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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. http://www.eurotopics.net/fr/169318/aprs-la-victoire-de-trump-l-ue-doit-elle-serrer-les-rangs (12 novembre 2016) Pour Mečys Laurinkus, ancien chef des services secrets lituaniens, une amélioration des relations entre Washington et Moscou serait une chance pour l'Europe et pour le monde, comme il l'écrit dans Lrytas: «Le Kremlin ne cache pas sa satisfaction quant au résultat des élections. Cela a l’avantage d’atténuer le mécontentement et l’agressivité de Moscou, et permet l’ouverture de pauses propices à la diplomatie. L’importance de la nouvelle vague de réfugiés qui menace de diviser l’Europe dépendra des accords décisifs que passeront les Etats-Unis et la Russie. L’anéantissement de Daech pourrait être le temps fort du mandat de Trump et dans ce contexte, des compromis avec la Russie ne seraient pas préjudiciables. … Espérons aussi que le rythme effréné de la guerre de l’information ralentira. L’hystérie propagandiste que l’on connaît aujourd’hui dépasse toutes les limites ; il est temps de se réveiller.»
  2. http://www.zeit.de/politik/ausland/2016-11/tuerkei-festnahme-akademiker-asylantraege-bamf (18 novembre 2016) 103 universitaires de l'université technique Yıldız d'Istanbul ont été arrêtés. Le nombre de demandes d'asile politique de Turcs en Allemagne s'élève à 4437 de janvier à octobre 2016, contre 1767 en 2015. Cela inclut des militaires turcs de la base de l'Otan de Ramstein. Le Bade-Würtemberg prévoit un budget d'1 million d'euros pour accueillir comme chercheurs invités des universitaires turcs menacés.
  3. https://www.koreatimes.co.kr/www/news/opinon/2016/11/202_218525.html (18 novembre 2016) Les Coréens du Sud regardent d'un regard envieux la visite de Shinzo Abe chez Trump à New York et déplorent comparativement que leur présidente ne soit pas en état de jouer pleinement son rôle diplomatique.
  4. http://www.japantimes.co.jp/news/2016/11/16/national/politics-diplomacy/trump-security-adviser-sought-reassure-suga-japan-policy-source/ (16 novembre 2016) Michael Flynn a fait une visite au Japon en octobre. Il a rencontré le secrétaire général du Cabinet Yoshihide Suga et l'ancien ministre de la défense et secrétaire du parti libéral démocrate Shigeru Ishiba. Il a promis la continuité en matière d'alliance militaire américano-japonaise.
  5. Cette situation est la source directe d’une politique étrangère erratique Je ne vois pas ce qu'il y a d'erratique dans la politique étrangère russe. Sur un autre plan, le déluge de propagande sans alternative auquel est soumise une population entière risque d’entraver pour longtemps la définition d’un nouveau modus vivendi avec les pays voisins. La population russe a été soumise à une propagande anti-turque après l'incident aérien où un avion russe a été abattu par les Turcs. Cela n'a pas empêché Poutine de se réconcilier avec Erdogan quelques mois plus tard. - "son recours à la gesticulation militaire" Conquérir la Crimée, Sauver le régime de Bachar El Assad, c'est plus qu'une "gesticulation". - "le taux de mortalité infantile avant un an indiqué plus haut (triple de celui de la France) laisse voir la triste réalité" Ce taux est en amélioration constante depuis 1995 : http://data.worldbank.org/indicator/SP.DYN.IMRT.IN?locations=RU. - "On dirait que toute pensée rationnelle est déformée, dénaturée. Il ne faut surtout pas aborder le sujet de la Crimée. Il ne faut surtout pas aborder le sujet des minorités ou de la religion. Il ne faut surtout aborder aucun sujet." Eh bien non, pas tous les sujets. Cela me fait penser à donner la référence du très bon article suivant : http://le-debat.gallimard.fr/articles/2016-3-staline-avec-nous/ « Staline avec nous » ? par Georges Nivat - Revue Le Débat n° 190, 2016/3, p. 63-78 (article payant). George Nivat dit qu'il y a des débats intellectuels très intéressants en Russie sur certains sujets : l'attribution du prix Nobel à Alexandra Alexeievitch : est-elle un vrai écrivain ou plutôt une sorte de journaliste ? N'y avait il pas de meilleurs écrivains russes méritant le prix Nobel ? Sur le plan de la recherche