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Tout ce qui a été posté par Bat
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Ukraine II
Bat a répondu à un(e) sujet de Akhilleus dans Politique etrangère / Relations internationales
Dès lors qu'une demande d'adhésion doit satisfaire à des conditions que l'Ukraine est loin de remplir et doit être acceptée à l'unanimité par les 28 pays membres, à moins d'un coup de théâtre extraordinaire et totalement improbable comme une invasion russe de la Pologne ou des pays baltes qui pourrait être de nature à changer les avis et les règles pour enfoncer un coin dans le flanc sud de la Russie, la réponse est clairement non. On écoutera la demande, on se réjouira officiellement du rayonnement des valeurs démocratiques de l'alliance, on enregistrera le souhait, on débattra du cas pour faire lanterner la Russie et on dira non sans fermer la porte à l'avenir, tout en proposant un partenariat. Comme la fois précédente. -
[Belgique]
Bat a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui, on est d'accord, c'est une grosse spéculation. Mais c'est une pièce à verser au dossier des analyses. J'en profite pour rectifier une erreur: Damien Ernst n'est pas politologue mais ingénieur. Seul Michel Hermans l'est. -
Ukraine II
Bat a répondu à un(e) sujet de Akhilleus dans Politique etrangère / Relations internationales
Si j'ai bien compris, l'Ukraine n'a (encore) fait aucune nouvelle demande d'adhésion à qui que ce soit (depuis le dernier refus de l'OTAN, je veux dire), mais juste renoncé à se déclarer non-alignée, n’empêchant dès lors plus d'initier un processus d'alliance avec l'OTAN ou avec n'importe qui (la Russie, la Suisse, la Chine...). Dès lors, c'est aller un peu vite que de dire que l'Ukraine "crée une nouvelle page de droit". Disons qu'elle crée les conditions qui lui permettront —peut-être— à l'avenir de le faire. On est plus dans l'état de fait que celui de droit. -
Sur Doel 4, je précise que c'est l’enquête policière et judiciaire qui a conclu au sabotage délibéré après plusieurs mois d'investigations, confirmé par l'Organisme pour la Coordination de l’Analyse de la Menace (OCAM, soit une sorte de cellule permanente antiterroriste). Après, ils peuvent se planter, mais ça n'est pas une trouvaille des auteurs de l'analyse.
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Je ne sais pas s'il faut le mettre dans le fil "Belgique", le fil "nucléaire" (que je n'ai pas trouvé), le fil "Russie", le fil "complots" ou encore ici (mais ça n'est pas vraiment sa place), mais le très sérieux journal économique belge L'Echo publie cette analyse/opinion ce matin: http://www.lecho.be/agora/analyse/Le_sabotage_de_Doel_4_et_les_survols_de_drones_l_hypothese_pas_folle_d_un_interet_d_Etat.9582012-2338.art Le site est protégé donc je ne sais pas vous copier-coller le chapeau ou les bonnes feuilles, mais pour faire bref, et avec toutes les précautions d'usage, les auteurs (politologues et professeurs à l'Université de Liège) avancent l'hypothèse que les survols de centrales nucléaires par des drones en France et en Belgique ces dernières semaines, de même que le sabotage du réacteur Doel 4 en Belgique seraient liés et le fait non de groupes politiques ou terroristes, mais bien d'un état. Plus exactement, un état qui voudrait saper la confiance dans le nucléaire et pousser vers l'utilisation de carburants fossiles, et pas du pétrole. Un état qui serait gros pourvoyeur de gaz et par ailleurs actuellement en froid avec l'Occident du fait de sa politique étrangère un brin cavalière et qui voudrait mettre la pression sur l'Europe occidentale en utilisant l'arme énergétique sans pour autant aller trop loin, c'est-à-dire la Russie. Je ne sais qu'en penser, mais je vous soumets leur analyse à titre informatif. Le sabotage de Doel 4 et les survols de drones: l'hypothèse pas folle d'un intérêt d'État Le sabotage de Doel 4 et les survols de drones: l'hypothèse pas folle d'un intérêt d'État Le sabotage de Doel 4 et les survols de drones: l'hypothèse pas folle d'un intérêt d'État
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[Belgique]
Bat a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
