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Tout ce qui a été posté par Wallaby
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[Union Européenne] nos projets, son futur
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.n-tv.de/politik/Maas-ist-offen-fuer-Urlaubsabkommen-article21748029.html (29 avril 2020) L'Autriche qui rouvre ses hôtels fin mai, veut un accord avec "certains pays de l'UE" (probablement l'Allemagne qui fournit le plus gros contingent ?) pour permettre le passage des touristes étrangers cet été. L'Allemagne a prorogé jusqu'au 14 juin l'avis de danger des voyages à l'étranger pour ses ressortissants. Le ministre allemand Heiko Maas, envisage un accord européen global, même s'il peut y avoir une différentiation pour tenir compte de la situation sanitaire de chaque pays. https://www.huffingtonpost.fr/entry/coronavirus-en-france-trois-cartes-pour-savoir-les-departements-les-plus-touches_fr_5ea979e7c5b6fb98a2b5d8d1 [Le ministre italien] « assure travailler notamment avec l’Allemagne "pays qui a le plus de touristes qui se rendent en Italie" ». -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Photo sans légende. Source : https://www.scmp.com/ -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.scmp.com/news/china/science/article/3081959/coronavirus-outbreak-france-did-not-come-directly-china-gene (28 avril 2020) L'épidémie de coronavirus en France n'a pas été causée par des cas importés de Chine, mais par une souche circulant localement et d'origine inconnue, selon une nouvelle étude réalisée par des scientifiques français de l'Institut Pasteur à Paris. L'analyse génétique a montré que les types dominants des souches virales en France appartenaient à un clade - ou groupe ayant un ancêtre commun - qui ne venait ni de Chine ni d'Italie, le premier point chaud d'Europe. Une explication possible, selon les auteurs, est que la transmission locale s'était produite en France depuis un certain temps sans être détectée par les autorités sanitaires. -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Le parti communiste "récupère" les thèmes nationalistes, de façon à couper l'herbe sous le pied de Taiwan. On peut le voir à travers la commémoration du massacre de Nankin faite officiellement par Pékin depuis relativement récemment. C'est un épisode de l'histoire chinoise où le parti communiste ne joue aucun rôle, puisqu'il avait été éradiqué des grandes villes chinoises par les nationalistes. De fait le gros des troupes qui affrontent le Japon au début de la guerre sont les armées nationalistes. Donc traditionnellement, le parti communiste passait sous silence cette partie de l'histoire de la Chine où il ne joue aucun rôle. -
Ukraine 3
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
Bonjour le respect de la vie privée. -
Royaume-Uni
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Il fait référence à cet article de Richard Horton : https://www.theguardian.com/commentisfree/2020/apr/09/deadly-virus-britain-failed-prepare-mers-sars-ebola-coronavirus (9 avril 2020) Le Royaume-Uni a imaginé que la pandémie ressemblerait beaucoup à la grippe. Le virus de la grippe n'est pas bénin - le nombre de décès annuels dus à la grippe au Royaume-Uni varie considérablement, avec un pic récent de 28 330 décès en 2014-15 - mais la grippe n'est pas le Covid-19. La Chine, en revanche, a été marquée par son expérience du SRAS. Lorsque le gouvernement a réalisé qu'un nouveau virus était en circulation, les responsables chinois n'ont pas conseillé de se laver les mains, d'adopter une meilleure étiquette pour la toux et de jeter les mouchoirs. Ils ont mis en quarantaine des villes entières et ont fermé l'économie. Comme me l'a dit un ancien secrétaire d'État à la santé en Angleterre, nos scientifiques ont souffert d'un "biais cognitif" en faveur de la menace plus légère de la grippe. C'est peut-être la raison pour laquelle le principal comité gouvernemental, le groupe consultatif sur les menaces de virus respiratoires nouveaux et émergents (Nervtag), a conclu le 21 février, trois semaines après que l'Organisation mondiale de la santé ait déclaré une urgence de santé publique de portée internationale, qu'il n'avait aucune objection à l'évaluation du risque "modéré" de la maladie pour la population britannique par Public Health England. Il s'agissait d'une erreur de jugement véritablement fatale. -
Confinement - que lire, voir, faire, les bons plans
Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
