc.) qui ont été jusqu'à dresser des plans d'un futur édifice, à recréer des objets du culte suivant les instructions de la tradition, il semble effectivement qu'ils soient un peu marginaux.

Mais selon le résultat d'un sondage en 2009, c'est 64% de la population israélienne qui souhaite construire ce troisième Temple !

Dans la deuxième partie, il a été demandé aux participants s'ils souhaitaient que le Temple soit reconstruit. 64% ont répondu par l'affirmative – dont 33% qui « veulent vraiment » et 31% qui « veulent un peu », et 36% par la négative – 31% « pas tellement » et 5% « pas du tout »

Tout le monde n'est pas d'accord sur le côté pratique de l'idée, c'est ce que rappelle notamment la suite de l'article. Et le moins qu'on puisse dire est qu'il y aurait quelques difficultés en effet ! Mais je suis frappé que le souhait en demeure si présent.

[ NB : Rappelons que le judaïsme de l'antiquité était centré autour du culte rendu au Seigneur dans un temple à Jérusalem, qui fut construit par le roi Salomon mille ans avant Jésus et détruit par le conquérant Nabuchodonosor au sixième siècle avant notre ère. Le deuxième temple construit sur le site du premier fut détruit par les Romains en 70, et il n'a jamais été reconstruit parce que les Hébreux avaient été dispersés dans toute la Méditerranée et n'avaient pas le pouvoir politique sur la terre d'Israël. Entre temps, les conquérants musulmans du 7ème siècle ont construit sur ce site la mosquée d'Omar, qui est considéré comme le troisième lieu saint de l'islam. Depuis 1967, ce site est sous souveraineté juive, pour la première fois depuis 19 siècles, et il existe donc une possibilité de le reconstruire ce qui serait un troisième temple... il faut "juste" démonter la mosquée d'Omar !!!

C'est-à-dire très probablement mettre le Proche-Orient à feu et à sang - déjà qu'il n'en a pas besoin pour ça ! A l'époque des croisades, la mosquée n'avait pas été démontée, elle avait "seulement" été transformée en église ("Ben quoi :huh: ? Deus vult !") et déjà les musulmans en avaient conçu un certain déplaisir ("Saladin ? Gna gna gna Saladin :dry: !") Si on démontait la mosquée d'Omar, euh... J'ose espérer que ça restera un souhait très abstrait :unsure: ]

 

La troisième tentative sera peut être la bonne !

 

Révélation

 

 

 

 

Mais je trouve quand même que ça manque singulièrement d'imagination.............. Je pense qu'un temple aztèque ce serait quand même mieux ! ..............En plus ce serait dans le thème :ph34r:...

 

Un, Dos, Tres, tatatatat !......

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il y a 38 minutes, Alexis a dit :

De ce que j'ai compris - qui est peut-être limité voire biaisé - c'est plutôt que le judaïsme a bien été forcé de se reconstruire en diaspora sans le Temple.

J'ai trouvé pas mal de réponses à mes interrogations sur... Wikipédia :

- en français qui rappelle que le 3e temple n'est pas une reconstruction du 2e temple, mais la mise en oeuvre du projet architectural décrit dans... le livre d'Ezechiel. C'est plus grand, et le plan est différent du second temple : https://fr.wikipedia.org/wiki/Troisième_Temple_de_Jérusalem

- en anglais qui précise les positions des principales dénominations juives : pour le judaïsme conservateur, le judaïsme réformé, et le judaïsme reconstructionniste, c'est non.

reste le judaïsme orthodoxe :

Le judaïsme orthodoxe croit en la reconstruction d'un troisième temple et en la reprise des korban (sacrifices), bien qu'il y ait des désaccords sur la manière dont la reconstruction devrait avoir lieu. Les érudits orthodoxes et les autorités rabbiniques estiment généralement que la reconstruction doit avoir lieu à l'époque du messie juif, sous l'égide de la providence divine, bien qu'une position minoritaire, suivant l'opinion de Maïmonide, considère que les juifs doivent s'efforcer de reconstruire le temple eux-mêmes, dès lors que c'est possible.

