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Boule75

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Tout ce qui a été posté par Boule75

  1. [on n'est pas sur le bon fil...] Poutine rêvait indubitablement d'un conflit plus rapide et plus victorieux mais justement, c'est le sens du "il est important que la Russie ne gagne pas en Ukraine" : il serait tout à fait justifié qu'il mange son chapeau, et toute la clique qui le suit leurs casquettes et leurs gégènes. Pour le reste, il a peut-être d'autres cartouches, peut-être pas trop : à ce stade je n'ai aucune idée de l'intégrité de leur DCA, de leurs capacités logistiques, du nombre de satellites qu'il leur reste, de leurs stocks de missiles ou d'obus de tous types. On se doute que les évaluations de l'ISW ou les celles des anglais comportent une part de propagande ou de wishfull thinking sans même parler de celles des ukrainiens, mais en déduire que l'armée russe se renforce continuellement, dans tous les domaines, serait faire l'erreur inverse : il se pourrait bien quand même qu’apparaissent de gros trous dans leurs inventaires à un moment, ça reste une possibilité. L'attrition est tout de même sévère : on a encore vu passer ces dernières semaines des vidéos de collections de carcasses très fumantes et j'ai l'impression qu'il y a moins de missiles à longue portée qui atterrissent à Kiev (ils reconstituent les stocks pour atteindre une saturation je crains...). J'ai comme un doute : ils prennent la même avance que les ukrainiens concernant l'usage des petits drones mais c'est un combat "à deux", avec un rôle particulier pour l'aviation, très minoré, peu d'opérations de nuit pour ce qu'on en voit, et aucun des deux camps n'est un grand producteur d'électronique. S'il devait y avoir une guerre de haute intensité demain avec d'autres protagonistes, m'est avis qu'on verrait encore d'autres choses.
  2. Montée des dégâts dans la profondeur russe, perte du contrôle de l'ouest de la Mer Noire, annonce de l'arrivée officielle (future !) de premiers contingents étrangers, celle des F-16 bientôt, en attendant un flux substantiel d'obus de 155mm (les deux sont annoncés pour juin si je ne m'abuse) : ces "incertitudes" offrent peut-être une fenêtre d'opportunité pour des pourparlers, secrets par exemple.
  3. C'est cohérent mais 20 ans trop tard ! Et je ne vois rien sur une hiérarchisation des logiciels par criticité : la lecture laisse à croire que tous les logiciels s'exécutent comme concurrents les uns des autres sur une seule pile basse sans que la protection des tâches les plus essentielles soit bien assurée, et que celle-ci dépend de la prise en compte des contraintes sur toute la pile, y compris au sein des logiciels moins critiques. Du coup les évolutions matérielles de l'informatique du block 4 obligent à revoir tous les logiciels, et peut-être même que chaque évolution de chaque logiciel oblige à revalider l'ensemble... selon une combinatoire d'enfer. On a l'impression qu'ils ne savent pas rajouter un "Hello world" sans crainte de flinguer les commandes de vol, le Fadec et l'Obogs.
  4. C'est complètement surréaliste à ce stade du programme.
  5. Je pense en prime que pour les jeunes gens d'une vingtaine d'année, se rajoutent d'authentiques inquiétudes liées à la guerre en cours, et au climat surtout, avec une question formulée régulièrement : dois-je infliger "ça" à des enfants ? Il est bien difficile d'en apprécier la prévalence ou les effets concrets, mais je suis certain qu'on verra ressortir régulièrement ce thème comme justification.
  6. L'homme intègre en transition est un concept fascisant fascinant.
  7. Ca, c'est plusieurs minutes après la frappe : le parking s'est vidé vite, j'ai vu des images hier (je ne sais plus où). Et le bâtiment ne correspond pas du tout à celui de la vidéo d'un drone russe diffusée ici hier (frappe sur un bâtiment devant lequel un LRM était censé s'être garé). Dans cette dernière, c'était un immeuble d'une grosse dizaine d'étages qui aurait été pulvérisé alors que là on a un magasin de bricolage tout à fait classique, "à plat".
  8. Mais, dans l'exécutif de Biden comme au sein de la totalité des gouvernements européens, qui peut-on qualifier ainsi quand tous répètent en boucle depuis 2014 que l'agression russe doit cesser, qu'il ne faut pas amplifier le conflit, qu'il ne fallait pas sur-envahir en 2022, déclarations officielles après déclarations ? Oui, il existe, partout bien qu'en proportion variable, des "faucons". Faut-il les écouter quand ils n'ont pas la charge du pays ? Tu ne trouveras pas Biden ou Blinken dans le lot, encore moins Macron ou Scholtz. Pour résumer, tu n'a pas apporté la moindre preuve, le moindre indice même, que "l'ouest" voulait cette guerre dénoncée avant et après comme une folie et évidemment désastreuse pour l'Europe. Abandonne donc cette hypothèse capillotractée.
