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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. https://news.tv-asahi.co.jp/news_society/articles/000208549.html (1er mars 2021) Au Japon, un frigo tombe en panne, 1032 doses du vaccin Pfizer sont inutilisables. Le ministère de la santé n'a pas communiqué les noms de l'organisme de santé et du fabricant de réfrigérateur concernés.
  2. https://www.nytimes.com/2021/02/28/us/politics/china-india-hacking-electricity.html On agite, chez les Américains, le soupçon que la panne d'électricité de Bombay du 13 octobre a pour origine un maliciel chinois.
  3. Surtout à pression atmosphérique, ce qui me fait douter de l'explication par la "sublimation" de cette histoire de boule de neige. Dans la vie courante nous côtoyons la sublimation de l'eau surtout à travers les produits lyophilisés, comme par exemple le café soluble. Ce sont des produits qui ont été asséchés par sublimation de l'eau qu'ils contiennent. Mais pour cela il est nécessaire de mettre les produits sous vide, dans des machines appelées "lyophylisateurs" : https://fr.wikipedia.org/wiki/Lyophilisation#Phase_de_sublimation,_ou_dessiccation_primaire Elle consiste à extraire l’eau dite libre, qui est sous forme de glace libre (ou interstitielle). Sous un vide situé aux environs de 100 µbar mais pouvant varier fortement d’un produit à l’autre (de 5 µbar à 500 µbar), on apporte de la chaleur au produit afin que la glace se sublime. Notons au passage qu’à ces niveaux de vide, la chaleur est principalement apportée par radiation ou conduction avec les étagères contenant le fluide caloporteur, la convection pouvant être considérée comme nulle. Suivant le produit et les besoins de production, on peut faire varier la température pendant le cycle. La vapeur d’eau est captée par un « piège froid » ou «condenseur » et la déshydratation du produit se poursuivra en continu. Le niveau de vide, la température du produit et le temps de dessiccation sont des paramètres importants car ils déterminent le flux de sublimation à l’intérieur de la machine.
  4. https://jean-jaures.org/nos-productions/enquete-sur-la-souverainete-europeenne Ipsos a interrogé du 28 décembre 2020 au 8 janvier 2021, par internet, 8000 Européens dans huit pays de l’Union : France, Allemagne, Espagne, Italie, Lettonie, Pologne, Roumanie et Suède. Les Européens sont partagés et divisés quant à la connotation de ce terme. Sur l’ensemble des huit pays, ils sont à peine plus d’un sur deux à considérer l’expression « souveraineté européenne » comme quelque chose de positif (52 %), contre 26 % négatif et 22 % ni positif ni négatif. C’est un peu moins positif que pour la souveraineté nationale (5 points de moins) et à peine plus que pour « autonomie stratégique » (3 points de plus). Dans quatre des pays sondés, l’expression « souveraineté européenne » est jugée très majoritairement positive : l’Allemagne (63 %), la Pologne (69 %), la Roumanie (66 %) et la Lettonie (68 %). Elle l’est beaucoup moins en Espagne (49 % positif contre 24 % négatif), en Suède (48 % contre 19 %) en France (41 % positif contre 35 % négatif), et surtout en Italie (37 % positif contre 47 % négatif). Notons d’ailleurs qu’en France et en Italie, une majorité considère même qu’il est contradictoire d’employer les deux mots « souveraineté » et « Europe » ensemble (52 % des Français et 56 % des Italiens le pensent), contre seulement 27 % des Allemands. Seulement 51 % des Européens considèrent que l’Europe est aujourd’hui souveraine. Et c'est très ambigu comme question, parce qu'on peut voir cette souveraineté, comme une capacité de l'Europe à s'opposer aux concurrents extérieurs (Etats-Unis, Chine, Russie) ou comme une capacité de Bruxelles à s'opposer aux (et à affaiblir les) Etats membres. Si la première chose est vraisemblablement facilement acceptée, la seconde est probablement plus sujette à controverse. C'est la question de savoir si la souveraineté européenne s'additionne ou se soustrait à celle des Etats membres individuels. Pour que l’Europe soit souveraine, l’économie apparaît comme l’aspect le plus important au plus grand nombre (69 % jugent qu’il est primordial qu’elle dispose d’une économie prospère pour être souveraine), mais d’autres éléments sont également jugés presqu’aussi déterminants. Une large majorité d’Européens considère en effet primordial qu’elle dispose d’une politique de sécurité et de défense commune (67 % ; majoritaire dans tous les pays), que la production européenne dans des domaines stratégiques telles que l’alimentation ou la santé soit garantie (65 % ; majoritaire partout sauf en Pologne), qu’elle dispose de ses propres ressources énergétiques (60 % ; majoritaire partout sauf en Pologne et en Suède), qu’elle défende fortement ses valeurs (61 % ; sauf en Pologne et en Suède), qu’elle maîtrise ses frontières extérieures (59 %, sauf la Pologne), qu’elle ait des outils communs pour lutter contre les ingérences étrangères (58 %, sauf en Pologne), une maîtrise des infrastructures stratégiques (52 % sauf en Pologne et en