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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. http://www.theguardian.com/world/2014/jul/05/ukraine-slavyansk-army-rebels-east (5 juillet 2014) Il [Dmitry Tymchuk, analyste de défense proche des militaires ukrainiens] a aussi critiqué l'attitude favorable qu'affiche le gouvernement quant à la possibilité de rouvrir les négociations avec les rebelles. « Il y a une pression dingue sur le gouvernement ukrainien de la part de l'Europe "amie" pour le forcer à terminer les opérations actives dans le Donbass et à annoncer un nouveau cessez-le-feu », a-t-il dit, notant que l'Allemagne en particulier menait « le chœur pacifiste ».
  2. http://www.theguardian.com/world/2014/jul/05/life-in-a-war-zone-ukraine (5 juillet 2014) Reportage sur la vie à Slaviansk. Sans eau. Sans électricité. Dans les abris ou dans la salle de bain. Les enfants qui dessinent des tanks et des avions alors qu'avant c'était des fleurs et des arbres.
  3. http://www.zeit.de/politik/2014-07/gauck-nsa-usa-bundesnachrichtendienst-spionage Le président allemand Gauck est assez remonté contre les Etats-Unis à propos de l'affaire d'espionage : « de quel droit ? »... « ça suffit »... « il ne faut pas jouer avec l'amitié ».
  4. http://www.independent.co.uk/news/world/europe/suspected-spy-arrested-in-germany-for-passing-us-information-on-nsa-inquiry-9586360.html (5 juillet 2014) L'Allemagne arrête un membre des services de renseignement allemands soupçonné d'avoir fourni aux États-Unis des informations sur l'enquête parlementaire allemande sur la NSA.
  5. Il me semble que lorsqu'il y a un très fort soupçon de bidonnage de la part des médias russes directement ou de leurs sources peut-être mal vérifiées, cela révèle un niveau de stress important. Les revers militaires des séparatistes ces derniers jours sont probablement une cause de stress. C'est l'analyse que j'avais faite lorsqu'en plein coeur des évènements de Maidan le site Voix de la Russie avait voulu nous faire croire que des maïdanistes armés s'étaient introduits dans une centrale nucléaire : http://www.air-defense.net/forum/topic/18223-ukraine/page-85#entry744520 (20 février et 1er mars 2014)
  6. http://www.neues-deutschland.de/artikel/938128.bomben-auf-das-dorf-staraja-kondraschowka.html Dans le village de Kondrachovka sur le flanc oriental de l'Ukraine, il n'y avait pas de positions séparatistes. Sept personnes dont un enfant de 5 ans sont mortes et onze ont été blessées lorsque cinq bombes s'y sont abattues mercredi 2 juillet. Elles ont creusé un profond cratère dans la rue du village et détruit plusieurs maisons. Soit le pilote a appuyé sur le bouton trop tard - la prochaine position des séparatistes étant à trois kilomètres - soit l'ordre a vraiment été donné de bombarder le paisible village, ressasse Youri, un résident local, qui était autrefois pilote militaire. Sur la chaîne de télévision canal 112, le vice-commandant de l'unité spéciale Azov, Igor Mosijtschuk, a dit qu'il pourrait s'agir d'une « erreur du pilote ».
  7. http://www.lesechos.fr/monde/europe/0203619361127-surveillance-russe-au-large-de-toulon-1021764.php (4 juillet 2014) Deux navires de guerre russes qui mouillaient dans les eaux internationales au large des côtes varoises ont suscité la vigilance de la Marine Française pendant une dizaine de jours. Il s’agissait du destroyer anti-sous-marins Admiral Levchenko et du bateau d’écoutes électromagnétiques Liman.
