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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. C'est très réducteur. Je demande une étude sociologique entre les oui et les non en Suisse francophone et alémanique, en particulier en considérant les revenus, les métiers, bref, les classes socio-professionnelles. Faute d'une telle étude sociologique approfondie, on ne peut exclure une unité de classe sociale entre la suisse alémanique et la suisse francophone, les mêmes classes votant oui ou non selon non pas leur appartenance linguistique mais selon leur classe socio-professionnelle. Mon sentiment en lisant divers articles à droite et à gauche, est que ce qui a fait basculer le vote ce n'est pas tant que les classes pauvres aient le sentiment qu'elles souffrent de l'immigration (car de toutes façons les classes pauvres sont des classes affaiblies qui ne parviennent pas à se faire écouter) mais que les classes moyennes ressentent directement la concurrence des travailleurs de l'UE bien formés, bien éduqués, très compétents dans leur métier, et qui demandent un salaire moindre pour cause de catastrophe économique dans leur pays (Grèce, Espagne... pour ne pas parler de la France). Ce référendum est plutôt une chance pour la France, si l'on s'oriente vers un contrat entre le gouvernement français et les entreprises suisses en terme de nombre de créations d'emploi par exemple en Lorraine ou à Calais. Et il faut négocier un accord à court terme (du style 5 ans) pour qu'on voit les résultats au bout de 5 ans, pour voir si les promesses faites par les entreprises suisses en terme de créations d'emplois en France ont été tenues. S'il n'y a pas d'investissements en France créateurs d'emplois de la part des entreprises suisses, les Français taxeront le chocolat.
  2. http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2014/02/10/31001-20140210ARTFIG00364-referendum-suisse-les-lecons-pour-la-france.php (10 février 2014) En France, l'issue du référendum suisse a suscité le blâme à gauche et de vives réserves chez certaines personnalités de l'UMP. François Fillon, au contraire, a qualifié la votation de « revendication parfaitement naturelle ». L'ancien premier ministre a rappelé qu'il préconisait, depuis plusieurs mois déjà, de réviser la Constitution afin d'autoriser un référendum sur ce sujet en France. http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/02/10/avec-ce-vote-la-suisse-montre-qu-elle-existe-face-au-poids-lourd-europeen_4363520_3214.html (10 février 2014) Au lendemain de la votation suisse remettant en cause l'accord de libre circulation avec l'UE, plus de deux cents citoyens suisses ont répondu à un appel à témoignages lancé sur lemonde.fr.
  3. Macro-région alpine (*) et différences de culture politique : (*) une organisation internationale regroupant toutes les régions alpines : France Italie Suisse Autriche etc. http://www.thierry-billet.org/article-convention-alpine-et-villes-des-alpes-122364561.html (2 février 2014) Si les pays de langue germanophone sont d'accord sur le principe d'un statut d'observateur à la société civile, la FRANCE semble s'y opposer. Cela ne me surprend plus tant la différence de fonctionnement de la démocratie française jacobine et centralisée et celui des pays déconcentrés comme l'AUTRICHE, l'ALLEMAGNE et la SUISSE me saute aux yeux depuis que je travaille avec la CIPRA. Pour ces pays, la classe politique, même la plus conservatrice, n'imagine plus de pouvoir décider sans qu'une concertation préalable élargie n'ait eu lieu. Le compromis est leur régle : il faut donc écouter, débattre et ensuite décider en ayant le maximum de chances que la décision prise soit appliquée. A peu près l'inverse de la FRANCE où tout est prétexte à décision rapide, mais jamais évaluée ni même souvent mise en oeuvre...
  4. http://www.faz.net/aktuell/politik/nach-schweizer-referendum-eu-stoppt-gespraeche-ueber-stromabkommen-12795337.html (10 février 2014) L'UE suspend les négociations avec la Suisse sur le réseau électrique. Il me semble que dans ce domaine pourtant, c'est plutôt l'UE [i. e. l'Allemagne] qui est demandeuse, pour pouvoir stocker l'énergie intermittente (solaire, éolienne) dans les barrages hydroélectriques suisses ou me trompé-je ? Selon l'article précité, c'est important aussi pour relier l'Allemagne à l'Italie à travers la Suisse... Cela me parait du bon sens. Il serait plus intéressant de déplacer les panneaux solaires allemands en Italie où ils auront plus de soleil...
