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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. Nouvelle-Calédonie : https://www.facebook.com/caledonia.nc/videos/le-jt-nouvelle-calédonie-energie-nce-serait-elle-un-échec-sur-tous-les-plans-la-/510387726743962 (16 décembre 2021) https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/la-centrale-pays-au-plus-tot-en-2025-et-confiee-a-un-producteur-independant-d-energie-1183405.html https://www.ccomptes.fr/system/files/2021-12/ROD-Nouvelle-Cal--donie-Energie--NCE.pdf Au-delà du problème de la stabilité du réseau du fait de la très forte variabilité de la production photovoltaïque et de la valorisation des volumes d’énergie fatale excédentaire, l’enjeu est de déterminer la place de la centrale pays dans ce paysage. En effet, cette dernière ne peut être à la fois le principal moyen de production de base, un moyen de production de modulation et un moyen de production de secours. Aucune technologie n’est en capacité de répondre à ces trois besoins. C’est pourquoi il est indispensable que le gouvernement détermine le rôle et la place attendus de cette centrale dans le paysage énergétique calédonien car la répartition et la cadence de développement des différentes filières de production électrique relèvent de sa compétence. L’absence de visibilité sur la trajectoire du développement des énergies renouvelables, dont la mise en production s’accélère et dépasse les prévisions, ne permet pas de définir clairement les choix technologiques les mieux adaptés pour la centrale. Elle constitue l’un des facteurs ayant conduit aux errements dans la conduite du projet.
  2. https://www.nytimes.com/1970/04/19/archives/earth-day-and-space-day.html (19 avril 1970) La semaine dernière, alors que la navette Apollo 13, en panne, faisait le tour de la Lune et rentrait à nouveau sur Terre, le monde entier s'est passionné pour ses "consommables". Resterait-il assez d'oxygène et d'eau à bord de leur vaisseau paralysé pour permettre à Lovell, Haise et Swigert de revenir sur terre ? Les réserves d'hydroxyde de lithium disponibles suffiraient-elles à nettoyer leur air du dioxyde de carbone et à le garder respirable jusqu'à l'atterrissage ? Ce n'est que récemment, cependant, que de nombreuses personnes ont commencé à se rendre compte que la Terre est aussi une sorte de vaisseau spatial et qu'elle aussi ne dispose que d'une quantité limitée de consommables. Aujourd'hui encore, des centaines de millions d'hommes et de femmes pensent naïvement que la Terre possède ce que Kenneth Boulding a appelé une "économie de cow-boy", avec des ressources aussi infinies et inépuisables que les grandes plaines ont dû paraître à ceux qui gardaient le bétail dans l'Ouest il y a un siècle. La semaine dernière, tout le monde a compris que les maigres réserves d'Apollo 13 devaient être gérées avec soin, consommées de manière économique et recyclées pour être réutilisées chaque fois que possible. La Journée de la Terre, mercredi prochain, vise avant tout à convaincre le peuple américain qu'une prudence similaire est requise sur le vaisseau spatial Terre. À cette nouvelle compréhension sont venues s'ajouter les observations faites sur la Lune par Apollo 10 et Apollo 11, et sur Mars par Mariner 6 et Mariner 7, le témoignage brutal que la Terre est presque certainement unique dans le système solaire. Ses "consommables", son eau et son oxygène, ainsi que la vie abondante qu'ils rendent possible, n'existent qu'ici ; ils ne peuvent être reconstitués nulle part ailleurs si les hommes les épuisent ou les rendent inutilisables. Pour l'avenir à plus long terme, l'exploration spatiale - comme toute autre activité humaine - dépend de la santé de cette planète, de la disponibilité continue des "consommables" pour ceux qui restent ici et pour ceux qui se lancent dans le cosmos. En ce sens, mercredi prochain est la Journée de l'espace ainsi que la Journée de la Terre, car si notre planète fleurie ne reste pas un havre de vie, le système solaire tout entier pourrait devenir aussi dépourvu de vie que le sont actuellement les montagnes de la lune et les régions polaires de Mars.
  3. https://www.politico.com/news/2021/12/30/biden-putin-call-526280 (30 décembre 2021) Ushakov aurait déclaré que Biden a dit au dirigeant russe que les États-Unis ne placeraient pas de missiles en Ukraine. "Il est tout à fait possible que [Poutine] ait décidé d'envahir", a ajouté [Evelyn Farkas, ancienne secrétaire adjointe à la Défense pour la Russie, l'Ukraine et l'Eurasie dans l'administration Obama]. "Je pense que Biden devait prendre cet appel téléphonique, mais pour moi, ce n'est pas nécessairement un bon signe. Certaines personnes ont dit que cela pourrait être Poutine qui essaie de désamorcer la situation. Je crains que ce ne soit pas le cas, que ce soit le contraire."
  4. https://www.letemps.ch/monde/lue-inclut-nucleaire-gaz-taxonomie-verte (1er janvier 2022) La liste des activités considérées comme durables par la Commission européenne, très attendue notamment pour des questions de subsides, comprend des activités liées à l'atome et au gaz, comme le souhaitait la France. Le gouvernement allemand est furieux. https://www.focus.de/politik/ausland/kommentar-die-atomkraft-entscheidung-der-eu-kommission-ist-mehr-als-eine-backpfeife-fuer-die-gruenen_id_33708268.html (3 janvier 2022) Car, premièrement, la relation de Merkel avec l'énergie nucléaire n'a jamais été idéologique, mais machiavélique. Elle n'a été prête à sortir du nucléaire que lorsque, après l'accident de Fukushima au Japon, son parti, la CDU, a été menacé de défaite face aux Verts dans le Bade-Wurtemberg, une région importante en termes de politique partisane. https://www.n-tv.de/politik/Merz-flirtet-mit-Atomstrom-article23022353.html (27 décembre 2021) Le président désigné de la CDU, Friedrich Merz, a montré de la compréhension pour l'initiative de la France de faire déclarer l'électricité nucléaire comme électricité verte par la Commission européenne, afin que l'énergie nucléaire puisse faire partie des fonds d'actions écologiques. "L'électricité nucléaire ne produit pas de CO2, et rien que pour cela, la France est tellement plus avancée que nous en matière de prévention des émissions de CO2", a-t-il déclaré au Redaktionsnetzwerk Deutschland (RND). "La Commission européenne ne s'inspirera pas seulement de la voie allemande".
