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Tout ce qui a été posté par Wallaby
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co² Effondrement écologique et civilisationnel en ce siècle ?
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Economie et défense
https://reporterre.net/Pour-sauver-la-planete-l-industrie-tue-les-campagnes (30 octobre 2019) Au nom de la transition énergétique, les campagnes s’industrialisent à grande vitesse. L’autrice de cette tribune raconte la métamorphose de la Haute-Marne, autrefois vivante et dorénavant colonisée par les éoliennes, les méthaniseurs, les plantations de biomasse… Blandine Vue est docteur ès lettres, diplômée en sciences du langage, lauréate de la Fondation Nicolas Hulot pour ses activités pédagogiques de terrain. Elle a publié plusieurs ouvrages, dont Histoire des paysages (éd. Errance) et un roman, La Colonie (éditions L’Harmattan). [je me demande quand même si cette autrice ne serait pas "doctrice" plutôt que "docteur"] https://www.spiegel.de/wissenschaft/natur/insektensterben-zahl-und-vielfalt-der-arten-in-deutschland-schwinden-a-1294038.html (30 octobre 2019) En Allemagne, les prairies et les forêts abritent beaucoup moins d'insectes qu'il y a dix ans. Ceci est confirmé par de nouvelles données provenant de trois régions évaluées par des chercheurs dirigés par l'Université technique de Munich (TUM). Au moins dans les prairies, la perte d'espèces est probablement liée à l'agriculture intensive, ont écrit les scientifiques dans la revue "Nature". Jusqu'à présent, il n'existe que peu de grandes collectes de données sur l'évolution du nombre d'insectes en Allemagne au cours des dernières décennies. Entre 2008 et 2017, l'équipe dirigée par Sebastian Seibold de la Chaire d'écologie terrestre de la TUM a régulièrement collecté des insectes et autres arthropodes tels que des arachnides et des mille-pattes sur un total de 290 sites dans trois régions d'Allemagne : dans le Jura Souabe dans le sud de l'Allemagne, dans le Hainich, une crête boisée en Thuringe, et dans le Brandenburg Schorfheide. Au total, les scientifiques ont analysé les données de plus d'un million d'arthropodes appartenant à plus de 2700 espèces. Dans les prairies comme dans les forêts, la diversité des espèces étudiées a diminué d'environ un tiers au cours de la période étudiée. Leur masse totale a également diminué de 67 pour cent, surtout dans les prairies. Dans les forêts, elle a diminué d'environ 40 pour cent. Les chercheurs ont tenu compte de l'influence des conditions météorologiques fluctuantes au cours de l'évaluation. L'association des agriculteurs allemands le voit ainsi : "L'étude nous montre que l'agriculture doit faire partie de la solution. Presque aucune autre industrie ne dépend autant que la nôtre de la pollinisation des abeilles et des insectes", explique Joachim Rukwied, président de l'association. L'une repose sur la conservation coopérative de la nature. Cette année, par exemple, les agriculteurs ont volontairement créé plus de 230 000 kilomètres de bandes de fleurs comme habitats pour les insectes en bordure des champs. En septembre, le gouvernement fédéral a décidé d'un programme d'action pour la protection contre les insectes. Outre l'interdiction de l'herbicide controversé glyphosate à partir de 2024, il prévoit également un financement annuel supplémentaire de 100 millions d'euros pour la protection des insectes dans le paysage agricole.- 2 392 réponses
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https://www.presse-citron.net/larmee-americaine-cloue-ses-drones-au-col-a-cause-de-la-chine/ (31 octobre 2019) Le ministère américain de l’Intérieur a annoncé la suspension de toute sa flotte de drones suite à des risques d’espionnage venus de Chine. Plus de 800 appareils sont concernés, car tous sont directement fabriqués ou contiennent des pièces qui viennent de l’empire du Milieu. Donné ce matin par le ministre de l’Intérieur David Bernhardt, l’ordre sera effectif jusqu’à ce que l’enquête sur de potentiels risques d’espionnage soit terminée. Melissa Brown, porte-parole du ministère a déclaré que les drones seraient cloués au sol sur cette période, sauf pour des missions d’urgence comme des incendies, des catastrophes ou des situations de sauvetage.
