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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. J'aime bien le contraste entre les deux informations, entre la vieille Chine Dengxiaopingienne qui cherche à faire du développement et à rattraper l'Occident. Ce qui compte c'est le PIB en dollars. C'est le dollar qui reste la référence. Et puis la nouvelle Chine qui s'aperçoit qu'une croissance exponentielle, c'est aussi une croissance exponentielle de la montagne de déchets. Alors ce qui sauve l'affaire c'est qu'on s'intéresse au PIB par habitant, donc si on ne peut plus jouer sur le numérateur autant qu'on le souhaiterait, il reste le dénominateur : diminuer le nombre d'habitants à PIB constant, comme semble le faire le Japon.
  2. Éditorial du Monde : https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/01/20/la-libye-une-syrie-aux-portes-de-l-europe_6026582_3232.html et réactions des abonnés : https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/01/20/la-libye-une-syrie-aux-portes-de-l-europe_6026582_3232.html?contributions
  3. Ce que tu dis explique que les nationalistes ukrainiens les plus controversés s'en soient pris aux soviétiques, mais est-ce que cela explique qu'ils s'en soient pris aux Juifs ou aux Polonais ?
  4. J'avais mal lu, "Le général Lecointre « n’imagine pas » un engagement « avec les Allemands dans des combats durs à un horizon prévisible »" , je croyais que ça voulait dire "le général Lecointre n'imagine pas de guerre entre la France et l'Allemagne à un horizon prévisible"... Tant mieux, mais enfin quelle idée saugrenue de poser la question, me disais-je.
  5. Qui a dit qu'il n'y avait pas de lave-linges en Yougoslavie (1972) ni de réfrigérateurs (même année) et de cuisinières (1973) Source : http://www.gorenje.com/highlights/fr/communiques_de_presse/gorenje_au_cours_du_temps
  6. Pardon, je me suis mélangé les pinceaux. Merci d'avoir corrigé. Chine, Mexique et Turquie sont autour de 10.000 $ par habitant, je l'ai vérifié sur https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_PIB_nominal_par_habitant La devise utilisée pour le PIB est le yuan. En tenant compte du taux de change moyen entre le yuan et le dollar durant l'année, ils aboutissent à 10276 $ par habitant : http://www.gov.cn/xinwen/2020-01/17/content_5470242.htm
  7. https://www.pressreader.com/usa/the-new-york-review-of-books/20190926/281578062334727 (26 septembre 2019) Recension longue, par Christopher Browning de deux livres : Appeasement: Chamberlain, Hitler, Churchill, and the Road to War by Tim Bouverie The Bell of Treason: The 1938 Munich Agreement in Czechoslovakia by P.E. Caquet C'est un réquisitoire implacable contre Chamberlain. Premièrement il s'est soumis à l'opinion publique de l'époque, qui était le "plus jamais ça" consécutif à la première guerre mondiale, qu'il a ensuite dépassée en devenant un véritable "évangéliste de l'apaisement". Deuxièmement, il était incapable d'imaginer qu'Hitler pouvait être autre chose qu'un gentleman comme lui. Et lorsque des preuves du contraire lui parvenaient, Chamberlain n'avait pas son pareil pour les ignorer et s'autopersuader du contraire. Caquet fouille la question ethnique des Sudètes qui n'était peut-être pas aussi simpliste que ce qu'en disait la propagande nazie, laquelle était malheureusement crue naïvement par les diplomates britanniques de l'époque. Enfin l'état des lieux du rapport de forces en octobre 1938 est assez impressionnant : la France et la Tchécoslovaquie ensemble avaient plus de chars et plus d'avions que l'Allemagne, l'URSS pouvait couper l'approvisionnement en minerai de fer suédois des Allemands à travers la Baltique, etc... Enfin, même si Browning n'estime pas cet argument décisif, des militaires allemands complotaient un coup d'État au cas où Hitler aurait attaqué la Tchécoslovaquie.