  5. https://edition.cnn.com/2021/12/21/politics/biden-trump-covid-vaccine-booster/index.html (21 décembre 2021) Mardi, le président Joe Biden a attribué à l'administration Trump le mérite de la mise au point du vaccin Covid-19 et a félicité son prédécesseur, Donald Trump, d'avoir fait une piqûre de rappel - marquant un rare moment où les deux hommes ont trouvé un terrain d'entente depuis le jour de l'investiture. Au cours du discours de mardi, M. Biden a également félicité l'administration Trump pour ses efforts visant à développer un vaccin Covid-19 avant son entrée en fonction. "Soyons clair. C'est grâce à l'administration précédente et à notre communauté scientifique que l'Amérique a été l'un des premiers pays à obtenir le vaccin", a déclaré Biden. "Grâce à mon administration et au travail acharné des Américains, nous avons mené le déploiement, ce qui a fait de l'Amérique l'un des leaders mondiaux en matière d'injections dans le bras." Trump a déclaré à Fox News plus tard dans la journée de mardi qu'il avait apprécié les commentaires de Biden. "J'ai été surpris de l'entendre", a déclaré Trump. "Je pense que c'était une chose formidable, et je pense que cela rend beaucoup de gens heureux". Le 45e président a dit qu'il espérait que les commentaires de Biden "aideront beaucoup" à réduire les divisions politiques dans le pays.
  6. https://www.defense.gouv.fr/operations/points-de-situation/point-de-situation-des-operations-du-vendredi-17-au-jeudi-23-decembre-2021 Du 7 au 19 décembre 2021, le Groupement tactique désert (GTD) 3 Salamandre a mené une opération dans le Liptako nigérien, avec les forces armées nigériennes (FAN). Cette opération, qui a permis de neutraliser un terroriste de l’État islamique grand Sahara (EIGS), le 12 décembre, au nord d’In Atès, a contraint la liberté d’action de son groupe dans un de ses sanctuaires, en maîtrisant ses axes de mobilité et en contrôlant le terrain. Conçue et conduite en partenariat avec les FAN, l’opération s’est appuyée sur la bonne connaissance nigérienne de la zone et de l’ennemi. Les forces se sont déployées en particulier dans les localités d’In Atès et de Tin Gara, à proximité de la frontière malienne. Le bilan de cette opération est la saisie de plusieurs plots logistiques et du matériel de combat, et elle a aussi permis aux forces armées nigériennes de reprendre du terrain dans cette zone. Le 20 décembre 2021, au Niger, les forces françaises de l’opération BARKHANE ont réalisé une opération de surveillance qui a conduit à la neutralisation d’un chef de groupe de l’État islamique au grand Sahara (EIGS), Soumana Boura. Cette opération a été menée en étroite coordination avec les autorités nigériennes, dans une zone sanctuaire de l’EIGS au nord de la ville de Tillabéri. Soumana Boura dirigeait un groupe de plusieurs dizaines de combattants actifs de l’EIGS dans la zone de Gober Gourou et de Firo, dans l’ouest du Niger. Il faisait partie du commando qui, sur ordre d’Abou Walid Sahraoui, neutralisé par la Force Barkhane en août 2021, avait exécuté 8 personnes, 6 Français et leurs 2 accompagnateurs nigériens, dans le parc de Kouré, au sud-est de Niamey, le 9 août 2020.
  7. Cette carte est encore plus fascinante si l'on songe que nombre d'îles de l'Océanie ont été baptisées par les navigateurs avec des noms européens : Nouvelle Bretagne et Nouvelle Irlande (dans l'archipel Bismarck) Nouvelle Calédonie Nouvelle Zélande Nouvelles Hébrides (aujourd'hui Vanuatu) Nouvelle Hollande (aujourd'hui Australie) Nouvelle Galles du Sud
  8. https://www.questionchine.net/au-xinjiang-chen-quanguo-laisse-la-place-a-l-ancien-ingenieur-missiles-devenu-homme (29 décembre 2021) Au Xinjiang, Chen Quanguo laisse la place à l’ancien ingénieur missiles devenu homme politique, Ma Xingrui En 1982, à 23 ans, Ma est diplômé de l’institut des ressources minières de Fuxin devenu l’Université de Technologie du Liaoning. A 29 ans, il adhère au Parti après avoir obtenu un doctorat de mécanique à l’Institut de technologie de Harbin. Trois ans plus tard, il y est nommé professeur, puis doyen de l’Institut de mécanique, avant d’en devenir le vice-président en 1996 à 37 ans. La même année, il est nommé vice-doyen de l’académie des technologies spatiales (CAST) et responsable du projet de satellite expérimental « Shijian 5 实践五号 – SJ 5 - » lancé par une fusée Longe Marche 4B sur le thème de la détection de particules. (pour mémoire, la série des satellites expérimentaux « SJ » en est arrivée à « SJ 21 », lancé le 23 octobre 2021 par une fusée LM 3B pour évaluer l’impact des débris spatiaux et le moyen d’en atténuer les risques.) Trois ans plus tard, il a alors 40 ans, Ma est promu n°2 de la CASC dont il deviendra le Directeur Général en 2007, à 48 ans, après avoir occupé le poste de PDG de la Sino Satellite Communication Company (satellites de communication géostationnaires) et travaillé aux missions lunaires. En 2012, ses succès lui ouvrent la porte du 18e Comité Central du Parti dont il devint un membre permanent. 2013 est une année faste et le tournant politique majeur de sa carrière. Ma devient à 54 ans PDG de l’agence spatiale chinoise 国家航天局, Directeur de l’autorité de l’énergie atomique, vice-ministre de l’Industrie et du numérique et Directeur de la SASTIND, (State Administration of Science, Technology and Industry for National Defense, en Chinois 国家国防科技工业局). C’est au sein de cette structure qu’il fut le responsable de la première mission d’exploration lunaire Chang’e 3 du 14 décembre 2013. Mais en même temps, en novembre de la même année, Ma, en dépit de ses succès professionnels, alors qu’il était devenu un des scientifiques de terrain les plus reconnus en Chine, s’apprêtait à quitter la sphère spatiale, pour être muté à Canton au poste de n°2 de la province, où il prit en même temps la tête de la Commission provinciale des affaires politiques et juridiques. En mars 2015, à 56 ans, il était nommé n°1 du Parti à Shenzhen, pour succéder à Wang Rong proche de la faction Jiang Zemin, muté à la Commission consultative du Peuple chinois et dont la réputation avait été ternie par des rumeurs de corruption. Peu après, en décembre 2016, il avait 57 ans, Ma devint gouverneur par intérim du Guangdong, contre la tradition voulant que les gouverneurs soient issus du tissu politique local. Moins d’un mois plus tard, le 23 janvier 2017, il en devenait le gouverneur de plein exercice, à la suite de Zhu Xiaodan.