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Japon
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
En théorie l'idée se défend, faire habiter tout le monde dans une grosse tour bien isolée, c'est probablement plus économe en chauffage et en climatisation que des centaines de petites maisons. Mais les différents articles et rapport ne donnent aucun détail, donc je suis resté sur ma faim. Y a-t-il une vraie technologie derrière le beau slogan marketing ? Mystère. -
Japon
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lapresse.ca/international/asie-et-oceanie/201910/30/01-5247648-japon-un-chateau-vieux-de-600-ans-est-la-proie-des-flammes.php Le château japonais Shuri, situé dans la ville de Naha, dans la préfecture d’Okinawa, est la proie des flammes. -
Chili
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-sud/chili-remaniement-levee-de-l-etat-d-urgence-le-president-pinera-lache-du-lest_2105050.html (26 octobre 2019) "J'ai demandé à tous les ministres de remettre leur démission pour pouvoir former un nouveau gouvernement et pouvoir répondre à ces nouvelles demandes", a déclaré le chef de l'État Sebastián Piñera a également annoncé une levée de l'état d'urgence dimanche si "les circonstances le permettent" afin de "contribuer à cette normalisation que tant de Chiliens désirent et méritent". L'état d'urgence avait été décrété le 18 octobre à la suite de violentes émeutes, point de départ d'une vague de contestation sociale sans précédent dans ce pays de 18 millions d'habitants, réputé en Amérique latine pour sa stabilité politique et économique. La mesure avait été très décriée par les manifestants. Elle avait permis le déploiement de milliers de militaires dans les rues de la capitale et de plusieurs régions du pays pour assurer l'ordre public, une première depuis la fin de la dictature d'Augusto Pinochet (1974-1990). Le Chili est un pays encore très marqué par une dictature qui a fait 3200 morts et disparus. Le couvre-feu en vigueur à Santiago depuis une semaine a également été suspendu, a annoncé ce samedi l'armée chilienne dans un communiqué. https://www.liberation.fr/planete/2019/10/21/chili-pour-l-instant-l-etat-d-urgence-est-surtout-social_1758969 (21 octobre 2019) « Pour l’instant, la principale violence est celle de l’Etat, ajoute Franck Gaudichaud. L’état d’urgence est surtout social ». Et d’insister : « Penser le Chili actuel revient à penser les héritages de la dictature. Piñera lui-même s’est enrichi pendant la dictature. Son frère était le principal ministre de l’Economie dans les années 80, c’est lui qui a privatisé le système de retraite et le code du travail, qui est un des plus néolibéraux au monde ». Plusieurs ministres du gouvernement étaient membres des Jeunesses militaires sous Pinochet, comme l’actuel ministre de l’Intérieur, Andrés Chadwick. Le modèle néolibéral, où la santé, les retraites, le transport et l’éducation sont privatisés a été bâti pendant la dictature. -
https://www.lepoint.fr/monde/climat-le-chili-renonce-a-organiser-la-cop25-sur-fond-de-crise-sociale-30-10-2019-2344375_24.php (30 octobre 2019) La COP25 ne sera finalement pas organisée par le Chili. Mercredi, le président Sebastian Piñera a fait savoir que son pays renonçait à organiser la conférence mondiale sur le climat, qui devait avoir lieu en décembre, mais aussi le forum de coopération économique Asie-Pacifique (Apec). https://www.humanite.fr/amerique-du-sud-le-basta-des-chiliens-etrangles-par-lorthodoxie-neoliberale-679214 (25 octobre 2019) À l’image de ses homologues latino-américains conservateurs confrontés à des soulèvements populaires, le président, Sebastian Piñera, a déclaré la guerre à ses concitoyens : couvre-feu, état d’exception, militarisation des rues. Le pays n’avait pas connu un tel arsenal martial depuis la dictature du général Augusto Pinochet (1973-1990), artisan du modèle néolibéral que rejettent les manifestants. Méprisé par la rue qui exige sa démission, vilipendé par l’opposition de gauche et les organisations sociales, le multimilliardaire, qui occupe le palais de la Moneda depuis mars 2018 après un premier mandat (2010-2014), a été contraint de changer de ton. Le 22 octobre, il a procédé à une série d’annonces : l’augmentation immédiate de 20 % du salaire minimum, la création d’un impôt complémentaire sur les revenus supérieurs à 9 886 euros et la stabilisation des tarifs électriques… La réforme des retraites, qui était une promesse phare de Sebastian Piñera lors de sa campagne électorale en 2017, est actuellement bloquée au Parlement. Pour rappel : le grand artisan de ce système conspué n’est autre que José Piñera, ministre du Travail de Pinochet et frère du chef de l’État. En 2016, le gouvernement de la présidente socialiste, Michelle Bachelet, s’est engagé à financer l’université aux étudiants les plus pauvres du pays. Deux ans plus tard, en avril, un mois après l’investiture de Piñera, les étudiants se sont de nouveau mobilisés contre la décision du Tribunal constitutionnel de retoquer une mesure qui aurait empêché les universités de faire du profit. Ce même Piñera qui avait osé déclarer en 2011 que l’éducation était un bien de consommation comme un autre. 70 % des étudiants sont de fait endettés, parfois à vie, tout comme leurs familles. Selon une étude de la Banque centrale chilienne datant de ce mois-ci, 74 % des revenus des foyers sont destinés à rembourser des dettes. C’est « No Future » pour nombre de jeunes contraints d’abandonner leurs études sans pouvoir se délester de leurs prêts faramineux. L’entrée de plain-pied dans la vie active rime pour beaucoup avec précarité. Selon une étude de l’université Diego-Portales, le Chili occupe le neuvième rang des transports les plus chers par rapport au revenu moyen de ses habitants sur un total de 56 pays. L’autre service de base très rentable, l’électricité. L’exécutif de Piñera, qui gèle désormais les tarifs, a acté une augmentation de 10,5 % en octobre. Ces deux dernières décennies, la consommation d’antidépresseurs a explosé de plus de 470 %, les sociologues faisant un trait d’union entre cette béquille médicamenteuse et les inégalités sociales. https://www.rts.ch/info/monde/10825849-les-manifestants-chiliens-maintiennent-la-pression-sur-le-gouvernement.html (30 octobre 2019) Le sous-secrétaire chilien à la Justice, Hernan Larrain, a reconnu mardi que certaines interventions des forces de sécurité "semblaient être des violations des droits de l'homme". Vingt personnes sont mortes depuis le début de la contestation, dont cinq par l'intervention des forces de sécurité. Plus d'un millier de personnes ont été blessées.