historique, le sujet de la collaboration des russes avec les nazis, naguère tabou, fait l'objet de publications intéressantes. La pauvreté est remontée en 2015, mais à un niveau inférieur à 2006 : http://data.worldbank.org/indicator/SI.POV.NAHC?locations=RU Le chômage est au plus bas, autour de 5% : http://data.worldbank.org/indicator/SL.UEM.TOTL.ZS?locations=RU "elle comporte également la possibilité d’un éclatement territorial de la Russie (qui s’est déjà observé lors de la révolution et de l’effondrement de l’URSS) ; elle est la plus inquiétante, dans la mesure où elle comporte aussi un risque significatif pour la sécurité de l’ensemble de notre continent." Cela n'a pas l'air de dissuader les Occidentaux de vouloir déstabiliser la Russie. "c’est la Russie qui a fait le choix de porter la rivalité au niveau d’une remise en cause majeure du système de sécurité en Europe" Chronologiquement le détachement du Kosovo de la Serbie précède le détachement de la Crimée de l'Ukraine. "qu’ils sont abreuvés d’inepties sur les fascistes ukrainiens, la décadence européenne ou le caractère belliqueux des États-Unis" Le caractère belliqueux des Etats-Unis est avéré. Il suffit de regarder la liste impressionnante des guerres faites par les Etats-Unis depuis leur fondation. Les Etats-Unis ont été en guerre pendant quelque chose comme 220 ans sur les 240 ans de leur existence.
  6. Va voir la vidéo. Je n'ai pas tout traduit. C'est peut-être plus clair en rajoutant les passages que je n'ai pas traduit. Apparemment il parle du métier de diplomate au sens strict. Il pense que les ambassadeurs doivent changer leur mode de fonctionnement. Je ne connais pas assez Machiavel pour savoir quel était le rôle du diplomate à l'époque de Machiavel. Et il n'en dit pas assez sur ce qu'il veut que ses ambassadeurs fassent. Il faudrait qu'il donne un exemple concret d'un ambassadeur qui a mal joué dans l'époque récente. C'est l'un des passages qui m'ont peu convaincu. Car on sait qu'il y a des gens très bien formés qui deviennent extrémistes. Il y a des officiers de Saddam Hussein qui étaient sûrement bien formés qui sont passés à Daèche etc... Mais c'est vrai aussi que les Talibans comme leur nom l'indique étaient au départ des étudiants de madrassa.
  7. http://www.liberation.fr/planete/2016/11/16/turquie-ue-erdogan-toujours-maitre-du-jeu_1528891 (16 novembre 2016) Jean Quatremer : L’Allemagne, qui accueille 2,5 millions de personnes d’origine turque, dont un million ont acquis la nationalité allemande, ne cache pas qu’elle craint que cette communauté, très politisée et très attachée à son pays d’origine, ne lui crée des problèmes en cas de rupture avec Ankara. Plus pragmatiquement, le SPD, partenaire de la grande coalition au pouvoir à Berlin, voudra maintenir les canaux ouverts, car les Allemands d’origine turque votent principalement pour les sociaux-démocrates.
  8. https://www.theguardian.com/us-news/live/2016/nov/17/donald-trump-transition-cabinet-news-politics-live (17 novembre 2016) Obama est "prudemment optimiste" sur Trump : Ce qui me rend prudemment optimiste au sujet de mon successeur et du passage de la campagne au gouvernement est qu'il y a une chose à propos des responsabilités solennelles de cette charge, les exigences extraordinaires qui sont adressées aux Etats-Unis non seulement par son propre peuple mais par les peuples du monde entier, qui vous force à être concentré. Cela exige du sérieux. Et si vous n'êtes pas sérieux pour faire ce travail, vous n'allez probablement pas y rester longtemps parce que les problèmes vont apparaître au grand jour. Même quand vous travaillez bien, même quand vous êtes attentif, il y a tellement de choses qui passent sur votre bureau... vous vous faites votre idée... et je pense que le président élu va voir très vite que les exigences et les responsabilités d'un président américain ne sont pas du type qui se laissent traiter avec désinvolture. Dans un grand pays divers comme le nôtre, la seule façon de réussir est d'écouter et d'aller vers les gens et de travailler avec une grande variété de gens. Trump a reçu Kissinger. Ted Cruz s'est dit prêt à collaborer avec l'administration Trump.
