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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. C'est peut-être simplement que comme les sondages étaient favorables, et que Madrid avait approuvé ce nouveau statut, les gens n'ont pas éprouvé le besoin de se mobiliser. On peut tenir le raisonnement inverse et calculer le nombre de votants qui ont voté "non" et en tirer des conclusions sur le nombre infime de Catalans qui ont désapprouvé l'Estatut version 2006.
  2. http://www.eldiario.es/zonacritica/Alea-jacta-est-sabemos-significa_6_699640045.html (21 octobre 2017) Article de Javier Pérez Royo, professeur de droit constitutionnel à l'université de Séville : Le constituant espagnol de 1978 ne savait pas ce que la société espagnole souhaitait en ce qui concerne la structure de l'État et ne disposait donc pas d'un point de référence solide sur la base duquel répondre à ce problème dans le texte constitutionnel. Cependant, il savait ce que la société ne voulait pas et ce qu'elle ne pouvait pas vouloir: l'État unitaire et centraliste ne pouvait pas être l'État de la démocratie espagnole. En Espagne, la démocratie et l'État unitaire ne sont pas compatibles. Les preuves empiriques dont nous disposons sont indiscutables. Il y a l'expérience protodémocratique du sexennat révolutionnaire au XIXe siècle et l'expérience de la Deuxième République au XXe siècle. Dans les deux seuls moments où la société espagnole a eu un certain rôle à jouer dans la définition de la formule de sa coexistence, l'État unitaire a été écarté. La même chose s'est produite dans les dernières années de la dictature du général Franco. Dans l'ordre du jour de toutes les plates-formes des partis politiques de transition, la décentralisation politique était considérée comme une nécessité incontournable. La démocratie et la décentralisation politique ne peuvent pas ne pas aller de pair en Espagne. Sans démocratie, il n' y a pas de décentralisation politique et vice versa. Le nationalisme catalan et le nationalisme basque sont les deux options politiques par lesquelles ce lien indissoluble s'exprime. Sans eux, un tel lien n'aurait pas été établi. Sans eux, un tel lien ne peut être maintenu. Les nationalismes catalan et basque sont des éléments indispensables de la constitution matérielle de l'Espagne démocratique. Il ne peut y avoir de démocratie sans leur présence et leur participation active au système politique. Les nationalismes catalan et basque ne peuvent concurrencer le nationalisme espagnol du point de vue du pouvoir constitutif pour des raisons purement démographiques, mais l'existence de tels nationalismes ne permet pas au peuple catalan et au peuple basque de se diluer dans le peuple espagnol, comme le font l'Andalou, le Castillan-Manchego, l'Aragonais et d'autres peuples. Il n' y a pas de pouvoir constituant catalan ou basque compétitif avec le pouvoir constituant espagnol. Mais le système politique espagnol ne peut ignorer la présence des nationalismes catalan et basque en tant qu'éléments singuliers et essentiels de sa configuration démocratique. Les nationalismes catalan et basque identifient des signes de la démocratie espagnole. Ceci, bien que sans le savoir dans les termes que je viens d'exprimer, la société espagnole l' a intériorisé. Nous l'avons vu continuellement avec la Constitution de 1978. Le système politique espagnol de 1977 à 2011 a consisté en une confrontation entre les deux grandes options du gouvernement espagnol, celle du centre-droit (UCD et PP), et celle du centre-gauche (PSOE), périodiquement arbitrée par les nationalismes catalan et basque. Le PP a protesté avec une grande virulence lorsque le résultat de l'arbitrage ne l'a pas favorisé, mais la société espagnole dans son ensemble a toujours accepté l'arbitrage et l'a considéré comme légitime. La démocratie espagnole fonctionne de manière stable depuis plus de trente ans grâce aux nationalismes catalan et basque. Sans eux, le système politique n'aurait pas pu trouver d'abord l'équilibre, puis le maintenir. Le PP n' a pas compris cela. Je ne pense pas qu'il l'ait jamais compris comme ça. Cependant, en tout état de cause, il n'a pas compris cela depuis le début du processus de réforme du Statut d'autonomie de la Catalogne en 2005. A partir de ce moment, il entame une attaque frontale contre la Communauté autonome de Catalogne, qui finit par détruire la formule d'intégration de la nationalité catalane dans l'Etat espagnol prévue par la Constitution de 1978. Le recours à l'article 155 CE est une constatation de cette destruction. La Catalogne, qui s'est exprimée par la réforme du Statut d'Autonomie, n' a pas sa place dans la Constitution de 1978 dans l'interprétation du PP de la Constitution, qui a malheureusement été approuvée par le TC dans STC 31/2010. La suspension de l'autonomie de la Catalogne et l'exclusion conséquente du nationalisme catalan du système politique détruisent l'équilibre sur la base duquel l'État d'autonomie a été construit et développé. https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Mapa_político_de_España,_1850.jpg?uselang=fr Carte politique de l'Espagne en 1852
