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Tout ce qui a été posté par Wallaby
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turquie La Turquie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.thenationalnews.com/opinion/comment/2022/01/24/turkey-has-quietly-sent-armenia-a-friend-request/ Les Émirats arabes unis ont finalisé la semaine dernière leur échange de devises avec la Turquie, pour un montant de 4,9 milliards de dollars, et les deux pays espèrent signer d'autres accords lors de la visite de M. Erdogan à Abu Dhabi, qui pourrait avoir lieu le mois prochain, ce qui laisse penser que les tensions qu'Ankara entretient depuis des années avec les États du Golfe se sont largement apaisées. -
J'avais relevé les infos suivantes sur la "gérontocratie" américaine : À côté, les gérontes de l'Union Soviétique déclinante étaient des petits jeunes de moins de 80 ans : Brejnev, Andropov et Tchernenko.
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https://foreignpolicy.com/2022/01/25/us-natural-gas-france-deal-cheniere-energy-transition-climate-change/ En octobre 2020, le gouvernement français a bloqué un accord de 7 milliards de dollars entre Engie, une entreprise énergétique française partiellement détenue par l'État, et NextDecade, une entreprise américaine de gaz naturel liquéfié (GNL), car le gaz était trop sale. Mais récemment, il a été révélé qu'un nouveau contrat de 11 ans avait été discrètement signé pour ce même combustible en juin dernier, cette fois entre Engie et Cheniere Energy, une autre société américaine de GNL.
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
J'ai trouvé ça : https://medium.com/doublethinklab/tracing-control-and-influence-at-guancha-news-54219a0f8203 (1er mai 2021) Guancha Syndicate (观察者网) est l'un des portails de médias en ligne les plus populaires et les plus influents de Chine, lancé en 2012 pour fournir une source d'information alternative, théoriquement décentralisée, aux internautes chinois. Guancha est également un foyer du mouvement "nouveau nationaliste" chinois, fondé sur un sentiment anti-occidental et sur la conviction de la supériorité du modèle de gouvernement actuel de la Chine. Le Laboratoire Doublethink a noté une tendance des médias internationaux à citer Guancha comme une source indépendante d'informations et d'opinions, distincte des médias de propagande étatiques tels que Global Times et China Daily. Par exemple, la chaîne australienne ABC News a cité un post Guancha d'un "commentateur civil bien connu qui se fait appeler Xi Yazhou" (qui se présente comme un commentateur militaire indépendant sur le site Guancha) dans un article sur le dévoilement d'un nouveau drone pendant les répétitions pour marquer le 70e anniversaire de la RPC. Mais les observateurs de Taïwan pourraient reconnaître Guancha comme une source d'opérations de désinformation visant l'île à la suite du typhon Jebi, qui a frappé Osaka en 2018. Selon Reporters sans frontières (p.17), des articles et une vidéo de Guancha ont faussement affirmé que le bureau de représentation de Taïwan à Osaka n'avait rien fait pour aider les citoyens taïwanais en détresse, laissant l'ambassade de Chine leur porter secours. Les médias taïwanais ont repris ces fausses informations sans les vérifier correctement - bien que le Taiwan FactCheck Center ait démystifié la désinformation - ce qui a entraîné des protestations contre la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen. Ce billet sert à clarifier le positionnement de Guancha dans l'écosystème médiatique chinois et le contexte historique dans lequel il a évolué. Nous voulons montrer que le Parti communiste chinois (PCC), sous la forme du gouvernement central via le Conseil d'État et du gouvernement municipal de Shanghai, a influencé l'organisation depuis sa création. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Une "crise des missiles de Cuba", en quelque sorte. Le truc qui m'inquiète, c'est que Joe n'a peut-être pas les mêmes neurones, la même réactivité, le même désir de réfléchir en dehors des sentiers battus, que John. Je ne me moque pas des Allemands et je me désespérerais que la France fît plus. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
