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olivier lsb

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Tout ce qui a été posté par olivier lsb

  1. Le centre d'entraînement des néo-nazis de la 3e brigade d'assaut Azov pour ses pilotes de FPV.
  2. A priori, une batterie supplémentaire de SAMP/T serait en discussion avec Kiev, ce qui implique nécessairement que les donateurs potentiels sont soit la France et/ou l'Italie.
  3. FPV Ru contre MI-24 Ukr. Et à la fin, c'est la GE qui l'emporte (même si d'un point de vue vitesse, le FPV ne semblait pas en mesure de l'emporter). Je crois que cette vidéo résume beaucoup des nouveautés du conflit en cours.
  4. Ca vole pas haut ni très bas (2000/3000m ?): un optimum entre portée de l'AASM à cette altitude et portée de la DAA adverse ?
  5. Un fil très intéressant sur un exercice hautement périlleux: l'estimation des chars restant en stock, en base de stockage d'abord: Et dans les usines de réparation Avec beaucoup de précisions et d'hypothèses apportées par son auteur: - Sur l'augmentation des chars visibles dans les usines de réparation (faire de la place pour les pièces endommagées en Ukraine) - Sur les difficultés à réactiver T-80U et T-64, du fait d'un nombre important de pièces critiques historiquement produites en Ukraine C'est assez cohérent avec l'étude très fouillée et réactualisée régulièrement de l'institut résilience (Cédric Mas) sur l'évaluation des chars restant en parc + potentiel. https://institutactionresilience.fr/publications.php
  6. Luka rappelle qu'il comprendrait très bien les conséquences d'un engagement de son pays en guerre. Mais de quelle marge de manœuvre politique dispose-t-il réellement ? C'est moins bien documenté que l'aide matérielle de l'Iran ou de la Corée du Nord.
  7. Moscou est certes un peu plus à l'aise dans sa guerre en Ukraine, mais l'affaire est loin d'être terminée. Le Kremlin ne donne pas spécialement l'impression qu'ils sont en position de se passer d'une aide militaire et humaine: les républiques populaires de Donetsk et Lougansk en savent quelque chose. Et de plus en plus d'étrangers sont recrutés au sein de l'armée, sans parler de l'aide matérielle fournie par l'Iran, la CdN ou la Chine. Dans ce paysage, la quasi absence de nationaux biélorusses dans les rangs de l'armée fait vraiment figure d'anomalie: je vois régulièrement passer des vidéos d'interrogatoire (toujours corrects et respectueux) de prisonniers, et jamais aucun touriste biélorusse n'a été surpris égaré en Ukraine. Je crois que dans le fond, Poutine ne souhaite pas déstabiliser plus que çà la Biélorussie, qui a déjà pas mal tangué en 2020. Mais dans tout ce souk, Loukachenko a vraiment une position et des déclarations assez déroutantes. Coup de barre à gauche, coup de barre à droite. Je ne crois pas que Moscou soit en manque de canaux de diplomatie parallèle, au point de devoir utiliser Loukachenko pour faire passer des messages.
  8. Luka, c'est vraiment le meilleur. Ses services de renseignement, son armée, son pays sont complètement noyautés par les Russes, son ancien MAE empoisonné. Et avec la lucidité surjoué du premier de classe, sans aucune once de mauvaise foi, il envoie toujours Poutine paitre, un flingue sur la tempe et alors qu'il se trouve dans sa propre prison. Ce type m'épate. "La porte de l'enclos était fermée, et on a aperçu un fil barbelé. Le génie militaire n'a pas pu rentrer dans le champ des moutons"
  9. Bon, il y a à boire et à manger dans l'étude. C'est sur que comme toi, quand j'ai vu qu'il y avait un développement sur les jeux vidéos, j'ai redouté le pire des poncifs... Et à raison, alors même qu'a priori, les JV étaient hors sujet dans le cadre de l'étude. Mais bref passons. Il y a quand même quelques résultats pas inintéressants. S’engager si la protection de la France nécessitait une mobilisation en Ukraine: 17% de oui, mais 51% si l'on inclut les "oui peut être". Les guerres du futur: la dernière qualification à recevoir l'approbation au sujet de la description des guerres du futur, c'est "guerre zéro mort". Ca vous paraitra peut être évident, mais je rappellerai à tous qu'on a vécu plusieurs mandatures où le politique avait une peur bleue des pertes au combat (par peur de la réaction populaire, ironique non ?) et a tout fait pour promouvoir la "guerre propre" et autres "frappes chirurgicales". Attente politique peut être d'ailleurs pas complètement étrangère à notre perte de masse. Les dimensions des guerre de demain: En 1. Sur terre avec chars d'assaut et fusil, en 2. dans le cyberespace et en 3. dans le ciel. Pas déconnant non plus. Augmenter les moyens de l'armée Fr: 53% de oui, pas sur qu'un tel résultat chez les jeunes eut été possible en 68 ou en 91. Des résultats contrastés je trouve. Certains prêtent à sourire (lien JV monde militaire, armée européenne, service militaire) d'autres à mon avis représente une bonne performance d'opinion, par rapport au passé. Si on peut penser que la réalité de la guerre reste largement méconnue, les intentions de prise de responsabilité sont quand même là. C'est quand même pas rien, c'est même une performance par rapport à certaines époques très pacifistes (lesquelles n'ont d'ailleurs pas, à l'époque, empêché les états de mener leur guerre de décolonialisation).