https://en.wikipedia.org/wiki/Third_Temple#Jewish_views

 

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En fait l'idée n'est pas très originale, et elle a déjà été prise :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Temple_de_Salomon_(São_Paulo)

Le Temple de Salomon est un édifice religieux à São Paulo, au Brésil. Il est le siège mondial de l'Église universelle du royaume de Dieu, une église chrétienne évangélique charismatique, dont le responsable est Edir Macedo Bezerra. Situé dans le quartier de Brás, il est le plus grand édifice religieux du pays. Le temple se veut une réplique du Temple de Jérusalem tel qu'il existait selon la bible, à l'époque du roi Salomon et qui est détruit selon celle-ci en 586 av. J.-C. par le roi de Babylone Nabuchodonosor II.

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https://www.bfmtv.com/politique/elysee/emmanuel-macron-appelle-pour-la-premiere-a-un-cessez-le-feu-entre-israel-et-le-hamas_AV-202311090424.html

Emmanuel Macron appelle pour la première fois à "un cessez-le-feu" entre Israël et le Hamas

https://www.theguardian.com/world/2023/nov/09/emmanuel-macron-rejects-israeli-plan-for-safe-zones-in-southern-gaza

Le président français, Emmanuel Macron, a rejeté les plans israéliens visant à repousser les civils dans des zones sûres au sud de Gaza et a déclaré que le monde devait poursuivre un cessez-le-feu humanitaire comme seul moyen de sauver des vies dans le territoire.

M. Macron a qualifié la proposition de zones de sécurité dans le sud de la bande de Gaza de très mauvaise idée qui ne garantirait pas la sécurité parce qu'il n'existe pas d'accord politique à ce sujet.

La conférence a toutefois permis de recueillir des avis favorables à la mise en place d'un corridor humanitaire maritime entre Chypre et le sud de la bande de Gaza.

Israël a rejeté l'invitation de M. Macron à la conférence de Paris, mais le premier ministre palestinien, Mohammad Shtayyeh, y a assisté. M. Shtayyeh a demandé si le fait de tuer six enfants par heure constituait un bain de sang suffisant, déclarant que "cette guerre n'était pas dirigée contre le Hamas, mais contre l'ensemble du peuple palestinien" : "Cette guerre n'était pas dirigée contre le Hamas, mais contre l'ensemble du peuple palestinien", et il a exhorté la communauté internationale à ne pas approuver le plan israélien visant à repousser la population de Gaza vers le sud. M. Macron a indiqué qu'il s'entretiendrait avec des responsables israéliens à la fin de la conférence.

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a déclaré qu'elle soutenait l'appel du président chypriote, Nikos Christodoulides, en faveur d'un corridor humanitaire maritime à sens unique.

M. Christodoulides a déclaré que le corridor, basé dans le port de Larnaca, à 230 miles (370 km) de Gaza, pourrait stocker 200 000 tonnes d'aide à expédier vers la côte sud-ouest du territoire, accompagné de frégates, la zone de déchargement étant déclarée zone contrôlée désignée par les Nations unies. Il a déclaré que son plan "pour une route durable et fiable gagnait du terrain et bénéficiait d'un soutien politique".

Le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, a déclaré que son pays était disposé à fournir des moyens navals pour le corridor, à condition que la proposition soit sûre et que la zone de débarquement dispose des infrastructures nécessaires.

Mme Von der Leyen n'a pas répondu aux appels lancés par les représentants des Nations unies à la conférence pour qu'Israël ouvre son point de passage fermé d'Erez.