https://peterbeinart.substack.com/p/americas-generation-gap-on-ukraine (24 janvier 2022) À Washington aujourd'hui, si vous vous opposez au maintien des portes de l'OTAN ouvertes à l'Ukraine, vous êtes considéré comme une sorte de cinglé. Je ne connais pratiquement aucun membre du Congrès, quel que soit son parti, qui soit de cet avis. Il y a dix ou vingt ans, pourtant, c'était une position épousée par les piliers de l'establishment américain. Que s'est-il passé ? En partie, c'est une histoire de changement de génération. La politique étrangère américaine est désormais dominée par des personnes qui ont grandi dans un monde unipolaire. Et c'est une chose dangereuse. En 2014, Henry Kissinger, la personnification de l'establishment de la politique étrangère américaine, soutenait : "L'Occident doit comprendre que, pour la Russie, l'Ukraine ne pourra jamais être un simple pays étranger." Si "l'Ukraine doit survivre et prospérer, a-t-il insisté, elle ne doit pas être l'avant-poste de l'une ou l'autre des parties contre l'autre - elle doit fonctionner comme un pont entre elles." Au lieu d'adhérer à l'OTAN, l'Ukraine "devrait adopter une position comparable à celle de la Finlande", dans laquelle elle "coopère avec l'Occident dans la plupart des domaines, mais évite soigneusement toute hostilité institutionnelle envers la Russie." Zbigniew Brzezinski, qui, lorsqu'il était conseiller à la sécurité nationale de Jimmy Carter, était connu comme un faucon de la guerre froide, a néanmoins adopté le modèle finlandais. L'Ukraine, insistait-il, ne pouvait avoir "aucune participation à une alliance militaire considérée par Moscou comme dirigée contre elle-même". Néanmoins, comment se fait-il que personne ayant le prestige d'un Kennan, d'un Moynihan, d'un Kissinger ou d'un Brzezinski ne se fasse l'écho de leurs arguments aujourd'hui ? Je pense qu'une partie de la réponse est liée à l'expérience de la vie. Ces hommes ont grandi pendant la guerre froide. Par conséquent, ils ont considéré comme normal - tragique, mais normal - que la Russie possède une sphère d'influence. C'est lié aussi au déclin des études russes dans les universités américaines : http://www.air-defense.net/forum/topic/6454-russie-et-dépendances/?do=findComment&comment=1479988 -
[OTAN/NATO]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
Il devrait y avoir un équivalent du "point Godwin" pour récompenser toute personne réussissant à placer le professeur Raoult dans une discussion qui n'a rien à voir avec la médecine. -
[OTAN/NATO]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
Tout ce qui est là dedans est vrai. Tout est attesté par la documentation et par les meilleurs auteurs. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Ambrose Evans-Pritchard est furieux contre l'Allemagne : https://www.telegraph.co.uk/business/2022/01/25/eus-unforgivable-failure-ukraine/ Les élites allemandes ont signalé par leurs actions et leur langage corporel qu'il n'y aura pas de conséquences sérieuses, quoi que fasse M. Poutine avec ses forces Blitzkrieg et ses divisions blindées à la frontière de l'Ukraine. La Commission européenne a pris la décision de ne pas retirer le personnel de l'ambassade de Kiev, un comportement révélateur d'une puissance qui se considère comme neutre. Le Français Emmanuel Macron a choisi ce moment pour appeler à un nouveau partenariat stratégique entre l'UE et la Russie, distinct des Américains, à la consternation des États de l'UE en première ligne qui dépendent de l'Amérique pour leur survie nationale. M. Buras [de l'ECFR] a déclaré que le Conseil européen avait demandé à l'équipe de politique étrangère de la Commission de proposer un ensemble de sanctions il y a six mois, mais qu'aucun document n'était apparu. "Il s'agit d'une mise en cause dévastatrice de la diplomatie européenne à un moment où elle est confrontée à son test le plus sérieux", a-t-il déclaré. Au cœur de cette paralysie se trouve l'étrange ambivalence de l'Allemagne, soutenue par la croyance indéfectible qu'elle a une compréhension et une appréciation uniques de la Russie. La foi nationale en l'Ostpolitik survit à chaque provocation de M. Poutine. C'est en partie un moyen de camoufler ses intérêts personnels et ses avantages commerciaux, mais c'est aussi une véritable pathologie culturelle. "Ils ne peuvent pas se sortir de la tête l'illusion d'un partenariat stratégique avec la Russie", a déclaré le professeur Hannes Adomeit, de l'Institut de politique de sécurité de l'université de Kiel. Il fait partie des 73 historiens et experts allemands de l'Europe de l'Est qui ont rédigé une lettre ouverte accusant l'establishment berlinois de contribuer au désastre en cours par des erreurs systématiques d'appréciation, de poursuivre avec acharnement la doctrine de l'Annäherung durch Verflechtung (rapprochement par l'interdépendance) et de continuer à croire que M. Poutine serait encore moins contrôlable sans le dialogue allemand. "Ils pensent que les siloviki (hommes forts de copinage) qui entourent Poutine ne sont pas si différents des anciens Brejnev et