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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. https://www.politico.eu/article/russia-oil-price-cap-ukraine-war-centre-research-energy-clean-air/ (5 décembre 2023) Un an après l'accord initial, les efforts déployés par l'Occident pour plafonner les revenus pétroliers de la Russie après que Moscou a déclenché sa guerre contre l'Ukraine ont essentiellement échoué, selon un nouveau rapport consulté par Politico.
  2. L'Ukraine aussi a des cadets : "Les cadets de l'académie militaire de l'Ukraine, et des membres de l'United States Army's 173rd Airborne Division s'entraînent ensemble au cours de l'exercice d'entraînement rapide Trident dans l'viv, Ukraine." 17 septembre 2014 : https://www.alamyimages.fr/photo-image-les-cadets-de-l-academie-militaire-de-l-ukraine-et-des-membres-de-l-united-states-armys-173rd-airborne-division-s-entrainent-ensemble-au-cours-de-l-exercice-d-entrainement-rapide-trident-dans-l-viv-ukraine-90359614.html La France elle-même n'en a-t-elle pas ?
  3. Présentation de 45 minutes - avec des diapositives, des chiffres, des graphiques - de Nate Hagens à la Norrsken Foundation (Suède), le 20 septembre 2023 : 18:29 Le changement climatique n'est pas le problème. C'est le symptôme d'un dysfonctionnement bien plus grand. 20:30 Essayer d'atténuer le changement climatique sans modifier la structure économique existante, c'est comme essayer de raisonner un feu de forêt. 33:49 Ce piège complexe est (pour l'instant) tabou dans la politique et les médias.
  4. J'essaie de mieux cerner Nate Hagens, l'auteur de la chaîne Youtube "The great simplification", que je ne connaissais pas il y a un mois. Pour l'épisode 100, il tourne la table et se laisse interviewer par Kate Raworth, l'économiste anglaise autrice du schéma du tore (doughnut) qui a un certain succès dans les cercles internationaux d'ONG ou d'ONU, sachant qu'elle a fait une partie de sa carrière chez Oxfam. Hagens, lui, au départ est un financier, il a d'abord vu en particulier que dans le domaine de l'énergie, il y avait un problème avec l'épuisement des réserves en pétrole, un problème de crise financière liée à l'énergie, et de fil en aiguille il s'est intéressé à l'environnement, il est retourné à la fac pour étudier l'environnement, puis pour l'enseigner. Et c'est seulement depuis quelques années qu'il est sur Youtube, devenant une sorte - c'est l'image à tort ou à raison que j'ai de lui - de "Jancovici américain". 53:41 Je ne suis pas un militant de la décroissance. Je pense que la décroissance est ce que nous devrions faire, mais cela ne risque pas d'arriver, à cause de la dynamique du superorganisme [grosso-modo l'espèce humaine vue comme une fourmilière géante sans cerveau], et donc ce à quoi nous devons nous préparer est la "post-croissance" [l'effondrement ?]. Et donc je pense que la moindre pépite d'énergie fossile bon marché sera recherchée. Je pense à l'Inde et à la Chine. La Chine est le pays avec le plus d'énergie renouvelable, mais ils ont aussi le plus de charbon et ils augmentent dramatiquement le charbon. Mais mon point de vue plus large est le suivant, et j'ai beaucoup de mal avec ça, Kate : j'essaie de jouer le rôle de témoin et de traducteur de ce qui est en train de se passer, aussi bien dans mes analyses personnelles que dans les gens que j'interviewe. Ce n'est pas pareil qu'être un cheerleader, ou un porte-parole ou un militant. Donc j'ai vraiment du mal avec ce podcast, étant alternativement focalisé sur le besoin d'être exact ou sur celui d'apporter de l'aide.
  5. Je n'ai pas regardé en détail, mais ils ont trouvé quelques jeunes en forme dans le lot, ou c'est juste des vieux bedonnants ? C'est des images de vidéo amateur ou bien des images officielles destinées à montrer ostensiblement que même les riches qui se prélassent dans les établissements de bains ne sont pas à l'abri, et qu'il y a une "justice sociale" ?