  9. http://www.huffingtonpost.fr/antoine-vitkine/michael-flynn-donald-trump/ Vidéo de 25 minutes. Interview de Michael Flynn par Antoine Viktine (26 mai 2016). - 01:44 L'administration Obama ne voulait pas entendre parler d'Al Nosra : cela n'entrait pas dans son schéma narratif (méchant Bachar contre gentils rebelles, je suppose). - 03:49 En 2003 de graves erreurs ont été commises par l'Amérique en Irak. - 06:21 "j'ai servi en France" - 08:10 Si Assad tombe, son successeur sera une version radicalisée d'Al Qaïda 2.0. - 09:40 la décision de se retirer d'Irak a été une décision politique mal informée. - 10:05 Obama a commis une terrible erreur en déclarant une ligne rouge sur les armes chimiques. Il est imprudent de révéler à l'avance quelle carte on jouera dans telle ou telle situation. Si vous n'êtes pas absolument certain d'agir lorsque la ligne rouge est franchie, vous perdez le respect et la crédibilité. Car nous vivons dans un monde qui respecte la puissance, qu'elle soit brutale ou subtile. Si Obama avait frappé Assad en 2013, cela aurait envoyé un message à tous les dictateurs qui violent le droit international. Nous n'aurions pas dû le laisser s'en sortir à si bon compte. - 12:09 Le problème des changements de régime, c'est : qu'est-ce que vous faites après ? - 12:35 La question de savoir par quoi remplacer le régime syrien aurait dû être posée et traitée avant même de tracer la ligne rouge. Même chose avant l'intervention en Afghanistan. Même chose avant l'intervention en Irak. Même chose avant d'aller en Libye. Avant de voir la Syrie, l'Irak et le Yémen se transformer en catastrophes. - 13:12 Si la seule chose à laquelle l'administration Obama pensait était le bombardement - ligne rouge : nous bombardons - sans avoir un plan pour la suite, alors je le répète, ç’aurait été stupide. Donc la leçon à en tirer est celle-ci : il ne faut pas tracer de lignes rouges. - 13:31 Cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas écarter les dictatures brutales. Daèche est l'un de ces groupes [brutaux à écarter]. - 14:08 L'effort actuel contre Daèche est complètement insuffisant. Si vous n'y allez pas pour gagner, alors n'y allez pas. Si vous n'avez pas une supériorité écrasante, n'y allez pas car tout ce que vous ferez est de créer un conflit sans fin. - 15:15 La France et les pays du même type investissent dans les conflits, répondant oui aux demandes "donnez nous plus de chars, plus de munitions, faites plus de bombardements aériens". Mais les problèmes du Proche-Orient n'ont rien à voir avec les conflits : ils ont au contraire tout à voir avec la mauvaise gouvernance, les mauvais systèmes éducatifs, les systèmes économiques calamiteux, construits sur une ressource unique : le pétrole. Donc si on veut vraiment les aider, et si le monde arabe veut se prendre en charge, ils doivent investir dans la stabilité. Nous devons arrêter d'investir dans les conflits. Nous devons arrêter d'investir dans plus d'armes, plus de munitions, plus de choses qui contribuent au chaos. Nous devons nous tourner vers les dirigeants arabes - ils ont de l'argent - et leur demander : comment voulez-vous que votre système économique fonctionne ? Voulez-vous un système éducatif qui soit plus qu'enseigner aux enfants dans les madrassas ? Cela ne veut pas dire qu'il n'y aura pas de conflits ou de violence : il faut éteindre le feu, et cela nécessitera un certain niveau de violence parce que ces types ne vont pas capituler comme ça. Mais jusqu'à 2011 on a été capables d'éteindre ce feu. 17:10 Les états-unis doivent-ils jouer la carte de régimes stables, même s'ils sont dictatoriaux ? oui. 18:30 Vis à vis des régimes dictatoriaux, il faut utiliser la "diplomatie dure" pour qu'ils respectent le droit international. Il faut utiliser les pressions, par exemple économiques. 19:30 La Libye est maintenant un "État failli". Les réfugiés quittent Misrata et se rendent en Europe... Tant de problèmes ont été créés à cause d'une seule chose : le manque de compréhension de la culture des peuples qui sont en face de nous. Nous avons pris de mauvaises mesures pour résoudre un problème que nous ne comprenions pas. 22:40 les diplomates machiaveliens appartiennent au passé (XVIIIe-XIXe-XXe siècle). Aujourd'hui il faut être beaucoup plus réactif et agile. 23:31 La Chine investit dans la stabilité et les relations diplomatiques, pendant qu'on dépense notre argent dans la guerre au Moyen-Orient.
