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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. https://english.elpais.com/climate/2023-12-31/a-preview-to-hell-the-year-brazil-woke-up-to-the-climate-crisis.html Le week-end dernier, le Brésil a connu sa neuvième vague de chaleur de l'année, avec 15 États en alerte en raison des températures élevées. Ce sont les derniers coups de boutoir d'une année qui est en passe d'être la plus chaude de l'histoire. Au Brésil, depuis juillet, tous les records de température moyenne ont été battus, mois après mois, selon l'Institut national de météorologie. Avec l'asphyxie généralisée, les ventes de climatiseurs au Brésil ont explosé de 38 %, tandis que les prix des appareils ont augmenté de 14 %... la plus forte hausse depuis 1994, selon le secteur. Mais la hausse des prix ne s'explique pas seulement par l'augmentation de la demande : elle est liée à ce qui se passe au cœur de l'Amazonie, où la pire sécheresse depuis 121 ans a réduit drastiquement le débit des rivières. Tous les climatiseurs fabriqués au Brésil partent de la zone franche de Manaus, la capitale de l'État d'Amazonas. Ce pôle industriel n'est relié au reste du pays que par bateau... et la navigation est de plus en plus difficile et coûteuse. Au plus fort de la sécheresse, 62 municipalités étaient en état d'alerte, et 600 000 Brésiliens avaient besoin d'une aide humanitaire pour manger, prendre des médicaments ou même avoir accès à de l'eau potable. Les incendies dans la jungle ont, une fois de plus, submergé Manaus dans un nuage de fumée irrespirable. Le feu a également été particulièrement vorace pour un autre biome précieux, le Pantanal, une zone humide qui a brûlé comme jamais auparavant, parce que les pluies ont mis plus de temps à arriver que les autres années. São Paulo, le moteur économique du pays, n'a pas été épargné non plus. En novembre, l'État a connu une panne d'électricité historique. Une tempête avec des vents atteignant plus de 60 miles par heure a fait sept morts et renversé des centaines d'arbres, ce qui a endommagé les lignes électriques. Plus de deux millions de foyers ont été privés d'électricité pendant plusieurs jours.
  2. https://english.elpais.com/usa/2023-12-31/donald-trump-puts-the-united-states-electoral-system-on-the-ropes-again.html Pour Samuel Moyn, professeur de jurisprudence à l'université Yale, le recours à la clause de disqualification présente un danger : "Transformer ce qui devrait être un référendum national sur l'avenir du pays en un spectacle au cours duquel les juges interpréteront un texte juridique du passé. Cela peut favoriser les démocrates à court terme", estime Moyn, mais en réalité, cela ne ferait que "repousser la nécessité de gouverner par des moyens légitimes, plutôt que par des subterfuges juridiques". Pour Trump, qui a fait ses adieux à 2022 en contemplant l'abîme de son insignifiance politique et qui se dirige vers 2024 assis sur ses comptes en suspens avec la justice et gonflé de popularité, jouer la victime a servi à se connecter avec une base loyale de partisans qui le considèrent comme à peine moins qu'un martyr.
  3. https://www.theguardian.com/commentisfree/2024/jan/02/african-countries-european-rule-coups-pacts-mali-niger-burkina-faso Le succès est contagieux - c'est pourquoi j'encourage les pays africains qui se débarrassent de la domination européenne. Les récents coups d'État et les pactes qui en ont découlé au Mali, au Niger et au Burkina Faso sont une source d'espoir dans un océan de désespoir enclavé. Entre-temps, le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont conclu un pacte économique et militaire, et il se murmure qu'ils pourraient fusionner en une seule unité. Il s'agit là d'un autre développement très positif. Bien que beaucoup prédisent que cette union se soldera par un échec, j'espère sincèrement que ce ne sera pas le cas. Le succès est contagieux. Et ce nouveau groupement au Sahel offre une chance unique de démontrer les possibilités du panafricanisme et les opportunités économiques évidentes pour les peuples du continent. Nels Abbey est écrivain, présentateur et ancien banquier.
  4. https://www.lemonde.fr/international/article/2023/12/31/danemark-la-reine-margrethe-ii-annonce-abdiquer-apres-52-ans-de-regne_6208565_3211.html La reine Margrethe II abdique après cinquante-deux ans de règne.
