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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220205-mali-manifestation-à-bamako-pour-demander-le-retrait-de-la-force-barkhane Pour Aboubacar Sidiki Fomba, membre du Conseil national de la transition, Barkhane doit immédiatement quitter le Mali. « La force Barkhane n'a plus de statut juridique au Mali. Nous ne lui faisons plus confiance et on veut qu'elle quitte le territoire avec un plan de retrait immédiat. » Plusieurs manifestants estiment qu’avec plus de 5 000 hommes sur le terrain, les résultats obtenus par l'opération militaire française ne sont pas satisfaisants. « Ca fait déjà huit ans qu'ils sont là, soit disant pour éliminer les jihadistes mais ils sont toujours là », dit l'un. « Ca empêche le développement et la cohésion en Afrique et ça déstabilise toute la sous-région. » Sur des pancartes, ont [sic] pouvaient [sic] lire entre autres : « Adieu la France » et « la refondation de l'Afrique ».
  2. https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/02/04/la-crise-diplomatique-entre-paris-et-bamako-inquiete-la-diaspora-malienne-de-france_6112384_3212.html « Sur le fond et sur la forme, le gouvernement de transition n’a pas apprécié que l’armée française retire une partie de ses troupes sans même le prévenir et alors que les attaques terroristes se poursuivent », estime Bréhima Sidibé, président des étudiants maliens d’Ile-de-France jusqu’en janvier et actuellement en master de sciences du langage à l’université de Cergy. Devant l’Assemblée nationale, mercredi 2 février, Jean-Yves Le Drian, ministre des affaires étrangères, a réitéré ses propos sur le caractère « illégitime » de la junte malienne, terme à l’origine de l’expulsion de l’ambassadeur Joël Meyer. « Cette légitimité ne doit pas être remise en cause car les autorités de transition bénéficient d’un soutien populaire dans le pays, assure Bréhima Sidibé selon qui « les Maliens sont reconnaissants pour le déploiement de la force française mais, aujourd’hui, elle n’obtient plus de résultats satisfaisants. » L’arrivée au Mali d’instructeurs russes est aussi vivement débattue. « La réduction des effectifs militaires français a contraint les autorités maliennes à se tourner vers d’autres partenaires et en particulier les Russes qui sont vus aujourd’hui comme des “sauveurs” », poursuit M. Sidibé, qui espère toutefois que l’armée française « restera au Mali mais en changeant sa stratégie ». Une lecture qui ne fait pas l’unanimité. « La junte militaire n’est pas venue pour libérer le pays mais pour s’enrichir le plus longtemps possible, juge un autre ressortissant malien qui souhaite rester anonyme. Si elle a fait appel aux mercenaires russes de Wagner, c’est juste pour assurer sa propre sécurité. »
  3. https://www.google.fr/books/edition/Un_coup_de_hache_dans_la_tête/mHdTEAAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1 La schizophrénie, pathologie emblématique de la psychiatrie, affecte 1 % de la population générale, soit 700 000 personnes en France. Les troubles bipolaires affectent 2 à 3 % de la population générale. Au cours de sa vie, une personne sur cinq connaîtra un épisode dépressif caractérisé, c’est-à-dire au-delà des passages à vide, séparations douloureuses ou burn-out, un état nécessitant une prise en charge spécifique, psychothérapeutique ou médicamenteuse. En termes de coût pour la société, cela représente 110 milliards par an en France et, selon l’OMS, la dépression sera la première cause de handicap dans le monde d’ici quelques années. La santé mentale pèse ainsi un poids colossal et croissant. C’est un des principaux risques systémiques de nos sociétés pour les années à venir. À cette fréquence élevée et ce coût social majeur s’ajoute un autre constat : la fréquence des grands troubles mentaux est à peu près la même sur l’ensemble du globe terrestre. Aucune communauté humaine n’est épargnée, et elles le sont toutes de la même façon ou presque. À se demander s’il ne s’agit pas d’une caractéristique de l’humanité que cette inévitable fraction des êtres humains qui en sont affectés. Au quotidien, je mesure ce que les troubles mentaux ont d’implacable. Pas un milieu qui soit épargné, et le plus souvent le patient qui en est affecté l’est contre toute attente. Dérèglement de l’accordage au monde, ai-je dit, et dérèglement qui est lui-même inattendu à l’échelle individuelle en même temps qu’il est attendu à l’échelle collective. Prenez une cohorte de 100 adolescents : parmi ceux-ci, statistiquement 1 sera affecté d’une schizophrénie, 2 ou 3 d’un trouble bipolaire, et pour ces 3 ou 4 individus la maladie débutera entre 15 et 30 ans. Raphaël Gaillard - Un Coup de Hache dans la tête, 2022 - Introduction
  4. C'est exclu par Merchet et ses sources : 06:30 D'abord, y a-t-il à partir du Sahel, une menace directe sur le territoire national français ? J'ai systématiquement depuis des années interrogé tous les responsables du renseignement français : DGSE, Conseil National du Renseignement et autres, et à chaque fois leur réponse a été la même : non nous n'avons jamais identifié de menace directe en provenance du Sahel contre le territoire national [4] ce qui crée une situation très différence de ce qu'on a pu voir par exemple en Syrie ou en Irak.
