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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. https://www.telegraph.co.uk/news/2020/07/29/british-troops-heading-uns-dangerous-battlefield-europe-needs/ (29 juillet 2020) 250 soldats basés sur le Light Dragoons Regiment seront déployés au Sahel en tant que groupe de reconnaissance à longue portée du Royaume-Uni (Mali) en décembre. https://www.gov.uk/government/news/uk-troops-reach-training-milestone-ahead-of-un-peacekeeping-deployment-to-mali (29 juillet 2020) Pendant 14 jours, les soldats des Light Dragoons et du 2 Royal Anglian se sont réunis pour la première fois sur la plaine de Salisbury pour commencer leur entraînement spécifique à la mission. C'est le début de plusieurs mois de préparation au cours desquels ils vont affiner leurs compétences en matière de reconnaissance, de collecte de renseignements, de patrouilles et d'évacuation médicale. L'unité fera office de groupe de reconnaissance à long terme pour l'opération de maintien de la paix des Nations unies MINUSMA. Une partie de son rôle hors combat consistera à effectuer des patrouilles dans des véhicules Jackal pour fournir une connaissance de la situation et des renseignements qui aideront la mission de l'ONU à protéger les civils et à progresser vers une paix durable au Mali.
  2. https://www.euractiv.fr/section/avenir-de-l-ue/news/greece-says-turkey-is-unreliable-for-dialogue-ahead-of-german-fm-visit/ (25 août 2020) Une réunion de la plus haute importance est prévue les 27 et 28 août entre les ministres européens des Affaires étrangères. Le haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, devrait y présenter une « boîte à outils », une réponse européenne à la problématique turque. D’après M. Maas, l’avis de la Grèce aurait « un poids particulier ». Les représentants européens évitent d’employer publiquement le terme « sanctions », même s’ils soutiennent que toutes les options sont actuellement considérées. L’Autriche et la France appellent l’UE à adopter une attitude plus ferme dans cette affaire, tandis que l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie et la Hongrie se montrent plus réservées. D’après des sources proches du dossier, la position discrète de Berlin s’explique par la résurgence de la COVID-19 et le poids toujours inconnu de ses répercussions économiques. L’Allemagne craint également la réponse turque en cas de sanctions de la part de l’UE, en particulier sur le plan de la migration. Les intérêts des États membres de l’UE dans cette région sont divers et variés. Par exemple l’Espagne fournit son savoir-faire à la Turquie en matière de construction d’aéronefs militaires, alors que Rome semble se rapprocher d’Ankara dans le contexte de la guerre civile en Libye.
  3. Soit dit en passant les mines d'uranium du Niger vont bientôt être à l'arrêt, au grand dam des populations locales (et "grâce" à l'activisme antinucléaire de la gauche de la gauche (et de la droite de la gauche aussi, pour être honnête) ) : https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/niger/niger-les-mines-d-uranium-ne-sont-plus-rentables-victimes-de-leffondrement-des-cours-mondiaux_3675011.html (25 octobre 2019) La production d’uranium, qui représentait encore 60% des recettes d’exportation du Niger en 2010, est dans une mauvaise passe. Les mines s’épuisent et sont trop chères à exploiter, depuis que les cours se sont effondrés à la suite de la catastrophe nucléaire de Fukushima. Les deux mines d’uranium nigériennes du français Orano (ex-Areva) sont mal en point. L'une, la Cominak, arrêtera sa production en mars 2021, a annoncé le 23 octobre dans un communiqué le groupe nucléaire français. L'autre, la Somaïr, également en fin de vie, a fortement réduit la voilure et le nombre de ses salariés en raison des cours bas de l’uranium. Des centaines d'emplois sont menacés dans un pays parmi les plus pauvres du monde. "L'épuisement des réserves ne permet plus la poursuite des opérations. Avec des coûts d'exploitation très élevés et une forte baisse des prix de l'uranium, la Cominak est déficitaire depuis 2017, malgré la mise en œuvre de plans d'économies", souligne le communiqué. Selon le ministre nigérien des Mines, Hassane Barazé, "la Cominak avait clôturé l'exercice 2018 avec une perte nette d'au moins 17 milliards de FCFA (25,9 millions d'euros)". Le prix spot de l'uranium "varie actuellement autour de 36 000 FCFA (54 euros), alors que les coûts de production de la Cominak tournent autour de 50 000 FCFA (76 euros)", a précisé le ministre. Le gisement d'uranium d'Imouraren découvert en 1966 au sud d’Arlit et relancée par Areva en 2009 n’est lui toujours pas exploité. Ce gisement à ciel ouvert de 20 km², mais de très faible teneur (0,08%), pourrait produire près de 5 000 tonnes d'uranium métal par an pendant 35 ans. A condition que les cours mondiaux se reprennent, ce qui dépend de l’avenir de l'industrie nucléaire dans le monde. https://afrique.latribune.fr/finances/commodities/2019-10-29/orano-niger-choc-et-desolation-apres-l-annonce-de-la-fermeture-de-la-societe-cominak-par-le-groupe-francais-831809.html (29 octobre 2019) La mine d'uranium emploie directement plus de 800 personnes et crée plusieurs emplois à travers ses sous-traitants, faisant plus de 2000 emplois menacés au Niger. « Depuis la prise de cette décision, c'est le choc et la désolation qui se lisent sur les visages. C'est une décision malheureuse et toute la région d'Arlit va en pâtir », regrette Maiga.
  4. source : https://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/les-djihadistes-etendent-leur-champ-daction-au-niger-1229599 (10 août 2020)
  5. http://www.xinhuanet.com/english/2020-08/24/c_139314489.htm (24 août 2020) C'est une réponse point par point au discours anti-Chine de Pompeo. On imagine que les diplomates chinois des ambassades du monde entier doivent s'efforcer de connaître cela par coeur. C'est un énorme document très fouillé, qui permet de connaître en détail l'argumentaire de la Chine. Pour être honnête je ne l'ai lu qu'en diagonale, parce que c'est très long et tout ne m'a pas convaincu, notamment sur le coronavirus ou sur le Xinjiang. Ce n'est pas parce que les arguments de Pompeo ou autre seraient mauvais que cela rend la position Chinoise moins suspecte, tant que les faits restent couverts de mystère. A priori, si Xinhua est une agence de presse, pourquoi ses journalistes n'enquêtent-ils pas pour découvrir les faits ? Pour indiquer un nombre de prisonniers dans les centres de détention du Xinjiang ? On a l'impression qu'il y a des secrets sur lesquels il ne fait pas bon enquêter. La vérité officielle chinoise n'étant pas basée sur des faits vérifiables, elle relève de ce que Karl Popper appellerait comme relevant du "non falsifiable", bref, de la "foi".