J'ajoute un codicille à mon précédent message avec encore une conférence passionnante explorant le sujet de l'exercice physique, mais sous une perspective originale : celle de la médecine évolutionniste. Cela consiste à remarquer que nous sommes des singes évolués et que le corps humain a été optimisé par la nature pour le métier de chasseur-cueilleur, avec deux grands "superpouvoirs" que n'ont pas les autres animaux : la bipédie qui rend l'homme extraordinairement endurant et la transpiration qui le rend plus résistant à la chaleur, permettant la chasse à l'épuisement (avant l'invention de l'arc et des flèches, inventions "modernes"). Les chasseurs-cueilleurs parcourent quotidiennement 14 km pour les hommes et 9 km pour les femmes, sans repos hebdomadaire, sans jour de congé. Leur espérance de vie, abstraction faite de la mortalité infantile, est comparable à la nôtre. La sédentarité et les maladies qui lui sont liées peuvent donc être comprises comme un mal-assortiment (mismatch) entre le corps humain tel qu'il a été ajusté par la nature, et l'environnement transformé par la civilisation moderne. Faire de l'exercice, c'est réveiller le chasseur-cueilleur qui dort en nous. Daniel Lieberman, pourquoi l'exercice physique est réellement le meilleur médicament, 23 juin 2015 -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Traiter autrui d'abruti est un comportement autrement plus sectaire que celui de l'église de Mulhouse injustement mise en cause. On en a déjà parlé. Il n'est pas constructif pour notre discussion de remettre sur la table les mêmes arguments dont la faiblesse a été dénoncée en long et en large plus haut dans ce fil. -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Roselyne Bachelot ? -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Plenel est d'un avis différent lorsqu'il souligne qu'en pleine guerre de 1914-1918 le parlement auditionnait les généraux et les questionnait sur leur stratégie. C'est ainsi qu'a émergé Clemenceau, comme parlementaire critique. On peut se rappeler que fin 1916, en plein milieu de la guerre, le commandant en chef des armées, le général Joffre, est écarté. -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
http://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20200413/lois.html (15 avril 2020) M. Jean-François Delfraissy : L'interprétation de ce qui a été fait en Corée du Sud relève parfois du fantasme. Il ne faut pas laisser croire au grand public que le numérique permettrait de tout régler. Ce pays a certes utilisé le numérique, mais il avait également une brigade de 20 000 personnes pour « traquer » les malades et leurs contacts, examiner leur situation afin de voir s'il était possible de les laisser en famille ou s'il fallait les isoler... Il y avait donc beaucoup d'humain derrière l'outil numérique, et nous n'avons pas cela en France. Si l'on veut que le numérique marche dans notre pays, il nous faut une telle « brigade ». Sans cette force humaine, nous courrons à l'échec. M. Philippe Bas, président. - Que sera-t-il recommandé de faire aux personnes qui auront reçu la notification qu'elles ont croisé une personne testée positive ? M. Jean-François Delfraissy. - Votre question illustre très justement la nécessité d'avoir une jonction entre le numérique et l'humain. On ne peut pas être dans le tout-numérique. Comme en Corée du Sud, l'application doit s'accompagner d'une brigade ou d'une plateforme opérationnelle chargée de contacter la personne ayant été diagnostiquée positive, de faire un bilan de son état et d'évaluer la nécessité d'une hospitalisation ou non. Si l'hospitalisation n'est pas nécessaire, quelle attitude doit-on adopter ? Notre réflexion n'est pas encore aboutie : faut-il laisser la personne en famille, au risque de constituer, en dépit des précautions, des foyers de contamination familiaux, ou faut-il prévoir une mesure générale d'isolement dans un hôtel ou une structure ad hoc pendant deux semaines ? La question n'est pas tranchée. Cette décision ne relève pas seulement des scientifiques, ni même uniquement des politiques ; les citoyens ont leur mot à dire sur ce sujet. Autant, depuis le début de la crise, les décisions ont été prises selon une logique descendante, top-down, car il y avait urgence, autant, sur cette question, la société civile doit être consultée. Deux options sont possibles : soit une mesure générale d'isolement, sauf circonstances particulières, mais on risque d'aboutir à des distinctions selon les moyens financiers ou les catégories sociales, ou alors on adopte une vision plus souple au cas par cas, laissant la décision au médecin de famille ou à d'autres structures. Nous n'avons pas la réponse. M. Philippe Bas, président. - Quid des personnes qui ont rencontré la personne positive ? M. Jean-François Delfraissy. - Il faut qu'elles soient informées et qu'elles puissent s'isoler. Il faudra faire, à mon avis, une large utilisation des tests, même pour les personnes sans symptômes. La France a raté le testing au début de l'épidémie, car, je tiens à le préciser, elle n'avait pas les tests pour le faire. Nous devrons être au rendez-vous du testing à grande échelle. Les conditions d'accès à ces tests