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olivier lsb

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Tout ce qui a été posté par olivier lsb

  1. Bah.... Le prix ne veut pas dire grand chose. Le pick up étant la principale arme de cavalerie dans la région, le Hécate peut faire office d'arme anti-véhicule, ce qui, tactiquement parlant, le place plutôt au niveau d'une arme anti-tank que d'une arme d'infanterie, pour faire une comparaison avec une situation de guerre conventionnelle. Dès lors, le prix devient tout relatif. Surtout que sur des grosses séries..... Quant aux attaques VBIED, oui et non. Renforcer les checks points, comme je le disais dans ma première phrase, va de pair avec la configuration du terrain. On n'a pas affaire ici à des garnisons imbriquées plus ou moins dans des villes comme en Syrie. Cette région Kurde qui jouxte l'Irak "provincial", ce sont des plaines au bord des montagnes, avec une visibilité excellente à longue distance. D'ailleurs pour stopper une attaque VBIED, suffit de disposer d'une bonne visibilité. 700 mètres ont suffit aux défenseurs de la prison d'Alep pour faire exploser la dernière attaque en date à temps et éviter de se faire démolir intégralement. Et la configuration était tout autre qu'aux abords du Kurdistan. D'ou la nécessité à mon sens de disposer d'armes anti-colonnes (du Hécate à l'artillerie en passant par l'Eryx) sur les arrières et de checks point bien renfoncés. Sur les derniers reportages de Vice, on voit quand même beaucoup de monticules de terre....
  2. Le contrat des S-300 annulé pour la Syrie. L'Iran toujours en négociation. http://www.janes.com/article/41819/russia-cancels-syrian-s-300-deal
  3. C'est lourd le Milan, plutôt des Eryx à la place. Sinon vu la configuration du Kurdistan, avec des montagnes au coeur et sur les zones limitrophes des plaines, il faudrait leur fournir - Des PGM hecates histoire de tenir à distance les pick ups et les gros calibres (j'ai lu que les Kurdes manquaient significativement d'allonge face aux canons antiaériens de l'EI). - Du matériel de communication - de l'artillerie simple d'emploi et des munitions - du matériel pour s'enterrer et bâtir des check points efficacement protégés. Ca permettrait d'éventer les tactiques récurrentes de l'EI à base d'assault violent par surprise. Si l'infrastructure résiste premier choc (attaque surprise par IED, tirs de barrage etc...), l'assaillant aura du mal à percer par la suite. Ca peut regrouper des sacs à structure métallique à remplir avec du sable, des engins de chantiers, des toits résistants aux obus de mortiers (comme sur les FOB en Afgha) etc.... Mais surtout, unification politiques des branches armées relatives aux deux partis majoritaires Kurdes Irakiens, décentralisation des décisions tactiques et exploitation au maximum du rens occidental. L'équipement dans cette affaire est presque secondaire.
  4. Un Puy du Fou en Crimée pour l'Histoire... Histoire de dingue http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2014/08/15/de-villiers-rencontre-poutine-pour-discuter-dun-puy-du-fou-en-crimee/
  5. Trouvé également chez M.Goya, une analyse intéressante, détaillée et prudente de la part d'un expert Américain. Sauf que... http://www.brookings.edu/blogs/iran-at-saban/posts/2014/08/11-pollack-isis-offensive-against-iraq-kurds#.U-p_ET0w6Q4.twitter J'ignore s'ils en font exprès ou si c'est une tare chez les Américains, mais en passant en revue les faiblesses Kurdes, ce monsieur oublie juste à mon sens l'essentiel, ce qui est la cause même de l'effondrement Irakien et menace aussi les Kurdes: - La mésentente notoire entre le KDP et le PUK, qui a déjà conduit à une guerre civile dans les années 90 - L'armée Kurde, en réalité, les deux armées Kurdes, constituée des affiliés au KDP d'une part et au PUK d'autre part (distinction visible dans les derniers reportage de Vice en Kurdistan Irakien) - Evidemment, le manque de coordination que ça va entraîner - La pression politique, tactique et stratégique de l'ISIS est bien différente de celle de l'état Irakien Centrale, et d'une certaine manière, plus efficace et intense. En agissant de manière décentralisée et avec un langage politique complètement différent (voir une absence de langage politique), les agissements de ce proto-état va à mon sens accroître les dissensions entre les deux partis Kurdes Irakiens. Comme à l'image d'un Maliki, sectaire au possible, il est la le risque. On peut pérorer sur la perte d'expérience des Kurdes ou leur équipement léger, les actions opportunistes de l'IS etc... Mais cette bipolarisation politique Kurde jusqu'à l’infanterie au contact me semble être aujourd'hui leur plus grosse faiblesse/le plus gros risque. Mais comme d'hab, les Américains sont juste aveugles sur ces thématiques politico-confessionnelles.