  8. Je regardais hier soir le débat au sénat qui portait sur la représentation des espaces ruraux aux élections régionales et un sénateur a fait une remarque sur le fait que le principe de proportionnalité de la représentation des électeurs n'est pas respecté aux élections européennes dans le traité de Lisbonne (ainsi que les précédents traités européens) qui devrait, en théorie être retoqué par le conseil constitutionnel. J'ai essayé de vérifier ce point : http://fr.wikipedia.org/wiki/Parlement_europ%C3%A9en#Repr.C3.A9sentation Les petits États sont surreprésentés (comme le Luxembourg qui a un député pour 76 000 habitants) au détriment des grands pays (comme l’Allemagne avec un député pour 826 000 habitants ou la France avec un député pour 904 000 habitants) ; en fonction de la population de 2011, un électeur allemand pesait donc onze fois moins qu'un électeur luxembourgeois et un électeur français douze fois moins. De même la Belgique, le Portugal, la République tchèque, la Grèce, et les grandes régions françaises du Sud-est ou de l'Île-de-France ont chacun une population oscillant entre 10,4 et 11 millions d'habitants, mais les premiers éliront 24 députés, les dernières 13 à 14 seulement. On peut aussi comparer la circonscription nord-ouest (les deux Normandies, Nord-Pas-de-Calais et Picardie) avec 9.1 millions d'habitants et seulement 10 députés en 2014, à comparer avec la Suède (9.6 millions d'habitants et 20 députés en 2014) ou l'Autriche (8.5 millions d'habitants et 18 députés en 2014). http://www.senat.fr/rap/l10-459/l10-4591.html Lors des travaux de la Convention sur l'avenir de l'Europe, le Président Valéry Giscard d'Estaing avait initialement proposé que la répartition des sièges au Parlement européen s'effectue à l'avenir selon le principe de proportionnalité pure, selon lequel un citoyen égal une voix.
  9. http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/07/03/en-ukraine-la-bataille-des-postes-frontieres_4450023_3214.html (3 juillet 2014) En Ukraine, la bataille des postes-frontières
  10. Oui mais la loi est bien faite et oblige les gestionnaires de traitement informatique des données à se soumettre aux lois et réglementations pour les données personnelles, que celles-ci comportent ou non le nom. La photographie d'un visage, c'est personnel, même s'il n'y a pas de nom dessus. Voir l'article L251-1 du code de la sécurité intérieure : http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000025505406&cidTexte=LEGITEXT000025503132&dateTexte=20120618&fastPos=17&fastReqId=1560864542&oldAction=rechCodeArticle Les enregistrements visuels de vidéoprotection répondant aux conditions fixées aux articles L. 251-2 et L. 251-3 sont soumis aux dispositions du présent titre, à l'exclusion de ceux qui sont utilisés dans des traitements automatisés ou contenus dans des fichiers structurés selon des critères permettant d'identifier, directement ou indirectement, des personnes physiques, qui sont soumis à la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés. Un visage permet une « identification » donc cela rentre dans le cadre de la loi informatique et liberté.
  11. Admettons qu'elle le peut parce que les outils techniques pour le faire existeraient. Mais en aurait-elle le droit ? Il me semble que la loi française interdit de collecter des données personnelles sans l'accord, donc sans la signature de l'intéressé et que la Commission Nationale de la Communication et des Libertés (pour la France et les autres pays européens ont leurs propres lois et organismes de surveillance) veille au respect de la loi. Par exemple : http://www.lemonde.fr/technologies/article/2012/08/15/reconnaissance-faciale-une-enquete-visant-facebook-rouverte-en-allemagne_1746398_651865.html (15 août 2012) L'autorité de protection de la vie privée du Land de Hambourg, qui avait déjà lancé plusieurs enquêtes contre Facebook, a annoncé avoir rouvert une procédure concernant la fonctionnalité de reconnaissance faciale du réseau social. Mais j'imagine que facebook fait approuver à ses utilisateurs les autorisations nécessaires lorsqu'ils s'inscrivent.
  12. Pour Sergueï Aleksachenko qui donne des définitions un peu strictes à ces deux termes, ce n'est pas une union douanière, mais une zone de libre échange. Effectivement cela crée une libre circulation des produits, mais uniquement pour ceux manufacturés dans l'un ou l'autre des deux pays. Les produits "Bruxellois" qui transitent par l'Ukraine sont arrêtés à la frontière avec la Russie et ils se voient appliquer un tarif douanier correspondant à ce que la Russie a décidé d'appliquer aux produits Bruxellois, qu'ils parviennent en Russie par n'importe quel port ou aéroport ou axe routier. Cette vérification est faite. C'est à cela que servent les douaniers.