devront être très souples. Mais aurons-nous la capacité de tester très largement les personnes contacts ? Pour l'instant, je réserve ma réponse. -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Comme le dit Edwy Plenel dans cette interview pour Brut ( https://www.youtube.com/watch?v=aTfnY1TixXA 15 avril 2020, 51:08 "vous savez que pendant la guerre de 14-18 et c'est d'ailleurs comme ça que Clemenceau va finalement surgir, le parlement avait le droit d'intervenir, le parlement auditionnait les généraux, le parlement les bousculait, le parlement mettait en cause leurs décisions, c'est à dire que le parlement n'avait pas été mis en congé, il n'avait pas été mis sous cloche, et aujourd'hui c'est ça qu'on devrait avoir, on devrait avoir déjà un travail d'enquête du parlement"), c'est la presse qui est obligée de faire le travail qui normalement devrait incomber à une commission d'enquête parlementaire. Donc il y a quelque chose de la démocratie, du gouvernement responsable, qui rend compte de sa gestion (le concept d'"accountability" que j'ai du mal à traduire en français) qui résiste, à travers cette presse d'investigation. -
https://foreignpolicy.com/2020/03/26/the-coronavirus-war-economy-will-change-the-world/ (26 mars 2020) L'article analyse la pertinence de la boîte à idées de "l'économie de guerre" pour ce qui nous arrive : Cependant, au-delà du traitement immédiat des personnes infectées par le coronavirus, les gouvernements occidentaux ont presque tous arrêté la production au lieu de l'augmenter. Comme l'a fait remarquer un analyste financier, l'"économie du confinement" est à bien des égards l'exact opposé de l'économie de guerre de la mobilisation totale. Pendant les deux guerres mondiales, la mobilisation économique a permis d'enrôler des groupes de travailleurs et de travailleuses d'une taille sans précédent dans la production de masse. Cependant, la perturbation des chaînes d'approvisionnement par le coronavirus et les mesures de distanciation sociale d'aujourd'hui mettent actuellement des millions d'employés des secteurs manufacturier et des services au chômage. Les médecins, les infirmières, les livreurs, les employés des postes et des transports, les employés des épiceries, les stockistes, les agents sanitaires et les concierges, les mécaniciens et les techniciens, ainsi que les ouvriers agricoles, constituent désormais, très clairement, le fondement indispensable d'une société qui fonctionne. Il n'y a pas de précédent pour le mélange asymétrique de mobilisation et de démobilisation de la main-d'œuvre auquel nous assistons actuellement. The Economist estime que les prestataires de soins de santé américains réalisent des bénéfices excédentaires de 65 milliards de dollars par an. C'est suffisant pour produire 1,3 million de respirateurs de soins intensifs à 50 000 dollars l'unité ou pour financer les séjours à l'hôpital de millions de personnes qui auront besoin d'un traitement urgent pour le COVID-19. Le Congrès devrait également enquêter sur le rétablissement de la loi de renégociation de 1951 afin de revoir les contrats de fournitures médicales qui entraînent des profits excessifs pour le secteur privé. Les mesures économiques et financières ne suffisent pas à elles seules, et des interventions majeures dans le domaine du logement et des services publics sont également nécessaires. Les initiatives d'États comme la Californie et New York et de villes comme Los Angeles, Miami, Orlando et Seattle pour geler les expulsions et reporter les coupures de services publics devraient être étendues à l'ensemble du pays. (Detroit a même rétabli l'accès à l'eau pour ceux qui avaient été coupés.) Le gouvernement américain peut utiliser le droit des domaines éminents pour reprendre les résidences privées vides, les hôtels, les parcs et autres espaces nécessaires pour étendre la capacité des soins de santé d'urgence. Comme l'a suggéré James Galbraith, les grandes sociétés de logistique comme Amazon, Walmart et FedEx peuvent être employées comme services publics, les chauffeurs sous-employés d'Uber servant de personnel de livraison supplémentaire. L'ingéniosité des économies de guerre offre un modèle utile pour réfléchir au contexte plus large de la crise des coronavirus. La mise en place d'une campagne sérieuse pour atténuer le changement climatique exige une réponse si importante que nombre des mesures de lutte contre les virus ne sont qu'un début. Malgré les appels à un retour à la normale, il est difficile d'imaginer l'économie mondiale post-pandémique, quelle que soit son apparence, comme une restauration de quelque nature que ce soit. Même si le virus s'estompe dans plusieurs mois ou années, il est peu probable que l'état d'exception plus large dans lequel il se trouve déjà en matière d'élaboration de politiques et d'actions collectives prenne fin.