  8. https://www.lefigaro.fr/vox/monde/2015/05/08/31002-20150508ARTFIG00166-dans-la-tete-de-vladimir-poutine.php (8 mai 2015) Reste la question, pour Eltchaninoff, de Dostoievski, difficilement réductible à une seule idéologie, mais aussi et surtout du grand philosophe chrétien russe Nicolas Berdiaev (1874 - 1948). Poutine l'évoque dans son adresse à l'Assemblée fédérale de 2013: « En utilisant les mots de Nicolas Berdiaev, le sens du conservatisme n'est pas d'empêcher le mouvement vers l'avant et vers le haut, mais d'empêcher le mouvement vers l'arrière et vers le bas, vers l'obscurité du chaos, le retour à la situation initiale ». Poutine ira même jusqu'à envoyer certains de ses ouvrages aux hauts fonctionnaires et aux cadres du parti Russie unie… Le problème, note Michel Eltchaninoff, est que l'héritage de Berdiaev est également réclamé par les opposants de Poutine, y compris… les Pussy Riot! Car il y a au cœur de la pensée de Berdiaev la notion de «liberté» qui précède tout autre principe. Une véritable bataille idéologique se joue donc aujourd'hui autour de Berdiaev en Russie. Vladimir Poutine est un personnage complexe, ambivalent, à l'inclination autoritaire incontestable mais qui ne peut se réduire à cette seule caricature. Emmanuel Carrère a parfaitement résumé cette ambivalence dans Limonov: « Je pense que Poutine est un homme d'Etat de grande envergure et que sa popularité ne tient pas seulement à ce que les gens sont décervelés par des médias aux ordres. Il y a autre chose. Poutine répète sur tous les tons quelque chose que les Russes ont absolument besoin d'entendre et qui peut se résumer ainsi: ‘On n'a pas le droit de dire à 150 millions de personnes que soixante-dix ans de leur vie, de la vie de leurs parents et de leurs grands-parents, que ce à quoi ils ont cru, ce pour quoi ils se sont battus et sacrifiés, l'air même qu'ils respiraient, tout cela était de la merde' ».
  9. "notre PIB par habitant a dépassé les 1 million de dollars" [Seulement ? Cela place la Chine à un rang comparable à la Turquie ou au Mexique]. Source : http://www.gov.cn/xinwen/2020-01/17/content_5470285.htm (17 janvier 2020) https://www.lepoint.fr/monde/la-chine-s-en-prend-aux-plastiques-a-usage-unique-20-01-2020-2358633_24.php (20 janvier 2020) Le polystyrène et la vaisselle jetable devront disparaître dès cette année. Cette dernière est, avec les boîtes de déjeuner jetables, massivement utilisée dans le pays alors que les services de livraison de repas à domicile ont connu un développement fulgurant ces dernières années. Dans un pays où la livraison de colis à domicile a pris une ampleur considérable, les emballages postaux sont également devenus un fléau. Aux termes de la nouvelle directive, des régions très peuplées comme les villes de Pékin et Shanghai et la province du Jiangsu interdiront l'usage des emballages non biodégradables à partir de la fin 2022. Si le plan paraît ambitieux, sa mise en place reste à démontrer, prévient l'écologiste Ma Jun, à la tête de l'Institut des affaires publiques et environnementales (IPE), financé par des dons privés. Et de rappeler que dès 2008, le pays a pris des mesures pour interdire la gratuité des sacs en plastique. Aujourd'hui, la réglementation est encore loin d'être appliquée à la lettre.
  10. Parmi les déclencheurs de la résolution russe, la résolution du parlement européen du 19 septembre 2019 : https://www.monde-diplomatique.fr/2019/11/RIMBERT/60955 (novembre 2019) Le Parlement européen « se dit préoccupé par le fait que des symboles de régimes totalitaires continuent à être utilisés dans les espaces publics et à des fins commerciales ». Faut-il, pour le tranquilliser, rebaptiser la place de la Bataille-de-Stalingrad, à Paris, « place du Marché commun », ou, comme en Hongrie, tenter d’interdire une marque de bière dont l’étiquette porte une étoile rouge ? La résolution ne s’en tient pas à ce révisionnisme rudimentaire. « La seconde guerre mondiale, y lit-on aussi, a été déclenchée comme conséquence immédiate du tristement célèbre pacte de non-agression germano-soviétique du 23 août 1939. » Habituellement, les historiens attribuent la responsabilité du conflit à l’expansionnisme belliqueux de l’Allemagne nazie (1). Brûlant d’y associer l’Union soviétique, la résolution du Parlement de Strasbourg oblitère à dessein un autre épisode, moralement tout aussi embarrassant, mais qui implique cette fois d’irréprochables démocraties européennes : les accords signés à Munich en septembre 1938, à l’issue desquels la France et le Royaume-Uni autorisent Adolf Hitler à envahir les Sudètes, une région de la Tchécoslovaquie. Hasard du calendrier, l’historien de la seconde guerre mondiale Christopher Browning rendait compte au même moment de l’état le plus avancé de la recherche sur cet événement (2). Il montre à quel point les démocraties, par volonté d’apaiser Hitler, l’enhardirent, le renforcèrent, et provoquèrent la guerre. « En 1938, l’Allemagne n’avait ni la