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olivier lsb

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Tout ce qui a été posté par olivier lsb

  1. wandel durch handel, c'était pas une diplomatie de l'équilibre peut être ? C'était littéralement dans le titre. North Stream 1 et 2, Yamal, Turkstream et les importations par navire, ce n'était pas une main tendue ? On en importait pour 160 millions d'euros par jour alors qu'aujourd'hui on est peut être à 10/15% des volumes du passé: c'était donc bien un choix assumé et non contraint. 160 millions par jour, c'était pas suffisant comme moyens pour montrer un geste de bonne volonté ? https://www.euronews.com/green/2023/02/24/europes-energy-war-in-data-how-have-eu-imports-changed-since-russias-invasion-of-ukraine C'est faux, ce sont les Etats-Unis le point névralgique de la géopolitique Russe. L'Ukraine, c'est émotionnel, c'est la confusion de russophone et russophile. Nous en France, on l'a parfaitement intégré et on fout Belges, Suisses et autres provinces Roumaines en paix. L'Allemagne laisse également l'Autriche tranquille. Une ligne dans le sable ?? Au premier éternuement, plus de ligne rouge donc ? Ils ne sont pas à l'aise les Américains, avec leur prudence sémantique ridicule, de peur que tout ce que tu diras sera retenu contre toi: "ne veut presque certainement pas d'un affrontement militaire direct, mais pratiquera l'activité (pour ce que ça veut dire) asymétrique". Une question que j'ai souvent posée ici et à laquelle je n'ai jamais eu de réponse: l'annexion de la Crimée, acte de guerre ou activité asymétrique ? Un vœu pieux produire des obus en quantité industrielle ? C'est vrai quoi, passe encore qu'on souhaite faire les 200km de tunnel du Grand Paris Express dans le gruyère francilien, le successeur du Rafale que bon prince, on accepte de partager avec l'Allemagne ou 5 EPR en série: c'est facile, pas très compliqué et on peut tout mener de front. Par contre produire des milliers d'exemplaires du même machin de 45 kilo d'acier du 18e siècle qu'on remplit d'une poudre du 19e siècle, pour un truc qu'on fabrique en quantité industrielle depuis le 20e siècle, c'est vachement tendu. On ne s'était pas posé autant de questions avec le Rafale pourtant à l'époque. On me dira système d'arme stratégique contre consommables, je répondrai "syndrome des masques". Comme pour les hôpitaux, ce qui coute cher, ce ne sont pas les lits d'hôpitaux, c'est armer les lits avec du personnel. Bon idem sur une chaîne de production, si dans 5 ans la demande diminue, rien n'empêchera l'industriel de réallouer son personnel ou de réduire progressivement son plan de production. Si les machines sont payées en tout ou partie par l'état, le résiduel ne pèsera plus grand chose dans les comptes. Et ce serait totalement ignorer notre capacité à vendre à l'export. On est un des premiers exportateurs de munitions de chasse, on est compétitif sur le marché des particuliers et on ne saurait pas l'être sur les munitions de plus gros calibre dans les ventes G2G ? Une farce. Les munitions fournies par les Américains, c'était du stock et non du flux de production. Idem quand on a tapé dans le stock sud coréen puis maintenant le turc. A un moment donné, va falloir qu'on se mette à produire nous même...