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Royaume-Uni
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.theguardian.com/commentisfree/2020/apr/26/nudge-theory-is-a-poor-substitute-for-science-in-matters-of-life-or-death-coronavirus (26 avril 2020) C'est moins extraordinaire, cependant, quand on sait que l'équipe Behavioural Insights est une entreprise rentable de plusieurs millions de livres, qui verse à Halpern, qui possède 7,5 % de ses actions, un salaire plus élevé que celui du premier ministre. C'est là que réside le conflit d'intérêts potentiel : une personne qui contribue au SAGE a également une incitation financière importante à vendre ses marchandises. https://www.theguardian.com/commentisfree/2020/apr/27/boris-johnson-back-to-work-waffling (27 avril 2020) Pendant ce temps, les illogismes du confinement deviennent de plus en plus absurdes : interdiction de s'asseoir sur des bancs dans les parcs, fermeture des stations balnéaires et des plages, autorisation d'ouvrir des supermarchés mais pas des jardineries ni des petits commerces. Il est clair que le Covid-19 est principalement mortel pour des sections spécifiques de la communauté, mais l'actuelle fermeture générale ignore ce fait. Et si l'Écosse, le Pays de Galles et l'Irlande du Nord peuvent avoir des stratégies de sortie, pourquoi pas la Cornouailles ou le Yorkshire - ou l'Angleterre ? Le manque de confiance du gouvernement dans le localisme anglais est pathologique. -
Royaume-Uni
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Richard Coker est professeur émérite de santé publique à la London School of Hygiene and Tropical Medicine. Il met en garde contre la "pensée de groupe" dans les comités scientifiques : https://www.theguardian.com/commentisfree/2020/apr/27/coronavirus-sage-scientific-groupthink (27 avril 2020) Au début de ce mois, dans le Guardian, le rédacteur en chef du Lancet, Richard Horton, a suggéré que "le coronavirus est le plus grand échec de la politique scientifique mondiale depuis une génération". Il a rappelé les nombreux experts qui ont prédit une telle pandémie, certains depuis des décennies, et a affirmé qu'au Royaume-Uni, "les experts - les scientifiques qui ont modélisé et simulé nos futurs possibles - ont fait des hypothèses qui se sont avérées fausses". S'il a raison, et je pense qu'il a raison, alors nous devrions nous demander pourquoi ? Je fais des recherches sur le contrôle des maladies infectieuses depuis 30 ans, et je crois qu'une débâcle antérieure - peut-être oubliée par beaucoup - offre un aperçu. En 1976, craignant qu'une épidémie de grippe porcine au camp militaire de Fort Dix dans le New Jersey ne soit au centre d'une pandémie de grippe d'une ampleur potentiellement similaire à celle de la grippe espagnole de 1918, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) américains ont informé le président Gerald Ford de la nécessité urgente d'un programme de vaccination de masse. La similitude entre cette grippe porcine et la pandémie de 1918 a été exagérée. Mais dans l'intervalle, 40 millions d'Américains ont été vaccinés. Et le vaccin a été associé à des cas de syndrome de Guillain-Barré, dont certains ont été mortels. Dans l'immédiat, l'affaire a été considérée comme un fiasco. Dans leur remarquable étude de l'événement, Richard Neustadt et Harvey Fineberg en ont tiré les leçons. Leur rapport, L'affaire de la grippe porcine : prise de décision sur une maladie élusive, ne ressemble à presque aucun autre rapport que j'ai lu. Il s'agit d'une analyse franche et non autocensurée qui vise à déterminer les erreurs de gestion commises et à en tirer des leçons afin qu'elles ne se répètent pas. Le rapport a été commandé par Joseph Califano, le secrétaire à la santé, à l'éducation et à la protection sociale de Ford : "Les leçons étaient ce qu'il voulait", ont écrit les auteurs du rapport, "pas une histoire ; pointer du doigt les responsables ne l'intéressait pas en termes de la dernière fois ; son souci était la prochaine fois". Le principal problème identifié par les auteurs est que la pensée de groupe a conduit à des erreurs d'appréciation des preuves, et n'a pas remis en cause les hypothèses ; et les voix qui