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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. Mise à jour : il y a eu un référendum à Seattle en 2016, approuvant la dépense publique pour la création de 5 extensions ou nouvelles lignes de "rail léger" , qui ouvriront à diverses échéances : 2023, 2035, etc... (les lignes de couleur pâle sont les existantes, les projets de nouvelles lignes sont en foncé). Source : https://www.theurbanist.org/2017/08/21/map-week-sound-transits-new-system-expansion-map/
  2. J'avais parlé autrefois des piétons à propos de Seattle :
  3. L'expression "fly tipping" veut dire "décharge sauvage". Donc en fait pour ce dessinateur, la souveraineté est un tas d'immondices, qui contient toutes sortes de détritus tels que le drapeau. Cette mentalité ne me fait pas rire. Donc en fait ce n'est pas le méchant français qui traite le drapeau anglais comme un immondice, mais le dessinateur, et c'est l'idée qu'il souhaite partager avec ses lecteurs.
  4. C'est ça que je ne comprends pas. L'idée c'est que les camionneurs sont en colère à cause du chaos, et qu'ils se mettent à détester la souveraineté, donc les camionneurs sont europhiles ? Et pourquoi ce camionneur s'appelle Jacques Dubois ? Parce que c'est un français. Donc un Français, un méchant européen déteste la souveraineté britannique et la couvre d'immondices. C'est drôle ? C'est un cliché qui vaut ce qu'il vaut, qui résume peut-être le point de vue de certains souverainistes britanniques. Je ne m'en tord pas de rire.
  5. http://www.francois-roddier.fr/?p=934 (28 avril 2019) De même que la théorie des équilibres ponctués laisse prévoir une évolution rapide des gènes à des époques très particulières, de même elle laisse prévoir une évolution très rapide de la culture à des époques très particulières. J’ai suggéré que notre société actuelle allait s’effondrer en 2023. Cela implique une fin brutale de la culture dominante présente. On pourra alors espérer voir enfin rapidement s’étendre une nouvelle culture, beaucoup moins portée vers la croissance économique et beaucoup plus orientée vers la préservation de l’environnement.
  6. https://www.franceculture.fr/emissions/la-question-du-jour/indonesie-comment-un-pays-peut-il-changer-de-capitale (28 août 2019) L'Indonésie envisage de déplacer sa capitale, Jakarta, sur une autre île de l'archipel, celle de Bornéo. https://www.theguardian.com/world/2019/aug/27/why-is-indonesia-moving-its-capital-city-everything-you-need-to-know (27 août 2019) Mais on craint que le plan et l'augmentation du nombre de personnes vivant sur l'île n'aient de graves répercussions sur l'environnement, y compris sur l'habitat de la forêt tropicale. Les écologistes ont dit que la relocalisation doit être gérée avec soin, sinon elle aura pour effet de laisser une zone écologiquement endommagée pour en créer une autre.
  7. https://www.latimes.com/opinion/story/2019-07-18/scooters-bird-uber-airbnb-tech-public-space (19 juillet 2019) Comme Uber et Airbnb avant eux, les fabricants de trottinettes visent à satisfaire leurs clients sans se soucier de la façon dont leurs activités affectent les écosystèmes de nos villes. Les trois services trafiquent les normes de voisinage d'une manière qui est agaçante au début et profondément troublante au vu d'une enquête plus poussée. Via Airbnb, par exemple, un bungalow pittoresque entouré de maisons familiales devient soudain une garçonnière remplie de nouveaux groupes d'idiots ivres chaque week-end. C'est agaçant. Mais ce qui est beaucoup plus inquiétant, ce sont des données récentes indiquant qu'Airbnb aggrave la crise du logement dans des villes comme Los Angeles et la Nouvelle-Orléans. Quant à Uber et à d'autres applications de covoiturage, conçues à l'origine comme une solution à la congestion urbaine, ils mettent plutôt plus de voitures sur les routes, ce qui aggrave la circulation. Une étude réalisée à San Francisco a révélé que les retards entre pare-chocs ont grimpé de 62 % entre 2010 et 2016, et qu'environ la moitié de cette augmentation était attribuable aux véhicules en covoiturage. Très peu de voyageurs choisissent de