Titus K Posté(e) jeudi à 21:22 Share Posté(e) jeudi à 21:22 il y a 49 minutes, Bechar06 a dit : Promo du CAESAR 8x8 en Pologne ? https://x.com/Amb_Francji/status/1972388530262589482/video/1 Trop Francais je pense ... À la limite des 8x8 assemblés en Tchéquie ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) vendredi à 12:58 Share Posté(e) vendredi à 12:58 Il y a 15 heures, Titus K a dit : Trop Francais je pense ... À la limite des 8x8 assemblés en Tchéquie ? Mais justement les Tchèques n'ont-ils pas décidé il y a quelques mois que le Caesar c'était pas bien et qu'il y avait plein de problèmes et tout et tout? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
emixam Posté(e) vendredi à 17:49 Share Posté(e) vendredi à 17:49 (modifié) Il y a 6 heures, Patrick a dit : Mais justement les Tchèques n'ont-ils pas décidé il y a quelques mois que le Caesar c'était pas bien et qu'il y avait plein de problèmes et tout et tout? Apres le Danemark, c'est la République tchèque qui semble se plaindre du caesar mais bon dans les 2 cas c'est la version 8x8 qui pose problème. Vu que le 6x6 à des bon retour c’est peut-être le chassis Tatra qui ne va pas Modifié vendredi à 19:08 par emixam Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) vendredi à 20:26 Share Posté(e) vendredi à 20:26 Il y a 2 heures, emixam a dit : Apres le Danemark, c'est la République tchèque qui semble se plaindre du caesar mais bon dans les 2 cas c'est la version 8x8 qui pose problème. Vu que le 6x6 à des bon retour c’est peut-être le chassis Tatra qui ne va pas ...Ce qui serait ahurissant vu que ce châssis est aussi celui utilisé par les versions de l'ATMOS 2000 vendue notamment à la Thailande... Et utilisée pour un lance-roquette multiple en Tchéquie également dont j'ai oublié le nom. Le T-815-7 8x8 est un très bon châssis, très bien connu. Donc ce n'est pas ça. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) samedi à 06:37 Share Posté(e) samedi à 06:37 Il y a 10 heures, Patrick a dit : ...Ce qui serait ahurissant vu que ce châssis est aussi celui utilisé par les versions de l'ATMOS 2000 vendue notamment à la Thailande... Et utilisée pour un lance-roquette multiple en Tchéquie également dont j'ai oublié le nom. Le T-815-7 8x8 est un très bon châssis, très bien connu. Donc ce n'est pas ça. Pourtant en Ukraine c'est bien cela le probleme. Certains accessoires du chassis - flexible d'air pour le freinage par exemple - semble trop exposé aux éléments. C'est un peu étonnant je sais mais c'est pourtant ce que montrent les ukrainiens. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) samedi à 07:50 Share Posté(e) samedi à 07:50 (modifié) il y a une heure, g4lly a dit : Pourtant en Ukraine c'est bien cela le probleme. Certains accessoires du chassis - flexible d'air pour le freinage par exemple - semble trop exposé aux éléments. C'est un peu étonnant je sais mais c'est pourtant ce que montrent les ukrainiens. Oui j'avais vu la vidéo avec les opérationnels Ukrainiens qui le mentionnaient. Mais donc du coup c'est la faute du châssis et pas celle de l'artillerie... On en avait déjà débattu à l'époque. Et surtout, vu à quel point ce châssis est répandu, les Ukrainiens ne sont pas les premiers à s'en rendre compte. C'est pas possible autrement. Enfin bon, on aura qu'à se concentrer sur le châssis 6x6 du mk2... Après-tout, l'ATMOS aussi est essentiellement vendu en version 6x6. Modifié samedi à 07:51 par Patrick Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) samedi à 07:56 Share Posté(e) samedi à 07:56 il y a 2 minutes, Patrick a dit : Oui j'avais vu la vidéo avec les opérationnels Ukrainiens qui le mentionnaient. Mais donc du coup c'est la faute du châssis et pas celle de l'artillerie... On en avait déjà débattu à l'époque. Et surtout, vu à quel point ce châssis est répandu, les Ukrainiens ne sont pas les premiers à s'en rendre compte. C'est pas possible