marge de supériorité nécessaire pour remporter une victoire rapide ni la capacité de mener une guerre longue. » Or la Tchécoslovaquie, bien équipée, était alliée à la France et à l’URSS. Son annexion sans combat représenta pour les nazis une double aubaine. « L’industrie militaire tchèque réquisitionnée produisit un tiers des nouveaux modèles III et IV de chars d’assaut, cruciaux dans la victoire allemande en Pologne puis en France. » La capitulation de Munich porta également un coup aux opposants allemands du Führer. « Un groupe de conspirateurs antihitlériens projetait de renverser le dictateur sitôt qu’il partirait en guerre contre la Tchécoslovaquie. L’abjecte reddition de Chamberlain [Arthur Neville Chamberlain, le premier ministre britannique] à Munich a dérobé le tapis sous leurs pieds et donné à Hitler la victoire sans effusion de sang qui consolida sa position. » Mais foin de ces recherches, puisque, désormais, ce sont des parlementaires européens qui écrivent l’histoire. https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/10/19/le-parlement-europeen-a-t-il-reecrit-l-histoire-de-la-seconde-guerre-mondiale_6016173_4355770.html (19 octobre 2019) Plusieurs critiques ont été formulées à l’encontre du texte adopté par les eurodéputés. Tout d’abord, le fait qu’il vise à « mettre un trait d’égalité entre communisme et nazisme », a dénoncé le 26 septembre, le directeur du journal L’Humanité, Patrick Le Hyaric, dans un éditorial. L’ancien eurodéputé communiste s’insurge également contre le fait que la signature du pacte germano-soviétique en 1939 y soit « obsessionnellement désignée comme cause principale du déclenchement de la seconde guerre mondiale ». Un « grossier raccourci historique » et une « bouillie antirusse » qui passe sous silence, selon lui, « tout le faisceau de causes mobilisées par des générations d’historiens pour tenter d’expliquer le déclenchement de la seconde guerre mondiale ». Au-delà des contestations factuelles, c’est plus largement l’idée que le Parlement européen se penche sur l’Histoire qui est en cause. « Non à une Histoire officielle », s’indigne ainsi un collectif d’académiques, d’intellectuels et d’artistes dans La Libre Belgique. Les deux historiennes [Wieviorka Cœuré] et n’en jugent pas moins le texte du Parlement européen critiquable sur le fond. « Il est ambigu, car il ne prend pas le soin de dire que ce n’est pas aux parlementaires d’écrire l’Histoire », ajoute Sophie Cœuré. Pour elles, il pèche également par manque de contexte historique, tant sur les racines du conflit que sur le rôle joué par la suite par l’Union soviétique dans la chute du régime nazi ou le prix qu’elle a payé dans le conflit. De même, certaines critiques reprochent aux eurodéputés de vouloir induire une équivalence entre l’Allemagne nazie et le pouvoir stalinien. L’emploi du terme « totalitaire » pour qualifier les deux régimes est justifié mais, s’« il est évident que les régimes ont des points communs, on ne peut pas dire pour autant qu’ils sont jumeaux », nuance Annette Wieviorka. Si les eurodéputés ont largement voté ce texte en septembre, il est intéressant de noter qu’il émanait principalement d’élus de pays de l’Est. La porte-parole du ministère des affaires étrangères russe, Maria Zakharova, a qualifié le texte d’« amas d’affirmations révisionnistes », estimant que ses affirmations sur le pacte germano-soviétique n’ont « aucun rapport avec les faits historiques ». Pourtant, en 2009, Vladimir Poutine avait jugé « les pactes conclus avec les nazis entre 1934 et 1939 de “moralement inacceptables” », visant à la fois l’accord Molotov-Ribbentrop, mais aussi le pacte de non-agression signé entre la Pologne et l’Allemagne en 1934 et les accords de Munich signés en 1938 entre la France, le Royaume-Uni et le régime nazi. Mais la ligne officielle du Kremlin s’est clairement durcie depuis. En 2015, par exemple, le président russe justifiait la signature de l’accord en ces termes : « Lorsque l’URSS a réalisé qu’on l’avait laissée toute seule face à l’Allemagne de Hitler, [Staline] a pris des mesures visant à éviter un affrontement direct, et le pacte Molotov-Ribbentrop a été signé. »
  11. https://www.zeit.de/politik/ausland/2020-01/wladimir-putin-russland-veroeffentlichung-dokumente-zweiter-weltkrieg (19 janvier 2020) Le président russe Vladimir Poutine a annoncé que les documents d'archives sur la Seconde Guerre mondiale seront mis à la disposition d'un large public. Un centre ouvert au public et un site Internet devraient à l'avenir lutter contre les tentatives de falsification de l'histoire, a déclaré M. Poutine à Saint-Pétersbourg. Là, le Président a rappelé l'anniversaire de la percée du blocus de Leningrad et a rencontré des vétérans. La Wehrmacht allemande avait assiégé Saint-Pétersbourg, alors appelée Leningrad, pendant la Seconde Guerre mondiale de 1941 à 1944. " Nous allons fermer la bouche de ceux qui tentent de réécrire l'histoire (...) et déprécier le rôle de