  9. https://siecledigital.fr/2021/11/16/rachat-alpi-italie-chine/ Ayant son siège social à Pordenone dans le sud de l’Italie, Alpi développe des mini drones baptisés Strix, qui ont notamment été exploités par l’armée de l’air italienne en Afghanistan. Les appareils sont transportables dans un sac à dos, peuvent être déployés rapidement par un seul opérateur et assurent une surveillance même pendant la nuit. Comme l’explique le Wall Street Journal, deux entreprises chinoises contrôlées par L’État, la China Railway Rolling Stock Corp (CRRC) et un groupe d'investissement géré par le gouvernement municipal de Wuxi près de Shanghai, ont monté une entreprise offshore baptisée Mars et enregistrée à Hong Kong. En 2018, cette dernière a acheté une participation de 75 % dans Alpi pour 4 millions d'euros, puis a investi 1,5 million d'euros supplémentaires dans l’entreprise, un montant qui a fait froncer les sourcils des enquêteurs. Mars a depuis entamé le processus de transfert de la propriété technique et intellectuelle d'Alpi vers un nouveau site de production en Chine. Or, le transfert de technologie et de production militaires en dehors de l’Italie nécessite l'autorisation du gouvernement.
  10. Les sondages de Kamala Harris. Vert : approbation ; rouge : désapprobation. Source : https://www.t-online.de/nachrichten/ausland/usa/id_91388130/kamala-harris-die-unbeliebteste-vizepraesidentin-der-usa.html
  11. Non, mais peut-être est-ce que cela assure de meilleurs revenus aux agriculteurs ?
  12. Durant la semaine de Noël, il y a eu en moyenne 22.000 primo-injections par jour. Ce serait intéressant de mettre des sociologues sur le terrain pour essayer de comprendre comment on a réussi à vacciner finalement ces retardataires de la primo-injection. Cela pourrait donner des idées de dispositifs à mettre en place pour contacter et motiver les autres, par des incitations, des explications pédagogiques, des moyens de transports facilités, ou que sais-je.
  13. https://www.sierraclub.org/sierra/2021-4-fall/feature/nimby-threat-renewable-energy En 2012, le Vermont comptait au moins une douzaine de projets éoliens en développement. Aujourd'hui, il n'y en a aucun. Aucun projet éolien ou solaire à l'échelle industrielle n'est en cours dans l'État. Au total, le Vermont produit 245 mégawatts grâce au soleil, ce qui représentait 11 % de son électricité en 2018. Mais si le Vermont a été qualifié d'État le plus vert de la nation, cette réputation pourrait ne plus être méritée. Depuis la fermeture de la centrale nucléaire Vermont Yankee de 604 mégawatts en 2014, l'État n'a produit que deux cinquièmes de l'électricité qu'il utilise. Le reste est importé d'autres États et du Canada, avec du gaz et de l'hydroélectricité (plus le nucléaire du New Hampshire) dans le mélange. "L'éolien n'est pas une scène heureuse dans le Vermont", dit Smith, après avoir guidé une visite de sa propriété, qui comprend trois vaches, une oie solitaire et des panneaux solaires. "C'est la même chose dans toutes les communautés", dit-elle, assise sur une chaise qu'elle a fabriquée elle-même. "Les promoteurs vont là où le terrain est bon marché et où les gens sont pauvres. Searsburg en est un exemple. Nous avons vu tellement de choses mal faites ici, et c'est pourquoi il y a une réaction brutale contre les énergies renouvelables. Ça a transformé les démocrates en républicains." Smith n'est pas une idéologue politique. Elle a grandi à Sarasota, en Floride, a joué du violon et a obtenu un diplôme d'histoire à Vassar. Elle a construit des clavecins avec son mari, Bill, et une fois, elle a posé nue pour une peinture sur le couvercle de l'un d'eux (une représentation de Léda et le Cygne). Sa transition vers le militantisme s'est faite progressivement, en commençant par une lutte contre un gazoduc et deux centrales électriques au gaz. Mais ce qu'elle pensait être une brève interruption dans une vie résolument hors du commun est devenu une croisade personnelle très réussie. "Quelle part de la planète sommes-nous prêts à sacrifier pour répondre au besoin d'énergie de l'humanité ?", demande-t-elle. "Pourquoi ne pouvons-nous pas répondre à nos besoins sans creuser, forer, mettre sous terre, et construire encore plus de technologies qui nécessitent des impacts massifs sur la terre ?". Elle dit qu'elle aime les énergies renouvelables lorsqu'elles sont à petite échelle, comme les panneaux solaires de son jardin, et elle joint le geste à la parole. "Tous les écologistes qui sauvent la planète et que vous interrogez ont une empreinte carbone plus lourde qu'Annette Smith ", dit Lindholm, qui adopte le même style de vie ; il n'a pas pris d'avion à réaction depuis le début du siècle. Cet esprit tiré tout droit du Whole Earth Catalog [1] est peut-être le secret de la réussite du NIMBYism [Not In My BackYard - pas derrière chez moi] de Smith et Lindholm : Pour les célèbres Vermontois autonomes, l'énergie n'est plus un problème de société mais un choix individuel. Si tout le monde adoptait un mode de vie simple et respectueux de la terre, il n'y aurait pas besoin d'éoliennes géantes. Olivia Campbell Andersen, directrice générale de Renewable Energy Vermont, n'y croit pas. "Au Vermont, l'énergie éolienne est l'énergie la plus renouvelable, la plus rentable et la plus abordable qui soit", dit-elle. "Elle permet aux contribuables d'économiser de l'argent et a permis à de nombreuses villes d'avoir de meilleures écoles et casernes de pompiers". Elle voit "beaucoup d'hypocrisie" chez ceux qui s'opposent aux projets d'énergie renouvelable mais ne s'opposent pas à l'utilisation d'énergie produite à partir du charbon. En réponse à l'affirmation de Mme Smith selon laquelle ce sont les pauvres du Vermont qui sont les victimes, Mme Andersen fait valoir que ceux qui sont les plus unis dans leur opposition sont "des personnes plus riches qui peuvent avoir des résidences secondaires". Les icônes progressistes du Vermont tentent de combler ce fossé, en soutenant fermement l'énergie renouvelable, mais en étant réticents à étiqueter ses opposants. Depuis 2019, par exemple, Ben & Jerry's s'est associé à la campagne Ready for 100 du Sierra Club "pour faire avancer l'objectif d'alimenter les États-Unis avec 100 % d'énergie propre et renouvelable." L'entreprise (qui appartient désormais à Unilever) fait surtout campagne au niveau national, mais sa fondation a donné 16 000 dollars à 350Vermont, lié à McKibben, en 2020, et l'entreprise elle-même s'engage à utiliser 100 % d'énergie renouvelable dans ses activités d'ici 2025. "Je ne considère pas ce qui se passe dans le Vermont comme du NIMBYism", déclare Jerry Greenfield (le Jerry de Ben & Jerry's). "Je vois cela comme des gens qui ont des préoccupations honnêtes et sincères, et je respecte cela. Mais nous devons regarder la situation dans son ensemble et voir d'où vient notre énergie. Les alternatives sont