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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. https://www.independent.co.uk/voices/editorials/brexit-trade-deals-liam-fox-a8770661.html (9 février 2019) Alors qu'autrefois, on parlait fièrement et avec bravoure d'accords commerciaux "prêts à être signés" le 29 mars avec des pays comme les États-Unis, le Japon, l'Australie et la Corée du Sud, aucune grande économie n'est encore prête à commercer avec le Royaume-Uni dans des conditions aussi avantageuses que celles qui existent actuellement grâce aux efforts de l'UE. Apparemment, le cas des îles Féroé a été réglé, mais il y a des allégations troublantes selon lesquelles des "puissances" mondiales encore plus petites que la Grande-Bretagne sont persécutées pour les forcer à conclure des accords commerciaux qui pourraient être tout sauf libres et équitables. On reproche à juste titre au ministère du Commerce international d'avoir tenté de pousser le Ghana, Maurice, le Kenya, la Namibie et le Swaziland à offrir au Royaume-Uni des arrangements avantageux - avantageux, c'est-à-dire pour le Royaume-Uni. Il est ironique de constater que lorsque tant de Britanniques reprochent à l'UE, elle-même dix fois plus grande que la Grande-Bretagne sur le plan économique, d'utiliser sa taille pour obtenir un deal aux conditions sévères, le Royaume-Uni devrait faire exactement la même chose à certains des pays les plus pauvres de la planète. Tout comme les Britanniques sont poussés dans un "Brexit aveugle" par leur propre incompétence dans les pourparlers et la détermination de l'UE à conclure un marché durement négocié, les Britanniques font maintenant de même pour ces territoires plus petits. Les pays plus riches, dont le Canada, l'Australie, la Suisse, la Norvège, le Japon et la Corée du Sud, ont le pouvoir de résister à ce qui passe pour une pression britannique. On a supposé, beaucoup trop paresseusement, que les accords commerciaux existants via l'UE seraient simplement copiés-collés dans un nouveau traité avec le Royaume-Uni. Ces pays en sont conscients et peuvent saisir l'occasion de pousser le Royaume-Uni à conclure des accords plus avantageux que ceux qu'ils ont conclus avec l'UE. Aucun lien historique ou affectif, pas même la loyauté du Commonwealth, ne changera grand-chose à l'impératif commercial d'obtenir ce qu'il y a de mieux pour leurs économies respectives. Dans tout cela, il y a aussi le fait que le département de M. Fox manque encore cruellement d'expertise. Cela s'explique en partie par le fait que la Grande-Bretagne n'a pas eu besoin de ses propres responsables commerciaux depuis près d'un demi-siècle. Mais c'est aussi parce que le Ministère n'a pas si bien réussi que cela à recruter les négociateurs les plus brillants de l'étranger - en fait, à les importer. Cela pourrait également avoir un rapport avec le plafonnement des salaires dans le secteur public, mais cela laisse la Grande-Bretagne dans une situation encore plus désavantageuse. C'est pourquoi le Brexit doit au moins être mis en pause et faire l'objet d'un audit approprié. Le traité de commerce et de sécurité entre le Royaume-Uni et l'UE se limite à une vague déclaration politique ; il existe peu de traités commerciaux de remplacement avec d'autres partenaires et même l'accord de divorce entre le Royaume-Uni et l'UE ne peut être ratifié. C'est allé trop loin. Il faut faire une pause pour réfléchir et reconsidérer la situation.
  2. https://fr.express.live/italie-vieillissement-population/ (9 février 2019) 2 millions de jeunes Italiens ont quitté leur pays depuis 2008. La majorité d’entre eux sont très instruits et talentueux. Plus d’un Italien sur cinq (23 %) a aujourd’hui 65 ans ou plus. Il n’y a qu’au Japon que le vieillissement est encore plus important. La semaine dernière, on a appris que le pays était officiellement tombé en récession. Le PIB italien est maintenant inférieur de 5 % à celui de 2008.
  3. https://fr.express.live/journalisme-numerique-medias-publicite/ (5 février 2019) En janvier, le site BuzzFeed a remercié 15 % de ses effectifs, soit près de 220 personnes. Même sa salle de rédaction new yorkaise, pourtant très célèbre, a été touchée. Vice, un autre média du web, a indiqué qu’elle s’apprêtait à se séparer de 10 % de ses effectifs. Et en janvier, Verizon, un opérateur de téléphonie américain doté d’un département de médias qui possède notamment le Huffington Post et Yahoo, a licencié 800 personnes. « La principale erreur que la plupart des éditeurs numériques ont commise a été d’imaginer que les entreprises de plateformes, et en particulier Google et Facebook, avaient un intérêt sérieux à les aider », observe Emily Bell, professeure et directrice du centre Tow de la Columbia Journalism School de New York, dans The Guardian.
  4. https://fr.express.live/la-fuite-des-cerveaux-turque-le-quart-dun-million-dindividus-eduques-se-sont-enfuis/ (12 octobre 2018) Plus de 250 000 Turcs ont quitté leur pays l’année dernière. Plus de 40 % sont des citadins jeunes, souvent avec un très bon niveau d’éducation. Ce n’est pas un chiffre énorme pour un pays de 80 millions d’habitants, mais il est tout de même inquiétant, car il s’agit d’une augmentation de 42 % par rapport à l’année précédente. 70 % de ce nombre a moins de 40 ans et vient des grandes villes de l’ouest du pays. En d’autres termes, ce sont des citadins jeunes qui ont grandi dans les régions les plus développées de Turquie (Istanbul, Ankara, Antalya et Izmir). On sait que six mille millionnaires (en dollars) turcs sont partis à l’étranger l’année dernière. Cela signifie une multiplication par six par rapport à 2015.