  5. Je pense qu'il faut regarder plus large que simplement une personnalité. Il faut comprendre le jeu, les règles du jeu de « l'humanitaire ». Comme cela repose sur des dons, et non pas sur l’impôt, il faut faire "de la pub" donc donner dans le sensationnalisme, faire du buzz en tirant le maximum de chaque situation extrême, et donner l'impression au donateur qu'il est lui, le sauveur de l'humanité au moment où il signe son chèque. Faire des comptes rendus sur les trains qui arrivent à l'heure, ce n'est pas très porteur médiatiquement, ni valorisant quand on n'est pas soi-même cheminot. Bien entendu il faut voir aussi ce qu'il y a de positif dans ce jeu. C'est par cet effet d'aiguillon sur les opinions publiques que les démocraties prennent des décisions, font voter des résolutions à l'ONU, votent des budgets, etc... Et puis il faudrait élucider aussi ce qui se joue dans l'histoire longue entre Human Rights Watch et le gouvernement rwandais depuis les 20 dernières années. Il me semble qu'Human Rights Watch ne s'est pas fait que des amis en critiquant le rôle du gouvernement rwandais en République Démocratique du Congo. Je pense qu'à une certaine époque Human Rights Watch était la bête noire du gouvernement rwandais. Donc j'ai du mal à situer dans ce contexte l'avalanche de compliments que l'envoyé d'Human Rights Watch fait à la force rwandaise en Centrafrique. Retour de balancier ? Par anticolonialisme ou tiers-mondisme ? Ce que fait la France, ancien colonisateur ne peut être que négatif, et par contraste tout ce que font les gouvernements africains eux-mêmes ne peut être que paré de toutes les vertus ? Est-ce qu'il a tout simplement des amis rwandais, ou des amis belges d'origine rwandaise, ou qu'il regarde les choses à travers le prisme de l'histoire coloniale belge au Rwanda ? Par sentiment d'un belge flamand qui regarde la France à travers les difficultés relationnelles entre la Belgique flamande et la Belgique française ? À travers le prisme de la "colonisation" française d'une partie de la Flandre (Dunkerque, Saint Omer) ? Retour d'ascenceur ? Peut-être que l'ambassade du Rwanda à Bangui lui a fourni de l'aide et de bonnes informations. Cette ambassade aussi fait peut-être tout ce qu'elle peut pour essayer de le "mettre dans sa poche" ? http://twitter.com/bouckap/status/423832081697755136 (16 janvier 2014) Le premier [détachement] des 850 gardiens de la paix des Rwanda Defense Force arrive aujourd'hui pour la mission Misca. Le Rwanda se tient avec l'Afrique en soutien de ses frères et soeurs de République Centrafricaine. On dirait la langue de bois d'un ministre rwandais à un sommet de l'Union Africaine à Addis-Abeba. http://twitter.com/bouckap/status/426064844639719424 (22 janvier 2014 10:52) Difficile journée émotionnelle pour les gardiens de la paix rwandais dans la crise centrafricaine, dans l'incapacité de stopper l'attaque du quartier musulman de PK13. Ils ont fait de leur mieux. Quand ils ne réussissent pas il leur trouve des excuses. http://twitter.com/bouckap/status/426192494854803456 (22 janvier 2014 19:19) J'ai dit aux soldats rwandais que les photos d'eux étaient vues chez eux [dans un journal ou magazine rwandais en ligne ou sur papier ?], et cela leur a fait plaisir de le savoir. http://twitter.com/Francois_Gatete/status/426196410715762689 (22 janvier 2014 19:35) [tweeté par François Gatete] Où sont les photos des soldats français ? Et est-ce que tu leur as dit que leurs photos étaient vues chez eux ? http://twitter.com/bouckap/status/426294467747151872 (23 janvier 2014) La Misca rwandaise entre dans PK13 à pied pour stopper le pillage et les pilleurs s'enfuient. Leur détermination est incroyable ! http://twitter.com/bouckap/status/426639735659188224 (24 janvier 2014 00:56) La Misca rwandaise accomplit très bien sa mission dans la crise centrafricaine, et elle est respectée par la population pour son impartialité, son humanité et sa détermination. Arrêtez de jeter des fleurs, là, c'est bon ça suffit. http://twitter.com/bouckap/status/426771083233361921 (24 janvier 2014 09:38) La Misca rwandaise fait beaucoup de missions lourdes et exposées aux risques. Les Sangaris français sont beaucoup plus réticents à la prise de risque. Je pense qu'il n'a pas compris ce qu'on a dit plus haut dans ce fil sur ce forum à propos des règles d'engagement différentes entre les forces africaines et les forces françaises ou onusiennes. Il faudrait que quelqu'un lui explique. http://twitter.com/bouckap/status/428971788689997826 (30 janvier 2014) Nous avons eu besoin d'aide ce soir avec une voiture en panne et la Misca rwandaise a immédiatement accepté de nous aider. Sincères remerciements à eux. http://twitter.com/bouckap/status/428976978654670849 (30 janvier 2014) La Misca rwandaise envoie un énorme APC [Armored Personnel Carrier - véhicule de transport de troupes] pour tirer notre voiture en panne. Sérieux les gars, nous sommes vraiment reconnaissant. http://twitter.com/bouckap/status/429452377028964353 (31 janvier 2014) Spécialement les Rwandais, Burundais et Congolais-B [brazzaville ?] font un travail formidable, nous nous assurerons qu'ils obtiendront la reconnaissance qu'ils méritent. Et vas-y que je te distribue des médailles... http://twitter.com/RwandaEmbassyDC/status/430047175037681664 (2 février 2014) [tweeté par l'ambassade du Rwanda à Bangui et retweeté par Bouckaert] : Continuez le bon travail auprès de la Misca, monsieur Bouckaert. Le Rwanda vous accompagne de ses prières pour le succès de votre mission et pour qu'il ne vous arrive rien ! Nos prières de paix également à la République Centrafricaine ! Tiens, tiens, on se demande presque pour qui il est en mission. Pour l'organisation censément "non gouvernementale" (en référence au sigle ONG) Human Rights Watch, ou pour le gouvernement rwandais ? http://twitter.com/bouckap/status/430359546209378304 (3 février 2014) Je coupe la communication pour acheter des bières bien fraiches aux Misca rwandais dans la crise centrafricaine qui ont aidé Human Rights Watch de si nombreuses fois, et qui la nuit dernière ont sauvé ensemble un homme d'une foule qui s'apprêtait à le lyncher. Moralité : il faut lui réparer sa voiture si elle est en panne, et lui offrir des bières, et tout ira bien. La Belgique est le grand pays de la bière. Notez aussi le "ont sauvé ensemble". Tout est dans l'adverbe "ensemble". Le récit, le "story telling", comme on dit, c'est que c'est Human Rights Watch qui sauve des vies. Éventuellement les militaires peuvent aider Human Rights Watch à sauver des vies, mais dans un rôle dont on se demande si c'est un rôle de partenaire ou de subalterne... Plus sérieusement, ce qui me gène le plus c'est qu'on a affaire à quelqu'un qui typiquement fait un travail de journaliste, de reporter sur le terrain, la déontologie du journaliste en moins. J'entends par déontologie, la mise en contexte, le croisement des sources, l'effacement de soi, ne pas se prendre pour un justicier. Voir la charte du Syndicat National des Journalistes : http://www.snj.fr/spip.php?article1032 De façon générale je pense que le journalisme et twitter sont incompatibles. Le journalisme étant un travail de pédagogie, il nécessite non pas du raccourci mais de la longueur, de la mise en contexte, du décryptage d'images et non du lancer d'images.