  6. 31 mars 2022. Dennis Meadows 49:55 L'une des premières choses que je dirais à un politicien [s'il me demandait conseil] : commencez à soutenir systématiquement les efforts pour comprendre les options réalistes dans un système où la population décline, où nous changeons la nature de la consommation, tout en atteignant d'autres buts tels que l'état de droit, la liberté, etc... Je cherche ce genre de choses depuis un certain temps, et il y a très peu de choses. J'ai lu récemment un livre fascinant d'un économiste japonais [Akihiko Matsutani], intitulé "Shrinking population economics" : c'est un effort systématique examinant les données du Japon, pour comprendre ce qui va se passer avec la productivité de l'industrie, les revenus d'exportation, la capacité de soutenir les coûts sociaux, de trouver des gardiens de prisons et des personnels médicaux, scolaires, etc... 51:17 La deuxième chose que je suggérerais est : ayez à œil les facteurs dans la société qui forcent une vision à court terme. Ils sont faciles à trouver : des cycles électoraux fréquents, des taux d'intérêts élevés ou des désirs de retours sur investissements élevés, les cours de la bourse quotidiens, et commencez à trouver des idées sur la façon dont nous pourrions mettre en place des alternatives. 51:58 Essayez de mettre en place de nouveaux indicateurs de succès, qui seront bons si nous commençons à agir de manière judicieuse. Aujourd'hui, malheureusement, si nous commençons à faire les bons choix, la plupart des indicateurs de succès que nous utilisons se mettent à annoncer un échec.
  7. On ne parlait pas de ce qui se passe aujourd'hui, mais de ce qui se passait "depuis les années 2000" en préparation de la guerre. Donc avant 2022. Je ne doute pas qu'il y a une forte mobilisation aujourd'hui à l'école en Russie pour faire passer le message du Kremlin sur la guerre "opération spéciale" auprès des jeunes. Mais qu'en était-il avant guerre ?
  8. https://www.thefp.com/p/jonathan-haidt-worried-about-the-boys-too (5 décembre 2023) C'est comme une crosse de hockey, avec une courbure qui commence à augmenter en 2013. Pourquoi cette année-là ? C'est l'année qui a suivi le rachat d'Instagram par Facebook et, à grand renfort de publicité, les filles de tous âges ont afflué sur la plateforme. Graphique après graphique, Jean Twenge, Zach Rausch et moi-même avons constaté une forte augmentation des problèmes de santé mentale chez les jeunes filles aux alentours de 2013. Une étude corrélationnelle majeure a révélé que les filles qui utilisent beaucoup les médias sociaux sont trois fois plus susceptibles d'être déprimées que les non-utilisatrices, alors que pour les garçons, il n'y a aucun signe de danger pour une utilisation légère, et que les utilisateurs intensifs sont "seulement" deux fois plus susceptibles d'être déprimés que les non-utilisateurs. La conclusion est claire : les médias sociaux nuisent aux filles par de multiples mécanismes bien connus, notamment la comparaison sociale, la sexualisation précoce, le perfectionnisme, la cyberintimidation et l'agression relationnelle, ainsi que la contagion émotionnelle. Mystère résolu, n'est-ce pas ? Pas tout à fait. Qu'en est-il des garçons ? Après quatre années de recherche, j'ai changé d'avis. J'ai découvert que les garçons s'en sortent très mal aussi, mais c'était plus difficile à voir parce que je me concentrais sur les mauvaises variables de résultats. Pour les garçons et les jeunes hommes, le principal changement a été le retrait du monde réel depuis les années 1970, lorsqu'ils ont commencé à investir moins d'efforts dans l'école, l'emploi, les relations amoureuses, le mariage et la parentalité. La figure 2 illustre un aspect de ce retrait progressif. Elle représente le pourcentage de lycéens américains en fin de scolarité qui sont d'accord avec l'affirmation "Les gens comme moi n'ont pas beaucoup de chances de réussir leur vie". Comme vous pouvez le constater, très peu de filles étaient d'accord avec cette affirmation dans les années 1970, et à mesure que les filles et les femmes progressaient par rapport aux garçons à l'école et dans l'emploi, la ligne est restée basse. Ce n'est que lorsque la vie sociale des filles a évolué vers les smartphones et Instagram, au début des années 2010, qu'elles ont déclaré se sentir beaucoup plus pessimistes à propos de leur vie et d'elles-mêmes (sur de nombreux points de l'enquête). La crise masculine n'a pas commencé le jour où les garçons ont troqué leur téléphone à clapet contre un smartphone équipé d'applications de médias sociaux. Les garçons ont commencé à devenir plus pessimistes il y a environ quarante ans, même si la tendance s'est accélérée depuis que tout le monde a un smartphone. Dans Of Boys and Men, Richard Reeves décrit un grand