Suède) et ses propres ressources fiscales (53 %, une minorité néanmoins en Allemagne, Pologne et Suède). Quant à la maîtrise des infrastructures numériques, elle est jugée primordiale par un peu moins d’un Européen sur deux (46 %), mais par une courte majorité en France (51 %), en Espagne (51 %) et surtout en Roumanie (60 %). Apparemment, c'est la souveraineté additive, plutôt que soustractive qui est plébiscitée, mais est-ce réaliste ? Alors que les Européens considèrent très majoritairement qu’il faut renforcer la souveraineté de leur pays (77 % ; de 70 % pour la France et l’Espagne à 91 % pour la Roumanie), ils ne considèrent pas contradictoire de souhaiter dans le même temps un renforcement de la souveraineté européenne. En effet 73 % des Européens considèrent qu’il faut renforcer cette dernière, particulièrement les Lettons (84 %), les Roumains (83 %) et les Allemands (83 %), un peu moins mais toujours très majoritairement les Espagnols (73 %), les Français (66 %), les Suédois (64 %) et même les Italiens (60 %). Si les Européens considèrent majoritairement qu’il faut renforcer la souveraineté européenne, c’est avant tout pour faire face à la menace terroriste (37 % la citent parmi les deux principales raisons ; particulièrement en France, en Pologne, Roumanie et Suède), le défi du changement climatique (34 %, particulièrement citée en Allemagne) et la menace sanitaire (31 %, surtout aux yeux des Italiens et des Espagnols). Autant de défis globaux appelant à leurs yeux une réponse globale, devant le manque de poids de leur pays à l’échelle à l’international (27 % ; 39 % en Italie et 37 % en Lettonie tout de même) ou la volonté de puissance d’autres acteurs, en tête desquels la Chine (20 % ; 25 % en France et 27 % en Suède). La volonté de puissance de la Russie est citée par seulement 13 % des Européens mais atteint 30 % en Pologne (troisième raison pour renforcer la souveraineté européenne) et 31 % en Lettonie (troisième également). Or aux yeux des Européens, ce qui freine aujourd’hui le plus la mise en place de davantage de souveraineté européenne, ce n’est pas la réticence des populations (seulement 11 % le pensent), c’est bien davantage le fait que certains pays européens soient conduits par des dirigeants nationalistes (23 % ; 38 % des Suédois et 35 % des Allemands), la pression d’un certain nombre de pays étrangers qui n’ont pas intérêt à voir émerger une Europe forte (22 % ; 41 % des Lettons et 36 % des Roumains), la faiblesse des institutions européennes telles qu’elles existent aujourd’hui (19 %), des différences culturelles entre nations européennes (16 %) et dans une moindre mesure la pression de grands groupes industriels ou de plateformes numériques (9 %).
  5. Vue d'artiste. "Coronavirus avec anticorps". Source : https://audrageras.com/illustration-gallery/
  6. https://mainichi.jp/articles/20210228/k00/00m/010/177000c Le fils aîné du Premier ministre Yoshihide Suga, Seigo Suga, a occupé le poste de "secrétaire parlementaire" lorsque M. Suga était ministre des affaires intérieures et des communications. Ce poste, qui a permis à Seigo de faire la connaissance de hauts fonctionnaires du ministère de l'intérieur et des communications (MIC) et qui a été le "point de départ" du problème actuel du divertissement, est en fait un "siège réservé" pour le fils d'un membre de la Diète. J'ai pensé à cette étrange "culture Nagatacho" qui renforce la succession héréditaire avec l'argent des contribuables alors qu'ils sont de véritables fonctionnaires nationaux.
  7. https://www.japantimes.co.jp/news/2021/03/01/national/politics-diplomacy/makiko-yamada-resign/ L'attachée de presse du Premier ministre Yoshihide Suga, sous le feu des critiques pour avoir enfreint le code d'éthique pour avoir été invitée à dîner par le fils aîné de Suga, a démissionné de son poste au sein du cabinet lundi, a annoncé le gouvernement. La secrétaire du Cabinet pour les relations publiques, Makiko Yamada, 60 ans, a été convaincue d'avoir pris un repas d'une valeur de 74.000 yens avec Seigo Suga et d'autres responsables de Tohokushinsha Film Corp. qui opère une entreprise de diffusion par satellite. Cet engagement était en violation du code d'éthique car Yamada était à l'époque vice-ministre de la coordination politique au ministère des communications et Seigo Suga était considéré comme une partie prenante dans les politiques du ministère. Malgré les appels des partis d'opposition pour qu'elle se retire, Mme Yamada avait refusé de démissionner, déclarant à la Diète la semaine dernière qu'elle remplirait ses fonctions tout en présentant des excuses pour le scandale. Mme Yamada devait assister lundi à la réunion de la commission du budget de la Chambre basse, mais elle a été contrainte de la manquer parce qu'elle a été admise à l'hôpital, ont déclaré les responsables du gouvernement. Yamada est devenue la première femme à occuper son poste actuel, qui la voit gérer les conférences de presse du Premier ministre, en septembre dernier, lorsque Yoshihide Suga a remplacé Shinzo Abe au poste de Premier ministre.