  6. Cette approche - se le mettre dans la poche - est pratiquée par les services de renseignement français puisqu'il a répondu ceci à une question posée par L'Express : http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/en-centrafrique-les-francais-n-ont-pas-de-reelle-strategie_1319956.html (5 février 2014) Quelles relations entretenez-vous au jour le jour avec l'état-major de Sangaris et l'ambassade de France, à l'évidence irrités par la tonalité critiques des commentaires postés sur votre compte Twitter? Quand j'alerte Sangaris sur un cas précis, je reçois en retour des promesses, rarement suivies d'effets. L'ambassadeur [Charles Malinas], quant à lui, me taxe de parti-pris francophobe, m'accuse de ne pas connaître le sens du mot massacre, s'obstine à dépeindre une situation "difficile mais stable", puis finit par refuser de me parler. Alors même que les services de renseignement français, tant civils que militaires, m'invitent à échanger avec eux. Il y a eu aussi les tweets suivant où il montre une attitude plus conciliante face aux Français : http://twitter.com/bouckap/status/430634202258620417 (4 février 2014) Le commandant de Sangaris à Mbaiki m'a donné un excellent briefing de la situation dans sa région, nous apprécions ce soutien. http://twitter.com/bouckap/status/430925042818351104 (5 février 2014) J'ai fait au commandant de Sangaris à Mbaiki un briefing sur Boda, je l'ai rassuré quant au fait que les musulmans et les chrétiens veulent qu'il vienne les protéger. Situation calme. http://twitter.com/bouckap/status/431468282596442114 (6 février 2014) Je suis impressionné par le travail accompli par le capitaine Arnaud, le Sangaris français à Yaloké. Il a même appris le sango pour mieux communiquer, excellent exemple de ce qui peut être fait. Le drame, ici, c'est le déclin de la presse française, mais aussi mondiale (britannique, américaine) qui n'envoie pas suffisamment de reporters de talent et d'expérience sur place et qui vont chercher des informations inédites tout en ayant le souci de la mise en contexte, et un regard critique sur leurs sources. Le photographe britannique Marcus Bleasdale dit ceci : http://news.nationalgeographic.com/news/2014/02/140207-central-african-republic-violence-marcus-bleasdale/ (7 février 2014) C'est une catastrophe complète à la quelle personne ne semble accorder beaucoup d'attention. Je peux compter le nombre de journalistes sur les doigts de la main. Par exemple l'envoyé spécial du journal Le Monde qui a rédigé presque un article par jour jusqu'au 29 janvier ( http://www.lemonde.fr/journaliste/cyril-bensimon/ ) fait silence radio depuis, ou presque, avec une apparition le 7 février (mentionnée par TimTR, ci-dessus #1329 http://www.lemonde.fr/afrique/article/2014/02/07/en-centrafrique-la-situation-empire-sur-l-ensemble-du-pays_4362393_3212.html ) qui est une interview d'une responsable de Médecins Sans Frontières présente sur place, et qui ne permet pas de dire où le journaliste se trouve, s'il est toujours à Bangui ou s'il est rentré en France et a réalisé l'interview par téléphone. Face à cette pénurie de moyen des journaux, on récupère une information qui est de moindre qualité, car le point de vue des observateurs du type ONG - ou du type politicien local - ou du type porte-parole de telle ou telle armée, est moins mis dans une perspective globale et critique. Je me demande s'il n'y a pas un problème de langue. Dans les vidéos de Médecins Sans Frontières que j'ai mentionnées ci-dessus ( http://www.air-defense.net/forum/topic/4573-cela-chauffe-en-centrafrique/page-44#entry737343 ), il y a des interviews de réfugiés sans sous-titres, donc on ne comprend pas ce qu'ils disent. Et il y a des séquences avec deux musulmans s'exprimant en français donc on comprend ce qu'ils disent. Il n'y a aucun réfugié non-musulman s'exprimant en français dans ces vidéos. Est-ce que par hasard les musulmans ne seraient pas plus facilement en mesure de s'exprimer en français, ce qui pourrait conduire à une surreprésentation de leur point de vue dans les médias français et internationaux ? C'est aussi un problème de moyens car l'obstacle de la langue n'en est plus un si l'on a suffisamment d'argent pour embaucher des interprètes ou des traducteurs pour mettre des sous-titres dans les vidéos... Je me demande s'il n'y a pas aussi un problème de sciences humaines. Y a-t-il dans les universités en France (ou en Amérique ou en Allemagne ou en Angleterre...) ou à l'université de Bangui un anthropologue ou un sociologue qui pourrait être interviewé ? Un peu comme les nombreux anthropologues spécialistes des Touareg (j'aime beaucoup Pierre Boiley, mais il y en a beaucoup d'autres, et non moins talentueux) qui ont été interviewés, qui ont participé à des débats à la télévision dans le cadre de l'opération Serval au Mali ? Lorsqu'on entend un prêtre dire qu'il y a 60% de la population qui est ni musulmane ni chrétienne ( http://www.air-defense.net/forum/topic/4573-cela-chauffe-en-centrafrique/page-44#entry737029 ) on se dit qu'il y a comme un problème anthropologique, un problème de sciences humaines, dans la dichotomie chrétiens-musulmans utilisée par 95% des journalistes occidentaux. Est-ce qu'il n'y a pas aussi un problème de manque de moyens dans nos universités, en Occident ? On peut aussi comparer à la Syrie où l'on peut se faire aider pour la compréhension des choses par l'Institut Français du Proche Orient ( http://www.air-defense.net/forum/index.php?app=forums&module=forums&section=findpost&pid=736814 ). Est-ce qu'on a un « Institut Français de l'Afrique Équatoriale » ?