partager leurs trajets avec d'autres passagers et les taux de motorisation dans la ville restent stables. Le grand perdant a été le transport en commun, en particulier les autobus, dont la fréquentation a diminué de près de 13 % - une baisse qui pose de graves défis à un service à la fois plus abordable et écoénergétique que la flotte de véhicules d'Uber. L'expérience des trottinettes prouve à quel point il est difficile d'établir une interdiction rétroactive après que certains résidents soient déjà tombés amoureux d'un nouveau gadget perturbateur. https://www.latimes.com/opinion/livable-city/la-oe-matute-bus-metro-climate-change-emissions-20190618-story.html (18 juin 2019) La vitesse moyenne des autobus dans la région métropolitaine de Los Angeles a diminué de 13,4 % depuis 1994 pour s'établir à 12 milles à l'heure. Les autobus DASH du ministère des Transports de Los Angeles et le Big Blue de Santa Monica ont été particulièrement touchés par la congestion au cours de cette période, les vitesses ayant diminué respectivement de 34 % et 28 %. Comme on pouvait s'y attendre, la fréquentation s'est effondrée en même temps que la vitesse. L'effet d'entraînement des deux est énorme : plus de trafic, bien sûr, à mesure que les gens abandonnent l'abonnement "Metro" au profit de la voiture ; Il existe peu de moyens de transport plus écoénergétiques qu'un autobus bondé - et peu de moyens plus gaspilleurs qu'un autobus vide. Un autobus de 60 pieds alimenté au gaz naturel doit compter en moyenne plus de huit passagers pour être plus écoénergétique que les automobilistes qui roulent seuls en voiture. Le taux d'occupation des autobus de la région de Los Angeles - environ 4 000 autobus circulent dans les comtés de Los Angeles et d'Orange chaque jour de semaine - est passé de 14,8 passagers en 1994 à 12 passagers en 2017 (les dernières données complètes). Et tous les signes montrent qu'il continue de chuter. L'un de nos plus grands atouts dans la lutte contre le changement climatique est en train de devenir un handicap. Une fréquentation plus faible et plus lente nous coûte également des centaines de millions de dollars qui pourraient servir à améliorer le système au lieu de le maintenir inefficace. Les sociétés de transport en commun doivent payer les conducteurs pour tout le temps qu'ils passent assis dans la circulation. Par rapport à 1994, les sociétés de transport de la région de Los Angeles ont dépensé 130 millions de dollars de plus en 2017 pour les conducteurs d'autobus, soit 7 % de leur budget de fonctionnement. Le plan de mobilité de Los Angeles prévoit un réseau de 300 milles de voies réservées aux autobus dans les rues de la ville d'ici 2035. [Eric] Garcetti, [le maire de Los Angeles] n'a pas renoncé à ce plan, mais il n'a pas choisi d'accélérer la politique dans le cadre de son Green New Deal.
  8. https://www.nytimes.com/2019/09/20/business/walmart-vaping-e-cigarette-sales.html (20 septembre 2019) Wallmart va cesser la commercialisation de cigarettes électroniques, lorsque les stocks seront épuisés, probablement en janvier prochain.
  9. Je ne suis pas sûr de pouvoir te suivre sur ce point. Au 19e siècle, l'Europe est en pleine transition démographique. La population augmente, augmente, augmente, modulée partiellement par l'émigration vers l'Amérique, et les projections indiquent des pénuries alimentaires à un horizon très proche. Le 20e siècle s'annonce comme un siècle de pénurie alimentaire parce qu'il y aura trop de monde et qu'on n'arrivera pas à les nourrir. C'est un chimiste allemand, du nom de Fritz Haber, qui sauve la mise en inventant les engrais azotés chimiques en 1909 - ce qui lui vaudra le prix Nobel de Chimie en 1918 - lesquels permettent de doubler les rendements agricoles. En même temps c'est en partie à cause de Fritz Haber qu'il y a eu la "révolution verte" dans la seconde moitié du 20e siècle et que la population mondiale fait maintenant route vers les 10 milliards d'êtres humains dont les comportements consuméristes énergivores vont faire exploser les « limites planétaires » dans tous les domaines : climat, biodiversité, eau douce, air respirable, etc...