  9. Probablement aussi à rapprocher de la part de plus en plus conséquente des revenus allouée aux plus âgés : en occident du moins (mais pas que !), les riches deviennent plus riches, mais les vieux deviennent plus riches aussi et c'est bien pire si l'on considère les dépenses de santé et de soin. Ca n'aide pas je pense.
  10. Outre le côté pas clair-clair de la vidéo, ce n'était pas un centre commercial : personne sur le parking en tout cas. Celui qui brûlé à Kharkiv aujourd'hui en revanche... au moins 35 morts.
  11. Euh.... d'accord ! Ce que je me demande toujours c'est l'étendue (géographique, ethnique) de ces pratiques.
  12. Je ne sais pas si c'est "l'ordinnaire", mais c'est déjà arrivé au moins une foi ces dernières années effectivement (j'avais cité RFI ici).
  13. Disons que si l'on s'en tient aux faits plutôt que d'élucubrer des théories fumeuses, le monde est plus simple, oui. Faits : la Russie a envahi l'Ukraine en 2022 (et en 2014) les nombreuses déclarations publiques des dirigeants occidentaux et ukrainiens répétant sur tous les tons à la Russie, "n'attaquez pas l'Ukraine !" en 2021 et 2022, le film des négociations de Macron avec Poutine ("je n'vais pas attaquer mais faut qu'j'y aille, j'ai hockey"), le récit de la visite du patron de la CIA à Moscou, etc, etc, etc... Élucubrations (toi tout à l'heure) : "Il y a une multitude de signes qui prouvent qu'à l'Est comme à l'Ouest beaucoup de gens voulaient cette guerre". Rendez-vous compte ! Tous ces présidents, ces premiers ministres, ces parlemantaires ou diplomates qui disaient à Poutine de ne pas attaquer pour qu'il attaque ! Tous ces gens qui allaient dans le sens de la Russie en ne livrant pas d'armes à l'Ukraine, qui refusaient son entrée dans l'OTAN exprès pour que la Russie attaque l'Ukraine ! Un complot, un complooooot !! Un complot compliqué, c'est sûr... Ils se sont tous mis d'accord secrètement (plusieurs centaines de gens, quand même, plusieurs centaines de millions même !). Ils n'ont pas produit plus de munitions. Encore un peu ils auraient même créé le COVID juste avant pour s'affaiblir un peu plus pour mieux pousser la Russie à envahir l'Ukraine. Je crois que je tiens un truc en plus d'une petite migraine.
  14. Je maintiens que tu trolle et que tu biaises, en permanence. Reuters citant servilement Peskov prétendant que Poutine (pas quelqu'un d'autre !) avait toujours été ouvert à la négociation : c'est faux, c'est ce qui m'a fait réagir. Puisque ça contredit le "narratif" actuel du Kremlin, tu finasses et noies le poisson : en parlant de l'exécution d'un négociateur ukrainien : aucun rapport, on en était à Poutine qui a toujours refusé les offres de négociations directes de Zelensky. Et à l'époque ça n'a pas interrompu les négociations à plus bas niveau, d'ailleurs. en nous re-servant le soit-disant accord soit-disant trouvé en Turquie en avril 2022, soit-disant torpillé par Boris Johnson on-ne-sait comment, alors qu'on sait désormais (par Die Welt : archives) que les deux parties étaient loin, très loin d'un accord. Les principes même de ce qui était présenté par la partie russe étaient totalement inapplicables : un démantèlement de l'armée ukrainienne doublé d'une "garantie" territoriale d'ordre militaire supposant, pour s'exercer, 1. l'accord... de la Russie et 2. que la France, les USA, le RU et la Chine, qui ne participaient pas aux négociations le veuillent bien ; on imagine la gueule de l'intervention de ces 4 là si la Russie avait attaqué... Enfin, Il n'y avait même pas de discussions sur les frontières. => Pas un accord, mais des foutaises, quoi ! C'est plus haut dans ce fil ou dans l'autre. Certains instillent les doutes et relativisent en permanence, d'autres ramènent des nouvelles frelatées ; là, tu fais en sorte que qui n'a pas suivi l'affaire en détail ces dernières années soit confus et n'y comprenne rien. C'est très complémentaire tout ça, et généralement dans le même sens.