Gorbatchev. Mais Poutine est beaucoup plus dangereux parce qu'il est moins contraint par la sagesse collective du Politburo et qu'il est rancunier et irritable (carries a chip on his shoulder)", a-t-il déclaré. Matthias Platzeck, du Deutsch-Russisches Forum, appelle à la fin de toutes les sanctions résiduelles post-Crimée afin d'apaiser le Kremlin, arguant qu'il est désormais impératif sur le plan stratégique d'éloigner la Russie de la Chine de Xi Jinping. Ou, comme l'a dit un peu trop franchement l'ex-chef de la marine allemande, M. Poutine ne veut que du respect... et le mérite. Le résultat de l'apaisement allemand - oui, c'est le bon mot - est que la Russie ne sera pas expulsée du système SWIFT de paiements mondiaux, même si M. Poutine prend Kiev et érige son gouvernement fantoche. Friedrich Merz, le nouveau chef des chrétiens-démocrates, a déclaré qu'il était trop dangereux d'activer cette option nucléaire financière. Elle risquerait de faire exploser les marchés financiers européens et de déclencher une crise bancaire, dévastant l'économie européenne. Il a semblé suggérer que des sanctions contre quelques oligarques seraient une réponse suffisante. Dans un sens, M. Merz a raison. Les entreprises allemandes ont continué à investir à grande échelle dans l'économie russe depuis l'annexion illégale de la Crimée en 2014 et sont donc otages, un peu comme la City de Londres a continué à financer le régime d'Hitler jusqu'en 1938, tout en faisant un lobbying furieux pour une paix aux conditions de Berlin. Il n'y aura pas d'embargo sur les exportations russes d'énergie et de minéraux stratégiques. Les principaux dirigeants du SPD - dont le ministre de la défense et le secrétaire général - continuent de penser que le gazoduc Nord Stream 2 doit être construit même si M. Poutine anéantit l'Ukraine. Berlin a refusé de vendre à Kiev des systèmes d'armes défensifs et est intervenu pour empêcher les États baltes de l'OTAN d'expédier de vieux obusiers est-allemands provenant de leurs stocks militaires pour aider à renforcer la résistance de l'Ukraine. En bref, l'Allemagne ne prendra aucune mesure susceptible de menacer sa relation spéciale avec Moscou ou de mettre en péril ses intérêts économiques à long terme. Elle concède au Kremlin un droit de regard impérial sur son étranger proche. Nous attendons donc, avec un pressentiment tendu, que le sol gèle suffisamment pour que les chars et l'artillerie russes puissent y pénétrer, et nous posons la question suivante : que restera-t-il de l'UE si M. Poutine brise l'architecture de sécurité européenne au cours des six prochaines semaines ? Évoluera-t-elle vers le condominium franco-allemand "lotharingien" dont rêve M. Macron, ou sera-t-elle le début d'un condominium russo-allemand de facto beaucoup moins agréable pour Bruxelles, Paris et l'Occident ? -
République d'Irlande
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Il y a un autre fil sur l'Irlande du Nord : http://www.air-defense.net/forum/topic/19768-2016-quel-ambiance-en-irlande-du-nord/#comments -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
En tant que membres de l'OTAN on est un tout petit peu concerné. Et en tant que membres de l'Union Européenne, les Néerlandais se sont prononcés très clairement par référendum en 2016 sur l'accord d'association UE-Ukraine. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Référendum_néerlandais_sur_l'accord_d'association_entre_l'Ukraine_et_l'Union_européenne De la même façon, quand il a été question en 1963 de faire entrer le Royaume-Uni dans le Marché Commun, qui était le Général de Gaulle pour apposer son véto ? Eh bien, il était le général de Gaulle. C'était un simple mémorandum non ratifié, une note, donc ne valant pas plus qu'une simple promesse verbale. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Les Occidentaux par la voix de James Baker, Helmut Kohl, Hans-DIetrich Genscher, se sont portés garants que l'OTAN n'avancerait "pas d'un pouce vers l'Est". -
République d'Irlande