  5. https://fr.express.live/espagne-salaire-minimum-suppressions-emplois/ (8 février 2019) Le gouvernement espagnol a augmenté le salaire minimum de 22 % en décembre dernier. Ce fut l’une des premières mesures prises par le gouvernement minoritaire du Premier ministre socialiste Pedro Sanchez. Le salaire minimum est passé de 736 euros à 900 euros par mois. Même à cette époque, les employeurs et la Banque nationale espagnole avaient mis en garde contre les conséquences possibles de cette mesure. Ils semblent avoir eu raison, car 204 000 emplois ont été perdus en janvier. Néanmoins, l’Espagne peut se prévaloir d’une année 2018 fructueuse, avec 566 000 nouveaux emplois. C’est prèsque 3 % de plus que l’année précédente et c’est le chiffre le plus élevé en 12 ans.
  6. Il me semble que les arguments suivants répondent assez bien à cette question : avec l'arrêt du nucléaire et du charbon, on est dans une phase d'augmentation de la demande en gaz :
  7. Je sais bien, mais j'ai du mal à imaginer un scénario où le "dumping russe" supposé pourrait mettre sur la paille l'industrie gazière algérienne ou qatariote.
  8. L'Institut Jacques Delors essaie de comprendre ce qui se passe en Pologne : http://institutdelors.eu/publications/la-revanche-de-la-nation-passions-politiques-en-pologne-aujourdhui/ (janvier 2019) Dans son introduction à un recueil d’articles examinant le programme de réforme socio-économique mis en œuvre par Droit et Justice sous la bannière du « bon changement » (dobra zmiana), Michał Sutowski souligne le « sérieux dilemme » que ce programme pose pour la gauche polonaise. La politique dite du « bon changement », à travers son insistance sur la redistribution et l’action de l’État, a introduit une vraie rupture avec les théories du développement qui avaient prévalu en Pologne depuis 1989. La doctrine de « l’État actif » s’est traduite par l’un des plus vastes programmes de transferts sociaux mis en œuvre en Pologne depuis 1989. Le gouvernement a ainsi instauré un salaire horaire minimum, la gratuité des médicaments de base pour les personnes de plus de 75 ans et des aides pour les écoliers. Il a découplé l’accès aux soins de santé des prestations d’assurance sociale et il est revenu sur l’impopulaire décision de la PO de relever l’âge de la retraite à 67 ans, le ramenant à 60 ans pour les femmes et à 65 ans pour les hommes. La mesure emblématique de cette politique sociale, appelée « Famille 500+ », vise à encourager la natalité et à réduire la pauvreté infantile grâce à une allocation familiale universelle de 500 złoty mensuels (environ 120 euros) versés pour chaque enfant après le premier enfant (et dès le premier enfant pour les familles les plus pauvres). Ce programme a amélioré de façon tangible la vie quotidienne de centaines de milliers de familles à travers le pays, en particulier dans les régions rurales, où les familles sont souvent plus nombreuses et la pauvreté plus aiguë. Il n’est cependant pas rare d’entendre des voix de l’opposition polonaise disqualifier la politique familiale du « Famille 500+ » comme un stratagème visant à « acheter » l’électorat, ou affirmer que les parents les plus pauvres gardent cet argent pour eux, voire le dépensent en alcool et en jeu, et non pour leurs enfants. De telles vues, qui ne semblent pas reposer sur beaucoup plus que des a priori quant aux mœurs des classes populaires, passent largement à côté des vraies raisons de l’ascendant du PiS en Pologne aujourd’hui. Il serait erroné de décrire la Pologne comme un pays où la majorité silencieuse est profondément hostile aux étrangers et indifférente à l’État de droit. Les électeurs du PiS ne voient pas nécessairement d’un bon œil les attaques du gouvernement contre l’indépendance des tribunaux polonais ou les pro-jets de loi portant atteinte aux droits des femmes en matière d’avortement – comme l’attestent l’ampleur et la récurrence des « manifestations en noir » dans tout le pays, y compris dans les villes moyennes. Mais ces électeurs reconnaissent au PiS le mérite d’avoir placé le curseur, tout au moins au plan discursif, sur les besoins sociaux fondamentaux. Dans un article récent, Bartłomiej Kozek (affilié au parti des Verts) fait valoir que la force du PiS est d’avoir mis les questions sociales au cœur de son discours, tandis que l’opposition tend à se concentrer sur des thèmes d’une primordialité abstraite, tels que le Tribunal constitutionnel, la liberté d’assemblée ou la liberté d’expression. Selon Kozek, le grand absent de cette liste est « l’émancipation de la pauvreté ». L’économie polonaise continue pour l’instant de prospérer : le chômage est au plus bas (environ 4% selon les chiffres d’Eurostat en octobre 2018), et la Pologne se place en tête du dernier classement d’Oxfam sur la corrélation entre dépenses publiques et réduction des inégalités. Le précédent gouvernement s’est attaché à réparer certains de ces déséquilibres, notamment en fermant plusieurs niches dans le système de TVA et en rendant obligatoire le paiement de la sécurité sociale dans les contrats de droit civil, néanmoins de nombreux Polonais sont d’avis qu’il a fallu attendre le PiS pour que soit formulée une stratégie ambitieuse sur le « travail décent ». Ce cycle d’émigration, de dépopulation et d’espoirs déçus est raconté comme une parabole par Krzysztof Mazur : « Dans certains villages autour de Cracovie, il n’y a plus d’hommes – seulement des femmes, des enfants et un prêtre. Les vieux sont déçus : ils pensaient, "grâce aux études, mes enfants vivront mieux" ; ils ont payé pour des cours du