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Chine
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
6 août 2023 - South China Morning Post. Survivre au taux de chômage élevé et au coût de la vie en Chine -
Niger
Wallaby a répondu à un(e) sujet de legionnaire dans Politique etrangère / Relations internationales
La réunion des chefs d'état major prévue à Accra ce samedi est "suspendue" pour "raisons techniques". https://www.theguardian.com/world/2023/aug/12/niger-coup-west-african-countries-suspend-key-military-meeting-on-standby-force -
Opérations au Mali
Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
https://malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/280973-lutte-contre-le-terrorisme-des-terroristes-neutralises-des-mater.html Ce vendredi 11 août 2023, les Forces Armées Maliennes ont riposté vigoureusement à une tentative d’incursion dans leur dispositif et à des tirs de harcèlement. L'incident est survenu aux environs de 15 h 50 vers la localité de Ber, région de Tombouctou. L'information a été donnée par la DIRPA sur la page officielle des FAMa en annonçant que c'était dans le cadre de la rétrocession des emprises de la MINUSMA. Le bilan fourni par la DIRPA fait état "de 01 mort et 04 blessés côté FAMa. Les terroristes dans leur fuite ont abandonné quatre (04) corps, plusieurs motos et des matériels militaires". -
Niger
Wallaby a répondu à un(e) sujet de legionnaire dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est leur métier, au cas où on ne te l'aurait pas dit. -
Niger
Wallaby a répondu à un(e) sujet de legionnaire dans Politique etrangère / Relations internationales
Bien sûr que si on est en guerre. On aide les Nigériens à tuer des djihadistes. https://www.defense.gouv.fr/operations/actualites/niger-detachement-chasse-bap-niamey-appuie-larmee-nigerienne-lutte-contre-groupes-armes (4 janvier 2023) Les Forces armées nigériennes (FAN) sont régulièrement appuyées dans la lutte contre les Groupes armés terroristes (GAT) par le détachement d’avions de chasse français, stationné sur la Base aérienne projetée (BAP) de Niamey. -
Selon certaines sources, l'anarchie règnerait dans les villes américaines : https://www.theguardian.com/uk-news/2023/aug/10/suella-braverman-oxford-street-london-shops-arrests-social-media-tiktok La ministre [anglaise] de l'intérieur a déclaré sur Twitter : "Nous ne pouvons pas permettre que le type d'anarchie observé dans certaines villes américaines se retrouve dans les rues du Royaume-Uni". En voilà de la "special relationship" !
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Niger
Wallaby a répondu à un(e) sujet de legionnaire dans Politique etrangère / Relations internationales
Au Gabon, au Tchad ou à Djibouti, est-ce qu'on fait la guerre ? Est-ce que les militaires français y tuent des gens ? -
Niger
Wallaby a répondu à un(e) sujet de legionnaire dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/11/09/fin-officielle-de-l-operation-militaire-barkhane-apres-presque-dix-ans-d-existence_6149123_3212.html Fin officielle de l’opération militaire française « Barkhane » au Sahel, après presque dix ans d’existence https://www.francebleu.fr/infos/international/defense-emmanuel-macron-annonce-la-fin-officielle-de-l-operation-militaire-barkhane-au-sahel-1667989373 Emmanuel Macron a annoncé, ce mercredi depuis Toulon, la fin officielle de l'opération antijihadiste Barkhane au Sahel. -
Niger
Wallaby a répondu à un(e) sujet de legionnaire dans Politique etrangère / Relations internationales
Je rebondis sur ce mot de "Serval". Je remarque une chose, c'est que Serval avait un nom. Cela s'appelait "Serval". Grand succès, François Hollande est porté en triomphe dans les rues de Bamako ou Tombouctou, ou les deux, je ne me souviens plus exactement. Mais c'est la liesse à la fois à Paris et à Bamako. Ensuite il y a eu Barkhane. Barkhane a été critiquée, je crois à juste titre parce que c'était une opération sans scénario de sortie, (sans "but de guerre" comme dit le général Bentégeat ici : http://www.air-defense.net/forum/topic/11530-frappes-sur-la-libye-le-sujet-officiel/page/468/#comment-1416579 ) mais au moins, l'opération avait un nom. Les responsables avaient envie d'en parler, de la défendre et d'en faire un succès, envie d'en être fiers. L'opération au Niger, si elle a un nom j'aimerais bien savoir