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il y a 19 minutes, Wallaby a dit :

https://www.bfmtv.com/politique/elysee/emmanuel-macron-appelle-pour-la-premiere-a-un-cessez-le-feu-entre-israel-et-le-hamas_AV-202311090424.html

Emmanuel Macron appelle pour la première fois à "un cessez-le-feu" entre Israël et le Hamas

https://www.theguardian.com/world/2023/nov/09/emmanuel-macron-rejects-israeli-plan-for-safe-zones-in-southern-gaza

Le président français, Emmanuel Macron, a rejeté les plans israéliens visant à repousser les civils dans des zones sûres au sud de Gaza et a déclaré que le monde devait poursuivre un cessez-le-feu humanitaire comme seul moyen de sauver des vies dans le territoire.

M. Macron a qualifié la proposition de zones de sécurité dans le sud de la bande de Gaza de très mauvaise idée qui ne garantirait pas la sécurité parce qu'il n'existe pas d'accord politique à ce sujet.

La conférence a toutefois permis de recueillir des avis favorables à la mise en place d'un corridor humanitaire maritime entre Chypre et le sud de la bande de Gaza.

Israël a rejeté l'invitation de M. Macron à la conférence de Paris, mais le premier ministre palestinien, Mohammad Shtayyeh, y a assisté. M. Shtayyeh a demandé si le fait de tuer six enfants par heure constituait un bain de sang suffisant, déclarant que "cette guerre n'était pas dirigée contre le Hamas, mais contre l'ensemble du peuple palestinien" : "Cette guerre n'était pas dirigée contre le Hamas, mais contre l'ensemble du peuple palestinien", et il a exhorté la communauté internationale à ne pas approuver le plan israélien visant à repousser la population de Gaza vers le sud. M. Macron a indiqué qu'il s'entretiendrait avec des responsables israéliens à la fin de la conférence.

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a déclaré qu'elle soutenait l'appel du président chypriote, Nikos Christodoulides, en faveur d'un corridor humanitaire maritime à sens unique.

M. Christodoulides a déclaré que le corridor, basé dans le port de Larnaca, à 230 miles (370 km) de Gaza, pourrait stocker 200 000 tonnes d'aide à expédier vers la côte sud-ouest du territoire, accompagné de frégates, la zone de déchargement étant déclarée zone contrôlée désignée par les Nations unies. Il a déclaré que son plan "pour une route durable et fiable gagnait du terrain et bénéficiait d'un soutien politique".

Le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, a déclaré que son pays était disposé à fournir des moyens navals pour le corridor, à condition que la proposition soit sûre et que la zone de débarquement dispose des infrastructures nécessaires.

Mme Von der Leyen n'a pas répondu aux appels lancés par les représentants des Nations unies à la conférence pour qu'Israël ouvre son point de passage fermé d'Erez.

Pour ce que pèse la France aujourd'hui au niveau diplomatique.....

J'ai le fort sentiment que c'est plus destiné à nos banlieues dites populaires.

Modifié par R force
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https://english.elpais.com/international/2023-11-09/issa-kassis-mayor-of-ramallah-there-is-no-room-for-negotiation-with-this-israeli-government.html

Issa Kassis, le maire de Ramallah, la capitale administrative de la Cisjordanie, où se trouve le siège du gouvernement de l'Autorité nationale palestinienne, s'est rendu cette semaine à Barcelone pour participer à une table ronde lors du congrès mondial Smart City Expo. Ce natif de Jérusalem, âgé de 56 ans, s'est envolé pour l'Espagne depuis Amman (Jordanie), où il a grandi et où son père vit toujours depuis qu'il a été déplacé par la guerre des Six Jours (1967) entre Israël et plusieurs pays arabes. Kassis - un Palestinien chrétien - a fait carrière dans le monde de la finance et a étudié et vécu aux États-Unis, mais en 2000, il a décidé de retourner à Ramallah, d'où est originaire toute sa famille. C'est là qu'il a obtenu une carte d'identité palestinienne, pour laquelle il a dû renoncer à sa résidence aux États-Unis. Il ne doutait pas - comme il ne doute pas aujourd'hui - de l'avenir de la Cisjordanie, malgré la crise provoquée par la guerre israélienne à Gaza déclenchée après les attentats du Hamas du 7 octobre.