  3. En tout cas, l'Espagne ne reconnaît pas le Kosovo. Donc s'il y a un pays qui est cohérent, c'est bien l'Espagne.
  4. Charles Quint, né à Gand, était moins étranger aux Pays-Bas que ne l'est l'actuel roi Philippe VI à la Catalogne.
  5. https://fr.wikipedia.org/wiki/Don_Carlos_(opéra)#Analyse_du_livret Le thème de la liberté était déjà apparu en filigranes dans La Traviata par exemple : Violetta réclame le droit de pouvoir jouir sans frein de sa vie, le duc de Rigoletto agit de la même façon ; mais le thème de la liberté était surtout en corrélation avec le motif de la patrie oppressée, en quête de liberté, dans Nabucco, Macbeth, Il Trovatore (avec les gitans), Les Vêpres siciliennes, La battaglia di Legnano, etc. Ce thème est présenté dans Don Carlos sous deux formes différentes : celle des députés flamands qui veulent se libérer de l’influence espagnole, et celle de Carlos et de Rodrigue qui veulent se libérer d’un pouvoir tyrannique et immobiliste contraire à leur jeunesse. Il y a donc en présence deux volontés qui s’affrontent : celle du pouvoir autoritaire et celle de la liberté. Il y a, par rapport aux opéras précédents, un enrichissement du thème de la liberté dans l’opéra qui nous occupe. Don Carlos est le dernier des quatre opéras espagnols de Verdi, avec Ernani, Il trovatore, et La Forza del Destino. Tous ces opéras ont la particularité de mettre en scène la guerre et le pouvoir religieux. L’Espagne était pour les romantiques la terre de la démesure : celle de l’honneur en particulier, de toutes les passions en général. L’Espagnol est un homme ardent et passionné – excessif, propre à être mis en scène.
  6. http://trends.levif.be/economie/politique-economique/la-commission-panama-papers-du-parlement-europeen-adopte-son-rapport-final/article-normal-741705.html (19 octobre 2017) La commission d'enquête "Panama Papers" du Parlement européen a adopté mercredi son rapport final, ainsi que les recommandations issues de son investigation dans ce dossier. Les parlementaires y déplorent notamment "le manque de volonté politique au sein de certains États membres pour faire avancer les réformes et leur mise en oeuvre", un manque de volonté qui a permis des entorses à la législation européenne en termes de blanchiment d'argent, d'optimisation et d'évasion fiscales.
  7. Hier soir sur Arte, de 20h50 à 1h du matin, il y avait la première de Don Carlos à l'Opéra Bastille. Peut-on, après avoir vu Don Carlos, ne pas être favorable à la liberté des Pays-Bas ?
  8. Je copie-colle depuis les fils USA et Arctique : --
  9. https://www.welt.de/newsticker/dpa_nt/infoline_nt/brennpunkte_nt/article169643720/SPD-triumphiert-in-Niedersachsen.html (15 octobre 2017) Victoire du SPD en Basse-Saxe. Le SPD redevient pour la première fois depuis 1998 la première force politique de la région. La prochaine majorité sera donc SPD-verts.
  10. http://foreignpolicy.com/2017/10/12/the-american-alliance-with-turkey-was-built-on-a-myth/ (12 octobre 2017) La communauté diplomatique américaine est en train d'apprendre petit à petit que bon nombre de ses présupposés sur la Turquie s'avèrent faux. Les dirigeants de ce pays - y compris le commandement militaire - ne sont ni démocrates ni pro-occidentaux. En fait ils sont profondément suspicieux de l'Occident, spécialement des Etats-Unis.