lequel. Je n'en ai pas entendu parler. À ma connaissance, il n'y a pas sur notre cher forum air-défense un fil "opération X" où X serait le nom de l'opération au Niger, analogue au fil http://www.air-defense.net/forum/topic/18835-opération-barkhane/#comments Ou alors c'est la mode d'imiter les Américains, qui ouvrent des bases secrètes au Niger, et qui en parlent le moins possible. Mais alors il faut arrêter de dire qu'on est une démocratie. À Athènes, l'un des principaux de sujets de débats, c'était la guerre ou la paix : va-t-on faire la guerre à Sparte ? Va-t-on envahir la Sicile ? Pourquoi c'est une opération sans nom ? Est-ce qu'il y a eu un débat à l'assemblée nationale ou au Sénat français sur l'opération au Niger ? Y a-t-il eu une audition à ce sujet en commission ? Que diable est-on allé faire dans cette galère ? -
Cela chauffe en Centrafrique.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Fenrir dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.crisisgroup.org/fr/africa/central-africa/central-african-republic-rwanda/b191-rwandas-growing-role-central-african-republic (7 juillet 2023) Le Rwanda est devenu un partenaire très influent de la République centrafricaine (RCA). Principal pourvoyeur de Casques bleus de la Minusca, Kigali a également envoyé des troupes dans le cadre d’un accord bilatéral. Le pays contribue au renforcement des institutions centrafricaines, tout en acquérant des concessions minières et en investissant dans des projets agricoles. Ce partenariat produit des effets positifs, mais comporte aussi des risques. Les Centrafricains apprécient la présence des troupes rwandaises mais considèrent les activités commerciales de Kigali comme une concurrence déloyale. Le Rwanda pourrait également se retrouver en porte-à-faux avec le groupe russe Wagner, l’autre partenaire sécuritaire majeur de la RCA. Le double objectif de la présence rwandaise en RCA – assurer la sécurité tout en recherchant le profit – pourrait causer des problèmes. Les Centrafricains craignent une prédation organisée de la part des investisseurs rwandais, qui sont considérés comme bénéficiant d’avantages déloyaux accordés par le gouvernement centrafricain. Cette inquiétude, renforcée par le secret qui entoure les opérations économiques de Kigali, pourrait conduire à des pillages et à des violences à l’encontre des Rwandais. Les intérêts miniers du Rwanda l’opposent aussi directement à Wagner. Cette rivalité émergente, combinée aux rumeurs selon lesquelles Washington envisagerait de soutenir Kigali pour contrer l’influence de Wagner en RCA, pourrait conduire à des affrontements entre soldats rwandais et mercenaires russes. Dans l’ensemble, les soldats rwandais en RCA, qu’il s’agisse des Casques bleus ou des troupes déployées dans le cadre de l’accord bilatéral (couramment désignée comme les « troupes bilatérales rwandaises »), ont une bonne réputation auprès des autorités et de la population centrafricaines. En avril 2022, Bangui a signé un accord avec Rwanda Cooperation, une agence que Kigali qualifie d’entité de collaboration « sud-sud », qui a ensuite envoyé ses experts en RCA.41 Le même partenariat avait déjà aidé le gouvernement centrafricain à déployer un système de gestion des ressources humaines informatisé en 2020, permettant à la fonction publique de mieux suivre le personnel, de supprimer les employés fantômes de la liste des salariés et de corriger d’autres irrégularités qui auraient représenté un coût pour le gouvernement d’environ un million de dollars par an. Ce soutien rwandais intervient à un moment où les relations entre la RCA et les bailleurs de fonds occidentaux sont tendues. La Banque mondiale a retiré son aide budgétaire au pays en mai 2022, invoquant le manque de transparence des finances publiques.43 La France et l’Union européenne ont également gelé leurs contributions, s’opposant à l’utilisation par Bangui des fonds publics pour payer Wagner, qu’elles accusent notamment de diffuser de la propagande anti-occidentale. L’aide étrangère représentant 50 pour cent des recettes de l’État, ces décisions ont déclenché une crise budgétaire en RCA. Bangui estime que la France et d’autres pays occidentaux mènent une guerre économique contre la RCA pour la punir de ses liens avec la Russie.46 La situation pourrait s’améliorer bientôt. L’arrivée en