  10. Michael Flynn a écrit cet article sur la Libye, qui n'apprend rien de nouveau, mais qui conclut comme beaucoup d'autres l'ont fait avant lui que cette intervention a été un fiasco : http://www.foxnews.com/opinion/2016/10/06/gen-mike-flynn-why-hillarys-record-on-libya-is-even-worse-than-think.html (6 octobre 2016). Au vu de cet article, il a plus l'air d'être un critique des aventures qu'un aventurier lui-même.
  11. https://foreignpolicy.com/2016/11/04/ukraine-corruption-declaration-poroshenko-clinton-trump-russia-oligarch/ (4 novembre 2016) La loi sur la déclaration de patrimoine des hauts responsables politique est entrée en vigueur et on sait ainsi tout sur les montres de luxe du premier ministre ou sur les comptes en banque de Porochenko. Jeudi, le mouvement anti-corruption ukrainien a fait face à son premier revers après ses espoirs de capitaliser sur le nouveau système déclaratif. Des députés ont annoncé qu'ils voulaient débattre d'une nouvelle proposition de loi qui demanderait à toutes les ONG recevant des fonds étrangers pour du travail anti-corruption de soumettre elles-mêmes des déclarations. Les militants considèrent cette proposition comme une rétorsion de la part des responsables politiques ukrainiens soumis aux nouveau système de déclaration de patrimoine et Kaleniuk, le militant anti-corruption, a comparé cette proposition de loi à la loi russe qui exige des ONGs recevant des fonds internationaux de se faire enregistrer comme "agents étrangers". http://www.lefigaro.fr/international/2016/11/15/01003-20161115ARTFIG00345-un-ancien-neonazi-est-nomme-a-la-tete-de-la-police-ukrainienne.php (15 novembre 2016) Un ancien néonazi est nommé à la tête de la police ukrainienne.
  12. http://www.huffingtonpost.com/latino-decisions/lies-damn-lies-and-exit-p_b_12903492.html (10 novembre 2016) Les auteurs remettent en question le chiffre de 29% d'hispaniques ayant voté Trump fourni par le sondage de sortie des urnes National Exit Poll : - les sondages faits avant l'élection indiquaient des chiffres allant de 13 à 19%. - les sondés sont interviewés surtout en anglais et trop peu en espagnol - le National Exit Poll n'a sondé aucune ville au sud de San Antonio
  13. http://www.wikiagri.fr/articles/donald-trump-a-obtenu-le-soutien-massif-des-agriculteurs-americains/11349 (14 novembre 2016) Les agriculteurs ont massivement voté Trump, ce qui n'est guère surprenant : Un sondage réalisé en octobre dernier et divulgué deux semaines avant le scrutin, toujours pour Agri-Pulse, 55 % des agriculteurs soutenaient le candidat républicain, contre 18 % pour la candidate démocrate. Dans l’enquête d’octobre 2016 pour Agri-Pulse, 86 % des agriculteurs sondés disent ne pas être satisfaits de la direction prise par le pays. Seuls 11 % d’entre eux se montrent satisfaits. Leur troisième motif d’insatisfaction concerne la politique réglementaire fédérale relative à l’agriculture. 71 % des agriculteurs sondés considèrent qu’elle ne va pas dans la bonne direction. C’est la réglementation sur les pesticides qu’ils critiquent le plus. Nombre d’entre eux ont été séduits par le discours économique de Donald Trump, plus précisément sa promesse de réduire les impôts et la réglementation notamment environnementale et, de façon plus globale, de mettre en place une administration pro-agriculture. Certains agriculteurs s’interrogent néanmoins sur les positions protectionnistes adoptées par Donald Trump, alors que ceux-ci ont besoin d’exporter, ou sur les positions qu'il a pu prendre vis-à-vis de l’immigration, alors que nombre d’entre eux ont souvent besoin d’une main-d’œuvre immigrée saisonnière. On peut estimer que les agriculteurs américains ont été également séduits par [...] Mike Pence. C’est un élu de l’Indiana, un Etat rural. On a même pu observer une certaine poussée des suffrages en faveur du candidat républicain entre 2012 et 2016 dans des Etats ruraux, notamment dans ceux des grandes plaines.
