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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. J'abonde aussi dans ce sens lorsque je dis plus haut que les Français qui critiqueraient les USA sans réformer leur propre dispositif légal et administratif seraient « l'hôpital qui se fout de la charité ». Par ailleurs, il ne faut pas s'illusionner sur des garde-fous qui portent des noms grandiloquents tels que "cour de justice" alors que le fonctionnement secret et par mesure générale sans individualiser au cas par cas traduit une procédure qui n'a plus grand chose à voir avec le fonctionnement normal de ce qu'on entend habituellement par cour de justice. La terminologie "cour de justice" induit en erreur plus qu'autre chose. Elle a un caractère de message de propagande. Saddam Hussein avait dans son régime une institution chargée de protéger les droits de l'homme. Donc il ne faut pas s'arrêter à l'illusion dont est éventuellement porteuse le nom d'une institution. Je suis nominaliste. Un débat de fond devrait selon moi porter sur la notion de justice préventive (qui est le pendant pour le ministère de l'intérieur de la guerre préventive(*) pour le ministère de la défense). Il me semble que les dangers de l'idée de justice préventive ont été présentés avec un certain talent dans le film « Minority Report » de Steven Spielberg, basé sur une nouvelle de Philip K. Dick. (*) À ce sujet voir ce qu'en dit Andrew Bacevich : http://www.air-defense.net/forum/topic/5823-irak-passé-présent-avenir/page-87#entry780061 : Je veux dire, le faux-semblant ultime de la période succédant immédiatement au 11 septembre fut l'adoption par l'administration Bush de la guerre préventive qui devint la justification de l'invasion de l'Irak en 2003. Mais c'était une revendication générale. Une revendication générale que les Etats-Unis avaient le pouvoir d'utiliser la force préventivement. Avant que la menace n'émerge. Non simplement en légitime défense. Et nous devrions noter qu'autant que je sache, le président Obama n'a pas révoqué cette notion.
  2. Il me semble qu'une écoute, c'est un acte d'enquête en France réservé au juge d'instruction, et que si un acte d'enquête n'est pas fait dans le cadre d'une instruction judiciaire on a affaire à un État de non-droit. Donc on a affaire à une instruction extra-judicaire sauvage.
  3. Avez-vous un niveau d'anglais suffisant pour suivre une émission de plus d'une heure en anglais, éventuellement en vous aidant avec les sous-titres en anglais voire en cherchant les mots les plus difficiles dans un dictionnaire ? Si oui, je vous recommande l'émission de PBS qui explique sinon tout, ce qui serait beaucoup dire, mais beaucoup de choses et de A à Z en partant du commencement et qu'on peut visualiser en ligne : Je ne me souviens pas si l'émission traite spécifiquement de cette cour, mais ce qui revient très fréquemment, c'est que les responsables de la NSA ou de la Maison Blanche ont toujours tenté à chaque étape d'avoir un avis juridique favorable d'un conseiller juridique chargé de dire si l'administration reste dans les "clous" de la constitution et de la loi. Et cet avis juridique favorable, même tiré par les cheveux, leur donnait bonne conscience et leur permettait de s'autopersuader qu'ils faisaient leur devoir en tant que responsable politique. Ma réflexion n'est pas aboutie sur ce sujet et probablement mes connaissances sur les réseaux informatiques, de communication, etc. ne me permettent pas d'aller plus loin qu'un petit niveau de compréhension des choses, mais par rapport à cette cour de justice secrète : 1) C'est un luxe que les Américains s'offrent et que les Français - ou peut-être les Allemands, etc. - ne s'offrent pas lorsqu'ils espionnent la Syrie en faisant circuler un navire d'écoute des signaux électromagnétiques dans les zones de la Méditerranée qui bordent la Syrie. Ce que je retiens de l'émission mentionnée, c'est que le problème aux États-Unis, ce n'est pas seulement que l'exécutif viole la loi, mais que lorsque cela devient trop flagrant et intenable, des majorités se forment au Congrès pour voter de nouvelles lois régressives avec moins de garde-fous démocratiques et allant dans le sens d'un État de surveillance généralisée. Mais en France nous avons les "Renseignements Généraux" - qui ont changé de nom et qui s'appellent désormais je ne sais plus quoi - et qui ont quasiment tous les droits et ce dans l'indifférence générale des citoyens lambda et pas lambda. Le problème donc, si on critique ce que font les Américains en tant que Français, c'est qu'on risque de se voir rétorquer à juste titre qu'on est l'hôpital qui se fout de la charité. La seule différence est qu'on peut penser que les Américains ont des budgets et des moyens sans commune mesure avec ce que font les Français. Donc je crains que sans un véritable travail des citoyens français pour dire ce qu'ils acceptent ou non de leur propre gouvernement français, les critiques françaises de l'Amérique soient peu crédibles. 2) Comme cette cour de justice est "secrète", il ne faut pas se laisser abuser par l'illusion de "contrôle démocratique" qu'elle pourrait représenter à première vue. Le principal défaut est que le principe du contradictoire ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Principe_du_contradictoire_dans_les_procédures_juridictionnelles_en_France ) qui est un "principe général de droit" donc un fondement de ce qu'on appelle l'État de droit (en anglais Due Process) n'y est pas assuré. Puisqu'à cause du secret les "victimes" potentielles de la procédure n'y sont pas invitées et entendues. Cela ressemble aux procès par contumace qui sont normalement interdits aux Etats-Unis.