  6. https://www.businesslive.co.za/bd/world/americas/2020-07-29-facebook-and-google-under-fire-in-rare-big-tech-hearing/ (29 juillet 2020) Cicilline [démocrate, président de la commission antitrust] a déclaré que les quatre entreprises [GAFA] étaient gigantesques avant la fermeture de l'économie américaine en mars à cause du nouveau coronavirus. "Dans le sillage de Covid-19, cependant, elles devraient émerger plus fortes et plus puissantes que jamais", a-t-il déclaré. "Aussi difficile qu'il soit à croire, il est possible que notre économie sorte de cette crise encore plus concentrée et consolidée qu'auparavant". Cicilline a ajouté : "Ils ont trop de pouvoir. Même si ces entreprises dominantes peuvent encore produire quelques nouveaux produits innovants, leur domination tue les petites entreprises, l'industrie manufacturière et le dynamisme général qui sont les moteurs de l'économie américaine".
  7. L'article dit cela pour le cache cou dit "fleece" (je ne reconnais pas la texture et l'épaisseur de la polaire sur l'image fournie, mais plutôt un tissu mince et brillant), mais indique le contraire pour le bandana. La réduction de taille des particules n'a été observée que dans le cas des cache-cous. Sur le graphique ci-dessous on voit bien que le nombre de particules dans le cas où l'on ne met rien "none" (en vert) est supérieur au cas du bandana (en rouge) : Les tailles des particules sont disponibles sur la figure S5 dans ce pdf : https://advances.sciencemag.org/content/advances/suppl/2020/08/07/sciadv.abd3083.DC1/abd3083_SM.pdf D'autre part rien n'est dit sur la contagion proprement dite. On peut faire l'hypothèse que lorsque une particule est plus fine, sa charge virale est plus faible, donc elle est moins dangereuse qu'une grosse particule. Quant à la trajectoire, j'hésite entre l'idée que dans l'air la particule plus légère peut être portée par le vent, et l'idée que dans le vide, lorsqu'une particule se coupe en deux le barycentre des deux particules a exactement la même trajectoire que si la particule ne s'est pas coupée en deux. Si on ajoute le ralentissement créé par le contact avec le textile, l'effet semble être un ralentissement du groupe de particules fines par rapport à la particule intacte non brisée qui n'aurait rencontré aucun obstacle sur sa route. Donc il faudrait avoir plus de données pour savoir quelles particules se comportent comme des poussières portées par le vent, et quelles particules sont suffisamment lourdes pour se comporter comme des missiles balistiques avec des trajectoires en parabole, avec la propriété que j'ai indiquée sur l'inertie quand une particule se coupe en deux. Au fond on rejoint la problématique de Vauban dont on a longuement parlé sur le fil "Opérations au Mali" ces derniers jours. Le masque est une forteresse. L'épidémiologie est une poliorcétique.
  8. https://www.news.com.au/finance/business/retail/kfc-pulls-its-finger-lickin-good-slogan-over-coronavirus-fears/news-story/8c46072e43fb5d68e9ade1a42e5a389a (25 août 2020) À cause du coronavirus, Kentucky Fried Chicken retire son slogan légendaire "c'est bon à s'en lécher les doigts".
  9. Oui mais est-ce que cela n'inclut pas aussi Merkel et les politiciens, dépassés par les événements ? Je trouve ceci dans le dictionnaire (treiben) : https://de.pons.com/übersetzung/deutsch-französisch/treiben jdn zum Äußersten/in den Wahnsinn treiben - pousser qn à l'extrême/à la folie sich treiben lassen - se laisser porter par les événements etw treiben lassen - laisser qc aller à vau-l'eau
  10. Puisqu'il faut rendre à César ce qui est à César, n'attribuons plus à Dostoïevski ce qui est apocryphe, à savoir la citation suivante : “Le degré de civilisation d'une société peut être jugée en visitant ses prisons". https://lareviewofbooks.org/article/dostoyevsky-misprisioned-the-house-of-the-dead-and-american-prison-literature/ (23 décembre 2019) Barthélemy Maurice, 1840 Histoire politique et anecdotique des prisons de la Seine : “Voulez-vous apprécier le degré de moralité auquel un peuple est parvenu, mesurer, pour ainsi dire, sa civilisation? voyez comment ce peuple traite ses prisonniers”. Maurice Garçon, 1958 : “On peut dire que, dans une certaine mesure, on apprécie la moralité et le degré de civilisation d’un peuple à la manière dont il traite ses prisonniers”. Historiquement, le sentiment à l'étude trouve son origine dans l'enseignement de Montesquieu sur les degrés de civilisation dans L'esprit des lois (1748), qui a inspiré Beccaria à écrire, dans Sur les crimes et les châtiments (1764), "S'il existait une échelle exacte et universelle des crimes et des châtiments, nous devrions avoir une mesure approximative et commune des degrés de tyrannie et de liberté, et de l'humanité et du mal fondamentaux des différentes nations". Les paroles de Beccaria ont eu une profonde influence sur les mouvements de réforme pénale du XIXe siècle, y compris ceux de la Russie, et au milieu du XXe siècle, elles étaient devenues une sorte de déclaration absolue "orpheline" largement utilisée dans les documents et manuels juridiques. Par exemple, elle ouvre les Normes minimales de prison de 1963 : Recommended Standards for Administration, Construction, Programs of the Californian prison system (normes recommandées pour l'administration, la construction et les programmes du système pénitentiaire californien) : "Le traitement du crime et des criminels pourrait un jour être utilisé par les historiens comme une mesure du degré de civilisation atteint par les nations". Sans surprise, la citation sur les prisons et la civilisation prétendument tirée de l'œuvre puissante d'un "géant russe" a été largement utilisée par les militants afro-américains des droits de l'homme, comme en témoigne, par exemple, son rôle d'épigraphe de l'article "The Black Prisoner as Victim", publié par le célèbre avocat et militant des droits civils William Haywood Burns dans The Black Law Journal (1971), et dans cette affiche : Il ne serait pas