  10. Les gens qui s'opposent au renouvellement du parc nucléaire, pour autant que je sache, ce ne sont pas les cartels pétrolifères. D'autre part, lorsque tu parles de "technologies plus efficaces", j'ai l'impression que tu es dans l'illusion de la "croissance verte". Pour Jancovici, les énergies renouvelables ne sont pas des "technologies plus efficaces", mais des "énergies dégradées". https://jancovici.com/publications-et-co/interviews/une-interview-dans-le-temps-du-23-fevrier-2019/ Jusqu’au pétrole, l’homme était toujours parvenu à passer sur des énergies plus efficientes : le charbon est mieux que le bois, et le pétrole mieux que le charbon. Pour la première fois de l’histoire de l’humanité, nous allons passer sur des énergies dégradées. L’éolien, ce sont nos moulins à vent d’il y a trois siècles. Une société moins fossile n’a pas d’alternative à la décroissance. Pour Bihouix, il y a une conjonction fatale, une spirale d'augmentation de la rareté de l'énergie et des matières premières qui s'engendrent l'une l'autre : https://reporterre.net/La-croissance-verte-est-une-mystification-absolue (16 juin 2015) Avec une quantité de ressources finie, un pic de production, suivi d’une baisse, est incontournable. C’est mathématique. Comme il y a un pic pétrolier, il y aura un pic énergétique puis, comme production d’énergie et exploitation des ressources sont liées, il y aura au final un pic de tout. Cela semble inadmissible pour certains, qui s’accrochent au fait que l’énergie solaire incidente est plusieurs milliers de fois supérieure aux besoins énergétiques de l’humanité. Il n’y aurait donc qu’à développer les panneaux photovoltaïques, les centrales solaires à concentration, l’éolien et d’autres énergies renouvelables. Ce ne serait qu’une question de volonté politique, de moyens financiers à mobiliser, de lobbies pétroliers et nucléaires à combattre. Idem pour les métaux. Les géologues nous expliquent que les ressources métalliques sont abondantes, et s’ils reconnaissent que leur qualité et leur accessibilité est en baisse, c’est pour mieux proposer de nouvelles solutions techniques pour les exploiter. On a donc l’impression qu’il n’y a aucun problème. Or, il y a interaction entre la production énergétique et l’exploitation des ressources. Il faut toujours plus d’énergie pour exploiter des métaux de plus en plus difficiles à extraire : la teneur en métal des minerais tend à diminuer et les mines qui ouvrent aujourd’hui sont moins concentrées que celles qui ferment après épuisement... Il faut aussi toujours plus de métaux pour produire de l’énergie : il faut multiplier les puits pour exploiter le gaz de schiste, par exemple. Pour appréhender le problème, il est donc nécessaire, comme Dennis Meadows, un des auteurs du rapport au Club de Rome sur la croissance, l’a fait dans les années 1970, d’avoir une approche systémique de ces questions. Et pour moi, le système se tend de plus en plus : la cage à hamster énergético-géologique et minière tourne de plus en plus vite, avec une quantité toujours plus grande de matières et d’énergies englouties pour maintenir la production. Ce processus « extractiviste » devrait encore durer quelques décennies, malheureusement, avec des conséquences environnementales multipliées et aggravées. Une image assez parlante que les énergies du futur ne sont pas plus, mais moins efficace que le pétrole était donnée par Jean Laherrère (ici http://www.air-defense.net/forum/topic/19441-effondrement-écologique-et-civilisationnel-en-ce-siècle/page/18/?tab=comments#comment-1239246 ) : dans le cadre de son métier de géologue il a fait plusieurs expéditions dans le Sahara : avec un véhicule à essence, il suffit d'emporter quelques bidons d'essence et on peut traverser le Sahara : essayez de faire la même chose avec une voiture électrique ?
  11. 9 juillet 2019. Prêt pour la fin du monde, Yves Cochet nous fait visiter sa maison. 03:17 « J'ai quand même une certitude sur l'imminence de cet effondrement catastrophique dans les 5, 10, 15 ans qui viennent ».
  12. https://www.straitstimes.com/asia/se-asia/indonesia-police-name-19-more-suspects-in-starting-forest-fires-brings-total-to-249 (20 septembre 2019) 329 000 hectares ont brûlé de janvier à août de cette année, dont 27% de tourbières.
  13. https://www.straitstimes.com/asia/se-asia/malaysia-to-take-haze-woes-to-asean (19 septembre 2019) 2000 écoles fermées à cause de la pollution aérienne causée par les feux de forêts indonésiens, 2 millions d'élèves touchés.
  14. https://www.zeit.de/politik/deutschland/2019-09/asylrecht-bremen-bamf-chefin-staatsanwaltschaft-anklage (19 septembre 2019) Le parquet de Brême a porté plainte contre l'ancien chef de l'antenne de Brême de l'Office fédéral des migrations et des réfugiés (Bamf). Sont également accusés deux avocats avec lesquels l'ancien chef des autorités aurait coopéré. Ils sont accusés d'avoir systématiquement sauvé des candidats étrangers de l'expulsion ou de leur avoir donné d'autres avantages dans le traitement des demandes dites d'asile. Au total, 121 infractions ont été commises entre 2014 et 2018 : il s'agit principalement d'infractions dans le domaine du droit d'asile et du droit du séjour, mais aussi d'infractions liées à l'obtention et à l'octroi d'avantages, à la falsification de documents et à la violation de secrets officiels. Le Spiegel avait déjà fait un reportage sur l'acte d'accusation et avait mentionné un nombre de près de 100 infractions pénales. Au printemps 2018, on a soupçonné le chef du bureau de Brême de Bamf d'avoir violé le droit applicable dans environ 1 200 cas. Au cours d'une enquête menée par la succursale, environ 150 infractions ont été constatées par la suite. La discussion d'éventuels griefs au bureau du Bamf a conduit à la démission de Jutta Cordt, la patronne du Bamf. Afin de clarifier les accusations, la police de Brême avait mis sur pied la plus grande équipe d'enquête de son histoire. Depuis fin mai 2018, jusqu'à 45 employés travaillent sous la direction du ministère public à la clarification de l'affaire dite du Bamf. Le tribunal régional de Brême doit maintenant examiner si un procès pénal sera ouvert.