  6. La coupure d'internet en 2012, c'était peut être pas Assad mais la NSA... http://www.linformatique.org/internet-nsa-lorigine-coupure-generale-en-syrie-2012/
  7. Oui je me souviens bien des chiffres pléthoriques de wiki ou d'army recognition. Mais il faut retrancher: - Le matériel non opérationnel - l'attrition de trois ans de guerre - La réserve de matériel opérationnel nécessaire autour de Damas et/ou pour les meilleurs unités du régime, du type la 4e division blindé du frérot Assad. Quand aux pick up, oui ça marcherait, mais comme le souligne en substance Divos, mais ça mettrait l'attrition des soldats loyalistes à peu près au même niveau que pour la rébellion, voir plus si l'armée est attaquante pour reconquérir.
  8. Mais que va t-il se passer quand les Syriens n'auront plus un seul blindé en état de marche ? Plus je lis et je regarde des reportages sur les batailles de ces derniers mois et plus je me rends compte que l'attrition/perte/capture de véhicule est juste monstrueuse.
  9. Lougansk encerclé http://www.rfi.fr/europe/2min/20140814/ukraine-russie-armee-intensifie-combats-donetsk/
  10. Champagne !!! http://www.opex360.com/2014/08/14/le-president-obama-debloque-10-millions-de-dollars-pour-les-operations-francaises-au-sahel/
  11. @Divos: c'est peut être la (en gras) la seule raison pour laquelle il faudra continuer de renverser certains dirigeants qui, en ne partageant pas le gâteau et le pouvoir, façonnent un terreau fertile pour le Jihad et le califat (comme le rappelle Chaps et G4lly). Ca concerne/concernait Maliki, Moubarak et Assad a minima. Ca serait trop facile et à la limite de l'imposture intellectuelle de cautionner des démarches à la Assad ou après avoir vidé les prisons de ses islamistes et cogné dur en premier lieu sur les plus modérés, la monsieur s'en va crier gare au danger islamiste et se présente, dans une espèce de prophétie autoréalisatrice, comme le seule rempart contre l'obscurantisme et le chaos. Prenez Ben Ali par contre, tout dictateur qu'il fut, et loin de le regretter, il avait par contre un peu plus que certains de ses "homologues", ce côté despote éclairé qui a contribué au développement social (notamment au niveau de l'éducation et des droits des femmes. N'oublions pas que le désœuvrement des jeunes diplômés Tunisiens, a été le déclencheur de la révolution dans ce pays) et économique (tourisme et investissements industriels Français en particulier) et fait que son pays a relativement mieux tenu la transition. Bref, en espérant que les conclusions de ces discussions n'iront pas dans le sens d'un "vous êtes un dirigeant puissant, nous fermons les yeux, on a compris la leçon du califat". NON. Le partage du pouvoir et des richesses est la seule solution. Mais dans la région, tout le monde l'évite car elle est synonyme, indirectement, à plus ou moyen terme de Démoc..... PAN PAN PAN ! Je suis mort.
  12. Rosneft demande 31 Mds d'euros au Kremlin.... http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/08/14/97002-20140814FILWWW00078-rosneft-demande-31-mds-d-euros-au-kremlin.php
  13. Kosovo, Côte d'Ivoire, Mali, Tchad. Et la France est une partie de l'occident. Donc il n'y a pas de fatalité.
  14. olivier lsb

    [Rafale]

    Non c'est totalement sur ! L'avion procède à l'atterrissage en catastrophe avec un minimum de carburant, en ayant largué bidons et munitions. L'équipe est prévenue de la situation, le pont évacué, les lances incendies prêtes à intervenir, la coque du Clem blindée, le pont suffisamment épais et Chuck Norris au cas ou..... C'est safe je te dis ! :P
  15. Je ne sais pas si quelqu'un s'est farci les 68 dispatch de Vice depuis le début de la crise, mais certains valent leur pesant d'or. A 53 secondes le début de la conversation, et sa conclusion qui s'apparente à un vrai retour sur terre pour les autonomistes @G4lly: je pensais avoir tout suivi mais je ne comprends pas sur la carte: elle sort d'ou la trouée en plein territoire autonomiste vers le Nord ?