  7. « comme si leur sort dépendait d'eux, ce qui n'est pas le cas » Je trouve ce déni de la réalité, de la part de la journaliste, intéressant à analyser. La journaliste n'arrive pas à croire que les États-Unis sont une puissance. Que les États-Unis sont capables de réunir les moyens pour obtenir ce qu'ils veulent. Que révèle cette psychologie de la journaliste ? Je ferais deux hypothèses. - Premièrement, cette histoire met quelque peu à mal le dogme d'États-Unis, comme Dieu, infiniment bons, et pour sauver le dogme, il est préférable de nier la réalité. - Deuxièmement, on a tellement perdu l'habitude d'une France puissante / France puissance que le mécanisme de la puissance même mis à nu n'est plus compréhensible en France. En revanche, ce que révèle le gros mot, qui commence par un "F", c'est un dépit, une impuissance. Donc a contrario par rapport aux Ukrainiens, l'UE et Catherine Ashton (avec derrière pas loin, probablement Angela Merkel) sont un véritable obstacle d'indépendance. Il n'y a pas de fil qui permettrait à Mme Nuland d'actionner Catherine Ashton comme une marionnette. Catherine Ashton, elle, ne dépend pas d'eux. Quelques hypothèses. 1 - Effrayer les citoyens pour qu'ils n'aillent pas manifester le dimanche après-midi, et de cette façon affaiblir l'opposition 2 - il y a une vraie menace terroriste - je ne suis pas dans la tête des groupes explosifs du Caucase, mais puisqu'on disait qu'à Sochi même ce sera difficile pour eux et qu'ils pourraient étendre leur rayon d'action... 3 - Le mimétisme avec la Russie. La Russie prend des mesures antiterroristes par rapport à Sochi, donc l'Ukraine pro-russe fait pareil comme un enfant qui imite sa mère.
  8. Concernant les événements du 5e arrondissement les 8 et 9 février 2014, je pense qu'il est préférable de prendre les informations dans le récit de l'AFP : http://www.ladepeche.fr/article/2014/02/09/1814217-bangui-au-moins-neuf-tues-dans-des-violences.html Pour mémoire, le site "opex 360" n'avait pas hésité à inventer un pont imaginaire au Mali sur le fleuve Niger : http://www.air-defense.net/forum/topic/14067-op%C3%A9rations-au-mali/page-274#entry666185
  9. http://www.ladepeche.fr/article/2014/02/09/1814217-bangui-au-moins-neuf-tues-dans-des-violences.html (9 février 2014) Bangui: au moins dix tués http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/centrafrique-depute-pierre-lellouche-va-se-rendre-a-bangui-pas-demi-journee-8975 (6 février 2014) Le député Pierre Lellouche va se rendre à Bangui [le 17 février]. http://www.journaldebangui.com/article.php?aid=6123 (7 février 2014) Samantha Power : Les forces africaines ont traditionnellement des règles d’engagement plus robustes que celles des forces de l’ONU. Elles sont plus opérationnelles pour désarmer les milices. http://www.zeit.de/2014/06/norbert-roettgen-militaereinsaetze/seite-2 (8 février 2014) Interview de Norbert Röttgen, président de la commission des affaires étrangères du Bundestag Röttgen : J'estime juste d'européaniser ces interventions [au Mali et en Centrafrique]. Zeit : Est-ce à dire que les Allemands devraient être aux côtés des Français autrement qu'avec des avions de transport ? Röttgen : Je n'ai certes pas dit que nous devions entreprendre une opération militaire de combat comme les Français.
  10. Autre pièce à ajouter au débat que nous avons eu plus haut sur l'existence ou l'importance d'un mouvement d'armes libyennes de la Libye vers le nord-Mali depuis la guerre libyenne de 2011, la conviction d'Abou Djaffar que : http://aboudjaffar.blog.lemonde.fr/2014/01/29/helico/ (29 janvier 2014) On sait que plusieurs de ces engins [des lanceurs portables "manpad"] ont été découverts en état de marche, dans le massif des Ifoghas, par nos troupes.
  11. http://www.radiondekeluka.org/securite/item/18641-centrafrique-vols-au-march%C3%A9-central-%C3%A0-bangui,-les-anti-balaka-promettent-la-s%C3%A9curit%C3%A9.html (6 février 2014) Vols au marché central à Bangui, les anti-balaka promettent la sécurité. http://www.radiondekeluka.org/securite/item/18650-rca-le-pillage-d%E2%80%99un-convoi-%C3%A9vit%C3%A9-%C3%A0-gobongo.html (7 février 2014) Le pillage d’un convoi évité à Gobongo. http://www.radiondekeluka.org/securite/item/18666-une-conciliation-antibalaka-et-s%C3%A9l%C3%A9ka-%C3%A0-kaga-bandaro.html (8 février 2014) Une conciliation antibalaka et Séléka à Kaga-Bandaro.