  5. https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/01/02/la-city-de-londres-s-interesse-de-tres-pres-au-labour-britannique-et-ce-dernier-fait-tout-pour-lui-plaire_6208698_3234.html M. Starmer refuse de promettre monts et merveilles, peignant une image noire de la conjoncture britannique. « La situation économique actuelle est pire que la crise des années 1970 [quand le Royaume-Uni était surnommé le « pays malade de l’Europe »], que celle des années 1980 ou même que celle de 2008 [lors de la grande crise financière], expliquait-il en décembre. A l’époque, les parents pensaient que l’avenir serait meilleur pour leurs enfants que pour eux. Ce n’est plus le cas. » S’il arrive au pouvoir, sa marge de manœuvre économique sera donc très limitée, prévient-il : « Ceux qui imaginent que les travaillistes ouvriront rapidement les vannes de la dépense publique se trompent. »
  6. https://www.lemonde.fr/international/article/2024/01/01/en-turquie-des-dizaines-de-milliers-de-personnes-manifestent-contre-le-terrorisme-du-pkk-et-d-israel_6208645_3210.html Selon l’agence de presse turque Anadolu, reprise par les télévisions, ce sont des « centaines de milliers » de manifestants qui ont répondu à l’appel d’une plate-forme de plus de trois cents organisations et associations à se rassembler sous le slogan « Miséricorde à nos martyrs, soutien à la Palestine, malédiction sur Israël ». La foule compacte, munie de drapeaux turcs et palestiniens, a commencé à converger, avant le lever du jour, vers le pont de Galata. Elle s’étirait le long de la rive européenne d’Istanbul, scandant « Mort à Israël, hors de Palestine » et « Dieu est grand ». Une immense bannière aux couleurs palestiniennes a été tendue au milieu du pont et des images caricaturant le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, avec une moustache semblable à celle d’Hitler ont été brandies. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, avait comparé la semaine dernière le responsable israélien au dirigeant nazi : « En quoi êtes-vous différent d’Hitler ? » avait-il lancé.
  7. https://www.lemonde.fr/international/article/2024/01/02/la-serbie-et-le-kosovo-mettent-fin-a-leur-differend-sur-les-plaques-d-immatriculation_6208681_3210.html La Serbie et le Kosovo mettent fin à leur différend sur les plaques d’immatriculation Les voitures kosovares sont autorisées depuis le 1ᵉʳ janvier à circuler librement sur le territoire serbe sans que la mention « RKS » (République du Kosovo) soit masquée par un autocollant.
  8. https://www.lefigaro.fr/international/le-maire-de-new-york-perd-patience-face-a-l-afflux-de-migrants-20231229 Près de deux ans après l’arrivée des premiers bus de migrants expédiés depuis le Texas par le gouverneur républicain Greg Abbott, Eric Adams a signifié mercredi 27 décembre aux compagnies de transport concernées l’obligation de notifier leurs déplacements vers Big Apple trente-deux heures à l’avance. https://www.nytimes.com/2023/12/29/nyregion/mayor-adams-migrants-bus.html Après l'arrivée de 14 bus de migrants en provenance du Texas en une seule journée la semaine dernière, M. Adams a déclaré que le décret visait à mieux structurer un processus qu'il qualifiait d'ingérable. Dans une interview accordée à CNN vendredi, M. Adams a qualifié de "crise nationale" l'afflux de migrants dans les grandes villes du pays. Une ordonnance similaire à Chicago n'a pas ralenti le flux de bus dans cette ville. Chicago a reçu 620 bus de migrants depuis août 2022, selon les autorités de la ville. Il y a 14 654 demandeurs d'asile dans 27 abris actifs et plus de 300 migrants en attente de placement, selon les autorités. Les compagnies de bus ont également commencé à déposer les migrants dans les villes voisines afin d'éviter les nouvelles règles de Chicago.
  9. https://www.lemonde.fr/international/article/2023/12/21/un-deserteur-russe-enleve-en-armenie-et-emmene-en-russie_6207064_3210.html Un déserteur russe, Dmitri Setrakov, a été capturé illégalement par des forces russes le 7 décembre sur le territoire de l’Arménie. Poursuivi pour désertion volontaire, ce militaire, parti d’Ukraine après y avoir combattu, a été emmené sur la base militaire russe de Gyumri, dans le nord de l’Arménie. Mardi 19 décembre, il a été transféré en Russie. Les soldats russes n’avaient « absolument pas le droit de capturer cet homme, s’indigne le défenseur des droits humains arménien Artur Sakunts, à la tête du bureau Vanadzor membre du réseau international de l’Assemblée des citoyens d’Helsinki. C’est une violation de la souveraineté arménienne ». Selon ce dernier, ceux qui l’ont enlevé ont menti sur leur identité en se présentant comme des policiers militaires arméniens.