  15. https://nationalinterest.org/blog/skeptics/obama-administration-destroyed-libya-could-trump-make-it-worse-81021 (16 septembre 2019) Dans son nouveau livre, The Education of an Idealist, [Samantha] Power n'assume aucune responsabilité pour la débâcle de la Libye. En fait, le terme "désinvolte" pourrait être trop généreux pour désigner le traitement qu'elle a fait de l'épisode. "Nous pouvions difficilement nous attendre à avoir une boule de cristal lorsqu'il s'agissait de prédire avec précision les résultats dans des endroits où la culture n'était pas la nôtre", affirme-t-elle. L'analyste conservateur américain Daniel Larison exalte à juste titre son argument comme "une tentative pathétique de la part de Power de nier sa responsabilité pour les effets d'une guerre qu'elle a soutenue, en haussant les épaules et en invoquant son ignorance. Si la culture libyenne était si opaque et si difficile à comprendre pour l'administration Obama, ils n'auraient jamais dû prendre parti dans un conflit interne là-bas. Si la 'culture n'était pas la nôtre' et qu'ils ne pouvaient pas anticiper ce qui allait se passer à cause de cela, alors à quel point les décideurs politiques qui ont plaidé en faveur de l'intervention ont-ils été arrogants ?"
  16. https://nationalinterest.org/blog/paul-pillar/maximum-pressure-iran-has-failed-80611 (14 septembre 2019) C'est un signe certain que la campagne de l'administration Trump pour contraindre l'Iran à la soumission est un échec, lorsque ceux qui ont l'habitude de faire pression sur l'Iran reconnaissent cet échec. Prenons ce qui est devenu la raison d'être de la campagne de l'administration face à d'autres preuves de son inefficacité : l'affirmation selon laquelle les sanctions américaines ont sapé l'activité "maligne" de l'Iran au Moyen-Orient en réduisant les fonds disponibles pour cette activité. Dans un récent éditorial, Dennis Ross et Dana Stroul du Washington Institute for Near East Policy ont démenti cette notion en décrivant comment et pourquoi un pincement financier sur l'Iran ne se traduit pas par une réduction des activités régionales iraniennes. En Syrie, par exemple, les milices soutenues par l'Iran "peuvent souffrir de réductions salariales, mais la diminution des salaires nets n'a pas entraîné une diminution de la violence". Le Hezbollah au Liban et les Houthis au Yémen présentent le même schéma de réduction des liquidités n'entraînant pas une réduction de l'activité armée. Et bien que l'administration ait essayé de mettre en évidence les réductions du budget militaire de l'Iran, l'activité affirmée de l'Iran dans le golfe Persique, comme le sabotage ou la saisie de pétroliers étrangers, a augmenté, et non diminué, depuis le début de la campagne de pression de l'administration. En bref, Ross et Stroul observent avec précision que l'Iran fait ce qu'il fait dans la région "à bon marché". Son activité régionale n'est pas déterminée par le solde de son compte bancaire. Ou envisagez une autre justification pour la campagne de pression : qu'à l'intérieur de l'Iran, elle renforcera l'opposition au régime et, on l'espère, conduira à un changement de régime. Une analyse récente de l'Institut d'études de sécurité nationale (INSS) basé en Israël - qui ne peut être accusé d'être laxiste à l'égard de l'Iran - souligne également l'échec sur ce critère. Alors que la douleur économique induite par les sanctions en Iran est indéniable, les analystes israéliens concluent que "le régime iranien parvient, comme par le passé, à contenir les difficultés économiques sans entraîner de détérioration et de troubles qui mineront sa stabilité". Entre-temps, ils rapportent que "l'opinion publique iranienne a désespéré de générer des changements politiques significatifs" et se concentre sur "la lutte pour la survie quotidienne". La crise économique a accru la dépendance de nombreux travailleurs à l'égard des emplois publics et a réduit leur volonté de "risquer leur sécurité économique et leur sécurité d'emploi par le biais de leur engagement politique et civil". Les préoccupations des citoyens "au sujet du chaos et de la perte de stabilité... dépassent leur préparation à faire avancer les changements politiques révolutionnaires". L'étude présente des données montrant que les manifestations de protestation en Iran ont diminué, et non augmenté, depuis le début de la campagne de pression. Si décourager les Iraniens d'envisager la construction d'une arme nucléaire est un objectif - et c'était apparemment l'objectif principal de tout le monde lorsque le JCPOA a été négocié pour la première fois - la menace d'une attaque militaire est la mauvaise façon de procéder, étant donné que la dissuasion contre une telle attaque serait la principale raison pour laquelle tout Iranien aurait intérêt à fabriquer une bombe. Dans la mesure où l'affaiblissement politique du régime iranien est un objectif, les menaces militaires sont ici aussi contre-productives, étant donné les effets habituels du ralliement autour du drapeau. L'étude de l'INSS a également quelque chose à dire à ce sujet : "Il semble que les chances croissantes d'affrontement militaire entre l'Iran et les Etats-Unis contribuent à la cohésion interne d'une opinion publique qui se montre souvent prête à se rallier derrière le régime contre les menaces d'attaques militaires ou les atteintes à l'intégrité territoriale de l'Iran". Ce que ni l'administration de Trump ni les défenseurs de la pression comme Ross et Stroul ne sont prêts à reconnaître, c'est que pour sortir de l'impasse actuelle entre les États-Unis et l'Iran, il faut se conformer de nouveau au JCPOA ou à quelque chose qui lui ressemble beaucoup. La diplomatie énergique et imaginative du président français Emmanuel Macron peut peut-être nous aider à tracer la voie à cette fin.
