-
Compteur de contenus
25 005 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
68
Tout ce qui a été posté par Wallaby
-
Chine
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
http://french.xinhuanet.com/2020-08/21/c_139308490.htm (21 août 2020) Le président chinois Xi Jinping a déclaré vendredi que le Corridor économique Chine-Pakistan (CECP), projet historique dans le cadre de l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR), était d'une grande importance pour promouvoir le développement en profondeur d'un partenariat stratégique de coopération Chine-Pakistan résistant à toutes les épreuves et forger une communauté de destin Chine-Pakistan rapprochée. La Chine et le Pakistan sont de bons frères et partenaires qui partagent une amitié extraordinaire, a déclaré M. Xi, ajoutant que les partis politiques des deux pays menaient des consultations amicales et oeuvraient constamment à la mise au point de consensus politiques, favorisant ainsi l'avancement stable de la construction du CECP ainsi que de la coopération à haut niveau dans le cadre de l'ICR. M. Alvi, qui avait précédemment envoyé une lettre de félicitations à la Seconde conférence du Mécanisme consultatif conjoint des partis politiques du CECP, a indiqué dans celle-ci que forger une communauté de destin et mettre en oeuvre l'ICR, lancée par M. Xi, concrétisait la véritable signification de la coopération, de la paix et du développement, et reflétait les aspirations universelles des populations du monde entier. Le Mécanisme consultatif conjoint des partis politiques du CECP a été établi en 2019 entre le Parti communiste chinois et le parti au pouvoir ainsi que les autres principaux partis du Pakistan. Jeudi, la Seconde conférence de ce mécanisme, organisée par le Département international du Comité central du PCC, s'est tenue par liaison vidéo. https://trends.levif.be/economie/politique-economique/guerre-commerciale-usa-chine-trump-menace-a-nouveau-de-couper-les-ponts-avec-la-chine/article-normal-1323335.html (24 août 2020) Le président américain Donald Trump a de nouveau prévenu dimanche qu'il était prêt à mettre fin dans une large mesure au commerce avec la Chine, ce que l'on appelle le "découplage". http://www.bjd.com.cn/a/202008/24/WS5f437afde4b0bde5c6075da9.html (24 août 2020) Zhao Lijian [porte-parole du ministère des affaires étrangères] a déclaré avoir pris note des déclarations en question et aimerait souligner trois points. Premièrement, au cours des 40 dernières années depuis l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et les États-Unis, malgré les hauts et les bas des relations entre les deux pays, les deux parties ont réussi à gérer les conflits et les différences à la lumière de l'histoire et de la situation générale, à traiter correctement les questions sensibles et à maintenir la dynamique du développement globalement stable des relations entre la Chine et les États-Unis. Depuis l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et les États-Unis, les deux parties ont développé une coopération pratique dans divers domaines, ce qui a apporté de grands avantages aux deux pays et aux deux peuples, et la partie américaine en a également tiré un grand profit. Les sophismes de "perte" et de "don" avancés par certains politiciens américains concernant la Chine sont essentiellement motivés par des préjugés idéologiques, exagérant la théorie de la menace chinoise et prônant la guerre froide et la mentalité de jeu à somme nulle, qui ne sont ni conformes aux faits ni respectueux de l'histoire. C'est complètement prendre le train de l'histoire à contre-sens. La Chine et les États-Unis devraient promouvoir le développement de leurs relations par la coopération plutôt que par le découplage, et devraient assumer les responsabilités qui leur incombent dans le monde. La mondialisation est la réalité de notre temps et la direction du progrès de la société humaine, en particulier dans la période post-épidémique où tous les pays ont la tâche et le besoin de reprendre le travail et la production, de reprendre un fonctionnement économique normal et de maintenir la stabilité de leurs chaînes d'approvisionnement. Il n'y a pas un seul pays qui puisse s'en sortir seul dans sa tour d'ivoire. Ce n'est que lorsque tous les pays sont dans le même bateau qu'ils peuvent s'adosser au vent et fendre les vagues avec succès, ce n'est qu'en s'entraidant qu'ils peuvent faire face à l'adversité. Tenter de faire face à ses propres problèmes par le découplage, c'est chercher du poisson dans les arbres, et étancher sa soif avec du poison, nuisant encore plus aux intérêts de ses propres entreprises et de sa propre population. Troisièmement, la position politique de la Chine sur le développement des relations sino-américaines a toujours été cohérente, maintenant un haut degré de stabilité et de continuité, alors que nous sommes également prêts à surmonter les obstacles et les tempêtes dans les relations sino-américaines. Nous demandons instamment à certains responsables politiques américains de corriger leurs erreurs, de revenir à la rationalité, de considérer et de gérer correctement les relations entre la Chine et les États-Unis, de cesser de saper les intérêts de la Chine et de s'attaquer à elle, et de promouvoir le retour rapide des relations entre la Chine et les États-Unis sur la bonne trajectoire. -
Opérations au Mali
Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Sur la Libye 2011 je suis complètement d'accord avec toi. La France empêche les parties prenantes de se taper sur la figure. C'est à dire que la France fait "le gendarme de l'Afrique". Moi j'aboutis à la même conclusion qu'eux, mais pour d'autres raisons. Il faut arrêter de dire que la France gagne quoi que ce soit dans ce bourbier. Il faut simplement dire qu'on s'en va. Ca va être le chaos, mais ce n'est plus notre problème. Ils sont décolonisés, donc si ils veulent se taper sur la gueule, le plus grand bien leur fasse. Qu'ils aillent chercher des mercenaires ukrainiens pour piloter leurs hélicoptères comme ils en avaient l'habitude et si Bamako se fait envahir par un État islamique touareg sous influence turco-qatariote, eh bien le plus grand bien leur fasse. Et la gauche de la gauche pourra nous expliquer à quel point la burka et les mutilations sont un progrès pour l'humanité anticapitaliste. -
Opérations au Mali
Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Je transcris ce que j'avais lu à l'époque dans les commentaires de Malijet. Les Maliens de Bamako voulaient en découdre avec les Touareg. Notamment se venger du massacre d'Aguel'hoc. L'armée française s'interpose entre les parties qui veulent en découdre, mais les bonnes âmes de la gauche de la gauche nous disent que c'est pas bien. C'est vrai que "pacifier" une province c'est très "impérial" comme comportement. L'alternative à la "pax gallica", c'est le chaos du Mali de 2012. C'est vrai que c'est impérial. Mais les empires ont un avantage du point de vue de la sécurité et de la stabilité. Faut savoir ce qu'on veut. -
Corée du Sud
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://fr.yna.co.kr/view/AFR20200824000900884 (24 août 2020) Les internes et les résidents se sont mis en grève pour protester contre le programme de réforme du personnel médical du gouvernement. Ils sont fermement opposés au projet gouvernemental d'augmenter les quotas d'admission dans les facultés de médecine. Dans le cadre du plan de réforme du personnel médical du pays, le ministère de la Santé et des Affaires sociales prévoit d'élargir les quotas d'admission dans les facultés de médecine de 4.000 au cours des 10 prochaines années, à partir de 2022, et d'ouvrir une nouvelle école de médecine publique dans le but d'élargir la portée des services de santé. Cela augmentera le nombre d'étudiants admis chaque année dans les facultés de médecine à 3.458 pendant la période 2022-2031 par rapport aux 3.058 actuels, selon le plan. Ils protestent également contre la pression des autorités pour la création d'écoles de médecine publiques, un projet pilote pour soutenir les praticiens de médecine orientale et l'introduction de la télémédecine. -
Japon
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
Pour éviter de payer des taxes dans les ports, le vraquier a erré sur les océans. Indépendamment de la marée noire, voilà un comportement très peu écoresponsable qui découle de la loi de la jungle réglementaire qui règne dans les océans. Il faudrait taxer le passage sur les Océans pour le rendre plus coûteux qu'un stationnement au port. Est-ce qu'on peut le faire sans un gouvernement mondial doté d'une marine ? -
Opérations au Mali
Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
En creux, refuser l'accord passé par la France avec les Touareg, c'est réclamer une guerre contre les Touareg. C'est réclamer du sang et des massacres. On reconnaît là les grands principes pacifistes des belles âmes "progressistes". -
Opérations au Mali
Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
La référence la plus notable d'une dictature de gauche en Afrique francophone, c'est Thomas Sankara. https://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Sankara En 1986, le Burkina Faso atteint son objectif de deux repas et de dix litres d'eau par jour et par personne. Le rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation pour les Nations unies déclare au sujet de Sankara : « Il a vaincu la faim : il a fait que le Burkina, en quatre ans, est devenu alimentairement autosuffisant ». Le Burkina Faso ne contracte ainsi pas de prêts avec le FMI, l'organisation voulant imposer ses « conditionnalités ». Thomas Sankara considère en effet ce système comme un moyen de « reconquête savamment organisée de l'Afrique, pour que sa croissance et son développement obéissent à des paliers, à des normes qui nous sont totalement étrangers »4. L'aide économique française est réduite de 80 % entre 1983 et 1985. Il est le seul président d'Afrique à avoir vendu les luxueuses voitures de fonctions de l'État pour les remplacer par des Renault 5. -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Un documentaire sur Merkel et la crise des réfugiés, "Les Heures Décisives" était paru sur ZDF en septembre 2019. Voir ici : http://www.air-defense.net/forum/topic/18727-allemagne/page/133/?tab=comments#comment-1242992 http://www.air-defense.net/forum/topic/18727-allemagne/page/133/?tab=comments#comment-1243647 La cinémathèque s'enrichit d'un nouvel opus sur ce thème paru sur ARD au début de l'année : https://foreignpolicy.com/2020/08/23/the-refugee-crisis-is-now-a-german-superhero-movie/ La décision capitale de la chancelière allemande Angela Merkel d'accueillir en Allemagne, pendant cinq ans, un nombre sans précédent de réfugiés du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord a eu des répercussions politiques dans une grande partie du monde. Il n'y a qu'en Allemagne que cette décision a également provoqué un ferment culturel pop. Un livre à succès sur la décision de Merkel a maintenant inspiré un téléfilm extrêmement populaire. Toute tentative de comprendre l'héritage de l'été 2015 doit tenir compte de ces deux œuvres et de leurs différences essentielles. Les distorsions de l'une sont corrigées par l'art de l'autre, et elles indiquent le même processus d'apprentissage qui attend le grand public allemand alors qu'il s'efforce de définir l'héritage des événements en question. Le livre a été publié en 2017 par Robin Alexander, l'éditeur politique du quotidien conservateur Die Welt, sous le titre Die Getriebenen : Merkel und die Flüchtlingspolitik : Report aus dem Innern der Macht (Les victimes, les jouets des événements, emportés par