  10. https://www.lemonde.fr/international/article/2023/12/27/guerre-en-ukraine-a-force-de-franchir-tous-les-paliers-de-la-peur-j-ai-compris-que-je-ne-suis-rien-juste-un-corps-en-vie_6207872_3210.html « WarWar », soldat dans une unité spéciale des services de renseignement militaires, combat sur le front de Zaporijia, là où l’armée ukrainienne espérait, en juin, effectuer sa principale percée vers le sud, sans succès pour le moment. « La situation est plus intense que l’an dernier, à cause des drones kamikazes russes. C’est difficile, car nous ne pouvons plus rouler librement. Maintenant, il faut marcher des kilomètres. » S’il trouve cela « dur à admettre », « WarWar » confie que « les Russes s’améliorent plus vite qu[’eux], et ont davantage de capacités qu’avant ». Le sergent-chef Sergiy Vengerskiy « Zakhar », soldat dans le 518e bataillon d’infanterie de la 1re brigade spéciale, de retour à Kiev après dix-huit mois de combat très rudes sur tous les fronts d’Ukraine, reconnaît lui aussi que « l’été a été très difficile » – en particulier dans la région de Lyman, où il a été déployé en dernier, dans l’est du pays. « Nous n’avons pas suffisamment de soldats, ni suffisamment d’artillerie. A la fin de l’été, nous n’étions que quatorze, contre environ cent cinquante soldats russes. Leurs tirs ont rasé la forêt, il n’y avait plus un seul arbre debout. » « Zakhar » décrit « des vagues d’assaut russes qui déferlent » sur les lignes ukrainiennes. « Sans davantage d’artillerie pour les tuer tous, dit-il, on n’y arrivera pas. » Un constat partagé par le sergent « Dizel », soldat dans le 49e bataillon d’infanterie, « Carpathian Sich » : « Les Russes envoient tant d’hommes à l’assaut, c’est fou. Et malgré nos tirs d’artillerie, ceux qui survivent continuent à avancer. Je ne comprends pas bien pourquoi. Je pense qu’ils doivent être camés. » Le colonel Oleh Uminskiy, qui commande la 1re brigade spéciale désormais déployée sur le front de Bakhmout, dans l’Est, évoque à son tour les difficultés rencontrées. « Les combats sont très rudes, sans qu’un camp parvienne à être supérieur à l’autre. Un jour ils [les Russes] avancent, un jour c’est nous qui avançons. Le front, c’est comme dans A l’Ouest rien de nouveau [roman d’Erich Maria Remarque, 1929], comme pendant la première guerre mondiale. Sauf qu’au lieu de tranchées profondes on vit et on combat dans des trous de renard. Et on ne peut avoir ni électricité, ni feu, ni chauffage, car on serait repérés par les drones à vision thermique de l’ennemi. Il faut aller 5 à 10 kilomètres à l’arrière pour se réchauffer et manger un repas chaud. »
  11. https://www.lemonde.fr/international/article/2023/12/29/les-ukrainiens-face-a-l-elargissement-de-la-conscription-un-jour-ou-l-autre-on-y-passera-tous_6208229_3210.html En raison d’une guerre qui s’enlise, l’élan est retombé, et de premières fissures sont apparues au sein de la population. Sous les lumières tamisées du restaurant, le jeune homme explique à son convive qu’il bénéficie d’un sursis – comme bien d’autres – grâce à son emploi dans un secteur civil stratégique. Une situation claire et parfaitement légale. Mais qu’est-ce qui est encore clair avec des troupes épuisées par vingt-deux mois de combats, attendant la relève, dans une guerre qui n’en finit pas ? Jusqu’à présent, l’Ukraine n’a pas connu de conscription générale, restant dans une sorte de flou : les hommes de 18 à 60 ans doivent s’enregistrer et ont interdiction de quitter le pays. Mais l’engagement reste volontaire, ne devenant obligatoire – pour ceux qui sont aptes – qu’en cas de convocation nominative. Là commence l’inconnu. Comment et à qui sont distribuées ces convocations ? Elles semblent souvent tomber sans logique véritable, atterrissant chez un voisin mais pas chez un autre, ou alors en plusieurs exemplaires. Il arrive qu’elles réclament l’incorporation de soldats déjà mobilisés, ou parfois même des morts. Comble du hasard, les contrôles se multiplient dans les lieux publics, salles de sport, saunas, centres commerciaux : certains hommes se sont ainsi retrouvés encasernés, presque du jour au lendemain, après une visite médicale. Kiev, jusque-là plutôt épargnée, est désormais de plus en plus ciblée par ces « raids », le nom donné par la population à ces contrôles inopinés. Le jeune homme sursitaire se souvient avoir dit à son ami au restaurant : « Le cercle se resserre », tout en lui racontant comment certains de ses amis vivent désormais cloîtrés, par peur de se retrouver au mauvais moment au mauvais endroit. C’est alors que la porte du restaurant s’est brutalement ouverte sur une douzaine d’hommes en cagoule, tenue militaire, armes au côté. Le jeune homme a cru à l’arrestation d’un oligarque. En fait, la guerre venait de s’inviter à l’heure du dessert. En un éclair, les serveurs se sont volatilisés par la porte de derrière. Seul est resté le barman, bloqué derrière son comptoir. A l’issue du raid, trois clients sont finalement convoqués au commissariat militaire le lendemain. Dont le jeune homme.