  4. Pour Swissinfo (http://www.swissinfo.ch/fre/l-allemagne-fait-le-forcing-en-faveur-d-un-cessez-le-feu-en-ukraine/40483098), l'Allemagne « fait le forcing » - expression positive d'endurance, de courage, de ténacité ; pour l'Express (http://www.lexpress.fr/actualites/1/actualite/ukraine-et-russie-vont-travailler-a-un-cessez-le-feu-bilateral_1555678.html) elle est « à la manœuvre » - une expression qui me parait un brin péjorative - pour la paix. Ce dernier article a le mérite de souligner la divergence entre Européens de l'ouest et Américains : Les Européens, sans manifester explicitement leur mécontentement à Kiev, ont observé un silence réprobateur après le non-renouvellement du cessez-le-feu par le président ukrainien Petro Porochenko, contrairement aux Américains qui ont adopté une position plus favorable à son égard. Ainsi donc pour l'Express, c'est probablement - pure spéculation de ma part - le désalignement d'avec Washington qui est péjoratif et fait froncer les sourcils.
  5. http://www.nrcu.gov.ua/en/148/569724/ (2 juillet 2014) Selon Anton Herashchenko conseiller du ministre de l'Intérieur, les forces ukrainiennes contrôlent toujours l'aéroport de Lougansk, même si elles sont isolées par des mines qui empêchent les renforts de passer. http://www.nrcu.gov.ua/en/148/569721/ (2 juillet 2014) Le porte-parole du conseil de sécurité nationale dit que l'« opération antiterroriste » relancée mardi consiste en des « attaques massive de l'aviation et de l'artillerie » sur 120 barrages routiers, bastions et bases « terroristes », « tuant des centaines de terroristes et nettoyant trois villages ». L'une des bases a été totalement détruite par le pillonnage, a-t-il dit. http://www.nrcu.gov.ua/en/148/569726/ (2 juillet 2014) Le pilote d'un Soukhoï 24 touché par un missile tiré d'un SAM portable tôt ce matin l'a ramené à sa base avec un seul moteur.
  6. http://de.reuters.com/article/domesticNews/idDEKBN0F719N20140702 (2 juillet 2014) Face aux exigences de la Pologne et à Rasmussen qui évoque des « mesures nouvelles, appropriées, à long terme » pour rassurer les membres de l'OTAN ex-membres du pacte de Varsovie, Merkel a réaffirmé l'engagement de 1997 pris par l'OTAN de ne pas y stationner de troupes en permanence : « nous avons parlé du fait qu'il ne doit pas y avoir le moindre doute quant au fait que la validité des accords OTAN-Russie doit se poursuivre ».
