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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. https://responsiblestatecraft.org/israel-war-crimes-2023/ (21 décembre 2023) Kenneth Roth, ancien directeur d'Human Rights Watch : Comme devrait le savoir tout juriste de l'administration [Biden], le fait de continuer à fournir des armes à une force qui se livre à des crimes de guerre peut rendre l'expéditeur coupable d'aide et de complicité de crimes de guerre. Il ne s'agit pas d'une théorie farfelue. C'est sur cette base que l'ancien président libérien Charles Taylor a été condamné par un tribunal soutenu par la communauté internationale, le "Tribunal spécial pour la Sierra Leone", pour avoir fourni des armes au groupe rebelle sierra-léonais connu sous le nom de "Revolutionary United Front" (Front révolutionnaire uni), un groupe connu pour couper les membres de ses victimes. Parce que Taylor a continué à fournir des armes en échange des diamants du RUF alors qu'il savait que le RUF commettait ces crimes de guerre, ce tribunal soutenu par la communauté internationale l'a reconnu coupable de complicité, l'a condamné à 50 ans de prison, peine qu'il purge actuellement dans une prison britannique.
  2. Je suis d'accord avec ça. Moins avec le reste. Rahmane Idrissa parle aussi de domination du parti d'Issoufou et Bazoum, le PNDS, qui obtient des ralliements d'opposants qui retournent leur veste, ce qu'on appelle aussi le "nomadisme politique", ce qui a fait passer le Niger d'un système multipartite à un système à parti dominant où l'opposition n'a plus suffisamment de poids et de pouvoir de négociation pour équilibrer le régime et placer les revendications du peuple sur l'agenda : http://www.air-defense.net/forum/topic/23441-niger/page/10/#comment-1651572
  3. C'est pour ça que c'est une gageure d'essayer de parler de "l'Afrique" en 28 minutes (c'est le titre de l'émission, mais j'imagine que l'intervention de la chercheuse est encore plus courte). Spécialiste de l'Afrique, ça ne devrait pas exister comme métier. C'est un oxymore. Si on parle de généralités sur l'Afrique, on n'est pas un spécialiste. Le spécialiste il se spécialise sur un pays, sur un problème.
  4. Je retrouve là le ton et la substance argumentative d'Andrew Bacevich : https://www.politico.com/news/magazine/2021/05/04/afghanistan-war-erik-edstrom-first-person-485227 Erik Edstrom est diplômé de West Point et a été déployé au combat en Afghanistan en tant qu'officier d'infanterie. Il est l'auteur de Un-American : A Soldier's Reckoning of our Longest War. Il est titulaire d'un MBA et d'une maîtrise en sciences de l'Université d'Oxford, où il a étudié la finance et le changement climatique. Peut-être était-ce la kétamine qui parlait. Ou peut-être qu'A.J. Nelson, un soldat de 18 ans, possédait un type de courage que je n'avais pas. Quoi qu'il en soit, allongé sur le dos, les os brisés, le sang coulant de ses lèvres lacérées, il a dit quelque chose que je ne peux pas oublier : "Je veux revenir." À chaque mot, des mouchetures de sang giclaient dans l'air, maculant son uniforme. "Je veux revenir dans la section". Alors que l'hélicoptère Blackhawk se mettait en vol stationnaire pour atterrir, nous avons tenté de protéger les quatre blessés du jet de sable du rotor. À ce moment-là, je me suis agenouillé, j'ai regardé A.J. et j'ai commencé à lui mentir directement au visage : "Tu vas t'en sortir". Deux ans plus tôt, au printemps 2007, j'avais reçu mon brevet d'officier d'infanterie à West Point. Aujourd'hui, je dirigeais une trentaine d'hommes à Maywand et à Zhari, des districts pauvres et difficiles d'accès de la province de Kandahar. Avant la fin de notre mission, 11 mois plus tard, 25 % de mes hommes allaient être blessés. Il a toutefois fallu moins d'un mois pour se rendre compte que la guerre menée par les États-Unis en Afghanistan était un désastre complet. Chaque fois qu'une route était détruite - puisqu'il était impossible de protéger toutes les routes, tout le temps - les forces américaines payaient des contrats exorbitants à prix coûtant majoré à des entreprises de construction afghanes pour la reconstruire. Il était de notoriété publique que nombre de ces entreprises appartenaient à des seigneurs de guerre afghans coupables de violations des droits de l'homme. En retour, les entreprises de construction payaient un tribut de protection aux talibans. Ces derniers achetaient alors davantage de matériel pour fabriquer des bombes afin de détruire la route et les véhicules américains. Nous payions indirectement, mais aussi littéralement, les talibans pour qu'ils nous tuent. Mais c'est le peuple afghan, et non les soldats américains, qui a été la plus grande - et la plus nombreuse - victime de la plus longue guerre des États-Unis. Près de 4 millions d'Afghans ont été déplacés de leur domicile. De même, au cours des combats, le nombre de civils afghans blessés ou tués par nos troupes est plusieurs fois supérieur. "Nous avons abattu un nombre incroyable de personnes, mais à ma connaissance, aucune ne s'est avérée être une menace", a déclaré le général Stanley McChrystal, alors commandant en chef des forces américaines et de l'OTAN en Afghanistan. En matière de gaspillage financier à somme négative, aucun événement de l'histoire