Vivre à Ramallah ces jours-ci est très, très tendu. Les gens sont inquiets, effrayés. Les entreprises perdent de l'argent, les écoles sont revenues aux classes virtuelles, il y a des manifestations presque tous les jours dans les rues. Les gens ont peur des colons israéliens et presque tous les jours, il y a des raids et des arrestations par l'armée israélienne. Il y a eu plus de 2 000 arrestations lors de raids en un seul mois, et des meurtres constants - il y a deux jours, un homme qui traversait la rue à Ramallah [a été tué]. Au-delà de ce qui se passe à Gaza, la Cisjordanie n'est pas sûre à bien des égards. C'est très inquiétant.

La Cisjordanie a connu une certaine croissance économique malgré l'occupation.

Ma priorité est de former de bons citoyens, des gens qui croient en la démocratie, qui savent comment transmettre leurs demandes. Ramallah et la Palestine sont des endroits où tout pourrait être amélioré dans de meilleures circonstances, des endroits où les gens veulent rester.

Le président [Mahmoud Abbas] demande la justice, et la justice se construit sur la paix, sur les résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée des Nations unies, sur les traités et les accords qui se sont accumulés [au fil des ans] ; [une solution pour] une Palestine indépendante, connectée, avec Jérusalem-Est comme capitale, et un accord juste pour le retour des réfugiés. Notre message n'a pas changé : la justice est la condition préalable à la paix en Palestine.

Nous ne voulons la mort de personne ; cela fait 75 ans que nous nous entretuons et il est clair que c'est une recette qui ne fonctionne pas. Nous devons nous asseoir et discuter, et organiser des élections officielles en Palestine et en Israël. Je suis sûr que personne ne veut la guerre, ce n'est pas un bon moyen de gagner des voix.

Ce qui s'est passé le 7 octobre est une très grande alarme qui a réveillé le monde et a poussé la société civile de leurs pays [Europe et Amérique] à s'élever contre la guerre. Israël ne peut pas gagner cette guerre parce que personne ne peut la gagner ; il n'y a pas de vainqueurs. Des innocents meurent, et pourquoi ? Parce que leur vie ne compte pas. Pourquoi la communauté internationale laisse-t-elle faire ?

Elle [l'Union Européenne] nous a toujours soutenus, et elle est toujours proche de nous : elle soutient le budget de l'Autorité palestinienne, elle crée des emplois... Et je leur demande de continuer [à le faire], de ne pas perdre espoir. Sinon, les gens se désintéresseront de la question. Soit vous êtes un médiateur équitable, soit vous continuez à soutenir un système qui s'accommode de l'occupation.

Ce qui s'est passé le 7 octobre est une réaction ; les gens souffrent d'un siège qui dure depuis 17 ans. L'occupation, ce n'est pas seulement des armes ou des soldats, c'est dans votre tête, elle vous empêche de rêver, et c'est très compliqué de la comprendre de l'extérieur. Les jeunes voient sur leur téléphone portable ce qu'est la vie à l'extérieur, et cela leur pose de nombreuses questions. Certains s'en sortent bien, mais d'autres perdent espoir. Nous ne voulons pas en arriver au point que Gaza a atteint.

Y a-t-il une place pour le dialogue ?

Ils se vengent, pour sauver la réputation de l'armée [israélienne] ou autre, et ils conservent leur sentiment de supériorité, croyant que les vies palestiniennes n'ont pas d'importance. Ils insistent pour nous considérer tous comme des terroristes. Il n'y aura pas de dialogue tant que nous ne nous considérerons pas et ne nous traiterons pas comme des égaux. Il y a toujours de la place pour la négociation, mais certainement pas avec ce gouvernement [israélien].

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