  13. http://carnegie.ru/eurasiaoutlook/?fa=56074 (3 juillet 2014) Sergueï Aleksachenko est un ancien vice-ministre des finances puis vice-président de la Banque de Russie de 1993 à 1998. Il rédige ici un article sur les différents projets interétatiques libre-échangistes qui sont proposés à l'Ukraine, à la Géorgie et à la Moldavie par Bruxelles et par Moscou. En premier lieu, il insiste sur le distinguo à faire entre zone de libre échange et union douanière. Dans une zone de libre échange, on se met d'accord pour abaisser les tarifs au sein de cette zone, mais chacun reste libre de faire ce qu'il veut dans son commerce avec les pays tiers. Dans une union douanière, en revanche, les États membres doivent en plus harmoniser leurs tarifs vis à vis des pays tiers et déléguer le pouvoir de négociation avec les pays tiers à une administration supranationale dont c'est le rôle. La conséquence de ces définitions est qu'un pays peut appartenir à une multiplicité de zones de libre échange, mais que s'il se met dans une union douanière cela a deux conséquences : il ne peut plus entrer dans une deuxième union douanière et il doit participer à toutes les zones de libre échange de son union douanière et à aucune autre. À l'ouest l'Union Européenne est une union douanière tandis que l'accord de libre échange signé avec l'Ukraine n'est qu'une zone de libre échange. À l'est l'Union Eurasiatique est une union douanière tandis que l'accord de libre échange de la Communauté des Etats Indépendants de l'ex-URSS n'est qu'une zone de libre échange. L'auteur conclut donc que l'accord de libre échange signé entre Bruxelles et Kiev reste compatible avec la zone de libre échange de la Communauté des Etats Indépendants de l'ex-URSS. En second lieu, il dresse la liste des sanctions économiques que la Russie pourrait prendre contre l'Ukraine : 1 annuler l'accord de libre échange de la Communauté des Etats Indépendants de l'ex-URSS, ce qui ferait remonter les tarifs douaniers des exportations ukrainiennes en Russie au niveau négocié par la Russie avec l'OMC, soit 7%. 2 des tracasseries vétérinaires et phytosanitaires pour entraver les exportations agricoles ukrainiennes 3 compliquer la quasi-libre circulation des citoyens ukrainiens en Russie 4 ne pas renouveler les permis de travail des 2.5 millions de citoyens ukrainiens qui travaillent en Russie 5 couper les investissements Russes en Ukraine.
  14. http://www.upr.fr/wp-content/uploads/2011/02/UPR-DOSSIER-DE-FOND-LA-FACE-CACHEE-DE-ROBERT-SCHUMAN-f%C3%A9vrier-2011.pdf (février 2011) En 28 pages, Asselineau dresse un portrait critique, de bon aloi, pas au vitriol car le ton est maitrisé et les allégations sont soigneusement sourcées, de Robert Schuman, le « père de l'Europe ». C'est l'occasion pour lui d'affirmer, avec à l'appui un faisceau d'indices qui la justifient, sa thèse qui est de dire que ce sont les États-Unis d'Amérique qui ont rédigé la « déclaration Schuman » du 9 mai 1950, dont Schuman n'est finalement que le simple lecteur lisant un texte écrit par d'autres. Forcément cela écorne quelque peu l'hagiographie officielle. On ne partagera pas forcément la conclusion de l'auteur qui présente comme un fait accompli l'assujetissement de l'Europe comme « colonie américaine ». Il me semble quand même que l'avenir à ce sujet reste ouvert. Je ne conteste pas que l'Europe soit le « bébé » de l'Amérique. Mais quand le bébé grandit, il prend son indépendance.
  15. J'avais écrit dernièrement la chose suivante (qui corrigeait certaines bêtises que j'avais écrites encore plus loin dans le temps) donc je me trompe peut-être encore. Merci de me corriger si c'est inexact :
  16. Il était bien connu que la constitution de 2004 était un torchon. Lorsque Fabius, Steinmeier et Sikorski ont fait signer à Ianoukovitch le 21 février le retour à la constitution de 2004 leur intention était de faire un cadeau empoisonné à Ianoukovitch. Sauf que maintenant, c'est Porochenko qui hérite du fameux "cadeau" :
  17. C'est très optimiste de prévoir des élections législatives à l'automne. Si l'on suit la constitution, les élections législatives auront lieu en 2017 (5 ans après les élections de 2012).