nombre de facteurs structurels à l'origine de la désaffection progressive des garçons pour le monde réel, tels qu'une économie qui s'éloigne du secteur manufacturier (dans lequel la force masculine est un atout majeur) pour se tourner vers le secteur des services (où les femmes disposent de certains avantages). Ce que mes collègues et moi-même avons ajouté à cette analyse, c'est le rôle des technologies numériques et de divertissement dans l'éloignement des garçons du monde réel. Pourquoi ? L'une des différences psychologiques les plus constantes et les plus importantes entre les sexes est la dichotomie "personnes contre objets". En moyenne, les garçons sont plus attirés par les choses, les machines et les systèmes complexes qui peuvent être manipulés, tandis que les filles sont plus attirées par les personnes ; elles sont plus intéressées par ce que ces personnes pensent et ressentent. Ainsi, dans les premières phases de la révolution technologique du divertissement, les garçons ont investi de plus en plus de temps dans les ordinateurs, la programmation informatique et les jeux vidéo. Ce n'est que lorsque les médias sociaux sont devenus populaires à la fin des années 2000 que les filles ont afflué vers le monde virtuel et ont commencé à passer autant de temps que les garçons à interagir avec les ordinateurs et les smartphones. Le monde virtuel a été magique pour de nombreux garçons. Il leur permettait non seulement d'interagir avec de nouveaux gadgets, mais aussi de faire - en toute sécurité - le genre de choses qu'ils trouvent extrêmement excitantes mais qui n'existent pas dans la vie réelle : par exemple, sauter d'un avion et sauter en parachute dans une zone de guerre dans la jungle où ils se retrouvent avec quelques amis pour affronter d'autres groupes d'amis jusqu'à la mort (virtuelle). Alors que les jeux vidéo s'adaptent de plus en plus à la propension des garçons à la compétition en coalition, le monde réel, et en particulier l'école, devient de plus en plus frustrant pour de nombreux garçons : les récréations sont plus courtes, les jeux brutaux et tumultueux sont interdits et l'on insiste de plus en plus sur le fait qu'il faut rester assis et écouter.
  9. source : https://populationeducation.org/a-population-history-of-south-korea/ Ils n'ont pas l'air très futés, les Coréens : ils ont un énorme problème démographique avec un taux de fécondité de 0,84 enfants par femme, qui s'ils ne font rien va diminuer par trois leur population en 2100. Grâce à la guerre d'Ukraine, ils ont un afflux de réfugiés de Coréens soviétiques qui devraient être faciles à intégrer et qu'ils devraient recevoir comme une bénédiction des bouddhas (ou de Dieu, puisque apparemment beaucoup sont chrétiens), mais ils ne font pas tout ce qu'il faut pour les intégrer : https://gppreview.com/2023/09/21/modifying-visa-laws-for-korean-ukrainian-students/ L'aide matérielle que les réfugiés koryoins reçoivent aujourd'hui, comme les dons de nourriture et l'aide financière, provient principalement d'organisations à but non lucratif telles que Koryoin Village (une organisation fondée par d'anciens Coréens du bloc soviétique pour aider leurs compatriotes migrants en Corée), la Croix-Rouge sud-coréenne et divers pasteurs chrétiens. L'absence d'aide gouvernementale directe signifie que les réfugiés koryoins, en particulier les enfants, ont encore du mal à s'adapter à la vie en Corée. En classe, par exemple, le manque de maîtrise du coréen chez les jeunes Koryoins leur fait prendre du retard, car ils sont incapables de participer aux cours et de nouer des liens avec les professeurs et les camarades de classe. De nombreuses écoles et administrations municipales proposent des cours supplémentaires de coréen, mais le taux d'encadrement peut aller de 1:10 à 1:50 dans certains cas. Comme les Koryoins ont émigré en Ukraine à partir d'autres États de l'ex-URSS, nombre d'entre eux n'ont pas la nationalité ukrainienne et détiennent des passeports soviétiques obsolètes. De nombreux réfugiés koryoins craignent que si la guerre prend fin et que le ministère des affaires étrangères met fin à leur visa, l'Ukraine leur interdira de revenir. Ces incertitudes peuvent susciter un sentiment d'insécurité chez les étudiants koryoins, car la possibilité d'être abandonnés par les deux pays crée un sentiment d'ennui qui mine leur motivation. En outre, une enquête a révélé que plus des deux cinquièmes des réfugiés koryoins (soit 42,8 %) ont déclaré qu'un membre de leur famille avait été tué ou blessé pendant la guerre. Le traumatisme subi par la famille et les amis des élèves de Koryoins, ainsi que par la communauté des réfugiés dans son ensemble, peut également rendre difficile l'adaptation à un nouvel environnement et l'apprentissage en classe.