américaine ne rivalise avec la guerre contre la terreur. Plus l'Amérique contribue - soldats, argent des contribuables, coûts d'opportunité, réputation mondiale - plus elle continue à perdre. Avec environ 910 milliards de dollars, sans compter les coûts futurs tels que les indemnités d'invalidité à perpétuité ou le service de la dette, le coût total de la guerre d'Afghanistan est supérieur à celui de la guerre de Sécession (dans les deux camps), de la Première Guerre mondiale et de la guerre de Corée réunies. Il y a deux semaines, le président Joe Biden a annoncé que toutes les troupes américaines quitteraient l'Afghanistan d'ici septembre. Pas de conditions préalables. C'est fini. Il a reconnu une vérité que beaucoup d'entre nous avaient acceptée il y a de nombreuses années : La guerre était ingagnable et aucune quantité d'hommes ou d'argent n'y changerait rien. Pourquoi, me suis-je demandé, cela a-t-il pris autant de temps ? La raison pour laquelle l'Amérique s'est battue en Afghanistan pendant deux décennies, dans un conflit qui s'est avéré autodestructeur et qui a coûté des milliards de dollars, est que l'Amérique est parfaitement conçue pour se battre dans des conflits qui s'avèrent autodestructeurs et qui ont coûté des milliards de dollars. En tant que pays, nous sommes câblés pour cela. Lorsqu'il s'agit de nos militaires, le mantra du public est devenu : "Remerciez, ne pensez pas" : Remerciez, ne réfléchissez pas. Pour la plupart des Américains, isolés de ses effets, la guerre est une musique d'ascenseur. Le gouvernement a dissimulé les coûts financiers de la guerre en la finançant par la dette plutôt que par des hausses d'impôts. Comme l'a souligné Robert Hormats, l'ancien vice-président de Goldman Sachs, il est sans précédent dans l'histoire des États-Unis que nous payions une guerre entièrement par la dette. En effet, nous avons réduit les impôts à plusieurs reprises en temps de guerre (comme l'a fait l'administration de George W. Bush en 2001 et 2003 et l'administration Trump en 2017). Le report des coûts de la guerre dans le futur réduit la sensibilisation du public à ces coûts et réduit la probabilité que les citoyens intentent un procès pour la paix. Il s'avère que les charlatans peuvent eux aussi posséder une éducation de l'Ivy League et une coupe de cheveux soignée. Et pendant des années, un groupe de charlatans à la voix sobre - politiciens, généraux, experts et cadres du complexe militaro-industriel - a désespérément tenté d'inventer le "progrès", de redonner un sens et un objectif à la guerre contre la terreur, en régressant jusqu'aux profondeurs de la caricature. L'esprit mordant de Duffel Blog, un site web semblable au Gorafi avec des blagues d'initiés militaires, capture la folie avec une clarté remarquable : "Les talibans se demandent qui financera par inadvertance leurs opérations après le départ des États-Unis". Mais le public n'avait pas besoin des Afghanistan Papers pour savoir que quelque chose n'allait pas. Ils ont été complices de l'envoi de nos troupes dans une série de guerres que tout le monde savait coûteuses et vouées à l'échec, tout en entretenant l'idée audacieuse que, ce faisant, ils "soutiennent les troupes". Ce n'est pas du patriotisme, c'est de la trahison. L'étude Pew Research montre que la majorité des anciens combattants et des Américains ne pensent pas que les guerres d'Irak et d'Afghanistan valaient la peine d'être menées. C'est ce qu'ils pensent depuis des années. Il est de notre devoir, en tant que citoyens engagés, en tant que décideurs politiques, de veiller non seulement à ce que cette guerre prenne fin, mais aussi à ce que les guerres futures, qui pourraient ressembler à l'Irak ou à l'Afghanistan, ne commencent jamais. Si le public veut penser plus que remercier, il doit mettre fin à la folie législative : réaffirmer les pouvoirs de guerre du Congrès, couper les parachutes en laiton du Pentagone et rationaliser le budget militaire. Les parachutes en laiton et les relations douillettes entre les entreprises de défense et les hauts responsables militaires à la recherche d'emplois lucratifs après leur retraite confondent l'intérêt supérieur de l'Amérique avec l'intérêt supérieur de leur carrière individuelle. L'un de mes soldats, qui avait 18 ans lorsqu'il a été déployé en Afghanistan, s'est suicidé peu de temps après son retour, ce qui nous rappelle que le suicide a été plus meurtrier que le combat pour les militaires. Un autre de mes soldats purge actuellement une peine de prison à perpétuité pour avoir assassiné et démembré une personne. Le nom du meurtrier condamné : A.J. Nelson - le même soldat qui avait été blessé par une bombe en bord de route lors de notre première semaine de déploiement, celui qui voulait tellement revenir dans la section. En fin de compte, A.J. a obtenu ce qu'il voulait : l'armée l'a soigné et l'a renvoyé dans ma section sept mois plus tard. Pendant les quatre derniers mois de son affectation, il a subi de nouveaux traumatismes. A.J. s'est peut-être remis de ses blessures physiques, mais j'avais tort. Il n'allait pas "s'en sortir". On peut s'interroger : La somme des traumatismes vécus pendant la guerre en Afghanistan était-elle nécessaire pour protéger le territoire national des États-Unis ? Non. Non, elle ne l'était pas.