  12. http://www.reuters.com/article/2014/02/07/ukraine-phonecall-idUSL2N0LC1E120140207 (7 février 2014) La réussite de la mise sur écoute de la conversation s'explique par le fait que celle-ci n'était probablement pas chiffrée. Les téléphones portables de la plupart des membres du gouvernement américain ne sont pas équipés d'un dispositif de chiffrement de la voix. Les rares membres du gouvernement qui en sont équipés, en pratique, ne les utilisent pas car ils sont trop encombrants.
  13. http://www.icc-cpi.int/fr_menus/icc/press%20and%20media/press%20releases/Pages/otp-statement-07-02-2014.aspx (7 février 2014) Déclaration du Procureur de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, concernant l’ouverture d’un examen préliminaire en République centrafricaine
  14. http://eeas.europa.eu/delegations/south_africa/documents/press_corner/140131_en.pdf (31 janvier 2014) Mugabe est invité à Bruxelles les 2-3 avril 2014 pour le sommet euro-africain.
  15. http://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/que-l-ue-aille-se-faire-foutre-lance-une-haute-diplomate-americaine_523859.html (6-7 février 2014) Le même jour, une autre bande-son a été postée sur YouTube. On y entend Helga Schmid, le bras droit de Catherine Ashton, parler en allemand à un certain Jan. Il pourrait s'agir de Jan Tombinski, l'ambassadeur de l'UE en Ukraine. Helga Schmid s'y plaint des critiques américaines sur le peu d'enthousiasme des Européens à imposer des sanctions à Kiev. "Il est très ennuyeux que les Américains (...) disent que nous sommes trop mous", dit-elle. "Pourquoi nous mettent-ils en cause et nous ridiculisent-ils ?", s'interroge la diplomate européenne, craignant que "Cathy [Catherine Ashton] soit mise à l'écart". http://en.interfax.com.ua/news/general/189259.html (7 février 2014) Le présidium du parlement de Crimée annule sa décision interdisant le parti Svoboda, mais annonce qu'il portera plainte contre Svoboda auprès du procureur général d'Ukraine.
  16. À propos de mosquée, noter quand même l'action de la tunisienne Amina Sboui, qui , selon http://fr.wikipedia.org/wiki/Amina_Tyler : Le 19 mai [2013] , elle est arrêtée pour avoir tagué le muret d'un cimetière à Kairouan, ville où devait se tenir le congrès du groupe Ansar al-Charia et où elle comptait mener une action « coup d'éclat ». Conduite à la prison de Messaadine, elle est inculpée pour détention d'un aérosol d'autodéfense et de profanation d'un cimetière, encourant un total de deux ans et demi de prison. Elle a depuis été libérée de prison et s'est dissociée du groupe "Femen".
  17. Ce post concerne tout aussi bien l'Ukraine, que la Russie, ou que l'Europe. Je ne le poste qu'une seule fois ici mais cela aurait pu aussi aller dans "Ukraine" ou dans "Europe". J'aime bien l'interaction, du tac au tac, entre les intervieweurs et l'interviewé. http://www.gernot-erler.de/cms/front_content.php?idcat=142&idart=1581 (3 février 2014) Interview de Gernot Erler au magazine The European. Les relations glaciales entre la Russie et l'UE sont maintenant son problème. Gernot Erler, le nouveau représentant du gouvernement fédéral pour la Russie, s'exprime sur les scénarios possibles, la puissance de Poutine, et la question de la place des droits de l'homme dans la liste des priorités. L'entretien a été conduit par Anne Scholz et Sebastian Pfeffer. The European : Monsieur Erler, qu'est-ce qui a changé dans les relations entre la Russie et l'Europe depuis la dernière fois où vous avez été responsable de la coordination, en 2003-2006 ? Erler : La relation est de plus en plus tendue. C'est lié à des évolutions à long terme, mais aussi à des événements actuels. À l'instant présent, la politique russe exprime une grande confiance en soi. S'y joint un regard critique sur la crise économique dans l'UE. En ce moment, la Russie perçoit l'UE comme affaiblie. The European : Est-ce que cette confiance en soi vis-à-vis de l'extérieur signifie que le pouvoir russe se sent stable en politique intérieure ? Erler : En politique intérieure, Poutine n' a rien à craindre pour le moment. Les manifestations dans le cadre des présidentielles de 2012 et les résultats relativement mauvais du gouvernement actuel ne sont bien sûr pas oubliés. Mais depuis, davantage de mesures ont été prises contre les opposants, pour les exclure. Cependant, de temps à autre, on a eu l'impression au niveau international, que la Russie s'isolait. The European : À quoi est-ce dû ? Erler : Avant tout à la politique syrienne et à l'insistant soutien de Bachar El Assad. Ce n'est que lors de la négociation de l'abandon des armes chimiques que Moscou a pu recouvrer son prestige par sa contribution constructive. Le tournant est venu avec l'accueil d'Edward Snowden, le développement constructif par rapport à l'Iran et le rôle possible de la Russie dans le processus de paix du Proche-Orient et en Ukraine. La communauté internationale dépend de la Russie. The European : Dans le cas de l'Ukraine, le rôle de la Russie n'est toutefois pas encore clair. Erler : Son rôle a été très clair dans la tentative de détourner le président Viktor Ianoukovitch de la signature de l'accord d'association [avec l'Union Européenne]. Pour la Russie ce fut un succès. Toutefois il n'y pas de certitude sur ce qui va se passer ensuite. Il n'est pas impossible que ce triomphe s'avère non durable, si les forces pro-européennes s'imposent. Car entre temps la confrontation de Kiev s'est répandue sur des parties plus lointaines du pays et est devenue un affrontement de toute l'Ukraine. The European : L'UE est un partenaire commercial important pour la Russie. La Russie a-t-elle les moyens de s'offrir cette intervention en Ukraine dirigée contre l'UE ? Erler : De toute évidence, on a pris le risque de détériorer les relations avec l'UE. Cependant l'UE reste comme auparavant , avec 70%, le client principal des exportations russes d'énergie. Le volume des échanges s'élève actuellement à environ 340 milliards d'euros. L'UE a besoin de l'énergie, la Russie a besoin des euros. Nous avons donc une relation de dépendance mutuelle. The European : La Russie est-elle intervenue en Ukraine parce