s'y opposaient ont été réduites au silence, exclues ou refusées. Les "relations collégiales" dans les principaux comités consultatifs étaient trop étroites, de nombreux membres travaillaient "avec une confiance mutuelle". Ils "en discutaient ensemble avant de s'écrire des mémorandums". Dans un passage critique, le rapport indique : Les comités tendent à la "pensée de groupe" et à la sur-vente, des tendances nourries par des échanges et une intimité de longue date, comme dans l'amicale de la grippe. D'autres scientifiques compétents, qui ne partagent pas leur identité de groupe ou leurs intérêts particuliers, devraient être en mesure d'évaluer la logique scientifique appliquée aux preuves disponibles". Je connais bon nombre des membres actuels des principaux comités gouvernementaux du Royaume-Uni. La composition du groupe consultatif sur les menaces de virus respiratoires nouveaux et émergents (Nervtag) est accessible au public. La composition du comité le plus important, le Scientific Advisory Group for Emergencies (SAGE), qui est responsable des avis scientifiques à la salle de briefing du Cabinet Office, a été révélée vendredi après la fuite d'une liste. J'aime toutes les personnes que je connais dans ces comités. Ils sont extrêmement brillants. Et je crois que leurs valeurs et leurs motivations sont "bonnes". Mais je crains que leur intimité, leur familiarité, ne se prête à une pensée de groupe. Y a-t-il suffisamment d'opinions contraires ? Les hypothèses d'importance critique sont-elles suffisamment critiquées ? La pensée de groupe est-elle reconnue comme un risque et, si oui, comment y remédier ? Les rôles assumés par les membres sont extrêmement importants. Le processus décisionnel est difficile, mais il doit être examiné de près. Jeremy Farrar, directeur du Wellcome Trust et membre déclaré du SAGE, a parlé d'abus personnels en raison de sa position au sein du SAGE. Mais les délibérations et les procès-verbaux et, à mon avis, les disciplines universitaires des membres devraient être rendus publics, sinon les noms des membres. La transparence et l'examen minutieux sont d'une importance capitale si l'on veut éviter la pensée de groupe. La révélation que Dominic Cummings, le conseiller du premier ministre, a assisté aux réunions du SAGE, ajoute à l'urgence de cette exigence. Sans cela, l'intégrité, l'impartialité et l'indépendance du comité et de ses membres continueront à être considérées comme suspectes. Lorsque l'influence politique s'ajoute à la réflexion de groupe parmi les scientifiques - si elle a eu lieu - il ne peut en résulter qu'une diminution de l'autorité du comité et des conseils qu'il donne. -- -- -
Royaume-Uni
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.theguardian.com/world/2020/apr/26/raab-warns-britons-of-risk-of-second-spike-in-coronavirus-outbreak (26 avril 2020) Controverse sur le "Groupe consultatif scientifique pour les urgences" (SAGE) qui conseille le gouvernement Certains conservateurs de haut rang, dont l'ancien ministre David Davis, se sont joints aux appels pour que davantage d'informations soient publiées sur les délibérations du comité. Les ministres ont insisté à plusieurs reprises tout au long de la crise sur le fait qu'ils ont "suivi la science" - ainsi la présence de Cummings et d'un autre conseiller politique, Ben Warner, à certaines réunions de la commission a soulevé des questions sur son indépendance. Davis a déclaré : "Nous devrions publier la composition de Sage, retirer tous les membres non scientifiques, publier leurs avis dans leur intégralité, et publier les opinions dissidentes avec les avis". -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Comment on fait pour être sûr qu'une personne qui aurait un bon résultat à ce test est réellement protégée contre la maladie ? Ou protège réellement ses proches ? Quelle est l'utilité d'un test si on n'est pas sûr que ses prédictions sont crédibles ? Pour en être sûr ne faut-il pas prendre des cobayes, les tester et les exposer au virus, puis vérifier qu'il y a corrélation entre les prédictions du test et la santé des cobayes après exposition au virus ? -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Des chiffres de surmortalité hebdomadaire, toutes causes confondues, si j'ai bien compris. Dommage, il n'y a pas l'Allemagne. Et par ville : L'article n'est pas très bavard sur la manière avec laquelle ce test a été... testé. Sur l'animal ? Ou bien pas testé in vivo, et on en reste sur des spéculations, probablement très intelligentes intellectuellement, mais... ? -
