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Boule75

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Tout ce qui a été posté par Boule75

  1. Oui, mais pour un appui air-sol défensif lors des offensives par vagues russes, la léthalité aurait été sans commune mesure. Idem pour des opérations de brêchage, surtout si acceptation de risques côté OTAN. Vu ce qui est démontré là, ça aurait été un massacre, à sens unique.
  2. Qu'est-ce que "la quête de bas coûts" si ce n'est une manifestation de la main invisible de Smith ? A mon sens, il vaut mieux dire que la concurrence est imparfaite, que les acheteurs ne sont pas parfaitement rationnels et que les vendeurs recherchent des avantages sur leurs prix mais également dans d'autres domaines (réglementation, monopole...) pour faire leur beurre. Jeter le bébé et l'eau du bain en affirmant tout à trac que l'obtention d'avantages par les coûts et ses effets de marché n'existe pas c'est trop fort, c'est se tromper aussi. Ce n'est pas le seul mécanisme en jeu, voilà tout.
  3. Tu noteras que ce n'est pas ce qui est suggéré et que le PR l'écarte même explicitement. Le principal problème que je vois dans cette proposition, outre le fait que des commentateurs français eux-même l'exploitent déjà à leur propre fin, c'est qu'elle n'intéresse pas le pouvoir russe actuel. Au final, il mène la guerre avant tout pour asservir une Ukraine dont l'émancipation lui est insupportable ; le raisonnement basé sur la peur d'être décapité par des armes qui seraient tirées par l'OTAN du sud n'est jamais mis en avant. Mais si un pouvoir différent de celui actuellement en place à Moscou décidait d'accepter de laisser filer l'Ukraine, les considérations géographiques pourraient retrouver un sens. Il est d'ailleurs étonnant d'observer cette séquence diplomatique au moment où l'Ukraine parvient à écraser des drones sur des aéroports à seulement 400km de Moscou.
  4. Va savoir. C'est à la base un planeur, donc bourré de composites : quelle est la RCS ? Et il vole assez haut et voit normalement loin, n'a pas nécessairement besoin de s'exposer très en avant. "Faudrait tester."
  5. @Manuel77 et @Pakal : cet entretien agite-t-il un peu certains parlementaires, en Allemagne ? Ce Monsieur est-il un habitué des entretiens donnés à la presse ou d'agit-il d'une démarche très inhabituelle ? @Patrick : le patron de KMV est véritablement très, très critique vis à vis de Rheinmetal. Je ne vois rien de reproché aux français là-dedans.
  6. Et donc, par petit bouts avec fusion... Le changement d'époque dans la politique de défense allemande se fait toujours attendre. "Nous n'avons pas de commandes jusqu'à présent", déclare le chef du constructeur de chars munichois Krauss-Maffei Wegmann, Ralf Ketzel. Munich - Le constructeur de chars munichois Krauss-Maffei Wegmann (KMW) a laissé entrevoir une nette augmentation des effectifs pour son usine-mère. Cela suppose toutefois que la piste d'essai de chars controversée sur le site de l'usine de Munich-Allach soit maintenue, a clairement indiqué le président du groupe Ralf Ketzel dans une interview accordée au Merkur.de. En ce qui concerne le développement prévu du successeur du Leopard 2, Ketzel a été très dur avec son partenaire de longue date Rheinmetall. Celui qui est membre d'un consortium pour le développement du futur char de combat européen et qui, avec le KF51, développe maintenant "seul" son propre char de combat, ne peut plus être partenaire de ce consortium, a déclaré Ketzel. Monsieur Ketzel, le chancelier allemand Olaf Scholz a déclaré en février, face à la guerre en Ukraine, qu'il fallait changer d'époque et a annoncé un paquet de 100 milliards pour l'assainissement général de la Bundeswehr. En juin, le Bundestag et le Bundesrat ont donné leur feu vert. Le changement d'époque est-il entre-temps arrivé chez vous ? Depuis, nous avons mené diverses discussions sur les programmes. Jusqu'à