  5. La menace nord-coréenne neutralise le Japon et la Corée du Sud dans la confrontation sino-américaine : https://www.foreignaffairs.com/articles/north-korea/2022-02-03/north-korea-becoming-asset-china La menace accrue d'attaques de missiles nord-coréens incite le Japon et la Corée du Sud à éviter de s'aliéner Pékin, ce qui, espèrent-ils, permettra de tenir Pyongyang en respect. (La Chine est le principal protecteur et le seul allié de la Corée du Nord.) Cela signifie également que le Japon et la Corée du Sud sont susceptibles de redoubler la concentration de leurs armées sur Pyongyang plutôt que de soutenir les opérations américaines ailleurs en Asie.
  6. https://malijet.com/la_societe_malienne_aujourdhui/actualite_de_la_nation_malienne/266503-opération-de-sauvetage-du-mali-les-fama-promettent-l’enfer-aux-t.html Dans un communiqué datant du lundi, 31 janvier 2022, la Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (DIRPA) explique les exploits engrangés sur le théâtre des opérations par les FAMa. Il ressort de ce communiqué, que dans la poursuite de la dynamique offensive de recherche et de destruction des terroristes et leurs sanctuaires par les Forces Armées Maliennes, conformément au Plan Maliko et l’opération Kėlėtigui, les acquis opérationnels se renforcent face à des terroristes de plus en plus fébriles en débandade adoptant l’évitement et se dissipant dans la population comme mode d’action avec des capacités de nuisance reposant désormais sur la pose des engins explosifs improvisés (EEI), le sabotage des réseaux GSM et des tirs indirects. Depuis le dernier communiqué de l’Etat-major général des Armées en date du 25 janvier 2022, en plus des activités de routine de sécurisation de foires, d’escortes, de relèves des unités, de patrouilles de sécurisation des personnes et des biens et de lutte contre la contrebande, l’exploitation des renseignements et les opérations aéroterrestres particulièrement en zones centre et sud se sont poursuivies avec les actions majeures résumées comme suit. Dans la région de Nara, l’effort a porté sur la recherche du renseignement, particulièrement sur les terroristes se dissimulant dans la population et leurs complices, de même que la surveillance des axes de mobilité le long de la frontière avec la Mauritanie, permettant d’opérer avec précision et efficacité. Quant aux régions de Sikasso, Bougouni et Koutiala, des reconnaissances offensives conduites dans les secteurs de Tandio, Diaraman, Goulė, Ourikela y compris le long de la frontière avec le Burkina Faso ont permis la destruction à l’artillerie et la fouille d’une base terroriste dans les collines de Tandio. Le bilan matériel est le suivant: la récupération de 2 véhicules Toyota numéro AB 3484 MD et BC 2104 MD en bon état abandonnés par les terroristes; l’interpellation d’un suspect mis à la disposition de la gendarmerie nationale. Dans les régions de Ségou et Mopti, les reconnaissances offensives avec de violents combats dans les cercles de Koro, Bankass et Niono suivies de frappes ariennes particulièrement dans la forêt de Songo ont permis de : neutraliser 4 bases terroristes, 6 plots logistiques détruits, 43 terroristes, recuperer 31 motos, 6 véhicules, 1 camion et bruler 9 motos. Armements récupérés : 18 AK 47, 2 mitrailleuses 12,7 mm, 2 mitrailleuses 14,5 mm, 6 mitrailleuses PKM, 3 lance-roquettes anti chars (LRAC), 1 pistolet artisanal, plusieurs caisses de munitions de tous calibres. Autres matériels récupérés : 2 groupes électrogènes, 1 machine à souder, 1000 litres de carburant, 12 sacs de 100 kg d’engrais et des matériels de fabrication d’engins explosifs improvisés ; 20 tonnes de riz enlevés à la population ; des téléphones portables et des moyens de communication radio. Dans le cercle de Tenenkou, une reconnaissance offensive à Ténéma, Dyinkel et Kora a permis d’interpeler 5 terroristes, collectant la Zakat et récupérer 10 tonnes de céréales. L’état-major général des Armées remarque que le présent bilan a évolué, comparé à celui de la semaine dernière, malgré le mode d’action de l’évitement adopté