soir, des cours d’anglais, si bien que leurs enfants se retrouvent maintenant à faire la plonge à Londres. Ces gens sont peinés du manque de contact avec leurs enfants et petits-enfants, et en même temps ils constatent que les Ukrainiens remplissent ces emplois en Pologne, et ils entendent parler des récriminations des Anglais contre les Polonais qui travaillent là-bas, alors ils se disent : il y a un problème dans ce système ». De tels récits constituent un contrepoint saisissant aux discours dominants sur la libre circulation, l’ouverture et le progrès. Dans le cas de la Pologne, l’acuité émotionnelle de cette question démographique se manifeste également à travers la propagation de récits concernant les enfants, tels que ceux qui circulent de nos jours sur le compte des « orphelins de l’Europe », c’est-à-dire de ces enfants dont l’un des parents travaille à l’étranger (Une illustration du formalisme d’une certaine perspective libérale (dans son incapacité à étayer l’idéal de liberté par une réflexion sur la cohésion sociale, le besoin d’enracinement et les capacités substantielles de l’être humain) nous a été fournie lors d’un récent diner à Varsovie par une figure de la PO qui, interrogée sur cette question des « orphelins de l’Europe », s’est contentée de répondre – « les gens sont libres de se déplacer » – avant d’ajouter : « c’est mieux que les orphelins de Chicago que nous avons connus dans la Pologne communiste. C’est moins loin »). Le récit nationaliste contemporain est notamment hanté par une obsession de la « trahison des élites » et il interprète la trajectoire du pays depuis 1989 à travers un prisme postcolonial. Une variante typique de ce récit est offerte dans un livre récent par l’ancien militant de Solidarność, aujourd’hui sénateur du PiS, Piotr Andrzejewski. Au début des années 1990, explique Andrzejewski, les anciens communistes et une partie des dirigeants de Solidarność ont été infectés par le virus néolibéral et en ont oublié leurs convictions socialistes. À travers leurs médias [sous-entendu, Gazeta Wyborcza], les membres de cette élite ont commencé à reprocher à la société polonaise son « chauvinisme » et sa pénible adaptation au capitalisme de marché. Selon Andrzejewski, cette « pédagogie de la honte » est un sous-produit du statut de la Pologne comme néo-colonie occidentale. Le pays présenterait ainsi tous les attributs dysfonctionnels de la condition postcoloniale – manque de capital économique, manque de confiance en sa propre tradition intellectuelle, détournement de biens publics par la nouvelle classe dirigeante, etc. De telles vues sont courantes dans les cercles conservateurs. Un prisme néocolonial sous-tend, par exemple, nombre d’études publiées avant 2015 par l’Institut Sobieski et le Club Jagellon, qui décrivent la transformation de la Pologne en un « hub de main-d’œuvre bon marché » au profit du cœur économique de l’UE (et des entreprises allemandes en particulier). L’idée selon laquelle les élites libérales polonaises auraient épousé les intérêts des conseillers étrangers et des agents des grandes banques et entreprises occidentales se manifeste notamment dans l’usage du terme « comprador » dans le débat public polonais. Hier confiné à quelques cercles d’intellectuels marxistes pour désigner les agents indigènes de l’exploitation européenne dans les anciennes colonies, le terme est désormais copieusement employé pour dénoncer la façon dont les élites libérales polonaises voient leur propre pays à travers les yeux de l’hégémon occidental. Comme l’a observé l’éminent critique littéraire (et survivant du ghetto de Varsovie) Michał Głowiński, des expressions telles que « médias de langue polonaise » ou « médias allemands en polonais », couramment employées par le PiS pour décrire les médias d’opposition, sont des armes de discrédit d’autant plus efficaces qu’elles jouent sur le souvenir de l’occupation, lorsqu’il existait une édition polonaise de la presse nazie, le Nowy Kurier Warszawski [Nouveau Courrier de Varsovie]. [1] La page Facebook de Mme Pawłowicz [membre de l’aile dure du PiS] offre un palmarès édifiant des pathologies de l’Europe de l’Ouest, parmi lesquelles elle range : les cinquièmes colonnes allemandes, les alcooliques corrompus et les cosmopolites errants sans patrie, les déicides et les drogués de la théorie du genre, sans compter « les types efféminés en pantalon moulant et ballerines roses qui adoptent des abeilles, des arbres et des singes ». Bien qu’une très large majorité de Polonais reste attachée au projet européen, cette recherche [European Front, Diagnosis and Actions, Varsovie, septembre 2018] identifie une part importante de l’électorat (18%) pour qui une sortie de l’UE n’est qu’une question de temps, une option qu’il faudra examiner lorsque l’adhésion aura cessé d’être « profitable » (c’est-à-dire lorsque la Pologne sera devenue contributeur net au budget de l’UE). [1] Toutefois, la présence du capital allemand dans les médias polonais n'est pas un fantasme : https://web.archive.org/web/20130805211725/http://ejc.net/media_landscapes/poland (texte non daté, accédé par webarchive en 2013) Les propriétaires étrangers, dont beaucoup sont allemands, dominent environ 80 % du marché polonais de la presse. Il s'agit notamment de : H. Bauer (opérant en Pologne sous le nom de Wydawnictwo Bauer LTD.), Verlagsgruppe Passau (Polskapresse) ; Axel Springer (Axel Springer Polska LTD.) ; Norwegian Orkla Press (Presspublica). Le seul grand concurrent national est Agora S.A., qui détient 18,3 % du marché total de la presse.