présent, nous n'avons pas de missions concrètes que l'on pourrait attribuer au changement d'époque. Dans son discours sur le changement d'époque, le chancelier a également promis que le budget de la défense augmenterait pour atteindre deux pour cent de la performance économique allemande, comme cela a également été convenu au sein de l'OTAN. Mais pour 2023, le budget régulier du ministère fédéral de la Défense baissera à nouveau à 1,6 pour cent. Quel est votre degré de frustration ? Je ne suis pas frustré. Mais ce n'est pas un bon signal pour la Bundeswehr et nos alliés. En ce qui concerne les achats, le budget prévoit un total de 10,6 milliards d'euros pour l'année prochaine. A cela s'ajoutent 8,4 milliards supplémentaires provenant du fonds spécial. Cela fait un total de 19 milliards d'euros. Qu'est-ce que cela représente pour vous ? Franchement, nous sommes déçus. Bien sûr, notre char de grenadiers Puma est également pris en compte dans le budget, mais avec seulement 50 unités. En fait, lors de la planification initiale de ce système, l'objectif était de disposer de plusieurs centaines d'unités. Mais nous partons du principe que les commandes prévues seront passées dans les années à venir. Les critiques considèrent de toute façon que le soi-disant fonds spécial est de la poudre aux yeux, car l'inflation, les impôts ou les paiements d'intérêts sont encore déduits. Le volume réel serait donc plutôt de 65 milliards d'euros. Partagez-vous ce calcul ? Nous partons également de cet ordre de grandeur. La Bundeswehr pourra-t-elle ainsi améliorer sa force de frappe ? La Bundeswehr a surtout besoin de ce fonds spécial pour des acquisitions stratégiques urgentes. Il s'agit de thèmes comme la numérisation, la participation nucléaire ou de nouveaux hélicoptères. Mais pour moderniser la Bundeswehr, nous avons besoin des deux pour cent que nous avons promis à l'OTAN. Ce n'est qu'ainsi que nous créerons la base permettant d'assurer la continuité des achats et de compenser les hausses de prix et l'inflation. Les milliards du fonds spécial ne résoudront en tout cas pas ce problème. Les travaux préparatoires pour le projet d'avion de combat franco-allemand de la prochaine génération viennent de passer à l'étape suivante. Pour le deuxième grand projet européen prévu, le char de combat (MGCS), vous êtes dans le bateau avec votre partenaire de holding français Nexter et Rheinmetall. Mais les choses n'avancent que très lentement. Où est-ce que ça coince ? Les deux programmes sont couplés. C'est ce qui a freiné le MGCS. L'objectif de ce projet n'est pas seulement de construire un nouveau char. Nous pouvons le faire plus rapidement. Il s'agit d'une toute nouvelle technologie, d'une mise en réseau, de l'utilisation de drones et de systèmes que l'on peut faire fonctionner avec ou sans équipage. Pour les deux grands projets d'armement européens, la France et l'Allemagne veulent en fait se partager le leadership industriel. Pour le Next-Gen-Jet, la France doit prendre le lead, pour le projet de char, c'est KMW. Avez-vous le leadership ? Pour ce projet, nous avons un partenaire en France, Nexter, et deux entreprises du côté allemand, Rheinmetall et KMW. Cela entraîne une forte augmentation de la complexité et affaiblit le leadership. Car d'un côté, il y a une position claire, de l'autre des discussions.L a structure de direction choisie pour le MGCS n'est donc pas vraiment heureuse ? Depuis des décennies, KMW est le principal fournisseur européen de systèmes pour les chars lourds comme le Leopard 1 et le Leopard 2, ainsi que pour l'artillerie. Néanmoins, la décision a été prise en Allemagne de faire entrer Rheinmetall dans le bateau en plus. En France, Nexter est en revanche le seul partenaire à soutenir l'armée française dans tous ses aspects. Dans le cas d'un projet commun franco-allemand, le pont naturel aurait été Nexter et KMW. La participation de Rheinmetall ne me