  15. Boule75

    Marina militare

    "Mare Aperto réunit 4 forces (42 bâtiments, 52 aéronefs, 6 sous-marins et des détachements de commandos) pour une préparation opérationnelle réaliste et exigeante." Gros exercice, non ?
  16. Boule75

    Armée de l'Air hellénique

    J'espère que Dassault (et/ou l'état français : Naval Group pourrait faire de même, voire Thalès et d'autres ; GIFAS ? ) vont en profiter pour répondre en Europe par une campagne hybride (institutionnelle + RS) partout où des compétiteurs se sont répandus récemment en insinuation sur l'incapacité à tenir les délais. Motto : "Nous livrons : à l'heure, au prix exact, ce qui est convenu et dans le respect de la loi. Notre engagement est notre fierté." "We deliver: on schedule, on budget, on capacities and in strict legal compliance. Our pledge is our pride." Et de fournir des exemples (livraisons de Rafale, validation de jalon de Naval Group en Australie, etc...). A un moment où le F-35 est littéralement empêtré dans des délais toujours rallongés, il y aurait vraiment une logique.
  17. Et harcèlement violent organisé des opposants par le pouvoir : Passages à tabac, appels anonymes, affiches d'insultes... En Géorgie, les figures de l'opposition victimes d'une vague d'intimidation violente De nombreux militants, journalistes ou politiciens géorgiens dénoncent une répression concertée. Ils ont pour point commun de manifester leur opposition au controversé projet de loi sur "l'influence étrangère" porté par le gouvernement prorusse. "C'était purement et simplement de la torture." David Katsarava a conscience d'être un miraculé. Cet homme de 42 ans au gabarit imposant est l'une des gueules cassées de la contestation en Géorgie contre le projet de loi du gouvernement sur "l'influence étrangère". Fortement inspiré d'une mesure russe, le texte menace d'entraver le fonctionnement de nombreuses associations et organisations. En pleine convalescence, l'homme a repris pour franceinfo le fil des événements qui ont failli lui coûter la vie, le 14 mai, alors qu'il participait à une manifestation dans la capitale, Tbilissi. Son cas est emblématique de la répression inédite visant les figures de l'opposition géorgienne. Ce jour-là, dans un climat déjà tendu par des semaines de mobilisation dans ce petit pays du Caucase, le militant laisse éclater sa colère face aux forces spéciales, vêtues de noir et masquées. "A 40 kilomètres d'ici, il y a les troupes russes et un jour, nous devrons défendre le pays tous ensemble, vous et moi, s'écrie-t-il. Alors qu'est-ce que vous foutez à défendre une loi russe ?" "Ils m'ont frappé au visage en m'insultant" [...] David Katsarava raconte avoir été passé à tabac à plusieurs reprises, sans autre forme de procès. "Quand ils m'ont emmené vers le fourgon, je me suis retourné et j'ai vu entre dix et quinze personnes qui me suivaient. Elles se sont mises en cercle et m'ont de nouveau frappé pendant plusieurs minutes." Une fois dans le véhicule, "trois ou quatre agents bien costauds m'ont frappé sur la tête et au visage, en m'insultant et en me reprochant d'aller sur la ligne de démarcation, et d'irriter les Russes." Dans le fourgon, la lumière s'allume enfin. Les agents avisent leur chef après avoir constaté l'état du supplicié. Ils l'ont assez battu pour le défigurer, mais pas assez pour le tuer. "Je suis ensuite confié à une patrouille de police classique et je finis à la clinique Ingorokva, où je suis immédiatement opéré." David Katsarava souffre d'une fracture de la mâchoire, d'un nez cassé et d'une insensibilité au visage. Il a toujours des difficultés pour marcher et voit mal d'un œil, encore injecté de sang. "Ces agents ont visé ma tête à dessein", déclare-t-il calmement. Il touche son pansement du bout des doigts et se frotte encore le poignet gauche pour dissiper le souvenir des menottes. "Ceux qui ont fait ça voulaient laisser des marques visibles, pour intimider ensuite la population opposée à la loi. Mais moi, je pense que cela produit l'effet inverse." Après la diffusion des images de l'attaque sur les réseaux sociaux, le Défenseur des droits géorgien, Levan Ioseliani, a réagi, assurant qu'un représentant de l'institution s'était rendu à la clinique, mais sans pouvoir rencontrer le militant tabassé, "en raison de la sévérité des blessures" et de l'intervention chirurgicale en cours. Levan Ioseliani précise à franceinfo avoir "personnellement rencontré" deux autres figures majeures de l'opposition blessées au cours des manifestations, ainsi qu'une "trentaine de personnes blessées lors d'un rassemblement, alors qu'elles se trouvaient dans le centre de détention temporaire". A ce jour, 93 manifestants ont dénoncé des faits inappropriés de la part de la police, dont 71 ont demandé l'ouverture d'une enquête. Mais la responsabilité d'aucun policier n'a encore été engagée, poursuit le Défenseur des droits, ce qui encourage "le sentiment d'impunité" au sein des forces de l'ordre. David Katsarava, de son côté, assure ne jamais avoir été contacté par l'institution, accusant le Défenseur des droits d'être aux abonnés absents depuis le début des manifestations. Les "titouchkis" font le coup de poing Ces violences ne se cantonnent pas aux manifestations. D'étranges groupes font également planer une menace dans les rues. Ces individus sont surnommés les "titouchkis". Un terme emprunté à la langue ukrainienne, apparu lors du soulèvement de la place Maïdan, en 2014. A l'époque, l'ancien président ukrainien prorusse Viktor Ianoukovitch avait chargé Vadim Titouchko, un bagarreur notoire, de recruter des gros bras pour aller casser du manifestant. [...]