juin 2022 de l’économiste rwandais Guido Rurangwa comme nouveau représentant de la Banque mondiale en Centrafrique pourrait ouvrir la voie à un apaisement des relations entre cette institution et le gouvernement centrafricain, comme cela a déjà été le cas après la nomination de Valentine Rugwabisa à la tête de la Minusca. Des entreprises rwandaises, contrôlées par des intérêts économiques privés ou par le parti au pouvoir, ont démarré des opérations minières en RCA. Crystal Ventures est active dans l’exploitation minière par l’intermédiaire de Vogueroc, une société constituée en 2021 et dirigée par Olivier Kabera, un entrepreneur rwandais de nationalité centrafricaine.57 En octobre 2022, Vogueroc a obtenu une concession de 25 ans pour ouvrir des mines dans cinq localités en République centrafricaine.58 Toujours en 2022, un autre citoyen rwandais a fondé Afrika Oko, à l’époque la seule société en RCA autorisée à opérer sur toute la chaîne de production minière – de la prospection à l’exportation. La société bénéficie également d’une autorisation pour vendre de l’or, des diamants et des produits pétroliers. « [Au Rwanda,] nous avons une raffinerie d’or, une fonderie de tantale et de niobium donc il faut créer des filières d’approvisionnement légitime », a déclaré un responsable rwandais qui expliquait dans quelle mesure les accords économiques signés entre les pays étaient « stratégiques » pour Kigali. Certains membres du cercle rapproché du président Touadéra apprécient l’État fort rwandais en comparaison à l’« État fantôme » en RCA. Les chefs de file de l’opposition perçoivent donc l’aide multiforme du Rwanda comme un soutien direct à Touadéra, qui est déterminé à rester au pouvoir au-delà de son mandat constitutionnel. -
Opérations au Mali
Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
https://projetafriquechine.com/2023/07/19/chinois-et-australiens-main-dans-la-main-dans-le-lithium-au-mali/ Le dernier cas en date se passe au Mali où Leo Lithium a signé un accord de 520 millions de dollars pour développer la mine de lithium de Goulamina au Mali. Leo Lithium est partenaire avec le chinois Gangfeng qui, il y a six semaines a injecté $106.1 million dans Leo Lithium pour en obtenir 9% des parts. -
Niger
Wallaby a répondu à un(e) sujet de legionnaire dans Politique etrangère / Relations internationales
Pas plus que les Chinois avec leurs intérêts chinois au Niger. -
Niger
Wallaby a répondu à un(e) sujet de legionnaire dans Politique etrangère / Relations internationales
https://fr.africanews.com/2023/08/10/niger-lex-emir-nigerian-de-kano-rencontre-les-putschistes/ Sanusi, un chef spirituel soufi respecté et ancien gouverneur de la Banque centrale nigériane, a pu rencontrer le chef du coup d'État, le général Abdourahamane Tchiani. -
AFRIQUE : politiques internes et relations internationales
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.semafor.com/article/08/02/2023/south-africas-eskom-loadshedding-improvement M. Ramokgopa, le ministre de l'énergie, a déploré cette semaine la fermeture récente de la centrale électrique au charbon de Komati à Mpumalanga, une province située au nord de Johannesburg où se trouvent la plupart des mines de charbon et des centrales électriques du pays. La centrale, construite en 1961, a été mise hors service à la fin de l'année dernière dans le cadre du pacte de financement climatique de 8,5 milliards de dollars conclu avec certaines des nations les plus riches du monde pour aider à financer la transition de l'Afrique du Sud vers des combustibles plus propres. "S'il n'en tenait qu'à moi, nous redémarrerions Komati", a déclaré M. Ramokgopa. Nous avons fermé une centrale électrique qui était la plus performante à l'époque, parce que quelqu'un nous a donné de l'argent et nous a dit "décarbonisez-la"", aurait-il déclaré lors d'une conférence d'affaires de la Standard Bank. Les installations de panneaux solaires se multiplient en Afrique du Sud parmi les ménages qui en ont les moyens, aidant ainsi les personnes aisées à contourner le délestage, rapporte Tim McDonnell, de Semafor, dans sa lettre d'information Net Zero. https://businesstech.co.za/news/business-opinion/681001/from-bad-to-worse-load-shedding-vs-blackout-hours-in-south-africa/ (17 avril 2023) Nous ne sommes qu'à la moitié du mois d'avril 2023, et l'Afrique du Sud a déjà subi autant de délestages (heures) que la quasi-totalité de l'année 2022 - et le nombre d'heures de coupures de courant n'a jamais été aussi élevé. Plus d'un quart (26 %) de chaque jour en 2023 a été passé sans électricité depuis le début de l'année, contre seulement 10 % en 2022 et 2,1 % en 2021. -