  9. Les investissements chinois dans les transports. Source : http://institutdelors.eu/publications/les-enjeux-du-controle-des-investissements-chinois-en-europe/ (6 février 2019)
  10. Ce que ne disait pas l'article d'Atlantic Council précité, c'est qu'Anatoliy Hrytsenko fut ministre de la défense de Tymochenko et Ianoukovitch : http://neweasterneurope.eu/2019/01/30/will-strongman-hrytsenko-appeal-to-ukrainian-voters/ (30 janvier 2019) Hrytsenko a cinq domaines qui rendent sa candidature faible. Premièrement, même s'il s'agit d'un militaire ayant une expérience professionnelle et universitaire de la sécurité nationale, on ne sait pas très bien pourquoi il a refusé d'être commandant des forces d'autodéfense de l'Euromaidan. Deuxièmement, au moment où l'existence de l'Ukraine en tant qu'Etat indépendant était menacée, il a décliné l'offre de Porochenko de devenir Secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense (RNBO). Troisièmement, comme Timochenko, Hrytsenko n'a jamais visité les lignes de front de la guerre de Donbas et tous les deux ne sont pas intéressés à visiter les troupes et les volontaires ukrainiens qui luttent pour leur pays. Pourquoi deux candidats à la présidence ukrainiens qui, s'ils sont élus, n'ont jamais été en première ligne alors que l'auteur de ce blog - un citoyen britannique - s'est rendu plusieurs fois dans la région pour mener des recherches ? Quatrièmement, pourquoi Hrytsenko, en tant qu'ancien militaire, ne s'est-il pas enrôlé dans un bataillon de volontaires ou ne s'est-il pas rendu dans un bureau de conscription pour rejoindre l'armée afin de se battre pour l'Ukraine alors qu'elle combattait l'agression militaire russe ? Cinquièmement, quand Hrytsenko admettra-t-il qu'en tant que ministre de la Défense des gouvernements Timochenko et Viktor Ianoukovitch en 2005-2007, il y a eu un vol massif de matériel militaire qui a miné la capacité de l'armée ukrainienne à fonctionner correctement ? https://www.osw.waw.pl/en/publikacje/analyses/2019-02-06/everything-possible-ukraine-two-months-presidential-election (6 février 2019) Zelenskiy communique avec les électeurs en utilisant les médias sociaux et en organisant des concerts dans les centres régionaux de l'Ukraine, tandis que les séries télévisées et les spectacles de cabaret dans lesquels il joue sont parmi les plus populaires en Ukraine. C'est en partie pour ces raisons que sa popularité n'a pas été affectée par les critiques qui lui ont été faites sur le traitement brutal qu'il avait réservé aux journalistes ou le fait qu'il avait dissimulé des actions d'une société enregistrée à Chypre où il avait accumulé ses redevances en provenance du marché russe. Son point de vue sur les questions les plus importantes n'est pas clair, et les opinions qu'il a partagées dans les quelques entretiens qu'il a accordés ont été accueillies avec dérision par les cercles d'experts. La campagne électorale de M. Zelenskiy vise principalement Petro Poroshenko et vise à l'empêcher de passer au second tour. Les liens de Zelenskiy avec Ihor Kolomoyskiy, un oligarque qui a été en conflit avec le président, sont ouverts ; mais Kolomoyskiy a également soutenu Yulia Tymoshenko. Cependant, la vraie nature de ces relations est difficile à saisir. En menant une campagne discrète et pleine d'esprit qui attire les électeurs qui veulent de nouveaux visages en politique et qui sont fatigués de la classe politique actuelle et de ses réformes, Zelenskiy joue bien le rôle d'un candidat centriste et antiestablishment qui pourrait être accepté par une large partie des électeurs.
  11. Je comprends la phrase du Figaro comme voulant dire "moins rentable pour Gazprom si le gazoduc n'appartient pas à Gazprom". D'autre part, le dumping est une bonne chose pour le consommateur. Le dumping permet au consommateur de payer moins cher ses factures. Plus il y a de dumping plus le consommateur est heureux.
  12. Eh bien, paradoxalement, il semblerait que le gouvernement Chavez ait au départ relativement limité ses critiques contre l'Amérique à ce sujet. Chávez n'a pas rompu les relations diplomatiques avec les Etats-Unis et insisté pour faire savoir à l'ambassadeur des États-Unis qu'il ne lui tiendrait pas rigueur du coup d'État, et le tiendrait pour innocent : https://foreignpolicy.com/2015/03/15/coup-fatigue-in-caracas-venezuela-maduro/ (15 mars 2015) Peu après le retour au pouvoir de Chávez, Shapiro [l'ambassadeur américain] a eu une conversation privée avec le vice-président Jose Vicente Rangel chez ce dernier. Rangel a assuré à l'Américain que personne dans les échelons supérieurs du gouvernement vénézuélien ne croyait vraiment que les États-Unis étaient impliqués dans la tentative de renversement. Sinon, Shapiro se souvint de son hôte en disant que les deux hommes n'auraient pas été assis dans la maison de Rangel. "Durant les deux ans et demi, où j'ai servi à Caracas" [de 2002 à 2004], dit Shapiro,"je ne pense pas que Chávez ait tant parlé de coups d'État". Que ce soit sincère ou pas, le Venezuela continuait d'être exportateur de pétrole avec les Etats-Unis pour client, ce qui a probablement joué pour limiter le niveau de fâcherie. Le réalisme l'a emporté. Ce n'est que plus tard que le ton se serait aigri : À la fin de 2004, sa rhétorique [la rhétorique de Chávez] concernant l'inimitié américaine s'était transformée en quelque chose de plus grand. S'appuyant habilement sur les parallèles messianiques de sa propre chute et de sa résurrection, le grand récit de Chávez reliait la mythologie de sa propre expérience à un héritage de blessures anciennes. Les nombreux abus historiques des États latino-américains par les États-Unis - les invasions du Guatemala et du Nicaragua, la débâcle de la Baie des Cochons, la mort violente d'Ernesto "Che" Guevara et Salvador Allende - ont servi de préludes à sa propre incursion dans la perfidie américaine. Et il avait survécu.