  17. https://www.nytimes.com/2019/09/19/opinion/saudi-arabia-attack.html (19 septembre 2019) Les Emiratis semblent maintenant se demander s'ils peuvent compter sur ce président [Trump]. Après une série d'attaques contre des pétroliers dans le golfe Persique, ils ont refusé de blâmer Téhéran, puis ont envoyé discrètement une délégation diplomatique en Iran. Ils ont également retiré la plupart de leurs troupes de la guerre au Yémen.
  18. Je comprends que des gens pensent cela, mais pour moi c'est du rousseauisme. Le mythe du bon sauvage. Le mythe du bon sauvage doit être rejeté au vu des données sur les taux d'homicides désastreux des sociétés primitives : https://ourworldindata.org/ethnographic-and-archaeological-evidence-on-violent-deaths Peut-être que le sauvage est mauvais uniquement vis à vis des autres humains, ceux de la tribu d'en face, mais très doux envers les plantes et les animaux. Mais que nenni : Yuval Noah Harari consacre tout à un chapitre de son livre "Sapiens" aux différents indices qui donnent à penser que les atteintes à la biodiversité ont été causées par les chasseurs-cueilleurs, très tôt dans l'histoire de l'humanité : le diprotodon, une sorte de grand ours marsupial disparait comme par hasard de l'Australie juste au moment où les premiers humains y font leur apparition. Les Maoris, premiers colons Sapiens de la Nouvelle-Zélande, y arrivèrent voici 800 ans. En l’espace de deux siècles disparurent la majorité de la mégafaune locale en même temps que 60% des espèces d’oiseaux locales. La population de mammouths de l’île Wrangel, dans l’Arctique (à 200 kilomètres au nord des côtes sibériennes), connut le même sort. Voici environ 10 000 ans, il n’y avait plus un seul mammouth au monde, hormis dans quelques îles lointaines de l’Arctique, à commencer par Wrangel. Les mammouths de cette île continuèrent de prospérer encore pendant quelques millénaires, avant de disparaître subitement voici 4 000 ans, au moment précis où les humains y débarquèrent. Si l’extinction australienne était un événement isolé, nous pourrions accorder aux hommes le bénéfice du doute. Or, l’histoire donne de l’Homo sapiens l’image d’un serial killer écologique. [c'est moi qui souligne] La colonisation de l’Amérique fut peu sanglante mais laissa derrière elle une longue traînée de victimes. Voici 14 000 ans, la faune américaine était bien plus riche qu’aujourd’hui. Quand les premiers Américains quittèrent l’Alaska pour le Sud, s’aventurant dans les plaines du Canada et de l’ouest des États-Unis, ils trouvèrent des mammouths et des mastodontes, des rongeurs de la taille d’un ours, des troupeaux de chevaux et de chameaux, des lions géants et des douzaines d’espèces de gros animaux qui ont totalement disparu, dont les redoutables chats à dents de cimeterre et les paresseux terrestres géants qui pesaient jusqu’à huit tonnes et pouvaient atteindre six mètres de haut. L’Amérique du Sud hébergeait une ménagerie encore plus exotique de gros mammifères, de reptiles et d’oiseaux. Les Amériques avaient été un grand laboratoire d’expérimentation de l’évolution, un espace où avaient évolué et prospéré des animaux et des végétaux inconnus en Afrique et en Asie. Mais ce n’est plus le cas. Deux mille ans après l’arrivée du Sapiens, la plupart de ces espèces uniques avaient disparu. Dans ce bref intervalle, suivant les estimations courantes, l’Amérique du Nord perdit 34 de ses 47 genres de gros mammifères, et l’Amérique du Sud 50 sur 60. Après plus de 30 millions d’années de prospérité, les chats à dents de cimeterre disparurent. Tout comme les paresseux terrestres géants, les lions énormes, les chevaux et les chameaux indigènes d’Amérique, les rongeurs géants et les mammouths. S’éteignirent également des milliers d’espèces de petits mammifères, de reptiles et d’oiseaux,et même d’insectes et de parasites (toutes les espèces de tiques du mammouth sombrèrent dans l’oubli avec ce dernier). Certains pourraient croire que c'est l'être humain qui est mauvais, et que vu que les choses ne vont pas très bien pour lui, il va finir par disparaître, et tant mieux, cela fera des vacances aux animaux qui enfin pourront vivre en paix. Mais je n'y crois pas non plus. Les animaux ne sont probablement pas meilleurs que les humains, possédant un esprit de conquête tout aussi redoutable : Puisque les animaux et les plantes ne sont pas meilleurs que les humains, ma conclusion est la suivante : l'homme doit profiter de sa position spéciale dans