  2. Pour les appétits de leurs dirigeants ? Quelle appétit y a-t-il à défendre ses frontières ? Et oui je fais une différence entre meurtres télécommandés par guerre décidée et légitime défense par guerre imposée. Pas d'équidistance de principe au motif que tout cela mène à la mort, sinon on en viendrait à oublier toute considération morale. Un point pourtant fondamental dans le Droit de nos sociétés. J'ai fait sur ce forum Ukraine, Ukraine II, Ukraine 3, et les deux fils actuels. Jamais l'exil ou la mort n'a été énoncé, explicitement ou pas, par le pouvoir à Kiev à l'encontre des séparatistes. Mais si tu as une source, je prends. Bon par contre déjà à l'époque, les Tatars de Crimée pouvaient aller se faire foutre. https://fr.euronews.com/2015/08/18/en-crimee-poutine-refuse-tout-statut-special-pour-les-minorites Mink I et II étaient avant tout des accords de cessez le feu et de gel des hostilités. Politiquement parlant, ça ne résolvait pas grand chose, à moins de faire confiance à la Russie pour organiser un référendum libre. Ce qui est une vaste blague pour tout le monde. Dans la perspective des combats de l'époque, Minsk a diminué la violence des affrontements, sans les réduire. De part et d'autres. Et donc ? Ca mérite une guerre totale en retour ? Et si ça avait été réellement le cas, pourquoi Poutine a décrété une "opération militaire spéciale" sans lien avec les supposées violations des accords de Minsk ? Puisque selon toi, il aurait été dans son bon droit de le faire. C'eut été plus simple de dire "Minsk n'est pas respecté, on fait la guerre". Tu vois que tu le sais très bien. Mais puisque tu m'en donnes l'occasion, je vais faire quelques rappels. VZ est élu sur un programme pour terminer le contentieux territorial. Il veut parler à Poutine, il veut négocier la fin de l'affrontement dans le Donbass, preuve que respect ou pas de Minsk, la volonté politique était toujours là. https://www.cidob.org/en/publications/publication_series/notes_internacionals/241/conflict_management_in_the_donbas_the_elections_that_could_not_be Et donc quand les arguments sont épuisés sur l'Ukraine.... What about this what about that !? Personnellement, je m'en contrefous. Si Narendra Modi en fait un sujet avant de nous signer 150 Rafales assemblés à Merignac, je comprendrais qu'on réfléchisse à mettre notre position en cohérence. Mais à mon humble niveau de citoyen français, la Libye et la Syrie, je m'en fous car ce n'est pas le sujet. Plus grave même, on entretien par le whataboutism l'idée que l'occident devrait s'ingérer systématiquement tout en restant cohérent, dans les affaires domestiques de tout le monde. Evidemment ensuite, on va le dénoncer et crier au loup. La pertinence de notre politique internationale n'est pas un exercice de comparabilité et de cohérence absolue entre des contextes très hétérogènes, des époques distantes et fort peu comparables. C'est pourtant l'analyse du gouvernement Français, de la DGSI, et d'à peu près toutes les chancelleries européennes (cf les 20 dernières pages). Même le très pacifiste Scholz a déclaré que la menace Russe est réelle (il diffère seulement sur la réponse à apporter). Mais on peut faire l'autruche, c'est très confortable et facile à justifier. https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/09/france-allemagne-un-tandem-a-l-epreuve-de-la-guerre-en-ukraine_6221023_3210.html
  3. Clairement ça y ressemble. Les Polonais comme les baltes, on les a superbement ignoré et méprisé au niveau diplomatique pendant des années, il n'est que voir d'ailleurs les réactions de certains ici pour mesurer combien on a appliqué à certains pays européens, un parisiannisme supérieur et méprisant qui fait pourtant hurler en province (et à raison). Pendant ce temps, on était le cocu de service du couple franco allemand, relation malsaine et toxique à laquelle une caste entière de politiques français reste pourtant attachée par peur, fascination et petits calculs. De leur côté et malgré les milliards déversés au complexe militaro industriel américains, les Polonais sont peut être en train de se rendre compte que l'oncle Sam n'est plus ni l'oncle, ni Sam sobre. Que ces milliards dépensés outre atlantique ne les protègent peut être pas autant qu'espèré, que Trump préfère recevoir le très pro russe Orban pour faire savoir au reste de l'UE qu'il ne mettra pas un dollar dans l'Ukraine. Que finalement le discours français sur la souveraineté militaire européenne et la mort cérébrale de l'OTAN était peut être pas si débile, malgré notre échec total et manque de clairvoyance complet sur les intentions de la russie (qui n'a pas aidé en retour notre message européen à percer comme il aurait dû). Je parierais donc sur une alliance franco polonaise de raisons et de circonstances, pour tailler des pièces (diplomatiques) au chancelier Teuton. Vous avez dit l'Histoire se répète ?
  4. On se rappelle au bon souvenir des vieilles alliances. Me demande bien quelle chancellerie a eu l'idée de la convoquer en premier.