  5. https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Chicks Lors d'un concert à Londres en 2003, dix jours avant l'invasion de l'Irak par les troupes américaines, la chanteuse Natalie Maines déclara « Nous ne voulons pas de cette guerre ni de cette violence, et nous avons honte que notre président (George W. Bush) soit originaire du Texas » (les Chicks étant elles-mêmes texanes). Ce commentaire fut très mal reçu par une grande partie de l'auditoire country dont les idées politiques sont souvent traditionnellement ancrées à droite, du côté conservateur. The Chicks furent accusées d'être antipatriotiques, de trahir leur propre pays. Les conséquences furent sinistres pour le groupe, tant au niveau commercial qu'au niveau personnel. Les ventes d'albums et de billets s'écroulèrent, les messages de haine se multiplièrent, avec comme points culminants une menace de mort dirigée contre Natalie Maines et des actes de vandalisme pratiqués par des intrus au domicile d'Emily Robison. Malgré ce sombre épisode, The Chicks ont à ce jour remporté 13 Grammy Awards, dont 5 datant de 2007 pour leur album Taking the Long Way, sorti après cette dernière controverse.
  6. https://www.nytimes.com/2023/12/04/books/review/military-history-books.html Barfield est un expert de l'Afghanistan, ce que Ian Fritz, qui a servi comme linguiste de l'armée de l'air américaine dans ce pays, n'est manifestement pas. Je voulais aimer WHAT THE TALIBAN TOLD ME de Fritz (Simon & Schuster, 288 p., 29,99 $). En effet, il s'agit d'un ajout intéressant, bien qu'excentrique, à la bibliothèque croissante des soldats américains qui ont combattu là-bas et qui ont écrit des mémoires amers, tels que l'ouvrage plus éclairant d'Erik Edstrom intitulé "Un-American" (Non américain). C'est le genre de livres que les jeunes hommes écrivent lorsqu'ils se rendent compte que leur empire les a envoyés tuer sans se soucier des effets que cela aura sur ceux qui sont tués ou sur ceux qui tuent. Il en résulte, selon Fritz, une "rage incandescente". Le livre est parfois vivant mais en fin de compte décevant. Le titre même est trompeur. J'espérais apprendre dans ce livre comment les talibans se battaient. Mais l'ennemi en Afghanistan n'a pas dit grand-chose à Fritz, si ce n'est qu'il ne voulait pas de lui. Fritz s'est rendu dans le pays avec intelligence, mais sans grande connaissance de sa population ou de son histoire, et en est ressorti à peu près inchangé, malgré les heures interminables passées à écouter les communications radio des talibans au cours de ses deux déploiements sur place. "Je ne savais pas grand-chose des hommes que j'écoutais, pas vraiment", reconnaît-il. La guerre l'a surtout rendu fou. Comme il le dit lui-même, "ma conscience a explosé". Mais cela ne signifie pas que Fritz ait développé une compréhension de la guerre ou de la nation. Il affirme, par exemple, que "l'Afghanistan en tant que pays n'est guère plus qu'un conte de fées" construit par le colonialisme occidental, ce qui est tout simplement faux. Les racines de la nation remontent au moins au XVIIIe siècle, et sans doute à Mahmud de Ghazni - le premier souverain à être un "sultan" - vers le début du XIe siècle. Finalement, il quitte l'armée, va à l'université puis à l'école de médecine, mais choisit de ne pas pratiquer la médecine, une décision qu'il n'explique pas vraiment. Par inadvertance, ses mémoires reflètent la guerre américaine en Afghanistan, qui s'apparente à une expédition impériale exécutée avec incompétence, voire négligence, et certainement sans la compréhension culturelle et historique que les empires réussis appréciaient tant.