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[Union Européenne] nos projets, son futur
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
https://books.openedition.org/pur/137058 Joël Mouric, Raymond Aron et l'Europe (2013), Chapitre XII. La défense de l’Europe décadente, 1976-1983 Aux États-Unis, l’adhésion à la Constitution est le critère essentiel de la citoyenneté. Selon Raymond Aron, les États-Unis ne sont pas une nation, et les Européens ne devraient pas y chercher une leçon : « Ils appartiennent, eux, à leur nation avant d’appartenir à une cité et la différence est profonde. » Il était difficile, à l’occasion du bicentenaire des États-Unis, de prononcer un texte moins atlantiste. La conférence d’octobre 1976, « Universalité de l’idée de nation et contestation », devait en principe porter principalement sur Israël, mais Raymond Aron expliqua dès le début que, selon lui, l’idée nationale était européenne, et intimement liée à la révolution française, au terme de laquelle l’État, la nation, la patrie, ces êtres collectifs et abstraits, étaient devenus des êtres réels et vivants. La France apparaissait ainsi comme la nation par excellence. La nation, où coïncident communauté de culture et de volonté, était elle-même le chef-d’œuvre de l’histoire européenne. Aron jugeait que les tentatives pour créer, soit un patriotisme européen, soit une autorité supranationale au niveau mondial avaient échoué. Certes, la réconciliation des Européens était accomplie, le risque de guerre entre les Neuf éliminé, mais l’occasion historique de fonder une communauté politique européenne s’était évanouie. Grâce au succès de la coopération économique, on avait pu se dispenser d’une intégration politique, qui aurait inclus la défense Dans un contexte qui, contrairement à celui de Bruxelles ou de Paris, lui laissait toute latitude, Raymond Aron parla très librement. Il déclara : « Bien entendu, à titre personnel et en tant qu’intellectuel, l’idée européenne me convainquait ou me fascinait. C’eût été une œuvre historique incomparable que de créer une nation composée des nations européennes. Pour dire la vérité, je n’y ai jamais cru, bien que dans l’ensemble j’aie milité pour cette tâche. Je n’y ai jamais cru parce que j’ai toujours eu le sentiment que ce qui avait fait la spécificité et l’originalité de l’Europe, c’était la pluralité des nationalités et des souverainetés étatiques. Or, pour créer une souveraineté étatique embrassant la diversité des nations, il aurait fallu ou une menace urgente, ou un fédérateur tout puissant. Au bout du compte, il est rare dans l’histoire – je crois même qu’il est sans exemple – que des entités politiques qui ont derrière elles des siècles d’histoire et de traditions propres s’unissent par une décision prise à un moment donné, simplement pour des raisons pragmatiques. » À cette date (2 décembre 1978), les pays d’Europe du Sud étaient candidats au Marché commun, mais l’état du projet européen inspirait à Raymond Aron une remarque désabusée : « Il n’existe pas de peuple européen prêt à répondre à l’appel d’une Assemblée constituante. » L’éditorialiste n’excluait pourtant pas un succès du SME, parce que le chancelier Schmidt redoutait l’appréciation du mark par rapport au dollar, et qu’un lien entre le mark et des monnaies plus faibles réduirait l’attraction exercée par la monnaie allemande. Mais ce qui lui semblait fondamental, c’était le fait que les Européens avaient accepté de vivre sous le protectorat américain, sans prendre en charge leur propre défense. « Pour devenir une confédération, écrivait-il, les États doivent posséder une défense. Les Six, peut-être, l’auraient organisée à la longue. » Il n’en était plus question pour les Neuf ou pour les Douze. « Au reste, la France sépare son sort de celui de ses partenaires ; selon la doctrine officielle, notre territoire est sanctuarisé par nos armes nucléaires de dissuasion. Une défense européenne commune devrait être, mais n’est plus, à l’ordre du jour. » « L’Europe, concluait-il, est-elle interdite, faute d’une défense commune, par le veto américain ? Ou aussi, et peut-être surtout, par les Européens eux-mêmes qui, nombreux, ont perdu leur patriotisme national sans en trouver un autre. » Jean Monnet mourut le 16 mars 1979. Raymond Aron en fit un portrait historique. Il évoquait le dévouement de Jean Monnet qui, désintéressé, servait une cause supérieure à celle des nations. Il n’avait, écrivait Aron, jamais rallié la France Libre. Pour le général de Gaulle, poursuivait Raymond Aron, l’indépendance de la nation était la valeur suprême. « La nier ou la compromettre, c’est rompre la continuité de la France, ou, pour mieux dire, c’est écrire le mot fin au bas de la dernière page de l’histoire de France. » Le portrait de Jean Monnet devenait ainsi l’histoire d’un échec : Jean Monnet avait eu son heure d’influence sous la IVe République. La Ve avait tenu l’Inspirateur à l’écart. Monnet avait eu le tort de penser que ce qui était raisonnable devait se réaliser. L’histoire lui avait donné partiellement raison : il avait vu juste sur le fait que « l’unité européenne dépendait avant tout du couple franco-allemand », mais sous-estimé « l’opposition entre les doctrinaires de la supranationalité et ceux de la souveraineté nationale ». Il s’était trompé en pensant que « de l’unité économique sortirait nécessairement l’unité politique », et avait « sous-estimé la puissance des nations et des États à persévérer dans leur être ». Pour Raymond Aron, les temps étaient devenus autres ; l’époque dans laquelle Jean Monnet avait cru pouvoir réaliser son projet était révolue. Aussi la première élection du parlement européen au suffrage universel, le 10 juin 1979, lui inspira-t-elle des remarques féroces : il brocarda « l’élection inutile ». Il fut à peine plus amène le 5 juin à quelques jours du scrutin : « L’idée des États-Unis d’Europe est-elle morte ? Le pouvoir supranational a-t-il perdu toute force d’attraction, toute clientèle ? Je ne le pense [sic] en effet. » L’échec de la CED lui semblait là encore l’événement majeur, mais il ne pensait pas que l’idée de supranationalité eût perdu pour autant toute signification : « L’application ou l’interprétation des décisions ou des directives équivaut à une délégation de souveraineté ». -