Italie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.theguardian.com/world/2020/apr/27/italy-unveils-plans-for-easing-of-coronavirus-lockdown-restrictions-conte (27 avril 2020) Les parcs et les jardins publics rouvriront à partir du 4 mai et les gens pourront se promener ou faire de l'exercice à l'extérieur tant qu'ils gardent une distance physique. Toutefois, les citoyens devront toujours avoir sur eux un document mentionnant la raison pour laquelle ils s'aventurent hors de chez eux. Si vous utilisez les transports publics, qui continueront à fonctionner avec des services limités, le port du masque facial sera obligatoire. Les musées, les galeries et les bibliothèques ainsi que les détaillants rouvriront le 18 mai et les bars, les restaurants et les coiffeurs à partir du 1er juin. Les restrictions sur les funérailles ont été assouplies, avec un maximum de 15 personnes autorisées à y assister, mais Conte a été critiqué pour avoir maintenu les églises et autres sites religieux fermés. -
Italie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
Le dauphin, c'est en Sardaigne apparemment : -
Italie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://nuovavenezia.gelocal.it/venezia/cronaca/2020/03/16/news/venezia-canali-limpidi-senza-moto-ondoso-1.38597081 (15 mars 2020) Venise "confine" le mouvement des vagues et retrouve la pureté de ses canaux, débarrassés de la turbidité qu'ils avaient, les poissons faisant leur réapparition dans beaucoup d'entre eux. C'est un autre des effets secondaires de l'urgence Coronavirus, qui a vidé la ville des flux de touristes et aussi de ceux, plus contenus, des habitants - lui redonnant une splendeur architecturale à la fois claire et spectrale - mais a aussi effectivement annulé le trafic maritime, réduit au minimum, éliminant ainsi une bonne quantité de rejets polluants produits par les moteurs, comme cela s'est également produit dans l'air avec la forte baisse des niveaux de particules Pm10. Ce que le plan de circulation des eaux de la municipalité et la promesse de l'adoption progressive de moteurs écologiques n'ont pas encore pu mettre en œuvre , la crainte du virus et le nouveau régime d'urgence l'ont fait en quelques jours. La transparence retrouvée des chenaux dépend directement de l'absence de trafic qui déplace normalement les sédiments accumulés sur le fond et contribue donc à l'opacification de l'eau. La réduction des rejets et l'échange des eaux de marée font le reste. La réduction drastique du trafic de vaporetti, Grandi Navi et autres bateaux à moteur a en effet ramené les miroirs d'eau de la lagune des temps anciens, ceux de l'après-guerre, quand il était encore possible de se baigner dans les eaux des canaux. -
USA - Criailleries 2 - Rumeurs, controverses, polémiques
Wallaby a répondu à un(e) sujet de rogue0 dans Politique etrangère / Relations internationales
Laissons tomber les piscines. Quid de l'eau du robinet ? https://www.sortiraparis.com/actualites/coronavirus/articles/214474-coronavirus-gout-de-chlore-dans-leau-du-robinet-peut-on-la-boire-sans-danger L'utilisation de chlore pour traiter l'eau est d'ailleurs une recommandation de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), ainsi que des Agences régionales de santé (ARS). Plusieurs Agences régionales de Santé ont d'ailleurs demandé aux gestionnaires de l’approvisionnement en eau potable d'augmenter le taux de chlore, de 0,3 mg/l et 0,5 mg/l en sortie de station de traitement. -
Alimentation et faim dans le monde