  7. https://www.nytimes.com/2023/12/23/world/europe/ukraine-defense-official-arrest.html Dans l'affaire annoncée vendredi, les procureurs ukrainiens ont déclaré que le fonctionnaire du ministère de la défense avait mis au point un système permettant d'acheter des obus d'artillerie à des prix excessifs. En décembre 2022, le fonctionnaire a signé un accord avec un fabricant pour l'achat d'un lot d'obus d'artillerie. Le contrat a ensuite été abandonné lorsqu'une agence d'approvisionnement récemment créée par le ministère a conclu un nouvel accord avec le même fabricant, qui a permis de réduire les coûts de 30 % et de raccourcir considérablement les délais de livraison en éliminant un intermédiaire étranger. Mais les procureurs affirment que le fonctionnaire a néanmoins prolongé le contrat précédent et transféré près de 1,5 milliard de hryvnias ukrainiens, soit environ 40 millions de dollars, à la société intermédiaire étrangère. Les autorités ukrainiennes ont déclaré que les obus n'avaient pas encore été livrés et que le ministère s'efforçait de récupérer l'argent.
  8. https://www.nytimes.com/2023/12/23/world/europe/putin-russia-ukraine-war-cease-fire.html Poutine fait savoir discrètement qu'il est ouvert à un cessez-le-feu en Ukraine Depuis au moins septembre, M. Poutine a fait savoir par des intermédiaires qu'il était ouvert à un cessez-le-feu qui figerait les combats sur les lignes actuelles, bien loin de ses ambitions de domination de l'Ukraine, selon deux anciens hauts fonctionnaires russes proches du Kremlin et des fonctionnaires américains et internationaux qui ont reçu le message des émissaires de M. Poutine. En fait, M. Poutine a également lancé des appels pour un accord de cessez-le-feu un an plus tôt, à l'automne 2022, selon des responsables américains. Cette ouverture discrète, qui n'a pas été rapportée précédemment, est intervenue après que l'Ukraine a mis en déroute l'armée russe dans le nord-est du pays. M. Poutine a indiqué qu'il était satisfait des territoires capturés par la Russie et qu'il était prêt pour un armistice, ont-ils déclaré. "Il est vraiment prêt à en rester aux positions actuelles", a déclaré l'un des anciens hauts fonctionnaires russes au New York Times, relayant ainsi un message que le Kremlin est en train de faire passer discrètement. L'ancien fonctionnaire a ajouté : "Il n'est pas prêt à reculer d'un mètre". Fin octobre, Grigory A. Yavlinsky, un homme politique russe libéral, a attendu minuit pour obtenir une audience au Kremlin. Il dit avoir tenté de faire comprendre à M. Poutine l'ampleur des morts russes en Ukraine, qui éclipsent les pertes soviétiques subies au cours d'une décennie de guerre en Afghanistan. Puis M. Yavlinsky a fait ce qu'il a dit être son principal argument lors de cette réunion de 90 minutes : Si M. Poutine était prêt à "au moins penser à un cessez-le-feu", M. Yavlinsky, qui est né dans l'ouest de l'Ukraine, serait prêt à jouer le rôle de négociateur. "Le fait qu'il ait accepté de me parler aussi longtemps parle de lui-même", a-t-il déclaré. Certains analystes estiment que M. Poutine tire profit d'une longue guerre et qu'il souhaite retarder toute négociation jusqu'à un éventuel retour au pouvoir de l'ancien président Donald J. Trump, candidat à l'investiture républicaine pour l'élection présidentielle de 2024. Les anciens responsables russes ont déclaré que M. Poutine préférerait conclure un accord plus tôt, compte tenu de l'incertitude inhérente à la guerre. Ils ont ajouté que la propagande de M. Poutine pourrait facilement faire passer le statu quo pour une victoire, en célébrant un corridor terrestre vers la Crimée, une armée qui a résisté à la contre-offensive de l'Ukraine soutenue par l'Occident et l'annexion revendiquée par la Russie de quatre régions ukrainiennes, en occultant le fait que la Russie ne les contrôle pas entièrement. En public, M. Poutine a maintenu sa position agressive, affirmant qu'il résiste à un Occident qui cherche à détruire une civilisation russe vieille de 1 000 ans. Mais les responsables américains voient un changement dans la position de M. Poutine, notant qu'il n'exige plus le départ du gouvernement de M. Zelensky. Selon eux, le cessez-le-feu proposé par M. Poutine maintiendrait une Ukraine souveraine avec Kiev comme capitale, mais laisserait à la Russie le contrôle des quelque 20 % du territoire ukrainien qu'elle a déjà conquis. Ils ont ajouté que si M. Poutine laisse entendre qu'il est ouvert à un tel accord, il attend qu'on lui fasse une offre plus précise. Parmi les nombreux points d'achoppement probables figure la détermination de M. Poutine à maintenir l'Ukraine en dehors de l'OTAN. Mais l'un des anciens responsables russes a déclaré qu'un désaccord sur ce point ne serait pas rédhibitoire pour M. Poutine, car l'Alliance ne devrait pas admettre l'Ukraine dans un avenir prévisible. Néanmoins, de hauts fonctionnaires américains ont déclaré qu'ils ne pensaient pas qu'un homme politique ukrainien de premier plan puisse accepter, à l'heure actuelle, un accord laissant à la Russie une si grande partie du territoire ukrainien. Les efforts déployés par M. Poutine pour placer les États-Unis au centre de toute négociation constituent une autre impasse potentielle. Les gouvernements américain et russe disposent de canaux de communication sur des questions telles que l'échange de prisonniers. Cependant, William J. Burns, directeur de la Central Intelligence Agency, et Sergei Naryshkin, directeur du service de renseignement extérieur russe, se sont rencontrés pour la dernière fois il y a environ un an en Turquie, ont indiqué des responsables. Et les responsables américains affirment que les États-Unis n'ont pas négocié et ne négocieront pas au nom de l'Ukraine.