  10. https://www.latimes.com/california/story/2023-12-06/newsom-cancels-in-person-tree-lighting-ceremony-pro-palestinian-protests Dans un brusque changement de programme, l'illumination annuelle de l'arbre de Noël au Capitole [de Californie à Sacramento] a été reportée d'une journée et déplacée en ligne, un changement que les autorités de l'État ont attribué à d'éventuelles protestations. Une coalition pro-palestinienne avait prévu de manifester au Capitole à l'occasion de la 92e illumination annuelle de l'arbre de la Californie. Un compte de médias sociaux de la Coalition régionale de Sacramento pour les droits des Palestiniens a fait la promotion d'un rassemblement en faveur d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza lors de l'événement initial en présentiel, appelant à "ne pas célébrer tant que l'on reste silencieux face à un génocide". En début de semaine, des manifestants pro-palestiniens ont perturbé la cérémonie d'illumination de l'arbre de New York, certains manifestants s'étant heurtés à la police. D'autres cérémonies à travers le pays, notamment à Boston et à Seattle, ont également fait l'objet de protestations, bien qu'aucun problème n'ait été signalé dans ces villes. M. Newsom et la première partenaire Jennifer Siebel Newsom, accompagnés d'une invitée d'honneur de 5 ans, Harley Goodpasture, ont allumé le sapin rouge de 60 pieds dans une vidéo diffusée en continu mercredi à 18 heures. Harley est le premier enfant amérindien à participer à la cérémonie annuelle.
  11. https://www.euractiv.fr/section/energie-climat/news/le-conseil-de-lue-consacre-le-nucleaire-parmi-les-technologies-strategiques-pour-la-decarbonation/ (7 décembre 2023) Après le Parlement européen le mois dernier, le Conseil de l’UE a également retenu le nucléaire parmi les technologies comprises dans le Net-Zero Industry Act (NZIA). Elle bénéficie, à ce titre, d’avantages comparables aux renouvelables. Ce, malgré la réticence des Allemands et de leurs alliés, Autrichiens et Luxembourgeois notamment, opposés au développement du nucléaire. Par conséquent, le nucléaire, comme les autres technologies stratégiques, bénéficiera de procédures de permis rationalisées : un guichet unique dans chaque État membre, une digitalisation totale des procédures pour respecter des délais de 9 à 12 mois pour obtenir des autorisations.
  12. https://gppreview.com/2023/10/12/ukraine-is-worth-defending-but-not-at-any-cost/ L'aide à l'étranger ne représente qu'une goutte d'eau dans l'océan des dépenses fédérales américaines. Cependant, avec un ratio dette/PIB largement supérieur à 100 %, chaque goutte compte. Selon une étude du Council on Foreign Relations, l'aide américaine à l'Ukraine est plusieurs fois supérieure aux niveaux d'aide accordés aux cinq autres plus grands bénéficiaires combinés. Cette aide représente déjà près du double du niveau record atteint en 60 ans, mesuré en pourcentage du PIB, par Israël après la signature des accords de paix de Camp David. De plus, si elle n'est pas contrôlée, l'aide américaine à l'Ukraine pourrait devenir encore plus incontrôlable, comme ce fut le cas lors des guerres précédentes. L'augmentation des dépenses à l'étranger se répercute sur les dépenses intérieures. Même si des dizaines de milliards de dollars peuvent sembler modestes au regard de la taille colossale du budget fédéral, il s'agit d'argent fédéral qui, en théorie, pourrait être consacré à SNAP [1], TANF [2], Medicare et Medicaid. Par exemple, l'aide américaine à l'Ukraine approche déjà 0,5 % du PIB, ce qui est plus que le budget de la NASA et plus que les budgets annuels de la plupart des États américains. L'aide totale à l'Ukraine est également plusieurs fois supérieure au budget fédéral de base de 16,5 milliards de dollars pour le TANF et proche du budget fédéral de 120 milliards de dollars pour le SNAP pour l'année fiscale 2022. Tant que le financement fédéral sera limité, le navire fiscal finira par s'échouer si une voie responsable n'est pas tracée. L'Ukraine est et doit rester une priorité budgétaire et morale. Toutefois, le financement de l'Ukraine n'existe pas dans le vide et les décideurs politiques seraient bien avisés de mieux évaluer le coût réel du maintien des niveaux de financement récents pour l'Ukraine par rapport aux avantages probables. [1] SNAP (Supplemental Nutrition Assistance Program) : Anciennement connu sous le nom de "food stamps", le SNAP est un programme d'aide fédéral qui fournit aux personnes et aux familles à faibles revenus éligibles des fonds pour acheter de la nourriture. Ce programme est conçu pour permettre aux personnes ayant des moyens financiers limités d'avoir accès à un régime alimentaire nutritif. [2] TANF (Temporary Assistance for Needy Families) : Le TANF est un programme d'aide fédéral qui fournit une assistance financière aux familles à faibles revenus ayant des enfants à charge. Il vise à promouvoir l'autosuffisance en fournissant une aide financière temporaire, une formation professionnelle et d'autres services de soutien. Le TANF a remplacé le programme Aid to Families with Dependent Children (AFDC) en 1996.