exagéré de dire que David Rothenberg, sa Fortune Society et de nombreux autres militants de l'époque considéraient l'auteur de La Maison des morts comme une figure paternelle pour leurs propres expériences sociales et littéraires. Dès les premiers numéros de The Fortune News, les membres du groupe ont publié et fait de la publicité pour des œuvres littéraires écrites par des condamnés et des anciens condamnés. Les journaux américains ont observé "la croissance des publications carcérales" et ont parlé des "auteurs de prison" comme d'un phénomène contemporain influencé, en partie, par le roman de Dostoïevski. En fait, l'idée de l'Amérique comme "prison de la nation noire" était au cœur de la littérature carcérale de 1964-1972, comme en témoignent les œuvres de ses principaux praticiens, Malcolm X, Eldridge Cleaver, George Jackson, Etheridge Knight et Sam Melville (ce dernier était un ardent lecteur de Dostoïevski). Pourtant, certains auteurs n'étaient pas d'accord avec cette généralisation radicale et ont tenté de "renvoyer" le roman de Dostoïevski et la citation sur les prisons et la civilisation en Russie afin de donner raison au système pénitentiaire américain. "C'est ironique", a écrit le criminologue Charles H. Logan dans Private Prisons : Cons and Pros (1990), "que certains critiques des prisons privées aiment à citer Dostoïevski - que le degré de civilisation d'une nation peut être vu dans la façon dont elle traite ses prisonniers - et se demandent à voix haute ce que Dostoïevski penserait des prisons privées". Selon Logan, si Dostoïevski avait vécu en Union soviétique, "il aurait été le témoin d'un des systèmes pénitentiaires les plus brutaux et les plus anarchiques de l'histoire", avec des prisonniers politiques "entassés côte à côte dans des cellules sans air et des wagons couverts et envoyés dans des camps d'esclaves punitifs où ils étaient travaillés, affamés et congelés à mort". Cependant, "s'il visitait les prisons américaines contemporaines, y compris les prisons privées, Dostoïevski serait probablement impressionné par les protections des droits civils et humains, la nourriture et les soins médicaux, les normes de décence, et même l'espace, qu'il y trouverait généralement, au moins en comparaison avec le goulag soviétique". Dans l'ensemble, la citation "dirait effectivement quelque chose sur notre civilisation, mais rien qui puisse décourager l'implication du secteur privé dans la gestion des prisons". Aujourd'hui, les politiciens, les activistes et les journalistes russes utilisent fréquemment les propos apocryphes de Dostoïevski pour critiquer le système pénal russe. Le service pénitentiaire fédéral russe l'a à son tour adopté comme une sorte de décor idéologique. Cette "déclaration très juste", comme l'observe Yaroslav Nilov, un député de la Douma d'État, est accrochée à l'entrée de la colonie pénitentiaire pour femmes de Kolosovka, dans la province de Kaliningrad. Je pense que cette fascination sincère et cette mauvaise interprétation involontaire des écrits de Dostoïevski sur les "droits de l'homme" peuvent s'expliquer par une sensibilité américaine unique à la question existentielle de l'humiliation de la dignité humaine, que Dostoïevski a soulevée et décrite avec tant de force dans ses romans d'après-prison, mais interprétée dans un cadre très différent des idéologies civilisatrices des Lumières. Le vrai Dostoïevski est donc étranger aux militants contemporains des prisons, qui l'ont, par la force des choses, converti en un allié naturel et désirable.
  11. http://french.xinhuanet.com/2020-08/21/c_139308490.htm (21 août 2020) Le président chinois Xi Jinping a déclaré vendredi que le Corridor économique Chine-Pakistan (CECP), projet historique dans le cadre de l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR), était d'une grande importance pour promouvoir le développement en profondeur d'un partenariat stratégique de coopération Chine-Pakistan résistant à toutes les épreuves et forger une communauté de destin Chine-Pakistan rapprochée. La Chine et le Pakistan sont de bons frères et partenaires qui partagent une amitié extraordinaire, a déclaré M. Xi, ajoutant que les partis politiques des deux pays menaient des consultations amicales et oeuvraient constamment à la mise au point de consensus politiques, favorisant ainsi l'avancement stable de la construction du CECP ainsi que de la coopération à haut niveau dans le cadre de l'ICR. M. Alvi, qui avait précédemment envoyé une lettre de félicitations à la Seconde conférence du Mécanisme consultatif conjoint des partis politiques du CECP, a indiqué dans celle-ci que forger une communauté de destin et mettre en oeuvre l'ICR, lancée par M. Xi, concrétisait la véritable signification de la coopération, de la paix et du développement, et reflétait les aspirations universelles des populations du monde entier. Le Mécanisme consultatif conjoint des partis politiques du CECP a été établi en 2019 entre le Parti communiste chinois et le parti au pouvoir ainsi que les autres principaux partis du Pakistan. Jeudi, la Seconde conférence de ce mécanisme, organisée par le Département international du Comité central du PCC, s'est tenue par liaison vidéo. https://trends.levif.be/economie/politique-economique/guerre-commerciale-usa-chine-trump-menace-a-nouveau-de-couper-les-ponts-avec-la-chine/article-normal-1323335.html (24 août 2020) Le président américain Donald Trump a de nouveau prévenu dimanche qu'il était prêt à mettre fin dans une large mesure au commerce avec la Chine, ce que l'on appelle le "découplage". http://www.bjd.com.cn/a/202008/24/WS5f437afde4b0bde5c6075da9.html (24 août 2020) Zhao Lijian [porte-parole du ministère des affaires étrangères] a déclaré avoir pris note des déclarations en question et aimerait souligner trois points. Premièrement, au cours des 40 dernières années depuis l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et les États-Unis, malgré les hauts et les bas des relations entre les deux