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Qu'est-ce qui te choque dans le titre ? Est-ce "République" ou "Irlande" ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Pour continuer de commenter l'affaire du vice-amiral Schönbach, ce que je trouve remarquable c'est la façon dont les journalistes de l'Agence France Presse [1] et de Belga [2] se sont évertués à rendre incompréhensible la position du chef de la marine allemande, en omettant la colonne vertébrale de son discours, l'argument massue qui est « Même l'Inde et l'Allemagne ont besoin de la Russie. Nous avons besoin de la Russie contre la Chine » [3]. Sans cet argument, ce qu'il dit et qui est repris apparaît décousu et irrationnel, dans le petit monde provincial européen où la Chine n'est pas dans le radar et où l'on réfléchit au mieux à 4 ou 5 ans à l'avance et non à 40 ou 50 ans à l'avance. L'Europe et l'Inde sont deux sous-continents de la masse continentale eurasiatique. Et dans le contexte indo-pacifique, l'idée se comprend parfaitement. La preuve c'est que l'australien Hugh White le dit. Au moment où j'ai traduit ce passage, j'ignorais ce qu'avait dit Schönbach le jour même, et ce n'était pas du tout prémédité de ma part, c'est une pure coïncidence : - Du coup, cela peut aussi expliquer la déclaration d'Olaf Scholz sur sa réticence à sanctionner la Russie [4], ce qui punirait l'Allemagne, mais aussi... punirait la Russie. Or si l'on punit la Russie, on affaiblit la Russie, et si on affaiblit la Russie, la Russie n'investit plus au Kazakhstan, et la Chine devient la puissance dominante au Kazakhstan : [1] https://www.lefigaro.fr/flash-actu/demission-du-chef-de-la-marine-allemande-apres-des-propos-controverses-sur-l-ukraine-20220122 [2] https://www.rtbf.be/article/conflit-en-ukraine-un-amiral-allemand-somme-de-s-expliquer-apres-des-propos-controverses-sur-la-russie-10920081?id=10920081 [3] https://theprint.in/world/china-slams-germanys-ex-navy-chief-for-his-call-to-de-link-close-beijing-moscow-ties/812470/ [4] https://www.swissinfo.ch/eng/germany-urges--prudence--in-potential-sanctions-against-russia-over-ukraine/47285604 -
Le Burkina Faso
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Coriace dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.leparisien.fr/international/burkina-faso-demission-du-president-fermeture-des-frontieres-des-militaires-confirment-avoir-pris-le-pouvoir-25-01-2022-GKW3CYM5TJHHFNP444WBEYAIUM.php Des militaires confirment avoir pris le pouvoir, Macron « condamne le coup d’Etat » Les États-Unis et l’Union européenne ont eux demandé la « libération immédiate » de Roch Marc Christian Kaboré, la France appelant ses ressortissants à la prudence et à éviter tout déplacement au Burkina. -
C'est impossible avec un scrutin uninominal à un tour, selon la théorie de Maurice Duverger : https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Duverger Dans un livre devenu un classique, Les Partis politiques, il a démontré qu'un mode de scrutin proportionnel (de type italien ou Quatrième République) tendait à la multiplication des partis tandis qu'un mode de scrutin majoritaire à un tour (de type britannique ou américain) tendait au bipartisme.
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Les propos du vice-amiral Schönbach sur le "respect" : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/demission-du-chef-de-la-marine-allemande-apres-des-propos-controverses-sur-l-ukraine-20220122 Ce que Vladimir Poutine veut, «c'est être respecté», a déclaré ce militaire selon une vidéo circulant sur internet, filmée lors d'une réunion d'un groupe de réflexion qui s'est tenue vendredi à New Delhi. «Il est facile de lui accorder le respect qu'il veut, et qu'il mérite aussi probablement», a-t-il ajouté. me font penser à ceux tenus en 2014 par Egon Bahr, ancien ministre et tête pensante de Willy Brandt pour l'Ostpolitik : http://www.air-defense.net/forum/topic/18353-ukraine-ii/page/499/#comment-821935 http://www.stern.de/politik/ausland/ukraine-konflikt-egon-bahr-fordert-respektierung-der-krim-annexion-2155541.html (26 novembre 2014) Mardi soir à la télé Egon Bahr a préconisé de « respecter » l'annexion de la Crimée. « Nous n'avons jamais reconnu la RDA sur le plan du droit international, mais nous l'avons respectée ». Le député CDU Karl-Georg Wellmann a dit que des pourparlers sont en cours en coulisses pour trouver une sortie de crise, c'est à dire stabiliser politiquement et économiquement l'ukraine, en prenant soin de ne faire apparaître aucune partie comme perdante, et en offrant à la Russie des « incitations ». Wikipédia indique que Karl-Georg Wellmann est membre du groupe parlementaire Allemagne-Ukraine, du Transatlantic Leadership Academy et du Young Transatlantic Conservative Alliance. http://www.n-tvnow.de/das-duell-bei-n-tv/das-duell-bei-n-tv.php?container_id=187289&player=1&season=0 (25 novembre 2014) Vidéo de cette émission (en allemand, 45 minutes) 07:50 Egon Bahr résume la "recette" de l'Ostpolitik : 1°) reconnaître le pluralisme interne de l'Union Soviétique à travers le fait que les journaux des syndicats, de l'armée, et du parti ne rendent pas le même son de cloche. 