le vivant, de son particularisme qui est d'avoir un gros cerveau pour réfléchir à tout ça. L'homme est capable de s'apercevoir qu'il n'a presque plus de prédateurs en face de lui (les maladies infectieuses étant les plus sérieux) et qu'il ne peut plus compter sur la nature pour faire contrepoids à son esprit de conquête. Donc il doit apprendre à se limiter lui-même, alors que les animaux n'ont pas besoin d'apprendre à se limiter, puisque la nature s'en charge, par les prédations et les pénuries. Apprendre à se limiter soi-même, cela s'appelle l'éthique ou la morale. Donc ce n'est pas forcément une malchance d'être un être humain, ni même d'être un être humain d'une société développée non animiste. On a une carte à jouer qui s'appelle l'éthique.
  19. Une Intéressante et percutante tribune de Pierre Jourde sur cet événement : https://www.nouvelobs.com/les-chroniques-de-pierre-jourde/20190409.OBS11306/tribune-eschyle-censure-l-unef-est-devenu-un-syndicat-de-talibans.html (9 avril 2019)
  20. https://en.wikipedia.org/wiki/Daminozide Le daminozide - aussi appelé Alar, Kylar, B-NINE, DMASA, SADH ou B 995 - est un régulateur de croissance des plantes, un produit chimique pulvérisé sur les fruits pour réguler la croissance, faciliter la récolte et empêcher les pommes de tomber des arbres avant leur maturité afin qu'elles soient rouges et fermes pour entreposage. Alar a été approuvé pour la première fois aux États-Unis en 1963. Il a été utilisé principalement sur les pommes jusqu'en 1989, date à laquelle le fabricant l'a volontairement retiré du marché après que l'Environmental Protection Agency des États-Unis (EPA) eut proposé de l'interdire en raison des risques de cancer pour les consommateurs. Il a été produit aux États-Unis par l'Uniroyal Chemical Company, Inc. (maintenant intégrée à la Chemtura Corporation), qui a homologué le daminozide pour utilisation sur les fruits destinés à la consommation humaine en 1963. En plus des pommes et des plantes ornementales, ils étaient également homologués pour les cerises, les pêches, les poires, les raisins Concord, les plants de tomates et les plants d'arachide. Sur les arbres fruitiers, le daminozide affecte l'initiation des bourgeons d'écoulement, la maturité de la nouaison, la fermeté et la coloration des fruits, la chute avant récolte et la qualité marchande des fruits à la récolte et pendant le stockage. En 1989, l'EPA a rendu illégale l'utilisation du daminozide pour les cultures alimentaires américaines, mais permet toujours des cultures non alimentaires comme les plantes ornementales. Contenu La campagne pour l'interdiction d'Alar En 1985, l'EPA a étudié les effets d'Alar sur les souris et les hamsters et a proposé d'interdire son utilisation sur les cultures vivrières. Ils ont soumis la proposition au Groupe consultatif scientifique (GCS), qui a conclu que les essais n'étaient pas suffisants pour déterminer dans quelle mesure les substances testées étaient cancérogènes. Plus tard, ils ont découvert qu'au moins un des membres du PAS avait un lien financier avec Uniroyal et que d'autres avaient des liens financiers avec l'industrie chimique. L'année suivante, l'EPA a retiré sa proposition d'interdiction et a exigé des agriculteurs qu'ils réduisent l'utilisation d'Alar de 50%. L'American Academy of Pediatrics a exhorté l'EPA à interdire le daminozide, et certains fabricants et chaînes de supermarchés ont annoncé qu'ils n'accepteraient pas les pommes traitées avec Alar. Dans un rapport de 1989, le Natural Resources Defense Council (NRDC) [organisation non-gouvernementale] a rapporté que, sur la base d'une étude de deux ans évaluée par des pairs, les enfants étaient exposés à un " risque intolérable " d'ingestion d'une grande variété de produits chimiques potentiellement mortels, dont le daminozide, en quantité légalement acceptable. Selon leur estimation, " l'exposition d'un enfant d'âge préscolaire moyen a été estimée à un risque de cancer 240 fois plus élevé que le risque de cancer jugé acceptable par l'E.P.A. après une vie entière d'exposition ". En février 1989, l'émission de télévision 60 Minutes de CBS a diffusé un reportage sur l'Alar qui présentait un rapport du Natural Resources Defense Council soulignant les problèmes liés à ce produit chimique. En 1989, à la suite de l'émission de CBS, l'Environmental Protection Agency (EPA) des États-Unis a décidé d'interdire l'Alar au motif que "l'exposition à long terme" posait "des risques inacceptables pour