  11. http://rodrik.typepad.com/dani_rodriks_weblog/2017/04/why-did-so-many-cheer-turkeys-democracy-while-it-was-dying.html (25 avril 2017) & https://www.the-american-interest.com/2017/04/24/guilty-men/ (24 avril 2017) Articles très durs envers les Occidentaux et notamment la presse occidentale, qui a fermé les yeux sur la nature du régime en particulier durant les années 2010-2013. Pire : cette presse chantait les louanges du régime en disant que c'était une démocratie "vibrante". 2013, c'est les émeutes du parc Gezi, et c'est seulement à partir de cette date que la presse occidentale commence à ouvrir les yeux et à critiquer le régime. Avant 2010, il y avait matière à critique, puisque le régime utilisait les mêmes pratiques liberticides que ses prédécesseurs. Mais il y avait des avancées qui pouvaient d'une certaine façon contrebalancer cela, puisqu'il était devenu possible de parler du génocide arménien (enfin à condition de l'appeler par un autre nom que "génocide") et des revendications des Kurdes. Donc on peut comprendre qu'Erdogan et l'AKP aient pu bénéficier d'une sorte de bénéfice du doute jusqu'en 2010. Mais à partir de 2010 avec les affaires Ergenekon et Balyoz il devient clair que l'on a affaire à des procès staliniens et qu'on n'est plus dans un État de droit. Claire Berlinski indique notamment deux points dont je n'étais pas conscient : - en 2012 Türkan Saylan, médecin, fondatrice d'un réseau de lutte contre la lèpre et d'une association pour l'éducation des filles en zone rurale a été emprisonnée dans le cadre de l'affaire Ergenekon. - le référendum constitutionnel de 2010, dont l'Occident a célébré les louanges, était un mélange de bonnes mesures camouflant selon elle, une mesure extrêmement pernicieuse affectant l'indépendance de la justice. Si l'on avait respecté les normes de la commission de Venise, le peuple Turc aurait dû être appelé à se prononcer mesure par mesure, par plusieurs votes, et non être obligé de se prononcer en bloc pour ou contre le paquet de mesures. Ces articles ne le disent pas clairement, mais on peut se demander si la prise de conscience de l'Occident comme quoi tout n'est pas rose en Turquie ne date pas du divorce entre Erdogan et Gülen. Cela pourrait nous faire soupçonner que la presse occidentale était finalement soumise à l'influence de la propagande güleniste, très forte à l'international. Il aura fallu attendre que Gülen se brouille avec Erdogan pour que l'Occident accepte de voir qu'Erdogan n'était pas le héros de la démocratie qu'il croyait avoir trouvé.
  12. La notion de "comte" est une notion de division administrative franque. D'un côté il y a les Francs. De l'autre les Wisigoths. Ne mélangeons pas les torchons et les serviettes. Les Francs catholiques bien pensants qui se font sacrer à Reims avec les barbares ariens hérétiques, récupérés in extremis dans la vrai foi par des gens comme saint Isidore de Séville. Mais quelque part les Wisigoths nous sont plus étranges, plus périphériques, que les Francs.
  13. Je suis d'accord : il n'y a aucun texte qui prédéfinit cela. Donc le texte, il faut l'écrire. Déjà, cela réduirait l'incertitude si Guy Verhofstadt et son groupe libéral au parlement européen proposaient une motion écrite dans ce sens. Pour moi, la Catalogne étant une terre de référence carolingienne, elle a plus facilement vocation à être gouvernée par l'empereur d'Aix-la-Chapelle que l'Espagne madrilène. Je faisais un raisonnement par l'absurde. Oui la constitution de 1978 est un bon texte. Soyons honnête : je ne le connais pas. Je suis tout à fait prêt à admettre que c'est un bon texte. Mais par l'absurde : quand bien même au lieu d'être un bon texte, la constitution de 1978 eût-elle été un mauvais texte, n'importe qui un peu futé qui regardait les grandes tendances du monde à l'époque se serait dit qu'il vaut mieux signer un mauvais texte démocratique qui permette de se rapprocher des normes de l'Occident américanisé non-soviétique, que laisser filer cette occasion de sortir du franquisme.