2°) Se concentrer sur les intérets de l'État et mettre de côté les questions idéologiques (droits de l'homme, démocratie) « car nous savions que nous ne pourrions pas nous mettre d'accord là-dessus ». « Gromyko n'a pas essayé de me convertir au communisme, et je n'ai pas essayé de le convertir à la social-démocratie ». « En comparaison, je considère comme une erreur, dans la situation actuelle, le fait de s'indigner que Poutine ne soit toujours pas démocrate ». 09:44 Egon Bahr : « dès l'instant où Obama a dit que la Russie serait une puissance régionale, Poutine a pensé : « je vais prouver que c'est une insulte. Je vais prouver que je dois être traité d'égal à égal. (...) C'est le point essentiel. Je sais très bien que l'Amérique est bien plus forte que la Russie...» Présentateur : «... mais il ne faut pas le montrer ? » Egon Bahr : « mais il ne faut pas le montrer ». 11:20 Le présentateur rappelle le reproche russe que « l'Amérique veut soumettre la Russie ». Wellmann : « c'est absurde ». Deuxième partie 02:50 Egon Bahr dit que les occidentaux se contredisent en disant tour à tour à Poutine qu'il doit se retirer du Donbass, puis qu'il doit s'y impliquer [pour contrôler les séparatistes]. « Va-t-on trouver un système ou un concept [de sortie de crise] ou bien est-ce que cela va durer comme cela longtemps ? » 09:22 Egon Bahr rappelle que les Américains ont besoins des Russes pour arranger les choses en Syrie, en Iran, que l'Allemagne a besoin des avions Antonov russes pour rapatrier son matériel d'Afghanistan. « Si les deux Grands disent "il ne doit y avoir aucune guerre à cause de l'Ukraine", cela veut dire automatiquement qu'il n'est pas question que l'Ukraine entre dans l'OTAN : ni appartenance à l'ouest, ni appartenance à l'est ». Wellmann : « c'est la position allemande ». Wellmann : « les Ukrainiens peuvent décider de l'orientation européenne [de l'Ukraine] avec à long terme, au moins dix ou vingt ans, l'entrée comme État membre de l'Union Européenne (...) Tchernomyrdine m'a dit « l'UE est bonne pour le business. La ligne rouge est l'OTAN. Et Poutine l'a dit aussi au début. » 14:00 Egon Bahr dit en substance : mais alors que deviendra l'accord de libre-échange entre l'Ukraine et la Russie lorsque l'Ukraine entrera comme État membre à part entière de l'UE ? Est-ce que l'UE peut le décider unilatéralement ? Le devenir de cette union douanière doit être bien sûr négocié entre l'UE et la Russie. Wellmann approuve. -
https://www.franceculture.fr/emissions/les-enjeux-internationaux/de-quel-soutien-dispose-encore-abiy-ahmed-en-ethiopie (18 janvier 2022) Sonia Le Gouriellec 06:43 Il y a une véritable radicalisation des Amharas, à tel point qu'ils ont parlé parfois de "trahison" d'Abiy Ahmed, qui était le héros guerrier de l'extrême droite Amhara et qui devient le traître, et c'est là que c'est très inquiétant, c'est qu'il va devoir avoir affaire avec des jusqu'au-boutistes, parce que très clairement, une partie des Amharas appelle au génocide. Je pense qu'on ne peut pas utiliser d'autre mot quand vous avez des intellectuels et des hommes politiques qui disent que les Tigréens sont un "cancer" et "qu'il faut en éliminer chaque cellule". Il n'y a plus du tout de tri de fait entre les civils et les militaires, entre le TPLF et les autres. (...) Sur les réseaux sociaux, c'est des appels à tuer des communautés entières. (...) En novembre, au moment où les Tigréens allaient prendre d'assaut Addis Abeba, des sortes de camps d'internement, des prisons, ont été mis en place parce qu'un décret appelait à ce que toutes les personnes qui soutenaient directement ou indirectement, moralement ou matériellement "les terroristes" tigréens, à être arrêtés. Donc il y avait des ciblages ethniques. Vous êtes conducteur de bus, vous avez toujours vécu à Addis Abeba, vous avez un nom tigréen, vous étiez enfermé en prison. 08:29 Le risque pour Abiy Ahmed, c'est que les Amharas n'auront plus besoin de lui, iront discuter directement avec les Érythréens (...) c'est ce qui est en train de se passer (...) L'Érythrée est en embuscade. (...) Les alliances changent, les alliés d'hier deviennent les ennemis. C'est un pari très risqué et on est très loin d'apaiser la situation. 09:31 Et vous avez des jeunes qui sont plus radicaux, nationalistes, et qui veulent le repli sur le Tigré (...) et avant-hier vous avez deux partis de l'opposition du Tigré, qui ont appelé le gouvernement de transition au Tigré à changer (...) opposés au TPLF. Donc même en interne de chaque partie, vous avez des crispations assez fortes. 10:44 La grande question c'est comment recréer un contrat social dans un pays aussi déchiré où les gens ne veulent plus vivre ensemble, et où une partie de la population appelle à détruire complètement l'autre partie.