  12. https://www.france24.com/fr/émissions/journal-de-l-afrique/20231229-l-afrique-du-sud-accuse-israël-d-actes-de-génocide-devant-la-cij La mise en service d’une nouvelle centrale photovoltaïque ravis [sic] les usagers de Niamey, les coupures d’électricité, d’ordinaire très fréquentes, ont diminué. Une manière pour le pays de répondre aux sanctions de la CEDEAO qui l’ont privé de son principal fournisseur d’électricité : le Nigéria.
  13. https://www.lemonde.fr/international/article/2023/12/30/guerre-israel-hamas-l-afrique-du-sud-saisit-la-justice-internationale-pour-genocide_6208392_3210.html L’Afrique du Sud saisit la justice internationale pour « génocide » Pretoria demande aux juges de la Cour internationale de justice d’ordonner à l’Etat hébreu de cesser ses opérations dans la bande de Gaza. Avant même que les juges ne se prononcent sur le fond, car cette procédure pourrait prendre des années, Pretoria leur a demandé de prendre des mesures d’urgence en ordonnant à Israël de cesser ses opérations à Gaza, de renoncer aux déplacements forcés des Palestiniens dans l’enclave et de permettre l’accès des Gazaouis à l’aide humanitaire. Des audiences pourraient être rapidement organisées. Dans ce document de 84 pages, Pretoria dénonce les meurtres de civils palestiniens à Gaza, « des atteintes graves à leur intégrité physique ou mentale », et leur soumission intentionnelle « à des conditions d’existence calculées pour entraîner leur destruction physique totale ou partielle ». Ces trois crimes peuvent être qualifiés de génocide parce qu’ils sont commis « avec l’intention spécifique de détruire les Palestiniens de Gaza », affirme l’Afrique du Sud. Les avocats de Pretoria soulignent encore que l’« intention » génocidaire des responsables israéliens et de l’armée peut être « déduite (…) de la nature et de la conduite de l’opération militaire israélienne à Gaza », et notamment du fait qu’Israël pousse les Gazaouis assiégés « au bord de la famine ».
  14. https://www.nytimes.com/interactive/2023/12/29/world/europe/russia-ukraine-war-censorship.html La répression de la liberté d'expression en Russie faisait autrefois la une des journaux du monde entier. Aujourd'hui, elles sont de moins en moins remarquées. L'une des raisons en est l'ampleur : Au cours de chacun des 530 jours de guerre pour lesquels nous disposons de données presque complètes, 13 affaires en moyenne ont été portées devant les tribunaux concernant des personnes opposées à la guerre, et ce uniquement en vertu de la loi sur la discréditation. Cette analyse remet en question l'idée selon laquelle le sentiment d'opposition en Russie est concentré au sein de l'élite de Moscou, de Saint-Pétersbourg et d'autres grandes villes. Les documents montrent que deux tiers des affaires ont été jugées par des tribunaux situés dans des villes de moins d'un million d'habitants. Dans la petite ville d'Iglino, dans l'ouest de la Russie, Zaynulla Gadzhiyev, un conducteur de train à la retraite aujourd'hui âgé de 76 ans, a prédit sur sa page de médias sociaux que "rien ne sauvera la Russie de l'effondrement". M. Bespokoyev, 22 ans, professeur particulier, a traversé une station de métro de Saint-Pétersbourg en portant le manteau que son grand-père portait pendant la Seconde Guerre mondiale et sur lequel M. Bespokoyev avait écrit : "J'ai mal et j'ai peur. Je ne veux pas de la guerre". À Novossibirsk, en Sibérie, Marina Tsurmast, une journaliste locale, a gribouillé "Bucha" en rouge sur un morceau de papier et l'a collé sur un stand d'exposition célébrant l'anniversaire de l'annexion de la Crimée par la Russie. Des policiers l'ont arrêtée sur le champ. Le juge chargé de l'affaire de Mme Tsurmast, la journaliste, a estimé qu'elle avait "déformé les véritables objectifs" de la guerre menée par M. Poutine. Un juge de Saint-Pétersbourg a estimé que M. Bespokoyev, le tuteur, avait porté atteinte "à l'autorité, à l'image et à la confiance dans l'utilisation des forces armées de la Fédération de Russie". Quant à M. Gadzhiyev, conducteur de train à la retraite, il a été cité pour avoir "sapé la confiance dans les décisions des autorités de l'État de la Fédération de Russie concernant la conduite de l'opération militaire spéciale". Tous trois ont été condamnés à une amende de 30 000 roubles, soit environ 500 dollars à l'époque. Au cours des trois premiers mois de la guerre, les données montrent qu'au moins 1 662 autres Russes ont fait l'objet de poursuites pour avoir tenu des propos anti-guerre.