paraît donc pas évidente. Le projet ne sera pas plus facile à l'avenir, bien au contraire. Sur le marché des blindés, c'est justement votre partenaire Rheinmetall qui vous fait concurrence. L'entreprise de Düsseldorf a présenté en juin le char de combat KF 51 Panther. Comment voyez-vous cela ? Nous voyons cela d'un œil très critique. Rheinmetall se lance dans un domaine où nous avions en fait prévu une coopération franco-allemande. L'idée était que la prochaine génération de systèmes de combat lourds provienne à l'avenir d'Allemagne et de France. Aujourd'hui, l'un des trois partenaires présente sa propre solution. D'un point de vue économique, cela peut être tout à fait compréhensible. Mais si l'on viole ainsi le partenariat au sein d'un consortium - et qui plus est aux portes d'un partenaire - on ne peut plus être partenaire de ce consortium. Cela mis à part : Le KF 51 est fondamentalement un concept de char conventionnel construit autour d'un canon de 130 millimètres avec une coque de Leopard 2. Ce n'est pas une nouveauté. Comment expliquez-vous que Rheinmetall s'interpose ainsi ? Nous avons déjà vécu cela avec le Puma. Lorsque le concept a été commercialisé au niveau international, le Lynx a fait son apparition. Cela rend la capacité de coopération difficile au niveau national. Nous avons longtemps envisagé que le Boxer et le Puma puissent être commercialisés conjointement par les deux maisons. Puis Rheinmetall a choisi de faire cavalier seul. On dirait que vos relations avec Rheinmetall se sont quelque peu envenimées ? Pour le MGCS, nous sommes en effet très critiques. Le projet est politiquement sensible. En Allemagne, il y a eu pendant des décennies une répartition claire des rôles dans les systèmes de combat lourds, pensez au Leopard ou aux obusiers blindés. Le moins que l'on puisse dire, c'est que nous trouvons très malheureux que Rheinmetall s'avance ainsi. Le KF 51 est plutôt un projet Powerpoint en 3D". Le chef de KMW, Ralf Ketzel, à propos du char de combat Panther de Rheinmetall présenté cet été. Mais le KF51, avec ses 51 tonnes, est nettement plus léger que le Leo 2 et plus lourdement armé. Avec un prix unitaire de 15 millions d'euros, il est aussi nettement moins cher que le Leo 2, dont le prix unitaire est de 19 millions. L'inspecteur de l'armée de terre a déjà fait publiquement l'éloge des avantages de poids du KF 51. Le Leopard est et restera toujours à la pointe de la technologie dans un avenir prévisible. Nous partons du principe que le Leopard restera l'épine dorsale des forces terrestres de nombreuses armées pour les décennies à venir. Le KF 51, en revanche, est plutôt un projet Powerpoint 3D. Il n'existe aucune base solide ni pour le poids ni pour le prix. La question décisive sera finalement la suivante : Voulons-nous abandonner la coopération qui fonctionne entre les 14 nations européennes dans lesquelles le Leopard est en service, au profit d'un nouveau véhicule qui n'offre pas du tout le saut quantique prévu ? Mais la vision d'un successeur européen unique pour le Leopard 2 est déjà vacillante ? C'est vrai : La Pologne vient d'opter pour le char de combat sud-coréen K2. En Norvège, la sélection est toujours en cours. Nous espérons que les Norvégiens ne feront pas la même erreur. Mais si nous nous diversifions à nouveau en Europe sur les thèmes centraux de l'armement, nous ne devrons pas nous étonner si la Corée, l'Australie ou les États-Unis dominent ces thèmes à l'avenir et si nous ne pouvons plus nous permettre d'avoir une industrie européenne dans ce domaine. Nous nous retrouverons alors dans une situation similaire à celle des avions de combat, où le F35 continue de gagner du terrain. Si l'Europe est sérieuse dans son idée de s'émanciper des États-Unis, nous ne pouvons pas nous permettre de faire cavalier seul ? C'est exact. Nous avons besoin d'une approche unifiée pour moderniser la flotte européenne de chars. Cela