nos pères et de nos grands-pères, nos héros qui sont morts pour protéger leur patrie et pratiquement le monde entier de la peste brune ", a déclaré Poutine à l'agence de presse d'Etat Tass. Certains responsables à l'étranger n'ont pas pu se taire, a dit le président. Ils remettaient en question le rôle de l'ex-Union soviétique dans la libération du fascisme hitlérien. Auparavant, la Pologne, la Lituanie et la Lettonie avaient protesté contre le fait que Poutine et d'autres politiciens russes de haut rang avaient tenté de relativiser le Pacte Molotov-Ribbentrop et de blâmer la Pologne pour le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Entre autres, Poutine avait qualifié l'ambassadeur de Pologne à Berlin de 1933 à 1939, Józef Lipski, de "porc antisémite". Le traité de non-agression germano-soviétique, le pacte Hitler-Staline, a divisé la Pologne, les États baltes et la Finlande entre l'Allemagne nazie et l'Union soviétique. La Wehrmacht allemande envahit la Pologne le 1er septembre 1939, et les troupes de Staline marchèrent dans l'est du pays une bonne quinzaine de jours plus tard. La Pologne veut interdire à la Russie de réinterpréter ce début de Seconde Guerre mondiale avec une loi. La Pologne a déjà convoqué l'ambassadeur russe dans le cadre de ce différend historique. Le 9 mai, la Russie célèbre le 75e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale et de la victoire de l'Union soviétique avec un grand défilé militaire à Moscou. Le jour de l'anniversaire, il y aura également un paiement unique de 75 000 roubles (environ 1 100 euros) pour tous les vétérans, a annoncé Poutine. Lors de la commémoration à Saint-Pétersbourg, il a également fait l'éloge de l'État d'Israël, qui préserve la mémoire de l'Holocauste - le génocide des Juifs. Le président russe prononcera également un discours jeudi au mémorial de l'Holocauste au mémorial de Yad Vashem à Jérusalem. Lors de sa visite dans la capitale israélienne, il inaugurera également un mémorial au blocus de Leningrad dans le parc Sacher. Le blocus de 900 jours est considéré comme l'un des plus graves crimes contre l'humanité de la Wehrmacht allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. L'ordre d'Adolf Hitler était d'anéantir la ville en affamant systématiquement ses habitants. Plus d'un million de personnes sont mortes à cette époque de la faim, du froid et de la maladie ainsi que des bombardements et des combats autour de Leningrad. Le blocus a été brisé par l'Armée rouge le 18 janvier 1944 et a pris fin le 27 janvier.
  12. https://www.lenouvelespritpublic.fr/podcasts/188 (5 janvier 2020) Le tourisme : Alors comment le tourisme peut-il diviser par deux ses émissions en 10 ans, et les annihiler en 30 ans ? Là se pose un problème technologique à propos de l’avion : nous ne sommes pas capables de faire cette transition en 30 ans. On sait qu’on saura le faire en 40 ou 50 ans, grâce aux avions électriques et surtout à l’hydrogène « vert », mais pas en 30 ans. Pour Jean-François Rial, il faut que l’avion aie le droit, plus que les autres, d’avoir des crédits carbone, en termes d’absorption de carbone. Il faut bien évidemment que l’industrie aéronautique économise le plus possible (aujourd’hui, Air France parvient à faire 30% de vols supplémentaires en émettant 30% moins de CO2). Ensuite, il faut absolument financer cette transition vers l’hydrogène. Mais comme cette transition se fera en plus de 30 ans, il faut absorber les émissions excédentaires jusqu’à ce qu’elle soit accomplie. Cela peut se faire grâce à un « crédit planète », et non une « taxe carbone » (qui disparaît dans des budgets opaques), qui consiste à ce que, lorsqu’on voyage, on regarde combien de carbone on émet, à combien d’arbres plantés cela correspond, et combien cela coûte. En faisant cela, le prix du billet augmente, mais pas dans des proportions délirantes, il ne quintuple pas comme on peut le voir dans certains modèles. Voyageurs du monde par exemple plante environ 1,5 millions d’arbres par an, c’est à dire 4000 arbres par jour. C’est beaucoup, mais c’est parce que la compagnie a décidé d’être immédiatement à 100% de compensation de son CO2 émis. Ce que vient par exemple de décider Air France (compenser immédiatement 100% du CO2 émis sur les vols intérieurs, et 50% en 10 ans sur les vols extérieurs) est remarquable. C’est la première fois qu’une grande compagnie aérienne cesse ce discours permanent du « c’est pas nous, c’est les autres ». Quant aux paquebots, ils sont très émetteurs de CO2, ils utilisent du fuel lourd, émettent des particules fines, détruisent la biodiversité, bref ce sont des catastrophes écologiques. Ils ont donc une révolution totale à faire. Cela bouge tout doucement, mais c’est un mastodonte très réticent à changer ses pratiques. Leur spécialité est justement le discours « nous ça va, les autres sont pires ». Leurs pistes de changement : une motorisation au biogaz. Ce serait déjà mieux, mais très loin d’être suffisant.