Je ne sais pas s'il faut le mettre dans le fil "Belgique", le fil "nucléaire" (que je n'ai pas trouvé), le fil "Russie" ou le fil "complots", mais le très sérieux journal économique belge L'Echo publie cette analyse/opinion ce matin: http://www.lecho.be/agora/analyse/Le_sabotage_de_Doel_4_et_les_survols_de_drones_l_hypothese_pas_folle_d_un_interet_d_Etat.9582012-2338.art Le site est protégé donc je ne sais pas vous copier-coller le chapeau ou les bonnes feuilles, mais pour faire bref, et avec toutes les précautions d'usage, les auteurs (politologues et professeurs à l'Université de Liège) avancent l'hypothèse que les survols de centrales nucléaires par des drones en France et en Belgique ces dernières semaines, de même que le sabotage du réacteur Doel 4 en Belgique seraient liés et le fait non de groupes politiques ou terroristes, mais bien d'un état. Plus exactement, un état qui voudrait saper la confiance dans le nucléaire et pousser vers l'utilisation de carburants fossiles, et pas du pétrole. Un état qui serait gros pourvoyeur de gaz et par ailleurs actuellement en froid avec l'Occident du fait de sa politique étrangère un brin cavalière et qui voudrait mettre la pression sur l'Europe occidentale en utilisant l'arme énergétique sans pour autant aller trop loin, c'est-à-dire la Russie. Je ne sais qu'en penser, mais je vous soumets leur analyse à titre informatif. Le sabotage de Doel 4 et les survols de drones: l'hypothèse pas folle d'un intérêt d'État Le sabotage de Doel 4 et les survols de drones: l'hypothèse pas folle d'un intérêt d'État Le sabotage de Doel 4 et les survols de drones: l'hypothèse pas folle d'un intérêt d'État -
Non, c'est un radar AN/APS-82. Le tracer est un AWACS. L'ancêtre du E-2 Hawkeye sur porte-avions.
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Les USA ont répondu positivement aux demandes d'aide pour les recherches, notamment à celles en provenance du gouvernement malaysien. Par ailleurs, un destroyer américain (L'USS Kidd, je pense) s'est joint aux recherches dans l'océan indien, de même que des P-3 et des P-8.
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Ukraine II
Bat a répondu à un(e) sujet de Akhilleus dans Politique etrangère / Relations internationales
Pour revenir à la situation en Ukraine: http://www.lalibre.be/actu/international/deux-convois-russes-sont-arrives-en-ukraine-5497ab30357028b5e9956cad -
L'avenir de la péninsule coréenne
Bat a répondu à un(e) sujet de Andromeda dans Politique etrangère / Relations internationales
Un truc rigolo serait qu'en guise de représailles, les USA piratent le signal de la télé nord-coréenne et y diffusent une versions sous-titrée en Corée du film! Ce serait techniquement possible? Pour le reste, c'est vrai qu'on est un peu dans le grotesque dans cette histoire: autant je trouve que Sony n'aurait pas dû céder car cela crée un précédent, autant l'idée de "représailles" d'un état à une affaire aussi ridicule me paraît surréaliste et overkill. À croire qu'on est dans un prolongement de cette comédie potache qui a tout déclenché... -
Ukraine II
Bat a répondu à un(e) sujet de Akhilleus dans Politique etrangère / Relations internationales
On est effectivement HS, mais je signale quand même que ça fonctionne grosso modo comme ça en Europe... sauf pour la France (et aussi le Royaume-Uni) qui s'obstine à utiliser le Parlement européen pour reclasser les battus des diverses élections, ce qui donne des députés peu investis, qui siègent peu, qui ne travaillent pas en commission, ne connaissent rien des dossiers, etc. Parmi les pire absentéistes du Parlement européen, on trouve beaucoup de députés français, et pas les plus méconnus. Par ailleurs, à l'inverse de ce qui se fait dans beaucoup d'autres pays de l'UE, les députés européens français vont au Parlement européen pour essayer de se reconstruire une image/une stature à but purement interne (et je ne parle meme pas des Le Pen qui y vont essentiellement pour utiliser le smoyens audio-visuels du parlement pour tourner à l'oeil leurs clips de campagne franco-français), et non pour faire avancer l'Europe dont on a parfois l'impression qu'ils n'ont rien à faire. Il ne s'agit pas ici de faire un procès spécifique aux députés européens français spécifiquement (des mauvais, il y en a dans tous les pays), mais de montrer que ce que G4lly présente comme un défaut du système est aussi (et surtout?) un défaut d'état d'esprit des représentants qui y siègent (qui ne sont pas sérieux) et de leurs électeurs (qui s'obstinent à voter pour eux alors qu'on sait que ce sont des bras cassés