par les terroristes en débandade en zones sud et centre. https://www.lefigaro.fr/flash-actu/mali-groupes-armes-du-nord-et-junte-signent-un-accord-pour-dissiper-les-tensions-20220203 Des groupes armés du nord du Mali signataires d'un important accord de paix avec Bamako se sont entendus mercredi à Rome avec la junte pour dissiper les tensions qui les opposent, a indiqué jeudi 3 février un porte-parole de ces groupes. Les groupes armés et le gouvernement ont conclu mercredi à Rome un accord qui «va faciliter les liens», a dit à l'AFP Moussa Ag Acharatoumane, porte-parole de la structure réunissant les différents groupes. L'État «s'engage» par cet accord à des actes concrets pour la mise en œuvre de l'accord d'Alger, a dit un signataire à l'AFP sous le couvert de l'anonymat. Le texte de l'accord n'a pas été publié. Les groupes armés ont créé en mai 2021, en Italie déjà, un Cadre stratégique permanent (CSP) pour parler d'une seule voix. Les relations entre le CSP et les autorités se sont tendues en octobre quand le ministre de la Réconciliation, le colonel-major Ismaël Wagué, a demandé au corps diplomatique de ne pas reconnaître le CSP en tant qu'entité légitime. En décembre, les groupes armés ont boycotté des consultations organisées par la junte et censées l'aider à définir la durée et le contenu d'une période de transition avant un retour des civils au pouvoir. Par l'accord conclu en Italie, l'État devient membre du CSP, dont il assurera ponctuellement la présidence tournante, a dit M. Ag Acharatoumane. Les discussions de Rome, auxquelles a participé le ministre Wagué, ont été organisées par une ONG italienne, Ara Pacis, qui n'a pu être jointe. Contactées par l'AFP, les autorités italiennes ont décliné tout commentaire.
  7. Cette vraie ou fausse bonne idée de "repli vers le Niger" est un "casse-tête" : https://www.lepoint.fr/afrique/sahel-que-se-passe-t-il-autour-de-la-task-force-takuba-27-01-2022-2462358_3826.php Le Niger voisin a d'ores et déjà fait savoir qu'il n'accueillerait pas cette task force.
  8. https://www.theguardian.com/world/2022/feb/04/almost-invisible-germans-lose-patience-with-olaf-scholz-as-he-hesitates-on-ukraine Une enquête réalisée en novembre 2021 par la Fondation Körber a révélé un regain de confiance dans les relations transatlantiques après l'élection du président américain Joe Biden. Moins de 5 % des personnes interrogées estiment que la Russie est un partenaire important. Mais dans l'ensemble, le public allemand ne perçoit pas non plus la Russie de Vladimir Poutine comme une menace directe. Selon le même sondage, réalisé avant le renforcement des troupes russes à la frontière ukrainienne en décembre dernier, seuls 16 % des Allemands interrogés considèrent la Russie comme une menace pour les valeurs allemandes. Plus de 80% ont déclaré que le pays représentait une menace mineure ou aucune menace. En ce qui concerne le conflit à la frontière ukrainienne, le pacifisme allemand n'est pas simplement un compromis politique : le sondage Infratest Dimap a révélé une nette majorité en faveur de l'octroi de garanties de sécurité à la Russie de la part de l'OTAN et même une faible majorité contre les sanctions économiques. La restriction de principe des exportations d'armes vers les régions en crise est soutenue non seulement par tous les partis du Bundestag - du parti d'extrême droite Alternative für Deutschland au parti de gauche Die Linke - mais aussi par une majorité de 71 % de l'électorat. Ces tendances sont encore plus marquées parmi les générations plus âgées et celles qui vivent dans les régions orientales du pays. Selon une enquête de l'institut de sondage Forsa publiée cette semaine, 43 % des personnes vivant dans les anciens États de l'Allemagne de l'Est socialiste tiennent les États-Unis pour responsables de l'intensification du conflit dans l'est de l'Ukraine, tandis que 32 % seulement blâment la Russie. Dans l'ouest de l'Allemagne, 52 % des personnes interrogées tiennent la Russie pour responsable, et seulement 17 % déclarent que le problème est imputable aux États-Unis.