  13. https://www.n-tv.de/politik/Was-die-Bauern-auf-die-Strasse-treibt-article21516275.html (17 janvier 2020) Coïncidant avec le début du salon de l'agriculture (Grüne Woche), dans toute l'Allemagne, des agriculteurs manifestent contre le durcissement des lois environnementales. - la protection des insectes : glyphosate interdit à partir de 2023 - bien-être animal : Le projet de label de bien-être animal sur une base volontaire suscite également un certain mécontentement. [La ministre] Klöckner veut introduire un label en trois étapes, d'abord pour les porcs, puis pour la volaille et les bovins, qui montre que les animaux ont été mieux traités que ce qui est exigé par la loi, de l'élevage à l'abattage. Les agriculteurs intéressés doivent être aidés dans la transformation des étables. Les agriculteurs considèrent que leur compétitivité est limitée. Les défenseurs du bien-être des animaux, en revanche, s'opposent à l'approche volontaire et exigent un étiquetage obligatoire. En outre, les critères d'attribution du label sont trop laxistes. Toutefois, les protecteurs des consommateurs considèrent au moins les exigences du paquet agricole comme une première étape correcte. Mais eux aussi sont favorables à l'étiquetage obligatoire. - les nitrates : Le troisième point central est le litige relatif à la nouvelle ordonnance sur les engrais. Comme l'Allemagne a récemment enfreint les directives européennes sur la pollution maximale par les nitrates en 18 points de mesure, le gouvernement se sent obligé de prendre des mesures. Afin de maintenir les niveaux de nitrates dans des limites raisonnables, le paquet agricole prévoit une réduction de 20 % en moyenne de la fertilisation dans les exploitations situées dans des "zones rouges" particulièrement polluées. En outre, il doit y avoir un plafond de quantité par zone. En outre, les périodes de fermeture doivent être prolongées et les distances par rapport aux plans d'eau lors de l'épandage d'engrais doivent être augmentées. Les agriculteurs affirment que la nouvelle réglementation entraînera des pertes de rendement parce qu'ils ne seront plus autorisés à épandre suffisamment de fumier ou de lisier. L'association des agriculteurs met en garde contre une offre insuffisante de cultures telles que le blé. La part des importations de denrées alimentaires sur le marché allemand augmenterait ainsi. L'association des agriculteurs biologiques BÖLW souligne qu'il faut avant tout ne garder sur une surface qu'autant d'animaux que le sol et l'eau peuvent en supporter. L'industrie de l'eau est en principe favorable aux restrictions en matière de fertilisation, car le traitement des eaux polluées est très coûteux.
  14. Accordons quand même aux milices de Misrata alliées d'Erdogan si j'ai bien compris, le mérite d'avoir éliminé Daech à Syrte en 2016 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Syrte_(2016) La présence historique ottomane en Turquie se traduit par l'existence d'une population turco-libyenne, particulièrement importante à Misrata : https://en.wikipedia.org/wiki/Turks_in_Libya Il existe une importante communauté turque vivant dans le nord-ouest de la Libye. Par exemple, de nombreux Turcs se sont installés à Misrata sous le règne d'Abdul Hamid II au XIXe siècle. En 1971, la population de Turcs originaires de la seule île de Crète s'élevait à 100 000 personnes. En 2014, Ali Hammuda, qui était ministre des Fondations et des Affaires religieuses de la Libye, a affirmé que la minorité turque représentait 15 % de la population totale de la Libye. Des estimations plus récentes, en 2019, indiquent que la population turque totale en Libye est d'environ 1,4 million de personnes, ou que plus d'un Libyen sur quatre (soit 25 % de la population du pays) a des ancêtres turcs. La ville de Misrata est considérée comme le "principal centre de la communauté d'origine turque en Libye" ; au total, les Turcs forment environ les deux tiers (soit 270 000) des 400 000 habitants de Misrata ; il existe également une population turque prospère à Tripoli ; des communautés turques se sont également formées dans des régions plus éloignées du pays, comme le quartier turc de Hay al-Atrak, dans la ville d'Awbari. Il y a une importante communauté libyenne-turque vivant en Turquie où ils sont encore appelés "Turcs libyens". Lorsque la guerre civile libyenne a éclaté en 2011, Misrata est devenu "le bastion de la résistance" et les Turco-Libyens ont joué un rôle important dans la guerre. En 2014, un ancien officier de Kadhafi a rapporté au New York Times que la guerre civile était désormais une " lutte ethnique " entre les tribus arabes (comme les Zintanis) contre celles d'origine turque (comme les Misuratis), ainsi que contre les Berbères et les Circassiens.