bien pires". Le Vermont, dit-il, "est perçu comme un endroit avant-gardiste en matière d'environnement, avec de magnifiques champs verdoyants et des cours d'eau. Mais pour ce qui est de ce que l'État fait réellement, ce n'est tout simplement pas à la hauteur." La quantité d'énergie renouvelable en jeu dans le Vermont est peut-être insignifiante, mais l'opposition NIMBY est omniprésente et pourrait constituer un obstacle majeur aux plans ambitieux du président Joe Biden en matière d'énergie et de changement climatique. M. Biden s'est fixé pour objectif un secteur de l'électricité sans carbone d'ici 2035, suivi d'une économie zéro carbone net d'ici 2050. Mark Jacobson, directeur du programme Atmosphère/Énergie de l'université de Stanford, a tenté de quantifier le nombre d'installations d'énergie renouvelable dont les États-Unis auront réellement besoin. Il estime à 223 000 le nombre d'éoliennes terrestres de cinq mégawatts, à 171 000 le nombre d'éoliennes offshore de cinq mégawatts, à 44 000 le nombre de systèmes photovoltaïques (PV) de 50 mégawatts, à 77 centrales géothermiques de 100 mégawatts, à 137 millions de systèmes PV de cinq kilowatts installés sur des toits résidentiels, à 8,7 millions de systèmes PV de 100 kilowatts installés sur des toits commerciaux et gouvernementaux et à 19 centrales solaires concentrées de 100 mégawatts [2]. Toutes ces turbines et tous ces panneaux solaires (plus les lignes de transmission nécessaires) doivent aller quelque part. Mais de nombreuses communautés - y compris celles qui comptent des libéraux et des écologistes déclarés - travaillent dur pour s'assurer qu'ils iront ailleurs. Dans le comté de Klickitat, dans l'État de Washington, des retraités qui se sont installés dans la région pour ses vues panoramiques ont convaincu leur conseil des commissaires de ne plus autoriser les parcs solaires. En 2019, le comté de San Bernardino, en Californie, a interdit la construction de grands parcs éoliens et solaires sur plus d'un million d'hectares de terres privées. Le Los Angeles Times a déclaré que cette décision "se pliait à la volonté des résidents qui disent ne pas vouloir que des projets d'énergie renouvelable industrialisent leurs communautés rurales du désert." À Coxsackie, dans l'État de New York, un groupe appelé Citizens for Sensible Solar s'est organisé pour empêcher la construction de centrales solaires à grande échelle qui "détruiraient l'esthétique rurale de leurs maisons". À Culpeper, en Virginie, le blocage d'un parc solaire de 80 mégawatts a conduit à la création de l'association à but non lucratif Citizens for Responsible Solar, qui s'efforce de stopper les projets de grande envergure dans tout le pays. "Les communautés rurales sont attaquées par de grandes entreprises de développement de l'énergie solaire (dont certaines sont étrangères) qui veulent construire des centrales solaires industrielles à grande échelle sur des terres classées agricoles et forestières afin de profiter de coûts de développement plus faibles", explique le groupe. En termes de pouvoir d'organisation, aucun groupe rural de type NIMBY ne peut rivaliser avec l'Alliance to Protect Nantucket Sound, qui a mené une bataille de 16 ans pour tuer le Cape Wind Project, un parc éolien offshore de 130 turbines et 454 mégawatts qui aurait fourni 75 % de l'énergie de Cape Cod, Martha's Vineyard et Nantucket. Ce groupe puissant, qui couvrait tout le spectre idéologique et bénéficiait du soutien de la famille Kennedy et du milliardaire William Koch [3], était connu pour enterrer ses adversaires sous un déluge de dossiers et d'arguments techniques. Le regretté Ted Kennedy, alors sénateur démocrate du Massachusetts, a exprimé son objection en ces termes : "Vous ne vous rendez pas compte - c'est là que je navigue." Koch, qui a fait don de 5 millions de dollars à la cause, est lui aussi un grand marin (il a remporté la Coupe de l'America en 1992), mais il est aussi dans le domaine des combustibles fossiles, et il est motivé par la protection de ses vastes propriétés immobilières contre la "pollution visuelle." Il a déclaré au New York Times : "La possibilité d'acquérir une propriété spéciale où je peux créer un complexe familial pour mes enfants et ma famille élargie était et reste très importante pour moi." Plus récemment, l'association Citizens for the Preservation of Wainscott espère répéter le succès de l'alliance en ralliant les 1 %. Wainscott est un hameau d'East Hampton, à Long Island, un lieu d'évasion en bord de mer pour les riches New-Yorkais où le prix médian des maisons est de 1,8 million de dollars. La société danoise Ørsted A/S et Eversource Energy, le plus grand fournisseur d'énergie de la Nouvelle-Angleterre, veulent construire un parc éolien de 12 turbines à 35 miles au large des côtes, qui produirait environ 130 mégawatts et serait opérationnel fin 2023. Si le groupe Citizens for the Preservation of Wainscott obtient gain de cause, le parc ne sera jamais construit. Le groupe insiste sur le fait qu'il n'est pas contre l'énergie éolienne en soi. Il se concentre plutôt sur un câble de transmission unique qui débarquerait sur la plage exclusive de Beach Lane, puis irait jusqu'à la sous-station de Cove Hollow Road à East Hampton pour être connecté au réseau électrique général. Le groupe affirme avoir de "sérieuses préoccupations" concernant la pollution de l'eau, l'accès des véhicules d'urgence et "une nouvelle sous-station inutile". En mai 2021, l'administration Biden a approuvé ce qui sera le premier projet commercial d'éoliennes en mer du pays, dans les eaux au large de Martha's Vineyard. Avec jusqu'à 84 turbines et 800 mégawatts, Vineyard Wind produira suffisamment d'électricité pour 400 000 foyers. Les pêcheurs commerciaux ne sont pas contents - leur Alliance pour un développement responsable de l'offshore condamne l'approbation comme étant "éparpillée, partisane et opaque". Mais au moins jusqu'à présent, il n'y a pas de légions d'avocats pour rivaliser avec ceux qui se sont opposés à Cape Wind. [1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Whole_Earth_Catalog Le Whole Earth Catalog est un catalogue américain de contre-culture publié par Stewart Brand entre 1968 et 1972, puis occasionnellement jusqu'en 1998. Les Whole Earth Catalogs proposaient toutes sortes de produits à la vente (vêtements, livres, outils, machines, graines — des choses utiles à un style de vie créatif et autosuffisant), mais ne vendaient directement aucun de ces produits. Il pronaît le Do it yourself. [2] Voir aussi un projet similaire émanant de l'université de Princeton sur : http://www.air-defense.net/forum/topic/12391-energies-renouvelables-projets-et-conséquences/page/64/?tab=comments#comment-1407066 [3] Une union sacrée entre les grandes familles des aristocraties démocrates et républicaines : qui a dit que le pays était fracturé par la polarisation ?