  7. http://www.defense.gouv.fr/content/download/269748/3369898/file/Lettre%203%202014.pdf Lettre de l'IRSEM N°3 - 2014 Dossier stratégique: La Pologne, un acteur de la défense européenne (30 pages dont 18 sont en français et 12 en anglais) Le fait que la puissance des États-Unis demeure inégalée, ajouté au « rôle qu’ont joué les Américains dans le processus d’indépendance des années 1980 » accentue le caractère privilégié de la relation transatlantique. De ce fait, on reproche à la Pologne son « bandwagoning » ou suivisme. Justyna Zajaç termine son analyse en mentionnant le fait qu’en 2014, la Pologne s’est trouvée confrontée à deux défis successifs : la politique américaine de pivot vers l’Asie avec son corolaire, la réduction de la présence militaire en Europe dans un premier temps, l’annexion de la Crimée par la Russie qui a conduit l’OTAN à se reposer la question du renforcement de la présence des États-Unis sur le continent européen et de la prise en charge, par les Européens eux-mêmes, de leur sécurité. Les relations entre la Pologne et la Russie, sur une voix délicate de normalisation depuis la fin de la guerre froide, risquent probablement se détériorer avec la crise ukrainienne. Les responsables politiques polonais auront à travailler sur une vision à long terme de la sécurité Euro-Atlantique, faisant une place à la Russie. A défaut, la sécurité de la Pologne ne pourra qu’être exposée à une recrudescence de menaces. Ryszard Zieba explique qu’il y a effectivement une vision de la politique étrangère de la Russie fortement ancrée en Pologne, qui transpose à la Russie actuelle les intentions de l’ex Union soviétique. Les médias et les élites polonaises sont prisonniers de cette vision fondée sur l’histoire, qui ne conçoit les relations entre ces deux pays que forcément conflictuelles, comme elles ont pu l’être au 19e siècle quand la Pologne se battait pour son indépendance ou durant la guerre froide lorsqu’elle vivait sous le joug soviétique. Tout a été fait pour maintenir la Russie à l’écart de l’OTAN et de l’UE, la reléguant à une posture de rivale ou d’ennemie et aucun rapprochement ne fut tenté. Selon le professeur Zieba, la Pologne manque d’une vision stratégique sur l’avenir de la sécurité internationale intégrant les changements récents comme l’émergence des nouvelles puissances qui entraîne un rééquilibrage entre les puissances anciennes. La Pologne s’interdit d’envisager tout scenario de coopération avec la Russie sur des questions de sécurité. A défaut, elle devrait au moins envisager des coopérations dans des configurations incluant l’OTAN, l’UE, les Etats-Unis et la Russie. Il est indispensable de travailler à transformer l’ennemi historique en partenaire et se servir de l’OSCE pour créer une communauté de sécurité Euro-Atlantique et eurasienne commune.
  8. http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/arts_et_spectacles/2014/06/30/009-fete-canada-spectacles.shtml (30 juin 2014) et http://www.journaldemontreal.com/2014/07/01/fete-du-canada-le-vieux-port-aux-couleurs-de-lunifolie (1er juillet 2014) Le 1er juillet est la « Fête du Canada » célébrant la création du Dominion du Canada en 1867 regroupant le Canada-Uni (Haut et Bas Canadas - c'est à dire l'Ontario et le Québec actuels - un temps dépourvus de leurs assemblées législatives provinciales) avec le Nouveau Brunswick et la Nouvelle Écosse : http://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9d%C3%A9ration_canadienne#Opposition_et_d.C3.A9bats_populaires L'opposition chez certains francophones du Bas-Canada débuta dès le lendemain de la conférence de Charlottetown, et progressa après la conférence de Québec, entre autres grâce au manifeste d'Antoine-Aimé Dorion. C'est le début de la division des Canadiens-Français en deux camps : fédéralistes et anti-fédéralistes. Si certains politiciens réformistes comme George-Etienne Cartier soutiennent le projet de fédération, les anti-fédéralistes proviennent entre autres des conservateurs en rupture avec leur parti et libéraux-démocrate et considèrent que la confédération serait une menace. Cette résistance fit peur et John A. MacDonald, après avoir pourtant laissé promettre un plébiscite sur la confédération, décida de reculer. Il mentionne d'ailleurs dans une lettre adressée à Leonard Tilley le 8 octobre 1866 que s'il avait convoqué les Chambres, il y aurait eu débats; en mentionnant qu'ils appuyaient les résolutions de Québec, sa défaite électorale aurait été inévitable. Il ajoute que s'il laisse sous entendre que les discussions peuvent se poursuivre, le Bas-Canada en entier se mobilisera et que ce serait la fin de la constitution. La constitution sera donc imposée au peuple sans aucun vote populaire.