  15. 4:22 "Si c'est ça la démocratie, on va peut-être essayer autre chose. Et l'islam est apparu comme une alternative. Les associations islamiques ont fait le travail que l'État ne faisait pas. La montée en puissance du Haut Conseil Islamique en est la preuve". Ce qui permet de mettre en perspective le dernier épisode concernant Mahmoud Dicko (voir francetvinfo du 9 septembre 2019 dont j'ai mis des extraits un peu plus haut http://www.air-defense.net/forum/topic/14067-opérations-au-mali/?do=findComment&comment=1271056
  16. On dit "un Targui" au singulier, "des Touareg" au pluriel. Si cela t'intéresse j'ai posté la référence et des extraits de Charles Grémont, « Comment les Touaregs ont perdu le fleuve. Eclairage sur les pratiques et les représentations foncières dans le cercle de Gao (Mali), XIXe-XXe siècles », 2005, ici : http://www.air-defense.net/forum/topic/14067-opérations-au-mali/page/194/?tab=comments#comment-635768 Concernant la religion j'avais trouvé intéressant ce travail universitaire : Émilie Roy, « Les Médersas du Mali: l'influence arabe sur l'enseignement islamique moderne », université Laval, 2007, 115 pages : https://corpus.ulaval.ca/jspui/bitstream/20.500.11794/18783/1/24140.pdf
  17. https://www.sueddeutsche.de/politik/griechenland-libyen-tuerkei-mittelmeer-1.4760958 (17 janvier 2020) Le gouvernement conservateur grec courtise l'assiégeant de Tripoli. Elle menace également de bloquer toutes les décisions de l'UE concernant la Libye parce que la Grèce n'a pas été invitée à la conférence sur la Libye qui se tiendra à Berlin dimanche. La raison de l'objection d'Athènes : la Grèce est en colère contre le gouvernement libyen internationalement reconnu du Premier ministre Fayez el-Serraj parce qu'il a conclu un accord avec le président turc Recep Tayyip Erdoğan sur l'exploitation commune des ressources naturelles en Méditerranée sans tenir compte des îles de la Grèce. Athènes agit maintenant selon la devise : L'ennemi de mon ennemi est mon ami - et s'en tient à Haftar. Le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a déclaré à la chaîne grecque Alpha : " Il y a un veto sur tout type d'accord entre l'UE et la Libye tant que Tripoli n'annule pas son accord avec la Turquie ". Il a également écrit à la Chancelière Angela Merkel pour se plaindre du fait que la Grèce n'avait pas été invitée à la conférence de Berlin, a déclaré M. Mitsotakis.
  18. https://malijet.com/actualite-politique-au-mali/editorial-journaux-mali/237960-éditorial-le-discours-qui-pose-problème….html (15 janvier 2020) La France d’En marche ira-t-elle jusqu’à exiger des régimes du G5 Sahel, notamment celui d’IBK, que cessent les défoulements anti-français ? À moins d’exiger d’IBK de changer la Constitution du Mali, sinon on voit bien mal comment lui et les autres chefs d’État pourraient empêcher leurs opinions de critiquer et de dénoncer la politique de la France ou même le maintien de Barkhane. Parce que, tout comme en France, la liberté de penser, la liberté d’opinion et la liberté de manifester sont garanties par la Constitution. https://malijet.com/la_societe_malienne_aujourdhui/education_et_formation_au_mali/237959-sans-tabou-qui-pour-sauver-l’école-malienne.html (15 janvier 2020) Le ridicule, pendant ce temps, c’est que les écoles où la plupart des enfants des hauts cadres et des membres du Gouvernement sont inscrits continuent de travailler normalement comme si de rien n’était. Tandis que les enfants des honnêtes citoyens reçoivent une éducation au rabais comme étant des citoyens de seconde zone, on constate que ceux des plus nantis étudient à l’étranger. https://malijet.com/a_la_une_du_mali/237821-au-mali-le-sentiment-anti-francais-gagne-du-terrain.html (10 janvier 2020) L’hymne malien résonne sur la place de l’indépendance de Bamako, la capitale. La main droite sur le cœur, un homme brandit une pancarte proclamant « A bas la France ». Vendredi 10 janvier, le drapeau français brûle sous les cris de près de 1 000 personnes rassemblées à l’appel d’organisations de la société civile et de personnalités politiques pour demander le départ de l’opération Barkhane et des forces internationales de leur pays. Des manifestations qui se multiplient depuis quelques mois. Alors que les présidents des pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) sont attendus en France, à Pau, lundi 13 janvier, pour « éclaircir leur position » vis-à-vis de l’opération Barkhane, le sentiment anti-français gagne du terrain au Mali. « Ce n’est pas contre le peuple français que nous sommes en colère, mais contre la politique de son Etat », insiste un technicien