  14. https://web.de/magazine/politik/soeder-kritisiert-oezdemirs-lebensmittelvorstoss-deutlichen-worten-36471014 (29 décembre 2021) Le ministre-président bavarois Markus Söder (CSU) a critiqué l'initiative du ministre fédéral de l'Agriculture Cem Özdemir (Verts) contre les produits alimentaires à prix cassés. Le gouvernement fédéral n'est "pas là pour dire aux gens ce qu'ils doivent manger ou en quelle quantité", a déclaré Söder au journal "Bild" (édition de mercredi). Özdemir mise sur moins d'élevage pour les agriculteurs et sur plus de culture de cannabis en Allemagne. Söder a douté qu'il s'agisse de la bonne "vision" pour l'agriculture. https://www.t-online.de/nachrichten/deutschland/innenpolitik/id_91393248/soeder-kritisiert-oezdemir-nicht-menschen-vorschreiben-was-sie-essen-.html (29 décembre 2021) Pour Söder, l'une des raisons de la hausse des prix des denrées alimentaires est l'augmentation des coûts de l'énergie. "C'est pourquoi la coalition du feu tricolore ne devrait pas se battre pour des éoliennes, mais construire rapidement des lignes électriques", a-t-il déclaré au journal Bild.
  15. http://www.30giorni.it/articoli_id_9665_l4.htm (octobre 2005) Giulio Andreotti recense le livre « De l’URSS à la Russie » d'Evgueni Primakov Parmi les gouvernements qui firent des efforts très sérieux pour faire renoncer le dictateur irakien à son entreprise, celui de l’Union soviétique fut au premier rang et Primakov alla personnellement à plusieurs reprises, en tant qu’envoyé du président Gorbatchev, essayer d’obtenir le retour en Irak des troupes d’invasion. Mais venons-en au dernier livre d’Evgueni Primakov dont nous fêtons aujourd’hui la traduction italienne publiée sous ce titre emblématique: Dall’URSS alla Russia (De l’URSS à la Russie). Son père a été fusillé en 1937; sa mère était médecin dans une usine et lui a enseigné la fierté et, dans les limites du possible, une certaine autonomie. Il rappelle sa grande popularité parmi les ouvrières de son usine et évoque l’austérité de leur vie dans la seule pièce qui leur était attribuée dans des appartements où cohabitaient plusieurs familles (la même chose se reproduira lorsque, très jeune, il se mariera). Pendant ses études universitaires – il choisit les Langues orientales – il croise des jeunes gens destinés à de grands avenirs, dont Nehru et Tito. Il rencontrera ce dernier à plusieurs reprises, plus tard, après l’expulsion de Tito du Cominform. Il devient journaliste à la Pravda et rédacteur radiophonique; c’est à ce dernier titre qu’il suit Khrouchtchev en Albanie et rapporte les intéressants commentaires de son chef au culte de Staline, que les Albanais conservaient intact. À son tour Khrouchtchev scandalise les camarades albanais en exprimant ses condoléances pour la mort, qui a eu lieu dans durant ce séjour, de John Foster Dulles. Chroniqueur politique, il suit de près les événements importants comme le coup d’État en Syrie, les développements de la politique égyptienne de Nasser, les rapports difficiles entre Bagdad et les Kurdes. Certaines allusions au parti Baath nous aident à comprendre le développement de nombreuses situations. Mais il fait aussi dans d’autres régions des expériences singulières parmi lesquelles des entretiens au Soudan avec Nemeiri qui avait pour programme d’imposer au sud chrétien et animiste de son pays la législation islamiste. Il y a dans ce livre des descriptions fort intéressantes des contacts que l’auteur eut avec Arafat (dans ses entretiens avec lui, il insista sur le fait que c’était une erreur d’accorder une valeur positive à l’épopée koweitienne de Saddam Hussein), avec le pauvre Sadate, avec de hauts représentants saoudiens et avec les rois de Jordanie et du Maroc. Les rapports entre Primakov et Gorbatchev – comme c’est inévitable entre deux personnalités motivées et dures – n’ont pas toujours été faciles. Au contraire. Un nombre important de pages décrivent leurs rencontres et leurs conflits, mais des conflits qui naissaient toujours de considérations peu banales. Je crois que la vocation orientaliste de Primakov lui a donné un atout supplémentaire. La description de l’investiture de Primakov, décidée par Eltsine le 5 janvier 1996, comme ministre des Affaires étrangères est suggestive. Je ne peux certes pas personnellement, en m’appuyant sur une seule rencontre avec Eltsine, même si elle dura quelques heures, porter sur lui un jugement compétent. Il est sûr que je fus déçu par cette rencontre dont j’ai gardé une impression désastreuse. Peut-être les Russes furent-ils punis en la personne d’Eltsine pour avoir accepté (mais que pouvaient-ils faire?) les longues années de la dictature. Quoiqu’il en soit, notre auteur écrit que, face à des insistances si pressantes, il ne put qu’accepter. Il eut à affronter le problème de l’expansion de l’OTAN. À ce que dit le livre, quelque temps auparavant (1990), Gorbatchev avait avancé l’idée de troquer le retrait de l’Allemagne fédérale de l’OTAN contre le retrait des troupes soviétiques d’Allemagne de l’Est. Mais l’idée – en vérité bizarre – en resta là et n’eut pas de suite. Les développements, qui aboutirent plus tard à la déclaration conjointe Poutine-Bush du 24 mai 2002 sur la réduction des armes stratégiques sont bien analysés. Suit une description intéressante des contacts de Primakov avec la peu facile Mme Albright que Primakov – et cela me surprend – qualifie d’ «incisive, déterminée, intelligente et (surtout) fascinante». À la fin de ce chapitre, Primakov retourne sur les contacts qu’il a eus à plusieurs reprises avec Solana et qualifie le rapport Russie-OTAN de garantie de la paix à travers un compromis constructif et solide. Le 12 septembre 1998, Eltsine promut – si l’on peut s’exprimer ainsi – Primakov à la fonction de chef de gouvernement, dans un moment de grande difficulté avec la Douma, laquelle accepta le nouveau candidat par un nombre de voix dépassant le pourcentage nécessaire. La situation générale de l’économie et de tout le reste suscitait un peu partout l’inquiétude. Le moratoire des paiements aux possesseurs de titres d’État fut un désastre et mit en cause la validité de l’action