qu'elle voulait empêcher un élargissement de l'influence européenne ? Erler : En tant que description de la perception russe, c'est exact. Là-bas le sentiment prédominant est que l'Occident a systématiquement utilisé les phases de faiblesse de la Russie pour réaliser une expansion. Et que la Russie renforcée par Poutine peut à nouveau défendre ses propres intérets. Cependant j'aimerais dire qu'en ce qui concerne l'Ukraine, les choses sont plus compliquées. The European : Comment cela ? Erler : La politique du partenariat oriental, qui a été mise en route en 2009, est le prolongement de la politique européenne de voisinage. Celle-ci, eu égard aux régions à l'est de l'UE, ne visait pas à une intégration à l'Occident, mais devait seulement soutenir la coopération régionale. De ce point de vue, on n'avait pas calculé que la Russie l'interprêterait comme la continuation d'une politique expansionniste de l'Occident. The European : L'UE a sous-estimé le caractère explosif de l'accord d'association ? Erler : On a longtemps pensé que ce traité était compatible avec les intérets russes. Mais de toute évidence, à la longue, il s'est passé quelque chose, et les plans de Poutine pour la création d'une Union Eurasiatique en font partie. The European : Côté ukrainien, tout semblait clair depuis longtemps. Erler : Tout à fait. À quoi est-ce que cela rime de négocier un traité pendant cinq ans et puis brusquement de dire "non" cinq minutes avant la signature ? The European : Est-ce que c'est l'argent, la raison ? Erler : C'est une explication qui s'offre à nous. L'Ukraine se trouve de plus en plus dans une situation qui pourrait la conduire à la faillite. À cause de cela elle a à nouveau négocié avec le FMI pour des prêts. Mais le FMI a posé des exigences politiques très élevées. Probablement, l'on a espéré que l'UE prendrait en charge cette dette. C'était cependant en pratique impossible, puisque la négociation du traité était déjà terminée. The European : Dans l'UE, l'explosivité de ces développements n'a de toute évidence pas été anticipée. Erler : L'UE devra de toute façon revoir sa politique vis-à-vis de la Russie. À l'instant présent il ne semblerait pas qu'il existe un concept unitaire porteur de cohérence. On progresse plutôt de situation en situation accroché par les bras [comme un équilibriste à des anneaux, ou un singe de branche en branche]. The European : À quoi devrait ressembler un tel concept ? Erler : Il est très constructif, avec un partenaire aussi important, de mettre sur la table une politique stable et à long terme. Il y aura toujours des conflits, car les principes fondamentaux de l'UE seront toujours la trame de sa politique ; que ce soient les droits de l'homme, les rapports avec la société civile critique, ou les homosexuels. Bien sûr, cela rend les choses compliquées, car la partie russe est souvent ultrasensible lorsqu'on touche par la critique à sa politique intérieure. Donc cela consiste à la recherche du juste équilibre. D'un autre côté il faut aussi contribuer à ce que la Russie se transforme en un partenaire fiable par la résolution des questions internationales. Tenir ensemble ces deux fils est exceptionnellement difficile et constitue un grand défi. The European : Donc l'UE devrait se concentrer en tout premier lieu pour développer ses relations avec la Russie, et moins pour exercer une influence dans les affaires internes de la Russie ? Erler : Il y a toujours une liste de priorités. Je dirais que la désescalade en Ukraine doit rester en tête de liste. Mais cela peut bien sûr changer d'ici quelques jours. The European : Et directement vis-à-vis de la Russie ? Erler : Le partenariat de modernisation est devenu une stratégie officielle. Avec laquelle l'Allemagne se met en avant avec sa propre proposition de partenariat de modernisation. Peut-être pourra-t-on transformer une partie de ce partenariat en une stratégie de l'UE envers la Russie. Il ne devrait pas s'agir uniquement de coopération technologique et économique, mais aussi d'administration moderne, de "good governance", et du recours aux forces actives et créatives de la société civile. The European : Ces dernières années il avait semblé que la société civile critique se renforçait. Était-ce une fausse impression ? Erler : À l'instant présent on ne peut pas parler d'un renforcement de la société civile. Lors de l'épisode électoral de 2011-2012 il y a eu certainement une montée. Par la suite il est cependant apparu qu'une capacité d'action durable de cette partie critique de la société ne pouvait pas se produire. Le conseil de coopération, qui avait été élu à l'époque principalement par internet, s'est à nouveau dissout. Les mesures que Poutine a prises après sa réelection ont beaucoup affaibli l'opposition. Aujourd'hui c'est plutôt un silence sépulcral qui règne. The European : Vous avez dit autrefois que le monde occidental n'a pas encore réussi à convaincre Poutine qu'une société industrielle moderne et concurrentielle a besoin d'une société civile forte. Est-ce que le but de l'UE doit être de continuer à fournir ce travail de persuasion ? Erler : J'estime comme auparavant que c'est une argumentation qui a ses chances. Elle cherche finalement à obtenir une Russie qui réussit. Quand Medvedev était président (2008-2012), il y a eu de nombreux efforts communs pour développer de tels concepts pour l'avenir de la Russie. Avec une participation plus forte des Think Tanks russes et des Fondations allemandes... The European : Qui entre temps ont dû se faire enregistrer comme agents étrangers... Erler : C'est évidemment un développement erronné. Le pouvoir actuel a apparemment toujours l'impression que l'urgence d'aller dans cette direction est faible. The European : Pourquoi ? Erler : Les prix de l'énergie sont aujourd'hui comme hier élevés. The European : Et l'on a pas besoin de la société civile tant qu'il y a des matières premières ? Erler : Non, car l'économie russe se rétrécit encore plus. C'est pourquoi les sonneries d'alarme devraient retentir. Le pouvoir doit réfléchir aux moyens d'assurer que l'économie russe reste concurrentielle à l'avenir. Notre expérience nous