opposé à l’intervention de l’armée française dans son pays depuis 2013. Lui qui ne rate pas une manifestation et refuse de s’approvisionner dans les stations essence Total, fustige la durée de l’opération Barkhane et son manque de résultats. « Comment voulez-vous que l’on comprenne que la cinquième puissance mondiale, avec tous les moyens techniques et technologiques à sa disposition, n’arrive pas à arrêter des bandits sur des motos ? », interroge-t-il. Selon un sondage publié mercredi 11 décembre par le site Maliweb.net, une aide russe « pour sortir définitivement de la crise » aurait la faveur de 89,4 % des Maliens, et 80 % de la population aurait une opinion défavorable de la France. Pourtant, cette enquête a été uniquement réalisée « dans le district de Bamako ». Mamadou Sinsy Coulibaly, patron du Conseil national du patronat du Mali (CNPM), connu dans le pays pour son engagement contre la corruption et son franc-parler, affirme qu’une petite frange de la société malienne opposée à la présence française est « manipulée par ceux qui ont échoué à résoudre la crise dans le monde politique, et qui souhaitent maintenant remettre sur d’autres la faute. De l’argent est viré à des leaders d’opinion pour l’organisation de marches et la galvanisation du sentiment anti-français ». https://malijet.com/a_la_une_du_mali/237989-le-mali-receptionne-130-blindes-militaires.html (16 janvier 2020) Arrivée ce matin sur le tarmac de l’aéroport International Modibo Keïta d’un vol cargo avec à son bord sept véhicules blindés de type Typhon sur un parc attendu de 130 blindés acquis avec nos partenaires émiratis dont une trentaine en donation et 100 achetés sur le budget national du Mali.
  19. Non, pas de "doubler l'Europe", mais de "mettre les bouchées doubles" pour la construction de l'Europe. Peut-être que l'Europe est tout simplement une "Grande Allemagne" ? Comme si la Russie ne faisait pas partie de l'Europe... Réflexion très intelligente. Donc le problème n'est pas Trump. C'est beaucoup plus profond, et cela veut dire que les Européens doivent faire leur deuil de la "relation spéciale" (special relationship) si chère aux Anglais, Trump ou pas Trump. Les Européens doivent faire leur deuil de l'OTAN.
  20. Ce n'est pas l'Australie, mais c'est une "terre australe", l'ïle d'Amsterdam : https://fr.wikipedia.org/wiki/Amsterdam_(île) Il n'existe aucune espèce de mammifère terrestre indigène, mais les rats et souris sont arrivés via des bateaux de pêche au XVIIIe siècle et au XIXe siècle. Des chats redevenus sauvages sont également présents. De 1871 à 2010, l'île a eu une population de bovins. L'origine de cette introduction remonte à la tentative d'installation de Heurtin en 1871. Les cinq animaux amenés par ce dernier à fin d'élevage furent laissés sur place lors de son départ. Les vaches, dont la population s'est multipliée, ont gravement modifié l'équilibre naturel, dévastant la flore en faisant pratiquement disparaître l'unique espèce d'arbre de l'île, le phylicas, lequel n'a survécu que dans de rares zones inaccessibles aux bovins. En 1988, il était estimé qu'environ 2 000 bovins vivaient sur l'île. À cette date, pour préserver ce qui restait de l'environnement, une importante réduction du bétail fut décidée, et les survivants furent cantonnés sur 1/5e de l'île, au Nord, grâce à la construction d'une longue barrière barbelée. La barrière fut achevée en 1992. Les habitants de la base scientifique ont utilisé ce cheptel pour leur alimentation, tout en étudiant le phénomène de marronnage. « Après l'éradication d'une partie du troupeau [...] un programme de restauration a permis la plantation de 7 000 arbres, issus de graines produits par les phylicas restants. Le Grand Bois est classé réserve naturelle [...]. Aujourd'hui, le Grand Bois, dernière formation dense de phylicas sur la côte est, n'occupe plus que 10 ha (0,2 % de la surface de l'île) ». « En 2007, après une étude montrant que les zones qui n'étaient plus pâturées étaient recolonisées par des plantes endémiques, la décision est prise d'abattre tout le troupeau. Une association d'anciens hivernants a bien tenté de s'y opposer, mais en vain. L'abattage a débuté en 2008 et s'est achevé en 2010. Depuis, la clôture Heurtin a été démantelée de ses barbelés. Ne restent que les piquets pour rappeler ce long épisode et le changement de mentalité sur ces espaces à préserver ». Une dernière vache survivante fut repérée courant 2011. Il ne reste désormais plus aucune trace des bovins amenés par les humains en 1871, si ce n'est les dommages faits à la flore endogène, laquelle se reconstitue lentement.