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.nature.com/articles/d41586-020-01181-3 (23 avril 2020) Máximo Torero est économiste en chef à la FAO Les chaînes d'approvisionnement alimentaire mondiales sont déjà en train de se rompre. En Inde, les agriculteurs donnent des fraises aux vaches parce qu'ils ne peuvent pas transporter les fruits vers les marchés des villes. Au Pérou, les producteurs déversent des tonnes de cacao blanc dans des décharges parce que les restaurants et les hôtels qui l'achèteraient normalement sont fermés. Et aux États-Unis et au Canada, les agriculteurs ont dû déverser du lait pour la même raison. Des légions de travailleurs migrants d'Europe de l'Est et d'Afrique du Nord sont piégés aux frontières, au lieu de faire les récoltes dans les fermes de France, d'Allemagne et d'Italie. Les États-Unis, le Canada et l'Australie dépendent tous fortement des travailleurs agricoles saisonniers qui ne peuvent pas voyager en raison des restrictions liées au virus, notamment la suspension des services de visa de routine par certaines ambassades. On craint également que les travailleurs étrangers n'importent des cas d'infection. Les récoltes pourrissent dans les champs. Heureusement, les récoltes de céréales devraient être bonnes cette année. Déjà, les stocks mondiaux de maïs sont plus de deux fois supérieurs à ce qu'ils étaient en 2007 et 2008, lorsque de graves sécheresses ont provoqué des pénuries alimentaires dans les principaux pays exportateurs, entraînant une crise alimentaire mondiale. Les stocks de riz et de soja ont également augmenté au cours de cette période, d'environ 80 % et 40 %, respectivement. Mais cette moisson ne permettra pas d'éviter les pénuries alimentaires si les pays ne peuvent pas acheminer les denrées alimentaires de leur lieu de production à l'endroit où elles sont le plus nécessaires. Les navires chargés de céréales, de fruits et de légumes frais accostent en retard et leurs équipages ne peuvent pas débarquer. Les denrées périssables, incapables d'atteindre les marchés de gros à temps, vont donc être gaspillées. Les prix du blé ont fait un bond de 8 % et ceux du riz de 25 % par rapport à ceux de mars de l'année dernière. Pendant ce temps, les achats de panique dans le monde entier créent davantage de gaspillage et nuisent à la qualité des régimes alimentaires alors que les gens luttent pour avoir accès à des aliments frais. Au début de ce mois, la Russie, premier exportateur mondial de blé, a limité ses exportations de blé pendant trois mois afin de s'assurer que l'approvisionnement local était suffisant. Bien que la perturbation devrait être minime (voir, par exemple, réf. 1), ce geste a déclenché une alarme ailleurs. Cette décision a été motivée par une série d'événements, dont la forte baisse des prix du pétrole - qui a affaibli le rouble par rapport au dollar, ce qui a fait grimper les prix locaux du blé. C'est la même chose que ce qui s'est passé au Vietnam avec le riz paddy en mars, ce qui explique la flambée des prix du riz. Ce qui se passe ensuite dépend de la résistance des nations aux pressions isolationnistes. Je les exhorte à s'engager à ne pas imposer de restrictions à l'exportation en réponse à la pandémie. Au contraire, elles devraient accepter de supprimer les droits de douane et les taxes pour compenser les augmentations des prix locaux causées par la dévaluation de la monnaie. Et ils devraient désigner les travailleurs des ports et des exploitations agricoles comme personnel essentiel, protéger la santé de ces personnes et veiller à ce qu'elles puissent voyager et continuer à travailler. La collaboration est possible. Les ministres de l'agriculture de 25 pays d'Amérique latine et des Caraïbes ont signé ce mois-ci un accord de collaboration pour garantir l'approvisionnement alimentaire de la région. Une telle déclaration politique peut ouvrir la voie à de réels progrès.- 262 réponses
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Ukraine 3
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
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Le Brésil, le géant de l'Amérique du Sud