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Kazakhstan
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.franceculture.fr/emissions/les-enjeux-internationaux/au-kazakhstan-la-chine-peut-elle-remplacer-la-puissance-tutelaire-russe (20 janvier 2022) Philippe le Corre 12:14 Massimov qui a été mis de côté par Tokaïev, était l'ancien premier ministre de Nazerbaïev et chef des services de sécurité, était considéré comme l'homme de Pékin. C'était quelqu'un de sinisant, assez brillant, et qui a été mis à l'écart pour des raisons politiques. Julie Gacon 13:06 Et d'après le patron de la compagnie pétrolière publique Kazmunaygas, le Kazakhstan a donné à la Chine le contrôle de 30% de l'extraction pétrolière. 13:27 Le sort qui est réservé aux Kazakh côté chinois dans le Xinjiang équivaut à celui des Ouïghours. Mais qu'en pense la Russie ? Qu'en font les Russes de cette influence chinoise ? Est-ce qu'ils laisseront faire et jusqu'où ? Philippe le Corre 14:19 Économiquement, ce sont les Chinois qui investissent, ce sont les Chinois qui ont permis à Khorgos de sortir de terre et aux autres points d'entrée comme Alashankou. Et donc l'économie, elle est alimentée principalement par cette présence chinoise. -
https://www.lenouvelespritpublic.fr/podcasts/299 (23 janvier 2022) Courrier d’auditeur "A la suite de ma brève de dimanche dernier sur Don’t look up dans laquelle j’ironisais sur le caractère caricatural de la représentation de la politique aux États-Unis, et notamment du personnage de la présidente incarnée par Meryl Streep, plusieurs de nos auditeurs habitants aux États-Unis m’ont écrit pour me dire que je m’étais mis le doigt dans l’œil « usque ad omoplatum », comme on dirait dans Astérix. La critique la plus développée est celle que je vais lire, elle émane d’Emmanuel Dupuy d’Angeac. « Je me permets un commentaire sur votre brève à propos du film "Don't look up". Je vis aux Etats Unis depuis maintenant près de 25 ans et je constate avec horreur depuis les années Bush (probablement depuis Reagan) la descente aux enfers de la démocratie américaine. La suppression du droit de vote, une cour suprême fanatisée, un Pentagone omni puissant et inquisiteur, la criminalisation de journalistes tels que Julian Assange, la propagande des médias américains, la captation du pouvoir par une minorité blanche - le sénat américain, par le découpage électoral, représente en gros 30% des électeurs, la remise en cause du droit à l'avortement, la toute puissance des polices (locales) américaines (En moyenne les polices américaine tuent 1000 personnes par an), l'incarcération de masse (Bill Clinton à lui tout seul est responsable de la mise en prison d'en gros 1 million de Noirs - "3 strikes and you are out"), l'omni puissance des lobbies américains (Le sénateur Manchin et sa femme ont touché en 2020 plus d'un million de dollars d'un producteur de charbon de West Virginia), l'éradication des syndicats (voir Amazon), le système de sécurité sociale inexistant, le salaire minimum qui n'a pas changé depuis les années Reagan. Le capitalisme américain a tué la démocratie en Amérique. Les parti démocrate et républicain sont complètement corrompus par le capitalisme. Je suis affolé de constater que les Européens ne voient pas la gravité de ce qui est en train de se passer de ce côté de l'Atlantique. Il est urgent de fermer le NY Times et de suivre le peu de journalistes intègres qui restent dans ce pays. Matt Taibbi et Glenn Greenwald sont par exemple des voix importantes. Le livre de Jane Mayer "Dark Money" est également un ouvrage important. Pour en revenir au film, oui c'est une caricature, mais à peine poussée. Une partie des dialogues sont d'ailleurs des reprises de Trump [*], notamment lorsque le fils parle de sa mère comme d’une nana qu'il aurait bien mise dans son lit si ce n'était sa mère. Trump a dit exactement la même chose de sa fille. Les élections de mi-mandat vont être une catastrophe et le futur très sombre. »" [*] une partie seulement. Voir : http://www.air-defense.net/forum/topic/23089-2021-des-films-et-peut-être-des-cinémas/?do=findComment&comment=1478092
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https://supchina.com/2022/01/13/china-looks-to-the-western-classics/ Aux États-Unis, l'avenir de l'enseignement des lettres classiques repose sur des bases fragiles. En 2019, la Society of Classical Studies a organisé une conférence à San Diego, intitulée "The Future of Classics", qui demandait aux panélistes de s'exprimer sur "la diminution de notre rôle futur". L'un des panélistes, Dan-el Padilla Peralta de Princeton, a embrassé cet avenir, appelant à ce qu'une certaine vision rose et vantée des classiques meure "aussi rapidement que possible". Peralta, qui est noir, s'est fait connaître dans les cercles classiques comme un critique acerbe de sa propre discipline, de son manque de représentation des non-blancs et de son rôle dans la perpétuation de stéréotypes nuisibles. Il a un jour affirmé que "la production de la blancheur" résidait dans "les moelles mêmes des classiques". En mai 2021, le département de Peralta à Princeton a décidé de supprimer l'exigence de latin et de grec pour ses majeures dans le but d'accueillir "de nouvelles perspectives dans le domaine." Josh Billings, le directeur du département, a déclaré que ces décisions - qui font suite aux initiatives de Princeton visant à lutter contre le racisme systémique sur le campus - ont été rendues "plus urgentes" par les événements qui ont suivi la mort de George Floyd en mai 2020. Cette ambiance est décrite dans la série Netflix "La Directrice" (The Chair) : http://www.air-defense.net/forum/topic/7149-séries-tv/?do=findComment&comment=1465354