  9. https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/les-histoires-du-monde/la-chronique-d-anthony-bellanger-du-mercredi-27-decembre-2023-7701205 Georges Nivat (...) publie « L’Archipel du Goulag, cinquante ans après ». https://www.lepoint.fr/culture/boris-akounine-ne-diabolisez-pas-vladimir-poutine-s-il-vous-plait-22-12-2023-2548017_3.php Boris Akounine : « Ne diabolisez pas Vladimir Poutine, s’il vous plaît… » « Terroriste et extrémiste », voilà les termes employés par Moscou pour désigner désormais l'écrivain, romancier, historien et dramaturge Boris Akounine, de son vrai nom Grigori Tchkhartichvili, figurant, depuis lundi 18 décembre, sur la liste noire des écrivains russes anti-Poutine. Les éditions Zakharov, qui le publient, ont été perquisitionnées, mardi, en vue d'une saisie de tous les livres de l'auteur qui s'y trouvaient. Akounine est un auteur des plus populaires dans son pays natal et, au-delà des frontières, notamment en France, pour sa série de romans policiers historiques : Les Aventures d'Éraste Fandorine, publiées par les Presses de la cité. https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20231222-la-russie-glisse-vers-le-totalitarisme-selon-l-écrivain-boris-akounine "Ce qui est drôle, c'est que les procureurs (chargés de l'enquête le visant) vont devoir lire tous mes livres pour y chercher l'extrémisme", s'amuse le romancier : "je suis très prolifique, j'ai écrit 80 livres". "Je crois qu'il est désormais clair que Poutine ne sera pas battu militairement" et que le changement viendra de l'intérieur, juge Boris Akounine.
  10. Maïdan bis ou attaque du Capitole du 6 janvier 2021 bis ? https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-enjeux-internationaux/elections-contestees-a-belgrade-la-serbie-s-eloigne-encore-de-l-union-europeenne-5743947 (26 décembre 2023) Pierre Mirel Directeur Balkans à la Commission européenne pendant près de 10 ans.
  11. https://www.rfi.fr/fr/culture/20231227-cinéma-mort-de-lee-sun-kyun-acteur-sud-coréen-du-film-oscarisé-parasite Lee Sun-kyun, acteur du célèbre film sud-coréen Parasite, Oscar du meilleur film en 2020, a été retrouvé mort ce mercredi 27 décembre dans la matinée. La police privilégie la piste du suicide. L'acteur de 48 ans se serait donné la mort après un long interrogatoire de 19 heures par les forces de police. Il était suspecté d'avoir consommé de la drogue lors d'une soirée. Si la police ne fait pas de lien entre les deux événements, les méthodes de la police sud-coréennes ont déjà été dénoncés pour leur sévérité et l'impact qu'elles peuvent avoir sur les prévenus. https://www.koreatimes.co.kr/www/art/2023/12/689_365886.html L'hôtesse avait déclaré à la police qu'elle avait donné de la kétamine à Lee après qu'il eut dit qu'il était curieux de cette drogue et qu'elle l'avait vu la sniffer avec une paille. Lee a affirmé qu'il ne savait pas qu'il s'agissait d'une drogue et que l'hôtesse l'avait poussé à en prendre. Il a déposé une plainte auprès de la police contre l'hôtesse et une autre personne pour chantage à propos de sa consommation présumée de drogue, affirmant qu'elles l'ont fait chanter pour qu'il leur remette 350 millions de wons (270 000 dollars). Après une troisième série d'interrogatoires dimanche, qui a duré 19 heures, Lee avait demandé à passer au détecteur de mensonges pour prouver son innocence.
  12. Et accessoirement, ce sont leurs peuples, qui disent qu'ils ne veulent plus rien faire : Mais il est vrai qu'en démocratie, le peuple, on s'en moque, donc tes conclusions qui rappellent que le dernier mot appartient aux dirigeants, restent parfaitement plausibles.