pays, les deux parties ont réussi à gérer les conflits et les différences à la lumière de l'histoire et de la situation générale, à traiter correctement les questions sensibles et à maintenir la dynamique du développement globalement stable des relations entre la Chine et les États-Unis. Depuis l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et les États-Unis, les deux parties ont développé une coopération pratique dans divers domaines, ce qui a apporté de grands avantages aux deux pays et aux deux peuples, et la partie américaine en a également tiré un grand profit. Les sophismes de "perte" et de "don" avancés par certains politiciens américains concernant la Chine sont essentiellement motivés par des préjugés idéologiques, exagérant la théorie de la menace chinoise et prônant la guerre froide et la mentalité de jeu à somme nulle, qui ne sont ni conformes aux faits ni respectueux de l'histoire. C'est complètement prendre le train de l'histoire à contre-sens. La Chine et les États-Unis devraient promouvoir le développement de leurs relations par la coopération plutôt que par le découplage, et devraient assumer les responsabilités qui leur incombent dans le monde. La mondialisation est la réalité de notre temps et la direction du progrès de la société humaine, en particulier dans la période post-épidémique où tous les pays ont la tâche et le besoin de reprendre le travail et la production, de reprendre un fonctionnement économique normal et de maintenir la stabilité de leurs chaînes d'approvisionnement. Il n'y a pas un seul pays qui puisse s'en sortir seul dans sa tour d'ivoire. Ce n'est que lorsque tous les pays sont dans le même bateau qu'ils peuvent s'adosser au vent et fendre les vagues avec succès, ce n'est qu'en s'entraidant qu'ils peuvent faire face à l'adversité. Tenter de faire face à ses propres problèmes par le découplage, c'est chercher du poisson dans les arbres, et étancher sa soif avec du poison, nuisant encore plus aux intérêts de ses propres entreprises et de sa propre population. Troisièmement, la position politique de la Chine sur le développement des relations sino-américaines a toujours été cohérente, maintenant un haut degré de stabilité et de continuité, alors que nous sommes également prêts à surmonter les obstacles et les tempêtes dans les relations sino-américaines. Nous demandons instamment à certains responsables politiques américains de corriger leurs erreurs, de revenir à la rationalité, de considérer et de gérer correctement les relations entre la Chine et les États-Unis, de cesser de saper les intérêts de la Chine et de s'attaquer à elle, et de promouvoir le retour rapide des relations entre la Chine et les États-Unis sur la bonne trajectoire.
  12. Sur la Libye 2011 je suis complètement d'accord avec toi. La France empêche les parties prenantes de se taper sur la figure. C'est à dire que la France fait "le gendarme de l'Afrique". Moi j'aboutis à la même conclusion qu'eux, mais pour d'autres raisons. Il faut arrêter de dire que la France gagne quoi que ce soit dans ce bourbier. Il faut simplement dire qu'on s'en va. Ca va être le chaos, mais ce n'est plus notre problème. Ils sont décolonisés, donc si ils veulent se taper sur la gueule, le plus grand bien leur fasse. Qu'ils aillent chercher des mercenaires ukrainiens pour piloter leurs hélicoptères comme ils en avaient l'habitude et si Bamako se fait envahir par un État islamique touareg sous influence turco-qatariote, eh bien le plus grand bien leur fasse. Et la gauche de la gauche pourra nous expliquer à quel point la burka et les mutilations sont un progrès pour l'humanité anticapitaliste.
  13. Je transcris ce que j'avais lu à l'époque dans les commentaires de Malijet. Les Maliens de Bamako voulaient en découdre avec les Touareg. Notamment se venger du massacre d'Aguel'hoc. L'armée française s'interpose entre les parties qui veulent en découdre, mais les bonnes âmes de la gauche de la gauche nous disent que c'est pas bien. C'est vrai que "pacifier" une province c'est très "impérial" comme comportement. L'alternative à la "pax gallica", c'est le chaos du Mali de 2012. C'est vrai que c'est impérial. Mais les empires ont un avantage du point de vue de la sécurité et de la stabilité. Faut savoir ce qu'on veut.
  14. https://fr.yna.co.kr/view/AFR20200824000900884 (24 août 2020) Les internes et les résidents se sont mis en grève pour protester contre le programme de réforme du personnel médical du gouvernement. Ils sont fermement opposés au projet gouvernemental d'augmenter les quotas d'admission dans les facultés de médecine. Dans le cadre du plan de réforme du personnel médical du pays, le ministère de la Santé et des Affaires sociales prévoit d'élargir les quotas d'admission dans les facultés de médecine de 4.000 au cours des 10 prochaines années, à partir de 2022, et d'ouvrir une nouvelle école de médecine publique dans le but d'élargir la portée des services de santé. Cela augmentera le nombre d'étudiants admis chaque année dans les facultés de médecine à 3.458 pendant la période 2022-2031 par rapport aux 3.058 actuels, selon le plan. Ils protestent également contre la pression des autorités pour la création d'écoles de médecine publiques, un projet pilote pour soutenir les praticiens de médecine orientale et l'introduction de la télémédecine.
  15. Pour éviter de payer des taxes dans les ports, le vraquier a erré sur les océans. Indépendamment de la marée noire, voilà un comportement très peu écoresponsable qui découle de la loi de la jungle réglementaire qui règne dans les océans. Il faudrait taxer le passage sur les Océans pour le rendre plus coûteux qu'un stationnement au port. Est-ce qu'on peut le faire sans un gouvernement mondial doté d'une marine ?
  16. En creux, refuser l'accord passé par la France avec les Touareg, c'est réclamer une guerre contre les Touareg. C'est réclamer du sang et des massacres. On reconnaît là les grands principes pacifistes des belles âmes "progressistes".