  8. Je suis tout à fait d'accord avec ce titre, sauf que ce sont des vassaux des Etats-Unis, bien sûr, principalement, et non de la Chine. Certes la Chine est en train de revendiquer sa part du gâteau (Serbie, port du Pirée, etc...) un peu en retournant la situation de la fin du XIXe siècle où les empires du monde, principalement européens se partageaient la Chine. Ou plus précisément, pour parler comme Magosaki Ukeru, ce sont des états clients ou Zokkoku : - - Oui mais attention. Qui ça "les" ? Qui ça "ils" ? Matthew Kartnischnig, c'est un américain fils d'autrichien payé par Politico.eu, c'est à dire par les Allemands. Politico.eu c'est anciennement European Voice, basé à Bruxelles et détenu par le groupe allemand Axel Springer. Donc c'est juste une querelle de clocher entre des Européens qui reprochent à d'autres Européens de ne pas être assez vassalisés à l'Amérique. Les Américains sont spectateurs dans l'affaire. L'Europe ne les intéresse pas autant que ça. Ou même cela se résume à une querelle de clocher entre Allemands. Les otanistes contre ceux qui font des affaires avec la Russie et la Chine.
  9. https://www.nytimes.com/live/2021/02/25/us/joe-biden-news Les responsables de la Maison-Blanche ont estimé que les calculs préliminaires étaient bons pour la confirmation de Mme Tanden, même en tenant compte des inquiétudes concernant le fait qu'elle soit considérée comme partisane et belligérante dans les médias sociaux - dont elle a supprimé des milliers après la victoire de M. Biden en novembre. M. Klain et d'autres responsables de l'administration semblent avoir mal jugé l'importance de ce qu'un sénateur a qualifié de "méchants" messages sur les médias sociaux après quatre années de tirades sur Twitter par l'ancien président Donald J. Trump, que les législateurs républicains laissent souvent passer sans commentaire. Ce manque de préparation est apparu clairement la semaine dernière lorsque le sénateur Joe Manchin III, un démocrate modéré de Virginie occidentale, a déclaré qu'il s'opposerait à la confirmation de Mme Tanden compte tenu de ses commentaires publics passés.
  10. https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210227-afrique-la-fuite-des-cerveaux-dans-le-secteur-de-la-santé Combien de médecins égyptiens ont-ils quitté leur pays en 2020, en pleine pandémie ? Plus de 15 000, selon la presse égyptienne, dont 8 600 entre les seuls mois de mars et mai 2020 selon Arab World News, après l’appel des États-Unis lancé aux médecins du monde entier à postuler pour des visas. Le Syndicat des médecins égyptiens (EMS) indique que 110 000 professionnels travaillent à l'étranger, soit plus de la moitié des effectifs nationaux. Le ministère de la Santé, lui, donne des chiffres encore plus inquiétants : sur les 213 000 médecins enregistrés, seulement 82 000 travailleraient dans le pays – pour la plupart dans la mégalopole du Caire, au détriment des régions. Sachant qu’un généraliste peut gagner en un an en Arabie saoudite ce qu’il gagnerait en trente ans en Égypte, les calculs sont vite faits pour les candidats au départ. Conséquence, le ratio de médecins pour 1 000 habitants va en baissant. Une anomalie, puisque l’Égypte forme 7 000 médecins par an, mais perd son investissement. Un rapport de la Fondation Mo Ibrahim paru en 2018 affirme que 13 584 médecins formés en Afrique travaillaient aux États-Unis en 2015, une hausse de 27 % par rapport à 2005. L’écrasante majorité (86 %) de ces professionnels viennent de quatre pays: Égypte, Ghana, Nigeria et Afrique du Sud. Selon le même rapport, les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Australie et le Canada, auraient ainsi économisé 4,6 milliards de dollars en formation depuis 2010, sur le dos des universités de médecine africaines.
  11. Et est-ce qu'il existe une définition rigoureuse, une frontière rigoureuse entre recherche fondamentale et recherche appliquée ? Si je travaille sur un virus de chauve-souris c'est de la recherche fondamentale ? Par contre si ce même virus franchit la barrière de l'espèce et infecte les humains, ça devient de la recherche appliquée ?