  21. Une patiente chinoise a été hospitalisée à son arrivée à l'aéroport de Bangkok en Thaïlande : https://thediplomat.com/2020/01/confirmed-china-visitor-to-thailand-infected-with-new-coronavirus-strain/ (14 janvier 2020)
  22. https://www.boursorama.com/bourse/actualites/calendrier-indemnites-l-allemagne-avance-vers-la-sortie-du-charbon-e300d8026212e2292c18d9fe588be71b (16 janvier 2020) L'Allemagne s'est dotée jeudi d'un calendrier et a prévu des indemnités pour l'arrêt de ses centrales à charbon, étape importante vers l'abandon de cette énergie très polluante entre 2035 et 2038. https://www.tagesspiegel.de/politik/trotz-kohleausstieg-nrw-bekommt-mit-datteln-4-neues-kohlekraftwerk/25438912.html (16 janvier 2020) Comme l'a rapporté l'agence de presse allemande jeudi, cela ne signifie pas pour autant qu'aucune nouvelle centrale au charbon ne sera raccordée au réseau en Allemagne : la centrale à charbon controversée de Datteln 4 en Rhénanie-du-Nord-Westphalie devrait bientôt entrer en service. La DPA l'a appris des cercles de négociation. Selon les documents relatifs à l'élimination progressive, 19 centrales électriques seraient retirées du réseau au cours des dix prochaines années. Dans les années 2030, ce seraient onze centrales électriques.
  23. https://www.lesechos.fr/monde/chine/pollution-la-chine-enregistre-des-progres-impressionnants-1163430 (16 janvier 2020) Selon cet organisme finlandais, le niveau moyen des particules très fines PM 2,5 dans l'air - dangereuses car elles pénètrent profondément dans les poumons - a baissé de 27 % entre 2015 et 2019. « La plupart des centrales électriques au charbon ont été modernisées pour se conformer aux nouvelles normes d'émissions. Actuellement, l'accent est mis sur la mise en oeuvre de modernisations similaires dans l'industrie sidérurgique », explique ce dernier. « Une fois ces améliorations terminées, si la consommation de charbon continue d'augmenter, il sera de plus en plus difficile de faire des progrès en matière de qualité de l'air », tempère néanmoins le chercheur à l'AFP. L'année 2019 a ainsi été la moins prolifique sur le plan de l'amélioration de la qualité de l'air depuis 2015, avec une baisse globale de 2,9 % des émissions de polluants à travers le pays mais aussi une augmentation de 3 % de l'activité des centrales à charbon. Les niveaux d'ozone ont, eux, augmenté de 11 % entre 2015 et 2019, souligne l'étude. Un niveau inquiétant, d'autant que ce gaz peut entraîner des crises d'asthme et des baisses des fonctions cérébrales. Avec le dioxyde d'azote, un autre polluant, il constitue « les nouvelles frontières de la guerre menée par la Chine contre la pollution », estime le CREA. L'ozone et le dioxyde d'azote sont par ailleurs « plus difficiles à contrôler avec des filtres », note le rapport, selon lequel l'exposition à ces deux gaz est à l'origine de centaines de milliers de décès prématurés en Chine chaque année. Enfin, et alors que Pékin accueille en 2022 les Jeux Olympiques d'hiver, les niveaux de pollution dans la capitale chinoise restent quatre fois supérieurs aux niveaux recommandés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
  24. Il y a eu un spectacle de ce genre pour les 70 ans de la fondation de la République populaire le 6 octobre 2019 à Hangzhou : Du coup je ne sais pas si c'est vrai ou si c'est un vulgaire fake news de propagande. Et puis il y a eu aussi l'anniversaire des 50 ans de l'entreprise américaine Intel en Floride en juillet 2018 :
  25. https://thediplomat.com/2020/01/james-soong-the-end-of-an-authoritarian-era-in-taiwan/ (15 janvier 2020) James Soong, candidat arrivé 3e à l'élection présidentielle, avec 4,25% des voix : Pendant son mandat de directeur général du Bureau d'information du gouvernement (1979-1984) et de directeur du Comité du Bureau des affaires culturelles du KMT (1984), Soong a mené une campagne de répression contre des centaines d'écrivains, de journalistes, d'éditeurs et d'artistes. Il aurait poursuivi et persécuté ses cibles avec zèle. La répression contre les dirigeants de Formosa Magazine et de Tangwai au lendemain de l'incident de Kaohsiung en 1979 est l'un des points saillants de son curriculum vitae. Faisant preuve du genre d'attitude non partisane qui fait la fierté de Taïwan, Tsai a nommé à deux reprises Soong son envoyé au sommet de l'APEC, il n'est donc pas impossible qu'il ait encore un certain rôle à jouer.
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