  15. L'Argentine se désiste : https://www.theguardian.com/world/2023/dec/29/milei-argentina-brics-bloc
  16. https://www.lejdd.fr/international/etats-unis-la-cour-supreme-du-michigan-refuse-de-disqualifier-donald-trump-de-la-primaire-republicaine-140739 La Cour suprême du Michigan a refusé, mercredi 27 décembre, de disqualifier Donald Trump de la primaire républicaine en vue de la présidentielle de 2024 aux États-Unis.
  17. https://fr.wikipedia.org/wiki/Quatorzième_amendement_de_la_Constitution_des_États-Unis Section 3. Nul ne sera sénateur ou représentant au Congrès, ou électeur des président et vice-président, ni n'occupera aucune charge civile ou militaire du gouvernement des États-Unis ou de l'un quelconque des États, qui après avoir prêté serment, comme membre du Congrès, ou fonctionnaire des États-Unis, ou membre d'une législature d'État, ou fonctionnaire exécutif ou judiciaire d'un État, de défendre la Constitution des États-Unis, aura pris part à une insurrection ou à une rébellion contre eux, ou donné aide ou secours à leurs ennemis. Mais le Congrès pourra, par un vote des deux tiers de chaque Chambre, lever cette incapacité. https://www.lefigaro.fr/vox/monde/donald-trump-ecarte-de-la-primaire-au-colorado-ou-la-judiciarisation-maladive-de-la-politique-americaine-20231222 Un long article publié par le Journal of Law & Liberty de l'Université de New York (NYU), orientée à gauche, soutient précisément que cette clause [du XIVe amendement] ne s'applique pas aux prétendants à la présidence des États-Unis. https://www.nyujll.com/volume-15/blog-post-title-four-flm6h (20 décembre 2021) NYU Journal of Law & Liberty vol. 15 N°1 Le président est-il un "fonctionnaire des États-Unis" au sens de la section 3 du quatorzième amendement ? (résumé) Cet article se divise en six parties. La première partie soutiendra que les expressions "fonctionnaire (officer) des États-Unis" et "charge civile (office) ... sous les États-Unis" de la section 3 se réfèrent à des catégories de postes différentes. La deuxième partie analysera l'expression "fonctionnaire des États-Unis", qui est utilisée dans la Constitution de 1788 et dans la section 3 du quatorzième amendement. La partie III montrera que le sens de l'expression "fonctionnaire des États-Unis" n'a pas varié entre 1788 et 1868. À ces deux époques, il existe des preuves substantielles que le président n'était pas considéré comme un "fonctionnaire des États-Unis". La partie IV rappellera les avis de longue date de la branche exécutive, qui affirment que les élus comme le président ne sont pas des "fonctionnaires des États-Unis". (p.23) Notre position est conforme à la jurisprudence récente de la Cour suprême. Dans l'affaire Free Enter. Fund c. Pub. Co. Accounting Oversight Bd, le juge en chef Roberts a fait remarquer que "[l]e peuple ne vote pas pour les 'fonctionnaires des États-Unis'". 45 Au contraire, les "fonctionnaires des États-Unis" sont nommés exclusivement en vertu des procédures de l'article II, section 2.46 Il s'ensuit que le président, qui est un fonctionnaire élu, n'est pas un "fonctionnaire des États-Unis". (p.27) [Dans l'affaire United States c. Mouat de 1888] le juge Miller a conclu que "si une personne au service du gouvernement n'occupe pas son poste en vertu d'une nomination par le président, ou par l'une des cours de justice ou l'un des chefs de département autorisés par la loi à procéder à une telle nomination, elle n'est pas, à proprement parler, un fonctionnaire des États-Unis". (p.30) En 1876, la Chambre des représentants a mis en accusation le secrétaire à la Guerre William Belknap. Au cours du procès, le sénateur californien Newton Booth fait remarquer que "le président n'est pas un fonctionnaire des États-Unis".71 Au contraire, Booth déclare que le président "fait partie du gouvernement".72 Deux ans plus tard, David McKnight écrit un traité influent sur le système électoral américain. Il est parvenu à une conclusion similaire. McKnight écrit qu'"il est évident que le président n'est pas considéré comme "un fonctionnaire des États-Unis", mais comme une branche du "gouvernement""73 En 1866, la Cour suprême observe que "le président est le département exécutif". 74 Plus récemment, la Cour suprême a décrit la présidence de la même manière : "Le président est la seule personne qui compose à elle seule une branche du gouvernement "75. (p.32) En 2007, un mémorandum de l'Office of Legal Counsel (OLC)[qui dépend du Département de la Justice des États-Unis] s'est fait l'écho de cette position. Citant Mouat, le mémorandum déclarait : "[i]l est vrai qu'un individu qui n'est pas dûment nommé en vertu de la clause de nomination ne peut techniquement pas être un fonctionnaire des États-Unis".