la santé publique". Cependant, en juin 1989 - avant que la décision préliminaire de l'EPA d'interdire toutes les utilisations alimentaires d'Alar n'entre en vigueur -, Uniroyal, le seul fabricant d'Alar, a accepté de cesser volontairement toute vente intérieure d'Alar pour utilisation alimentaire. Contrecoup En novembre 1990, les pomiculteurs de Washington ont intenté une poursuite devant la Cour supérieure du comté de Yakima contre CBS, NRDC et Fenton Communications (engagés par NRDC pour publier leur rapport sur Alar), alléguant que les pratiques commerciales déloyales (en particulier le dénigrement des produits) leur coûtaient 100 millions. La poursuite a été transférée d'un État à la Cour fédérale à la demande de CBS. Le juge de district américain William Fremming Nielsen a statué en 1993 que les pomiculteurs n'avaient pas prouvé leur cause, et la Cour d'appel du neuvième circuit des États-Unis l'a rejetée par la suite. Elizabeth Whelan et son organisation, l'American Council on Science and Health (ACSH), qui avait reçu 25 000 $ du fabricant d'Alar, ont déclaré qu'il n'avait pas été démontré qu'Alar et son produit de dégradation UDMH étaient cancérigènes. Lors d'un discours prononcé au Hillsdale College en 1990, Whelan a déclaré que des groupes comme le NRDC ignoraient un principe toxicologique fondamental : c'est la dose qui fait le poison. C'est un écart flagrant par rapport à la science et à la logique lorsqu'une substance est étiquetée " cancérigène " en raison d'une réponse obtenue dans le cadre d'une seule étude animale utilisant de fortes doses d'un produit à tester ", a-t-elle déclaré. Vues actuelles Des désaccords et des controverses subsistent au sujet de la sécurité d'Alar et de la pertinence de la réponse à y apporter. Le daminozide reste classé comme cancérogène probable pour l'homme par l'EPA et figure sur la liste des substances cancérogènes connues selon la Prop 65 de la Californie. Les tests de laboratoire qui ont provoqué cette alerte auraient nécessité une quantité d'Alar égale à plus de 20 000 litres de jus de pomme par jour. Consumers Union a mené ses propres études et a estimé que le risque de cancer à vie chez l'homme était de 5 cas par million, comparativement au chiffre précédemment rapporté de 50 par million. En général, l'EPA déclenche une action pour des risques de cancer au cours de la vie supérieurs à 1 cas par million.
  21. 7 septembre 2019 14:55 Daniel Cohn-Bendit : L'autre jour on me demande : est-ce que vous avez mauvaise conscience quand vous prenez l'avion ? Je ne prends pas l'avion entre Paris et Francfort, Paris et Bruxelles, mais si j'ai envie d'aller à New York, je prends l'avion. Alors on peut me dire pourquoi t'as envie d'aller à New York, espèce de crétin ? Va à Triffouilly-les-oies ! Parce que j'aime New York. Voilà. Et donc, peut-être qu'il ne faut pas aimer New York... 15:23 Ali Baddou : Mais le choix symbolique de Greta Thunberg d'y aller sur un voilier... ? 15:25 Daniel Cohn-Bendit : Mais parce que j'ai pas envie de perdre trois semaines ! Mais parce que j'aime pas le voilier ! J'aime pas le bateau ! J'ai le mal de mer ! Et on va pas m'empêcher... m'enfin faut arrêter ! Que Greta Thunberg fasse quelque chose pour démontrer qu'on peut le faire, très bien ! Mais moi je suis contre tous ceux qui disent : mais toi tu dois faire la même chose. 29:15 Je vous donne un exemple : j'adore la viande. C'est vrai, c'est un vrai débat que j'ai avec moi : consommer moins de viande, meilleure et tout ça. Mais je suis sûr qu'il y a des millions de Françaises et de Français, s'ils sont sincères ils sont dans mon cas. Ils sont dans mon cas de dire : on a compris qu'il faut consommer moins de viande, mais maintenant, avec nos envies, avec nos habitudes, c'est une lutte intéressante, collective, de discussion : qui fait comment la cuisine, et caetera ? 31:16 Ali Baddou : Et à ceux qui vous disent : on est sur le Titanic ? 31:42 Daniel Cohn-Bendit : La politique, elle ne se fait pas dans l'angoisse. https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/faut-il-defendre-le-mode-de-vie-europeen-1131221 (12 septembre 2019) Jacques Attali : si on veut vraiment défendre ce qui fait notre mode de vie, défini ainsi d'une façon stricte, il faut d'urgence modifier notre genre de vie : consommer moins de viande, produire moins de déchets, organiser le recyclage de ce que nous jetons, voyager moins et autrement, réduire toutes les injustices, donner à chacun sa chance.