le flot ? [je ne sais pas trop comment traduire "die getribenenen"] : Merkel et la politique des réfugiés : reportage depuis l'intérieur du pouvoir). Il dépeint Merkel comme une dirigeante naïve et indécise qui, par crainte que le monde ne reproche au peuple allemand de fermer les frontières devant des femmes et des enfants à la peau sombre, a choisi de permettre aux réfugiés en Hongrie et en Autriche qui se dirigeaient vers l'Allemagne de passer dans le pays où ils pouvaient demander l'asile politique. Elle n'a pas eu le courage, comme le laisse entendre Alexander, de faire ce qu'il fallait en tant que dirigeant allemand sûr de lui, à savoir fermer la frontière avec l'Autriche, quelles qu'en soient les conséquences. C'est le récit qui a fait l'objet d'un consensus parmi de nombreux Allemands [oui mais un consensus qui réunit "de nombreux Allemands" seulement, et non "tous les Allemands" n'est pas un "consensus" à proprement parler], en particulier au sein de son propre parti, l'Union chrétienne-démocrate [oui, peut-être, mais pas à la gauche de l'échiquier politique]. Ce film allemand très populaire, réalisé par le cinéaste Stephan Wagner et diffusé au début de l'année sur la chaîne de télévision nationale ARD, s'appuie sur le livre d'Alexander pour son scénario (et son titre) mais met des accents entièrement nouveaux sur la matière. Le film raconte la crise de juillet à novembre 2015 à travers les coulisses politiques de Merkel, de son cabinet, des autorités allemandes telles que les chefs de la police fédérale et des frontières, et des dirigeants étrangers impliqués, comme le Premier ministre hongrois Viktor Orban. Le film a reçu des critiques positives, mais l'actrice Imogen Kogge, qui joue le rôle de Merkel, mérite des éloges particuliers pour avoir transcendé les sources. Alors que le livre d'Alexander dépeint la chancelière comme faible et indécise, la Merkel de Kogge est une œuvre de principe et d'introspection. Elle est obligée de faire face à un régime de réfugiés de l'Union européenne qui est manifestement irréparable : Les personnes qui espèrent obtenir l'asile politique dans l'UE - un droit non seulement inscrit dans le droit communautaire mais aussi dans la Convention de Genève - sont obligées de rester dans le pays dans lequel elles ont initialement déposé leur demande jusqu'à ce que leur cas soit jugé. Mais à mesure que le nombre d'arrivées augmente, leur intérêt pour le séjour en Grèce et en Italie diminue, et les autorités de ces pays ne les empêcheront pas de partir. Il devient vite évident que les autres pays voisins sur la "route des Balkans" ne veulent pas les accueillir non plus - ce qui soulève la question de savoir ce que fera l'Allemagne. Soudain, Merkel est attaquée de toutes parts en Allemagne, y compris par la ligne dure de son propre gouvernement - et en particulier par Horst Seehofer, le premier ministre bavarois de l'époque, qui insiste pour que les flux de réfugiés soient stoppés. Kogge joue le rôle de Merkel en suivant de près les événements, mais aussi en étant déchirée par des sentiments contradictoires dès le début de la crise. Il ne s'agit pas simplement d'une représentation plus louable sur le plan moral que celle d'Alexander, mais surtout plus précise, comme le savent tous ceux qui ont assisté à la conférence de presse fatidique de Merkel le 31 août 2015. Comme le film le montre en détail, des dizaines de milliers de réfugiés avaient franchi la frontière hongroise ce mois-là avant qu'Orban ne puisse terminer l'érection de la clôture de barbelés qui visait à couper la Hongrie de la Serbie. Ce sont les scènes d'atrocités - des réfugiés campant dans des conditions horribles à la gare Keleti de Budapest, des familles noyées en Méditerranée et un camion retrouvé le long d'une autoroute autrichienne avec 71 réfugiés asphyxiés à l'intérieur - qui ont finalement ému Merkel, et non pas simplement le calcul des dommages à la réputation qui résulteraient d'une réaction dure, ce que souligne Alexander. Les conservateurs allemands, y compris des personnalités de son administration, insistaient avec force pour que la frontière allemande soit scellée, même si cela signifiait des barbelés, des gaz lacrymogènes et des unités de police allemandes repoussant les familles démunies. Des unités de la police fédérale étaient en place près de la frontière, prêtes à essayer de le faire. Mais Merkel a renoncé : il n'aurait pas été possible, a-t-elle conclu, d'ériger un mur comme l'a fait la Hongrie - ce qui a pris environ quatre mois. Dans le film, la voix de la conscience est celle de son mari, Joachim Sauer, dont le discours d'encouragement du soir renforce la détermination de la chancelière. Mais il ne faut pas en déduire que la décision était purement émotionnelle ; Merkel a compris que les événements portaient sur le sens moral du droit européen. La phrase la plus souvent citée de la conférence de presse au cours de laquelle Merkel a annoncé l'ouverture des frontières allemandes a été "Wir schaffen das" - "nous pouvons le faire". Mais son analyse va au-delà de cette phrase. Comme elle l'a souligné, l'asile politique est un droit fondamental inscrit dans la constitution allemande, tout comme le respect de la dignité humaine, quelle que soit la nationalité. Il y avait aussi une raison plus purement démocratique, qu'Alexander n'a jamais reconnue dans son livre : L'accueil des réfugiés a d'abord été populaire parmi les Allemands, en particulier dans les églises protestantes et catholiques. "Notre liberté, notre État de droit, notre force économique, l'ordre dans lequel nous vivons ensemble, voilà ce dont rêvent les personnes qui ont connu la persécution, la guerre et le despotisme dans leur vie", a déclaré Mme Merkel. "Le monde voit l'Allemagne comme un pays d'espoir et d'opportunités, et il n'en a pas toujours été ainsi". En