  18. Je note le fair play de Gavin Newsom : En Californie, la secrétaire d'État Shirley Weber et le gouverneur Gavin Newsom, tous deux démocrates, se sont prononcés également contre une telle mesure. «Il ne fait aucun doute dans mon esprit que Donald Trump constitue une menace pour nos libertés et même envers notre démocratie, indiquait la semaine passée Newsom, prétendant virtuel à la Maison-Blanche en 2028. Mais en Californie, nous battons les candidats que nous n'aimons pas dans les urnes. Tout le reste n'est que distraction politique.»
  19. https://m.focus.de/politik/ausland/ukraine-krieg-im-ticker-selenskyj-setzt-neuen-gouverneur-im-frontgebiet-donezk-ein_id_57275780.html Mercredi 27 décembre, 06h46 : Le ministre-président de Saxe Michael Kretschmer (CDU) a suggéré au gouvernement ukrainien de renoncer temporairement à certains territoires en échange d'un cessez-le-feu dans la guerre contre les troupes d'invasion russes. "Il se peut qu'en cas de cessez-le-feu, l'Ukraine doive d'abord accepter que certains territoires soient temporairement inaccessibles à l'Ukraine", a déclaré le vice-président de la CDU aux journaux du groupe de médias Funke de mercredi. Il faut un revirement de la politique à l'égard de la Russie. "La Russie est notre voisine. Un voisin dangereux et imprévisible", a déclaré Kretschmer. "L'idée d'affaiblir la Russie militairement, politiquement et économiquement de manière à ce qu'elle ne puisse plus être dangereuse pour nous est une attitude qui date du 19e siècle. Elle pose les bases de nouveaux conflits".
  20. https://www.politico.com/news/magazine/2023/12/27/biden-endgame-ukraine-00133211 L'administration Biden change discrètement de stratégie en Ukraine Depuis deux ans, Biden et Zelenskyy se sont attachés à chasser la Russie de l'Ukraine. Aujourd'hui, Washington envisage d'adopter une position plus défensive. Les responsables américains et européens discutent actuellement du redéploiement des forces de Kiev, loin de la contre-offensive du président ukrainien Volodymyr Zelenskyy, qui a pratiquement échoué, vers une position défensive plus forte contre les forces russes à l'est, selon le responsable de l'administration et le diplomate européen, et confirmé par un haut responsable de l'administration. Cet effort consiste également à renforcer les systèmes de défense aérienne et à construire des fortifications, des obstacles en fil de fer barbelé, des obstacles antichars et des fossés le long de la frontière septentrionale de l'Ukraine avec la Biélorussie, selon ces responsables. En outre, l'administration Biden s'attache à ressusciter rapidement l'industrie de défense ukrainienne afin de fournir les armes dont l'Ukraine a désespérément besoin et que le Congrès américain rechigne à remplacer. Le responsable de l'administration a déclaré cette semaine au magazine Politico qu'une grande partie de ce changement stratégique en faveur de la défense vise à renforcer la position de l'Ukraine dans toute négociation future. "C'est notre théorie depuis le début : la seule façon de mettre fin à cette guerre est de négocier", a déclaré ce responsable, porte-parole de la Maison Blanche, sous couvert d'anonymat car il n'est pas autorisé à s'exprimer publiquement. "Ces discussions [sur les pourparlers de paix] ont commencé, mais [l'administration] ne peut pas reculer publiquement en raison du risque politique" pour M. Biden, a déclaré un fonctionnaire du Congrès au fait des réflexions de l'administration et à qui l'on a accordé l'anonymat pour qu'il puisse s'exprimer en toute liberté. Dans une interview accordée le 21 décembre, John Kirby, responsable de la communication stratégique au Conseil national de sécurité, a déclaré qu'étant donné que Washington "approche de la fin de notre capacité" à fournir une assistance militaire aux Ukrainiens parce que les Républicains ont bloqué la demande d'aide supplémentaire de 60 milliards de dollars formulée par M. Biden, l'administration Biden "se concentre sur l'aide à l'offensive et à la défense". M. Kirby a réaffirmé la position de l'administration selon laquelle "nous ne dictons pas de conditions au président Zelenskyy". Au contraire, a-t-il dit, la Maison Blanche aide M. Zelenskyy à "opérationnaliser" sa propre proposition de paix "avec des interlocuteurs du monde entier". Au cours de l'année écoulée, alors que le soutien militaire américain faiblit rapidement au Capitole et que la contre-offensive de M. Zelenskyy, autrefois vantée, a échoué depuis son lancement en juin, M. Biden est passé de la promesse que les États-Unis soutiendraient l'Ukraine "aussi longtemps qu'il le faudra" à l'affirmation que les États-Unis apporteraient leur soutien "aussi longtemps que nous le pourrons" et à l'affirmation que l'Ukraine a déjà remporté "une énorme victoire". Poutine a échoué". Certains analystes pensent qu'il s'agit là d'un code : Préparez-vous à déclarer une victoire partielle et à trouver un moyen d'obtenir au moins une trêve ou un cessez-le-feu avec Moscou, qui laisserait l'Ukraine partiellement divisée.