  18. http://www.reuters.com/article/2014/07/03/us-ukraine-crisis-defence-idUSKBN0F80CF20140703 Bien que Porochenko ait obtenu le soutien nécessaire à son remaniement des postes militaires, un débat sur des propositions de "décentralisation" pour les régions, qui font partie de son plan de paix a connu un revers lorsqu'un partenaire clé de la coalition s' y est déclaré opposé. Le parti de la patrie, un partenaire clé de la coalition dont Poroshenko a besoin du soutien, a critiqué le plan et la suite du débat a été reportée à plus tard.
  19. C'est sûr qu'entre le Sahara Occidental et la Crimée ils ont sûrement trouvé matière à « entente cordiale ».
  20. Ils sont très forts à l'AFP pour déguiser en victoire une reculade de Kiev : Kiev a répété dès mercredi que l’Ukraine était prête à négocier dans le cadre du groupe de contact, mais qu’un éventuel cessez-le-feu devrait être «bilatéral». « Bilatéral » veut dire négocié et mis en oeuvre dès que les deux parties se sont mises d'accord. Donc « bilatéral » veut dire « armistice », au contraire du cessez-le-feu unilatéral de Porochenko qui était assorti d'un ultimatum. Kiev qui ne veut pas d'armistice est obligé d'avaler son chapeau, mais l'AFP fait tout son possible pour nous présenter cela comme un gain de Kiev, que Kiev a réussi à imposer. Mais c'est le contraire : c'est la Russie et l'Allemagne (la France, j'ai quelques doutes sur son dynamisme) qui ont réussi à imposer et à arracher à Kiev cette concession au grand dam de Pravy Sektor, de Iatseniouk, et au grand dam... des Américains, de Rasmussen, etc... Son obtention du poste était soumise à ratification par le parlement, donc il a fallu qu'il convainque une majorité de voter pour lui. Ce qu'il dit est le reflet de ce que veut entendre la majorité parlementaire actuelle.
  21. Au temps pour moi. J'ai dû m'embrouiller l'esprit en lisant des articles disant que Svoboda veut la rétablir.
  22. La règle dans ce genre de réunion, c'est qu'on n'y va pas quand on n'y est pas invité. Et d'autre part les leaders accusés de « terrorisme » sont passibles de la peine de mort (*) s'ils se rendent en Ukraine occidentale sans de sérieuses garanties de sauf conduit. Donc pardon de répondre à une question par une question, mais l'OSCE a-t-elle envoyé des invitations à des séparatistes ? Vis à vis des troupes je ne sais pas, mais le référendum du 11 mai dont le résultat n'est pas fiable a donné une certaine légitimité populaire difficile à évaluer mais non inexistente aux organisateurs dudit référendum, les "premier ministre populaire" et autres "maires populaires"... Les gens qui ont voté "oui" (combien sont-ils exactement ? on ne sait pas, mais comme le disent les autorités russes cela mérite au minimum un certain "respect") d'une certaine façon plébiscitaient les organisateurs et leur envoyaient le message "on vous fait confiance pour la suite". (*) erratum : la peine de mort a été abolie voir la remarque de Bat ci-dessous.