  13. https://www.iris-france.org/180462-israel-hamas-comment-le-qatar-sest-il-impose-comme-mediateur-du-conflit/ (30 novembre 2023) Nous savons que des dirigeants importants de la direction politique extérieure du Hamas résident à Doha depuis au moins 2012, date à laquelle, prenant fait et cause pour le mouvement de contestation révolutionnaire en Syrie et se désolidarisant de Bachar Al-Assad, ils sont partis de Damas. Il est marquant que la même année, au mois d’octobre, l’émir du Qatar, Cheikh Hamad ben Khalifa Al-Thani se soit rendu à Gaza pour une visite officielle remarquée à l’époque. C’est un fait exceptionnel, tant sont peu nombreux les responsables politiques de premier plan qui se sont rendus dans la bande de Gaza. Enfin, nous savons que le Qatar verse, avec l’aval d’Israël et des États-Unis, environ 30 millions de dollars par mois pour assurer la rémunération des fonctionnaires de Gaza. Il faut néanmoins se souvenir que, dès 1994, dans la logique des Accords d’Oslo signés en 1993 puis du traité de paix israélo-jordanien un an plus tard, le Qatar initie un partenariat économique avec Israël en négociant un contrat de ravitaillement en gaz naturel. Puis, en 1996, le Qatar accueille la première représentation commerciale israélienne dans le Golfe. Après quelques séquences de tensions, ce bureau fermera en 2009 à la suite de l’opération israélienne Plomb durcie contre la bande de Gaza. Depuis lors, bien que souvent tendus, les échanges politiques entre les représentants des deux États n’ont jamais été totalement rompus. Les États-Unis y ont établi leur base militaire d’Al-Udeid, la plus importante en nombre de soldats dans la région – qui est en outre le siège du Centcom, c’est-à-dire le commandement des forces étatsuniennes au Moyen-Orient depuis plus de vingt ans – alors que dans le même temps le Qatar entretient des relations fluides avec l’Iran. C’est son accession au statut de membre non permanent du Conseil de sécurité entre 2006 et 2008 qui fut un véritable déclencheur. Sahara occidental, rivalités interpalestiniennes, Darfour, Érythrée, Yémen sont autant de dossiers dans lesquels intervint le Qatar. Indépendamment des résultats obtenus, cela lui permet de s’inscrire dans un système de réseaux multiples reconnu et apprécié au niveau international. Quand les résultats sont tangibles, le Qatar devient alors incontournable. En mai 2008, il parvint ainsi à éviter une nouvelle guerre civile au Liban et l’accord signé en présence des principaux responsables politiques du Liban sous les auspices du Cheikh Hamad bin Khalifa Al-Thani devant la presse internationale lui permet de réussir là où l’Égypte et l’Arabie saoudite ne voulaient visiblement plus s’engager. En 2012, l’émir qatarien réussit à réconcilier l’Autorité palestinienne et le Hamas pour former un gouvernement d’union nationale devant préparer de nouvelles élections. On peut enfin rappeler l’éminent rôle du Qatar dans les longues tractations entre les talibans afghans et les États-Unis qui aboutit à l’accord pour la paix en Afghanistan acté en février 2020 à Doha. Bien sûr ses investissements financiers à travers le monde dans des secteurs d’activité extrêmement variés multiplient ses capacités d’influence. Mais surtout, les dirigeants qatariens, conscients de l’étroitesse de leur territoire, ont parfaitement intégré qu’ils devaient construire et actionner de multiples facettes d’un soft power à la qatarienne. La création de la chaîne d’information Al Jazeera fut précurseur dans les mondes arabes et a permis de constituer un média d’une rare efficacité pour diffuser les analyses de l’émirat du Qatar. Enfin, les Qataris sont passés maîtres dans l’utilisation de la diplomatie sportive, avec comme point d’apothéose l’organisation de la coupe du monde de football en 2022.