  12. https://www.rfi.fr/fr/amériques/20210225-linda-thomas-greenfield-future-bête-noire-de-la-chine-en-afrique (25 février 2021) L’audition de Linda Thomas-Greenfield au Sénat a montré aussi comment la Chine allait dominer l’attention américaine aux Nations unies. « J’ai une longue expérience à propos de l’influence nuisible de la Chine, de leur stratégie d’endetter et piéger, en Afrique et ailleurs, a-t-elle expliqué. La Chine est un adversaire stratégique, qui pose des défis à notre sécurité, à notre prospérité et à nos valeurs. La Chine enfreint largement les droits de l’homme, a des ambitions autoritaires qui vont à l’encontre de nos valeurs démocratiques. » Malgré cela, le sénateur républicain Ted Cruz a tenté de la discréditer sur un discours qu’elle a prononcé en 2019 dans un institut culturel chinois en Louisiane et, confuse, poussée dans ses retranchements, Linda Thomas-Greenfield s’est « excusée ». Il a poussé la tactique politicienne jusqu'à retarder sa confirmation au Sénat. Mais finalement, elle a été adoubée par 78 voix contre 20. Juste à temps alors que les États-Unis présideront le Conseil de sécurité au mois de mars. https://www.cruz.senate.gov/?p=press_release&id=5597 (4 février 2021) Avec Mme Thomas Greenfield, son discours à l'Institut Confucius, je pense, soulève de très sérieuses inquiétudes. [...] Comme les membres de ce comité le savent, les Instituts Confucius sont contrôlés et payés par le gouvernement communiste de Chine. Ils se livrent à un espionnage et à une propagande effrénés, payés par la Chine. Il y a plusieurs membres de ce comité, des Républicains et des Démocrates avec lesquels j'ai travaillé pour faire fermer les Instituts Confucius dans tout le pays. […] "Le discours qu'elle a prononcé ne contient pas un seul mot critique sur la Chine. D'ailleurs, elle n'a pas fait de discours sur les collèges et universités historiquement noirs. Elle a parlé de la Chine à l'Institut Confucius. Elle savait à qui elle s'adressait. Et le texte du discours, je ne crois pas qu'il se serait lu différemment si l'Institut Confucius l'avait écrit. Parce que le texte du discours, non seulement elle n'évoque pas le génocide de la Chine, non seulement elle n'évoque pas le meurtre, la torture, les mensonges, non seulement elle n'évoque pas les pièges de la dette et de la captivité que la Chine utilise en Afrique et dans le monde en développement, mais elle fait l'éloge de l'initiative chinoise "Nouvelle route de la soie". [...] Ce comité a travaillé ensemble. La loi BUILD, que ce comité a fait avancer, a été conçue pour lutter contre l'Initiative ceinture et route. Son discours fait l'éloge de l'Initiative Nouvelle route de la soie et dit que l'Amérique doit suivre l'exemple de la Chine. "Je tiens également à souligner que son discours n'était pas unique. J'ai mis en avant toute une série de remarques que Mme Thomas-Greenfield a faites au cours des décennies, s'excusant à plusieurs reprises pour la Chine, disant que nous ne sommes pas en concurrence avec la Chine, ce qu'elle a dit à plusieurs reprises. Et à d'autres moments, elle a dit qu'elle considérait son rôle comme étant de "s'assurer qu'ils [les dirigeants africains] ont la capacité de faire des concessions et de négocier de meilleurs accords avec les Chinois". […] https://www.washingtonpost.com/opinions/2021/01/27/linda-thomas-greenfield-china-biden-united-nations-ambassador/ (27 janvier 2021) Mme Thomas-Greenfield a déjà été interrogée par plusieurs sénateurs lors de réunions privées au sujet d'un discours qu'elle a prononcé le 25 octobre 2019 sur les "relations sino-américaines et africaines" lors de la conférence du cinquième anniversaire de l'Institut Confucius de l'Université d'État de Savannah. Plusieurs collaborateurs du Sénat ont déclaré que le discours était trop optimiste et trop doux concernant les politiques et les intentions de la Chine en Afrique à un moment où le gouvernement américain essayait de faire la lumière sur les nombreux abus de la Chine dans ce continent. Elle a appelé à une "situation gagnant-gagnant-gagnant" en Afrique, dans laquelle les États-Unis et la Chine travailleraient ensemble pour y promouvoir des valeurs telles que la bonne gouvernance, l'égalité des sexes et l'État de droit, selon une copie de son discours que j'ai obtenue. "Je ne vois pas pourquoi la Chine ne pourrait pas partager ces valeurs", a-t-elle déclaré. "En fait, la Chine est dans une position unique pour diffuser ces idéaux étant donné sa forte empreinte sur le continent". Elle a fait l'éloge de l'initiative "Nouvelle route de la soie" de Pékin et a noté la vaste expansion de la Chine dans tous les aspects de la vie économique et même culturelle africaine. Elle a critiqué l'administration Trump pour avoir traité l'Afrique comme un champ de bataille pour la compétition des grandes puissances. Elle a déclaré que les États-Unis et la Chine ne sont pas dans une guerre froide et que l'idée que la concurrence entre les États-Unis et la Chine pourrait être bonne pour l'Afrique est fausse. Thomas-Greenfield a également semblé excuser la diplomatie du piège de la dette de Pékin en Afrique. "Ceux