s'est bien passé jusqu'à présent, car nous avons ici un char standard. Mais maintenant, nous devons faire le pont avec le MGCS. Un char comme le KF51 n'y a pas sa place. Maintenant, Rheinmetall est très expansif. Il y a quelques jours, l'entreprise a racheté le fabricant de munitions espagnol Expal Systems. Les dépôts sont en grande partie vides dans toute l'Europe. Les munitions sont donc considérées comme un grand marché de croissance dans le secteur. Ne faut-il pas se renforcer ici aussi ? Notre partenaire Nexter fabrique également des munitions, aussi bien pour les chars que pour les obusiers. Si nous pensons au développement en Europe, la coopération sera plus pertinente à l'avenir. Par le passé, il y a également eu une coopération entre Nexter et Rheinmetall. Toutefois, cela n'a pas débouché sur un standard unique, mais plutôt sur des lignes nationales en Allemagne ou en France. Le grand défi serait ici de parvenir à une plus grande uniformisation des munitions entre l'Allemagne et la France, aussi bien pour les chars que pour l'artillerie, idéalement au sein de l'OTAN. La consolidation du secteur de la défense se poursuit. Les observateurs spéculent depuis de nombreuses années sur une éventuelle fusion entre Rheinmetall et KMW. Le patron de Rheinmetall, M. Pappberger, vous verrait comme un partenaire junior. Quelle serait l'utilité d'une telle fusion ? Rheinmetall se voit comme une entreprise mondiale. KNDS et KMW servent l'Europe. Une combinaison de KMW et Rheinmetall serait donc plutôt une consolidation nationale et ne répondrait pas à la question : l'armement est-il mondial, national ou européen ? Il s'agirait donc plutôt d'une consolidation au-delà des frontières nationales ? Une consolidation n'a de sens que si nous créons de l'internationalité et jetons des ponts par-dessus les grandes frontières. Pensez à Airbus. Mais la question est de savoir si cela sera récompensé politiquement. Jusqu'à présent, la volonté d'investir davantage dans des partenariats européens que dans des solutions nationales n'est pas trop marquée. Mais cela signifie pour les Français, aussi désagréable que cela puisse être, que l'Allemagne est la première nation d'Europe en matière de technologie des blindés avec KMW et le Leopard 2. Mais la structure de propriété de KNDS autour de Nexter et KMW d'une part, et de Rheinmetall d'autre part, ne facilite pas la tâche ? C'est exact. KNDS appartient d'une part à l'État français et est d'autre part détenue par une famille allemande. Rheinmetall est une société anonyme à capital trimestriel. Trouver une structure de propriété commune est un véritable défi. Le patron de KMW, M. Ketzel : l'interdiction de la piste d'essai aurait de lourdes conséquences Ralf Ketzel : le patron de KMW veut continuer à augmenter le personnel à Munich. Ralf Ketzel : le patron de KMW considère la poursuite de l'exploitation de la piste d'essai de chars comme un élément central pour l'avenir de l'usine-mère à Munich. © Marcus Schlaf Revenons à un sujet plus local : vous avez actuellement de gros problèmes avec votre piste d'essai de chars à l'usine d'Allach à Munich. Des riverains ont déposé plainte. Selon vous, la piste d'essai existante depuis 1964 a été construite illégalement. Les plaignants contestent également la protection des droits acquis. L'office de l'environnement de la ville de Munich est du même avis. L'affaire est maintenant devant le tribunal administratif de Munich. Comment voyez-vous les chances que l'initiative citoyenne obtienne gain de cause ? Nous avons récemment déposé tous les documents nécessaires à l'obtention d'un permis de construire auprès de la ville de Munich. De notre point de vue, tous les aspects formels critiqués par l'initiative citoyenne ont ainsi été éliminés. En août, la ville a confirmé que les documents étaient complets. Je pars du principe que nous obtiendrons l'autorisation correspondante. Jusqu'à quand ? Nous espérons le printemps prochain. Mais chacun est libre de recourir à la voie juridique. C'est pourquoi il ne s'agit que d'un calendrier très approximatif. Mais ce qui est important pour nous, c'est qu'avec la piste d'essai d'Allach, nous disposons d'une compétence clé que nous ne devrions pas remettre en question. Et si la piste d'essai était tout de même interdite ? Cela aurait des conséquences importantes. A savoir ? À court terme, nous ne pourrions plus respecter nos engagements de livraison pour le Leopard 2 ou le Puma. La Bundeswehr ne recevrait ces véhicules qu'avec du retard. À moyen terme, il s'agirait en outre de savoir comment nous pouvons conserver nos compétences. Nous ne pouvons pas déplacer des ouvriers de montage d'un coup de baguette magique. Ce sont des spécialistes ici, sur le site de Munich. Ils ne vont pas déménager. Nous aurions également beaucoup moins besoin de développeurs et d'ingénieurs. Nous ne pourrions pas non plus conserver ces postes à long terme. L'importance du site diminuerait donc rapidement. En fin de compte, il s'agirait d'environ 500 postes. Cela représenterait près d'un tiers des effectifs du site. Cela soulèverait en outre la question fondamentale de l'avenir du centre de compétences pour la technique des blindés. Vous devriez alors transférer toutes les compétences, éventuellement en France ? Nous devrions alors nous poser cette question. Si la piste d'essai ne peut plus être exploitée, vous devez réduire la voilure à Munich ? Oui, pour une partie importante du personnel. Pour les cinq prochaines années, nous prévoyons de recruter 50 à 100 personnes supplémentaires par an". Le patron de KMW, Ralf Ketzel, à propos des plans de recrutement à Munich. Que deviendraient les 1000 salariés restants ? Nous avons vu chez Airbus que de nombreux postes ont été transférés vers le siège d'Airbus à Toulouse. Nous voulons éviter une évolution similaire. Que resterait-il alors pour Allach ? Peut-être le traitement des contrats allemands, c'est-à-dire le point d'achat central pour l'armée allemande et la direction. Et si la piste d'essai de chars reste ? Nous continuerions alors à augmenter le personnel ici. Dans quel ordre de grandeur ? Actuellement, nous employons 1700 personnes. Pour les cinq prochaines années, nous prévoyons d'embaucher si possible 50 à 100 personnes supplémentaires par an. Source : Merkur.de signalé par Opexnews et traduit par deepl.
  7. Je ne pense pas, à ce stade, que la déclaration s'adresse à Poutine : il est barré. Peut-être à d'autres russes, probablement surtout aux alliés, possiblement aux "neutres" chinois et indiens. Elle signifie qu'on doit rester ouverts à la recherche de solutions non-absolues, en imaginer au-delà des incantations un peu vaines. Tant que ces ouvertures n'impliquent aucun renoncement de souveraineté ukrainienne, Je re-souligne un point qui me paraît capital : ceux qui, actuellement, en sont à rêver tout haut au désarmement nucléaire de la Russie comme si elle allait y consentir n'ont pas, je pense, la plus petite idée de la manière de parvenir à ce résultat. Pourquoi la Russie l'accepterait-elle ? Escompte-t-on qu'elle implose, non seulement l'OTSC mais la Russie elle-même ? Pour devenir quoi ? Imagine-t-on l'y aider ? Ca fleure bon l'aventure, avec un gros coefficient de risque, du gros level ! Oui, peut-être cela aurait-il dû être réservé aux coulisses pour l'instant. Peut-être aussi y a-t-il depuis un certains des discussions de coulisses qui ne vont nulle part par refus de certaines parties. Et oui c'est un rôle ingrat. La prochaine fois, laissons-le aux suisses ou aux belges, tiens.
  8. Celui-là, non, pas de mémoire. Mars et d'autres, par contre... Je n'aime pas le principe de ces groupes anonymes vus des citoyens.
  9. Pas le courage de lire tout ce soir, mais le Monsieur dit des choses, merci. Et on ne peut pas lui reprocher de ne parler que de l'Allemagne.