  21. Serge Schmemann : https://www.nytimes.com/2023/12/27/opinion/ukraine-military-aid.html Si M. Poutine s'avère sérieux, l'Ukraine ne devrait pas laisser passer l'occasion de mettre fin à l'effusion de sang. La récupération de territoires n'est pas la seule mesure de la victoire dans cette guerre. Au train où vont les choses, "l'Ukraine abritera dans un avenir prévisible la ligne de faille géopolitique la plus dangereuse d'Europe", affirme Michael Kimmage, auteur de "Collisions", une nouvelle histoire de la guerre. Il prévoit un conflit sans fin qui accentue l'aliénation de la Russie par l'Occident, consacre le poutinisme et retarde l'intégration de l'Ukraine dans l'Europe. Après sa récente visite à Washington, M. Zelensky ne doit pas se faire d'illusion sur le fait que le robinet américain est grand ouvert, surtout si M. Trump revient à la Maison Blanche. Lors de sa conférence de presse conjointe avec M. Zelensky, le président Biden, dont le mantra a longtemps été de soutenir l'Ukraine "aussi longtemps qu'il le faudra", a reformulé sa promesse en disant "aussi longtemps que nous le pourrons". Il est compréhensible que la perspective d'injecter des ressources sans fin dans une opération militaire enlisée suscite des résistances. Il serait plus difficile pour les sceptiques de remettre en question une aide supplémentaire s'il existait une perspective de fin des combats et de passage à la reconstruction de l'Ukraine. Un armistice ne serait pas facile à obtenir ou à contrôler. Mais des conversations et des écrits sur divers modèles potentiels ont discrètement circulé dans les cercles gouvernementaux et les groupes de réflexion. Les auteurs du plus récent d'entre eux, Samuel Charap de la RAND Corporation et Jeremy Shapiro du European Council on Foreign Relations, affirment que, même si la perspective de paix est faible, la guerre "se terminera probablement par une sorte de négociation". La première étape des pourparlers, ont-ils proposé, serait axée sur l'accord de cessation des hostilités, le désengagement des forces et la mise en place d'une mission de surveillance par une tierce partie. L'étape suivante consisterait à élaborer un accord de sécurité qui donnerait à l'Ukraine les garanties dont elle a besoin tout en tenant compte de l'opposition de la Russie à la présence d'un membre à part entière de l'OTAN à sa frontière occidentale. De nombreuses autres questions entreraient en ligne de compte : crimes de guerre russes, réparations, sanctions. Et tout armistice serait loin de constituer un règlement définitif. Mais le seul moyen de savoir si M. Poutine est sérieux au sujet d'un cessez-le-feu, et s'il est possible d'en obtenir un, est de tenter l'expérience. Arrêter la Russie bien en deçà de ses objectifs et se tourner vers la reconstruction et la modernisation de l'Ukraine seraient des hommages durables aux Ukrainiens qui ont fait le sacrifice ultime pour préserver l'existence de leur nation. Et aucun armistice temporaire n'empêcherait à jamais l'Ukraine de récupérer l'ensemble de ses terres. https://en.wikipedia.org/wiki/Serge_Schmemann Serge Schmemann (né le 12 avril 1945) est un journaliste et membre du comité éditorial du New York Times, spécialisé dans les affaires internationales. Il a été rédacteur en chef de l'International Herald Tribune à Paris, l'ancienne édition mondiale du New York Times, de 2003 jusqu'à sa dissolution en 2013. Au début de sa carrière, il a travaillé pour l'Associated Press et a été chef de bureau et rédacteur pour le New York Times. Prix Pulitzer 1991 du reportage international pour la couverture de la réunification de l'Allemagne.