septembre 2015, des sondages d'opinion ont montré que deux tiers des Allemands étaient favorables à sa politique en matière de réfugiés. Dans tout le pays, des bénévoles construisent des abris, donnent de la nourriture et des couvertures et accueillent des familles dans leurs maisons. La position courageuse de Merkel ne devait pas durer. La Hongrie, puis la Croatie, et enfin l'Autriche ont fermé leurs frontières. Dans le sud de la Méditerranée, les patrouilles de l'UE ont commencé à intercepter les bateaux de passeurs et à les renvoyer sur la côte. Même des pays comme la Suède et la Finlande, qui avaient accueilli un grand nombre de réfugiés, ont signalé leurs limites. Bien que Mme Merkel ait exercé toute la puissance de l'Allemagne, l'UE n'a pas réussi à obtenir l'autorisation de répartir les réfugiés proportionnellement sur l'ensemble du territoire. En Allemagne, les conservateurs ont attaqué Merkel avec acharnement et ont modifié la teneur du discours. Dans la dernière scène du film Die Getriebenen, Merkel reçoit la mauvaise nouvelle que des réfugiés ont pris d'assaut l'un des halls du centre d'exposition de Munich, où la foule avait provoqué des tensions. Sous son souffle, elle murmure "Scheisse". En effet, l'ambiance a basculé fin 2015. Merkel n'avait ni le soutien de son propre parti ni l'ossature nécessaire pour s'en tenir à ses convictions. Le harcèlement public de Mr Seehofer a duré pendant des années et a alimenté la fortune du jeune parti Alternative pour l'Allemagne, qui a grimpé en flèche dans les sondages, passant de seulement 4 % début 2015 à plus de 12 % aux élections générales de 2017. Une option que Merkel refuse de prendre en 2015 dans le film, elle s'en sert en 2016 : s'asseoir avec le leader turc Recep Tayyip Erdogan (qu'elle avait appelé un despote autoritaire) pour conclure un accord selon lequel l'UE paierait pour les camps de réfugiés turcs et offrirait aux Turcs un voyage sans visa en Europe en échange de la stricte patrouille de la Turquie à sa frontière occidentale. L'UE a également remplacé les opérations maritimes destinées à secourir les réfugiés traversant la Méditerranée par des navires et des hélicoptères de la marine ayant pour ordre de les empêcher de traverser. Les pays des Balkans ainsi que le Maroc, l'Algérie et la Tunisie ont été qualifiés d'États "sûrs" et ne sont donc plus des lieux à partir desquels leurs citoyens peuvent demander l'asile politique. En 2017, l'afflux de réfugiés en Europe et en Allemagne s'était réduit à un mince filet, mais les récits qui ont découlé de la crise persistent encore aujourd'hui. Merkel est accusée d'"ouvrir les frontières" et d'inviter des migrants en Allemagne alors qu'en fait, ils étaient en route depuis longtemps et ont traversé une frontière germano-autrichienne ouverte depuis des décennies. De plus, dans une rhétorique qui dépasse les cercles conservateurs, les réfugiés de 2015-2016 (et en fait la plupart des réfugiés) sont considérés comme des "migrants économiques", c'est-à-dire des personnes à la recherche de meilleurs emplois dans les pays riches. En fait, en 2015, 85 % des 1,3 million de personnes qui ont demandé l'asile politique en Europe venaient de Syrie, d'Afghanistan, d'Irak et d'Érythrée - tous des pays où la guerre est en cours. Environ la moitié des demandeurs d'asile qui ont obtenu l'asile politique ou une forme de résidence plus temporaire en Allemagne ont occupé des postes de travail et de formation, contribuant ainsi à l'économie allemande depuis 2016. Cinq ans après la crise des migrations, ni l'Allemagne ni l'UE ne sont davantage en mesure de formuler une nouvelle politique commune en matière de réfugiés. Les critiques de l'Union européenne concernant les violations des droits de l'homme en Turquie sont tenues en échec par le contrôle qu'exerce Erdogan sur les camps de réfugiés tentaculaires dans ce pays. Lorsque les fonds européens se tarissent, comme ce fut le cas au début de l'année, le président turc a montré qu'il était prêt à déclencher des vagues de réfugiés en direction de la côte égéenne pour susciter une réaction. Le droit d'asile politique est désormais limité de facto en Europe, un mal inévitable, dit-on, pour empêcher l'extrême droite de prospérer. Combien de personnes persécutées par la Libye, pays déchiré par la guerre, ne peuvent pas se rendre aux frontières de l'UE pour demander l'asile ? Personne ne le sait. Mais ils meurent en Méditerranée en essayant de le faire. Nous ne saurons jamais non plus comment les Allemands auraient réagi si Merkel avait continué à défendre ses raisons initiales d'accepter des réfugiés en août 2015. Si Merkel n'offre plus elle-même cette explication nuancée et éthique, les Allemands ont au moins la chance de trouver un fac-similé assez raisonnable à la télévision nationale. -
[Union Européenne] nos projets, son futur
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
https://nationalinterest.org/blog/skeptics/enough-burdensome-eu-food-wine-tariffs-167542 (22 août 2020) Après que les États-Unis aient introduit leurs droits de douane d'octobre 2019, l'UE a riposté en imposant ses propres droits de douane de 25 % sur le whisky et le bourbon américains. Depuis son entrée en vigueur, les exportations vers la région, le plus grand marché d'exportation de l'industrie américaine des spiritueux, ont chuté de 33 %, frappant particulièrement les petits distillateurs. Dans sa déclaration, la coalition [anti-tarifs] affirme que leurs secteurs ont déjà tellement souffert de la fermeture des bars et des restaurants, et que le fardeau financier accru de ces barrières commerciales intensifie les souffrances et les pertes d'emplois. L'enjeu est plus important que le vin et le fromage, bien que des milliers de moyens de subsistance dépendent directement de ces produits apparemment inutiles. Comme nous l'avons