  10. Et c'est une idée qui tourne du côté de Kiev en ce moment, j'en ai vu plusieurs itérations ces derniers jours. Problème : elle est complètement hors de portée (ils veulent l'abandon de la dissuasion nucléaire, tout ça...), et il n'y a pas l'ombre d'un plan pour y parvenir. C'est je pense ce qu'avait Macron en tête lorsqu'il a fait la déclaration qui a déplu à @olivier lsb et Bruno Tertrais notamment, et pas qu'à eux, à propos de l'importance de réfléchir à ce que pourraient être des garanties de sécurité fournies à la Russie après le conflit : il ne s'agit pas de basculer dans l'hubris consistant à croire que l'Ukraine et ses alliés de fait vont battre la Russie jusque chez elle. Offrir des garanties, c'est ouvrir la porte à une négociation post-conflit, une porte de sortie dans la défaite mais avec quelque chose au bout. Quelque chose, en plus, qui ne coûte pas très cher à tous les pays qui n'ont aucune envie d'envahir la Russie, c'est à dire à tout le monde (et je reprend là un argument lu en Ukraine même).
  11. "opinion" ça signifie que ce n'est pas un journaliste, c'est une contribution externe. Pas bien maline d'ailleurs. Ce n'est pas une "défaite allemande" : on va construire un bon avion...
  12. Si, je confondais... Mais du coup je comprend encore moins l'argumentaire général de M. Taibi, même s'il marque un point avec la perpétuation du "Dossier Steele". Celui-ci, explicitement présenté comme fragile dès le début (quand même) n'a à ma connaissance jamais été utilisé véritablement par les autorités.
  13. Je positive un coup : au moins on peut se réjouir que les américains enfourchent enfin une série d'action destinées à lutter contre le réchauffement climatique. Il y avait eu un premier paquet sous Obama, largement dégommé sous Trump, mais au moins l'inflexion va dans le bon sens. Reste à voir si les mesures sont bonnes, ce qui n'est pas certain...
  14. Qui, au juste, affirme sérieusement que l'élection de 2020 a été volée ? Influencée, certainement, mais volée (au sens trucage du vote) ? Je n'ai pas vu ça. Par ailleurs le renvoi dos à dos de Msnbc et de Fox News est possiblement d'une paresse crasse. Qu'Msnbc caresse son audience dans le sens du poil et s'autorise de ce fait certaines orientations, certains raccourcis ou radotages, pourquoi ne pas l'entendre ? C'est ce que fait la presse papier depuis qu'elle existe. Un média n'a pas à être intrinsèquement neutre et, souvent, ne le prétend pas. Ceux qui le revendique (Le Monde) échouent de temps en temps. Fox ne prétend pas à la neutralité (encore que dans certains slogans, si) et va très au-delà d'une simple "orientation" ou d'un biais : il y a eu des inventions complètes sur Fox et, en conjonction avec Sinclair, d'authentiques délires martelés sans relâches en dépit d'absence de faits probants ou même contre ceux-ci. On peut parler des drones irakiens censés pouvoir doucher New-York sous les bactéries en 2003 (et de tout un arsenal imaginaire) ou des "e-mails d'Hillary" et les diatribes d'Hannity sont exactement cela : des délires. Y a-t-il vraiment une symétrie chez Msnbc, par exemple, ces récits largement inventés martelés sans relâche, avec broderies, chantilly, extrapolations extraordinaires et accusations, pendant des mois ? Ce serait intéressant d'avoir des exemples.
  15. J'ai cru comprendre ça mais je n'ai rien vu de patent : en sais-tu plus ?
  16. Mouche - coche Grenouille - bœuf ... Leurre et/ou politique franco-française ?
  17. Si on fait ça explicitement, c'est aussi une manière de torpiller le Scaf tant que les allemands font une (demi-)fixation sur la personne de MBS. Demi-fixation parce que ça n'a pas empêché de commercer avec l'Arabie Saoudite sur tous les sujets. Une bonne occasion de clarifier les doctrines et mécanismes de décision communs à l'export, peut-être (c'est très hypothétique)...