  5. Encore une raffinerie visée cette nuit, à Ryazan.
  6. Lire et relire l'enchaînement des batailles de la 1ere GM, et le nombre des échecs qu'il a fallu encaisser pour entériner les évolutions doctrinales suivantes. Une offensive par an, c'est pas démesuré et c'est ce à quoi les Ukrainiens doivent se préparer, pour rester soutenus. Chaque échec doit être soigneusement étudié, et logiquement, la nouvelle offensive d'apporter des réponses et des parades aux précédents ratés. Comme nos « réalistes » d’aujourd’hui, les pacifistes, « invoquaient avant tout l’intérêt ; et c’est en se faisant de cet intérêt prétendu une image terriblement étrangère à toute vraie connaissance du monde qu’ils ont lourdement induit en erreur les disciples, un peu moutonniers, qui, en eux, mettaient leur foi… Ils enseignaient, non sans raison, que la guerre accumule les ravages inutiles. Mais ils omettaient de distinguer entre la guerre qu’on décide volontairement de faire et celle qui vous est imposée, entre le meurtre et la légitime défense… Ils chuchotaient — je les ai entendus — que les hitlériens n’étaient pas, en somme, si méchants qu’on affectait de les peindre : on s’épargnerait sans doute plus de souffrances en leur ouvrant toutes grandes les portes qu’en s’opposant, par la violence, à l’invasion… Comme la parole qu’ils prêchaient était un évangile d’apparente commodité, leurs sermons trouvaient un facile écho dans les instincts paresseusement égoïstes qui, à côté de virtualités plus nobles, dorment au fond de tout cœur humain. » Marc Bloch, dans L'Etrange Défaite, 1940.
  7. J'en attendais pas moins Il y a quand même une clause de défense mutuelle prévue au sein de l'UE. Chacun sait, y compris et surtout à l'échelon politique, que l'UE se construit dans les crises. C'est toujours déploré, mais ça s'est rarement fait autrement. La dernière fois qu'on a voulu pousser une construction en temps paix, méthode européenne avec référendum, débats et consultations des peuples, ça ne s'est pas vraiment passé comme prévu. Donc raisonner à droit constant sur l'UE, alors qu'elle évolue précisément pendant les moments crises, c'est un peu réducteur. Quant à l'OTAN, idem: raisonner juridiquement nous aveugle mais c'est confortable car ça évite de voir ce qui dérange: le vilebrequin américain qui reprend 70% de la puissance de l'alliance est en train de se fissurer.
  8. La fameuse guerre purificatrice des éléments séditieux et de la lie de la société.
  9. Correction votre Honneur. Quand les équilibre sont à 49/51, ce ne sont pas les mêmes marges qu'à 70/30 pour exploiter les 5000 Abrams qui dorment dans le désert du Mojave et autres joyeuses quincailleries.
  10. Je ne partage quasiment jamais de tribune, et il en sort pourtant régulièrement. Une tribune est une formulation d'opinion et je ne voudrais pas réduire ici le journalisme à cet exercice subjectif. Je fais exception pour cette contribution de l'amiral 2S Pascal Ausseur, qui explique avec beaucoup de pédagogie et sans faux-semblant, les enjeux qui sont ceux des européens dans ce conflit. "La réalité est moins enviable : il faut aider l’Ukraine parce que c’est notre intérêt dans un monde qui a changé de règle du jeu. [...] repue, oisive, donneuse de leçons et faible. Sa richesse et son poids dans les organisations multilatérales sont considérés comme les héritages injustifiés d’une époque révolue. L’Europe devient ainsi aux yeux de ses rivaux une proie tentante dont le déclin semble inéluctable et qu’il est légitime de rabattre." https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/03/12/il-faut-aider-l-ukraine-parce-que-c-est-notre-interet-dans-un-monde-qui-a-change-de-regle-du-jeu_6221634_3232.html En substance, on bouffe les russes sur ce coup ci ou tout le monde viendra nous bouffer à l'avenir. Et on pousse le budget de la défense à 3%, première fois que je le lis dans la presse généraliste. Quand ça passe dans le Monde, c'est que c'est en général l'avis non dit du gouvernement.
  11. Et tu l'as bien fêté ! Je crois que l'assemblée a surtout voté, sur une résolution non contraignante, l'accord de défense France - Ukraine. C'est un peu plus qu'un projet partisan :)
  12. A l'occasion d'une visite aux US à l'invitation de Trump, Orban a fait passer le message de ce qui pourrait être la prochaine administration américaine. Les renégociations pour la facture de la défense européenne ont démarré.
  13. Encore deux sites pétroliers visés cette nuit, ainsi que des objectifs dans d'autres villes. La campagne stratégique ukrainienne en Russie prend de l'ampleur. C'est quasiment chaque nuit ces derniers jours. Il y aurait également une incursion en cours dans l'oblast de Belgorod.