  13. Pourrais-tu préciser ta pensée ? Comment passes-tu d'un contact entre un envoyé d'Olaf Scholz avec un employé de la Rand Corporation (non représentatif de l'ensemble de ladite Rand corporation, donc peut-être marginal au sein de cette organisation [1]), à l'existence de contacts entre Washington et Moscou, ou entre Kiev et Moscou ? L'employé de la Rand Corporation en question, Samuel Charap, participait autrefois au Club de Valdaï : https://www.newyorker.com/news/essay/the-case-for-negotiating-with-russia (29 août 2023) Se rendre à Valdai, la conférence annuelle où Vladimir Poutine se fait passer pour un sage tsar désireux de discuter de politique internationale avec des professeurs, est devenu quelque peu controversé. Mais avant le début de la guerre, Charap s'y rendait chaque fois qu'il le pouvait. Je comprends que depuis 2022 Charap ne participe plus à Valdaï, et que le contact entre Charap et Poutine est rompu. [1] Le même article du New Yorker cite deux membres de la Rand Corporation, Raphael Cohen et Gian Gentile dont les positions sont maximalistes, alignées sur Zelinsky.
  14. Cela m'étonnerait que les Russes n'accordent pas la priorité à leur relation avec l'Algérie (1,5 milliards de dollars d'exportation en 2021) par rapport au Mali (30 millions de dollars). Sources : https://oec.world/en/profile/bilateral-country/rus/partner/dza https://oec.world/en/profile/bilateral-country/rus/partner/mli
  15. Non, les Maliens rappellent leur ambassadeur, ce qui veut dire qu'ils sont fâchés avec l'Algérie. https://www.jeuneafrique.com/1518624/politique/alger-relance-le-dialogue-avec-les-rebelles-maliens-et-provoque-la-colere-de-bamako/ (22 décembre 2023) Alger relance le dialogue avec les rebelles maliens et provoque la colère de Bamako La réception de plusieurs figures de la rébellion indépendantiste par les autorités algériennes a provoqué une crise diplomatique entre les deux voisins, qui ont chacun rappelé leurs ambassadeurs respectifs. https://www.lorientlejour.com/article/1361747/lambassadeur-dalgerie-au-mali-convoque-pour-ingerance.html (21 décembre 2023) L'ambassadeur d'Algérie à Bamako a été convoqué mercredi par le ministère malien des Affaires étrangères après des "actes inamicaux" et "une ingérence" d'Alger dans "les affaires intérieures" du Mali, a annoncé mercredi le ministère. Il lui est notamment reproché des réunions avec des séparatistes touareg sans associer les autorités maliennes. Des chefs de groupes séparatistes touareg, selon des responsables de leurs mouvements, séjournent actuellement en Algérie. Mahmoud Dicko, influent imam malien, a été reçu en audience à Alger mardi par le président algérien Abdelmadjid Tebboune, selon un communiqué de cette figure religieuse critique contre les militaires au pouvoir au Mali.
  16. https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-enjeux-internationaux/ineligibilite-de-trump-dans-le-colorado-l-avenir-incertain-de-la-presidentielle-americaine-7090335 (21 décembre 2023) Corentin Sellin sur inéligibilité de Trump au Colorado.
  17. https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-enjeux-internationaux/a-hong-kong-le-proces-fantoche-de-jimmy-lai-inquiete-la-communaute-internationale-9722057 (20 décembre 2023) Le procès de Jimmy Lai et ce qui reste de liberté à Hong Kong.
  18. Je ne me lasse pas d'admirer la maîtrise du jargon technocratique par les élites maliennes : https://malijet.com/a_la_une_du_mali/285707-retrait-de-la-minusma-?comment-attenuer-l’impact--socio-economiq.html Conscient des impacts que pourrait avoir cette décision sur les populations, dit-elle, les plus hautes autorités ont pris un certain nombre de mesures parmi lesquelles l’élaboration d’une stratégie nationale d’atténuation de l’impact socio-économique du retrait de la MINUSMA dont l’élaboration a été confiée à son département dans le cadre des attributions du Groupe thématique 3 mis en place pour ce processus de retrait.
  19. https://malijet.com/a_la_une_du_mali/285659-des-experts-se-penchent-sur-la-democratie-au-mali-lors-d’un-coll.html « Système politique au Mali : la démocratie a-t-elle vraiment échoué ? », tel était le thème d’un colloque organisé à l’Hôtel Massaley de Bamako, les 15 et 16 décembre 2023, par le Centre d’Etudes et de Réflexion au Mali (CERM), en partenariat avec la Fondation Friedrich Ebert Stiftung.
  20. 21 décembre 2023. Fin de mission pour la Bundeswehr au Mali.