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.zeit.de/politik/ausland/2020-04/brasilien-jair-bolsonaro-sergio-moro-militaer-coronavirus (26 avril 2020) En tout cas, vendredi, dans la capitale Brasília, un jeu d'intrigue a commencé autour du chef de l'Etat toujours en exercice Jair Bolsonaro, au terme duquel l'homme sera soit remplacé par un ancien général - soit passera les prochaines années comme une simple figure de paille par la grâce des forces armées. Pour beaucoup d'observateurs, ces quelques personnalités - Moro [à la justice], Mandetta [à la santé], Guedes [à l'économie] - ont longtemps occulté la véritable situation brésilienne. Sous Bolsonaro, les militaires ont acquis un pouvoir considérable dans le pays et maintenant, avec le démantèlement public du président, ils pourraient s'en emparer complètement. Depuis quelque temps, l'armée accroît systématiquement son influence. Bien que "l'armée" ne soit pas tout à fait exact : il y a de nombreux représentants des forces armées dans les casernes qui ne remettent pas en cause leur subordination constitutionnelle aux responsables démocratiquement élus. Mais d'autres se considèrent comme une sorte de garant final de l'ordre dans le pays, comme des gardiens technocratiques de la raison, qui doivent intervenir lorsque des hommes politiques démocratiquement élus ruinent le Brésil par l'intrigue et la corruption. Ils voient que leur heure vient de sonner. Pendant des années, des militaires de haut rang comme le chef de l'armée de l'époque, Eduardo Villas Bôas, ont fait des déclarations ostentatoires - via Internet, dans des interviews dans des programmes d'information - qui étaient offensantes. Un appel a été lancé pour la destitution de l'ancienne présidente de gauche Dilma Rousseff et contre la libération de l'ex-président Lula da Silva. On soutenait l'ancien capitaine Bolsonaro, dont la polémique grossière n'était pas prise au sérieux, mais dans le sillage duquel on pouvait gagner du pouvoir tout en paraissant démocratiquement irréprochable. Le personnel militaire a formé le noyau dur de l'équipe de planification autour de Bolsonaro, bien avant l'élection. Un ancien général, Hamilton Mourão, est devenu vice-président sous Bolsonaro et aime se présenter régulièrement avec des opinions beaucoup plus polies, plus sensées et apparemment plus respectueuses des règles de droit que son patron, le président. Le cabinet et les conseillers sont en grande partie composés de soldats et d'anciens soldats. Bolsonaro lui-même embobine les militaires, en particulier les chefs militaires, avec des privilèges et des mots chaleureux, et il continue à jouer avec la possibilité ou la menace qu'ils puissent prendre complètement le contrôle. Parfois, il explique que les politiciens de Brasília ne peuvent faire que ce que les militaires leur permettent de faire de toute façon. Parfois, comme la semaine dernière, il apparaît lors d'une manifestation devant un quartier militaire, où des bannières et des chants appellent à un nouveau gouvernement militaire. Cette manifestation et la comparution de Bolsonaro à cet endroit font maintenant l'objet d'une enquête, elle était bien sûr clairement anticonstitutionnelle. Mais néanmoins, dans les prochains jours, on va réfléchir précisément à cela : encore plus d'influence pour les militaires. Parce qu'au Brésil, il ne faut pas surestimer l'amour de la démocratie. Les opinions autoritaires sont très répandues au sein d'une minorité influente du pays, et une partie non négligeable de la population bourgeoise apprécie les généraux au moins comme des personnes technocratiques et raisonnables et les transforme en patriotes non corrompus (bien qu'on en sache beaucoup plus après deux décennies de dictature militaire). La question est de savoir à quoi cela devrait ressembler exactement. Peut-on le faire encore plus longtemps derrière une façade démocratique, sous un président Bolsonaro qui est de facto évincé ? Ou bien faut-il déposer Bolsonaro, ce qui serait probablement possible grâce aux informations du juge Moro, et remettre le pays au vice-président général Mourão (qui a cependant ses ennemis au sein des forces armées) ? Ou le Brésil va-t-il connaître un coup d'État, avec une sorte de gouvernement de transition jusqu'aux prochaines élections ? Tout cela devrait être plus acceptable pour les Brésiliens aujourd'hui, en pleine pandémie de Corona, qu'en temps normal. Après tout, au moins 4 000 personnes sont déjà mortes du virus, les lits d'hôpitaux se font rares, les gens ont peur. Et les politiciens démocratiquement élus n'ont pas encore maîtrisé la crise.