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Chine
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
En contraste : https://supchina.com/2022/01/13/china-looks-to-the-western-classics/ Alors que les universités américaines réévaluent le rôle de l'enseignement classique occidental, les cours de latin et de grec se multiplient en Chine, où les étudiants considèrent les classiques comme une source de sagesse qui reste pertinente quel que soit l'hémisphère. Ayant passé cinq de ses années de formation en France à participer au Mouvement du travail assidu et des études frugales, Deng [Xiaoping] connaissait la valeur du savoir occidental. Ses réformes éducatives prévoyaient une formation accrue aux langues étrangères. En outre, les étudiants étaient encouragés à partir à l'étranger après avoir étudié dans les universités chinoises, et des ressources leur étaient offertes à cet effet. En 2015, la Chine est devenue le deuxième plus grand marché du livre, derrière les États-Unis. "Aujourd'hui, les étudiants chinois étudient la théologie médiévale, le Moyen-Orient ancien et le Proche-Orient ancien", m'a dit [Jiang, maître de conférence dans une université américaine. Il] pense que cette curiosité intellectuelle est due en partie à un regain de confiance. "[Les étudiants chinois] ont commencé à penser : "Oh, ces autres cultures nous sont accessibles. Et puisque la Chine est aussi une grande civilisation, pourquoi n'étudions-nous pas aussi d'autres civilisations ?"" Dans les premières années de la réforme, lorsqu'il s'agissait de financer les études classiques, le ministère de l'Éducation [chinois] a été aussi dépensier qu'un noble de la Renaissance. Il a parrainé des projets sur Catulle, réimprimé des traductions de poètes classiques et créé des instituts consacrés à l'étude sérieuse des civilisations occidentales. Des éditions bilingues de textes grecs et romains commencent à apparaître dans les librairies. (Les traductions des œuvres complètes d'Aristote ont été achevées en 1997). La revue chinoise d'études classiques, créée en 2010, produit des travaux universitaires sur la Rome et la Grèce antiques. Le Centre d'études classiques occidentales a été créé en 2011 à la prestigieuse université de Pékin. Après l'arrivée au pouvoir de Xí Jìnpíng 习近平 en 2012, le monde a commencé à voir la Chine comme un espace de recul et de régression politique. Mais les classiques en Chine continuent de se développer. Le classiciste prééminent Gān Yáng 甘阳 a fait remarquer dans un essai récent que le terme "études classiques" - gǔdiǎn xué 古典学 - était devenu un tel mot à la mode ces derniers temps que même "classiques confucéens", ou jīngxué 经学, a été ressuscité de son exil d'un siècle parmi les intellectuels. "J'ai enseigné à l'université de Washington pendant plus de six ans. J'ai essayé toutes sortes de choses pour que cela reste attrayant - ils n'en avaient tout simplement rien à faire." [dit Luó Xiāorán] L'année dernière, en revanche, il a donné une conférence à Hangzhou devant une foule de Chinois sur le personnage du Cyclope dans la mythologie grecque. "Je pouvais voir des étincelles [dans leurs yeux]." En 2008, Evan Osnos, dans le New Yorker, a décrit une "nouvelle veine de conservatisme" émergeant parmi les jeunes Chinois, inspirée par ce que certains ont appelé la "fièvre Strauss", en référence au classiciste allemand Leo Strauss. Dans les années 2010, Strauss, ainsi que le théoricien allemand du droit Carl Schmitt, étaient soudainement devenus un sujet brûlant dans les cercles intellectuels chinois. "Personne ne vous prendra au sérieux si vous n'avez rien à dire sur ces deux hommes et leurs idées", a déclaré un journaliste chinois à l'historien Mark Lilla dans le New Republic en 2010. L'obsession de Strauss offre une autre fenêtre sur le renouveau des classiques en Chine. Une idée centrale de l'œuvre du philosophe allemand était la différence, dans le canon occidental, entre les anciens et les modernes - deux groupes distincts à plusieurs égards critiques, de la vision de la rationalité à la vérité et à la politique. Strauss, qui avait un penchant pour les anciens, a fourni un langage permettant d'articuler le propre éloignement de la Chine de son passé ancien. En d'autres termes, les chercheurs straussiens chinois participent à une réhabilitation de la pensée chinoise ancienne sous la direction d'un philosophe germano-américain. Dans l'énoncé de mission du Chinese Journal of Classical Studies, fondé par Liu, le comité de rédaction établit le lien de manière concise : Pour "restaurer l'esprit de la civilisation traditionnelle de la Chine", les universitaires doivent "acquérir une compréhension profonde de la civilisation occidentale". "La principale raison de l'introduction de Strauss en Chine", écrit Liu, était "d'éviter le fanatisme séculaire