Niger
Wallaby a répondu à un(e) sujet de legionnaire dans Politique etrangère / Relations internationales
Je ne pense pas que la France ait d'intérêts au Niger, mais à supposer qu'on en ait, ils seraient sécurisés gratuitement par les Américains. C'est tout bénef. -
Suède
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://bonpourlatete.com/actuel/des-paysans-thailandais-travaillent-en-suede-pour-des-salaires-de-misere (21 juillet 2023) Plus de 6000 saisonniers thaïlandais cueillent actuellement des baies en Suède. Une enquête remarquée montre que beaucoup sont exploités. -
Niger
Wallaby a répondu à un(e) sujet de legionnaire dans Politique etrangère / Relations internationales
https://nationalinterest.org/feature/moving-beyond-impasse-niger-206700?page=0%2C1 (9 août 2023) Il faut admettre que la junte ne sera pas facilement délogée à court terme. Il faut trouver des moyens constructifs de dialoguer avec elle en tant qu'autorité de facto au Niger. - Le président Bazoum et les autres hauts fonctionnaires détenus depuis le putsch doivent être libérés et leur sécurité ainsi que celle de leurs familles doivent être assurées. Il n'y a pas d'autre solution que de satisfaire à cette condition fondamentale. - Le Groupe Wagner - ou tout autre mandataire similaire d'acteurs extérieurs malveillants - ne doit pas être autorisé à infiltrer le Niger au-delà de ce qu'il a déjà fait par le biais de campagnes de désinformation. La junte devra se rétracter et s'engager à ne pas laisser entrer le réseau criminel dans le pays. - Les Etats-Unis et les autres partenaires internationaux encore bienvenus au Niger - hélas pour la France, le ressentiment à l'égard de l'ancienne puissance coloniale est tel qu'il est peu probable que les cinq accords de coopération en matière de défense et de sécurité supprimés par la junte puissent être sauvés - devraient essayer de trouver des modalités pratiques pour y parvenir. Les deux bases aériennes américaines de Niamey et d'Agadez ont une valeur stratégique significative à plusieurs niveaux et l'influence positive que la présence militaire américaine dans le pays a eue en termes d'amélioration de la sécurité nationale et régionale ne doit pas être perdue. Si l'administration Biden a cherché un moyen de dialoguer avec la junte burkinabè pour faire progresser la sécurité et tenir Wagner à distance, il y a d'autant plus de raisons d'aborder le Niger dans le même esprit. (Fait révélateur, alors que l'ambassade de France à Niamey a été attaquée par des foules pro-coup d'État brandissant des drapeaux nigériens et russes, la nouvelle et vaste ambassade des États-Unis n'a rien vu de tel). - La transition vers le retour à l'ordre constitutionnel ne devrait pas être un processus prolongé. Dans des conditions de sécurité bien plus difficiles, le Niger a réussi à organiser des élections de qualité raisonnable à la fin de 2020 et au début de 2021, auxquelles plus de 70 % des électeurs inscrits ont participé. Il n'y a aucune raison, surtout maintenant que la sécurité s'est améliorée, que des scrutins ne puissent pas être organisés en quelques mois. L'ambassadeur J. Peter Pham, distinguished fellow de l'Atlantic Council et conseiller principal au Krach Institute for Tech Diplomacy, est l'ancien envoyé spécial des États-Unis pour les régions du Sahel et des Grands Lacs. -
Le Brésil, le géant de l'Amérique du Sud
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.faz.net/aktuell/politik/ausland/amazonas-gipfel-keine-einigung-auf-schutz-vor-abholzung-19090166.html (9 août 2023) Les pays amazoniens ne s'accordent pas sur la protection contre la déforestation Tous les riverains peuvent continuer à agir contre la destruction de la forêt tropicale selon leurs propres critères. L'un des résultats du Sommet de l'Amazonie est la création d'un nouvel organe sur le modèle du GIEC. Le président brésilien Lula da Silva, qui s'est engagé à améliorer les normes environnementales, souhaitait unir la région derrière une lutte commune contre la déforestation d'ici 2030. Outre