Chine
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
En arrière-plan, la vieille controverse chinoise entre le légisme et le confucianisme : https://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/la_doctrine_du_legisme_en_chine_a_lorigine_des_theories_du_pouvoir_fort.asp Jean Levi, Juin 2003 : Nous exposerons ici les thèses de Han Fei, dans la mesure où il donna à ce courant sa formulation la plus achevée. Han Fei conçoit l'action du souverain sur le modèle du Tao taoïste, le principe transcendant et vide qui préside au cours du monde. De même que le Tao est à la fois la collection et la source de toutes les normes sans coïncider avec elles, le prince sera émanation de toutes les lois et de toutes les règles en étant au-delà de toute norme et de toute règle. À l'image du Tao, le souverain est Un. Cette unicité du prince, qui répond à l'uniformisation du territoire et la centralisation de l'autorité, est la contrepartie humaine du postulat de l'unicité du Tao. À l'instar du Tao régissant les choses parce qu'il est hors des choses, le prince n'exerce la souveraineté que dans la mesure où il est distinct de l'appareil qu'il contrôle. Mais le parallélisme entre l'action de régulation sociale exercée par le prince et le dynamisme ontologique du non-être se manifeste aussi et surtout dans l'organisation étatique. La tarification des peines légiste s'inscrit dans un cadre cosmique. Elle pose en effet le double problème des critères objectifs d'évaluation et de l'adéquation que permet d'établir la stricte coïncidence des fonctions et des qualifications dans la société avec l'ordre inexorable et parfait du ciel. Si à tout nom correspond un seul signifié, correct du point de vue social et pénal, le langage, converti en système de tarification judiciaire, peut devenir un instrument de contrôle effectif. Il assure réellement qu'à chaque désignation correspond un type de comportement attendu et répertorié. De même que les mots, associés en propositions et en discours, renvoient au réel, la bureaucratie vise à en fournir elle aussi le modèle mimétique. Mais, à la différence du langage, c'en est une reproduction si efficace et si matérielle qu'elle peut s'en prétendre l'absolu substitut. Les lois et les règles de son organisation et de son fonctionnement en font une véritable mécanique cosmique. La rectification des noms légiste a pour but de maintenir un ordre social que sa perfection seule peut apparier à l'ordre céleste ; réciproquement c'est cette adéquation entre société humaine et nature spontanée qui assure la juste correspondance des mérites et de leur rétribution. Celle-ci nécessite des critères d'évaluation impartiaux des châtiments et des récompenses, c'est-à-dire des méthodes d'investigation rigoureuse permettant de percer les agissements des hommes. Elle est inséparable du contrôle des individus par une administration tentaculaire et omniprésente, veillant au respect et à l'exécution des lois. Elle exige en outre la surveillance des membres de cette même administration qui, s'ils étaient tout-puissants et échappaient à la domination de leur maître, ruineraient l'adéquation des noms et des formes. Le contrôle des individus par la machine étatique, la loi s'en occupe ; quant à l'assujettissement des serviteurs de l'État, seul un art secret des manipulations des hommes peut l'établir. L'adéquation du prince et du Tao, qui passe par l'instauration de l'appareil d'État et de son personnel spécialisé, débouche donc fatalement sur un contrôle de l'ensemble du corps social, sans que l'on puisse à proprement parler de despotisme, puisque cet ordre absolu est celui de la nécessité pure commandée par l'ordre des choses et non de l'arbitraire d'un seul. Aussi vaste que puisse être l'intelligence du prince, elle ne saurait se mesurer à la réunion des facultés de l'ensemble de ses sujets. Grâce à la loi, grâce aux techniques de manipulation, qui le libèrent de la dépendance de ses propres dons, le souverain domine ses sujets : il sait tout de leurs plus petites pensées, du moindre de leurs actes ; il peut manipuler les autres parce que des techniques d'espionnage, de délation et d'investigation policière permettent de les percer à jour et de contrôler chacun de leurs faits et gestes. Jean-François Billeter nous invite à nous replonger dans Étienne de la Boétie - auteur de "De la servitude volontaire" : http://salon-litteraire.linternaute.com/fr/essai-litteraire/review/1796673-contre-francois-jullien-charge-de-jean-francois-billeter (7 août 2012) Jean François Billeter donne suffisamment d’aperçus historiques et doxographiques pour saisir le rapport qui existe entre les grandes pensées développées au cours de l’histoire de la Chine et le contexte socio-politique où elles se développèrent. « Les empereurs chinois ont réussi à "habituer le peuple non seulement à l’obéissance et à la servitude, mais encore à une espèce de dévotion envers eux", à le maintenir "fasciné et, pour ainsi dire, ensorcelé par le seul nom d’un". » note Jean François Billeter, citant La Boétie. La fascination pour « l'un » qu'on retrouve partout en Chine, entre autres dans le « principe d'une seule Chine » agité pour faire revenir Taiwan dans le giron de Pékin. -
Le Brésil, le géant de l'Amérique du Sud
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
Sarkozy a dû se sentir moins seul. -
Suède