  17. La référence la plus notable d'une dictature de gauche en Afrique francophone, c'est Thomas Sankara. https://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Sankara En 1986, le Burkina Faso atteint son objectif de deux repas et de dix litres d'eau par jour et par personne. Le rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation pour les Nations unies déclare au sujet de Sankara : « Il a vaincu la faim : il a fait que le Burkina, en quatre ans, est devenu alimentairement autosuffisant ». Le Burkina Faso ne contracte ainsi pas de prêts avec le FMI, l'organisation voulant imposer ses « conditionnalités ». Thomas Sankara considère en effet ce système comme un moyen de « reconquête savamment organisée de l'Afrique, pour que sa croissance et son développement obéissent à des paliers, à des normes qui nous sont totalement étrangers »4. L'aide économique française est réduite de 80 % entre 1983 et 1985. Il est le seul président d'Afrique à avoir vendu les luxueuses voitures de fonctions de l'État pour les remplacer par des Renault 5.
  18. Un documentaire sur Merkel et la crise des réfugiés, "Les Heures Décisives" était paru sur ZDF en septembre 2019. Voir ici : http://www.air-defense.net/forum/topic/18727-allemagne/page/133/?tab=comments#comment-1242992 http://www.air-defense.net/forum/topic/18727-allemagne/page/133/?tab=comments#comment-1243647 La cinémathèque s'enrichit d'un nouvel opus sur ce thème paru sur ARD au début de l'année : https://foreignpolicy.com/2020/08/23/the-refugee-crisis-is-now-a-german-superhero-movie/ La décision capitale de la chancelière allemande Angela Merkel d'accueillir en Allemagne, pendant cinq ans, un nombre sans précédent de réfugiés du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord a eu des répercussions politiques dans une grande partie du monde. Il n'y a qu'en Allemagne que cette décision a également provoqué un ferment culturel pop. Un livre à succès sur la décision de Merkel a maintenant inspiré un téléfilm extrêmement populaire. Toute tentative de comprendre l'héritage de l'été 2015 doit tenir compte de ces deux œuvres et de leurs différences essentielles. Les distorsions de l'une sont corrigées par l'art de l'autre, et elles indiquent le même processus d'apprentissage qui attend le grand public allemand alors qu'il s'efforce de définir l'héritage des événements en question. Le livre a été publié en 2017 par Robin Alexander, l'éditeur politique du quotidien conservateur Die Welt, sous le titre Die Getriebenen : Merkel und die Flüchtlingspolitik : Report aus dem Innern der Macht (Les victimes, les jouets des événements, emportés par le flot ? [je ne sais pas trop comment traduire "die getribenenen"] : Merkel et la politique des réfugiés : reportage depuis l'intérieur du pouvoir). Il dépeint Merkel comme une dirigeante naïve et indécise qui, par crainte que le monde ne reproche au peuple allemand de fermer les frontières devant des femmes et des enfants à la peau sombre, a choisi de permettre aux réfugiés en Hongrie et en Autriche qui se dirigeaient vers l'Allemagne de passer dans le pays où ils pouvaient demander l'asile politique. Elle n'a pas eu le courage, comme le laisse entendre Alexander, de faire ce qu'il fallait en tant que dirigeant allemand sûr de lui, à savoir fermer la frontière avec l'Autriche, quelles qu'en soient les conséquences. C'est le récit qui a fait l'objet d'un consensus parmi de nombreux Allemands [oui mais un consensus qui réunit "de nombreux Allemands" seulement, et non "tous les Allemands" n'est pas un "consensus" à proprement parler], en particulier au sein de son propre parti, l'Union chrétienne-démocrate [oui, peut-être, mais pas à la gauche de l'échiquier politique]. Ce film allemand très populaire, réalisé par le cinéaste Stephan Wagner et diffusé au début de l'année sur la chaîne de télévision nationale ARD, s'appuie sur le livre d'Alexander pour son scénario (et son titre) mais met des accents entièrement nouveaux sur la matière. Le film raconte la crise de juillet à novembre 2015 à travers les coulisses politiques de Merkel, de son cabinet, des autorités allemandes telles que les chefs de la police fédérale et des frontières, et des dirigeants étrangers impliqués, comme le Premier ministre hongrois Viktor Orban. Le film a reçu des critiques positives, mais l'actrice Imogen Kogge, qui joue le rôle de Merkel, mérite des éloges particuliers pour avoir transcendé les sources. Alors que le livre d'Alexander dépeint la chancelière comme faible et indécise, la Merkel de Kogge est une œuvre de principe et d'introspection. Elle est obligée de faire face à un régime de réfugiés de l'Union européenne qui est manifestement irréparable : Les personnes qui espèrent obtenir l'asile politique dans l'UE - un droit non seulement inscrit dans le droit communautaire mais aussi dans la Convention de Genève - sont obligées de rester dans le pays dans lequel elles ont initialement déposé leur demande jusqu'à ce que leur cas soit jugé. Mais à mesure que le nombre d'arrivées augmente, leur intérêt pour le séjour en Grèce et en Italie diminue, et les autorités de ces pays ne les empêcheront pas de partir. Il devient vite évident que les autres pays voisins sur la "route des Balkans" ne veulent pas les accueillir non plus - ce qui soulève la question de savoir ce que fera l'Allemagne. Soudain, Merkel est attaquée de toutes parts en Allemagne, y compris par la ligne dure de son propre gouvernement - et en particulier par Horst Seehofer, le premier ministre bavarois de l'époque, qui insiste pour que les flux de réfugiés soient stoppés. Kogge joue le rôle de Merkel en suivant de près les événements, mais aussi en étant déchirée par des sentiments contradictoires dès le début de la crise. Il ne s'agit pas simplement d'une représentation plus louable sur le plan moral que celle d'Alexander, mais surtout plus précise, comme le savent tous ceux qui ont assisté à la conférence de presse fatidique de Merkel le 31 août 2015. Comme le film le montre en détail, des dizaines de milliers de réfugiés avaient franchi la frontière hongroise ce mois-là avant qu'Orban ne puisse terminer l'érection de la clôture de barbelés qui visait à couper la Hongrie de la Serbie. Ce sont les scènes d'atrocités - des réfugiés campant dans des conditions horribles à la gare Keleti de Budapest, des familles noyées en Méditerranée et un camion retrouvé le long d'une autoroute autrichienne avec 71 réfugiés asphyxiés à l'intérieur - qui ont finalement ému Merkel, et non pas simplement le calcul des dommages à la réputation qui résulteraient d'une réaction dure, ce que souligne Alexander. Les