  9. Pour compléter la documentation de cette descente vers la mer des djihadistes et de prise des parcs nationaux :
  10. Pour France 24 un problème - même si je n'ai pas d'exemple sous la main - que j'avais cru pouvoir identifier, est que comme ils fonctionnent en anglais principalement, ils recrutent des journalistes britanniques ou américains, qui ont fait Oxford, qui ont fait Harvard, etc... qui sont "très bien" d'un point de vue anglo-saxon, mais qui déblatèrent les clichés francophobes et les incompréhensions foncières des particularismes de la société et du système politique français qui sont répandus en anglosaxonie. Ils font le même travail de sape francophobe qu'ils feraient sur BBC international ou sur Voice of America.
  11. Ces schémas sont des simplifications, et comme bien souvent avec les simplifications, ils sont simplificateurs. Les tailles des pastilles paraissent représenter le commerce extérieur, et non le PIB, ce qui expliquerait que la pastille chinoise soit plus grosse que celle de l'Amérique. Pour les "petits pays", ils ont tous la même taille de pastille, ce qui ne reflète probablement pas les écarts réels entre ces pays. Je me demande s'il est très judicieux d'accorder la même taille de pastille au Royaume-Uni en 2020, qu'à... l'Estonie ou à Chypre. Le biais le plus important vient du fait que les liens indiquent les premiers partenaires commerciaux, quand bien même le deuxième partenaire commercial pourrait être très proche derrière. Donc faire disparaître purement et simplement ce deuxième partenaire (et a fortiori le 3e, le 4e etc...) c'est déformer la réalité. Par exemple pour la France, le premier partenaire commercial à l'exportation en 2019 est l'Allemagne avec 13,7% suivi par les Etats-Unis à 8,49%. (source : https://oec.world/en/profile/country/fra ) Faire disparaître tous les partenaires commerciaux de rang 2 ou plus, pour se concentrer sur le premier partenaire commercial, quand celui-ci représente tout au plus 10 à 20% des échanges, c'est l'arbre qui cache la forêt. D'autre part, cette représentation ne montre pas ce qui se passe vis à vis des coalitions d'États, comme c'est le cas de l'Union Européenne, ou de l'ASEAN ou du Mercosur. Que deviennent ces schémas si on met l'Union Européenne à la place des États individuels ? Finalement cette représentation est très politique, très dépendante de la notion d'État, un peu comme l'ONU qui accorde le même poids en sièges (un seul) au Liechtenstein et à l'Italie. Mais, sait-on jamais, c'est peut-être une bonne représentation de la psyché du "rêve chinois" de Xi Jinping.
  12. https://www.rfi.fr/fr/europe/20220203-la-russie-ferme-le-bureau-de-la-deutsche-welle-après-l-interdiction-de-rt-en-allemand La Russie ferme le bureau de la Deutsche Welle, après l'interdiction de RT en allemand
  13. Ce n'est certes pas une "terre rare", mais... https://www.ouest-france.fr/bretagne/treguennec-29720/lithium-a-treguennec-le-pays-bigouden-n-est-pas-a-vendre-meme-pour-tout-l-or-blanc-du-monde-5cef50fe-805a-11ec-be7c-6adc9f4bf6f7 Une étude du bureau de recherches géologiques et minières révèle une importante ressource en lithium, métal rare et recherché, dans le sol de Tréguennec (Finistère). Pour le maire, il est « absolument hors de question » d’envisager l’ouverture d’une quelconque mine sur ce terrain, classé à plusieurs titres comme zone naturelle sensible et à protéger.