de ceux que l’on appelait les pseudo-libéraux. Primakov illustre le plan qu’il mit au point pour assainir de façon effective l’économie. Mais il se consacra aussi à d’autres secteurs, faisant preuve d’une bonne intuition et d’une grande sagesse. Quant à la crise de la Tchétchénie (qui n’est toujours pas endiguée), ce fut un coup terrible qui est décrit avec une grande efficacité dans ces pages. Ce que ne fit pas la crise tchétchène, ce fut – au dire de Primakov – le Fonds monétaire et, plus généralement, ce que l’on pensa être un changement de la politique américaine à l’égard de la Russie qui l’effectua. Changement de la part de ceux qui estimaient là-bas qu’il fallait laisser la Russie mijoter dans son jus et de ceux qui blâmaient la corruption et la tentative des oligarques de s’emparer du pouvoir. Je transcris une page importante de notre livre, entre autres parce qu’elle traite d’un sujet d’une certaine actualité. La voici: « L’élection du président Mohammad Khatami en 1998 avait montré que la grande majorité de l’électorat refusait une organisation strictement islamique de l’État et de la société. Cela avait représenté un pas en avant. Un autre pas était constitué par le fait que Qom, le centre religieux de l’Iran, semblait refuser l’idée d’exporter la révolution islamique de l’ayatollah Khomeiny (...) Je me suis entretenu en de nombreuses occasions avec Madeleine Albright de la situation de l’Iran en essayant de la convaincre que les dures méthodes par lesquelles on tentait de faire de l’Iran un pays exilé de la communauté mondiale ne faisaient qu’empirer les choses et avaient le résultat inverse de celui qui était poursuivi ». Primakov conclut le chapitre par cette phrase mélancolique avec laquelle je termine cette présentation, vous laissant lire par vous-mêmes, si cela vous tente, le chapitre sur les rapports entre Primakov et la complexe “Famille du Président”: «J’espère», écrit Primakov, «que j’ai réussi comme premier ministre à laisser un héritage positif à ceux qui ont continué avec succès à tenter de mettre fin aux attaques aériennes et qui ont ensuite travaillé à la stabilisation de la situation au Kosovo. Malheureusement, au moment où j’écris, le Kosovo n’as pas encore trouvé la solution qui assure la tranquillité et la sécurité à tous». Nous ne sommes pas en mesure ce soir de dire le contraire. https://www.liberation.fr/planete/1996/01/10/evgueni-primakov-nouveau-chef-de-la-diplomatie-russe_160489/ Considéré comme un homme de la vieille garde soviétique, sa nomination par Eltsine à la place de Kozyrev, bête noire des nationalistes et des communistes, qui le jugeaient trop pro-occidental, témoigne de la volonté du président de marquer un virage, au moins symbolique, dans la conduite de la politique extérieure. Spécialiste du Proche-Orient, né à Kiev, docteur en économie et académicien, Primakov fut l'un des piliers du «système Gorbatchev», et avait été pressenti plusieurs fois, au début des années 90, comme un successeur de Chevardnadze aux Affaires étrangères. Lui qui n'avait adhéré au parti qu'à 30 ans, intègre en 1986 le «groupe d'experts» chargé des relations publiques de Gorbatchev. https://www.liberation.fr/planete/2015/06/26/evgueni-primakov-disparition-d-un-des-derniers-dinosaures-sovietiques_1337832/ Après avoir approuvé l’annexion de la Crimée, il finit par encourager la Russie de reconnaître que le Donbass, la province disputée de l’est de l’Ukraine, a pour vocation de rester en Ukraine. https://nsarchive.gwu.edu/briefing-book/russia-programs/2018-03-16/nato-expansion-what-yeltsin-heard Document 25 : Extraits de la note d'Evgeny Primakov à Gennady Seleznev, " Supports de documentation sur la question de l'OTAN à utiliser dans les conversations et les déclarations publiques ", 31 janvier 1997 Evgeny Primakov, désormais ministre des Affaires étrangères, prépare cette note pour le président de la Douma avant l'annonce officielle de la première phase d'expansion de l'OTAN au sommet de Madrid [de juillet 1997]. La note commence par énoncer la position "invariablement négative" de la Russie à l'égard de l'expansion de l'OTAN, en particulier de l'extension de l'infrastructure militaire de l'OTAN à l'Est. Il souligne que l'expansion de l'OTAN n'est pas perçue pour l'instant comme une menace militaire, mais comme "l'établissement de nouvelles lignes de démarcation en Europe", ce qui conduira inévitablement à "un glissement vers une nouvelle confrontation, à l'ébranlement de la confiance entre la Russie et les États occidentaux". Il n'est pas d'accord avec la justification de l'expansion et fait référence aux assurances données aux dirigeants soviétiques et russes en 1990-1991 que l'OTAN ne s'étendrait pas "d'un pouce vers l'Est". Primakov conclut de manière assez énergique : "Nous parlons d'une décision dont les conséquences définiront la configuration européenne pour des décennies à venir. Les hommes politiques qui sont au pouvoir aujourd'hui en porteront la responsabilité historique [pour cela]." https://en.wikipedia.org/wiki/Yevgeny_Primakov Eltsine a renvoyé Primakov le 12 mai 1999, ostensiblement à cause de la lenteur de l'économie russe. De nombreux analystes ont estimé que le renvoi de Primakov reflétait la crainte d'Eltsine de perdre le pouvoir au profit d'une personne plus compétente et plus populaire, bien que des sources proches d'Eltsine aient déclaré à l'époque que le président considérait que Primakov était trop proche du Parti communiste Primakov lui-même aurait eu de bonnes chances d'être candidat à la présidence. Evgueni Primakov avait refusé de renvoyer des ministres communistes alors que le Parti communiste menait le processus de préparation d'une procédure de destitution contre le président, qui n'a pas abouti. Finalement, Eltsine a démissionné à la fin de l'année et son dernier Premier ministre, Vladimir Poutine, lui a succédé. La destitution de Primakov est extrêmement impopulaire auprès de la population russe : selon un sondage, 81 % de la population n'approuve pas la décision, et même parmi les partisans du parti libéral pro-occidental Iabloko, 84 % n'approuvèrent pas la destitution.