  21. https://www.nytimes.com/2023/12/16/world/europe/ukraine-kherson-river-russia.html Des soldats frustrés par les rapports positifs [1] des autorités ukrainiennes rompent le silence, décrivant l'effort comme brutal et, en fin de compte, futile. Les soldats et les marines qui ont participé aux traversées du fleuve ont décrit l'offensive comme brutale et futile, car des vagues de troupes ukrainiennes ont été frappées sur les rives du fleuve ou dans l'eau, avant même d'atteindre l'autre rive. Les soldats et les marines n'ont donné que leur prénom ou ont demandé l'anonymat pour des raisons de sécurité, et les commandants ont refusé presque toutes les demandes des médias pour visiter les unités militaires dans la région de Kherson. Plusieurs soldats et marines ont parlé aux journalistes, préoccupés par le nombre élevé de victimes et par ce qu'ils considèrent comme des comptes rendus exagérément optimistes de la part des responsables sur l'avancement de l'offensive. L'état-major général des forces armées ukrainiennes a déclaré qu'il n'était pas possible dans l'immédiat de commenter les accusations des soldats, mais qu'il fournirait une réponse en temps voulu. Depuis le début de la guerre, les responsables ukrainiens s'efforcent de maintenir un récit positif (positive narrative) [2] afin de préserver le moral de la population et le soutien à l'étranger. Le nombre de victimes n'est pas publié, pas plus que les détails des revers subis par les troupes ukrainiennes. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et d'autres responsables ont récemment laissé entendre que les marines avaient pris position sur la rive orientale. Le mois dernier, le ministère des affaires étrangères a publié une déclaration affirmant que les marines avaient établi plusieurs bastions. Mais les marines et les soldats qui se sont rendus sur place affirment que ces déclarations sont exagérées. "Il n'y a pas de positions. Il n'y a pas de poste d'observation ou de position", a déclaré Oleksiy. "Il est impossible d'y prendre pied. Il est impossible d'y déplacer du matériel." "Ce n'est même pas un combat pour la survie", a-t-il ajouté. "C'est une mission suicide. "Les personnes qui se retrouvent là ne sont pas préparées psychologiquement", a-t-il déclaré. "Ils ne savent même pas où ils vont. Ils ne sont pas informés par le commandement qui les envoie là-bas". Oleksiy a accepté que le New York Times publie son récit par frustration face aux pertes subies. "Je n'ai rien vu de tel à Bakhmut ou à Soledar", a-t-il déclaré, faisant référence à deux des batailles les plus intenses du front de l'Est. "C'est du gaspillage". [1], [2] des euphémismes pour dire "propagande" ?
  22. https://asiatimes.com/2023/12/still-too-early-to-write-off-myanmars-junta/ (18 décembre 2023) À la surprise générale, les forces armées de la junte (ou Tatmadaw) ont subi une série de défaites majeures. Selon des informations non confirmées, au moins quatre bases militaires, jusqu'à 300 avant-postes plus petits et plusieurs grandes villes sont tombés aux mains des insurgés. D'importantes liaisons commerciales et de communication avec la Chine et l'Inde ont été coupées. De grandes quantités d'armes et de munitions, y compris des armes lourdes, ont été capturées. Comme l'a écrit Richard Horsey, ces victoires constituent "le plus grand défi lancé aux militaires sur le champ de bataille depuis le coup d'État de février 2021". En effet, il pourrait s'agir des revers les plus importants subis par un gouvernement central au Myanmar depuis l'indépendance en 1948. La Tatmadaw n'a tout simplement pas les effectifs nécessaires pour maintenir une forte présence partout ou pour mener des opérations d'envergure dans plusieurs endroits à la fois. En déplaçant ses forces d'intervention mobiles vers les principaux points chauds, elle laisse d'autres zones vulnérables à découvert. La junte a sans aucun doute été gravement affaiblie, mais il est trop tôt pour la rayer de la carte. Les pertes opérationnelles récentes, bien qu'importantes, ne constituent pas une menace existentielle. Comme l'a écrit Anthony Davis pour Asia Times, il n'y a pas de bonnes options pour la junte. Toutefois, cela ne signifie pas qu'elle est impuissante à se regrouper et à répondre aux récents développements. Par le passé, les généraux du Myanmar ont fait preuve d'un pragmatisme surprenant et d'une capacité à survivre même dans les circonstances les plus difficiles. Leur résistance ne doit pas être sous-estimée. Nombre des "bases" qui ont été récemment envahies, par exemple, étaient petites, manquaient d'effectifs et étaient dépassées par les insurgés. Toutes les unités du Tatmadaw ne seront pas vaincues aussi facilement. Les forces armées semblent encore raisonnablement loyales et cohérentes. Il existe des tensions internes et d'autres problèmes mais, comme l'a écrit Bertil Lintner, il n'y a eu aucun signe de rupture grave de la discipline, de mutinerie dans une unité de combat importante ou de divergences irréconciliables entre des éléments de l'appareil coercitif de l'État, d'un type qui entraînerait la chute de la junte. Il est également possible que les insurgés aillent trop loin ou qu'ils soient à nouveau la proie de la discorde. Comme l'a écrit le magazine The Economist l'année dernière, il existe également un risque que le mouvement de résistance commence à croire à sa propre propagande. Comme l'a observé la communauté américaine du renseignement, il s'agit pour la junte d'une lutte existentielle. Les généraux n'ont nulle part où aller. S'ils sont suffisamment déterminés et impitoyables, ils pourraient durer longtemps, même si cela coûte cher au pays.