  9. http://www.nationaljournal.com/global-security-newswire/u-k-independent-panel-retain-trident-subs-but-explore-delay-options-20140701 (1er juillet 2014) Une commission d'experts multipartite chargée d'examiner l'avenir de la dissuasion nucléaire britannique se prononce pour le maintien du système actuel basé sur des sous-marins lanceurs d'engins. Il y a une légère cacophonie sur la signification du minimum d'un sous-marin prêt à tirer en mer 24 heures sur 24, certains disant qu'il suffit que cette exigence soit assurée au niveau de l'ensemble des trois alliés France Angleterre Etats-Unis. La décision de lancer la construction du successeur du sous-marin Vanguard prévue en 2016 pourrait être reportée à plus tard pour donner une chance à une initiative diplomatique sur le désarmement.
  10. Non pas qu'à eux-mêmes. Le putsch de Yeltsine qui a initialisé ce régime présidentiel fort avec une Douma réduite au rôle de chambre d'enregistrement a été soutenu par Bill Clinton : D'autre part le Britannique Michael Meadowcroft qui était responsable de la mission de l'OSCE d'observation des élections russes de 1996 a dit qu'il avait subi des pressions de sa hiérarchie de Varsovie pour édulcorer son compte-rendu : http://exiledonline.com/how-the-west-helped-invent-russias-election-fraud-osce-whistleblower-exposes-1996-whitewash/ (30 novembre 2007)
  11. http://thehill.com/policy/international/211031-nsa-received-broader-authority-for-overseas-intelligence (1er juillet 2014) Selon le Washington Post, la cour de justice secrète United States Foreign Intelligence Surveillance Court a autorisé la NSA à surveiller tous les gouvernement et toutes les institutions internationales à l'exception de la Grande-Bretagne, l'Australie, le Canada et la Nouvelle Zélande, soit 193 pays plus l'Union Européenne, le FMI, la banque mondiale, l'AIEA. Cela ne signifie pas que toutes ces cibles soient effectivement espionnées, mais qu'elles sont des cibles potentielles.
  12. http://www.welt.de/newsticker/dpa_nt/infoline_nt/schlaglichter_nt/article129681580/Steinmeier-startet-neue-Ukraine-Initiative.html (1er juillet 2014) Steinmeier prend une nouvelle initiative pour l'Ukraine : il invite ses collègues russe, ukrainien et français à Berlin demain mercredi. La base de la discussion serait un papier sur lequel ils se sont déjà assez largement mis d'accord par téléphone lundi soir.
  13. http://billmoyers.com/episode/full-show-chaos-in-iraq/ (1e partie) http://billmoyers.com/segment/web-extra-chaos-in-iraq/ (2e partie) Interview par Bill Moyers le 20 juin 2014 (vidéos de 24 minutes et 17 minutes en anglais avec sous-titres et transcription en anglais) d'Andrew Bacevitch sur la politique américaine en Irak. Andrew Bacevitch : Quel fut le catalyseur de l'instabilité qui secoue l'Irak aujourd'hui ? La réponse simple est celle que Cheney et sa fille ne veulent pas aborder : la guerre non indispensable, mal conçue, et franchement immorale que les Etats-Unis ont lancée en 2003. Bill Moyers : Même Cheney avait pensé à un certain moment que ce serait une grave erreur d'occuper Bagdad. Ce qui suit est Dick Cheney en 1994 parlant de ses réflexions sur la première guerre d'Irak, lorsqu'il était secrétaire à la défense sous George H.W. Bush. Bruce Collins sur C-span, 1994 : Pensez-vous que les États-Unis ou les forces des Nations Unies auraient dû marcher sur Bagdad ? Dick Cheney sur C-span, 1994 : Non. [...] Une fois que vous êtes en Irak et que vous l'avez pris, et fait chuter le gouvernement de Saddam Hussein, qu'allez-vous mettre à la place ? C'est une partie du monde très volatile et si vous faites chuter le gouvernement central en Irak, vous pouvez facilement finir par voir les pièces de l'Irak voler en éclats : les Syriens voudraient en avoir une partie à l'ouest, les Iraniens voudraient revendiquer une partie de l'Est qui a été l'enjeu de combats pendant huit ans. Dans le nord vous avez les Kurdes, et si les Kurdes partent en vrille sans que rien ne les arrête et se joignent aux Kurdes de Turquie, alors vous menacez l'intégrité territoriale de la Turquie. C'est un bourbier. Andrew Bacevitch : Voyons ce que l'intervention militaire américaine en Irak a accompli, en Afghanistan a accompli, en Somalie a accompli, au Liban a accompli, en Libye a accompli. Je veux dire : posons-nous cette très simple question : est-ce que la région devient plus stable ? Devient-elle plus démocratique ? Est-ce que nous allégeons, réduisons la prévalence de l'antiaméricanisme ? Je veux dire la chose suivante : si la réponse est oui, alors poursuivons notre effort. Mais si la réponse à ces questions est non, alors il est peut-être temps pour nous de reconnaître que ce grand projet militaire est un échec et ne va pas réussir simplement en essayant avec plus d'ardeur. Andrew Bacevitch : La guerre est une chose que nous ne devrions pas prendre à la légère, dont nous devrions pas discuter avec frivolité. Et je pense que c'est l'une des grandes erreurs de nos cercles de dirigeants de politique étrangère. Ils partent du postulat que la création des armes téléguidées de précision rend la guerre contrôlable ; ote de la guerre la part de risque et de chance qui est toujours inhérente au conflit armé.