  16. Concernant la perception d'une complicité de Poutine avec les crimes de Staline, elle est difficilement compatible avec son hommage à Soljenitsyne (qu'on lui reproche par ailleurs parce que Soljenitsyne serait trop "nationaliste" aux yeux de certains) :
  17. Organisons aussi un référendum chez les citoyens de Bruxelles. Faisons y gagner le "non", et Strasbourg récupère la totalité des institutions européennes.
  18. C'est un peu avant la fin, puisque c'est Gorbatchev qui rétablit la vérité sur Katyn : https://de.wikipedia.org/wiki/Massaker_von_Katyn#Sowjetunion Avec le soutien de Gorbatchev, le chef du parti soviétique favorable aux réformes, la commission bilatérale d'historiens a été créée en mai 1987. Durant l'été 1987, plusieurs courriers d'Europe occidentale ont appelé Gorbatchev à faire la lumière sur le massacre. Son conseiller en politique étrangère, Anatoli Tcherniaev, lui conseilla de faire rechercher les dossiers de Katyn dans les archives soviétiques et de "tout mettre au clair, au moins pour nous-mêmes". Gorbatchev ne réagit pas[206]. Le 22 mars 1989, le ministre soviétique des Affaires étrangères Edouard Chevardnadze, le conseiller de Gorbatchev Valentin Falin et le président du KGB Vladimir Kryutschkov proposèrent au Comité central de désigner les véritables auteurs du massacre "afin de clore le débat". Car le danger grandit que la population polonaise demande également des informations sur les autres personnes assassinées, sur lesquelles on leur a jusqu'à présent refusé toute information. Un rapport interne établi à cet effet mentionnait 12.000 officiers polonais assassinés, dont seule une partie avait été tuée à Katyn. https://de.wikipedia.org/wiki/Massaker_von_Katyn#Folgen_seit_1990 Début 1990, Jaruzelski a exigé du gouvernement soviétique qu'il reconnaisse publiquement la vérité sur Katyn. Dans le cas contraire, il ne préparerait pas davantage sa visite d'État prévue pour avril. Le 23 février, Falin a informé Gorbatchev des documents découverts par les trois historiens et de leur intention de les publier à l'été 1990. Il a considéré ces découvertes comme des preuves et a proposé de les annoncer et de les expliquer officiellement lors du prochain 50e anniversaire du massacre : Les recherches dans les archives ont révélé que l'assassinat des officiers polonais était l'œuvre du NKVD, de Beria et de Merkulow. Cela permettrait de causer le moins de dommages possible. Gorbatchev informa Jaruzelski. Mais fin février, le Politburo interdit aux trois historiens de publier leurs découvertes[213]. Natalia Lebedeva voulait publier son article La tragédie de Katyn dans l'hebdomadaire Moskovskiye Novosti. Le membre du Politburo Alexandre Yakovlev accepta d'être interviewé. Le 25 mars, elle y révéla que le NKVD était l'auteur du crime. Le Comité central envisagea donc de lui interdire toute autre publication et l'accès aux archives d'État, mais il y renonça[215]. Le 13 avril 1990, Gorbatchev remit à son invité d'État Jaruzelski deux dossiers contenant les listes de transport du NKVD depuis les camps spéciaux et fit déclarer l'agence de presse TASS : Les documents d'archives récemment découverts laissaient penser que Beria, Merkulow et leurs subordonnés étaient responsables des "atrocités commises dans la forêt de Katyn". "La partie soviétique exprime ses plus sincères condoléances pour la tragédie de Katyn et déclare qu'elle constitue l'un des crimes les plus graves du stalinisme"[216]. En octobre, Gorbatchev présenta ses excuses au peuple polonais et remit d'autres documents sur Katyn[217]. En novembre, il chargea la justice soviétique, le KGB et le ministère de l'Intérieur de rassembler des documents d'archives sur tous les prisonniers de guerre polonais sur le sol soviétique depuis 1939 et de lui rapporter les résultats. N'oublions pas que ces crimes soviétiques avaient été couverts par les Occidentaux (à l'exclusion des Polonais eux-mêmes, complètement isolés sur cette question) : https://de.wikipedia.org/wiki/Massaker_von_Katyn#Großbritannien Depuis le 13 avril 1943, Owen O'Malley, l'ambassadeur britannique auprès du gouvernement polonais en exil, a recueilli des informations sur Katyn. Le 24 mai 1943, il envoya son rapport au ministre des Affaires étrangères Anthony Eden. La culpabilité soviétique était presque indiscutable, la passer sous silence pourrait saper la référence de l'Occident aux valeurs morales. L'Angleterre aurait utilisé sa bonne réputation pour dissimuler le massacre, un peu comme les assassins l'avaient fait pour les tombes avec des conifères[157]. Le gouvernement britannique tenta d'étouffer tout rapport de fond sur Katyn et passa sous silence le rapport O'Malley, car sa conduite de la guerre dépendait de la coalition avec Staline. Churchill écrivit à Staline qu'il voulait essayer d'empêcher les polémiques antisoviétiques de la presse polonaise en Grande-Bretagne[158]. Il serait inutile de "se rassembler maladivement autour de tombes vieilles de trois ans à Katyn". Seule l'alliance avec Staline offrirait la sécurité à la Pologne. En février 1944, Churchill demanda à O'Malley de prendre position sur le rapport Burdenko. Celui-ci y voyait des indices encore plus forts d'une culpabilité soviétique, mais était désormais favorable, comme Churchill, à passer le crime sous silence malgré les réserves morales. C'est ce qu'il aurait également conseillé au gouvernement polonais en exil. Le 6 mai 1943, le United States Office of War Information (OWI) a mis en garde contre les informations "très douteuses" des Allemands sur Katyn, parmi lesquelles il comptait le rapport médical. Les commentaires de la presse ont critiqué la demande polonaise du CICR en la qualifiant de stupidité et d'initiative inopportune. Seuls quelques rapports discutaient de la question des coupables et supposaient alors le plus souvent qu'il s'agissait d'Allemands ; cette hypothèse était un devoir pour tous les citoyens américains loyaux. En revanche, le journaliste William Lindsay White a indiqué dans son best-seller Report on the Russians (mars 1945) que les vêtements d'hiver des victimes contredisaient la date supposée de leur mort, à savoir l'été 1941. Il est également inexplicable, selon lui, que l'Union soviétique n'ait pas pu trouver l'endroit où se trouvaient les prisonniers avant l'invasion allemande (22 juin 1941) et qu'elle n'ait pas fait savoir par la suite que les Allemands les avaient capturés en 1941[166]. L'écho médiatique à ce sujet fut négatif, la plupart des citoyens américains souhaitant rapatrier rapidement leurs propres soldats et ne voulant pas d'un nouveau conflit avec l'Union soviétique. White fut également attaqué par des représentants du gouvernement et par le National Council of Soviet-American Friendship.