  13. Il n'y a aucune preuve, c'est juste une série d'allégations qu'on est libre de croire ou de ne pas croire, mais wiki anglophone pointe sur cet article : https://www.theguardian.com/world/2002/apr/21/usa.venezuela (21 avril 2002) Le coup d'État manqué au Venezuela était étroitement lié aux hauts fonctionnaires du gouvernement américain, a établi The Observer. Ils ont une longue histoire dans les "guerres sales" des années 1980 et des liens avec les escadrons de la mort travaillant en Amérique centrale à l'époque. Les visites des Vénézuéliens qui préparaient un coup d'État, dont Carmona lui-même, ont commencé, selon certaines sources, "il y a plusieurs mois", et se sont poursuivies jusqu'à quelques semaines avant le putsch du week-end dernier. Les visiteurs ont été reçus à la Maison-Blanche par l'homme chargé par le président George Bush d'être son principal décideur politique pour l'Amérique latine, Otto Reich. Reich est un Cubano-Américain de droite qui, sous Reagan, dirigeait l'Office de la diplomatie publique. En théorie, il dépendait du département d'État, mais les enquêtes du Congrès ont montré que le Reich relevait directement de l'adjoint à la sécurité nationale de Reagan, le colonel Oliver North, à la Maison-Blanche. Selon des sources de l'OEA, Reich aurait eu "plusieurs réunions avec Carmona et d'autres dirigeants du coup d'État" pendant plusieurs mois. Le coup d'État a fait l'objet d'une discussion assez détaillée, jusqu'au moment où il aurait eu lieu et aux chances de succès, qui ont été jugées excellentes. Le jour où Carmona a pris le pouvoir, Reich a convoqué des ambassadeurs d'Amérique latine et des Caraïbes à son bureau. Il a déclaré que la destitution de Chavez n'était pas une rupture du régime démocratique, car il avait démissionné et était "responsable de son sort". Il a dit que les Etats-Unis soutiendraient le gouvernement Carmona. Mais la figure centrale du coup d'État était Abrams, qui travaille à la Maison Blanche en tant que directeur principal du Conseil national de sécurité pour "la démocratie, les droits de l'homme et les opérations internationales". Il a été l'un des principaux théoriciens de l'école connue sous le nom d'" hémisphérisme", qui a mis la priorité sur la lutte contre le marxisme dans les Amériques.
  14. https://www.eurotopics.net/fr/214520/quel-nouveau-president-a-la-tte-de-l-ukraine (4-8 février 2019) Le candidat sortant, Petro Porochenko, a toutes les raisons de trembler pour son poste, les sondages donnant le comédien Volodymyr Zelensky favori du scrutin. [Le journal russe] Izvestia décrit l'acharnement déployé par Porochenko pour s'accrocher au pouvoir : « La répression des candidats d'opposition se durcit. ... S'agissant des candidats pro-occidentaux Timochenko et Zelensky, le camp Porochenko doit se contenter d'une couverture médiocre dans les médias contrôlés par l'oligarque président, pour éviter une réaction forte de l'Ouest. S'agissant des candidats d'opposition représentant le sud-est de l'Ukraine, la puissance d'Etat a une marge d'action bien plus large. Tous les coups sont permis : les évincer de la course, les passer à tabac ou les vitrioler au selionka [un désinfectant vert indélébile, nocif pour les yeux], faire capoter leurs meetings de campagne, voire même ouvrir à leur encontre une procédure d'enquête. L'Ouest ne relaiera pas ce genre d'informations. Beaucoup de ces éléments rappellent la première élection de Porochenko ».
  15. https://www.eurotopics.net/fr/214436/un-manuel-scolaire-juge-antipatriotique (6 & 7 février 2019) Un manuel scolaire d'économie utilisé depuis plus de 20 ans dans les lycées russes vient d'être mis à l'index par le ministère de l'Education. Son auteur a été prié d'appliquer à son ouvrage un vernis plus patriotique. Le ministère a indiqué que les critiques de décisions du gouvernement étaient déplacées et qu'il fallait approuver la politique économique actuelle. Les chroniqueurs condamnent une incursion de l'Etat dans des domaines qui ne sont pas de son ressort.
  16. Ne nous avait-on pas dit que les militaires vénézueliens se rallieraient en masse derrière lui ? Quel besoin de faire appel aux Etats-Unis si on a toute l'armée vénézuélienne avec soi ?