conservateurs allemands, y compris des personnalités de son administration, insistaient avec force pour que la frontière allemande soit scellée, même si cela signifiait des barbelés, des gaz lacrymogènes et des unités de police allemandes repoussant les familles démunies. Des unités de la police fédérale étaient en place près de la frontière, prêtes à essayer de le faire. Mais Merkel a renoncé : il n'aurait pas été possible, a-t-elle conclu, d'ériger un mur comme l'a fait la Hongrie - ce qui a pris environ quatre mois. Dans le film, la voix de la conscience est celle de son mari, Joachim Sauer, dont le discours d'encouragement du soir renforce la détermination de la chancelière. Mais il ne faut pas en déduire que la décision était purement émotionnelle ; Merkel a compris que les événements portaient sur le sens moral du droit européen. La phrase la plus souvent citée de la conférence de presse au cours de laquelle Merkel a annoncé l'ouverture des frontières allemandes a été "Wir schaffen das" - "nous pouvons le faire". Mais son analyse va au-delà de cette phrase. Comme elle l'a souligné, l'asile politique est un droit fondamental inscrit dans la constitution allemande, tout comme le respect de la dignité humaine, quelle que soit la nationalité. Il y avait aussi une raison plus purement démocratique, qu'Alexander n'a jamais reconnue dans son livre : L'accueil des réfugiés a d'abord été populaire parmi les Allemands, en particulier dans les églises protestantes et catholiques. "Notre liberté, notre État de droit, notre force économique, l'ordre dans lequel nous vivons ensemble, voilà ce dont rêvent les personnes qui ont connu la persécution, la guerre et le despotisme dans leur vie", a déclaré Mme Merkel. "Le monde voit l'Allemagne comme un pays d'espoir et d'opportunités, et il n'en a pas toujours été ainsi". En septembre 2015, des sondages d'opinion ont montré que deux tiers des Allemands étaient favorables à sa politique en matière de réfugiés. Dans tout le pays, des bénévoles construisent des abris, donnent de la nourriture et des couvertures et accueillent des familles dans leurs maisons. La position courageuse de Merkel ne devait pas durer. La Hongrie, puis la Croatie, et enfin l'Autriche ont fermé leurs frontières. Dans le sud de la Méditerranée, les patrouilles de l'UE ont commencé à intercepter les bateaux de passeurs et à les renvoyer sur la côte. Même des pays comme la Suède et la Finlande, qui avaient accueilli un grand nombre de réfugiés, ont signalé leurs limites. Bien que Mme Merkel ait exercé toute la puissance de l'Allemagne, l'UE n'a pas réussi à obtenir l'autorisation de répartir les réfugiés proportionnellement sur l'ensemble du territoire. En Allemagne, les conservateurs ont attaqué Merkel avec acharnement et ont modifié la teneur du discours. Dans la dernière scène du film Die Getriebenen, Merkel reçoit la mauvaise nouvelle que des réfugiés ont pris d'assaut l'un des halls du centre d'exposition de Munich, où la foule avait provoqué des tensions. Sous son souffle, elle murmure "Scheisse". En effet, l'ambiance a basculé fin 2015. Merkel n'avait ni le soutien de son propre parti ni l'ossature nécessaire pour s'en tenir à ses convictions. Le harcèlement public de Mr Seehofer a duré pendant des années et a alimenté la fortune du jeune parti Alternative pour l'Allemagne, qui a grimpé en flèche dans les sondages, passant de seulement 4 % début 2015 à plus de 12 % aux élections générales de 2017. Une option que Merkel refuse de prendre en 2015 dans le film, elle s'en sert en 2016 : s'asseoir avec le leader turc Recep Tayyip Erdogan (qu'elle avait appelé un despote autoritaire) pour conclure un accord selon lequel l'UE paierait pour les camps de réfugiés turcs et offrirait aux Turcs un voyage sans visa en Europe en échange de la stricte patrouille de la Turquie à sa frontière occidentale. L'UE a également remplacé les opérations maritimes destinées à secourir les réfugiés traversant la Méditerranée par des navires et des hélicoptères de la marine ayant pour ordre de les empêcher de traverser. Les pays des Balkans ainsi que le Maroc, l'Algérie et la Tunisie ont été qualifiés d'États "sûrs" et ne sont donc plus des lieux à partir desquels leurs citoyens peuvent demander l'asile politique. En 2017, l'afflux de réfugiés en Europe et en Allemagne s'était réduit à un mince filet, mais les récits qui ont découlé de la crise persistent encore aujourd'hui. Merkel est accusée d'"ouvrir les frontières" et d'inviter des migrants en Allemagne alors qu'en fait, ils étaient en route depuis longtemps et ont traversé une frontière germano-autrichienne ouverte depuis des décennies. De plus, dans une rhétorique qui dépasse les cercles conservateurs, les réfugiés de 2015-2016 (et en fait la plupart des réfugiés) sont considérés comme des "migrants économiques", c'est-à-dire des personnes à la recherche de meilleurs emplois dans les pays riches. En fait, en 2015, 85 % des 1,3 million de personnes qui ont demandé l'asile politique en Europe venaient de Syrie, d'Afghanistan, d'Irak et d'Érythrée - tous des pays où la guerre est en cours. Environ la moitié des demandeurs d'asile qui ont obtenu l'asile politique ou une forme de résidence plus temporaire en Allemagne ont occupé des postes de travail et de formation, contribuant ainsi à l'économie allemande depuis 2016. Cinq ans après la crise des migrations, ni l'Allemagne ni l'UE ne sont davantage en mesure de formuler une nouvelle politique commune en matière de réfugiés. Les critiques de l'Union européenne concernant les violations des droits de l'homme en Turquie sont tenues en échec par le contrôle qu'exerce Erdogan sur les camps de réfugiés tentaculaires dans ce pays. Lorsque les fonds européens se tarissent, comme ce fut le cas au début de l'année, le président turc a montré qu'il était prêt à déclencher des vagues de réfugiés en direction de la côte égéenne pour susciter une réaction. Le droit d'asile politique est désormais limité de facto en Europe, un mal inévitable, dit-on, pour empêcher l'extrême droite de prospérer. Combien de personnes persécutées par la Libye, pays déchiré par la guerre, ne peuvent pas se rendre aux frontières de l'UE pour demander l'asile ? Personne ne le sait. Mais ils meurent en Méditerranée en essayant de le faire. Nous ne saurons jamais non plus comment les Allemands auraient réagi si Merkel avait continué à défendre ses raisons initiales d'accepter des réfugiés en août 2015. Si Merkel n'offre plus elle-même cette explication nuancée et éthique, les Allemands ont au moins la chance de trouver un fac-similé assez raisonnable à la télévision nationale.