  14. https://gppreview.com/2023/12/07/visualizing-the-fentanyl-epidemic/ Le 29 mars 2023, la Food and Drug Administration a autorisé la vente libre de Narcan. Narcan, un spray nasal de naloxone conçu pour inverser les surdoses d'opioïdes, est désormais disponible dans les magasins de tout le pays, ce qui représente un élargissement sans précédent de l'accès à ce produit. Les bandelettes de test de fentanyl restent illégales dans plus d'une douzaine d'États, bien qu'il ait été démontré qu'elles suscitaient des précautions en matière de comportement de consommation de drogues. La Virginie-Occidentale, un des premiers États à avoir testé l'Oxycontin et capitale pérenne de l'overdose, n'a cessé que récemment, en 2022, de classer les bandelettes de test au fentanyl dans la catégorie des accessoires de consommation de drogues.
  15. https://www.abc.net.au/listen/programs/abc-news-daily/is-russia-winning-the-war-in-ukraine/103197182 (6 décembre 2023) Dr Samir Puri : Nous sommes déjà passés par là dans l'histoire, et je ne veux pas que cela paraisse plus dramatique que ça ne l'est. Les scénarios sont très différents. Mais tout le monde se souvient de ce qui est arrivé à l'armée sud-vietnamienne. Vous savez, quelques années après le départ des Américains et l'arrêt du financement par le Congrès, ils ont perdu la guerre. Tout le monde se souvient de ce qui est arrivé à l'armée nationale afghane lorsque les Américains ont fermé la base aérienne de Bagram et sont partis. Il est évident que le financement n'avait plus de raison d'être. Elle s'est également effondrée face aux talibans. Il y a donc un modèle historique. Si j'évoque ces exemples, c'est parce que ce sont ceux que Poutine et Sergey Shoygu, son ministre de la défense, imaginent pour l'Ukraine. Je ne pense pas qu'une chose aussi soudaine se produise en Ukraine, ne serait-ce que pour une raison. En effet, l'Ukraine se trouve en Europe. Et l'OTAN supporterait très, très directement le poids d'un effondrement soudain de l'Ukraine. D'une part, les Russes ont très intelligemment assuré le réapprovisionnement en munitions auprès des Nord-Coréens. D'autre part, de nombreuses unités ukrainiennes de la ligne de front ont fait part de leur situation aux médias. Elles doivent rationner leurs obus d'artillerie lorsqu'elles les tirent. On peut imaginer qu'un jour viendra où les Russes, les Ukrainiens, sur un site comme Avdeevka, le pilonneront avec leur quota habituel d'obus d'artillerie. Les Ukrainiens n'ont pas le même volume pour riposter. Les choses pourraient alors commencer à changer et à pencher en faveur de la Russie. Sam Hawley : Très bien, Samir, je voudrais juste terminer en revenant à cette carte. Si, au début de l'année, la Russie détenait 20 % ou avait pris 20 % du territoire ukrainien, quel est le chiffre aujourd'hui ? Et que nous montre cette carte ? Nous montre-t-elle que la Russie est en train de gagner cette guerre ? Dr Samir Puri : Je ne pourrais pas vous dire quel est le pourcentage exact, mais je pense qu'il est passé d'environ 20 pour cent à 17 ou 18 pour cent. Cela signifie-t-il qu'ils ont gagné ? Je pense que la façon dont je l'expliquerais, parce que la victoire est une chose très difficile à exprimer dans une guerre d'attrition de longue durée comme celle-ci. Si les Russes ne perdent pas les 20 ou 18 % de territoire qu'ils détiennent actuellement, ils ne perdent pas. Ils ne perdent pas la guerre, mais ils ne la gagnent pas nécessairement non plus. Je suppose que si les Russes s'emparent entièrement des quatre provinces ukrainiennes que Poutine a déclarées officiellement annexées, c'est-à-dire Kherson, Zaporizhzhia, Donetsk, Luhansk, ils détiennent en quelque sorte, vous savez, entre 50 et 70, 80 pour cent de chacune d'entre elles. S'ils s'emparent de 100 % de ces quatre régions, les Russes pourront dire de manière crédible qu'ils ont atteint les objectifs que Poutine a en quelque sorte redéfinis pour eux en septembre 2022. Mais n'oublions pas que son objectif en février 2022, lorsqu'il a envahi le pays, était de changer le leadership politique à Kiev. Et il y a un débat vraiment, je pense, irrésolu en ce moment pour savoir si la Russie veut encore aller jusqu'au bout et s'emparer de Kiev, et je ne pense pas que nous le sachions. J'ai toujours pensé que nous étions là pour le long terme, et malheureusement, je pense toujours, comme je le pensais il y a un an, qu'une sorte de partition de facto de l'Ukraine est ce qui va se produire. Sam Hawley : Samir Puri est professeur invité au King's College de Londres et ancien observateur du cessez-le-feu en Ukraine. Il est également l'auteur du livre Russia's Road to War with Ukraine.