  14. http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/medien/arte-dokumentation-der-fall-magnitski-abgesetzt-14206523.html (29 avril 2016) Le documentaire d'Andreï Nekrassov sur l'affaire Magnitski qui devait être diffusé sur Arte le 3 mai, journée de la liberté de la presse, a été déprogrammé, officiellement pour être l'objet d'une "évaluation juridique". La diffusion a été reportée à une date indéterminée. Arte ne sait comment expliquer que la famille Magnitski ait pu avoir connaissance du contenu du film avant sa diffusion. On peut penser que c'est le réalisateur lui-même qui leur a envoyé des extraits. La présentation en avant première prévue à Bruxelles a également été annulée. http://teleobs.nouvelobs.com/actualites/20160426.OBS9258/l-imposture-magnitski-salade-russe.html (3 mai 2016) Le cinéaste russe Andreï Nekrassov commence le tournage d'un docu-fiction sur ce scandale des droits de l'homme. Opposant déclaré au régime de Vladimir Poutine et célèbre en France pour sa série documentaire sur la chute du bloc soviétique "Adieu, camarades !" (2011, Arte), Nekrassov écrit un scénario directement inspiré par le récit du milliardaire Bill Browder pour lequel Magnitski travaillait et qui se plaint d'avoir perdu 230 millions de dollars dans l'affaire. Mais peu à peu, au fil du tournage, certains détails de l'histoire commencent à paraître très étranges à Nekrassov : présenté comme avocat, Magnitski se révèle n'avoir été qu'un simple comptable ; le policier russe accusé d'être le cerveau du détournement porte plainte pour diffamation directement à Londres et proteste très calmement de son innocence devant la caméra ; la veuve de Magnitski refuse de demander l'autopsie du corps de son mari, censément mort sous la torture ; le milliardaire américain très prolixe au début du film se met à fuir la caméra dès que les premières questions remettent en cause sa version ; enfin, il s'avère que le rapport accusateur du Parlement européen s'appuie sur des traductions trompeuses de documents russes. Bref, le scandale s'écroule. [...] Nekrassov s'interroge : "Lorsqu'un Etat est diabolisé, toutes ses décisions de justice ressemblent à une farce, constate le réalisateur. Et quand on nous présente une histoire trop belle pour être vraie, avons-nous encore le courage d'utiliser notre raison ?"
  15. http://www.iris-france.org/83456-moldavie-reste-t-il-une-chance/ (15 novembre 2016) Article sur l'évolution récente de la Moldavie. On retrouve John Podesta, le directeur de campagne d'Hillary Clinton : Le gouvernement de Chisinau se tourne vers les Etats-Unis. Vladimir Plahotniuc lui-même, devenu « coordonnateur exécutif du conseil de l’alliance de gouvernement », y rencontre la vice-secrétaire d’Etat, chargée de l’Europe et de l’Eurasie, Victoria Nuland [3] ou les directeurs d’un think tank proche de l’OTAN, l’Atlantic Council. La campagne du gouvernement est orchestrée par le groupe de lobbying de John Podesta [4] [5]. Le but est clair, montrer au monde que les USA sont disposés à soutenir Chisinau contre la garantie du maintien d’un cap pro-occidental. L’opération n’est pas une totale réussite mais qu’importe, en Moldavie, les médias, en bonne partie sous contrôle, diffusent les images des délégations gouvernementales aux côtés de personnalités américaines.
  16. http://www.telegraph.co.uk/news/2016/11/16/downing-street-must-prepare-for-donald-trump-policy-change-on-sy/ (16 novembre 2016) Un analyste du Royal United Services Institute dit dans un briefing aux députés anglais qu'il va être difficile pour l'Angleterre d'avoir une politique étrangère en désaccord avec Donald Trump, indépendante des États-Unis d'Amérique : Le ministère de la défense pourrait ne pas pouvoir compter sur Washington pour compenser les lacunes de l'équipement et de l'expertise militaire britanniques. À la place, le ministère de la défense doit voir s'il peut compenser les lacunes lui-même ou bien "envisager de s'orienter vers une posture stratégique moins ambitieuse dans l'éventualité d'un retrait américain de ses engagements internationaux". La présidence Trump survient alors que la Grande Bretagne a déjà passé des commandes de milliards de livres en armes et en avions américains. Le professeur Chalmers a dit que cela pose maintenant la question "de savoir si ce niveau de dépendance reste acceptable dans les nouvelles circonstances où nous nous trouvons".