la déforestation, des tensions sont également apparues sur la question du pétrole. L'échec des huit États amazoniens à s'entendre sur un accord pour protéger leurs propres forêts illustre les défis mondiaux de la politique climatique. Pour la première fois depuis 14 ans, l'Organisation de coopération amazonienne (ACTO) s'est réunie pour discuter de la déforestation et du développement durable. La Bolivie, le Brésil, la Colombie, le Pérou, l'Équateur, le Guyana, le Suriname et le Venezuela ont participé à la conférence. La déclaration commune finale a mis l'accent sur les droits et la protection des peuples indigènes et a convenu d'une coopération dans les domaines de la gestion de l'eau, de la santé, des positions de négociation communes lors des sommets sur le climat et du développement durable. Un comité scientifique, similaire au GIEC, a été créé. -
Chine
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.koreatimes.co.kr/www/biz/2023/08/488_356698.html (9 août 2023) "L'affaiblissement de la demande intérieure (en Chine) est lié à la diminution de la population, à l'augmentation du chômage des jeunes, à l'aggravation du marasme immobilier, à l'augmentation de la dette des gouvernements régionaux et à d'autres risques économiques qui commençaient à hanter l'économie chinoise avant même l'ère de la pandémie", a déclaré Lee Sang-ho, chef de l'équipe chargée de la politique économique à l'Institut coréen de recherche économique. Le taux de chômage en Chine a atteint un niveau record de 21,3 % en juin pour les 16-24 ans, tandis que l'investissement dans le développement immobilier, un moteur essentiel de la demande industrielle et de la demande des consommateurs, a reculé de 7,9 % en glissement annuel au cours du premier semestre. Les exportations chinoises ont également chuté de 14,5 % en juillet par rapport à l'année précédente, continuant à se contracter pendant trois mois consécutifs. Ses importations ont également diminué de 12,4 % en juillet, alors que les diverses mesures de relance économique prises par Pékin ne parviennent pas à redresser l'économie. En conséquence, les exportations coréennes vers la Chine ont chuté de 26,1 % en glissement annuel pour atteindre 60,1 milliards de dollars au cours du premier semestre, selon les données de la Banque de Corée. -
Moldavie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://carnegieendowment.org/politika/90356 (9 août 2023) Le Bloc pro-russe des communistes et des socialistes et le parti Sor ont ensemble le soutien de plus de 26 % de la population. En comparaison, le soutien au parti pro-européen au pouvoir, le Parti de l'action et de la solidarité (PAS), s'élève à environ 28 %. Il n'est pas difficile d'expliquer la popularité des groupes pro-russes : de nombreux Moldaves se souviennent avec tendresse de l'Union soviétique, ont été éduqués en langue russe et fréquentent des églises orthodoxes liées au patriarcat de Moscou. Jusqu'à récemment, les chaînes de télévision publiques russes étaient largement regardées et le président russe Vladimir Poutine était plus populaire que les hommes politiques locaux. Aujourd'hui encore, près d'un tiers des Moldaves croient à tort que la Russie est le principal partenaire commercial du pays et souhaitent que le pays rejoigne l'Union économique eurasienne (EAEU) dirigée par Moscou. En réalité, l'économie est depuis longtemps beaucoup plus orientée vers le marché européen, tandis que la part de la Russie dans le commerce extérieur de la Moldavie n'est plus que de 10,8 %. Depuis de nombreuses années, ce sentiment pro-russe constitue le fondement social des partis de gauche qui promettent une coopération plus étroite avec Moscou, un gaz naturel moins cher - fourni par le géant gazier public russe Gazprom - et l'adhésion à l'EAEU. Le socialiste Igor Dodon a utilisé des photos de lui avec Poutine dans son matériel de campagne pour l'élection présidentielle de 2016 et a gagné. Les partis pro-russes ont également toujours joué sur les craintes des Moldaves d'être absorbés par la Roumanie ou de rejoindre l'OTAN. En juin, un tribunal moldave a ordonné la dissolution de Sor pour achat de votes et financement illégal, et l'Occident a imposé des sanctions au parti, mais la cote d'approbation du parti est en fait remontée à 10 % dans le contexte du scandale. La confiance du parti