  14. Les 3 pays Baltes réunis, c'est autant d'aide à l'Ukraine en milliards (et pas seulement en poids de PIB) que la contribution de la France. Donc je vais reformuler avec tes mots: l'aide de la France pèse une "branlée". Merci, je n'ai fait que de le dire pendant 2 ans. Ce n'est pas l'armée Fr qui fait peur aux russes, ni même notre nuke puisqu'ils y ont pareil et peuvent se permettre des menaces de dictatures auxquelles nous ne pouvons répondre similairement, car ce serait parfaitement irrecevable en démocratie. Ce qui fait peur aux russes, et ce que Macron exploite plutôt habilement, c'est la capacité d'entraînement et de fédération des pays européens autour de la France. On ne peut pas à la fois avoir dit pendant des mois sur ce fil que la somme papier des armées OTANiennes, même sans les US, représente une vraie force dissuasive, et ne pas voir ensuite que c'est exactement ce que le PR essaie de constituer: matérialiser cette somme papier de moyens militaires en une somme unie de volonté politique. Il manque encore l'Allemagne, mais je les crois suffisamment isolés pour qu'ils finissent par céder. Le PR a enfin compris qu'il était inutile, dangereux et contreproductif de s'isoler dans un couple Franco-Allemand fantasmé et stérile. Il répondait à Scholz, qui s'est fait en une déclaration, le porte parole non seulement des armées Européennes mais aussi de l'OTAN. Et au passage, il fait un peu de pédagogie auprès des citoyens, c'est pas du luxe par ces temps de désinformation.
  15. Je ne voulais pas en parler. C'est lorsque le camarade Gustave a évoqué l'isolement de la France et de 3 pays Baltes face au reste de l'Europe, qu'il a bien fallu qu'on se rappelle pourquoi la position géopolitique de Malte compte assez peu dans ce débat. Malte et autres consorts plus au sud, donc ça revient à concentrer les voix des "petits" pays d'Europe centrale.
  16. Quand on parle du premier rideau défensif de l'alliance (ou de l'Union), on est bien content de les savoir déterminés et au sol dans le cadre d'une politique de défense totale incluant les civils, pendant qu'on paiera notre honorable contribution militaire avec un sous-GTIA, une poignée de pilotes en l'air et quelques centaines au sol sur les arrières. Qui paiera le prix du sang ? Les petits Baltes qu'on méprise depuis toujours. Eux le savent très bien, ils sont entourés de Biélorusses. Le reste des élucubrations sur la politique migratoire de l'UE, je ne vois pas trop le rapport. Mettons aussi dans ce borsh la recherche, Maastricht, la PAC, la directive sur les travailleurs des plateformes...
  17. Etat de la production de 155mm aux US: les financements existent jusqu'en 2025, pour une capacité de 72k par mois. Actuellement, le rythme US est à 28k par mois.
  18. Le sujet c'est ambiguïté stratégique. Il faut en revenir à la sémantique. J'affirme A qui dit "n'excluons pas que...". Soit tu démens formellement la proposition A, et alors tu peux valablement conclure que les pays Européens concernés ne sont pas d'accord sur le fond. Au passage, notons comment Olaf Scholz s'est arrogé un pouvoir de décision sur l'emploi des armées de tous les pays Européens, on appréciera le parfum du Saint Empire Romain Germanique. Soit tu confirmes la proposition A, donc tu confirmes que tu n'exclus pas. Soit tu ne dis rien, et donc tu laisses planer un doute. Or comme le sujet c'est "ambiguïté", alors oui l'objectif est atteint / cautionné / avalisé. A l'opposé, ce serait une proposition A qui dirait "intervenons maintenant", effectivement, je ne pourrais pas te répondre que "qui ne dit mot consent" car la proposition est affirmative et nécessite une réponse affirmative pour valoir cautionnement libre et consenti. Mais s'il est seulement question d'ambiguïté, alors réponse positive ou pas de réponse vaut, à mon avis, approbation de la démarche (de la démarche seulement, mais bon comme il n'est pas question de plus que çà). Quant aux US, c'est hors sujet et c'est précisément pourquoi nous assistons depuis plusieurs semaines à des déclarations contradictoires entre Allemagne et France, au sein d'un débat qui a vocation à être européano-européen. Lequel débat a lieu précisément parce que les chancelleries Européennes ont acté la mise hors jeu des Etats-Unis. Edit: après la Pologne qui dit "pas inimaginable que", les Tchèques affirment de leur coté "rien n'empêche l'OTAN d'être présente en Ukraine". C'est encore même plus volontariste que le PR et c'est un joli pied de nez aux Allemands.