vu lors des précédentes guerres commerciales, les mesures de rétorsion de ce type ont tendance à s'enchaîner, couvrant un éventail de produits toujours plus large. L'UE a également déposé sa propre plainte auprès de l'OMC contre Boeing et a menacé d'imposer de nouveaux droits de douane. Il semble donc probable que si les États-Unis ne reculent pas, la situation ne fera qu'empirer, tant pour les consommateurs américains qui apprécient les produits européens que pour ceux qui les achètent et les vendent. Bien que les droits de douane aient été imposés à l'origine pour punir l'Union européenne, lorsque ce sont les Américains ordinaires qui tentent de traverser des périodes difficiles qui souffrent, nous devons nous demander : qui est vraiment puni ? Et cela en vaut-il la peine ? -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Ils se sont aperçus probablement que les écoles étaient des choses précieuses, et que quand elles sont fermées on souhaite qu'elles rouvrent. Donc la notion de "faire la grève" de l'école arrive complètement à contre-courant. Autrement dit le coronavirus a été une "mégagrève" qui a duré le temps du confinement. Donc ils sont arrivés à satiété, à l'écoeurement, en matière d’absentéisme scolaire. -
Opérations au Mali
Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Je n'ai pas écouté en détail, mais j'ai eu comme l'impression que les journalistes de Le Media omettaient de dire à leurs auditeurs que la junte célébrée par les Gentils Manifestants, avait juré fidélité aux opérations militaires de "l'Empire du Mal". Tant qu'à faire, Le Media devrait ressusciter le colonel Sanogo. Lui c'était un pur, non compromis avec l'Empire. Un vrai "dictateur du prolétariat" en puissance. -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Je pense que des jeunes qui avaient 18 ou 19 ans en 2019, et qui logiquement devaient avoir 19 ou 20 ans en 2020, eh bien n'ont pas 20 ans mais 30 ou 31. Le coronavirus les a fait vieillir brusquement. Ils ont compris quel était le prix à payer pour faire rebleuir la lagune de venise ou faire revenir les dauphins dans le port de Cagliari. Donc c'est un peu moins la fête. Le coronavirus a cassé l'ambiance. -
Russie et dépendances.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Il s'agit de faire comprendre aux manifestants, et au peuple biélorusse en général, que les Gentils, c'est eux, les Américains. C'est pas les Russes. C'est comme les petits pains de Victoria Nuland à Maidan. -
https://www.nytimes.com/2020/08/22/us/california-wildfires-prisoners.html Les prisonniers ont aidé la Californie à lutter contre les incendies pendant des décennies, jouant un rôle crucial pour contenir les flammes qui ont frappé l'État avec plus de fréquence et de férocité ces dernières années. La semaine dernière, cependant, M. Martin et des centaines d'autres détenus pompiers étaient absents des lignes de feu. Ils étaient déjà rentrés chez eux, dans le cadre d'un programme de libération anticipée lancé par le gouvernement Gavin Newsom pour les protéger du coronavirus. Cela a mis en évidence la dépendance de l'État à l'égard des prisonniers dans sa force de lutte contre les incendies et a compliqué sa lutte contre près de 600 incendies, dont beaucoup ont continué à brûler à travers la Californie du Nord samedi. Les experts craignent que les orages secs prévus pour dimanche ne fassent encore plus de ravages, ce qui mettrait à rude épreuve les ressources nécessaires pour lutter contre ce qui constitue aujourd'hui les deuxième et le troisième plus grands incendies de l'histoire moderne de l'État. Pour les critiques, le programme pénitentiaire est un remède bon marché et exploiteur, qui devrait être remplacé par un investissement public approprié dans la lutte contre les incendies ; pour d'autres, il constitue une partie essentielle de la réponse de l'État à ce qui est devenu une crise annuelle des incendies. Certains se sont plaints que les participants étaient libérés au moment où l'État en avait le plus besoin. M. Newsom a demandé que davantage de pompiers viennent d'aussi loin que la côte Est et l'Australie. Le département des prisons de Californie estime que son programme de camps de conservation, qui inclut les pompiers détenus, permet aux contribuables californiens d'économiser des dizaines de millions de dollars par an. Engager des pompiers pour les remplacer, surtout compte tenu de la difficulté du travail à accomplir, serait un défi pour un État déjà à court d'argent. Le grand débat en Californie est de savoir si l'État, qui possède le plus grand programme de pompiers détenus du pays, devrait employer des prisonniers pour combattre les incendies. En Californie, les pompiers incarcérés sont payés 1 dollar de l'heure lorsqu'ils sont en première ligne, ce qui a conduit certains à qualifier cette pratique de travail d'esclave. Ils travaillent dans des conditions traîtresses, six pompiers détenus étant morts au cours des trois décennies et demie passées, dont une femme du contingent de pompiers incarcérés de l'État. Le syndicat qui représente les employés de Cal Fire a demandé au gouverneur et à l'assemblée législative de cesser de compter sur les pompiers détenus. Tim Edwards, le président du syndicat, a déclaré que le département des prisons de Californie avait abaissé la barre pour les détenus qui remplissent les conditions pour être pompiers. "Ils essaient d'ajouter des personnes qui n'auraient jamais pu entrer dans les camps auparavant, soit à cause de multiples infractions, soit à cause du type d'infraction", a déclaré M. Edwards. Le département des services pénitentiaires indique que les détenus doivent avoir moins de cinq ans à purger et sont disqualifiés s'ils ont des antécédents d'évasion par la force ou la violence ou s'ils ont été condamnés pour des délits sexuels ou des incendies criminels.