  17. http://edition.cnn.com/election/results/exit-polls Sondage sortie des urnes : catholiques, toutes couleurs de peau confondues : 45% Clinton - 52% Trump - 3% Ne sait pas https://www.ncronline.org/blogs/ncr-today/white-catholics-going-trump Sondage juste avant l'élection : catholiques "blancs" : 54% Trump - 38% Clinton ; catholiques hispaniques : 80% Clinton. On notera qu'en 2012, 60% des catholiques toutes couleurs confondues avaient voté Romney.
  18. A contrario, dans l'Indiana il y a eu si j'en crois ce que je lis ci-dessous une "vague" relativement nette et solide : http://www.lrb.co.uk/2016/11/14/rw-johnson/trump-some-numbers (14 novembre 2016) Durant sa campagne Sanders indiquait souvent l'exemple d'United Technologies, une firme géante qui bénéficie de nombreux contrats publics. En février 2016 elle a annoncé la fermeture de deux usines dans l'Indiana, quoique toutes deux fussent profitables. Toutes deux furent délocalisées au Mexique où les salaires étaient bien plus bas, dégageant ainsi des super-profits. Le PDG de l'entreprise a gagné plus de 10 millions de dollars l'an dernier. "Cela ne s'invente pas", comme dit Sanders. L'Indiana a voté Obama en 2008, mais Trump l'a gagné avec une marge de 20 points cette fois-ci.
  19. http://www.eurotopics.net/fr/169563/bulgarie-et-moldavie-se-tournent-elles-vers-moscou (15 novembre 2016) Le site Webcafé déplore que la Bulgarie et la Moldavie soient mises sur le même plan après les présidentielles dans les deux pays : «Roumen Radev se distingue de façon très nette d'Igor Dodon, lequel l'a emporté en faisant la promesse d'intégrer la Moldavie à l'Union eurasiatique, qui regroupe la Russie et les anciens Etats satellites soviétiques. La Moldavie faisait partie de l'URSS jusqu'en 1991 et sa population est composée à dix pour cent de Russes. ... Dodon effectuera à Moscou sa première visite officielle. Radev a annoncé qu'il rencontrera d'abord [la grande militante anticorruption roumaine] Monica Macovei pour un échange d'expériences sur le plan de la réforme de la justice. La Bulgarie célèbrera du reste dans quelques mois le dixième anniversaire de son adhésion à l'UE et assumera même la présidence tournante de l'UE à partir de 2018. Autant d'éléments qui infirment les clichés et les partis pris, qui ne sont manifestement pas l'apanage du journalisme bulgare.» Il serait simpliste de résumer les présidentielles en Bulgarie et en Moldavie à un "vote pro-russe" des électeurs, souligne Frankfurter Allgemeine Zeitung : «Le choix des électeurs n'a pas été motivé en premier lieu par des considérations géopolitiques, mais par la volonté de sanctionner une classe politique jugée corrompue par la population. D'un point de vue politique, si les différences entre les deux pays sont considérables, on peut cependant discerner une logique commune : dans le débat politique national, l'accusation de 'russophilie' a été utilisée comme une arme par des forces qui entendaient masquer ainsi leurs propres manquements, et ce jusqu'à ce que cet argument n'ait plus le moindre effet sur les électeurs. Les parallèles s'arrêtent là, bien entendu. En Moldavie, le vainqueur 'pro-russe' est l'homme du Kremlin mais aussi celui des oligarques 'pro-occidentaux', tandis que le nouveau président bulgare s'est engagé à respecter l'orientation occidentale de Sofia.»
  20. http://www.eurotopics.net/fr/169644/le-ministre-allemand-des-affaires-etrangres-a-ankara (16 novembre 2016) Le président avait indiqué dès lundi que la Turquie pourrait organiser un référendum sur une rupture des négociations d'adhésion du pays à l'UE. Ce serait l'épilogue d'une histoire tragique, déplore Hürriyet Daily News : «Si l'AKP avait entamé sa vie politique en appelant un establishment autoritaire à mener des réformes et à accorder davantage de droits et de libertés, il s'était empressé ensuite d'établir son propre establishment autoritaire. Les normes européennes, jadis attractives, s'apparentent aujourd'hui pour l'AKP à une 'tutelle' exaspérante. C'est la raison pour laquelle l'AKP a élaboré un discours anti-occidental, dans lequel il récuse ces normes dont il avait su profiter jadis, les qualifiant d'immixtion impérialiste dans les affaires du pays. Cela ne veut pas dire que les représentants de l'UE ont toujours fait de leur mieux pour améliorer ces relations. S'ils avaient raison la plupart du temps de réprouver l'autoritarisme du gouvernement, ils ont aussi ignoré certaines dynamiques problématiques et sont apparus parfois peu informés et hors-sujet.»