  14. https://www.aa.com.tr/fr/afrique/mali-une-délégation-du-csp-arrivée-à-rome-en-labsence-du-ministre-de-la-réconciliation/2489508 (30 janvier 2022) « Sur demande des autorités de Transition du Mali, l’ONG italienne ARA PACIS a initié une réunion de médiation à Rome pour un rapprochement entre le CSP et le gouvernement, ainsi que l’autre tendance de la plate-forme qui n’est pas membre du CSP », a précisé Mohamed Elmaouloud Ramadane porte–parole de la Coordination des Mouvements de l'Azawad (CMA). https://malijet.com/les_faits_divers_au_mali/lettres_ouvertes_mali/266500-nicolas-normand%2C-l’ancien-ambassadeur-de-la-france-”le-mali-doit.html Après avoir invité les groupes armés pour une séance de travail sur la migration, l’Italie se met désormais sur une pente de la provocation. C’est le constat fait par l’ancien ambassadeur de la France au Mali, Nicolas Normand. “Mais quant à l’Italie à quel titre elle invite les membres du CSP ? Elle pense que les membres des groupes armés contrôlent le flux migratoire donc qu’il faut négocier avec eux. C’est ce que la diplomatie italienne pense, mais c’est inacceptable” a estimé, Nicolas Normand. Il enfonce le clou, en disant que Bamako doit expulser l’ambassadeur d’Italie et non celui de la France.
  15. https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/02/03/la-france-et-ses-partenaires-europeens-envisagent-un-retrait-du-mali_6112158_3212.html A moins d’un revirement des autorités de Bamako, la France et ses partenaires européens examinent l’opportunité et les modalités d’un retrait total de leurs troupes du Mali. L’hypothèse est bel et bien sur la table des consultations en cours entre Paris, les capitales européennes et africaines engagées dans ce pays dans la lutte contre les djihadistes. « Il n’y a de sens à être engagé que quand on peut être efficace. Là où les conditions ne sont pas réunies, il ne faut pas rester, affirme une source diplomatique française. Cela dépendra de la posture de la junte. Mais pour l’instant, elle reste dans l’escalade et rien ne permet d’anticiper un changement. » https://www.augsburger-allgemeine.de/politik/aussenpolitik-ist-der-einsatz-in-mali-gescheitert-id61663656.html (3 février 2022) Les élections prévues pour février ont été repoussées de cinq ans, l'ambassadeur français et les soldats danois ont été expulsés, le gouvernement se complaît dans le flirt politique avec la Russie, l'Union des Etats d'Afrique de l'Ouest a imposé au Mali des sanctions drastiques qui ne font qu'accroître la pauvreté. Le gouvernement français, ancienne puissance coloniale qui lutte depuis des années contre les djihadistes, envisage ouvertement de se retirer du pays. Le conflit entre le gouvernement militaire malien et Paris s'envenime de plus en plus et pourrait mettre en péril la lutte antiterroriste. Car la discorde entre Bamako et Paris fait également sonner toutes les sonnettes d'alarme à Berlin - le choc laissé par la débâcle afghane est encore trop profond. La ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock remet déjà en question l'intervention de la Bundeswehr au Mali. Il s'agit du plus grand mandat allemand actuel. Depuis neuf ans, la Bundeswehr participe avec plus de 300 soldats à la mission de formation de l'UE EUTM et avec plus de 1100 soldats à la mission de l'ONU Minusma. Le Bundestag devrait bientôt se prononcer sur l'avenir de la participation aux deux missions. "L'ambiance ici est mauvaise", dit Ulf Lässing. Les Français, en tant qu'anciens maîtres coloniaux, sont considérés comme des méchants, la déception face aux maigres succès militaires contre les islamistes se transforme de plus en plus en colère, le nombre d'attentats terroristes a récemment augmenté de manière vertigineuse. Des millions de personnes sont en fuite, des milliers sont mortes, sans compter la pauvreté galopante. Depuis des décennies, le Mali est sous perfusion de l'aide internationale au développement et ne parvient pourtant pas à se libérer de l'emprise de la misère. Il est de plus en plus évident que le conflit avec les djihadistes ne peut guère être résolu militairement. Mais une deuxième guerre