  18. Une attaque le 19, une le 23. La fréquence baisse, non ? Tiendrais-tu par hasard un tableau de toutes les attaques ?
  19. Mensonge : l'offre de négociations directes de Zelensky à Poutine était sans préalable, répétée, et il n'y fut jamais répondu. Un exemple. Les "préalables" auxquels tu te réfères ne sont apparus dans le discours de Zelensky qu'après les révélations sur les crimes de guerre russe à Boucha et ailleurs, mi-2022, et plus encore après la proclamation d'annexion de 4 oblasts ukrainiens (que la Russie n'occupe toujours pas). L'unique condition préalable officielle revendiquée par la Russie - Poutine ne causant jamais directement lui-même sauf très récemment - étant l'exigence... d'une reddition pure et simple de l'Ukraine. Whataboutism, switch and bait : tactique de troll. En prime tu ne sais pas qui l'a tué, tu ne sais pas non plus s'il était authentiquement un traître ou pas pas. Ou alors tu sais ?
  20. C'est vraiment une propagande pour les cons, quand même : il pourrait décréter unilatéralement un cessez-le-feu de 2 jours pour voir s'il voulait vraiment enclencher une phase de négociations, sans aucun risque militaire. Il ne le fait pas parce qu'il ne le veut pas. Quand à l'assertion de Poutine, complaisamment relayée par Reuters, selon laquelle « Nous sommes prêts à discuter. Nous n'avons jamais refusé", c'est vraiment une vaste fumisterie : en 2022, Poutine n'a jamais répondu aux nombreux appels publics de Zelensky a négocier directement.
  21. Oui, et d'ailleurs... ... le plan - explicite ! consiste d'abord à purger le Ministère de la Justice : on abroge le statut protecteur des fonctionnaires, on vire tous les cadres sup "non-loyaux" et tous les autres gêneurs ensuite, on les remplace par des hacks dont la compétence compte moins que la "loyauté". La Cour Suprême est déjà acquise, le pardon présidentiel peut être utilisé pour les cas résiduels et permet d'assurer l'impunité (c'est déjà l'usage qui en a été fait à la fin de Trump 1). Dès lors les pouvoirs sont concentrés, plus qu'en France : le verrou légal saute, tout simplement et, si la volonté et le "soutien populaire" sont là, jusqu'au niveau local. Comment peut-on s'aveugler autant ? Les démocraties sont évidemment périssables. Eux-seuls pourront la trancher, c'est certain. Prétendre que ça ne nous impactera pas relève du wishfull thinking : on subit actuellement les sous-produits de Bush jr. et Trump 1 (2ème guerre d'Irak, reniement sur le JCPOA avec l'Iran, blanc-seing accordé à la colonisation israélienne, sortie des accords de Paris) qui sont pleinement à notre détriment. Aucune raison que ça se calme.
  22. Trump prépare clairement de nouvelles émeutes, ou une insurrection si l'on veut : dans un appel aux dons, il avance que, lors de la perquisition à Mar-a-Lago visant à saisir les documents secrets qu'il avait improprement conservé chez lui, le FBI avait ordre de faire usage de la force (sous-entendu : de le tuer). L'affirmation est basée sur une version tronquée et trompeuse d'une directive standard du FBI dont l'objet est, à l'inverse, de restreindre l'usage de la force. Trump n'était pas présent lors de la perquisition, dont la date avait choisie parce qu'il était absent. Rhétorique incendiaire donc. Ca va encore plus mal finir. The Guardian via deepl :
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