  14. http://bruxelles.blogs.liberation.fr/2017/10/12/guy-verhofstadt-letat-federal-seule-solution-pour-empecher-lindependance-catalane/ (12 octobre 2017) Interview de Guy Verhofstadt Je rappelle que la Constitution espagnole de 1978 a été approuvée par plus de 90 % des Catalans Argument éculé. Vous prenez des gens qui sortent de 50 ans de franquisme. Vous leurs donnez le choix entre rempiler pour encore 50 ans de franquisme et un torchon vaguement démocratique, et devinez-quoi ? les gens choisissent le torchon vaguement démocratique. Quelle surprise ! Et aujourd’hui, la Généralité prétend avoir la légitimité pour proclamer une indépendance qui n’a été votée que par 38 % des électeurs. On peut se poser la question de savoir si la Généralité détient sa légitimité de la constitution espagnole. Parce qu'il y a eu une Généralité en exil durant les années du franquisme. Si la Généralité actuelle est la continuité de la Généralité en exil, alors la question se pose. Auquel cas la Généralité s'autorise elle-même et n'a pas besoin d'être autorisée par une autorité supérieure. l’État espagnol peut-il devenir un État fédéral ? J'imagine qu'il y a des tas de régions - l'Estremadure ? pour lesquelles l'Etat central est indispensable et qui n'ont pas envie d'être délaissées encore plus par l'Etat central. Le système actuel où chaque communauté autonome a un statut ad hoc a une souplesse qui est sûrement beaucoup plus réaliste que le fédéralisme rigide de Mr Verhofstadt. On ne peut pas appliquer le cas belge très simple parce qu'il n'y a en dernière analyse que deux régions belges, à l'Espagne qui est une constellation de régions toutes très différentes, voyageant sur des orbites différentes, plus ou moins proches ou éloignées du centre. Si on continue comme ça, on aura une Union de 75 États ! Ce serait de la folie, car on sombrerait dans un nationalisme sans fin qui mettrait même en péril l’existence de ces nouveaux États. Je ne sais pas si Mr Verhofstadt faisait déjà de la politique à l'époque, mais je n'ai pas l'impression qu'on ait beaucoup entendu la Belgique s'insurger contre le démantèlement de la Yougoslavie. On peut comparer ce qui se passe en Catalogne avec le Brexit : la Grande-Bretagne va perdre de l’influence dans le monde en quittant l’Union. Et Singapour a perdu de l'influence en quittant la Malaisie ? L'Estonie, l'Union Soviétique ? Et Hong-Kong regagne de l'influence en rejoignant la Chine ? Et on incitera donc très fortement Taïwan à "regagner de l'influence" en se réunifiant avec Pékin ! Penser que l’on devient plus souverain, que l’on pourra défendre son mode de vie, en devenant de plus en plus petit et en s’isolant, c’est une blague. Ils ne veulent pas s'isoler, ils veulent devenir membres de l'UE. Cela va créer de l’incertitude sur les marchés et tout le monde va en souffrir Il ne tient qu'à l'Union Européenne de dissiper l'incertitude en affirmant que bien sûr une Catalogne indépendante sera admise dans l'UE illico presto.
  15. Je suis content de pouvoir lire cet article parce que la crise entre les USA et la Turquie me parait autrement plus grave que celle entre l'Allemagne et la Turquie et ça m'étonnait qu'on en parle relativement aussi peu. Maintenant je lis cet édito du New York Times, et en utilisant l'Arabie Saoudite comme référence, on voit que bon nombre d'arguments se dégonflent : la Turquie actuelle respecte très peu des valeurs démocratiques, mais l'Arabie Saoudite non plus et cela n'empêche pas l'Amérique d'être la meilleure amie de l'Arabie Saoudite. Donc tout cela ressemble à de l'indignation... sélective. Quant à dire que les autorités turques n'ont pas fourni suffisamment de charges substantielles pour inculper Gülen, c'est très discutable : Le chef des militaires turcs qui était retenu en otage par les putchistes durant la tentative de coup d'État, a dit que l'un de ses ravisseurs lui a offert de le mettre en contact avec Gülen directement. Ce simple fait est une preuve prima facie de l'implication de Gülen, et probablement passe le test de "cause probable" qui est exigé pour une extradition. Un Gülen qui n'est d'ailleurs pas considéré comme un petit saint à qui on donne le bon Dieu sans confession en Allemagne :
  16. http://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/emmanuel-macron-ist-der-star-auf-der-buchmesse-15236254.html (12 octobre 2017) La France était l'invitée d'honneur de la foire du livre de Francfort, avec Emmanuel Macron en guest star. La vague de livres [en allemand] avec un ton en grande majorité positif et rempli d'espoir n'est pas inconnue de Xavier Froidevaux, bibliothécaire de l'institut franco-allemand de Ludwigsbourg : en Allemagne ce genre de vague apparaît presque après chaque élection présidentielle française, dit-il. Deux ans plus tard arrive généralement la grande déception, car le bilan à mi-parcours du président s'avère souvent négatif. Ainsi on en conclut : "les Français promettent beaucoup et ne font rien du tout".
  17. Savoir déléguer n'est pas un défaut dans ce type de fonction. Quant au fait que faire de la com à outrance soit devenu l'alpha et l'oméga de la politique, ce n'est pas lui qui l'a inventé. C'est une tendance lourde du monde occidental, qui a commencé lorsque Shakespeare a dit "le monde est une scène" et qui s'est poursuivie avec l'élection de Ronald Reagan qui était acteur à l'origine, et qui a eu quelques avatars y compris sur les rives de la Seine. J'allais dire la tragédie - à ce stade Trump a peut-être quand même tué moins de gens que ses prédécesseurs immédiats - donc je me corrige : la comédie actuelle vient du fait que Trump correspond trop bien aux qualités exigées pour le poste par cette tendance.