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Les auteurs de polars scandinaves vont avoir de la matière d'inspiration à se mettre sous la dent : https://www.spectator.co.uk/2019/10/bomb-attacks-are-now-a-normal-part-of-swedish-life/ (26 octobre 2019) Une nuit la semaine dernière, des explosions ont eu lieu dans trois endroits différents à Stockholm et dans les environs. Il n'y a pas eu de blessés cette fois-ci, juste les vitres brisées habituelles, des débris éparpillés et des personnes choquées réveillées par l'explosion. La brigade des bombes de la police était déjà en route vers la première explosion dans le quartier de Vaxholm, où elle a dû faire demi-tour et donner la priorité à la détonation d'un immeuble résidentiel dans le centre-ville, plus densément peuplé. Les résidents dont les portes avaient été déformées par l'onde de choc ont dû être secourus. La troisième cible (apparemment sans lien de parenté) était une installation appartenant à une église orthodoxe syriaque, qui avait déjà été bombardée deux fois l'année dernière. La " normalisation " est un terme que l'on associe aujourd'hui à la violence domestique : la victime commence à considérer la maltraitance comme faisant partie de la vie quotidienne. Les explosions se sont tellement normalisées en Suède que SVT, l'équivalent suédois de la BBC, n'a même pas mentionné les trois explosions survenues dans la capitale du pays dans son programme d'information nationale ce soir-là. Au lieu de cela, le reportage national principal était la prétendue censure des "gros corps féminins" sur Instagram. Apparemment, il ne faut plus parler de " femmes ", mais de " corps féminins ", de peur que le genre de qui que ce soit ne soit présumé. Les explosions ont été laissées aux journaux d'information locaux. Pour comprendre comment la Suède est parvenue à ce degré de normalisation, examinons les statistiques : entre janvier et juin de cette année, plus de 100 explosions ont été signalées dans le pays, contre environ 70 à la même période l'année dernière. Au total, plus de 160 attaques présumées à l'explosif ont été signalées l'année dernière. Il n'existe pas de chiffres comparables pour les années antérieures, car il s'agit d'un phénomène très récent. Jusqu'à récemment, personne n'aurait pensé à ajouter une colonne sur les attentats à la bombe aux statistiques nationales suédoises sur la criminalité. Wilhelm Agrell, professeur d'analyse du renseignement à l'Université de Lund, a averti que la situation est devenue si grave que l'intégrité de l'Etat suédois est en danger. Le monopole de l'Etat sur la violence, véritable gage d'un gouvernement souverain, s'est peu à peu vidé de son sens et n'existe plus ", a-t-il écrit il y a quelques semaines. "La violence criminelle armée a des effets de plus en plus similaires à ceux du terrorisme. Un nouveau rapport de l'Université suédoise de défense met en garde contre le fait que les structures claniques dans certaines zones d'immigration soumettent le système judiciaire suédois à un " stress sévère ". Dans ces sociétés parallèles, l'État suédois est faible, l'intimidation des témoins est systématique et les citoyens ordinaires subissent des pressions pour se soumettre au pouvoir des clans. En contraste, la Norvège compte moins de trois fusillades de ce type par an. Selon le journal Dagens Nyheter, neuf des dix auteurs des fusillades de gangs en Suède sont des immigrants de première ou de deuxième génération. Le pays est passé d'un taux de criminalité violente parmi les plus faibles d'Europe occidentale à l'un des plus élevés. En ce qui concerne les attentats à la bombe, aucun autre pays développé au monde qui n'est pas en guerre n'a connu une épidémie comme celle de la Suède. Au début, on a prétendu qu'il ne s'agissait que de guerres entre gangs : affreuses, mais évitables si l'on se tient à l'écart. Mais les attentats à la bombe ont maintenant tellement augmenté qu'il est impossible d'ignorer les dommages collatéraux. L'explosion la plus importante à ce jour, qui a eu lieu dans la ville universitaire de Linköping en juin, a démoli deux immeubles résidentiels et endommagé plus de 250 appartements. Un porte-parole de la police a qualifié de " miracle " le fait que personne n'ait été grièvement blessé. Un attentat à la bombe perpétré en septembre dans la ville universitaire de Lund a causé de graves lésions faciales à une étudiante. Elle passait à côté d'un magasin en rentrant chez elle après une nuit où un engin explosif a explosé. Des témoins ont vu des gens sauter par les fenêtres. Quelques semaines auparavant, une jeune femme avait été assassinée dans un quartier aisé de Malmö, dans une attaque qui, selon la police, visait son petit ami. Karolin Hakim, médecin, portait son jeune enfant quand elle a été abattue. Alors qu'elle était allongée sur le sol, le tireur lui a mis une balle dans la tête. Son bébé fait maintenant partie d'un programme de protection gouvernemental. Quand faut-il tracer une ligne ? Le gouvernement suédois - une coalition entre les sociaux-démocrates et les verts avec le soutien des partis de gauche, libéral et du centre - a présenté cet été une longue liste de nouvelles politiques visant à réduire la violence des gangs. Elle s'est clairement tournée vers des mesures répressives, telles que des lois plus efficaces pour permettre les écoutes téléphoniques, les mandats de perquisition et la surveillance par télévision en circuit fermé. Personne ne souhaite que l'on se souvienne de l'échec de la tentative suédoise d'"amnistie pour les explosifs" qui a été introduite à la fin de l'année dernière et qui a permis aux personnes en possession d'explosifs de les remettre sans risque de poursuites. (Les commissariats de police suédois étaient couverts d'affiches avertissant les citoyens de ne pas apporter leurs explosifs dans n'importe quel commissariat de police, mais seulement dans les commissariats désignés). Il y a trois ans, au plus fort de la crise migratoire, la Suède a entamé des contrôles d'identité sur le pont de l'Oresund avec le Danemark dans l'espoir d'endiguer l'afflux des migrants. Maintenant, les Danois commencent à s'inquiéter aussi. Après deux récents attentats à la bombe à Copenhague, tous deux liés à des gangs du sud de la Suède, le gouvernement danois a déclaré qu'il introduirait des contrôles à la frontière le mois prochain. Deux ressortissants suédois sont détenus dans le cadre d'un attentat à la bombe devant l'administration fiscale danoise. C'est difficile pour tout le monde d'accepter la nouvelle réalité. La violence des gangs est intimement liée à la question de l'immigration et de l'échec de l'intégration, de sorte que ceux qui soulignent le problème ont souvent été traités de sectaires. Il y a quelques années à peine, le principal quotidien suédois, le libéral Dagens Nyheter, a inventé l'expression " négationnistes de la sécurité ", qu'il a comparée à des négationnistes du climat farfelus. Le gouvernement a investi dans une campagne de relations publiques pour " l'image de la Suède ", mais chaque attaque à la grenade la rend plus délicate. Après un attentat à la bombe à Malmö cet été qui a forcé des familles avec enfants à fuir par leur balcon, une fillette de huit ans a été approchée par le journal Sydsvenskan. "Je ne veux pas que ce soit comme ça, je veux que ce soit calme. Je ne veux pas de bombes ici ", a-t-elle dit. -