  19. En tant que district fédéral européen, cela devrait être soumis à un vote du parlement européen (réformé de façon à être démocratique suivant le principe 1 homme = 1 voix). Par exemple comment vont faire les agriculteurs pour venir manifester en tracteur contre la politique agricole commune ?
  20. https://news.sky.com/story/man-beaten-to-death-for-attempting-sacrilegious-act-in-golden-temple-12499641 & https://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/un-homme-battu-a-mort-en-inde-pour-avoir-tente-de-profaner-un-temple-sikh_2164673.html (19 décembre 2021) La télévision NDTV rapporte que l'homme a essayé d'attraper une épée posée devant le Guru Granth Sahib, livre saint sikh, avant d'être arrêté par des fidèles puis battu à mort. Le ministre en chef du Pendjab, Charanjut Singh Channi, a condamné "l'acte extrêmement regrettable et odieux" de cet homme dans une série de tweets émis depuis son bureau samedi soir. Par contre le lynchage de l'homme n'a pas l'air de sembler aux politiciens très regrettable ou très odieux. https://www.bbc.com/news/world-asia-india-59803771 (27 décembre 2021) Le gouvernement indien a refusé de renouveler la licence de financement étranger d'une organisation caritative fondée par Mère Teresa. Les partisans de la ligne dure hindoue accusent depuis longtemps cette organisation caritative d'utiliser ses programmes pour convertir les gens au christianisme. Le gouvernement du Premier ministre Narendra Modi a cherché à restreindre le financement étranger des organisations caritatives et autres ONG basées en Inde. L'année dernière, des restrictions ont conduit au gel de comptes bancaires appartenant à Greenpeace et Amnesty International. Les autorités ont cherché à sévir contre les campagnes présumées de conversion des hindous au christianisme et à l'islam. Plusieurs États gouvernés par le BJP ont récemment adopté, ou envisagent d'adopter, des lois interdisant la conversion religieuse pour le mariage.
  21. Si on en croit les statistiques d'hospitalisation, la France est dans un état bien pire à celui de l'Angleterre (sans l'Écosse, le Pays de Galles et l'Irlande du Nord) : https://www.telegraph.co.uk/news/2021/12/27/far-fewer-people-hospital-covid-christmas-despite-cases-three/ Les chiffres les plus récents des admissions quotidiennes à Londres montrent une forte baisse, de 390 le 23 décembre à 278 le 25 décembre, puis une hausse à 365 le jour de Noël. En Angleterre, les admissions ont également diminué, passant de 1 252 à 1 020 pendant la même période, avant de remonter légèrement à 1 281 le 25 décembre. Les données hospitalières montrent que 8 474 patients Covid étaient hospitalisés le 27 décembre, contre 19 277 le même jour l'année dernière. https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/27/covid-19-ce-qu-il-faut-retenir-des-annonces-de-jean-castex-et-olivier-veran_6107449_3244.html Lundi, plus de 1 600 nouvelles admissions à l’hôpital ont été enregistrées, portant à près de 17 000 le nombre de personnes hospitalisées en raison du Covid-19, selon les données de Santé publique France. Alors que les chiffres de contamination sont à peu près égaux : https://www.telegraph.co.uk/news/2021/12/27/far-fewer-people-hospital-covid-christmas-despite-cases-three/ Les dernières données montrent que les cas de coronavirus signalés sont passés de 103 000 à 98 000 en Angleterre lundi. https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/27/covid-19-ce-qu-il-faut-retenir-des-annonces-de-jean-castex-et-olivier-veran_6107449_3244.html En France, le nombre de contaminations a dépassé samedi le seuil symbolique de 100 000 cas en vingt-quatre heures, un chiffre encore jamais atteint.
  22. Le regard qu'on porte sur l'histoire évolue, si possible, espérons-le, en bien, en mieux. Donc pisser sur la statue d'un tyran, c'est faire œuvre de santé mentale. On peut réprimer la dégradation d'un bien public, mais sans présumer de la valeur morale que représente l'épisode historique symbolisé par la statue. Donc c'est le morceau de bronze ou de marbre qu'on protège en tant que matériau, mais pas le symbole qui peut être très négatif, et que les citoyens ont le droit de penser négatif (c'est la liberté de pensée et de conscience). Donc fabriquer sa propre statue, pisser dessus chez soi, puis mettre les images sur twitter ou sur tiktok ou tout ce que vous voulez devrait être entièrement libre.
  23. Une vieille tradition, puisque déjà, la soeur de Nietzche... https://fr.wikipedia.org/wiki/Elisabeth_Förster-Nietzsche ...en 1885, au grand désespoir de son frère (...) épouse un agitateur d'extrême droite, antisémite et ancien professeur, Bernhard Förster. Le couple souhaite fonder une colonie de pure race aryenne au Paraguay du nom de Nueva Germania qui verra le jour grâce à l’immigration d’une dizaine de familles allemandes. Mais l’échec de l’implantation de la colonie conduira son mari à se suicider le 3 juin 1889, à 46 ans, dans sa chambre d'hôtel, à San Bernardino (Paraguay)
  24. https://www.lemoneinformatique.fr/actualites/lire-droits-de-l-homme-bafoues-au-xinjiang-intel-retropedale-et-s-excuse-85236.html (27 décembre 2021) Après avoir adressé une lettre à ses fournisseurs pour ne pas recourir à de la main d'oeuvre ou à des produits fabriqués dans la région du Xinjiang en Chine où les Ouïghours sont persécutés, Intel fait marche arrière. Le fondeur américain a censuré la version initiale de sa missive et présenté ses excuses auprès de ses partenaires et clients chinois. Intel croyait sans doute bien faire en se mettant au diapason de la récente décision de Joe Biden pour lutter contre l'importation de produits issus de régions où les Ouïghours sont persécutés. Le Uyghur Forced Labor Prevention Act, signé le 23 décembre 2021 par le président américain, prévoit en effet d'interdire à toute société américaine d'importer des produits en provenance de la région du Xinjiang en Chine.
  25. La production allemande, en lui demandant de passer à des techniques plus bio et agroécologiques, donc plus chères, qui devront être payées par le consommateurs : - - - -
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