qui critiqueraient les prêts prédateurs chinois ou les gouvernements qui acceptent ces accords doivent également reconnaître que dans de nombreux cas, les États-Unis et l'Occident ne se montrent pas ou n'offrent pas d'alternatives viables", a-t-elle déclaré. "C'est particulièrement le cas parce que les investissements américains dans l'engagement diplomatique sont à la traîne". Il est certainement vrai que le succès de Pékin est dû en partie au vide laissé par le laxisme de l'Occident, ont admis les collaborateurs du parti républicain mais ils ont noté que cela avait commencé bien avant l'administration Trump. Quoi qu'il en soit, "les diplomates américains de haut niveau ne devraient pas louer le génie du Parti communiste chinois tout en dénigrant la diplomatie américaine à l'Institut Confucius", m'a dit un assistant principal du parti républicain au Sénat, en caractérisant les préoccupations des membres et du personnel de son parti. Plusieurs sénateurs prévoient d'aborder ce sujet avec Mme Thomas-Greenfield lors de son audition de confirmation, notamment en lui demandant si elle a été payée par l'Institut Confucius, qui est entièrement financé par le gouvernement chinois. Des sources m'ont dit qu'elle a reçu des honoraires de 1 500 dollars, qui ont été payés par l'université. L'Université d'État de Savannah a fermé son Institut Confucius l'année dernière, l'une des dizaines d'institutions universitaires américaines à avoir fermé leurs portes, car l'influence du Parti communiste chinois sur les campus américains suscitait des inquiétudes. Andrew Bates, porte-parole de la transition Biden, m'a dit que Thomas-Greenfield avait assisté à l'événement en raison de sa relation avec l'université, la plus ancienne des universités et collèges historiquement noirs (HBCU) de Géorgie, mais qu'elle n'avait pas réalisé l'importance de prendre la parole à l'Institut Confucius soutenu par le PCC à l'époque. "Elle a quitté l'événement, repoussée par ce qu'elle a appris sur la façon dont le gouvernement chinois persécutait la communauté noire, regrette d'avoir accepté l'invitation et approuve le travail du Congrès pour sévir contre les instituts de Confucius", a déclaré Mr Bates.
  13. https://www.newsweek.com/senator-tim-kaine-demands-answers-biden-not-consulting-congress-syria-strike-1572372 (26 février 2021) Le sénateur Tim Kaine [démocrate, colistier d'Hillary Clinton] exige des réponses de l'administration Biden après que le président ait ordonné jeudi des frappes aériennes contre les milices soutenues par l'Iran en Syrie sans consulter au préalable les membres du Congrès. "Le peuple américain mérite d'entendre la justification de l'administration pour ces frappes et sa justification légale pour agir sans venir au Congrès", a déclaré Kaine dans un communiqué vendredi. "Une action militaire offensive sans l'approbation du Congrès n'est pas constitutionnelle en l'absence de circonstances extraordinaires. Le Congrès doit être pleinement informé de cette question dans les plus brefs délais", a ajouté le démocrate de Virginie. L'Observatoire syrien des droits de l'homme a estimé que la frappe de jeudi a tué au moins 22 personnes.
  14. https://www.t-online.de/nachrichten/deutschland/id_89554984/coronavirus-so-will-die-regierung-die-impfstoffproduktion-ausbauen.html (27 février 2021) Le gouvernement allemand a de grands projets pour une plus forte expansion de la production de vaccins contre le coronavirus en Allemagne. Le secrétaire d'État à l'économie Andreas Feicht a déclaré à la Deutsche Presse-Agentur : "Nous ne sommes pas seuls au monde, nous avons une grande responsabilité en Europe et au niveau international, notamment à l'égard des pays les plus pauvres. Notre objectif est donc de produire des vaccins "made in Germany" à une échelle qui puisse également contribuer de manière significative à l'approvisionnement de la population mondiale". À moyen terme, a-t-il déclaré, l'objectif est de mettre en place et de renforcer une structure industrielle en Allemagne et en Europe de manière à garantir l'approvisionnement de la population en vaccins. "Et aussi en termes de politique industrielle, il s'agit d'étendre encore la position de l'Allemagne dans la recherche et la production de vaccins avec des technologies nouvelles comme la technologie ARNm et de l'assurer à long terme". Le fondateur de Biontech Uğur Şahin est également favorable au maintien des capacités de production de vaccins sur le long terme. Dans les années à venir, deux choses doivent être assurées, a déclaré Sahin à "Bild" : "D'une part, la production continue du vaccin, afin qu'il y ait suffisamment de doses pour les rappels et les autres pays. Et deuxièmement, nous devons également être capables de produire rapidement un vaccin adapté si un super mutant émerge".
  15. https://www.facebook.com/latacfi/videos/le-philosophe-jean-pierre-dupuy-cite-karl-jaspers-pour-désamorcer-le-principe-de/2711985882407477/ France-Inter, La Tête au carré du lundi 27 janvier 2020. Vidéo. 1 minute 47 secondes. Le philosophe Jean-Pierre Dupuy cite Karl Jaspers pour désamorcer le principe de certitude dans le catastrophisme.