  16. Chaud.... Non seulement c'est un manuel technique ultra détaillé mais il y a un paquet de conseils tactiques pour établir par exemple une surveillance ou définir le maillage d'une telle zone.
  17. D'ailleurs, je poursuis sur une lancée Vice et vous propose cet article. Extrêmement passionnant sur pourquoi les Kurdes Irakiens patinent face à l'EI. Pour ceux qui ne sont pas à l'aise avec l'anglais, dites le moi et je vous ferai un petit résumé. https://news.vice.com/article/why-the-kurdish-peshmerga-have-many-troubles-in-stopping-the-islamic-state Why the Kurdish Peshmerga Have Many Troubles in Stopping the Islamic State The Islamic State’s blitzkrieg advances across large swathes of Iraq have reached the gates of Iraqi Kurdistan and the last week has seen some of the heaviest skirmishes between Kurdish forces, the peshmerga, and the Sunni militants. Islamic State fighters sought to overpower the ancient Christian and Yazidi settlements around Mount Sinjar, northern Iraq, by using the element of surprise against the peshmerga deployed nearby. By August 7, thousands of religious minorities were fleeing their ancestral lands, trying to escape the Islamic State ultimatum of convert or die. Many were forced to take refuge, and dozens have died, on the barren mountain without food or water. Seizing several strategically valuable towns, the Islamic State rapidly gained ground on Erbil, the regional capital. Peshmerga forces attempted to push back the militants, but were met with strong resistance. And the jihadist push for Erbil has revealed some weaknesses with the peshmerga, which was thought to be the only effective bulwark against further Islamic State expansion. Iraq's Yazidis who fled to refugee camps say they will never go home. Read more here. Outdated Arms and Inadequate Logistics While the peshmerga is technically one force, the two main political parties in Iraqi Kurdistan, the Kurdistan Democratic Party (KDP) and the Patriotic Union of Kurdistan (PUK), both have their own affiliated peshmerga groups. Both KDP and PUK forces have large stocks of Soviet-era weapons, vehicles, and artillery at their disposal. When Saddam Hussein fell from power, the peshmerga was able to capture significant amounts of the Iraqi army’s battle tanks, howitzers, and sizable stock of small arms. However, a source from within PUK’s peshmerga told VICE News that spare parts for armored vehicles and artillery are scarce, making it hard to maintain offensive capabilities. Then there’s a very real shortage of small arms ammunition and artillery rounds, so the peshmerga forces are starting to lose the upper hand in battle. The fall of Mosul on June 10 also meant a remarkable equipment upgrade for the Islamic State (then known as ISIS), as the Iraqi government’s roughly 30,000 soldiers abandoned their bases, leaving behind a massive cache of US-supplied armored vehicles and heavy weaponry. This hardware made its way to frontlines in Syria and elsewhere in Iraq, bolstering the Islamic State’s rapid annexation of the Mosul Dam and Sinjar. Even though the peshmerga can easily outgun the Islamic State in numbers, the Sunni fighters may nullify that advantage with their better-quality weapons and more effective tactics. The US arms Kurdish troops as a political crisis brews in Baghdad. Read more here. Lack of Hands-On Battle Experience This may seem strange, as the Kurds are well known for their decade-long armed struggle for freedom. The thing is, the higher-ups in both KDP and PUK peshmerga forces fought Hussein and his army back in the day with guerrilla tactics, using Kurdistan’smountainous geography to their own advantage. Back then, the enemy was a large, conventional army, untrained in guerrilla warfare and with a rigid hierarchy and bureaucratic chain-of-command. These peshmerga cadres are now facing a completely different foe: well-equipped to the task at hand, battle-hardened through years of unconventional fighting in Syria, and made up of smaller units supported by a flexible command chain. The flat plains of Nineveh province also confront the peshmerga with an entirely different battle terrain than the mountains they have previously trained for. Furthermore, the peshmerga have not been deployed in active battle in almost a decade. Although there have been build-ups and stand-offs with Iraqi forces around Kirkuk, the young peshmerga soldiers are inexperienced in battle. In contrast, when Kurdish guerrilla factions of the PKK and the YPG entered the fray from Turkey and Syria to join the fight around Sinjar, the battle was quickly tilted in favor of the Kurds. These groups