  18. New York Times. 24 septembre 2017. Rencontrez l'homme qui habille Melania Trump.
  19. Trump n'a pas dénoncé l'accord sur le nucléaire iranien. La "certification" est un document interne américano-américain qui est une sorte de compte rendu que le président américain adresse au congrès américain sur ce sujet comme il en fait sur de nombreux autres sujet. Ce n'est pas un document de droit international qui s'adresse aux Iraniens ou à la communauté internationale. Sur le plan du droit international, cette non-certification est un non-événement.
  20. Bravo à la France d'avoir réussi à faire nommer Audrey Azouley à la tête de l'UNESCO.
  21. Je ne crois pas. D'après le titre de Die Welt, avec sa formule (ne pas certifier, mais tout en restant dans l'accord) il cherche à "sauver la face" (parce qu'il avait promis durant sa campagne de casser cet accord dès son premier jour de mandat) : https://www.welt.de/politik/ausland/article169620028/Mit-dieser-Formel-will-Donald-Trump-sein-Gesicht-wahren.html
  22. http://www.latimes.com/business/hiltzik/la-fi-hiltik-trump-csr-20171013-story.html (13 octobre 2017) Article sur la dernière mesure prise par Trump contre l'Obamacare. C'est très compliqué, trop compliqué. Je renonce à comprendre dans le détail. Apparemment l'argent que Trump retire aux assurances, le gouvernement va devoir le payer sous forme d'aide directe aux familles, donc cela coûtera finalement plus cher au gouvernement à cause d'un effet de seuil. Certaines familles risquent de perdre leur assurance. D'autre part il y a de bonnes raisons de croire que ce que fait Trump est illégal et que les Etats ou les assurances qui porteront l'affaire en justice gagneront, obligeant Trump à payer quand même.
  23. https://cruxnow.com/global-church/2017/10/04/priest-creates-appearance-mass-cover-catalan-independence-vote/ (4 octobre 2017) Un prêtre organise un simulacre de messe pour camoufler le dépouillement des urnes qui a lieu dans l'église (déjà mentionné dans l'article de The Intercept sus-mentionné, mais avec ici plus de détails). http://www.nybooks.com/daily/2017/10/11/catalonia-on-the-brink/ (11 octobre 2017) Article de Miguel-Anxo Murado, écrivain galicien et espagnol : La crise économique qui avait frappé le monde entier à l'époque fut ressentie durement de part en part en Espagne, mais en Catalogne les coupes dans les services sociaux et les mesures d'austérité du gouvernement catalan furent plus dures que celles que Madrid imposa au reste de l'Espagne. Les Catalans prirent cette décision judiciaire [celle de la cour constitutionnelle en 2010 contre l'Estatut] comme un affront. En 2012, une manifestation massive déferla comme un essaim dans Barcelone : un million et demi de personnes sous le slogan "Catalogne, nouvel Etat européen". À Madrid, ils n'avaient pas su lire les signes. [Le 1er octobre 2017] les nationalistes ont joué un jeu parfait, les Espagnols ont gaffé. Pour en revenir à Don Quixote, l'alter ego fictionnel de l'Espagne, sa malédiction est qu'il fait des malentendus sur les intentions des autres et qu'il surréagit. À la fin du roman, il est battu à Barcelone après avoir accepté un duel qu'il ne peut gagner.
  24. https://www.commentarymagazine.com/foreign-policy/middle-east/turkey/some-ally-turkey-nato-russia/ (12 octobre 2017) Court article sur l'état "croulant" de l'alliance turco-américaine. Déploiement au mois de mars de troupes américaines à la frontière turco-syrienne pour s'interposer entre Turcs et Kurdes. Annonce d'achat de S400 russes. Réchauffement avec l'Iran. Bref, "création d'une alliance anti-occidentale qui inclut un membre de l'alliance occidentale". http://nypost.com/2017/10/10/trump-should-show-turkish-tyrant-erdogan-whos-boss/ (10 octobre 2017) Autre ingrédient faisant tourner au vinaigre la relation : l'arrestation au mois de mars d'un banquier turc par le tribunal fédéral de Manhattan l'accusant de violation des sanctions anti-Iran. Le premier ministre Turc avait alors menacé les Etats-Unis de rétorsions.
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