Chine
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.theguardian.com/technology/2019/oct/26/china-technology-social-management-internet-social-credit-system (26 octobre 2019) Quand cela s'est-il transformé en ce qu'on appelle le système de crédit social ? L'ancien dirigeant chinois Jiang Zemin en a parlé en 2000. Il a dit que nous avons besoin d'un système de crédit social pour fusionner la règle de droit et la règle de vertu. Je ne vois pas cela comme différant de la façon dont Hannah Arendt décrit comment les régimes tentent de rendre la loi inséparable de l'éthique dans Les Origines du totalitarisme. -
[BREXIT]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Un commentateur prédit une large victoire de Boris Johnson : https://www.independent.co.uk/voices/general-election-boris-johnson-brexit-december-labour-snp-lib-dems-corbyn-a9175926.html (29 octobre 2019) Le résultat net sera probablement un revirement net par rapport à l'élection de 2017 du Parti travailliste au Parti conservateur. Johnson remportera environ 5 % des voix de moins que Theresa May, par exemple, mais Corbyn perdra environ la moitié des voix qu'il a remportées de façon aussi impressionnante en 2017, soit environ 15 points de pourcentage de moins. Cela représente un revirement très important sur le plan historique. Il est également possible que les travaillistes reculent durant la campagne électorale de 2019, comme l'a fait un parti travailliste assiégé lors de l'élection générale de 1983, le point bas précédent, à environ 27 pour cent du vote populaire. En d'autres termes, le Parti travailliste de Corbyn pourrait plonger à sa plus faible part de votes depuis 1918, année où il a obtenu environ 20 % des voix. Plus les conservateurs s'approcheront des 40 % et plus les travaillistes s'approcheront des 20 %, plus Johnson aura de chances de remporter des sièges importants au Parlement, battant David Cameron et John Major dans leurs modestes majorités précédentes (de 12 en 2015 et 22 en 1992 respectivement). -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui mais comme le système est uninominal à un tour, l'élection ne se fait pas par blocs. Donc ce qui compte, c'est d'être le parti le plus fort en termes relatifs. À ce jeu, les sondages disent que c'est le parti conservateur qui gagne. Mais les sondages peuvent se tromper. -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.spiegel.de/politik/ausland/brexit-aufschub-und-noch-einmal-von-vorn-a-1293710.html (28 octobre 2019) Cela a été rendu possible grâce à l'abandon par le Président français Emmanuel Macron de sa résistance à la prorogation jusqu'au 31 janvier. Mais maintenant, les Français ont une fois de plus abandonné leur résistance - probablement pour ne pas être isolés à nouveau après la colère suscitée par l'échec des négociations d'adhésion de la Macédoine du Nord et de l'Albanie. Pratiquement tous les autres pays de l'UE étaient favorables à la prorogation jusqu'au 31 janvier, ne serait-ce que pour éviter de donner l'impression de s'ingérer dans la politique intérieure britannique. La date a été choisie par les Britanniques eux-mêmes : c'est inscrit dans la loi par laquelle la Chambre des communes de Londres a forcé le Premier ministre Boris Johnson à demander une prolongation à l'UE. La principale raison de la décision de Macron de céder est probablement l'augmentation des chances au cours du week-end d'une nouvelle élection rapidement en Grande-Bretagne. Alors que Johnson fait pression pour que les élections aient lieu le 12 décembre, deux partis d'opposition - le Parti libéral démocrate et le Parti national écossais - veulent organiser des élections dès le 9 décembre. La France a toujours souligné qu'une prolongation du délai Brexit serait soumise à des conditions strictes, telles que de nouvelles élections ou un second référendum. Mais si Johnson ne parvient pas à obtenir une majorité claire et à faire adopter le traité de démission par le Parlement avant le 31 janvier, l'UE sera probablement confrontée à une extension numéro quatre. L'alternative serait de rejeter la prochaine proposition britannique. "Mais personne dans les 27 autres pays de l'UE n'a sans doute le courage de le faire, dit un diplomate, même si tout le monde est contrarié. Les élections européennes de mai 2019 ont peut-être été la dernière occasion de tracer une ligne claire. Maintenant, on prolongera probablement aussi souvent que nécessaire jusqu'à ce que les Britanniques parviennent enfin à un accord". Le désir que la Grande-Bretagne décide de rester dans l'UE semble avoir presque complètement disparu chez les autres gouvernements de l'UE. "Personne n'aime Boris Johnson", dit le diplomate. "Le fait que le reste de l'UE le considère désormais comme un allié pour enfin faire sortir la Grande-Bretagne de l'UE en dit long". -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Résultat des élections régionales hier en Thuringe : En voix : En sièges : source : https://wahl.tagesschau.de/wahlen/2019-10-27-LT-DE-TH/index.shtml https://www.la-croix.com/Monde/Europe/Bjorn-Hocke-sulfureux-leader-lAfD-Thuringe-2019-10-28-1201057063 (28 octobre 2019) Fort de ce bon résultat, Björn Höcke va pouvoir jouer les faiseurs de roi lorsque l’AfD réunira son congrès, fin novembre, et élira ses nouveaux dirigeants. La CDU pourrait participer à une coalition avec Die Linke ou, plus probablement, soutenir un gouvernement minoritaire dirigé par Bodo Ramelow, au moins jusqu’aux prochaines élections fédérales. -
Une "Union Européenne" ... vous pensez que ça à un avenir?