have battle-hardened soldiers in both their rank-and-file and senior leadership, who have honed their tactical and operational skills in Syrian and Turkish battles for years (in Syria often against ISIS itself). There is no question about it, Iraqi Kurdistan's peshmerga could not have put up with the Islamic State alone. Finally, when fighting in majority-Arab areas such as Nineveh and Diyala provinces, speaking Arabic is crucial for intelligence gathering and maintaining good ties with civilians. The fact that many young Kurdish peshmerga solders don’t, as Arabic education is no longer mandatory within the KRG, is also a weakness. Europe is still pondering what to do in Iraq. Read more here. Internal Rivalries and Poor Unit Integration The KDP and PUK haven’t exactly had good relations in the past. They were the main antagonists in a civil war between several Kurdish militias during the mid-1990s, referred to as “the brother killings“ in Kurdish history. Although a peace treaty was later signed, this strife persists to this day as a mutual mistrust between the parties and extends into the separate peshmerga forces, who are consequently trained separately and do not perform larger joint exercises. This division also shows on the battlefield where poor unit integration and petty rivalries can cause problems. The temporary loss of Makhmour and the ongoing fighting around Kirkuk is testament to poor coordination and clumsy disposition of forces. Both KDP and PUK forces have clumped together around Kirkuk, for example, while the competition for influence over the oil-rich province seems to have sparked tension between the two parties. When the Islamic State pushed into the greater Sinjar area on August 1, only two smaller peshmerga brigades were stationed there. This obviously put severe strain on their defensive capabilities and they shortly phased into a limited withdrawal. Adding to the mix of internal rivalries, the Kurdish guerrilla factions from Turkey and Syria have also have strained relations with the KDP. This is mainly because of the power-sharing situation in Rojava in Syrian Kurdistan, where Massoud Barzani’s KDP feels that the YPG is playing an overly dominant role. While they have previously lacked coordination, these groups have been effective in pushing back Islamic State fighters. It remains to be seen, however, whether or not the Kurdish forces will overcome the inherent divisions that might be blurring their main objective of getting rid of the Islamic State. The coming days may show whether the different factions will unite into a cohesive front, and how much more the Islamic State will push into Kurdish-held territory now it has lost the element of surprise.
  18. Partie 5. Ces documents de Vice sont vraiment incroyables, un honneur fait au Journalisme
  19. La situation a l'air plus confuse que çà mais Kiev semblerait accepter l'idée de ce convoi. http://www.rtbf.be/info/monde/detail_un-convoi-humanitaire-russe-approche-de-l-ukraine-malgre-les-mises-en-garde?id=8332067 Et c'est logique: non seulement Kiev pourra contrôler ou faire contrôler le chargement et couper l'herbe sous le pied des Russes qui ne pourront prétexter un éventuel refus de l'aide humanitaire pour engager ses troupes.
  20. olivier lsb

    [Rafale]

    8 Rafales en Jordanie, ça doit être difficile à cacher au public quand même non ? Surtout que je vois mal les raisons pour lesquelles on cacherait un tel déploiement. 8 Zinc pour de la reco avec le nouveau pod, en étant quasi sur place, çà me parait beaucoup quand même.
  21. Ambiance en Crimée pendant ce temps là. http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/crimee-bons-baisers-de-russie_1565812.html?xtor=RSS-3011&google_editors_picks=true
  22. Oui et le problème c'est que les locaux te diront la même chose de Maliki et de "l'Etat" irakien, qui est devenu une institution officielle de défense des intérêts Chiites. Alors certes le Monsieur n'est a priori plus en poste, mais son successeur, tout pragmatique et brillant qu'il puisse être, va payer les pots cassés de la politique de son prédécesseur pendant encore quelques années au mieux. En finir avec l'EI, soit. Ce n'est vraiment pas un postulat qui va m'empêcher de dormir ! Mais après ?
  23. Suite des "épisodes" de Vice sur son immersion au sein de l'EI Des documents très riches d'enseignements, notamment sur les modes de gouvernances mis en place au sein des territoires conquis. Et il serait dangereux je pense de les réduire à une caricature de Jihadistes assoiffés de sang comme on l'entend souvent.
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