  17. Et l'inénarable Bild Zeitung de nous raconter les choses à sa manière : https://www.bild.de/politik/inland/politik-inland/nord-stream-2-einigung-wie-teuer-wurde-dieser-deal-erkauft-60043266.bild.html (9 février 2019) Dans un acte diplomatique de dernière minute, Angela Merkel a fait approuver par le Conseil européen le projet de gazoduc russe. Mais à quel prix ? Comme Bild l'a appris, il n'est plus possible pour tous les pays de l'UE dont les eaux sont traversées par un pipeline de décider si celui-ci peut être exempté des nouvelles réglementations européennes, mais seulement le pays dans lequel il arrive. En outre, le Conseil garantira que les dérogations ne s'appliquent pas uniquement aux autorisations datant de moins de cinq ans, mais que cette période puisse également être déterminée par le pays de départ et de destination des pipelines. Selon les experts, ces deux aspects sont les points clés décisifs pour 1200 kilomètres de tubes russes porteurs d'influence du Kremlin en Allemagne. La chancelière Merkel a commenté son coup de maître de dernière minute en ces termes : "Je pense que c'est un bon jour, et cela ne se serait pas produit sans la coopération franco-allemande". Des sons très différents de ceux de Paris, d'un autre côté. Bild a appris des milieux gouvernementaux que certaines parties du gouvernement ne considéraient pas l'accord avec l'Allemagne comme un compromis, mais comme la "Kapitulation" de la France. Ce que l'Allemagne a promis en échange du compromis Nord Stream 2 n'est toujours pas clair. Les initiés soupçonnent cependant que Merkel aurait pu promettre des transits de gaz contraignants à travers l'Ukraine - malgré Nord Stream 2, qu'elle devrait maintenant faire accepter par Vladimir Poutine. Jusqu'à présent, le président russe a refusé de donner des assurances écrites à cet égard. Cem Özdemir, politicien de politique étrangère vert, a pris l'accord de Bruxelles avec humour noir. A Bild, il dit : "Le compromis laisse un arrière-goût plus qu'amer. Avec son multilatéralisme à la carte, le gouvernement allemand est en train d'obtenir le pipeline qu'il souhaitait et il a aussi, pour l'instant, lissé les vagues avec Paris. Mais nos voisins ukrainiens regardent littéralement dans les tubes pendant que les bouchons de champagne de Crimée sautent au Kremlin. Nord Stream 2 a très peu à voir avec une politique étrangère guidée par les droits de l'homme".
  18. https://www.challenges.fr/monde/europe/nord-stream-2-un-compromis-franco-allemand-trouve_641451 (8 février 2019) Un compromis finalement trouvé entre la France et l'Allemagne sur Nord Stream 2 https://www.politico.eu/article/france-germany-alliance-survives-nord-stream-2-scare/ (8 février 2019) L'alliance franco-allemande survit à l'alerte de Nord Stream 2 Les rumeurs d'un relâchement de la relation Merkel-Macron étaient "too much". BERLIN - La politique russe en matière de pipelines a menacé, brièvement, de séparer Merkel et Macron. Au lieu de cela, Berlin doit à Paris un mot de remerciement, et l'alliance au cœur de l'Europe s'est un peu renforcée vendredi. Ce qui ressemblait à un échec de l'Allemagne à arrêter les travaux de révision de la directive sur le gaz - qui appliquerait les règles de l'UE au gazoduc Nord Stream 2 soutenu par la Russie et soutenu par Berlin - s'est terminé en un compromis qui a permis de sauver la face grâce à quelques manœuvres de dernière minute. Jeudi, Paris a indiqué qu'il soutiendrait la réforme des règles du bloc pour le marché du gaz, ce qui renforcerait le rôle de Bruxelles dans la gouvernance du marché de l'énergie. En effet, cela aurait oté à Berlin et transféré à Bruxelles le pouvoir de réguler les pipelines et de répartir la capacité sur des lignes comme Nord Stream 2. Cela a fait craindre que la relation bilatérale - récemment célébrée avec le faste et la cérémonie du traité d'Aix-la-Chapelle, et renforcée par la consternation bilatérale suscitée par la décision de la Commission cette semaine de mettre fin à la fusion ferroviaire entre Alstom et Siemens - ne soit en difficulté. La décision du président français Emmanuel Macron de ne pas se présenter avec la chancelière Angela Merkel à la Conférence de Munich sur la sécurité plus tard ce mois-ci a suscité d'autres inquiétudes. Mais en fin de compte, le moteur franco-allemand qui a propulsé l'UE pendant des décennies a ronronné et un compromis bilatéral sur la directive gaz a été soutenu par presque tous les pays membres. "Il est vrai que le premier pays de contact - l'Allemagne dans le cas de Nord Stream 2 - aura le pouvoir d'appliquer la réglementation ", a déclaré le ministre polonais des Affaires européennes Konrad Szymański à Politico après la réunion de vendredi. "Mais elle devra être soumise aux règles de l'UE, au contrôle de la Commission et de la Cour de justice des Communautés européennes", a-t-il déclaré. Le compromis demande au pays dans lequel l'oléoduc touche l'Europe de consulter d'autres pays voisins, mais aussi de fixer des délais. Mais la tentative de Varsovie d'empêcher la construction du gazoduc est morte. Paris et Berlin ont salué le compromis. "En ce qui concerne la directive sur le gaz, nous sommes parvenus à un accord, ce qui a été possible grâce à une étroite collaboration entre l'Allemagne et la France ", a déclaré Mme Merkel aux journalistes. Le gouvernement français a également indiqué qu'il n'y a pas de crise dans les relations. L'approche commune s'est heurtée aux protestations furieuses des États-Unis, qui voulaient la mort de l'oléoduc - un signe de la façon dont une administration imprévisible de Trump rapproche Paris et Berlin [mais oui, mais oui, comme si l'administration Obama avait été sur une ligne différente...] Un trio d'ambassadeurs américains - dont l'envoyé de Washington à Berlin, Richard Grenell - a exhorté les pays à bloquer le projet Nord Stream 2 dans une lettre d'opinion publiée jeudi dans les médias allemands. Le président américain Donald Trump veut un plus grand marché pour le gaz naturel liquéfié américain et a critiqué l'Allemagne comme étant un soutien de la Russie sur ce projet. [Mais à part ça, Trump est un agent russe, comprenne qui pourra !] Mais même si Berlin a gagné sa bataille à Bruxelles pour garder le contrôle, ce n'est pas se faire des amis avec son approche du projet Nord Stream 2, a déclaré Jacopo Pepe du Conseil allemand des relations étrangères à Berlin. En plus d'ennuyer Washington, Varsovie s'est emparée de la question pour montrer que l'Allemagne place ses propres intérêts avant ceux de ses voisins. D'autres batailles se préparent. La directive elle-même doit faire l'objet d'un accord dans le cadre de pourparlers avec le Parlement européen, où la Pologne mènera un combat d'arrière-garde. Berlin et Paris restent également divisés sur les projets de réforme de l'Union monétaire européenne et sur les grandes questions de politique étrangère, tandis que Merkel et Macron pourraient soutenir différents candidats au poste de président de la Commission. Mais, pour l'instant du moins, l'alliance reste sur la bonne voie. "Aujourd'hui est un bon jour, et c'est grâce à la coopération franco-allemande ", a déclaré Mme Merkel.