  23. http://nationalinterest.org/article/europe-and-the-establishment-2608?page=show (31 mars 2004) Il y a dix ans, au lendemain du changement de majorité en Espagne et de la décision par le nouveau gouvernement Zapatero de retirer les troupes espagnoles d'Irak (qui posait comme condition pour les y maintenir que les États-Unis transfèrent à l'ONU le gouvernement de l'Irak), John O'Sullivan analysait les causes de ce qu'il percevait comme « la montée de l'antiaméricanisme comme idéologie dominante de l'Europe Unie » : 1. Comme le sait trop bien Henry Kissinger à partir de ses études de l'histoire européenne, les puissances montantes tendent à développer une vision de leur propre intéret qui fait d'elles des rivaux des autres puissances même s'il existe relativement peu de substance qui les sépare. Sans cela la Première Guerre mondiale n'aurait jamais eu lieu. Une Europe Unie constituerait une telle puissance. 2. La culture politique d'une Europe unie serait très différente de celle des États-Unis (et très différente de la culture de certains pays européens). Elle serait économiquement plus interventionniste, politiquement moins démocratique et plus élitiste, diplomatiquement plus déférente envers les règles et les institutions internationales, et initialement plus hostile à l'usage de la force militaire par les États-nations. Ces différents aspects produiraient des conflits croissants avec les États-Unis sur des sujets variés tels que le commerce, le Moyen-Orient et la Guerre Contre La Terreur. 3. L'hostilité consciente à l'Amérique en tant que faux idéal social a été un thème constant - parfois dominant, parfois secondaire - de la politique européenne depuis presque deux cents ans. La Guerre Froide a fait décliner cette forme d'antiaméricanisme. Mais elle est maintenant presque la seule idéologie de la Gauche européenne. Elle a quelques adhérents dans la Vieille Droite européenne qui réémerge après avoir passé des décennies dans l'ombre. Et elle ne pourrait que s'accroître dans une Europe Unie qui verrait les États-Unis plus comme un rival que comme un allié. Notons qu'il se contredit entre le 1 et le 2, puisque le "peu de substance qui les sépare" du 1 devient la "culture politique [...] très différente" dans le 2. Prises ensemble, ces tendances font en sorte que plus l'Europe sera unie, plus elle deviendra antiaméricaine. Demander aux dirigeants européens de ne pas utiliser l'antiaméricanisme comme brique de construction d'une nouvelle identité européenne est une réponse totalement inadéquate à cette dynamique. Les dirigeants européens se feront une joie de faire des déclarations dans ce sens, comme ils l'ont fait dans le passé - certains étant sincères, d'autres non - mais de telles déclarations ni ne détermineront ni ne prédiront les politiques à venir. Même les assurances de Tony Blair garantissant que la Grande Bretagne stopperait la Politique de Défense Commune européenne avant qu'elle ne croise le chemin de l'OTAN ont fondu comme neige au soleil lorsque la France et l'Allemagne ont fait monter la température. Leur principal effet a été d'endormir les États-Unis et en particulier le président Bush. Après ce diagnostique, il propose le « remède » suivant : Les recommandations du Council on Foreign Relations lanceraient le coup d'envoi d'une campagne pour gagner quelques-uns des États Européens aux vues de Washington de façon beaucoup plus permanente et donc pour saper (ou "désintégrer") l'intégration européenne indivise que l'Amérique a soutenue jusqu'à présent. Une campagne secrète pourrait commencer en encourageant quelques gouvernements européens amicaux à perdre leurs référendums sur le projet de constitution européenne. Mais elle devrait par la suite éventuellement promouvoir des politiques plus "dures" et plus sujettes à polémique : La transformation de l'UE d'un État fédéral en des institutions confédérales plus flexibles ; Insistance auprès des pays proaméricains pour qu'ils conservent leur souveraineté et des politiques étrangères indépendantes au sein de ces arrangements plus lâches ; Et établir des structures atlanticistes telles qu'une zone de libre-échange transatlantique pour enraciner [littéralement enterrer dans une tranchée comme à la guerre de tranchée] le lien euro-américain contre la résistance franco-allemande. Cet atlanticisme "en profondeur" devrait en dernier lieu être soutenu par une forte campagne de diplomatie publique pour contrer l'idéologie antiaméricaniste de la même façon que l'opposition au communisme européen fut menée idéologiquement dès les premiers jours de la guerre froide. Je ne sais pas si c'est une pure coïncidence dans le style des Mariés de la Tour Eiffel : « les événements nous échappent, feignons d'en être les instigateurs », ou si les événements résultent effectivement de la mise en application d'un tel programme, mais force est de constater que le projet de constitution européenne a été déboulonné et que la zone de libre échange transatlantique est sur les rails. Et que l'effet attendu de cette zone de libre échange est de couper en partie les liens économiques entre les États Européens au profit de liens entre chaque État européen et les États-Unis qui tendent à se positionner ainsi comme centre principal, plaque tournante ("hub"), de cet espace économique transatlantique : http://www.washingtonpost.com/opinions/obama-is-on-the-right-course-with-the-pivot-to-asia/2014/04/20/ed719108-c73c-11e3-9f37-7ce307c56815_story.html Le 20 avril 2014, Tom Donilon, membre du Council on Foreign Relations, ancien conseiller à la sécurité d'Obama de 2010 à 2013 écrit la chose suivante : Les buts principaux de l'Accord de partenariat transpacifique, cependant, sont stratégiques. Un accord solidifierait la position dirigeante des États-Unis en Asie, et joint aux négociations sur un traité de libre-échange en Europe, il mettrait les États-Unis au centre d'un grand projet : écrire les règles qui gouverneront l'économie mondiale pendant le prochain siècle.