a également été renforcée par la victoire de sa candidate, Yevgenia Gutsul, aux élections à la tête de la région semi-autonome de Gagaouzie, dans le sud de la Moldavie. Sentant l'humeur changer, de nombreux partis et hommes politiques de gauche ont commencé à critiquer la guerre et à revenir sur leurs positions pro-russes. Prenons l'exemple du maire de Chișinău, Ion Ceban : il était auparavant l'un des principaux idéologues des socialistes, un intermédiaire clé pour la diffusion des idées sur le "monde russe" et un partisan de l'adhésion de la Moldavie à l'EAEU. Ceban a reformulé ses opinions en décembre, en créant un parti social-démocrate pro-européen appelé Mouvement national alternatif. Il a également commencé à critiquer les autorités pour ne pas avoir mis en œuvre l'intégration européenne avec suffisamment de vigueur. Ce changement radical a suscité des critiques tant à droite qu'à gauche : Dodon l'a accusé d'hypocrisie et le PAS, le parti au pouvoir, a rejeté sa proposition de conclure un pacte pro-UE. Rien de tout cela n'a arrêté Ceban. Il est actuellement le deuxième homme politique le plus populaire de Moldavie, après la présidente Maia Sandu, et a toutes les chances d'être réélu maire en novembre. Le langage de ces groupes est soigneusement calibré : ils ne qualifient pas Moscou d'agresseur, mais soutiennent l'intégrité territoriale de l'Ukraine et estiment que la Crimée a été illégalement annexée. S'ils ont critiqué le PAS pour sa politique pro-européenne, ils l'attaquent aujourd'hui pour l'absence d'un véritable plan d'adhésion à l'UE. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.t-online.de/nachrichten/ukraine/id_100216358/putin-zieht-krieg-in-die-laenge-experte-warnt-vor-kriegsbesessenheit.html (31 juillet 2023) Contre tout espoir en Occident et à Kiev, le Kremlin se prépare probablement à une guerre encore plus longue et plus importante en Ukraine - c'est du moins l'avis de l'expert russe Alexander Gabuev, directeur du célèbre Carnegie Russia Eurasia Center à Berlin. Alors qu'il faisait autrefois des recherches en Russie, il travaille désormais depuis l'Allemagne. Il explique ses prévisions dans une tribune publiée par le journal américain "Financial Times". Le Kremlin - ou plutôt Vladimir Poutine - va désormais "jusqu'au bout" dans la guerre avec l'Ukraine, écrit Gabuev. Un signe qui ne trompe pas : la semaine dernière seulement, le Parlement russe, la Douma, a adopté une nouvelle loi qui permet au Kremlin d'envoyer des centaines de milliers d'hommes supplémentaires aptes au service militaire sur le front en Ukraine. Le président de la commission de la défense, Andreï Kartapolov, a commenté l'amendement en ces termes : "Ces amendements ont été écrits pour une plus grande guerre et une mobilisation générale. L'odeur de cette grande guerre est déjà dans l'air". Selon Gabuev, la croissance prévue de deux pour cent de l'économie russe est également déterminante pour le calcul du maître du Kremlin. Cet essor serait en grande partie dû au fait que les usines militaires du pays fonctionnent 24 heures sur 24. Malgré les sanctions occidentales assez uniformes et les gains territoriaux ukrainiens croissants suite à la contre-offensive, Moscou estime pouvoir se permettre une guerre prolongée, y compris sur le plan financier. Gabuev cite également l'étroite coopération avec la Chine comme raison pour laquelle la guerre se prolongera. La Chine et d'autres pays fournissent désormais des puces électroniques et d'autres composants pour l'équipement de guerre, afin de compenser les livraisons occidentales manquantes en raison des sanctions. Le Kremlin est également plus efficace que prévu en matière de dépenses de défense. Le trésor de guerre "déborde de liquidités", écrit Gabuev, grâce à des bénéfices imprévus dans le secteur de l'énergie en 2022 et à la capacité d'adaptation des exportateurs russes de matières premières. Le gouvernement a réussi à trouver de nouveaux clients. Malgré la récente dégringolade du rouble russe, la banque centrale russe pourrait contre-attaquer en continuant délibérément à dévaluer le rouble. Il serait ainsi possible de faciliter le paiement des soldats, des forces de sécurité intérieure et des ouvriers de l'industrie de la défense. Les opérations de guerre pourraient ainsi être poursuivies et les élites russes - parfois