  19. En fait l'Allemagne a obtenu une espèce d'Opt-Out : https://www.handelsblatt.com/politik/international/gas-pipeline-eu-staaten-legen-streit-um-nord-stream-2-bei/23966170.html (8 février 2019) Les États membres de l'UE ont réglé leur différend concernant le gazoduc russo-allemand Nord Stream 2. Selon les diplomates à Bruxelles, les ambassadeurs de l'UE ont presque unanimement accepté une proposition de compromis sur la directive européenne sur le gaz présentée par l'Allemagne et la France. Seuls les Pays-Bas, la Belgique et l'Autriche réservent leur décision en la soumettant à l'approbation de leurs parlements nationaux. Selon les diplomates, un accord négocié à Bruxelles par les représentants des États membres de l'UE prévoit que des conditions plus strictes seront imposées au projet par le biais d'amendements à la directive européenne sur le gaz. Dans le même temps, le gouvernement allemand voulait toutefois s'assurer que le projet d'un milliard d'euros ne serait pas menacé. Le compromis qui vient d'être atteint stipule que le pays responsable de la réglementation d'un pipeline doit être le pays dans lequel il atterrit sur le sol de l'UE. Dans le cas de Nord Stream 2, il s'agirait de l'Allemagne avec l'Agence fédérale des réseaux. Cette clarification a permis au gouvernement allemand d'abandonner son opposition obstinée à la modification de la directive gaz. "L'Allemagne a clairement bougé", affirme-t-on dans les cercles européens. Berlin refusait depuis longtemps d'appliquer les règles strictes du marché intérieur de l'énergie aux nouveaux gazoducs en provenance de pays tiers. Des exigences telles que la séparation de l'exploitation des gazoducs et de l'approvisionnement en gaz naturel, l'accès d'autres fournisseurs et la réglementation des prix ne s'appliquent jusqu'ici qu'aux gazoducs en Europe. Berlin avait rejeté l'amendement des règles comme un pur "Lex Nord Stream 2". Cependant, la pression sur le gouvernement allemand s'est considérablement accrue après que la France se soit également prononcée en faveur d'une modification de la directive sur le gaz. Cela signifie que l'Allemagne ne disposait plus de suffisamment de voix au Conseil des États membres pour empêcher cette décision. Cela a donné lieu à d'intenses négociations entre Berlin et Paris, qui ont abouti au compromis qui vient d'être adopté. Martin Wansleben, directeur général de l'Association des chambres de commerce et d'industrie allemandes (DIHK), a exigé que le droit communautaire généralement applicable ne soit pas utilisé pour arrêter un projet individuel. "L'UE devrait plutôt se concentrer sur le renforcement de la concurrence sur le marché européen", a déclaré M. Wansleben vendredi. Avec l'accord entre les États membres de l'UE, la voie est largement ouverte pour l'adoption de la directive sur le gaz. La semaine prochaine, les consultations avec le Parlement européen doivent commencer. Pour que les nouvelles règles entrent en vigueur, les institutions de l'UE doivent parvenir à un accord. Cela devrait maintenant être possible avant les élections européennes de mai. Nord Stream 2 pourra transporter jusqu'à 55 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an de la Russie directement en Allemagne. Malgré les tensions politiques qui entourent le projet, 600 kilomètres du gazoduc double brin, soit un quart de la longueur totale, ont déjà été posés. La construction devrait être terminée d'ici la fin de l'année. Outre le géant russe du gaz naturel Gazprom, les entreprises allemandes Uniper et Wintershall sont également impliquées dans le projet, tout comme OMV, Shell et la compagnie française Engie.