sans fin, comme celle que l'Allemagne a connue dans l'Hindou Kouch, est considérée à Berlin comme une véritable horreur. "Notre engagement n'est pas une fin en soi", déclare la ministre fédérale des Affaires étrangères Baerbock au Süddeutsche Zeitung. La sécurité des Maliens, la stabilité et le développement ne peuvent être assurés que par des réformes et le retour à la démocratie, comme le pays en a convenu avec la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Cela ne signifie rien d'autre que cela : S'il n'y a pas de succès, les soldats allemands reprendront l'avion en direction de leur pays. Beaucoup ont compris qu'on ne gagne pas une guerre avec de bonnes intentions. Mais Lässing est certain qu'un retrait rapide contribuerait à déstabiliser davantage le pays et à détériorer dramatiquement la situation sécuritaire. Les combattants islamistes pourraient conquérir d'autres régions, leur objectif étant de progresser en direction de la mer afin de pouvoir envoyer des bateaux de contrebande. Les problèmes risquent en outre de s'étendre à d'autres pays de la région, ce qui n'est déjà pas le cas. Cette situation est donc loin d'être simple. "Je pense qu'il y a une possibilité d'entamer un dialogue avec le gouvernement de transition du Mali", déclare l'expert de la KAS. "Il y a beaucoup d'arguments pour rester sur place". On ne fera jamais de cet Etat d'Afrique de l'Ouest une deuxième Suisse, mais le risque de pousser ici un pays encore plus loin vers l'abîme est grand. La France en particulier doit adopter un ton plus diplomatique dans l'intérêt d'une solution commune, en laissant de côté la campagne électorale, dans laquelle le président Emmanuel Macron veut délibérément montrer sa capacité à s'imposer. Les premiers temps, lorsque les troupes internationales sont arrivées dans le pays, ont justement montré que la situation était loin d'être désespérée. Des villes comme Kidal, Gao et Tombouctou ont été libérées, l'avancée des radicaux a été stoppée. Mais l'engagement a rarement été durable. Là où les islamistes et d'autres bandes criminelles ont été chassés, le faible État malien n'a jamais réussi à combler le vide. Le gouvernement a été renversé pour la dernière fois en 2020 et en 2021, et c'est actuellement une junte militaire installée de manière non démocratique, avec à sa tête le colonel Assimi Goita comme président de transition, qui est aux commandes. On ne sait même plus qui on soutient, dit-on à Berlin. La population se range derrière les officiers - les gens ont trop souvent vu leurs dirigeants civils penser davantage à leur propre compte qu'au bien commun. Dans un pays comme le Mali, les civils qui arrivent à la tête d'un gouvernement sont généralement issus d'une petite élite qui aime entretenir ses propres réseaux et son propre solde bancaire. L'armée apparaît alors pour beaucoup comme un moindre mal. Mais celle-ci préfère ne pas s'attarder sur les principes de l'Etat de droit. En Occident, on craint que les dirigeants maliens ne s'appuient de plus en plus sur la Russie. Des centaines de mercenaires du groupe dit "Wagner" se trouveraient au Mali. "Quand je suis allé au bureau aujourd'hui, j'ai croisé des drapeaux russes", dit Lässing. Il est certes peu probable que Moscou se jette à corps perdu dans le conflit malien, comme en Syrie, mais c'est justement la débandade des Européens qui devrait plaire au Kremlin. "La Russie parvient à créer un maximum d'insécurité avec un minimum d'engagement", explique Ulf Lässing. Les mercenaires russes auraient trouvé une sorte de "niche de marché" car, contrairement aux Allemands par exemple, ils vont au front avec leurs collègues maliens. La Bundeswehr, en revanche, s'en tient aux patrouilles, à la logistique et à la formation. Le Parlement doit encore décider en février si elle continuera à le faire. "Si rien ne change au Mali, il ne peut pas y avoir de simple continuation", avait déjà annoncé la ministre de la Défense Christine Lambrecht en janvier. Certes, elle ajoutait : "Nous ne céderons pas, nous ne rendrons pas les choses aussi faciles aux Russes". Mais le mot "stratégie de sortie", il gronde de plus