  18. Énième provoc' : soit ça lance un vrai débat (intéressant / risqué), soit il s'est carbonisé. Je mise sur la solution 2, sans même être certain de la carbonisation à long terme (ses partisans sont décérébrés, ils oublieront s'il le leur ordonne sur le mode "I was just kidding, and see how those pussies react !").
  19. Non. La presse de Murdoch a braillé à la dérive des coûts, des délais, a comparé les choux et les carottes, et c'était n'importe quoi. Ah ouais.... Tu les prends vraiment pour des abrutis complets. Ca n'était pas très clair lorsqu'Albanese est venu à Paris. Il avait l'air de ne pas nous prendre pour des singes, pourtant. Si ce sont les prochaines élections, elles ne sont pas encore passées ! Je ne te suis pas. Donc ils achèteraient des sous-marins chinois pour se protéger de la Chine, par anti-gallicisme maladif ? Il faudra peut-être songer à cesser la paranoïa, ça altère le discernement. Elle ne s'est pas fait "enfler" : il y a avait des clauses au contrat, Naval Group avait engagé des frais, passé déjà des contrats en Australie (qu'il a probablement fallu dénouer), probablement déjà transmis des éléments de savoir-faire de haute valeur en formant les Australiens sur place et en affinant la conception des classe Attack. C'est un dédommagement conforme au contrat après une négociation qui a semblé satisfaire les deux parties. La proposition commerciale serait différente : pas de fabrication en Australie, seulement de l'entretien. Et livraison 5 ou 10 ans avant la livraison des premiers machins de l'Aukus. On a probablement désormais une connaissance des capacités australiennes beaucoup plus fine que les allemands, et des contacts qui ont, eux aussi, été trompés par l'Aukus. Naval Group part avec un avantage concret monumental. Rien n'empêche de trouver un prix raisonnable (pour peu que les clauses d'annulations soient claires... ) TKMS s'est (re-)positionné ?
  20. Mais pourquoi donc reprends-tu les éléments de langages mensongers des anglo-américains ? Il y a eu une campagne d'intox médiatique lourde, méthodique, prolongée critiquant le projet. Projet qui se déroulait très bien, d'après le propre avis du Ministère de la Défense australien, de son directeur de programme, de l'ambassadrice en France, et même au final - tadaaa ! celui de Scot Morisson. Aukus est à 300% l'élément déclencheur, et d'ailleurs s'il est déclenché trop tôt et n'importe comment, c'est parce que le programme de Naval Group se déroulait très bien et allait franchir un jalon majeur (lancement de phase suivante après achèvement réussi de la précédente). Quant à la "sortie par le haut"... Rendez-vous en 2045, disons.
  21. Ah mais ça, c'était un préalable pour - éventuellement - la suite, et qui a vraisemblablement été traité avec un grand sérieux. Le montant très significatif (550 millions d'€ quand même !), négocié en bonne entente, me laisse à penser que le gouvernement australien a souhaité que cette partie-là soit soldée proprement.
  22. Tu confonds entre deux mécanismes : celui où l'on se serait fait jeter par consensus ; le terme est précis et on a bien vu dans la presse australienne qu'il n'y avait pas de consensus, d'ailleurs Morisson s'est fait virer. celui où l'Australie, après s'être faite retourner et s'être dédite stupidement, n'a pas voulu se re-dédire. Et tu vas vite en besogne en affirmant que la proposition pour 4 sous-marins intérimaires, dont tu ne veux pas par ailleurs, est morte-née. Les soums US ne sont pas signés non plus.
  23. Revenons à l'essentiel : y a-t-il des toilettes à bord ?
  24. Ah... Enfin des buts de guerre clairs ! Prise de Kiev, suppression de la démocratie ukrainienne conçue comme une anti-Russie dont la continuation provoquerait la destruction de la Russie. "Nous ou eux".
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