  16. La géopolitique de la science annonce souvent la géopolitique de demain. Il est donc utile de se plonger dans le dernier rapport de l’Observatoire des sciences et des techniques. Il nous dit vers quoi le monde tend. Source : https://www.lemonde.fr/blog/huet/2021/02/25/sciences-le-declin-francais/ À nuancer :
  17. https://courrierdeuropecentrale.fr/jaroslaw-gowin-le-trouble-fete-de-la-majorite-gouvernementale-du-pis/ (26 février 2021) En bloquant le projet de loi visant à taxer les revenus publicitaires des médias privés en Pologne, le vice-premier ministre Jarosław Gowin a commis un nouveau crime de lèse-majesté à l’encontre de Jarosław Kaczyński. Plus que jamais, le camp national-conservateur repose sur un équilibre précaire. Dos au mur, Jarosław Gowin a vite réagi. Son refus d’accepter la taxation des médias privés témoigne de sa compréhension des dynamiques actuelles : pour exister politiquement, il ne peut se contenter de médias progouvernementaux comme unique tribune. L’année dernière, Gowin s’est opposé au maintien des élections présidentielles, a oeuvré pour l’adoption du budget européen, et s’est montré critique face à la restriction du droit à l’avortement. https://courrierdeuropecentrale.fr/la-tchequie-va-porter-plainte-contre-la-pologne-pour-son-projet-dagrandissement-dune-mine-de-charbon/ (24 février 2021) La Tchéquie va porter plainte contre la Pologne pour son projet d’agrandissement d’une mine de charbon.
  18. https://fr.wikipedia.org/wiki/Hôtel_Ryugyong L’hôtel Ryugyong (en coréen 류경호텔, anglicisé en « Ryugyeong Hotel » et parfois traduit en Ryu-Gyong Hotel ou Yu-Kyung Hotel) est un gratte-ciel pyramidal de 105 étages situé dans le quartier de Potong-gang à Pyongyang en Corée du Nord. Son nom, Ryugyong (hangeul, 류경 ; hanja, 柳京), littéralement la Capitale des saules, est également un des noms historiques de Pyongyang. La construction a commencé en 1987, avec un achèvement prévu pour 1989. Cependant, après d'importants retards, la construction est arrêtée en 1992, la dislocation de l'Union soviétique ayant conduit à l’abandon du soutien à la Corée du Nord, notamment en matières premières. L'hôtel Ryugyong reste durant seize ans sans fenêtres ni aménagements intérieurs. La construction reprend en avril 2008 sous la supervision du groupe égyptien Orascom, qui a grandement investi en Corée du Nord, notamment dans la téléphonie mobile ou les industries de construction. Orascom a terminé l'extérieur du bâtiment en 2011, et aurait assuré l'aménagement des 360 000 m2 à l'intérieur jusqu'à la livraison du chantier en février 2012, pour le centième anniversaire de Kim Il-sung5. En réalité, l'aménagement intérieur du bâtiment n'a toujours pas été réalisé contrairement aux dires d'Orascom et du gouvernement. Bien que le Ryugyong domine l'horizon de la capitale nord-coréenne, les informations entourant l’hôtel et l'avancée de ses travaux demeurent pendant plusieurs années compliquées à obtenir. Le bâtiment est apparu sur une série de timbres, mais le gouvernement de Corée du Nord a longtemps démenti l'existence même de l’hôtel. Des photos retouchées dans lesquelles l'hôtel est effacé sont publiées par le gouvernement, et il est absent des cartes géographiques de la ville. Certains problèmes entourant le bâtiment amènent certains journalistes à le surnommer le « pire bâtiment du monde », « l’hôtel de la catastrophe », ou « l’hôtel fantôme ». Après la reprise des travaux, le gouvernement nord-coréen reprend sa communication autour du bâtiment. Le 1er janvier 2012, l'agence d'information d'état KCNA a publié une nouvelle affiche de propagande faisant figurer le Ryugyong dans le paysage de la capitale.
  19. https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/niger/pourquoi-les-tensions-post-electorales-au-niger-sont-preoccupantes_4310547.html (25 février 2021) Les heurts, qui ont éclaté après l'annonce des résultats de la présidentielle, contestés par l'opposition, ont fait deux morts et plus de 450 personnes ont été interpellées. La Commission électorale nationale indépendante (Céni) a annoncé le 23 février la victoire avec 55,7% des voix du candidat du pouvoir Mohamed Bazoum, successeur désigné du président sortant. Son adversaire, l'ancien président nigérien Mahamane Ousmane, qui consteste les résultats, s'est déclaré vainqueur avec 50,3% des suffrages exprimés. Dénonçant des "fraudes", il a déclaré rejeter "en bloc les résultats partout où des irrégularités ont été constatées". Depuis son indépendance en 1960, le Niger n'a jamais connu une transition entre deux présidents démocratiquement élus. Au contraire, le pays a déjà quatre coups d'Etat à son actif. C'est une situation "inédite", confie un observateur de la vie politique nigérienne à franceinfo Afrique sous couvert de l'anonymat. Il note au passage que c'est la première fois que le pays subit une coupure d'Internet à la suite de tensions politiques. Le Niger, souligne-t-il, n'a pas connu de crise post-électorale de cette ampleur depuis 1996. Arrivé au pouvoir en janvier de cette année-là, après avoir déposé le premier président élu démocratiquement en 1993 – Mahamane Ousmane de nouveau engagé dans la course présidentielle de 2021 –, Ibrahim Baré Maïnassara se déclare vainqueur d'un scrutin présidentiel dont la transparence pose question. La contestation des résultats de cette élection plonge le pays dans une crise politique qui connaîtra un épilogue violent trois ans plus tard. A savoir le coup d'Etat de 1999 durant lequel Ibrahim Baré Maïnassara est assassiné.