fait conclure que l'on a besoin pour cela d'une vie active et sociable et d'un engagement civique, économique et intellectuel. C'est l'expérience occidentale et je trouve toujours étonnant qu'on le conteste. The European : Tout d'abord le gaz russe va devenir plus cher, c'est à dire pesant une plus grande valeur. Erler : Il y a plusieurs scénarios. Le thème de la fracturation hydraulique, par exemple, n'est pas encore pris en compte par l'économie russe. Et la transition énergétique allemande modifie le besoin en combustibles fossiles. Cela n'est certes pas encore une tendance de toute l'Europe, mais cela le sera à moyen terme. Ainsi il y a une foule de bonnes raisons de se préoccuper du besoin de réformes orientées vers le futur. Il me parait également clair, que les événements couronnés de succès de ces dernières années diminuent la pression incitant à réformer. Cela peut d'un autre côté conduire à ce que nous allons finalement obtenir moins de processus d'harmonisation. The European : Donc les amnisties de ces derniers mois sont plus un spectacle pour les médias qu'une forme de clairvoyance ? Erler : Je suis peut-être trop optimiste, mais je tiens cela pour une question encore sans réponse. J'ai déjà vu des cas où de telles mesures peuvent déployer une dynamique propre. À partir de là les attentes s'éveillent, et on ne peut pas les éteindre aussi facilement. The European : Les jeux olympiques ouvrent aussi des espaces qui peuvent être utilisés pour une expression critique. Erler : Il est normal et compréhensible qu'il y ait des groupes qui utiliseront ces jeux pour exprimer des positions critiques. Cela devrait cependant se passer de manière loyale. The European : Qu'entendez-vous par loyal ? Erler : Sochi est un projet très personnel de Poutine. Il est même, il y a quelques temps, monté en scène à l'IOC et il s'est considérablement investi. Comme chacun sait ce type d'événement international dans un pays alimente un processus d'identification. Pour la majorité de la population russe, les jeux sont avant tout une chance de se présenter et de présenter sa culture. Les jeux vont éveiller à la Russie les auditeurs des actualités et il y aura de nombreux reportages, pas uniquement négatifs. Une relation loyale, cela consiste pour moi à ce que l'on satisfasse les auditeurs de l'actualité non de manière uniquement sélective, mais aussi de façon large et que l'on ne réduise pas les jeux olympiques à quelques clichés. The European : Est-ce à dire que finalement vous conseillez plus de compréhension pour la partie russe ? Erler : Oui. Pour moi comprendre quelque chose à partir de ce que dit l'autre n'est pas incompatible avec la critique. Je n'ai jamais compris pourquoi l'on divise toujours les gens entre les compréhensifs envers la Russie et les critiques envers la Russie. La compréhension et la critique ne sont pas contradictoires.
  18. http://www.politikexpress.de/gewalt-gegen-zivilisten-in-der-zentralafrikanischen-republik-verschaerft-sich-weiter-massenflucht-von-muslimen-1016381.html (7 février 2014) Compte-rendu de Médecins Sans Frontières. 1650 blessés traités à Bangui en janvier. 91 blessés au centre médical de Castor la semaine dernière. 265 blessés au camp de réfugiés de l'aéroport en janvier, dont 100 la semaine dernière. Mercredi, la communauté musulmane de 2500 personnes a quitté Bozoum. 8000 musulmans sont bloqués à Bouar par des groupes armés, dans l'incapacité d'échapper à la violence. Le compte-rendu comporte en bas de page un lien vers une série de 25 photographies haute résolution et deux vidéos (10 minutes chacune) prises ces derniers jours : ftp://fotos:uzetan85@217.110.40.18/2014-01-Zentralafrika-Exodus
  19. http://www.lexpress.fr/diaporama/diapo-photo/actualite/monde/afrique/en-images-centrafrique-dans-le-chaudron-de-la-haine_1320225.html?p=8#content_diapo Série de photos de William Daniels, agence Myop. La plupart ne sont pas datées. Une exception pour les images de Yaloké où il est indiqué que les militaires de Sangaris y sont "arrivés le 21 janvier". http://www.myop.fr/fr/serie/william-daniels-le-chaos-centrafricain (novembre/décembre 2013) Autre série du même photographe. http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/centrafrique-une-performance-dont-peu-d-armees-seraient-capables_1320247.html (5 février 2014) Interview du général Francisco Soriano http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/centrafrique-quelques-lueurs-dans-la-nuit-noire_1320412.html (5 février 2014) Infos sur Bangui, Boali, Bossemptélé, Gbawi, Bocanda, Zawa, Yaloké, Bozoum. Le prêtre de Bossemptélé dit « Il y a d'ailleurs dans ce pays à peine 30 % de chrétiens authentiques et 60 % d'animistes et d'adeptes des cultes traditionnels ». http://www.rfi.fr/afrique/20140206-rca-double-jeu-certains-soldats-tchadiens-misca-seleka-sangaris (6 février 2014) La ville de Boali a connu ainsi, ces deux derniers jours, un nouvel épisode dramatique http://www.lefigaro.fr/international/2014/02/06/01003-20140206ARTFIG00117-l-armee-centrafricaine-celebre-sa-renaissance-avec-un-lynchage.php (6 février 2014) « On ne voit pas comment on pourrait réarmer ces hommes après ce crime. Le projet de reformer les Faca va devoir être repoussée», souligne un haut-fonctionnaire de la présidence. http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1788682/2014/02/06/Des-sanctions-exemplaires-apres-le-lynchage-d-un-homme-en-Centrafrique.dhtml (6 février 2014) "Les Nations unies veilleront à ce qu'il y ait un filtrage pour que les auteurs de violations des droits de l'Homme ne soient pas acceptés" dans les nouvelles forces de sécurité, selon le général [babacar Gaye, représentant de l'ONU]. On rejoint la problématique de l'article suivant : http://www.telecinco.es/informativos/nacional/RCentroafricana-transporte-descargar-blindados-franceses_0_1744575382.html (6 février 2014) Un Hercules espagnol de la base de Saragosse, équipé de 11 hommes, est allé chercher des blindés français à Istres et les a apportés à Bangui via Tamanrasset. Il est rentré via Ndjamena. En mars il sera basé à Libreville pour 4 à 6 mois en soutien logistique aux troupes françaises.