-
Chine
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://laviedesidees.fr/Parole-et-sens-du-juste-en-Chine.html (12 juin 2020) Isabelle Thireau : Mais la question de la parole a été abordée de manière plus frontale dans une étude qui porte sur l’espace de parole adossé à l’administration dite des Lettres et visites, une administration mise en place de façon progressive à partir de 1951 et qui a officiellement pour visée d’instaurer un espace d’adresse directe entre, d’un côté, la population et, de l’autre, et les représentants locaux et nationaux du Parti et de l’État. Il s’agit donc d’un espace de parole légitime puisqu’associé à une institution officielle, un espace cependant non juridique qui est massivement investi par la population chinoise au cours des années 2000 : plus de treize millions de plaintes écrites ou orales, individuelles ou collectives, ont été par exemple adressées à ce réseau administratif en 2003. Les plaignants décrivent ainsi dans leurs lettres ce qui ne devrait pas être en se saisissant des principes reconnus comme valides par les deux termes de la relation. Dès lors, rien de surprenant à ce qu’ils fassent usage non seulement de règles morales jugées valides mais aussi de la parole du pouvoir telle qu’elle s’exprime à travers des engagements publics, des textes de lois, des directives nationales. Il serait cependant erroné de voir dans le recours étendu à des principes officiels l’expression d’une disposition à agir de façon conforme aux règles établies. En effet, les repères qui peuvent être sollicités par les plaignants pour décrire le sens d’une action ou d’une situation sont pluriels, la parole du pouvoir s’étant manifestée de façon successive dans des formes et des expressions très variées depuis 1949. Le spectre des règles morales et éthiques susceptible d’être convoqué est lui aussi très étendu. Loin de s’imposer de façon mécanique, les références communes jugées à la fois pertinentes et valides sont donc sélectionnées et associées par les auteurs de témoignages de manières très variées pour donner sens aux situations qu’ils rencontrent. Par exemple, en 1933, le sociologue Tao Menghe expose ainsi les principes du mouvement pour l’enquête sociale, qui prônent qu’il faut vivre dans les campagnes avec le peuple, adopter des méthodes scientifiques et s’efforcer de comprendre le sentiment national chinois : En Chine, cela fait seulement dix ans que l’on a recours à des méthodes scientifiques et que l’on étudie les conditions sociales. Autrefois, les fonctionnaires lettrés administraient le pays en suivant les préceptes confucéens, sans le moindre égard pour la réalité sociale ; était jugé compétent celui qui parvenait le mieux à imiter les anciens. Quand l’artillerie occidentale les sortit de cette illusion, ils se prosternèrent en témoignant de leur admiration à l’égard de cette civilisation étrangère. S’ensuivit une importation massive et systématique des idéologies et des systèmes occidentaux, sans que personne ne se soucie de savoir comment s’en accommoderait la Chine. À l’époque, on s’imaginait qu’en étudiant ces systèmes et en les reproduisant à l’identique, la société en bénéficierait. Malheureusement, plus ils se sont répandus, plus la société chinoise a sombré dans le chaos et les ténèbres. Quelques individus perspicaces ont alors constaté l’erreur qu’il y avait à imiter autrui sans se connaître soi-même et se sont élevés pour promouvoir le mouvement pour l’enquête sociale. Ils prônaient l’utilisation d’une méthode scientifique adaptée à l’étude de la société chinoise. Il nous faut d’abord connaître notre propre société pour pouvoir, forts de ce savoir-là, préconiser un plan de réforme sociale. Le fait que nos interlocuteurs puissent désigner le pouvoir politique chinois comme, selon les circonstances, communiste, socialiste aux caractéristiques chinoises, capitaliste, libéral, autoritaire, totalitaire, orwellien, nationaliste, fasciste ou impérial souligne la pluralité des points de vue mais aussi la très grande indétermination qui marque les fondations attribuées au système politique actuel. Or de telles fondations, si elles sont toujours à redéfinir, contraignent et orientent les débats concernant le « bon gouvernement », les « bonnes institutions » ou les modalités du « pouvoir vivre ensemble ». Elles constituent autant de gisements pour débattre du sens du juste et de la réalité sociale. Les confusions actuelles sur les fondations du pouvoir politique en Chine, les contradictions qui existent entre ce qu’il en est dit officiellement et les mesures politiques effectivement adoptées, contribuent au caractère largement illisible de l’expérience en cours pour ceux qui l’habitent. Mais l’enquête que les citoyens chinois mènent aujourd’hui ensemble – sur les places publiques, au sein d’assemblées religieuses, dans des rassemblements institutionnalisés par la seule force de leur répétition – est également suscitée par l’étendue et la complexité des situations quotidiennes expérimentées comme floues, incertaines, opaques. Il y a ce dont on se méfie et il y a les réalités – y compris le sens des mots ou celui des engagements publics – dont on doute. Il y a ce que l’on juge d’emblée mauvais même si cela demande confirmation et il y a ce qui demeure simplement flou, opaque, incertain et qui suscite un autre type d’inquiétude : on ne sait pas « de quoi il retourne », pour reprendre l’expression de plusieurs enquêtés. On pourrait rajouter à la liste : "kafkaïen". -