  14. http://www.welt.de/wirtschaft/energie/article129646271/EU-Laender-muessen-auslaendischen-Oekostrom-nicht-foerdern.html (1er juillet 2014) et http://www.euractiv.com/sections/energy/ecj-decision-pivotal-debate-over-germanys-green-subsidies-302772 (13 juin 2014) La Cour de Justice Européenne de Luxembourg a donné raison au gouvernement Suédois, l'autorisant à refuser de subventionner de la même façon que les entreprises suédoises une entreprise finlandaise qui génère de l'électricité éolienne dans l'archipel finlandais d'Åland et exporte cette électricité en Suède. L'entreprise finlandaise invoquait, si j'ai bien compris, les règles de libre accès aux marchés publics, de libre-circulation des biens et de concurrence "libre et non faussée". Le gouvernement allemand pousse un ouf de soulagement car il importe aussi de l'électricité sans la subventionner. Cette affaire a généré un long débat, et en prévision d'un jugement contraire de la Cour il était suggéré d'européaniser - donc fédéraliser - le système des subventions aux énergies renouvelables.
  15. Je pense que les deux juges dissidents ont raison de souligner qu'en mettant en avant un bien curieux concept abstrait de « vivre ensemble », les juges majoritaires ont créé un monstre juridique susceptible de justifier le pire totalitarisme, mais qu'il font exactement pareil en mettant de leur côté en avant le monstre juridique de l'« identité culturelle et religieuse ». Je suis personnellement contre la loi anti-couverture de visage, mais au nom de la liberté de l'individu de s'habiller comme il veut et non au nom du sacrifice de l'individu à un monstre juridique consacrant la suprématie du groupe sur l'individu. Au nom du « vivre ensemble » on peut très bien imaginer que dans quelques années une Cour Africaine des Droits de l'Homme, si elle est créée conformément au voeu du président tunisien Marzouki, déclare conforme la loi soudanaise qui interdit aux femmes de porter des pantalons. Il suffira pour cela que le gouvernement soudanais allègue que les femmes en pantalon troublent le « vivre ensemble ». Voir http://www.lejdd.fr/International/Afrique/Actualite/L-evasion-de-la-femme-au-pantalon-152189 (2009)
  16. http://www.welt.de/newsticker/dpa_nt/infoline_nt/brennpunkte_nt/article129643734/Ukrainische-Armee-attackiert-Separatisten.html La chargée d'Ukraine orientale de Porochenko Irina Geratchenko a invoqué la capitale biélorusse de Minsk comme lieu possible de pourparlers avec les séparatistes. Le représentant de l'« armée populaire » à Donetsk, Andrei Pourgine a qualifié de "non inintéressante" la proposition. Mais de nombreux points seraient selon lui à éclaircir avant une rencontre des parties en conflit.