  10. L'argent de la reconstruction sera probablement des capitaux privés et des fonds russes, indolore pour la dette des états. Les entreprises se portent plutôt bien, mais effectivement, nous n'en sommes pas là.
  11. Malheureux tu n'y es pas. Tu as déjà identifié et ciblé une dépense et proposé radicalement de les supprimer. C'est dur, c'est cruel, c'est injuste. Espérance de vie politique du Président Sasha: moins de 24h... Sans trop m'étendre sur le HS, mais en synthèse, les débats sur les 10 milliards d'économies à trouver portent principalement sur quels postes de dépenses on va, non pas sabrer, mais pour lesquels on va freiner l'augmentation du budget (oui j'ai bien dit freiner l'augmentation)... Et ça suffirait à dégager de substantielles économie (sans toutefois rétablir l'équilibre des comptes). C'est dire si on est encore loin des sacrifices d'une véritable économie de guerre (ce qui me faisait d'ailleurs bien rire quand beaucoup disaient il y a quelque temps que l'on n'avait plus d'argent à mettre sur l'aide militaire). Notre chance pour les finances publiques, c'est l'inflation: les recettes augmentent, et les milliers de décideurs politiques à la tête d'un budget disent que leurs dépenses également. En soit, c'est pas totalement faux. Mais si l'on freine la hausse des dépenses tout en captant 100% de la hausse des recettes, on arrive à gratter un différentiel intéressant sans sabrer dans le gros de la dépense à proprement parler et donc sans avoir à s'étriper pour déterminer quelle politique devra être "dé-priorisée". Voilà en très synthétique une des pistes sérieuses pour dégager la modique somme de 10 milliards d'euros d'économie. Un minable curseur d'inflation autorisée sur les dépenses à budgéter. Et on voulait me faire croire qu'il y a un an on n'avait pas 50 millions à investir dans la production d'obus ? Ca fait quelques temps que ton lien ne marche plus chez moi, tu n'as pas rencontré de problèmes récemment ? J'avais des ambitions pour un constat bien plus modeste, à notre petite échelle nationale voir Européenne, et pas qu'à l'échelon politique mais chez certains haut fonctionnaires également. Qui vivra verra.
  12. Ce n'est pas ce que je voulais dire, nous sommes tous dans ce même panier. Mais les soubresauts de l'Histoire Ukraienne montrent un désir et une volonté d'indépendance semblable à la notre, étouffés dans le sang de façon similaire, et malheureusement avec succès les concernant. On est très loin d'une société qui ne ferait que démarrer son histoire démocratique et indépendante.