  24. http://www.journaldemontreal.com/2014/07/02/plus-de-500-arrestations-apres-une-manifestation (2 juillet 2014) [À Hong-Kong] Les associations ont organisé fin juin un référendum officieux sur l'instauration du suffrage universel direct, auquel ont participé près de 800 000 votants, alors que les organisateurs du scrutin tablaient sur seulement 300 000 votants. Pékin a qualifié ce référendum d'illégal, antipatriotique et motivé par la «paranoïa politique».
  25. http://www.fr-online.de/ukraine/konflikt-zwischen-der-ukraine-und-russland-fahrplan-fuer-waffenstillstand-steht,26429068,27688038.html (2 juillet 2014) Les quatre ministres des affaires étrangères français, allemand, ukrainien et russe se sont mis d'accord pour que les négociations en vue d'un cessez-le-feu durable commencent au plus tard ce week-end dans le cadre du groupe de contact. http://deutsche-wirtschafts-nachrichten.de/2014/07/02/russland-und-ukraine-vereinbaren-waffenruhe/ (2 juillet 2014) Steinmeier a dit : « nous avons réussi aujourd'hui dans ces négociations à obtenir un accord sur un ensemble de mesures qui prises ensemble peuvent apporter un cessez-le-feu bilatéral durable ». Selon Klimkin, il y a eu dans les combats 30 morts et plus de 100 blessés depuis lundi soir. La Russie devrait s'engager à donner à l'Ukraine un accès aux postes frontières contrôlés par les rebelles. Lavrov a averti que le gouvernement ukrainien ne doit pas utiliser les pourparlers pour préparer le désarmement ou l'anéantissement des séparatistes. Klimkin a à nouveau souligné que l'on avait trouvé la bonne mise en ordre des mesures : le cessez-le-feu ne viendra qu'après que les conditions posées soient remplies. http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20140702.REU6179/ukraine-et-russie-vont-negocier-un-nouveau-cessez-le-feu.html Le groupe de contact, qui réunit l'Ukraine, la Russie et les rebelles avec comme médiateur l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), doit se réunir "au plus tard le 5 juillet avec pour objectif de parvenir à un cessez-le-feu durable, inconditionnel et accepté mutuellement", précise le document sur lequel se sont entendus les quatre ministres. http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/ukraine/evenements-12944/article/ukraine-reunion-de-berlin Ukraine - Réunion de Berlin - Déclaration de Laurent Fabius (2 juillet 2014) L’accord que nous avons obtenu ce 2 juillet 2014 pose les bases pour aller vers un cessez-le-feu bilatéral et ramener la stabilité. La méthode a été posée avec une échéance, une réunion du groupe de contact avant le 5 juillet dont le premier objectif sera la mise en œuvre du cessez-le-feu par toutes les parties. Tout sera mis en œuvre pour en assurer le contrôle et le caractère durable, en particulier par les observateurs de l’OSCE. Des mesures de confiance devront également être mises en place pour la protection des frontières entre l’Ukraine et la Russie qui a accepté d’autoriser la présence de gardes-frontières ukrainiens à deux points de passage sur son territoire. Nous nous sommes mis d’accord sur des points importants. C’est donc un pas en avant significatif vers notre objectif de désescalade qui reste à mettre en œuvre. La France, avec ses partenaires européens, sera attentive à la mise en œuvre de cet accord. http://www.auswaertiges-amt.de/DE/Aussenpolitik/Laender/Aktuelle_Artikel/Ukraine/140702_Beratungen.html Steinmeier a cependant averti : « ce n'est pas une solution pour tous les problèmes ni une formule magique qui va tout résoudre du jour au lendemain ».
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