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Bon Plan dans Politique etrangère / Relations internationales
Cela me fait réaliser que l'Europe fédérale, la vraie ne sera pleinement réalisée que le jour où il sera hors charte de parler de politique européenne sur ce forum. Pour l'instant l'UE est un sujet abstrait pour les forts en thème, mais qui ne soulève pas des passions intenses au point que cela devienne ingérable sur un forum. L'UE est un simple hobby pour geeks branchés politique étrangère. -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Ce qui va changer, c'est qu'on ne va plus avoir Tusk en présidence du conseil, mais Charles Michel. Je ne sais pas ce que donnera Charles Michel, mais avec Tusk, germanophone parlant mal l'anglais et pas du tout le français, on n'était pas dans une optique très gaullo-rocardienne. Pour un Polonais, l'Angleterre c'est une deuxième patrie pour laquelle on est prêt à mourir, comme pour les pilotes de la seconde guerre mondiale. -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.theguardian.com/politics/2019/oct/27/brexit-eu-prepares-grant-uk-three-month-extension Depuis lors, Johnson a déclaré au cabinet que le président français, Emmanuel Macron, l'avait informé qu'il était trop isolé pour insister sur une prolongation plus courte. -
[BREXIT]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Le problème c'est que l'UE est de moins en moins crédible, respectable et respectée lorsqu'elle fixe des conditions sévères, car elle a déjà mangé son chapeau au moins une fois : https://www.politico.eu/article/eu-will-offer-brexit-extension-but-not-until-next-week/ (26 octobre 2019) La prolongation du délai de Brexit sera subordonnée à la condition que le Royaume-Uni n'agisse pas pour "compromettre" les objectifs et le processus décisionnel de l'UE, selon un projet de décision de sept pages discuté par les ambassadeurs et vu par Politico. Il comprend également une disposition stipulant que le Royaume-Uni ne devrait pas utiliser ce délai pour tenter de renégocier l'accord de retrait. Cette condition est identique à celle qui figurait lorsque l'UE a accordé un report la dernière fois et, dans l'intervalle, l'accord de retrait a été révisé pour inclure un tout nouveau protocole sur l'Irlande. -
[Belgique]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_sophie-wilmes-va-devenir-premiere-ministre-en-remplacement-de-charles-michel?id=10351154 (26 octobre 2019) [Sophie Wilmès] devrait devenir la première femme à accéder au 16 rue de la Loi. (...) en remplacement de Charles Michel, qui deviendra en décembre président du Conseil européen. -
Royaume-Uni
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.theguardian.com/politics/2019/oct/15/uk-to-accelerate-plans-for-decarbonisation-of-transport-sector (15 octobre 2019) La feuille de route pour l'action climatique sera l'une des nombreuses nouvelles propositions gouvernementales sur le climat attendues en 2020 pour aider le Royaume-Uni à atteindre son objectif juridiquement contraignant de construire une économie neutre en carbone d'ici 2050. La feuille de route sur le climat dans les transports devrait interdire la vente de voitures neuves à essence et diesel d'ici 2040. [Le ministre de l'environnement] Shapps s'exprimait le jour même où des manifestants écologistes ont pris pour cible les bureaux du ministère des Transports pour son soutien au projet ferroviaire [à grande vitesse] HS2, qui devrait traverser des forêts anciennes. Le gouvernement espère également déclencher un boom des batteries à grande échelle en réduisant les formalités administratives dans le système de planification des projets de stockage d'énergie de plus de 50 MW. Cela devrait aider les entreprises du secteur de l'énergie à construire de plus grosses batteries plus rapidement et à moindre coût, afin de les aider à utiliser davantage les projets d'électricité renouvelable du Royaume-Uni. Dans le cadre de plans distincts, le gouvernement a proposé d'établir des normes d'efficacité énergétique minimales plus strictes sur les lieux de travail loués, ce qui pourrait permettre aux entreprises britanniques d'économiser environ 1 milliard de livres par an sur leur facture énergétique. https://news.sky.com/story/uk-airport-expansion-plans-make-2050-climate-change-target-unlikely-11836533 (16 octobre 2019) Les aéroports britanniques prévoient de se développer presque trois fois plus vite que ce que les conseillers du gouvernement en matière de changement climatique considèrent comme durable, d'après une étude de Sky News. Notre analyse des "masterplans" de 21 des plus grands aéroports du pays montre qu'ils ont l'intention d'ajouter 192 millions de passagers aux 286 millions qui utilisent déjà leurs terminaux au cours des 10-20 prochaines années. C'est une croissance de 67 %. Il dépasse de loin le plafond de "25 % maximum" que la commission du changement climatique a déclaré au ministère des Transports que c'est la limite d'une croissance durable si le Royaume-Uni veut respecter son engagement en matière d'émissions nettes zéro de gaz à effet de serre d'ici 2050. Lord Deben, le président de la commission, a déclaré à Sky News : "Le fait est que c'est la loi que nous oblige à réduire nos émissions". "Je ne veux pas empêcher les gens d'avoir des vacances. Ce serait la dernière chose que je voudrais". "Mais tu ne peux pas avoir de vacances au prix de la Terre. Si vous voulez passer des vacances, l'industrie doit trouver des moyens de passer des vacances sans détruire la Terre." Gatwick, le deuxième aéroport le plus fréquenté du Royaume-Uni, espère ajouter 24 millions de passagers aux 46 millions qui utilisent déjà ses terminaux. Mais nos recherches révèlent que même les petits aéroports ont de grands projets. Southampton espère passer de deux millions à cinq millions de passagers d'ici 2037, soit une augmentation de 151 %. Mais c'est à l'aéroport Doncaster Sheffield, où le nombre de passagers pourrait passer de 1,2 à 7,2 millions, ce qui représente une augmentation de 490%. L'aéroport de Belfast City veut presque doubler le nombre de passagers pour atteindre quatre millions au cours des prochaines années. Selon le Comité sur le changement climatique, les avions utilisant les aéroports britanniques produisent 37 millions de tonnes de gaz à effet de serre par an. Mais l'efficacité énergétique ne devrait s'améliorer que de 1,4 % par an et les biocarburants à faible teneur en carbone ne devraient représenter que 10 % du carburant des avions en 2050. C'est loin d'être suffisant pour compenser l'augmentation prévue du nombre de passagers. Le contrôle des nombres de passagers, avec peut-être une taxe sur les grands voyageurs ou une taxe sur le carbone, semble inévitable. -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