  22. https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/automobile-daihatsu-suspend-sa-production-au-japon-jusqu-a-fin-janvier-suite-au-scandale-de-tests-truques-986586.html Daihatsu suspend sa production au Japon jusqu'à fin janvier suite au scandale de tests truqués
  23. https://www.lepoint.fr/monde/les-methodes-de-recrutement-musclees-de-l-armee-ukrainienne-28-12-2023-2548490_24.php Rien ne préparait Romain à une brutale confrontation ce matin de novembre, alors qu'il se rendait d'un pas tranquille à son lieu de travail dans le centre de Kharkiv, la deuxième ville d'Ukraine par la taille. Un minivan blanc, roulant à faible allure, s'immobilise à quelques mètres devant lui. La porte côté passager s'ouvre, un homme en tenue kaki saute du véhicule et lui barre le passage. La porte latérale du véhicule coulisse et laisse apparaître un deuxième individu, habillé en militaire comme le premier. « Une scène de film policier, un kidnapping, raconte Romain. La surprise m'a fait un choc… J'étais sans-voix. » Romain l'a échappé belle, parce qu'il est citoyen français. Ce n'est pas le cas des Ukrainiens pareillement abordés le même jour et qui ont, pour certains d'entre eux, été...
  24. https://responsiblestatecraft.org/israel-hamas-war-counterterrorism/ (20 décembre 2023) "La leçon à tirer est que l'on ne peut gagner dans une guerre urbaine qu'en protégeant les civils", a récemment averti le secrétaire à la défense, Lloyd Austin, qui a fait la une des journaux. "Vous voyez, dans ce genre de combat, le centre de gravité est la population civile", a-t-il déclaré. "Et si vous les faites tomber dans les bras de l'ennemi, vous remplacez une victoire tactique par une défaite stratégique. Lorsqu'on a demandé directement au général Charles Q. Brown Jr., président de l'état-major interarmées, s'il craignait que le nombre élevé de victimes civiles ne crée de futurs membres du Hamas, il a répondu : "Oui, tout à fait". "Nous nous battrons contre leurs fils dans quatre ou cinq ans", a déclaré l'ancien chef du Shin Bet, Ya'akov Peri, au New York Times. "Israël est en train de susciter la prochaine génération de haine contre lui-même", titrait récemment Gideon Levy, du Haaretz, en avertissant les lecteurs de "regarder quelle haine a été semée dans le cœur de presque tous les Israéliens par un seul attentat barbare" et d'envisager ce qu'un massacre prolongé encore pire, pourrait faire à la population palestinienne. L'ancien ministre britannique de la défense, Ben Wallace, a récemment averti, en référence aux troubles en Irlande du Nord, que "la radicalisation suit l'oppression" et qu'"une réponse disproportionnée de l'État peut être le meilleur sergent recruteur d'une organisation terroriste".
  25. https://hitchensblog.mailonsunday.co.uk/2023/12/is-fake-news-new-a-review-recently-published-in-the-british-journlism-review-.html (9 décembre 2023) Il n'existe qu'une seule définition valable de "l'info", et c'est celle du premier Lord Northcliffe : "L'information est ce que quelqu'un, quelque part, préférerait voir supprimé". Il s'étonnait de l'attitude simple d'esprit de la plupart des gens à l'égard de l'information. Comme il l'a souligné, l'information ne se contente pas de traîner sur le sol dans l'attente d'être ramassée. Il s'agit en fait d'un concours de circonstances, dicté par le marché plus que par toute autre chose. Parfois, la pression pour qu'une nouvelle existe est si forte qu'elle est rapportée alors qu'elle n'a pas eu lieu. Un de mes collègues très consciencieux, qui avait de très bons contacts dans l'industrie du charbon, a un jour, dans les années 70, passé une nuit entière à lutter contre les demandes de son rédacteur en chef d'écrire un article proclamant qu'une grève des mineurs avait été réglée. Le rédacteur en chef voulait que l'article soit vrai, et il pensait donc qu'il l'était. Mon ami savait que c'était faux parce que son principal contact participait aux négociations et le lui avait dit en privé. Mais les deux bulletins d'information télévisés de la nuit et les premières pages de plusieurs journaux rivaux (qui circulaient dans les bureaux de Fleet Street après 23 heures environ tous les soirs) ont proclamé à tort qu'elle l'avait été.
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