en plus fort dans le Berlin politique. https://www.lefigaro.fr/flash-actu/mali-il-faut-des-maintenant-commencer-a-se-replier-estime-l-ex-ministre-herve-morin-20220203 Certes «on ne replie pas 5000 hommes du jour au lendemain» et «il faut faire ça dignement, proprement», mais l'opération «Barkhane doit être revue de fond en comble et il nous faut probablement nous replier sur le Niger, bâtir un modèle dans lequel nous sommes en capacité d'intervenir en cas d'urgence», a développé le président de la région Normandie. «Très clairement, toutes choses égales par ailleurs -ce n'est pas le même contexte-, le schéma s'approche malheureusement chaque jour de celui qu'on a connu en Afghanistan: nous sommes arrivés pour lutter contre le djihadisme, l'idée était d'avoir un accord politique, de reconstruire un État», mais la France «aujourd'hui apparaît de plus en plus comme une force d'occupation», donc «le but de notre intervention militaire a échoué», a-t-il constaté. «L'équation» était de toute façon «impossible» selon lui, car «quels que soient tous les moyens déployés, qui sont énormes», les territoires à reconquérir sont «gigantesques». Qui plus est, «on est sur des guerres asymétriques, entre d'un côté la puissance militaire des forces occidentales, et de l'autre du terrorisme, du harcèlement, de l'attentat». L'ancien ministre a en outre estimé que le renvoi de l'ambassadeur français par la junte au pouvoir au Mali était «très clairement une rupture». Le Premier ministre Jean Castex a annoncé mercredi qu'un débat serait organisé au Parlement pour évoquer l'engagement militaire de la France au Mali.
  16. https://lavoiedelepee.blogspot.com/2021/06/le-choix-de-lembarras.html (juin 2021 - 30 janvier 2022) Michel Goya revient loin dans le temps (intervention au Tchad en 1969) et dans la géographie (Rwanda, 1990) pour rappeler des principes simples : aider des forces faibles les rend dépendantes vis à vis de l'aide qu'on leur apporte, mais ne les renforce pas. Conclusion : Après le succès de Serval, imaginer qu’en restant militairement au Mali, et qu’avec quelques stages de formation de type tonneau des Danaïdes prodigués par des instructeurs européens ou des centaines de millions d’euros d’aides en tout genre, on allait être relevés rapidement par une armée structurellement parmi les plus faibles et corrompues au monde, relevait de la magie. Or, la magie ne fonctionne que pour ceux qui y croient naïvement. Au bout de sept ans de Barkhane, il est peut-être temps d’ouvrir les yeux et de transformer cette opération, en commençant par se dégager du Mali. https://lemamouth.blogspot.com/2022/02/pourquoi-il-faut-rapatrier-nos.html (2 février 2022) La France n'a plus aucune mission au Mali, si ce n'est celle de réussir correctement et sans pertes son départ accéléré, dans les pires conditions. Cela va mettre une pression importante sur les vols affrétés, déjà fort rares et coûteux. Mais aussi demander une solidarité de nos alliés anglo-saxons (C-17) et européens (A400M), au moins pour un pont aérien à cycle court (vers Abidjan), avant un retour par voie maritime. La voie routière est maintenant trop problématique.
  17. Alors que le Mali qui est l'épicentre de la crise sécuritaire régionale sonne la fin de l'intervention militaire française, l'urgence n'est plus de reconfigurer Barkhane ou de définir des lignes rouges pour négocier avec les groupes armés islamistes, mais de sortir du bourbier sahélien avant d'être tout simplement mis à la porte. C'est la même ligne que Merchet :
  18. Les sanctions de la Cédéao reviennent tacitement à soutenir l'opposition qui demande de respecter le calendrier - pardon on dit le "chronogramme", maintenant, c'est plus chic - de la Cédéao. Quand la junte n'aura plus assez d'argent pour payer les fonctionnaires, les fonctionnaires mécontents devraient se rallier autour de cette opposition pour faire pression contre la junte. J'imagine que c'est ce genre de scénario qui est en jeu derrière les sanctions. Oui mais qui est Bamakois ? Il y a des Touareg à Bamako, comme il y a des Corses et des Auvergnats à Paris (et des Tigréens à Addis-Abebba).