  17. La majorité de la cour n'a rien trouvé à redire, mais deux juges ont émis une opinion divergente : http://hudoc.echr.coe.int/sites/fra/pages/search.aspx#{%22languageisocode%22:[%22FRA%22],%22appno%22:[%2243835/11%22],%22documentcollectionid2%22:[%22GRANDCHAMBER%22],%22itemid%22:[%22001-145240%22]} Opinion en partie dissidente commune aux juges Nussberger et Jäderblom 1. Nous reconnaissons que, même si aucune violation n’est constatée dans l’arrêt, une approche équilibrée y est développée, de nombreux arguments importants des opposants à l’interdiction de dissimuler son visage dans l’espace public y sont soigneusement pesés et les problèmes liés à cette interdiction y font l’objet d’une évaluation. 2. Nous ne pouvons néanmoins souscrire à l’avis de la majorité car, pour nous, des droits individuels concrets garantis par la Convention sont ici sacrifiés à des principes abstraits. Nous doutons que l’interdiction totale du voile intégral dans l’espace public poursuive un but légitime ( 8 ). Quoi qu’il en soit, une interdiction aussi générale, qui touche au droit de toute personne à sa propre identité culturelle et religieuse, n’est à notre sens pas nécessaire dans une société démocratique ( C ). Partant, nous concluons à la violation des articles 8 et 9 de la Convention ( D ).
  18. Pour les chancelleries européennes, la fin du cessez-le-feu constitue un camouflet. J'avais déjà remarqué (1) ce journaliste « Benoît Vitkine (Ukraine, envopyé [sic] spécial) » qui dit ce qu'il voit et ce qu'il pense, une qualité qui devient rare de nos jours. De retour à Paris le 16 mai cela donnait la vidéo suivante : http://www.lemonde.fr/europe/video/2014/05/16/retour-de-reportage-les-referendums-ukrainiens-etaient-ils-des-farces_4419976_3214.html où il concluait sur l'effort à faire pour ne pas céder à la désinformation de part et d'autre. (1) ici :
  19. http://www.rfi.fr/europe/20140629-ukraine-situation-securitaire-est-coeur-negociations-poutine-merkel-hollande-porochenko/ (29 juin 2014) Le président ukrainien est sous pression d’une partie de la population, qui a manifesté aujourd’hui sur le Maïdan à Kiev, pour réclamer la fin du cessez-le-feu et l’instauration d’une loi martiale dans les régions séparatistes de l'Est. Les orateurs, parmi lesquels des responsables d’unités de volontaires qui combattent aux côtés de l’armée ukrainienne n'ont pas fait dans la demi-mesure, prévenant que « s’il ne [les] entend pas, nous le considérerons comme un traître et il partagera le sort de Ianoukovitch ». La photo de Konstantin Grishin pour Reuters montrant un militant de Pravy Sektor cagoulé et portant son insigne rouge et noir est légendée : Manifestation à Kiev, sur le Maïdan, ce dimanche 29 juin 2014, pour réclamer la fin du cessez-le-feu et l’instauration d’une loi martiale dans les régions séparatistes de l'Est.
  20. Le site de l'élysée énumère les 5 points à travailler : http://www.elysee.fr/communiques-de-presse/article/entretien-telephonique-avec-angela-merkel-vladimir-poutine-et-petro-porochenko-3/ - adoption d’un accord sur un cessez-le-feu bilatéral entre les autorités ukrainiennes et les séparatistes ; - établissement rapide, avec l’OSCE, d’un mécanisme effectif de contrôle de la frontière ; - définition des modalités de contrôle de la frontière aux trois postes de Izvarino, Dolzhansky et Kraznopartizansk ; - poursuite des libérations d’otages et de prisonniers des deux côtés, sur la base des listes de noms établies ; - organisation de négociations tripartites substantielles. Ce qui a l'air nouveau, c'est qu'on parle maintenant de cessez-le-feu bilatéral. Le site de la chancellerie http://www.bundeskanzlerin.de/Content/DE/Artikel/2014/06/2014-06-25-friedenprozess-ukraine.html;jsessionid=39C584D7E0085B96DE60E23E435E7FAF.s3t2 - se réjouit de la libération samedi de la deuxième équipe d'observateurs de l'OSCE ; - Seibert a souligné que l'on doit développer un mécanisme pour surveiller le cessez-le feu et pour contrôler la sécurité de la frontière entre l'Ukraine et la Russie. Le cessez-le feu "ne doit pas être abusé unilatéralement pour créer de nouveaux faits," a averti Seibert en faisant allusion aux postes frontières occupés. - Le porte-parole du gouvernement a annoncé une nouvelle conférence téléphonique "au format Normandie" au cours de la journée de lundi. Ce format de quatuor a été utilisé pour la première fois le 6 Juin: la rencontre directe des dirigeants de France, d'Allemagne, de Russie et d'Ukraine en marge de la célébration du 70e anniversaire du jour J. - Le gouvernement fédéral travaille "de toutes ses forces" à une solution, a ajouté le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Martin Schaefer. - Au sommet européen vendredi, la chancelière avait malheureusement constaté que les progrès réalisés depuis le plan de paix de Poroschenko étaient « insatisfaisants ». - Elle a rappelé qu'il y avait eu des développements positifs. Cela comprenait que le président russe a demandé à la Fédération de retirer sa décision qu'il pourrait y avoir une invasion de l'Ukraine. En outre, il y a aussi une reconnaissance du nouveau président de l'Ukraine Petro Porochenko. - « Mais sur d'autres points, nous n'avons pas encore atteint aucun progrès. Particulièrement de la part des séparatistes, l'armistice n'a pas été bien adopté. Il y a de nombreux morts, de nombreux blessés, tous les jours de nouvelles personnes enlevées. C'est pourquoi il est maintenant très important que nous fassions des progrès ». - Eu égard à la situation en Ukraine, les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE n'ont pas exclu des mesures supplémentaires. « Si sur tous ces points, aucun progrès n'est visible, nous sommes également prêts à prendre d'autres décisions, à prendre des mesures encore plus radicales et point par point », a déclaré la chancelière. - Steinmeier a salué la fin de la prise d'otages et a remercié toutes les personnes impliquées dans les négociations. « Mes remerciements vont également au groupe de contact trilatéral dans lequel la Russie joue un rôle important. La Russie s'est elle aussi activée dans cette Commission et a fourni sa contribution pour parvenir à cette libération ». L'OSCE joue selon lui un rôle particulier pour obtenir le processus de paix souhaité. « Au niveau de l'inspection du cessez-le-feu et de la frontière l'OSCE peut et devrait jouer un rôle central. Ce qui ne peut se faire que si un environnement de travail sécurisé pour les observateurs de l'OSCE est créé », a déclaré le ministre des Affaires étrangères.
  21. http://uk.reuters.com/article/2014/06/29/uk-britain-europe-juncker-idUKKBN0F40SN20140629 Sondage du Mail on Sunday (sondant 1000 personnes le 27 juin 2014) : 47% pour que le Royaume-Uni sorte de l'UE 39% pour que le Royaume-Uni reste dans l'UE
  22. Rien n'est moins exact. Dans l'accord Sykes Picot Mossoul devait faire partie du protectorat français de Syrie. L'Irak incluant Mossoul n'est pas issu de Sykes-Picot. source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Accords_Sykes-Picot
  23. Je ne voudrais pas monopoliser la parole et serais ravi que vous vous exprimassiez sur Judy Dempsey et son charmant blog. Je suis prêt à admettre que j'ai mal lu ce blog et à réformer ma vision des choses, mais par quel chemin y parvenir ? Jusqu'à présent à chaque fois que je lis ce blog les bras m'en tombent tellement c'est le petit toutou Pathe Marconi « la voix de son maître » que je vois.
  24. Judy Dempsey est une chienne de garde de la vassalisation à outrance des alliés des États-Unis qui n'a de cesse d'aboyer ce que ces alliés « doivent faire » pour faire plaisir à Washington et de mordre les récalcitrants. La contradiction entre la phrase rassurante « L'AA permet d'arrimer ces pays à l'UE sans pour autant leur offrir la perspective d'y adhérer un jour. » et la phrase de Judy Dempsey « l'UE va "devoir faire un effort soutenu pour aider ses pays à mener les douloureuses réformes » est intéressante.
  25. http://www.washingtonpost.com/opinions/business-groups-and-scientists-need-to-see-the-larger-picture-on-russia/2014/06/27/7260a9d6-fe1e-11e3-b1f4-8e77c632c07b_story.html Éditorial du Wahington Post qui se plaint et qui fait la leçon à deux groupements professionnels du monde des affaires américains (National Association of Manufacturers et Chambre du Commerce) et à une tribune de scientifiques dans la revue Science qui se sont prononcés contre des sanctions unilatérales américaines contre la Russie.
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