envers toutes sortes de discours occidentaux modernes." Le féminisme, la théorie critique de la race, l'intersectionnalité : il ne s'agissait pas pour Liu des poteaux indicateurs du progrès moral, mais plutôt des herses à éviter sur le propre chemin de la Chine vers la modernité. Les straussiens en Chine considèrent presque unanimement le "politiquement correct" en Occident comme une "seconde révolution culturelle", m'a dit Jiang. Lorsque Wáng Hùníng 王沪宁, principal théoricien politique de la Chine et membre du Comité permanent du Politburo, a visité les États-Unis en 1988, il a été particulièrement attiré par les penseurs néoconservateurs américains, dont beaucoup étaient d'anciens étudiants de Leo Strauss. Wang a vu ce groupe comme les derniers résistants à un fléau de gauchistes qui s'acharnent à détruire le système de valeurs traditionnel de l'Occident. Dans son livre America Against America, un mémoire de ses visites, Wang cite les travaux d'Allan Bloom, Daniel Bell et Daniel Patrick Moynihan pour s'insurger contre une "jeune génération ignorante des valeurs occidentales". "Si le système de valeurs s'effondre, comment le système social peut-il se maintenir ?". Aujourd'hui, les idées néoconservatrices de cohésion culturelle ne font que croître. L'année dernière, le parti communiste a adopté des réformes de l'éducation visant à embaucher davantage de professeurs de gymnastique et à "cultiver la masculinité" chez les écoliers. Les diffuseurs de médias ont été contraints de passer d'émissions montrant des "hommes efféminés" à des émissions faisant la promotion de la "culture traditionnelle chinoise". Timothy Cheek, historien intellectuel à l'université de Colombie-Britannique, m'a dit que les derniers diktats constituent un "tournant culturel" dans la modernisation de la Chine, ce qu'il appelle "le traditionalisme d'Allan Bloom avec des caractéristiques chinoises". "La vie quotidienne en Chine est maintenant basée sur tous ces contrats comme le mariage", m'a dit Leeb. "Cela a été créé par les anciens Romains. La plupart des Chinois ne sont pas conscients de cela." Même certains mots chinois, a-t-il expliqué, comme le mot pour le fromage, lào 酪, étaient probablement venus du latin (lac est le lait). Étudier les classiques en tant que Chinois, c'est se connaître soi-même. "Le climat politique actuel est plus anti-occidental", admet Luo. "Mais culturellement, ce n'est pas le cas. Culturellement, nous aimons toujours l'Occident. Regardez ces voitures ! Regardez ces gens, regardez ces tenues, et cet endroit !" Il a désigné le café dans lequel nous avons choisi de nous asseoir, un café qui semblait avoir été parachuté depuis le centre-ville de Portland. -
Bernie Sanders n'est pas plus extrémiste ou farfelu que Franklin D. Roosevelt. Les farfelus et les extrémistes, c'est les gens qui ont voté avec le farfelu et extrémiste Donald Reagan le démantèlement de la fiscalité fortement redistributive issues de la Seconde Guerre mondiale : John Kerry, All Gore, Ted Kennedy et Joe Biden :
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Au niveau fédéral tu as forcément raison puisque la police n'est pas une compétence fédérale (sauf le FBI, bien sûr). Mais le mouvement de définancement de la police, par exemple à Minneapolis [1], a été porté par des démocrates. On peut trouver la composition du conseil municipal de Minneapolis ici : https://en.wikipedia.org/wiki/Minneapolis_City_Council et à une ou deux exceptions près, ce sont tous des démocrates. [1] Dont j'ai parlé ici : http://www.air-defense.net/forum/topic/11243-usa/page/804/#comment-1458437 et dont Wikipédia parle là : https://en.wikipedia.org/wiki/Police_abolition_movement_in_Minneapolis#"Defund_police"_pledge_reinterpreted La promesse faite le 7 juin 2020 par neuf des 13 conseillers municipaux de Minneapolis d'abolir le police department a fait l'objet d'une importante couverture médiatique.
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
1°) la phrase est ambiguë : il est impossible de savoir si "il" est "l'Occident" ou "sa = Eltsine". 2°) Il peut être intelligent de limiter ses gains, pour ne pas créer d'instabilité. C'est ce qu'avait fait Bismarck, se consacrant après ses guerres à sécuriser ses gains et ne pas en provoquer de nouvelles, mais au contraire favoriser la paix et les équilibres entre puissances. Ce n'est pas ce que font les Américains en cherchant à étendre l'OTAN sans limite. Ne pas avoir de limites, c'est ce que les Grecs appellent l'hybris. 3°) la notion "avancer/reculer" est trop vague. Il y a une différence entre évacuer un pays étranger et évacuer son propre pays. Je pense que les Américains savent faire la différence entre retirer leurs troupes de Somalie ou d'Afghanistan et rendre le Texas au Mexique. De même les Russes savent faire la différence entre évacuer l'Allemagne de l'Est et donner le port de Sébastopol aux Américains. La Russie de Poutine se reconnaît, me semble-t-il dans la vision de Soljenitsyne dans l'essai "Reconstruire la Russie", qui est nationale et non impériale. L'empire c'était l'URSS qui gouvernait des peuples non-russes sur la base d'une idéologie internationaliste. Il n'y a que la propagande occidentale pour dire que le but de Poutine est de recréer un empire.