  19. La fameuse interview donnée au Monde et à BFM TV (désolé pour le HS, mais je pense qu'on a refroidi). C'est un bon politique, beaucoup de sujets minés évoqués (l'Allemagne, Trump, les Taurus, la réforme de la mobilisation...), il s'en sort pas mal, contourne un peu certains sujets mais on comprendra qu'il n'a pas le capital politique pour se fâcher avec beaucoup de monde. Et toujours ce rappel des méthodes russes, notamment sur la déstabilisation des pays et sociétés: c'est actuellement la meilleure carte de Poutine. Une mise en garde à Orban, d'autant plus étonnée qu'il rappelle ce que la Hongrie a vécu sous le joug soviétique. Un pronostic sur le Kazakhstan et la Moldavie comme cibles potentielles des actions de déstabilisation. Enfin il précise les contours de ce que serait une présence militaire Fr en Ukraine: de la formation, pour éviter les allers-retours en France ou en Pologne. Il donne quelques détails sur les étapes de cette formation initiale, comment elle est suivie par une formation Ukr sur la réalité de la guerre, une fois la formation initiale dispensée. https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/11/volodymyr-zelensky-vos-enfants-ne-vont-pas-mourir-en-ukraine_6221415_3210.html
  20. Il y a 3 pays Baltes qui ont soutenu la démarche du PR ainsi que le Canada. Il y a la Pologne qui a dit qu'il n'était pas "inimaginable d'envoyer des soldats de l'OTAN" là ou le PR a dit "il ne faut pas exclure de....", donc en gros exactement la même chose. Désolé mais sur le sujet, la voix (et potentiellement l'engagement militaire) des Baltes et des Polonais porte plus que celle de Malte, Chypre, du Portugal, ou que de l'Italie ou l'Espagne. Le RU n'en n'a pas rajouté, ils ont déjà des soldats sur place pour faire sur le terrain et discrètement, ce que Macron a évoqué publiquement (formation, assistance etc...). Les nordiques n'ont pas approuvé, mais n'ont pas démenti non plus et surtout, la question se pose moins pour eux: ils ont 1300km de frontière à défendre et sont peu nombreux, ont récemment avalisé les règles de l'OTAN par l'entrée de la Finlande et de la Suède et font peu mystère de leur analyse de la situation et des intentions Russes (et aucun d'entre eux n'appelle à négocier on ne sait trop quoi). Seule l'Allemagne a opposé un refus catégorique et je te donne la Hongrie avec parce qu'Orban a surement du exprimer quelque part une désapprobation. Les autres ? Silence très prudent, pas de démenti. La vérité du présent n'est pas celle de demain. On se rappellera enfin à quelques exemples historiques d'envois de conseillers militaires dans de sacrés pots de pus, qui n'ont pourtant pas dérapé en guerre nucléaire. Extraits de Goya à ce propos: https://lavoiedelepee.blogspot.com/2024/02/paroles-et-musique-asynchrone.html
  21. Je trouve que tu vas un peu loin et que tu confonds plusieurs échelles de temps. Ces propos adressés à une audience grand public français, c'est assez complémentaire et non contradictoire avec ce que dit le PR. A lui le rôle d'introduire le doute stratégique, sur une échéance à moyen terme, en tant que chef des armées françaises. A VZ le soin d'exploiter le débat ouvert entre français, en se posant comme le rempart du sang et des larmes (c'est sous entendu dans le texte).... si et seulement si "l'Ukraine tient", comprendre donc, tant que le soutien industriel suit et tant que je reçois le matériel que je demande. Rien de nouveau sous le soleil, une simple déclinaison de sa position diplomatique depuis toujours.
  22. Des détails intéressants dans cet article (une coquille sur le MIG-31, au lieu du -29) sur les tactiques employées par les bombardiers Russes pour larguer les FABxxx: mach 2, 10 à 12 000m d'altitude, largage à 30/40km de la ligne de front. De gros risques pris donc et une stratégie payante pour les Ukrainiens si des moyens AA sérieux sont mis dans les parages. A noter une conclusion encore rarement entendue des Ukr eux même, venant du porte parole de l'armée de l'air, au sujet des mirage 2000. A priori, pas intéressé mais volonté de ne pas froisser Paris. https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/11/en-ukraine-la-bataille-de-l-air-se-reequilibre_6221310_3210.html
  23. Et donc sur l'Ukraine, ça lui donne tort ?
  24. Les opérations militaires, les opérations militaires... Le jeu de tits de la Hongrie avec l'UE, c'est HS
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