  20. https://www.focus.de/politik/ausland/bericht-deutschland-und-frankreich-einigen-sich-auf-kompromiss-im-streit-zu-nord-stream-2_id_10297280.html (8 février 2019) L'Allemagne et la France ont réglé leur différend concernant le gazoduc Nord Stream 2. Vendredi, Berlin et Paris ont présenté aux autres Etats de l'UE une nouvelle proposition de révision de la directive européenne sur le gaz, qui a été soumise à l'agence de presse AFP. Par conséquent, la responsabilité des pipelines avec des pays tiers tels que la Russie incombe au pays de l'UE où le pipeline rencontre le réseau européen pour la première fois, en l'occurrence l'Allemagne. Le compromis était devenu nécessaire parce que la France s'était soudainement opposée au projet et avait annoncé qu'elle voterait vendredi en faveur d'un amendement à la directive européenne sur le gaz. Cet amendement aurait permis à la Commission européenne de réglementer beaucoup plus strictement le projet de gazoduc critiqué par les États-Unis. Le changement aurait été un coup dur Cela n'aurait pas automatiquement signifié la fin du projet de pipeline d'un milliard de dollars, mais cela l'aurait rendu moins intéressant d'un point de vue économique. En outre, la question se serait posée de savoir dans quelle mesure le partenariat franco-allemand, souvent invoqué, est réellement stable et étroit. Une modification de la directive sur le gaz aurait été un coup dur pour le gouvernement allemand derrière le projet de gazoduc et les constructeurs. L'oléoduc de 1200 kilomètres de la mer Baltique entre la Russie et l'Allemagne est déjà en construction et devrait entrer en service à la fin de 2019. Des exigences supplémentaires pourraient rendre le projet moins rentable, voire non rentable.
  21. Intrigues au sein de la famille royale, suite du feuilleton : https://www.lemonde.fr/international/article/2019/02/08/thailande-la-s-ur-du-roi-et-le-chef-de-la-junte-candidats-au-poste-de-premier-ministre_5420720_3210.html (8 février 2019) C’est un séisme politique : pour la première fois depuis la fin de la monarchie absolue, en 1932, un membre de la famille royale de Thaïlande, la princesse Ubolratana Rajakanya, va concourir à des élections, lors du scrutin législatif du 24 mars. Mais le plus spectaculaire dans cette annonce faite à Bangkok, dans la matinée du vendredi 8 février, c’est que la sœur aînée du roi, âgée de 67 ans, a été désignée comme candidate à la fonction de premier ministre par un parti politique proche de deux anciens chefs de gouvernements renversés par l’armée [à savoir Thaksin et Yingluck].
  22. Le problème de la violence révolutionnaire léniniste et stalinienne - qui n'est certes pas mince - mis à part, la perestroïka de Gorbatchev a été en partie fondée sur une réactualisation du mythe de Lénine dont on extrait, souligne, surligne en jaune fluo la NEP qui est une ouverture à l'économie de marché. Si des gens veulent faire évoluer le chavisme vers quelque chose de plus pragmatique et réaliste sur le plan économique, (entre parenthèses le chavisme n'a pas grand chose à voir avec le système soviétique vu la place très importante laissée au secteur privé, par exemple dans l'agriculture) cela passera probablement par un habile travail d'explication de texte faisant le tri dans ce qui peut être gardé de Chavez et ce qui ne peut pas l'être.
  23. https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/gazoduc-nord-stream-2-piege-russe-ou-necessite-europeenne-806626.html (7 février 2019) La Pologne, qui fait office de chef de file des opposants, a déjà refusé le doublement du gazoduc Yamal, qui traverse son territoire en provenance de Russie. N'est-ce pas un peu stupide de la part des Polonais de se priver ainsi d'un levier de pouvoir qu'est le robinet du gaz entre la Russie et l'Allemagne ? Ils pensent empêcher ainsi la Russie de vendre son gaz ? D'autres dénoncent également une position biaisée de la part de la Commission européenne. En s'opposant au projet South Stream - projet avorté de gazoduc paneuropéen qui aurait cheminé le gaz russe par la mer Noire -, elle a privé les « petits » États - la Bulgarie, la Grèce et la Serbie - des revenus de transit d'un gazoduc. Je n'ai pas souvenir non plus que l'Allemagne se soit montrée très solidaire de ces pays (auxquels il faut peut-être ajouter l'Autriche ou l'Italie comme bénéficiaires de South Stream) et soit montée au créneau pour les aider face à Bruxelles. L'un des gagnants de l'affaire, c'est Erdogan, qui pourra dire merci à Emmanuel Macron, puisque de cette façon le gazoduc Turkish Stream va devenir une voie d'acheminement du gaz russe encore plus rare et précieuse pour l'Europe. Il y a aussi le ban et l'arrière-ban des otanistes pro-américains qui se félicitent de ce que fait Macron : http://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/nord-stream-2-frankreich-rueckt-von-pipeline-ab-und-von-angela-merkel-a-1252185.html (7 février 2019) En Allemagne, Macron peut également compter sur des messages d'approbation, car Nord Stream 2 est controversé, même au sein de la CDU-CSU. "Il est juste que la France fasse passer le bien de l'unité européenne avant la solidarité avec l'Allemagne", a déclaré par exemple jeudi sur Twitter Norbert Röttgen (CDU), président de la commission des affaires étrangères du Bundestag. "Ce n'est pas la faute des Français si nous nous sommes isolés en Europe avec Nord Stream 2 au détriment de la sécurité des autres". C'est aussi un avertissement sévère envoyé à notre chancelière. Au Parlement européen, il y a également de puissants opposants au projet : Manfred Weber, tête de liste PPE aux élections européennes, et le député européen CDU spécialiste de politique étrangère Elmar Brok. Reinhard Bütikofer, expert en politique étrangère des Verts, s'est également félicité du revirement de Macron : "si vous n'arrivez pas à passer la tête à travers le mur, dit Bütikofer, à un moment donné vous devriez arrêter de courir contre".
  24. C'est fou comme la direction du vent peut changer vite dans les girouettes européennes.
  25. Est-ce qu'il va y avoir maintenant des rétorsions allemandes contre la France, du style retrait des troupes allemandes du Mali ?
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