  23. 19 octobre 2023. Agnes Hellström J'ai indiqué cette vidéo plus haut dans le fil, mais je n'avais pas mis d'extrait. En voici : 5:48 La première chose qui s'est passée, c'est que les Démocrates Suédois, on va dire le parti de droite, ils ont changé d'avis. Ils ont dit que si la Finlande rejoint l'OTAN, nous soutiendrons l'adhésion à l'OTAN. Et avec l'opposition ils ont pu dire : si nous gagnons l'élection en septembre [2022], nous présenterons la candidature [de la Suède à l'OTAN]. Et donc, les sociaux-démocrates se sont sentis tellement menacés, sous pression par la question de l'OTAN, qu'ils ont décidé de ne pas en faire un test électoral. 6:32 C'est en novembre 2021 que le ministre de la défense [social-démocrate] a dit "je ne participerai jamais, au grand jamais, tant que je serai à ce poste, à l'adhésion de la Suède à l'OTAN"... Jusqu'à mars [2022] lorsque la première ministre [social-démocrate] Magdalena Andersson a dit que "Ce n'est pas maintenant". "Maintenant n'est pas le moment où rejoindre l'OTAN"... Jusqu'à mai, quand ils présentèrent la candidature [de la Suède à l'OTAN] ! 6:55 Donc c'est une période tellement courte, une période de 80 jours entre le début de la guerre et la date où la candidature a été envoyée ! À cause de la peur, et de la menace de l'opposition, si je puis dire. Pascal Lottaz : Donc quand un politicien dit "jamais", cela veut dire "pas maintenant, mais quand j'aurai changé d'avis". Agnes Hellström : oui. Et il [le ministre de la défense] a été le dernier à dire officiellement qu'il avait changé d'avis, parce qu'il n'en était pas fier. Les adhérents du parti social-démocrate ont été tellement offensés et attristés par cela, parce que la procédure initiée par le parti pour voir si les adhérents étaient en faveur de l'adhésion à l'OTAN a été bâclée en deux semaines, dans une conférence en distanciel sur Zoom. Ce n'était pas une conversation, c'était juste un monologue des gens au pouvoir. L'analyse a vraiment été bâclée, ne tenant même pas compte des risques avec la Turquie, par exemple, donc tout a été fait dans l'intervalle de quelques semaines. 8:23 Au début j'essayais de dire pourquoi la Suède devait rester militairement non-alignée, à mon avis, et à la fin j'ai dit que nous ne devrions pas le faire dès maintenant, qu'il est préférable d'attendre car nous devons connaître les risques. Nous devons savoir à propos de quoi nous prenons la décision. Et on m'a encore accusée d'être une lunatique. Pascal Lottaz : il y a eu ce moment où les deux premières ministres [finlandaise et suédoise], la main dans la main, ont dit "nous allons rejoindre l'OTAN ensemble, puis, quelques secondes après que la Turquie ait dit la Finlande, ça va, mais pas la Suède, la Finlande a dit "au revoir", et elle a rejoint l'OTAN en premier. N'y a-t-il pas un sentiment de trahison en Suède ? La Suède ne pourrait-elle pas retirer sa demande de candidature ? 23:42 Agnes Hellström : Ce serait la chose la plus raisonnable à faire. Surtout qu'après que la Finlande a rejoint l'OTAN, nous sommes entourés par des pays de l'OTAN, donc y a-t-il un risque que la Suède soit en dehors de l'OTAN ? Mais la volonté politique dans le gouvernement [actuel, d'alliance entre la droite et l'extrême droite NDLR] est tellement forte pour rejoindre l'OTAN, ça a été un rêve pendant des décennies, au moins pour une poignée d'entre-eux, donc ils essaient d'éluder la question. Nous ne parlons pas de la trahison de la Finlande, parce que c'est tellement un point sensible. La semaine dernière nous avons eu cette réunion de la JEF, la Joint Expeditionary Force [1] à laquelle nous avons participé au printemps 2022, mais personne n'en a parlé, alors que c'est une alliance militaire entre pays démocratiques au nord de la Suède et que ça pourrait être un plan B. [1] https://en.wikipedia.org/wiki/Joint_Expeditionary_Force
  24. Peut-être qu'un président démocrate, qu'une présidente démocrate - Hillary Clinton - aurait lancé une opération Warp Speed aussi efficace, voire plus efficace, que Trump. Mais les historiens seront bien obligés de noter que c'est Trump qui a donné les autorisations nécessaires au bon déroulement de l'opération Warp Speed.
  25. Mais non. Le vaccin à ARN, c'est Katalin Kariko, prix Nobel de médecine 2023, formée par l'université de la Hongrie soviétique.
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