autrement. Enfin bon, on aura qu'à se concentrer sur le châssis 6x6 du mk2... Après-tout, l'ATMOS aussi est essentiellement vendu en version 6x6. A moins que le chassis soit modifié plus profondément qu'on puisse le penser, et que le routage du réseau air-comprimé du freinage soit différent du routage classique ... Ce qui semble étonnant c'est que ce n'ai pas été déjà corrigé en déplaçant les flexible ou en les protégeant sous les plaques métallique. --- On peut aussi se tromper de probleme ... peut être que le "vrai" souci est ailleurs sur le 8x8, comme l'alimentation "automatique" en obus ou un truc dans le genre. Il y a des éléments en plus sur ce modèle qui ne sont pas proposé sur le 6x6. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) samedi à 08:10 Share Posté(e) samedi à 08:10 il y a 4 minutes, g4lly a dit : A moins que le chassis soit modifié plus profondément qu'on puisse le penser, et que le routage du réseau air-comprimé du freinage soit différent du routage classique ... Pourtant il n'est pas si lourd par rapport à ce que le T-815-7 peut théoriquement supporter. il y a 4 minutes, g4lly a dit : Ce qui semble étonnant c'est que ce n'ai pas été déjà corrigé en déplaçant les flexible ou en les protégeant sous les plaques métallique. --- On peut aussi se tromper de probleme ... peut être que le "vrai" souci est ailleurs sur le 8x8, comme l'alimentation "automatique" en obus ou un truc dans le genre. Il y a des éléments en plus sur ce modèle qui ne sont pas proposé sur le 6x6. On a eu des rumeurs de soucis avec les berceaux qui amènent les obus en effet. Et ensuite on a appris que le problème était "réglé". Et ça, ça venait des Danois eux-mêmes qui l'ont mentionné. Mais ça n'a pas joué dans la décision, hautement politique, et prise avec 2 heures à peine de délibération au parlement Danois, de casser le contrat CAESAR au profit de l'ATMOS et du PULS. En tout cas sur ce sujet, rien venant d'Ukraine... Franchement? Je pense que c'est une manoeuvre politique. C'est trop gros. Il y a en Tchéquie une industrie qui produit de bons systèmes d'artillerie, avec des canons Rheinmetall. L'achat de 52, puis 62 CAESAR 8x8 a pu ennuyer bien du monde... Il y avait aussi une interprétation du cahier des charges qui était à crever de rire... Les Tchèques auraient demandé du "MRSI à 40km"! ...Aucun système d'artillerie au monde ne sait faire de MRSI à 40km... Et en tout cas pas sans obus guidés. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
vincenzo Posté(e) samedi à 11:32 Share Posté(e) samedi à 11:32 @Kamelotje partage ça dans ce fil : https://opexnews.fr/bilan-operationnel-caesar-ukraine/ Longtemps considérée comme une “vieille arme” reléguée au second plan, l’artillerie connaît un retour fulgurant au cœur des batailles modernes. Le conflit en Ukraine agit comme un accélérateur de réalités opérationnelles : la haute intensité épuise les matériels, révèle les forces et expose les failles. Dans ce théâtre d’usure et de technologie, le CAESAr français s’impose comme une pièce maîtresse, saluée pour sa mobilité, sa rusticité et sa précision. Mais au-delà des succès tactiques, le retour d’expérience transmis par les députés Jean-Louis Thiériot et Matthieu Bloch dans leur rapport parlementaire souligne les nouveaux défis industriels et capacitaires que la France devra relever pour maintenir son artillerie à la hauteur des exigences du combat moderne. Adaptations de terrain : survivre sous la menace drone Selon les informations issues du rapport parlementaire de Jean-Louis Thiériot et Matthieu Bloch, les CAESAr français déployés en Ukraine ont subi des évolutions remarquables sous la pression du champ de bataille. Confrontés à l’intensification de la menace drone – une brigade russe pouvant tirer jusqu’à 300 drones de type FPV (First-Person View) par jour – les forces armées ukrainiennes (FAU) ont adapté leurs systèmes : cages de protection autour de la cabine, casiers de stockage renforcés, dispositifs de camouflage. Autant d’ajouts artisanaux devenus essentiels. Le général de brigade Éric Lendroit, en charge de la coalition artillerie pour l’Ukraine, précise d’ailleurs : « Les 2/3 des frappes russes dans la profondeur sont effectuées avec des drones Shahed d’une portée de 1 000 à 1 500 km. Ces munitions sont donc aussi une capacité essentielle à détenir et dont il faut également se protéger ». À l’échelle du front, chaque régiment ou brigade russe dispose d’environ 18 canons, auxquels s’ajoutent des lance-roquettes et des vecteurs de frappe terrestre longue portée. Cette densité d’appui-feu impose une guerre d’attrition sur les canons ukrainiens, dont les CAESAr, exposés à une érosion rapide des tubes et à des besoins constants en maintenance. Le CAESAr, plébiscité par les artilleurs ukrainiens Malgré ces conditions extrêmes, les retours d’expérience sont sans appel : le CAESAr est devenu un atout précieux pour les forces ukrainiennes. Lors de son audition, le général Lendroit a relayé l’enthousiasme des utilisateurs ukrainiens en énumérant les qualités du canon français : Grande mobilité et manœuvrabilité, permettant des tirs rapides et une évacuation avant la contre-batterie ennemie ; Précision remarquable, même après de nombreux coups ; Résistance aux cadences élevées de feu (moyenne de 60 à 90 coups/jour) ; Autonomie logistique importante (600 km) ; Taille compacte (6×6), facilitant le camouflage et la dissimulation ; Faible empreinte au sol, précieuse contre la détection radar ; Rusticité, avec la possibilité pour les équipages d’effectuer eux-mêmes des réparations de terrain ; Dispositifs de sortie dégradée, permettant de sauver la pièce en cas de panne. Un arsenal de qualités qui fait du CAESAr non seulement une arme létale mais aussi un survivant du champ de bataille. L’urgence d’une capacité de régénération des tubes Toutefois, les rapporteurs Thieriot et Bloch soulignent une nécessité stratégique : « l’usure accélérée des canons en Ukraine, favorisée par les cadences de tirs extrêmes et l’usage systématique des portées maximales, nécessite de disposer en national d’une capacité industrielle rapide de régénération des tubes ». À titre d’illustration, les canons ukrainiens Bohdana supporteraient en moyenne 7 000 à 8 000 tirs avant usure – un chiffre qui interroge directement la capacité de longévité des CAESAr français engagés sur un théâtre d’opérations intensives. La disponibilité opérationnelle du parc d’artillerie dépendra donc, demain, autant de la production de nouveaux canons que de la capacité à réparer, reconditionner et remplacer rapidement les tubes usés. L’équation de la haute intensité Dans une guerre d’usure, le rapport souligne l’importance d’un « optimum économique » entre la portée maximale recherchée et la durabilité des tubes. Le défi est aussi simple que cruel : tirer loin, souvent, avec précision — sans voir ses matériels se désintégrer en quelques mois. Comme le rappellent les rapporteurs : « L’érosion accélérée des tubes d’artillerie limite temporairement la disponibilité opérationnelle et/ou la performance sur le champ de bataille ». Une réalité qui impose de repenser toute la logistique de soutien de l’artillerie de haute intensité.C Le CAESAr français ressort grandi du conflit ukrainien : non seulement apprécié pour sa manœuvrabilité, sa rusticité et sa précision, mais aussi révélé comme un maillon indispensable d’une guerre industrielle de haute intensité. Face à la mutation du champ de bataille, où 300 drones peuvent frapper chaque jour et où l’attrition est un rouleau compresseur, l’artillerie française devra, elle aussi, s’adapter : en quantité, en résilience et en vitesse de régénération. Le retour de la “déesse de la guerre” ne fait que commencer. 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