  22. https://www.spiegel.de/politik/ausland/edward-snowden-und-frankreich-hoffnung-fuer-den-whistleblower-a-1287401.html (18 septembre 2019) Le camp du gouvernement du président Emmanuel Macron est en proie à de nombreuses fissures ces jours-ci. Mais une chose est particulièrement claire : deux des femmes les plus exposées du côté de Macron veulent accorder l'asile en France à Edward Snowden, un lanceur d'alerte américain. Il s'agit de Nicole Belloubet, ministre de la Justice, et de Natalie Loiseau, première candidate du parti français La République en Marche (LREM) aux dernières élections européennes. Dans son édition du mercredi, le journal parisien "Le Monde" ajoute : "La France doit donner asile à Edward Snowden", titre "Le Monde". Snowden lui-même, dont le droit de séjour en Russie n'est actuellement valable que jusqu'en 2020, a ensuite renouvelé sa demande d'asile en France, qu'il avait déjà déposée en 2013, à l'époque encore sous le Président François Hollande. "Bien sûr, je serais ravi que Macron m'invite", a-t-il déclaré lundi dans une interview accordée à la station de radio France Inter. Et la France a déjà un nouveau débat Snowden dont elle peut être fière. Dès 1793, les révolutionnaires français ont inscrit dans leur constitution un droit d'asile automatique pour toute personne "bannie en raison de la liberté de son pays". En 1946 et 1958, cet asile de droit constitutionnel a également été rétabli dans les constitutions françaises de l'après-guerre et va au-delà du droit d'asile scellé par les Conventions de Genève, comme c'est également le cas en Allemagne, dans un point décisif pour l'affaire Snowden : il accorde également l'asile aux combattants de la liberté qui sont hors de leur propre pays. Même pour quelqu'un comme Snowden qui vit à Moscou. "Snowden a droit à l'asile en France ", a écrit Patrick Weil, historien et constitutionnaliste français de renom, lors du premier débat sur Snowden en France en 2014, lorsque le magazine parisien " Express " a lancé une campagne de signatures très remarquée de 50 intellectuels pour l'asile de Snowden en France, mais le gouvernement Hollande a rejeté cette demande. "Le contexte politique est meilleur pour Snowden aujourd'hui qu'il ne l'était il y a cinq ans", estime France 24, la chaîne publique française à l'étranger. Cependant, le personnel du président Macron a rapidement annoncé que les déclarations de Belloubet et de Loiseau à Snowden étaient des opinions privées. On aurait dit que Macron ne voulait rien avoir à faire avec l'affaire Snowden non plus. Mais le président ne sera probablement pas capable de se débarrasser de cette question aussi rapidement. "C'est un honneur pour la France de défendre le droit d'asile. Elle a pris la peine de l'inscrire dans sa constitution. Ce droit constitutionnel est rarement exercé, mais dans le cas d'Edward Snowden, c'est une chance unique", a déclaré à France 24 Catherine Teitgen-Colly, professeur émérite de droit à l'Université Paris I. La ministre française de la Justice semble penser de la même manière, mais a souligné qu'elle ne ferait qu'exprimer son opinion personnelle sur le cas Snowden et ne l'invite pas officiellement.
  23. https://www.lemonde.fr/international/article/2019/09/18/etats-unis-trump-choisit-robert-c-o-brien-pour-remplacer-john-bolton_5512040_3210.html (18 septembre 2019) Trump choisit Robert C. O’Brien pour remplacer John Bolton, jusqu’à présent émissaire spécial du président pour « la libération des otages ».
  24. https://www.japantimes.co.jp/news/2019/09/17/national/osaka-mayor-offers-take-tainted-fukushima-water-dump-osaka-bay/ (17 septembre 2019) Le maire d'Osaka, Ichiro Matsui, propose de vider l'eau décontaminée des réacteurs de Fukushima dans la baie d'Osaka.
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