Russie et dépendances.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.zeit.de/politik/ausland/2020-08/belarus-swetlana-tichanowskaja-kandidatur-ende (22 août 2020) Svetlana Tikhanovskaya ne veut plus se présenter à la présidence L'opposition en Biélorussie est en train de perdre son icône : après des menaces massives, la femme de 37 ans ne veut pas se représenter contre le dirigeant de longue date, Loukachenko. La leader de l'opposition biélorusse Svetlana Tikhanovskaya ne veut pas se représenter comme candidate à la présidence lors d'une nouvelle élection. "Je n'ai pas l'intention de participer à la course moi-même", a déclaré M. Tikhanovskaya à l'agence Tass. Son mari ne serait pas non plus intéressé. L'ancienne professeur d'anglais s'était présentée à la place de son mari après l'arrestation en mai du blogueur qui critiquait le gouvernement. Tikhanovskaya est actuellement en exil en Lituanie car elle craint pour sa sécurité et celle de sa famille. Vendredi, elle a déclaré que, sous certaines conditions, elle voulait retourner dans son pays d'origine. Lundi, elle s'était encore déclarée prête à prendre le pouvoir. Les Biélorusses n'accepteraient "jamais" Loukachenko comme président, a déclaré Tikhanovskaya vendredi lors de sa première conférence de presse depuis son vol vers la Lituanie. Les Biélorusses voudraient un changement politique. "J'espère que le bon sens prévaudra et que l'appel du peuple sera entendu afin qu'il y ait de nouvelles élections", a déclaré M. Tikhanovskaya. Le peuple biélorusse "ne pardonnera jamais et n'oubliera jamais" la violence qu'il a subie. Tous les Biélorusses vivraient dans la peur. "Mais nous devons surmonter toutes nos craintes et prendre de nouvelles mesures", a exigé la politicienne de l'opposition. Elle a appelé à une nouvelle élection présidentielle. Par l'intermédiaire de son avocat, elle a officiellement demandé vendredi à la Cour suprême biélorusse de déclarer l'élection invalide. La justice biélorusse a ouvert jeudi des enquêtes criminelles sur le Conseil de coordination mis en place par l'opposition pour apporter un changement pacifique dans la direction politique du pays. Selon les autorités, le conseil viole la constitution. Vendredi, l'avocat Maxim Snak, qui est membre du Conseil, a été interrogé par les autorités de Minsk. Snak, pour sa part, a déposé une requête auprès de la Cour suprême pour annuler l'élection présidentielle, selon la porte-parole de Tikhanovskaya, Anna Krasoulina. L'UE a vivement critiqué l'action en justice des autorités du Belarus. Un porte-parole du représentant des affaires étrangères de l'UE, Josep Borrell, a déclaré que les enquêtes contre le conseil de coordination doivent être arrêtées. Elle a accusé le gouvernement de Minsk d'"intimider" ses détracteurs. https://www.france24.com/fr/20200822-l-opposante-tikhanovskaïa-ne-se-présentera-pas-en-cas-de-nouveau-scrutin-en-biélorussie (22 août 2020) Biélorussie : l'opposante Svetlana Tikhanovskaïa ne se présentera pas en cas de nouveau scrutin "Je n'ai pas prévu de me présenter moi-même", a-t-elle dit dans un entretien à Belsat TV à la question de savoir si son mari ou elle envisageaient de se porter candidats si une nouvelle élection présidentielle était organisée, comme l'opposition l'a souhaité. Sortie de l'ombre après l'arrestation en mai de son mari Sergueï Tikhanovski, un blogueur très connu qui s'était porté candidat, Svetlana Tikhanovskaïa a constitué la plus grande menace pour le président Alexandre Loukachenko depuis que celui-ci a accédé au pouvoir en 1994. Elle se trouve désormais à Vilnius depuis que son adversaire a revendiqué une large victoire après le scrutin du 9 août. Svetlana Tikhanovskaïa, âgée de 37 ans, a dit en avoir "plus qu'assez" de la politique, en réponse à une question en ce sens. L'ancienne professeure d'anglais n'était pas censée devenir la cheffe de file de l'opposition biélorusse, mais l'arrestation de son mari et l'exclusion d'autres candidats ont fait d'elle la principale rivale d'Alexandre Loukachenko. L'opposante a appelé vendredi à des nouvelles manifestations en Biélorussie dans le but de contraindre les autorités à organiser un nouveau scrutin. Elle a aussi exhorté ses partisans à intensifier les grèves dans les usines. "Je vous demande de continuer et d'étendre les grèves", a-t-elle dit dans son allocution. "Ne vous laissez pas berner par les intimidations." https://www.challenges.fr/top-news/bielorussie-tsikhanouskaia-rencontre-lundi-le-vice-secretaire-d-etat-us_724009 (22 août 2020) La cheffe de l'opposition biélorusse en exil, Sviatlana Tsikhanouskaïa, va rencontrer lundi le vice-secrétaire d'Etat américain Stephen Biegun en Lituanie. -
terrorisme Opération Barkhane
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Scarabé dans Politique etrangère / Relations internationales
13 mai 2019. Djihadisme, l'Afrique en zone rouge. Entretien avec Antoine Glaser. -
Opérations au Mali
Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Jean-Louis Sagot-Duvauroux - 21 août 2020 -
Russie et dépendances.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.tagesschau.de/ausland/nawalny-275.html (21 août 2020) Ce matin même, les médecins russes avaient refusé de transférer Nawalny à l'étranger - ils ont maintenant accepté un transport : l'état du critique du Kremlin serait "stable". Ainsi, il pourrait bientôt être transporté par avion à Berlin. Les médecins russes ont déclaré qu'ils n'avaient pas trouvé de poison dans son corps. Selon leurs propres déclarations, ils ont diagnostiqué un trouble métabolique. Le médecin personnel de Nawalny, Anastasia Vasilyeva, a déclaré que l'hypoglycémie et un trouble métabolique ne sont pas un diagnostic mais une description de la maladie. -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-comment-les-experts-vus-a-la-tele-prennent-de-vitesse-la-communication-officielle-6944167 (21 août 2020) Catherine Hill n’y va pas de main morte : « la stratégie des autorités est minable ». Pour cette épidémiologiste, « on s’égare sur les masques alors que la priorité est de tester plus massivement la population, notamment les asymptomatiques, afin d’isoler toutes les personnes contagieuses ». Un constat partagé par Anne-Claude Crémieux qui reproche aux actions de dépistage du gouvernement d’être « peu réactives, pas assez systématiques et irrégulières ». Cette ex-conseillère au ministère de la Santé est également remontée contre le discours parfois culpabilisant des autorités, qui peut laisser penser que la population, peu respectueuse des gestes barrières, serait responsable de l’explosion actuelle de cas. Un « discours totalement déplacé » pour Anne-Claude Crémieux, qui vise bien souvent les jeunes. Ou encore, sur le port du masque en extérieur, qui ne fait d’ailleurs pas consensus parmi la communauté scientifique, Martin Blachier n’a pas hésité à contredire Jean Castex qui s’est exprimé à ce sujet au CHU de Montpellier le 11 août dernier. « Ça n’allait pas du tout, il fallait que je prenne la parole pour dire que le masque en extérieur ne sert à rien », explique le médecin parisien qui s’est empressé de corriger le Premier ministre sur Europe 1 , le jour même de sa visite