  16. Désolé, mais tu as été battu au concours du posteur le plus rapide : http://www.air-defense.net/forum/topic/6454-russie-et-dépendances/?do=findComment&comment=1683930 Je recopie donc ma réponse : À 00:08 "We need to cancel the election". Cela s'applique également à l'Ukraine, et cela fait écho à l'agacement de Klitschko, le maire de Kiev.
  17. https://www.france24.com/fr/europe/20231207-opération-réconciliation-entre-la-grèce-et-la-turquie-à-l-occasion-d-une-visite-d-erdogan Présent à Athènes avec une importante délégation, le président turc Recep Tayyip Erdogan affirme vouloir "ouvrir un nouveau chapitre" dans les relations houleuses que la Turquie entretient avec la Grèce. Cette visite confirme un réchauffement diplomatique entre les deux rivaux historiques, alors qu'Ankara reste englué dans une profonde crise économique. La solidarité sans faille dont a fait preuve Athènes après le séisme qui a frappé le sud de la Turquie en février et tué au moins 50 000 personnes a changé la donne. Depuis, le ton s'est adouci, rendant à nouveau possible un dialogue au plus haut sommet de l'État. Dans la foulée, les tensions ont baissé de plusieurs crans en l'espace de quelques mois : les flux de réfugiés en provenance de Turquie se sont réduits, les violations de l'espace aérien grec par des avions de chasse turcs, qui étaient monnaie courante, ont quasiment disparu. Quant au conflit en Méditerranée orientale, la hache de guerre semble avoir été enterrée. À la veille de cette visite en Grèce, l'eurodéputé espagnol Nacho Sanchez Amor, rapporteur sur la Turquie au Parlement européen, a mis en garde Ankara. "Éviter d'utiliser un ton agressif et menaçant est facile, à effet immédiat et gratuit. (...) Vous êtes entièrement isolé. Votre seul réel ami est l'Azerbaïdjan", a déclaré le responsable européen lors d'une conférence de presse organisée à Istanbul.
  18. C'est pour ça qu'on joue à Embrassons-nous Folleville, en leur promettant l'Union Européenne.
  19. À 00:08 "We need to cancel election". Cela s'applique également à l'Ukraine, et cela fait écho à l'agacement de Klitschko, le maire de Kiev.
  20. Qu'est-ce qui te fait dire ça ? La Géorgie n'est pas alliée de la Russie. Ce serait plutôt l'inverse, avec une guerre chaude en 2008.
  21. https://foreignpolicy.com/2023/12/07/israel-united-states-military-aid-conditions-gaza-hamas-palestine/ Dans un article du New York Times qui donne à réfléchir [1], le sénateur Bernie Sanders préconise de conditionner l'aide militaire américaine à Israël à des changements de politique. Il a présenté plusieurs étapes, allant de la fin du conflit à Gaza à l'engagement d'Israël dans des pourparlers de paix globaux en vue d'une solution à deux États à l'issue du conflit. Reconnaissant les insuffisances passées de l'approche américaine, M. Sanders a souligné la nécessité de passer d'efforts de bonne volonté à des stratégies plus efficaces. Les précédents historiques, notamment le refus de l'administration de George H.W. Bush, en 1991, d'approuver des garanties de prêt de 10 milliards de dollars pour Israël à moins qu'il ne gèle la construction des colonies, démontrent l'efficacité potentielle de la pression américaine. Historiquement, cette forme d'influence extérieure a aidé le centre-gauche israélien à contester les politiques gouvernementales. Elle a joué un rôle essentiel dans l'ascension du gouvernement modéré d'Yitzhak Rabin en 1992. Imposer de telles pressions aujourd'hui pourrait inspirer le centre-gauche à défendre un programme plus favorable à la paix. [1] https://www.nytimes.com/2023/11/22/opinion/bernie-sanders-israel-gaza.html
  22. https://www.geopoliticalmonitor.com/weak-china-as-a-threat-to-world-security/ (8 novembre 2023) La déclaration du président américain Joe Biden lors d'une collecte de fonds dans l'Utah le 10 août mérite d'être soulignée. Il a déclaré : "La Chine est une bombe à retardement". Son taux de croissance, qui était de 8 % par an, est aujourd'hui plus proche de 2 % par an. "La Chine se trouve dans une situation où elle a le taux de chômage le plus élevé qui soit. Elle se trouve également "dans une situation où le nombre de personnes en âge de prendre leur retraite est plus important que le nombre de personnes en âge de travailler". Il est clair que "la Chine est en difficulté", mais, a-t-il averti, "ce n'est pas une bonne chose, car lorsque de mauvaises personnes ont des problèmes, elles font de mauvaises choses". Si les statistiques officielles de la Chine sont fiables, son taux de croissance n'est pas aussi faible que l'a souligné M. Biden. "Les données du Bureau national des statistiques de Chine montrent que l'économie a progressé de 4,5 % au premier trimestre et de 6,3 % au second", rapporte Reuters. Sa comparaison numérique entre les personnes en âge de prendre leur retraite et celles en âge de travailler n'est pas correcte non plus. Selon Fortune, "le géant asiatique compte encore 876 millions de personnes en âge de travailler contre 280 millions de personnes âgées de 60 ans ou plus, selon les statistiques officielles". Cela prouve peut-être que Biden, en âge de prendre sa retraite, eh bien... devrait prendre sa retraite.