critiques - maintenues dans la ligne. Selon Gabuev, Poutine ne se montre guère impressionné par la contre-offensive ukrainienne. Au Kremlin, on mise sur des effectifs massifs pour prouver à l'Ukraine qu'on a le souffle plus long et sortir finalement vainqueur de la guerre. A titre de comparaison, Moscou commande trois à quatre fois plus d'hommes aptes au service militaire que l'Ukraine et donne souvent l'impression d'être tout à fait prêt à les utiliser comme chair à canon. La dernière modification de la loi prévoit en outre que les Russes appelés ne pourront désormais plus franchir les frontières. On veut ainsi éviter un exode massif d'hommes en âge de servir, explique Gabuev. Dans le même temps, les sanctions pour refus de servir ont été renforcées. Le chercheur est convaincu qu'en fin de compte, le Kremlin cherche à priver l'Ukraine de la base économique de sa défense. On veut priver Kiev de toute source de revenus, notamment en dénonçant l'accord sur les céréales. De plus, des frappes aériennes ciblées sont menées contre l'infrastructure ukrainienne afin de rendre les villes ukrainiennes inhabitables, de briser le moral de la population et d'empêcher tout effort de reconstruction. Avec cette stratégie, Poutine espère également frustrer l'Occident. Selon Gabuev, son objectif est qu'une alliance occidentale désabusée limite de plus en plus ses livraisons d'armes et autres aides à l'Ukraine. Le chef du Kremlin continue certes de commettre des erreurs parfois graves, mais il est obsédé. Tant que l'Ukraine ne sera pas détruite et soumise, Poutine ne lâchera pas prise. Gabuev en est convaincu. -
Quelle ambiance en Irlande du Nord ?
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.bbc.com/news/uk-northern-ireland-66447388 (9 août 2023) En réponse à une demande de liberté d'information, le service de police d'Irlande du Nord (PSNI) a communiqué les noms de tous les membres du personnel policier et civil, leur lieu d'affectation et leur rôle. La demande de liberté d'information émanant d'un membre du public demandait au PSNI : "Pourriez-vous fournir le nombre d'officiers de chaque grade et le nombre d'employés de chaque classe ?" Ils ont reçu en retour non seulement un tableau numérique, mais aussi, par erreur, une énorme feuille de calcul Excel. La police l'a appelé "les données de base" et elle n'aurait pas dû être divulguée dans le cadre de la demande d'information. L'information a été publiée sur un site web pendant plus de deux heures. L'ampleur de cette erreur est énorme. Il s'agit probablement de la pire fuite de données en 22 ans d'histoire de l'organisation. -
Niger
Wallaby a répondu à un(e) sujet de legionnaire dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lefigaro.fr/international/drones-base-secrete-de-la-cia-millions-de-dollars-d-aide-pourquoi-les-americains-sont-au-premier-plan-au-niger-20230808 Actuellement, près de 1000 soldats américains sont déployés dans la base aérienne 101 située près de l'aéroport international Diori Hamani, à Niamey, qui sert de base de mission conjointe pour les forces américaines et françaises. Les États-Unis disposent également d’une vaste base de drones dans la région d'Agadez, dans le centre du pays. Baptisée base aérienne 201, c’est, avec ses 25 kilomètres carrés, la deuxième plus grande base américaine en Afrique après Djibouti. Équipée de systèmes de pointe en matière de communication par satellite, cette base sert de principal centre de renseignement et de surveillance pour les Américains au Sahel. Washington aurait investi 110 millions de dollars pour sa construction et 30 millions de dollars par an pour sa maintenance. Elle accueille notamment des MQ-9 Reaper et des avions de transport C17. Autant d’appareils dont la libre circulation est mise à mal par la fermeture de l'espace aérien à la suite du coup d'État. En 2018, le New York Times révélait l'existence d'une autre base secrète installée dans le désert, à Dirkou, au Nord, et qui serait tenue par la CIA pour lancer des attaques contre des insurgés islamistes en Libye. En outre, un accord militaire lie Washington et Niamey depuis 2015 sur «la sécurité et la bonne gouvernance», qui prévoit notamment de l’équipement et de la formation, ainsi que l’organisation de missions conjointes. -
Haïti, l'île maudite
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