  20. http://nationalinterest.org/commentary/the-fall-mcfaul-9831?page=show (6 février 2014) En l'an 2000, Michael McFaul avait écrit dans le Washington Post « la démocratie est une précondition pour la coopération avec la Russie ». L'auteur se demande pourquoi il a été nommé ambassadeur à Moscou fin 2011-début 2012, alors que son prédécesseur John Beyrle « avait d'excellentes relations avec la partie russe et était admiré par le personnel de l'ambassade ».
  21. Faut bien qu'on vous dissuade vous-autres les Canadiens de nous prendre Saint-Pierre et Miquelon. Et le Mexique de prendre l'îlot Clipperton (*). C'est mille fois plus important pour nous de garder nos confettis d'empire où il y a 3 morues qui se battent en duel que de sauver des milliers d'emplois en Lorraine ou à Calais. (*) encore appelé « île de la Passion ». La passion, c'est comme les sentiments, ça ne se commande pas. Comme dirait l'autre, le coeur a ses raisons que la raison ne connaît point.
  22. http://www.dailymail.co.uk/news/article-2551670/U-S-ambassador-Russia-stepping-Sochi-citing-distance-California-based-family-gives-lists-problems-caused-tense-diplomatic-relations-2-year-tenure.html (4 février 2014) L'ambassadeur étatsunien en Russie, Michael McFaul a annoncé qu'il quittait son poste après les jeux olympiques de Sochi. Un premier niveau d'explication est que sa famille qui a vécu avec lui en Russie la première année est ensuite retournée en Amérique et qu'il en a assez d'être loin de sa famille. http://www.rferl.org/content/russia-us-mcfaul-reaction/25253305.html (4 février 2014) Nikolas Gvosdev dit qu'il était programmé pour un 2e mandat Medvedev, qu'il aurait dont pu être l'homme de la fameuse "remise des compteurs à zéro" entre l'Amérique et la Russie et que le retour de Vladimir Poutine change la donne [et donc il n'est peut-être plus perçu à Washington comme l'homme de la situation ?]. http://www.foreignaffairs.com/articles/63047/michael-mcfaul-and-kathryn-stoner-weiss/mission-to-moscow?cid=soc-facebook-in-essays-mission_to_moscow-020514 (janvier-février 2008) Article signé Michael McFaul, sans concession sur le caractère autoritaire du régime, et le caractère "pétromonarchique" de l'économie : la Russie de Poutine n'est pas sur le modèle de la Chine, mais celui de l'Angola, dit-il.
  23. http://www.upi.com/Business_News/Energy-Resources/2014/02/05/Libya-rebels-say-oil-crisis-can-be-resolved-but-no-end-in-sight/UPI-31611391622946/ (5 février 2014) Avec le blocage des ports de Es Sider, Ras Lanuf et Zueitina depuis juillet 2013, la production de pétrole a baissé à 200000 barils par jour au lieu d'1,6 millions et l'État libyen subit un manque à gagner de 10 milliards de dollars, l'obligeant à prélever 7 milliards de dollars dans ses réserves.
  24. De nombreuses pages extraites de cinq des 26 chapitres que comporte « Pas de Printemps pour la Syrie » sont disponibles en ligne : 1. La stratégie al-Assad : diviser pour survivre, par François Burgat : http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/91/52/94/PDF/FranA_ois_Burgat_Diviser_pour_survivreA_.pdf (15 pages) 3. Une guérilla « islamiste » ? Les composantes idéologiques de la résistance armée, par François Burgat et Romain Caillet : http://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00925316/PDF/_Burgat_Caillet_Une_guerilla_islamiste_.pdf (23 pages) et http://iremam.hypotheses.org/3369 (presque la même chose, mais les notes de bas de pages y sont numérotées jusqu'à 45, au lieu de 41, et le texte de Mathieu Rey « Les premiers pas de la contestation militaire (mars-novembre 2011) » y est inséré sous « La militarisation explicite le fait majoritaire sunnite »). 17. Le Liban, au cœur de la crise syrienne, en marge des révolutions arabes ? par Vincent Geisser : http://ifpo.hypotheses.org/5340 20. Le mouvement national palestinien et la crise syrienne : une division contenue, par Nicolas Dot-Pouillard : http://orientxxi.info/magazine/les-palestiniens-dechires-par-la,0389 22. La Jordanie face à la crise, par Jalal Al-Husseini : http://ifpo.hypotheses.org/5419
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