  13. Rien de bon, effectivement, pour le verre à moitié vide. Ca ne peut que s'améliorer, pour le verre à moitié plein. Ce en quoi je préfère croire et malgré tout ce que j'ai pu critiquer ces deux dernières années. Nous avons maintenant une générations de fonctionnaires et de responsables politiques qui se confrontent (à nouveau) aux réalités industrielles, aux choix funestes d'un passé récent, aux raisonnements géostratégiques inédits qu'on avait un peu oublié en Europe. Ca va dans le bon sens, Dieu que c'est lent, mais c'est une bonne chose même si c'est désagréable en tant que citoyen d'avoir l'impression qu'on réinvente l'eau chaude en permanence. J'espère que le stock des décisions (peu douloureuses) à prendre est maintenant réduit la portion congrue, qu'on ne lira pas dans deux ans qu'on démarrera seulement la remise en route de la production de SCALP (sans attendre V-MAX, qui ne fournira de toute façon pas la masse nécessaire pour un conflit d'infanteries à l'échelle du continent) ou qu'on envisage de rehausser les cibles d'IFV/APC. Oui je sais, je me fais du mal tout seul... Vauban disait que la sueur épargne le sang. Depuis 2022, c'est le financement qui épargne le sang. Je redoute le moment où l'on devra envisager cette question trop tôt, celle du sang, faute d'avoir su être à la hauteur quand il n'était encore question que de financement. Et pour peu que l'on s'autorise une vraie révision des dépenses et des priorités, à l'aune de ce nouveau contexte stratégique (rappelons que 95% du budget actuellement claqué, l'est en application de décisions ou de contextes préalables à la guerre), je suis convaincu qu'il est possible de trouver des ressources significatives, sans dette supplémentaire. Je n'irai pas jusqu'à dire qu'avec un peu de capital politique, je traverse la rue et je trouve des milliards (encore que). Mais sur un autre sujet de politique nationale, il faut lire en ce moment les débats surréalistes concernant les pistes pour faire des économies (totalement HS ici) pour comprendre que ce n'est pas l'armement ni le militaire ni la guerre en Ukraine qui grèvent les comptes.
  14. "240 années après nous" ?? C'est paternaliste et condescendant. Quid de la guerre d'indépendance Ukrainienne de 1917 ? Quid de l'effondrement du bloc Soviétique et du mémorandum de Budapest de 94, consacrant l'Ukraine comme état indépendant et reconnu ? Il s'en est fallu de peu pour que notre révolution subisse le même sort par la main des monarchies Européennes couplé au bordel ambiant de la révolution, de façon assez comparable à ce que l'Ukraine de 1917 a subi par les Bolchéviques avec une issue qui leur fût malheureusement moins favorable. A quelques aléas près de l'Histoire, qui sait si nous ne serions pas en train de nous battre au même moment et pour la même chose. Pour l'article, je te le partagerai bien mais je rencontre pas mal de problème depuis ce matin, j'ignore si c'est la longueur des post ou l'inclusion des liens qui pose problème.
  15. La DGA encore... Après avoir sermonné les industriels sur l'importance de faire l'économie de guerre (sans aucune commande), on découvre, Ô surprise, que la DGA doit donner autorisation chaque fois qu'il y en a un qui voudra lever le petit doigt. Ce passage également sur le même thème de "magnez vous de faire l'économie de guerre sans les autorisations qu'on doit préalablement vous donner", dans l'article précédemment partagé: Avant d’être à pleine capacité et afin de ne pas perdre de temps pour Kiev, Eurenco a toutefois obtenu le feu vert de la direction générale de l’armement « pour utiliser des vieux stocks de poudre des armées, initialement destinés à être détruits ou réservés à l’entraînement », a détaillé M. Francou. A terme, 80 % de la production d’Eurenco sera destinée à l’Ukraine, le reste ira à l’armée française. Qu'on s'entende bien: je ne critique absolument pas les prérogatives administratives de la DGA en la matière, c'est indispensable vu le secteur. Mais je reste stupéfait par la nullité de la culture industrielle et militaire des dirigeants politiques, pour avoir blâmé des industriels qui sont d'abord contraints (pour de bonnes raisons) et parfois entravés par l'Etat, dans ce domaine d'activité bien particulier. J'espère que ces discours restent sincères et ne relèvent pas de la posture.