  23. https://jamestown.org/program/russian-elves-in-georgia-fight-against-putin/ (6 décembre 2023) Environ 200 "elfes" écrivent quotidiennement des centaines de messages et de commentaires sur les réseaux sociaux russes pour tenter de convaincre les partisans de Poutine que la guerre menée par Moscou contre l'Ukraine est injuste. Les elfes russes en Géorgie travaillent en trois équipes et laissent au moins 120 commentaires par jour sur divers réseaux sociaux, en particulier sur le site de médias sociaux VKontakte. Ces elfes expriment leur soutien à l'indépendance et à l'intégrité territoriale de la Géorgie, s'opposent à l'occupation russe de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud et espèrent l'adhésion du pays à l'Union européenne. Les activistes russes ciblent différents groupes en Russie à l'aide de diverses tactiques de communication. Par exemple, ils publient des contenus visant à effrayer les hommes russes en âge de faire leur service militaire et jouent sur les inquiétudes croissantes des femmes russes qui craignent de perdre leurs maris et leurs fils s'ils sont envoyés combattre en Ukraine. Leur "usine à elfes" n'est pas financée par l'État géorgien, mais par des éléments occidentaux qui cherchent à affaiblir la position de Moscou et à convaincre la société russe de la nécessité de mettre fin à la guerre. Les journalistes géorgiens supposent également que ces lutins visent à pousser la société russe à agir de manière décisive en vue d'un éventuel changement de régime à Moscou.
  24. https://jamestown.org/program/ever-more-russians-write-putin-complaining-about-impact-of-war-in-ukraine/ (7 décembre 2023) Le Kremlin continue de publier des rapports mensuels sur les lettres envoyées à Poutine (Letters.kremlin.ru, consulté le 7 décembre). Ces rapports détaillent le nombre de lettres reçues et la manière dont ces plaintes ont été distribuées aux différents ministères. C'est assez frappant, étant donné que le régime de Poutine a bloqué la diffusion de tant d'autres sources d'information sur l'attitude des Russes à l'égard de la guerre. Ces plaintes envoyées au ministère de la Défense, une indication de la préoccupation de la population pour les questions militaires, ont explosé, passant de 2 300 lettres pendant toute l'année 2018 à plus de 80 000 en 2022 (Istories.media, 9 juin 2022). Le rapport d'enquête d'Important Stories ajoute que le nombre total de ces plaintes a atteint 180 000 depuis le début de l'invasion élargie de Poutine en février 2022, un chiffre qui suggère que le nombre de ces lettres continuera d'augmenter et à un rythme supérieur à l'augmentation du nombre de soldats russes envoyés en Ukraine. Le fait que le haut commandement russe n'accorde pas de permission aux soldats sous contrat est un point particulièrement sensible. Les premières plaintes écrites à ce sujet sont apparues à la fin de l'année 2022. En avril 2023, selon Important Stories, les lettres sur ce sujet étaient plus nombreuses que toutes les autres. Un autre sujet sensible concerne le sort des commandants portés disparus en Ukraine. Une troisième question qui agite ceux qui écrivent à Poutine au sujet de la guerre concerne l'insuffisance des traitements médicaux pour les personnes blessées au combat.
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