  19. https://nationalinterest.org/blog/skeptics/enough-burdensome-eu-food-wine-tariffs-167542 (22 août 2020) Après que les États-Unis aient introduit leurs droits de douane d'octobre 2019, l'UE a riposté en imposant ses propres droits de douane de 25 % sur le whisky et le bourbon américains. Depuis son entrée en vigueur, les exportations vers la région, le plus grand marché d'exportation de l'industrie américaine des spiritueux, ont chuté de 33 %, frappant particulièrement les petits distillateurs. Dans sa déclaration, la coalition [anti-tarifs] affirme que leurs secteurs ont déjà tellement souffert de la fermeture des bars et des restaurants, et que le fardeau financier accru de ces barrières commerciales intensifie les souffrances et les pertes d'emplois. L'enjeu est plus important que le vin et le fromage, bien que des milliers de moyens de subsistance dépendent directement de ces produits apparemment inutiles. Comme nous l'avons vu lors des précédentes guerres commerciales, les mesures de rétorsion de ce type ont tendance à s'enchaîner, couvrant un éventail de produits toujours plus large. L'UE a également déposé sa propre plainte auprès de l'OMC contre Boeing et a menacé d'imposer de nouveaux droits de douane. Il semble donc probable que si les États-Unis ne reculent pas, la situation ne fera qu'empirer, tant pour les consommateurs américains qui apprécient les produits européens que pour ceux qui les achètent et les vendent. Bien que les droits de douane aient été imposés à l'origine pour punir l'Union européenne, lorsque ce sont les Américains ordinaires qui tentent de traverser des périodes difficiles qui souffrent, nous devons nous demander : qui est vraiment puni ? Et cela en vaut-il la peine ?
  20. Ils se sont aperçus probablement que les écoles étaient des choses précieuses, et que quand elles sont fermées on souhaite qu'elles rouvrent. Donc la notion de "faire la grève" de l'école arrive complètement à contre-courant. Autrement dit le coronavirus a été une "mégagrève" qui a duré le temps du confinement. Donc ils sont arrivés à satiété, à l'écoeurement, en matière d’absentéisme scolaire.
  21. Je n'ai pas écouté en détail, mais j'ai eu comme l'impression que les journalistes de Le Media omettaient de dire à leurs auditeurs que la junte célébrée par les Gentils Manifestants, avait juré fidélité aux opérations militaires de "l'Empire du Mal". Tant qu'à faire, Le Media devrait ressusciter le colonel Sanogo. Lui c'était un pur, non compromis avec l'Empire. Un vrai "dictateur du prolétariat" en puissance.
  22. Je pense que des jeunes qui avaient 18 ou 19 ans en 2019, et qui logiquement devaient avoir 19 ou 20 ans en 2020, eh bien n'ont pas 20 ans mais 30 ou 31. Le coronavirus les a fait vieillir brusquement. Ils ont compris quel était le prix à payer pour faire rebleuir la lagune de venise ou faire revenir les dauphins dans le port de Cagliari. Donc c'est un peu moins la fête. Le coronavirus a cassé l'ambiance.
  23. Il s'agit de faire comprendre aux manifestants, et au peuple biélorusse en général, que les Gentils, c'est eux, les Américains. C'est pas les Russes. C'est comme les petits pains de Victoria Nuland à Maidan.
  24. https://www.nytimes.com/2020/08/22/us/california-wildfires-prisoners.html Les prisonniers ont aidé la Californie à lutter contre les incendies pendant des décennies, jouant un rôle crucial pour contenir les flammes qui ont frappé l'État avec plus de fréquence et de férocité ces dernières années. La semaine dernière, cependant, M. Martin et des centaines d'autres détenus pompiers étaient absents des lignes de feu. Ils étaient déjà rentrés chez eux, dans le cadre d'un programme de libération anticipée lancé par le gouvernement Gavin Newsom pour les protéger du coronavirus. Cela a mis en évidence la dépendance de l'État à l'égard des prisonniers dans sa force de lutte contre les incendies et a compliqué sa lutte contre près de 600 incendies, dont beaucoup ont continué à brûler à travers la Californie du Nord samedi. Les experts craignent que les orages secs prévus pour dimanche ne fassent encore plus de ravages, ce qui mettrait à rude épreuve les ressources nécessaires pour lutter contre ce qui constitue aujourd'hui les deuxième et le troisième plus grands incendies de l'histoire moderne de l'État. Pour les critiques, le programme pénitentiaire est un remède bon marché et exploiteur, qui devrait être remplacé par un investissement public approprié dans la lutte contre les incendies ; pour d'autres, il constitue une partie essentielle de la réponse de l'État à ce qui est devenu une crise annuelle des incendies. Certains se sont plaints que les participants étaient libérés au moment où l'État en avait le plus besoin. M. Newsom a demandé que davantage de pompiers viennent d'aussi loin que la côte Est et l'Australie. Le département des prisons de Californie estime que son programme de camps de conservation, qui inclut les pompiers détenus, permet aux contribuables californiens d'économiser des dizaines de millions de dollars par an. Engager des pompiers pour les remplacer, surtout compte tenu de la difficulté du travail à accomplir, serait un défi pour un État déjà à court d'argent. Le grand débat en Californie est de savoir si l'État, qui possède le plus grand programme de pompiers détenus du pays, devrait employer des prisonniers pour combattre les incendies. En Californie, les pompiers incarcérés sont payés 1 dollar de l'heure lorsqu'ils sont en première ligne, ce qui a conduit certains à qualifier cette pratique de travail d'esclave. Ils travaillent dans des conditions traîtresses, six pompiers détenus étant morts au cours des trois décennies et demie passées, dont une femme du contingent de pompiers incarcérés de l'État. Le syndicat qui représente les employés de Cal Fire a demandé au gouverneur et à l'assemblée législative de cesser de compter sur les pompiers détenus. Tim Edwards, le président du syndicat, a déclaré que le département des prisons de Californie avait abaissé la barre pour les détenus qui remplissent les conditions pour être pompiers. "Ils essaient d'ajouter des personnes qui n'auraient jamais pu entrer dans les camps auparavant, soit à cause de multiples infractions, soit à cause du type d'infraction", a déclaré M. Edwards. Le département des services pénitentiaires indique que les détenus doivent avoir moins de cinq ans à purger et sont disqualifiés s'ils ont des antécédents d'évasion par la force ou la violence ou s'ils ont été condamnés pour des délits sexuels ou des incendies criminels.