  19. https://twitter.com/sundellviz/status/1488596964208001026
  20. https://www.ledevoir.com/societe/668988/la-manifestation-de-camionneurs-n-a-rien-de-pacifique-selon-la-police-d-ottawa (3 février 2022) « Plus longtemps durera la manifestation, plus grand sera le risque pour la sécurité publique », a indiqué le chef de police de la capitale, Peter Sloly, selon qui « toutes les options sont sur la table » pour mettre fin à l’événement. Il ajoute toutefois que la police se sent impuissante et incapable de mettre fin à l’événement, puisqu’un affrontement avec les camionneurs pourrait poser de graves risques pour la sécurité publique, comme une émeute. Il soutient par exemple que l’action policière menée par la GRC contre une autre manifestation de camionneurs, celle-ci à la frontière de l’Alberta, s’est avérée contre-productive et très risquée lorsque des camionneurs ont défié les autorités, mardi. « Nous sommes très peu habilités à négocier pour toutes les demandes associées à la manifestation. […] Il pourrait ne pas y avoir de solution policière », soutient-il. Le chef Sloly a qualifié le convoi de « sans précédent », notamment parce qu’il dispose d’une extraordinaire source de financement, dont une partie proviendrait des États-Unis. La présidente de la Commission de services policiers d’Ottawa, Diane Deans, a d’ailleurs évoqué que les gouvernements pourraient tenter de saisir les fonds recueillis sur GoFundMe. Au moment où ces lignes étaient écrites, la campagne de sociofinancement cumulait plus de 10 millions de dollars.
  21. https://www.lapresse.ca/covid-19/2022-02-02/convoi-contre-les-mesures-sanitaires/camions-inutilises-recherches-pour-assieger-quebec.php « Si y’a des camionneurs qui ont des trucks saisonniers qui peuvent venir parker, venir rester là ? », demande Keven Bilodeau dans une vidéo diffusée mercredi. « Parce que ça va être un siège aussi à Québec. S’ils peuvent juste les parker. Il va y avoir des trucks partout autour du parlement et on va staller ça là », assure celui qui avait été l’un des organisateurs du Festival des Gaulois en Beauce l’été dernier. Comme à Ottawa, des manifestants se dirigent à Québec pour dénoncer les mesures sanitaires. Un premier convoi nord-côtier doit arriver dès jeudi. Les Beaucerons vont partir samedi. Le maire de Québec a haussé le ton mercredi matin. « « On va s’assurer que ça ne soit pas possible de jammer Québec. La police va faire son travail », a dit Bruno Marchand au micro du 98,5 FM.
  22. Avec tous les problèmes que cela pose pour la fête de la majorité qui a lieu traditionnellement à 20 ans le 2e lundi de janvier : https://ja.wikipedia.org/wiki/成人式#成人年齢引き下げに伴う動き En 2022, le code civil sera modifié pour abaisser l'âge de la majorité à 18 ans, mais la ville de Hachioji et d'autres ont déclaré qu'ils continueraient à inviter des personnes ayant atteint l'âge de 20 ans parce que les jeunes de 18 ans doivent passer des examens et trouver un emploi, etc.[7][8]. Il est également question de changer le nom de la cérémonie en prévision de l'écart entre l'âge de l'adulte et l'âge des participants [9]. La ville d'Iga prévoit de changer la cérémonie en une cérémonie pour les jeunes de 18 ans, la dernière cérémonie au format traditionnel devant se tenir en janvier 2023, la cérémonie pour les jeunes de 19 ans devant se tenir en mars, et la cérémonie pour tous les jeunes de 18 ans devant se tenir le 4 mai 2023[10][11]. Haruhiko Tanaka, professeur émérite d'éducation tout au long de la vie à l'Université Sophia, a déclaré que si l'âge de l'âge adulte est abaissé, il n'y aura plus de base légale pour célébrer l'âge de 20 ans. On s'interrogera sur le sens de la tenue d'une cérémonie aux frais du public[12].
  23. C'est une opinion de profane qui ne s'appuie pas sur la science. Qu'est-ce que disent les statisticiens sur la part des non-vaccinés dans la transmission du virus ? Et en particulier, celle des non-vaccinés qui circulent en camion et non en transports en communs.
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