  16. Toi aussi, découvre avec le président et son ministre de l'économie, les bienfaits de l'industrie de l'armement terrestre et choisis quelle production rapatrier après les avoir envoyées à l'étranger... " Eurenco a mis en place un plan à la fois de relocalisation de sa production de poudre, qui provenait notamment d’Allemagne [...] Dans ce territoire à la fois rural et paupérisé, la relance d’Eurenco est une aubaine, dix ans après la fermeture d’un site du commissariat des armées, [...] « C’est l’ensemble de l’économie locale qui va bénéficier du réarmement de la France car on sait qu’il y aura des emplois indirects », a confié M. Prioleaud," L'article s'en prend à la fermeture du commissariat des armées, et prend soin de ne pas préciser qu'Eurenco avait tout juste terminé la remise en état d'un site de production, précédemment fermé par suite d'une absence de commande et d'une volonté de l'état de se désengager de la filière. "Bruno Le Maire, le chef de l’Etat a terminé sa visite en se réjouissant de cette économie de guerre « qui produit de la richesse ». « La réindustrialisation, c’est bon pour l’emploi et, dans l’industrie, il y a l’industrie de défense », a-t-il ajouté" No shit Bruno... C'est à se demander pourquoi on a attendu 2 ans pour ajouter des avantages en souveraineté à ce qui était déjà des avantages industriels universels, en temps de paix comme en temps de guerre. https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/04/12/a-bergerac-emmanuel-macron-defend-une-economie-de-guerre-qui-produit-de-la-richesse_6227303_823448.html Je retiens pour ma part une production de poudre pour 200k obus à horizon 25/26, dont 80% pour l'Ukraine. On a secoué les industriels pour qu'ils fassent (sans commande) l'économie de guerre, mais dans les détails de chacune des décisions nécessaires, on avait oublié d'activer les leviers d'état: la DGA vient de donner autorisation pour réemployer de la vieille poudre, vouée à la destruction. On a frôlé un énorme contresens industriel. C'est que nous étions descendus à 500 obus livrés par an de 2012 à 2017.... 500 Pour couvrir les opérations (Mali, Chammal), l'entraînement, la constitution des stocks stratégiques... Alors soit on avait déjà des stocks pléthoriques à ne plus savoir quoi en faire, mais on les cherche encore car la contribution individuelle de la France à l'Ukraine, c'est de mémoire 25/30k obus. Soit pour économiser 3 sous à partir de l'annexion de la Crimée, nous avons fait des choix dangereux et totalement irresponsables.
  17. Faut bien admettre dans ton cas que tu fréquentes un échantillon qui est biaisé par définition, peu pas représentatif du vivier de recrutement à disposition des états majors. De là à en tirer des conclusions sur ceux qui sont restés sous les bombardements depuis deux ans... Le projet de loi a été voté hier, pour faciliter une plus large mobilisation et répondre aux critiques naissantes autour du système de recrutement. Et une difficulté sur la partie portant sur la démobilisation. Il faut bien comprendre qu'en Ukraine, la casse d'âge des 40+ est deux fois plus nombreuses que celle des 20+, qui représente l'avenir (démographique, intellectuel, économique) du pays. Le dilemme était donc double au regard de ces classes d'âge: que faire des plus jeunes, est-ce qu'on prend un risque existentiel sur ceux sur qui repose l'avenir du pays ? C'est plus compliqué comme question que de dire "normalement (lol la normalitude d'une telle situation) tu prends tout le monde et tu alloues à droite à gauche". Le pays reste une démocratie, et même en ces temps de péril, il faut croire qu'ils restent gouvernés de façon assez démocratique et sans être passés à un dirigisme autoritaire de fait. Il en allait de même chez nous durant la 1ère GM, qui n'a jamais renié les prérogatives institutionnelles prévues dans la constitution de la IIIe république. Ca aussi il faut le comprendre, et c'est tout à leur honneur.
  18. Mais VVP n'a-t-il pas dit qu'il ne visait que les néo nazis de Kiev et des garanties de sécurité pour la Russie ? J'ai du mal à comprendre comment la Crimée et le Donbass répondent à ces exigences, mais je dois manquer d'imagination. Quand le PM Japonais fait le déplacement chez toi, représentant officiel de l'unique nation nucléarisée de l'Histoire, par toi même précisément, et vient te parler dans un anglais hésitant, mais un anglais quand même, pour dire combien tu restes malgré tout ce qui précède, l'arsenal N°1 de la démocratie. Et que si tu n'es pas à la hauteur, "nous sommes à un tournant de l'Histoire" car des puissances menacent les principes pour lesquelles "des générations d'américains se sont battues"... Il y a quand même un sacré problème et une urgence de premier ordre.