À ce sujet : https://www.washingtonpost.com/business/the-latest-eu-commission-head-british-commissioner-a-must/2019/10/24/fd13dd78-f652-11e9-b2d2-1f37c9d82dbb_story.html (24 octobre 2019) Ursula von der Leyen a déclaré jeudi à Helsinki que si la Grande-Bretagne obtient une prolongation et reste dans l'Union européenne après la fin du mois, "alors, bien sûr, je demanderais au Royaume-Uni d'envoyer un commissaire" à Bruxelles. -
Guerre civile en Syrie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
http://iswresearch.blogspot.com/2019/10/turkeys-invasion-will-destabilize.html (25 octobre 2019) La Turquie a limité l'étendue de son invasion la plus récente du territoire syrien pour atténuer son manque de portée opérationnelle. L'accord russo-turc conclu le 22 octobre dernier prévoit que les combattants kurdes syriens se déplacent à plus de 20 milles de la frontière turque[1], mais les patrouilles conjointes russo-turques n'opéreront qu'à environ six milles de la frontière[2] La Turquie a accepté cet accord avec la Russie précisément parce que celle-ci ne peut le faire à elle seule. Ni la Russie ni la Turquie ne se sont engagées à fournir suffisamment de forces militaires professionnelles pour combler le vide sécuritaire créé par leur accord. Les deux États semblent réticents à déployer de grandes formations militaires. La Russie accorde la priorité à la sauvegarde de ses bases militaires dans les provinces côtières syriennes le long de la Méditerranée orientale. Il se peut que la Turquie doive sécuriser ses provinces du sud-est peuplées de Kurdes contre les troubles locaux[3] Et que la Russie doive déployer davantage de policiers militaires en Syrie ou déplacer les forces actuellement déployées de la côte syrienne pour exécuter cette opération dans l'est. Le président turc Recep Tayyip Erdogan utilise des forces indirectes peu fiables en Syrie parce que ses ambitions dépassent ses capacités actuelles, notamment en matière de logistique. Erdogan s'appuie sur les forces brutales de l'opposition syrienne ayant des liens extrémistes pour éviter les pertes militaires turques, en particulier après les vastes purges militaires d'Erdogan. Ahrar al-Sharqiyah, un important combattant par procuration des Turcs, a filmé des exécutions sommaires de prisonniers kurdes ligotés et a assassiné la femme politique kurde Hevrin Khalaf le 12 octobre.Ahrar al-Sharqiyah a commencé en tant que membre du groupe salafiste-jihadiste Ahrar al-Sham et s'est allié auparavant à Jabhat al-Nusra (aujourd'hui Hay'at Tahrir al Sham), affilié syrien d'Al-Qaida[6] Le recours par la Turquie aux procurations extrémistes pour le court terme risque des conséquences plus durables, notamment avec des procurations qui changent régulièrement de côté et qui se repositionnent. Les pertes qu'Erdogan cherche à éviter sont inévitables. Des combattants kurdes en dehors des unités de protection du peuple (YPG) s'opposeront à la dernière invasion de la Turquie, tout comme ils le font en Afrin[7] Les patrouilles conjointes russo-turques deviendront des aimants pour les engins explosifs improvisés (IED). Le président syrien Bachar al-Assad s'est engagé à soutenir tout groupe qui se joindrait à l'effort de contre-occupation[8] La Turquie aura du mal à se défendre dans une dynamique de champ de bataille complexe. Toutes les parties vont subir des pertes. Une guerre multiforme va se dérouler dans l'est de la Syrie. Les forces kurdes se retireront au-delà de l'aire à portée des turcs pour survivre et se regrouper. Les combattants par procuration soutenus par les Turcs poursuivront les Kurdes en fuite. Les militants de Daeche retourneront dans les territoire perdus[9]. Les mercenaires russes et les combattants par procuration des Iraniens pourraient se déplacer pour saisir les ressources pétrolières. La stabilité n'émergera pas spontanément dans ce vide sécuritaire. L'opération "Peace Spring" de la Turquie fera de la Syrie du Nord-Est un pays tout sauf sûr. -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est tout ? Tu n'aurais pas d'autres questions ? En tout cas je ne me sens pas du tout qualifié pour y répondre. Des livres t'en diraient probablement beaucoup plus que moi sur tous ces sujets. -
USA - Criailleries 2 - Rumeurs, controverses, polémiques
Wallaby a répondu à un(e) sujet de rogue0 dans Politique etrangère / Relations internationales
Le département de la justice ouvrirait une enquête sur l'enquête Mueller : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1361480/departement-justice-barr-enquete-russie-fbi-mueller-trump (25 octobre 2019) Selon le Washington Post, l’enquête vise à déterminer si les actions des responsables de l’enquête sur la Russie étaient « légales et appropriées ». Les soupçons du procureur général semblent faire écho à la conviction du président Trump d’avoir été victime d’un complot de l’État clandestin – deep State en anglais – cherchant à lui nuire. Selon le New York Times, le procureur Durham a rencontré une vingtaine d’ex-employés et employés encore en poste du FBI et des services de renseignement. Par exemple, il a cherché à savoir si les responsables ayant travaillé sur l’enquête avaient des préjugés sur Donald Trump et si les responsables de la CIA avaient d’une quelconque manière piégé le FBI pour l’amener à ouvrir l'enquête sur la Russie.