  20. https://edition.cnn.com/2021/02/26/asia/north-korea-trolley-russian-diplomats-intl-hnk/index.html Un diplomate russe quitte la Corée du Nord en poussant un wagon à la main. Le départ de la famille Sorokine et d'autres diplomates russes signifie que la communauté d'expatriés de Pyongyang, déjà peu nombreuse et qui constitue une source précieuse d'informations sur l'un des pays les plus reclus et les plus secrets du monde, se réduit encore davantage. Les diplomates, les travailleurs humanitaires et le personnel des ONG ont choisi de quitter la Corée du Nord plutôt que de risquer d'être bloqués en raison des contrôles frontaliers stricts et inflexibles du pays. Les étrangers qui ont choisi de rester en Corée du Nord ont décrit une situation de plus en plus désastreuse à Pyongyang, avec des épiceries qui manquent de nourriture et des personnes qui perdent leur emploi, selon l'ambassadeur russe en Corée du Nord, Alexander Matsegora. La Corée du Nord a décidé de couper presque tous ses liens avec le monde extérieur en 2020 pour éviter un afflux de cas de coronavirus. Les experts pensent que Kim a pris cette décision parce qu'il reconnaît que le système de santé délabré de son pays serait submergé par une épidémie. La décision de mettre fin à la quasi-totalité des échanges commerciaux avec Pékin, une bouée de sauvetage économique dont le pays appauvri a besoin pour éviter que sa population ne souffre de la faim, a rapproché l'économie nord-coréenne du bord de l'effondrement qu'elle n'avait pas connu depuis des décennies. "La vie n'a pas été facile pour nous à Pyongyang", a déclaré M. Matsegora. "Au cours des mois d'auto-isolement, le stock disponible sur les étagères a diminué au minimum. C'est un défi d'acheter même des produits de base comme les pâtes, la farine, l'huile végétale et le sucre, et il n'y a pas de vêtements ou de chaussures décents. Si l'on peut acheter quelque chose, cela coûte généralement trois ou quatre fois plus cher qu'avant la crise".
  21. https://www.scmp.com/news/china/science/article/3123147/hunt-covid-19-origins-questions-surface-over-chinas-testing (26 février 2021) À la recherche de la source de la maladie Covid-19, l'Organisation mondiale de la santé a confirmé que la Chine a identifié des chaînes d'approvisionnement pour les animaux vendus à Wuhan, où le premier foyer connu s'est déclaré, une démarche fondée sur l'idée que le virus pourrait avoir infecté en premier lieu des animaux sauvages commercialisés. Mais l'identification des réseaux d'approvisionnement est la première étape, la suivante consiste à effectuer des tests complets et ciblés sur les animaux et les personnes concernées pour essayer de retracer le cheminement du virus avant l'apparition de l'épidémie il y a plus de 12 mois. Au grand étonnement de certains experts étrangers, il semble que les autorités chinoises n'aient pas donné suite à ces tests sur les voies d'approvisionnement menant aux fermes et aux éleveurs de certaines régions du pays. https://www.theguardian.com/world/2021/feb/23/china-did-little-hunt-covid-origins-early-months-says-who-document Les responsables chinois ont fait "peu" en termes d'enquêtes épidémiologiques sur les origines de la pandémie de Covid-19 à Wuhan au cours des huit premiers mois après l'épidémie, selon un document interne de l'Organisation mondiale de la santé vu par le Guardian. Le rapport de voyage interne de deux pages est un résumé du voyage en Chine de Peter Ben Embarek, directeur de programme et chef de mission de l'OMS, entre le 10 juillet et le 3 août 2020.