officielle. https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-les-experts-vus-a-la-tele-ont-ils-le-droit-de-ne-pas-etre-d-accord-entre-eux-6944219 (21 août 2020) Même son de cloche chez Catherine Hill, épidémiologiste et biostatisticienne, qui n’est pas médecin. « J’étudie les courbes, j’interprète les données scientifiques et techniques pour comprendre comment fonctionne ce virus », explique-t-elle. « Mais j’ai l’impression d’être sur Mars quand je déclare, dans les médias, qu’on s’égare en parlant des masques… ». Pour elle, la priorité est ailleurs, et ce sont des calculs qui le lui disent : « il faut tester massivement la population ! », martèle-t-elle. Pour cette épidémiologiste à la retraite, qui épluche les études sur le Covid-19 recensées par l’université Johns Hopkins, les masques servent à se protéger, certes, mais la véritable façon de stopper l’épidémie est de tracer et isoler toutes les personnes infectées, notamment les nombreux asymptomatiques que l’on peine à identifier, faute de ne dépister que trop peu de monde. -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.cnbc.com/2020/08/20/cdc-chief-dr-redfield-says-coronavirus-deaths-could-start-to-fall-next-week.html M. Redfield a ajouté que les États-Unis commencent "à inverser la tendance de ce que j'appelle l'épidémie du Sud dans la nation". Il a déclaré que l'Arizona, le Texas et d'autres États qui ont été particulièrement touchés par le virus au cours de l'été ont mis en œuvre des directives de santé publique appropriées, en encourageant le recouvrement des visages et en fermant les bars et restaurants intérieurs. -
Chine
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.theguardian.com/world/2020/aug/20/china-three-gorges-dam-highest-level-hydro-electric-floods À Chongqing, les routes, les ponts, les parcs et une route principale du district commercial ont été inondés, affectant 260 000 personnes et endommageant au moins 20 000 commerces, selon les responsables. Les images montrent que les inondations ont submergé des panneaux de trois mètres de haut et des bâtiments de plusieurs étages. Les pompiers utilisaient des bateaux pour transporter les habitants piégés. A Leshan, l’eau a atteint pour la première fois depuis 1949 les orteils de la statue du Grand Bouddha, patrimoine mondial de l'UNESCO http://french.china.org.cn/china/txt/2020-08/19/content_76615723.htm -
Opérations au Mali
Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Et pour les gens que ça intéresse : flash back sur la querelle des plans-reliefs, qui montre la sensibilité - la sacralité, presque - de ce patrimoine : -
Cela chauffe en Centrafrique.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Fenrir dans Politique etrangère / Relations internationales
Cela me fait penser à la théorie politique d'Ibn Khaldoun : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ibn_Khaldoun Selon lui, les Bédouins, en tant qu'habitants des régions rurales, possèdent une forte asabiyya et une foi plus solide tandis que les habitants des villes deviennent toujours plus décadents et corrompus au fil des générations et voient ainsi l'intensité de leur asabiyya diminuer. Au bout de plusieurs générations, la dynastie implantée en milieu urbain voit donc son pouvoir (fondé sur la cohésion) s'amoindrir, devenant ainsi la proie d'une tribu agressive issue de la campagne, possédant une asabiyya plus forte, qui établit à son tour, après la conquête des villes et leur destruction partielle, une nouvelle dynastie. La asabiyya offre une puissance et une supériorité qui entre en contradiction avec l'objectif des nomades, qui tendent de plus en plus au confort et au luxe. Il leur faut pour cela se sédentariser dans des villes et modifier de ce fait leur rapport à la nature. Ibn Khaldoun rappelle à cet égard que « la civilisation bédouine est inférieure à la civilisation sédentaire, parce que les nomades n'ont pas toutes les nécessités de la civilisation. Ils ont bien un peu d'agriculture, mais sans l'outillage technique. Ils n'ont ni menuisiers, ni tailleurs, ni forgerons, ni les autres artisans qui pourraient leur fournir tout ce qui est nécessaire pour vivre de l'agriculture ». L'idéal serait de pouvoir conjuguer la asabiyya avec les possibilités qu'offre l'évolution des techniques. Seulement, il estime que ceux-ci entretiennent une relation contradictoire car si le mode de vie sédentaire conduit au développement des techniques et à la satisfaction de nouveaux besoins, il est aussi à l'origine de la perte de l'esprit de clan et incite à la paresse et aux plaisirs du luxe qui rendent docile. Ibn Khaldoun ajoute que l'urbanisation fait augmenter la mixité sociale autant que les injustices, ce qui favorise la perte de la asabiyya qui se de fait trouve diluée. Selon la formule d'Ibn Khaldoun, les citadins sont « détribalisés » car « quand un peuple se sédentarise dans les plaines fertiles et amasse les richesses, il s'habitue à l'abondance et au luxe, et son courage décroît de même que sa « sauvagerie » et ses usages bédouins ». -
Russie et dépendances.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.spiegel.de/politik/ausland/belarus-behoerden-gehen-strafrechtlich-gegen-opposition-vor-a-d94af63c-0537-42bf-b910-ab4dd9e67abe (20 août 2020) Le procureur général [biélorusse] Alexander Konjuk a fait état dans un enregistrement vidéo d'enquêtes criminelles contre les tentatives présumées de l'opposition de prendre le pouvoir dans le pays. Selon M. Konjuk, la création d'un conseil de coordination vise à "prendre le pouvoir et à saper la sécurité nationale du Belarus". C'est une violation de la constitution, a-t-il déclaré. Le Kremlin, à son tour, a mis en garde les pays étrangers contre toute ingérence. "Si des pays étrangers, dont la Russie, entrent en dialogue avec l'opposition, c'est déjà une ingérence dans les affaires intérieures", a déclaré le porte-parole Dmitri Peskov à l'agence Interfax. Moscou s'abstiendrait de le faire. "Tout d'abord, il doit y avoir un dialogue en Biélorussie", a déclaré M. Peskov. Poutine avait déjà téléphoné deux fois à Loukachenko et l'avait notamment félicité pour sa victoire électorale. Entre-temps, les dirigeants autoritaires du Belarus ont reconnu la nécessité de réformes. Personne ne nie que des changements sont nécessaires, a déclaré le ministre des affaires étrangères Vladimir Makej aux diplomates.