  21. Et ce tweet, c'est combien ? 3 quarts ? deux tiers ou huit neuvièmes ?
  22. C'est démenti : http://www.huffingtonpost.fr/2016/11/15/donald-trump-veut-il-vraiment-que-ses-enfants-aient-acces-aux-do/ (15 novembre 2016) Quelques heures après les révélations de CBS News, l'équipe de transition de Donald Trump a démenti. Selon ABC News qui cite une source interne, les héritiers de Donald Trump n'auraient pas encore rempli les formulaires nécessaires à une telle démarche. "Ce n'est pas une décision à laquelle je m'attends pour l'instant", précise cette source.
  23. Ce passage aussi est intéressant, sur la relativité et l'ambivalence du "karma" : http://www.alainbernardenthailande.com/article-a137-bouddhisme-et-politique-en-thailande-121285295.html Si « La loi du karma et des mérites est la théorie générale de l’histoire des pays du Theravâda », le karma, précise Gabaude [1] a un caractère ambivalent. Il sert à justifier les positions acquises, mais aussi à expliquer la chute des rois et des puissants. Les perdants ont « épuisé leurs mérites » et les gagnants possèdent ces mérites qui leur ont permis d’accéder au pouvoir. « L’exemple le plus réussi de ce type de rationalisation est celui du fondateur de la dynastie thaïe actuelle Rama 1er (1782-1809), qui argua de la « folie » du roi Tak Sin pour l’évincer et le faire exécuter (…) Tak Sin avait eu le tort de se prendre sérieusement lui-même pour un monarque universel, puis pour un saint ». [1] http://www.persee.fr/doc/receo_0338-0599_2001_num_32_1_3076 Louis Gabaude. Politique et religion en Thaïlande : dépendance et responsabilité. In: Revue d'études comparatives Est-Ouest, vol. 32, 2001, n°1
  24. http://fr.radiovaticana.va/news/2016/10/14/_thaïlande__le_roi_bhumibol_est_mort_après_soixante-dix_ans_de_règne/1265053 (14 octobre 2016) Marie-Sibille De Vienne, professeure à l'Inalco, revient sur la carrière du roi Bhumibol. En revenant sur le trône après la seconde guerre mondiale et en accomplissant les rituels, il a "rétabli l'équilibre cosmologique" de la Thaïlande. Les équilibres ne sont pas inscrits dans les constitutions, lesquelles, on le constate, ne sont "pas garantes de stabilité" étant "systématiquement violées". La crémation n'est que le "préambule du couronnement" du souverain suivant. "Vous avez une période de latence pendant laquelle le souverain est juridiquement, constitutionnellement roi, mais il ne l'est que très imparfaitement sur le plan rituel et symbolique et cosmologique, parce que cela, cela n'intervient qu'une fois qu'il est couronné : il peut y avoir des mois ou des années". http://eglasie.mepasie.org/asie-du-sud-est/thailande/2016-10-21-pour-les-thailandais-le-roi-de-thailande-est-percu-comme-un-bouddha-en-devenir (21 octobre 2016) Un texte bouddhique ancien, l’Akanya Sutta, et le Traité des Trois Mondes – un traité de cosmologie qui date de la période du royaume de Sukhotai (1240-1438) – justifient implicitement le renversement de roi dépourvu de mérites ou qui ne se conforme pas aux règles bouddhiques. On retrouve trace de ce concept dans l’article 10 de la Loi de succession de 1924 (toujours en vigueur), lequel stipule que « celui qui monte sur le trône doit être pleinement respecté par la population » et qu’un « membre la famille royale que la population estime détestable doit être écarté de la succession ».
  25. D'après l'article de thediplomat.com précité, Duterte n'a pas insulté Obama. Il a insulté le journaliste. Les médias qui ont dit que Duterte avait insulté Obama ont désinformé.
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