  22. https://www.cairn.info/revue-etudes-2007-1-page-21.htm (janvier 2007) Jean-Arnault Dérens, Le mythe d'un Kosovo multiethnique L’histoire récente du Kosovo est celle d’une coupure progressive des liens intercommunautaires. L’expérience des années 1990 se révèle lourde de conséquences. En répondant par un boycott total des institutions à la répression et à la violence du régime de Slobodan Milosevic, les Albanais ont voulu construire une « contre-société ». De la santé à l’éducation, un système social relativement efficace a pu fonctionner « à côté » du pouvoir de Belgrade, mais aussi des Serbes du Kosovo. Cette stratégie a débouché sur une impasse politique, car cette contre-société n’empêchait pas le fonctionnement de la société « légale », organisée par les autorités serbes et n’impliquant plus que la communauté serbe du Kosovo et certains membres des minorités nationales. Le statu quo aurait peut-être pu durer encore très longtemps, si le développement de la guérilla de l’Armée de libération du Kosovo (UCK) n’était venu changer la donne. Les stratèges de la « résistance non violente » élaborée par la LDK voulaient démontrer que le Kosovo ne pouvait pas fonctionner sans les Albanais, mais Belgrade a relevé le défi, en parvenant à maintenir une apparence de normalité dans la province, où tous les services publics ont fonctionné de manière à peu près correcte jusqu’en juin 1999. De la sorte, c’est une génération entière de Kosovars qui a été scolarisée dans les piètres conditions des écoles « parallèles », et qui n’avait pas d’autre avenir que l’exode à l’étranger. Le développement de la guérilla est venu sanctionner l’échec politique de la stratégie suivie par la LDK. L’expérience des années 1990 a cependant convaincu les Albanais qu’ils pouvaient vivre et faire vivre le Kosovo sans les Serbes, mais elle a aussi fait croire aux Serbes du Kosovo qu’ils pouvaient vivre sans les Albanais. Presque tous les contacts professionnels et sociaux entre les deux communautés ont été rompus. Les jeunes des deux communautés ont grandi dans des sociétés parallèles, où « l’autre » n’existait que sous la forme de l’ennemi : le policier serbe, ou le terroriste albanais… Les programmes éducatifs sont particulièrement révélateurs de cette situation. Alors que les programmes scolaires de Belgrade réduisaient la présence d’une communauté albanaise au Kosovo à un épiphénomène, ceux des écoles parallèles présentaient l’expérience yougoslave comme un simple accident de l’histoire, le Kosovo étant une « terre albanaise » de toute antiquité. Ces manuels exaltaient ainsi les origines illyriennes des Albanais et le lien entre le Kosovo et l’antique province de Dardanie. Il est d’ailleurs paradoxal que ce soit sous le régime de Milosevic que les jeunes Albanais aient eu pour la première fois accès à une version aussi nationaliste de l’histoire. Dans ces conditions, les jeunes Albanais et Serbes n’ont aucune chance d’avoir le sentiment de vivre dans le même pays. Après 1999, l’administration internationale n’essaya même pas de remettre en cause cette double emprise nationaliste sur l’éducation. Les écoles des enclaves serbes sont directement gérées par Belgrade et échappent à tout contrôle de la MINUK, tandis qu’une remise en cause des contenus des programmes enseignés dans les écoles albanaises auraient supposé un bras de fer politique que la mission onusienne ne voulait pas engager.
  23. https://www.liberation.fr/international/amerique/le-chili-dans-le-trio-de-tete-de-la-course-a-la-vaccination-20210218_D6SYPT6N5VECRK5KRSVBK5D2ZQ/ Mercredi, deux semaines seulement après le début de la campagne de vaccination grand public dans le pays, plus de 2,5 millions de personnes avaient déjà reçu au moins une dose de vaccin contre le coronavirus, sur 18,5 millions d’habitants. Le Chili est ainsi l’un des pays au monde à vacciner le plus rapidement sa population, seulement devancé par Israël et les Emirats arabes unis. «Notre pays ne s’est pas limité à négocier avec un seul laboratoire : il a mis en place une stratégie de négociation diversifiée, auprès de Sinovac, Pfizer, Astra Zeneca, Johnson & Johnson, ou encore via le dispositif Covax», explique Izkia Siches, présidente de l’Ordre des médecins, qui n’hésite pas depuis le début de la pandémie à critiquer le gouvernement de droite au pouvoir quand elle le juge nécessaire. Avec plusieurs lots de vaccins Pfizer et quatre millions de doses de CoronaVac, faciles à transporter et à stocker, «nous avons reçu un nombre important de doses de manière assez précoce par rapport à d’autres pays d’Amérique latine», salue Izkia Siches. Grâce à cette stratégie d’achats anticipés, le gouvernement chilien a signé des contrats pour 36 millions de doses. De quoi, en principe, immuniser presque toute sa population.
  24. https://www.telegraph.co.uk/news/2021/02/24/myanamar-protests-turn-chinese-embassy-fears-beijing-exporting/ "Le public du Myanmar, ou en particulier le public nationaliste du Myanmar, n'a jamais aimé la Chine", a déclaré Enze Han, professeur associé de politique à l'université de Hong Kong. Il a ajouté que le coup d'Etat était un nouveau casse-tête pour Pékin, qui avait beaucoup investi pour réchauffer les liens avec le gouvernement de la Ligue nationale pour la démocratie, maintenant renversé - un partenaire plus prévisible que les rangs secrets de la junte.
  25. https://www.telegraph.co.uk/technology/2021/02/24/biden-lines-executive-order-tackle-chip-shortage/ Le président Joe Biden s'efforce de remédier à la pénurie mondiale de semi-conducteurs en approuvant une étude de 100 jours sur les chaînes d'approvisionnement américaines essentielles. Le géant automobile Ford a récemment déclaré qu'il réduirait sa production de 20 % en raison de la pénurie. La fabrication de semi-conducteurs est dominée par Taïwan, avec une fonderie, TSMC, qui produit 50 % des puces. Les États-Unis ne produisent qu'environ 12 % des semi-conducteurs au niveau mondial, alors qu'ils représentent la moitié de la demande mondiale.
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