  25. https://laviedesidees.fr/Parole-et-sens-du-juste-en-Chine.html (12 juin 2020) Isabelle Thireau : Mais la question de la parole a été abordée de manière plus frontale dans une étude qui porte sur l’espace de parole adossé à l’administration dite des Lettres et visites, une administration mise en place de façon progressive à partir de 1951 et qui a officiellement pour visée d’instaurer un espace d’adresse directe entre, d’un côté, la population et, de l’autre, et les représentants locaux et nationaux du Parti et de l’État. Il s’agit donc d’un espace de parole légitime puisqu’associé à une institution officielle, un espace cependant non juridique qui est massivement investi par la population chinoise au cours des années 2000 : plus de treize millions de plaintes écrites ou orales, individuelles ou collectives, ont été par exemple adressées à ce réseau administratif en 2003. Les plaignants décrivent ainsi dans leurs lettres ce qui ne devrait pas être en se saisissant des principes reconnus comme valides par les deux termes de la relation. Dès lors, rien de surprenant à ce qu’ils fassent usage non seulement de règles morales jugées valides mais aussi de la parole du pouvoir telle qu’elle s’exprime à travers des engagements publics, des textes de lois, des directives nationales. Il serait cependant erroné de voir dans le recours étendu à des principes officiels l’expression d’une disposition à agir de façon conforme aux règles établies. En effet, les repères qui peuvent être sollicités par les plaignants pour décrire le sens d’une action ou d’une situation sont pluriels, la parole du pouvoir s’étant manifestée de façon successive dans des formes et des expressions très variées depuis 1949. Le spectre des règles morales et éthiques susceptible d’être convoqué est lui aussi très étendu. Loin de s’imposer de façon mécanique, les références communes jugées à la fois pertinentes et valides sont donc sélectionnées et associées par les auteurs de témoignages de manières très variées pour donner sens aux situations qu’ils rencontrent. Par exemple, en 1933, le sociologue Tao Menghe expose ainsi les principes du mouvement pour l’enquête sociale, qui prônent qu’il faut vivre dans les campagnes avec le peuple, adopter des méthodes scientifiques et s’efforcer de comprendre le sentiment national chinois : En Chine, cela fait seulement dix ans que l’on a recours à des méthodes scientifiques et que l’on étudie les conditions sociales. Autrefois, les fonctionnaires lettrés administraient le pays en suivant les préceptes confucéens, sans le moindre égard pour la réalité sociale ; était jugé compétent celui qui parvenait le mieux à imiter les anciens. Quand l’artillerie occidentale les sortit de cette illusion, ils se prosternèrent en témoignant de leur admiration à l’égard de cette civilisation étrangère. S’ensuivit une importation massive et systématique des idéologies et des systèmes occidentaux, sans que personne ne se soucie de savoir comment s’en accommoderait la Chine. À l’époque, on s’imaginait qu’en étudiant ces systèmes et en les reproduisant à l’identique, la société en bénéficierait. Malheureusement, plus ils se sont répandus, plus la société chinoise a sombré dans le chaos et les ténèbres. Quelques individus perspicaces ont alors constaté l’erreur qu’il y avait à imiter autrui sans se connaître soi-même et se sont élevés pour promouvoir le mouvement pour l’enquête sociale. Ils prônaient l’utilisation d’une méthode scientifique adaptée à l’étude de la société chinoise. Il nous faut d’abord connaître notre propre société pour pouvoir, forts de ce savoir-là, préconiser un plan de réforme sociale. Le fait que nos interlocuteurs puissent désigner le pouvoir politique chinois comme, selon les circonstances, communiste, socialiste aux caractéristiques chinoises, capitaliste, libéral, autoritaire, totalitaire, orwellien, nationaliste, fasciste ou impérial souligne la pluralité des points de vue mais aussi la très grande indétermination qui marque les fondations attribuées au système politique actuel. Or de telles fondations, si elles sont toujours à redéfinir, contraignent et orientent les débats concernant le « bon gouvernement », les « bonnes institutions » ou les modalités du « pouvoir vivre ensemble ». Elles constituent autant de gisements pour débattre du sens du juste et de la réalité sociale. Les confusions actuelles sur les fondations du pouvoir politique en Chine, les contradictions qui existent entre ce qu’il en est dit officiellement et les mesures politiques effectivement adoptées, contribuent au caractère largement illisible de l’expérience en cours pour ceux qui l’habitent. Mais l’enquête que les citoyens chinois mènent aujourd’hui ensemble – sur les places publiques, au sein d’assemblées religieuses, dans des rassemblements institutionnalisés par la seule force de leur répétition – est également suscitée par l’étendue et la complexité des situations quotidiennes expérimentées comme floues, incertaines, opaques. Il y a ce dont on se méfie et il y a les réalités – y compris le sens des mots ou celui des engagements publics – dont on doute. Il y a ce que l’on juge d’emblée mauvais même si cela demande confirmation et il y a ce qui demeure simplement flou, opaque, incertain et qui suscite un autre type d’inquiétude : on ne sait pas « de quoi il retourne », pour reprendre l’expression de plusieurs enquêtés. On pourrait rajouter à la liste : "kafkaïen".
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