https://responsiblestatecraft.org/2023/08/08/un-closer-to-approving-armed-intervention-to-secure-haiti/ Entre-temps, depuis janvier de cette année, pas un seul représentant démocratiquement élu ne siège actuellement au gouvernement ou au parlement haïtien. Les Haïtiens et leurs partisans au sein de la communauté internationale souhaitent une transition démocratique en Haïti, mais jusqu'à présent, Washington n'a exercé aucune pression sur M. Henry pour qu'il s'engage dans cette voie et, comme l'explique à RS Brian Concannon, directeur exécutif de l'Institut pour la justice et la démocratie en Haïti, le premier ministre de facto n'a "aucune raison de négocier en vue d'élections équitables, car il n'y a aucune chance qu'il les gagne". M. Concannon a expliqué la dynamique qui maintient M. Henry à flot dans un article publié en février pour le Security Times. "Le Premier ministre de facto Henry et le PHTK jouent rationnellement les cartes qu'ils ont en main et continueront à le faire jusqu'à ce que le jeu change", écrivait-il. "Ils ne peuvent pas gagner d'élections équitables et n'ont donc aucune raison de faire des compromis qui pourraient les obliger à en organiser. (...) Tant que la communauté internationale continuera à soutenir le PHTK, l'intransigeance n'aura aucun coût et beaucoup d'avantages". Malheureusement, explique aujourd'hui M. Concannon à RS, très peu de choses ont changé depuis. Haïti, dit-il, est "coincé dans une ornière où il y a un gouvernement illégitime, répressif et corrompu que les États-Unis soutiennent". Robert Fatton, professeur de politique à l'université de Virginie, n'est pas très optimiste quant au succès potentiel de cette intervention, même si elle est approuvée par le Conseil de sécurité. Fatton souligne le fait que la police kenyane ne parle ni le français ni le créole, qu'elle n'a pas l'expérience de la lutte contre les gangs et que son bilan en matière de droits de l'homme est médiocre. "Je ne suis pas sûr que cela se produise, et même si cela se produisait, je ne suis pas sûr que cela résoudrait les problèmes. Et si cela devait résoudre certains problèmes, ce serait à très court terme", a-t-il déclaré à RS. La semaine dernière, un certain nombre de sénateurs [étatsuniens], dont M. Kaine, Robert Menendez (D-N.J.) et Marco Rubio (R-Fla.), ont répété que la situation politique ne pouvait pas être abordée tant que la sécurité n'était pas rétablie. Certains experts affirment cependant que c'est le contraire qui est vrai. Les Haïtiens qui ne considèrent pas le gouvernement d'Henry comme légitime n'ont aucune envie de soutenir une force qui ne ferait que le renforcer et le légitimer. "C'est pourquoi il est si important d'avoir un gouvernement d'unité nationale. S'il n'y en a pas, les opposants à ce gouvernement diront qu'ils sont les otages de la communauté internationale", explique M. Fatton. "Si la situation politique n'est pas résolue, il sera très difficile de légitimer une intervention internationale. -
Niger
Wallaby a répondu à un(e) sujet de legionnaire dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.defense.gov/News/News-Stories/Article/Article/3487671/defense-official-says-force-posture-in-niger-is-unchanged/ (8 août 2023) Le dispositif du département de la défense au Niger n'a pas changé, a déclaré aujourd'hui Sabrina Singh, secrétaire de presse adjointe du Pentagone. Les États-Unis continuent de prôner une solution diplomatique et pacifique, a-t-elle ajouté. "Le fait que notre dispositif de forces n'ait pas changé montre que nous sommes engagés dans la région. Nous sommes engagés envers le Niger ", a déclaré Mme Singh. "Les États-Unis ne veulent pas abandonner les Nigériens avec lesquels nous avons établi des partenariats et avec lesquels nous nous sommes entraînés pendant de nombreuses années". La secrétaire d'État adjointe par intérim, Victoria Nuland, qui était au Niger hier, a indiqué qu'elle s'était entretenue par téléphone avec M. Bazoum et qu'elle avait rencontré certains des militaires qui avaient pris le pouvoir dans le but de trouver une solution négociée et de rétablir la démocratie. Mme Nuland a également indiqué qu'elle avait fait part de ses inquiétudes au cours de sa visite concernant les menaces pesant sur la sécurité du Niger si le soutien des mercenaires du groupe russe Wagner était sollicité.