  19. Pour en avoir beaucoup discuté ces derniers jours, je vous partage un article plutôt bien fait sur les risques liés aux ingérences étrangères dans le cadre des élections Européennes. Et s'agissant de la Russie surtout, une origine et une identité donnée sur le financement de ces opérations, un passage en revue de l'efficacité de ces actions. Efficience souvent douteuse, au regard des moyens alloués, mais il suffit que ça soit efficace une fois pour causer beaucoup de dégâts. Et de poursuivre sur l'exemple du scénario noir à éviter à tout prix, celui de la Slovaquie, qui a conduit Fico au pouvoir. https://www.lemonde.fr/pixels/article/2024/04/11/les-elections-europeennes-particulierement-menacees-par-les-ingerences-etrangeres_6227119_4408996.html
  20. Dans les deux cas, la CdN n'avait aucun intérêt à fournir des munitions récentes. Pour le reste, les quelques documents qu'on a pu voir passer sur le sujet: Au moins au début, les Russes ont semble-t-il eu pas mal de soucis d'explosion de tubes, suite à l'utilisation d'obus NC.
  21. Des témoignages Ukr saluant les excellentes qualités du CAESAR: fiable, robuste, efficace.
  22. Selon le renseignement US, la Corée du Nord aurait fourni de l'ordre de 3 millions d'obus et l'Iran, outre les drones, environ 400 missiles balistiques.
  23. La Norvège, à son tour, déclare qu'il ne faut pas exclure l'envoi de troupes. Un récapitulatif des 9 pays qui se sont alignés sur la position française. Et une conclusion de bon sens, qui s'imposera à votre cousin ou votre tonton qui se veut un peu éclairé après avoir lu un article sur le sujet: nul besoin d'une armée européenne pour faire une coalition efficace. La coordination diplomatique et industrielle (des obus des obus des obus) suffit.
  24. Je comprends ton agacement, mais je méfie de nos propres biais en France, très cartésiano-centrés, et basés sur une approche équidistante des thèses et anti-thèses, dans une volonté d'en pénaliser aucune par avance. Il y a des domaines ou ça s'applique mieux qu'à d'autres. Je préfère l'empirique sur la question Russe, le tamis cruel, vérifiable et factuel de l'Histoire, de son Témoignage et de ses Témoins. Et à ce petit jeu là, dans un espace Européen qui respecte le libre arbitre et les souveraineté nationales, quoiqu'on puisse en accabler Bruxelles (qui n'est que mandataire du Conseil Européen), je ne connais aucun pays ni aucune population européenne, frontalière de la Russie, qui manifeste un quelconque attachement ou nostalgie à l'égard de la Russie. Ca embarque les opinions de dizaines voir centaines de millions de gens qui savent ce qu'est l'expérience politique Russe. Et je le respecte bien plus que notre approche ici, purement technique et dissertative (faute de pouvoir faire mieux, je l'admets), alors que la Russie est très loin de notre expérience historique et culturelle, et se résume à une poignée de batailles au XIXe et le Normandie-Niemen.... Pas exactement de quoi faire de nous des connaisseurs de la profondeur de "l'âme Slave". Exception faite bien entendu, il me faut les citer, de l'Autriche et de la Hongrie, sagement à distance de la frontière Russe, confortablement engoncé dans la protection OTANienne (pour la Hongrie), et qui peuvent se permettre quelques accointances politiques. Après tout, cela ne fait "que" deux ans de guerre, on verra à l'expiration des prochains mandats où ça les mène. Ce n'est pas méprisable ou aveugle, c'est souvent avéré et corroboré. Avec une difficulté de taille je te l'accorde, sur la mesure de l'impact. Mais j'ai envie de dire finalement, peu importe l'impact. Pénalement parlant, l'intention est aussi coupable que la réalisation. Amoindrir les intentions belliqueuses et originelles des russes, parce que l'exécution a pêché ou qu'un imprévu a fait foiré le plan de départ, ça n'en rend pas moins Moscou coupable à mes yeux. On ne peut pas être à l'avant-garde des procès d'intention sur l'ingérence Américaine en dépit d'une documentation 10 fois inférieure à la Russe (et c'est là leur vraie force aux US: leave no trace, don't get fucking caught), et vouloir disculper les Russes chaque fois qu'on aura vaguement le sentiment que leurs actions n'auront pas réussi ou que démonstration implacable n'aura pas été faite de leurs conséquences négatives (et spoiler alert, une telle démonstration sur des faits de société, est impossible à établir).
  25. Borrell, patron de la diplomatie de l'UE et qui n'est pas spécialement réputé pour être un fou furieux, met en garde contre les risques d'une guerre généralisée en Europe avec la Russie. Les enjeux dépassent l'Ukraine.
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