paresseux que l'Europe n'intéresse pas). Comme le dit G4ally, la démocratie, c'est un état d'esprit, et dans le cas spécifique des institutions et singulièrement du parlement européen, cet état d'esprit n'est pas absent des instititution, mais bien de certains des hommes et femmes qui sont supposés nous y représenter. Quand une femme politique française de premier plan dit partout publiquement qu'être élue "à Strasbourg" après être tombée en disgrâce dans la sarkozye est une punition ets e vante de ne jamais siéger et se vante de sa méconnaissance des dossiers, je ne vois pas où est l'esprit démocratique. C'est elle (et d'autres comme elle) qui dénaturent le côté démocratique de l'Europe bien plus que l'architecture complexe des institutions européennes. Je suis critique sur les institutions européennes, notamment sur le poids de la commission ou le système schizophrène Commission/Conseil, mais pas sur le parlement: c'est un vrai parlement, et on peut parfaitement contacter les députés et peser dessus (pour autant qu'on le veuille), il y a de vrais débats. (La limite tient au fait que es compétences du parlement sont limitées et que certains de ses votes ne sont hélas qu'indicatifs, mais de moins en moins quand on voit comment le Parlement parvient à peser ces dernières années sur la Commission; finalement, et paradoxalement, le principal bastion "antidémocratique" de l'UE est le Conseil des ministres car lui n'est responsable devant personne et fait un peu ce qu'il veut). Mais encore faut-il avoir des députés qui siègent et qui s'intéressent un minimum au sujet et force est de constater que ce n'est hélas pas le cas de la plupart des "poids lourds" de la politique française qui siègent au parlement européen. -
Ils ont de quoi payer, les Russes? Avec l'état de l'économie russe et la chute du rouble, Paris pourrait s'arranger pour retourner la situation en mettant la rupture du contrat sur leur dos... ;)
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Guerre civile en Syrie
Bat a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
http://www.lalibre.be/actu/international/le-groupe-etat-islamique-a-execute-100-jihadistes-etrangers-voulant-fuir-les-combats-549573223570e997250661f0 -
Il ne faut pas oublier que nous sommes dans une région où tous les gouvernement impliqués ou presque, de la Chine à la Malaisie, ont une tradition du secret et de la paranoïa, alimentée par la méfiance des uns envers les autres. Des cachotteries ou des rétentions d'information ne signifient pas nécessairement qu'ils ont "quelque chose à cacher": ça peut aussi simplement être le reflet de leur façon habituelle de fonctionner, à savoir qu'on ne dit rien sur rien, sauf nécessité absolue ou intérêt à en tirer. CE qui ne simplifie pas les choses.
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Ukraine II
Bat a répondu à un(e) sujet de Akhilleus dans Politique etrangère / Relations internationales
Il faut recontextualiser cela dans le cadre du fonctionnement du Conseil et des institutions européennes. Bref, la règle, c'est que les positions de l'UE en politique étrangère (ou sur d'autres sujets dont traite le Conseil) sont préparés par la Commission et le Haut représentant et votés à la majorité qualifiée (55% des états membres regroupant 65% de la population) au sein du Conseil. Et si —et seulement si— le Conseil examine une position qui n'a pas été préparée dans les organes ad hoc, elle est adoptée à une majorité qualifiée plus contraignante: les fameux 72% des états membres regroupant 65% de la population. Si cette majorité n'est pas atteinte, la proposition est suspendue le temps que la position soit discutée dans le but d'évoluer vers une position plus consensuelle. Il s'agit avant tout de forcer les pays membres à discuter pour arriver à une position européenne consensuelle élaborée dans les organes conçus pour cela: empêcher un gros pays ou un petit groupe de pays n'imposent tous seuls —ou presque— leur vision comme étant "européenne", le tout préparé dans le dos des institution européennes (donc dans le dos de l'ensemble des membres de l'union). En clair: empêcher que le Conseil européen ne soit instrumentalisé par un ou quelques pays à des fins de politique purement intérieure. C'est un garde-fou. En conclusion, dire "lorsque la France veut bloquer une proposition qu'elle estime contraire à ses intérêts, par exemple pour avoir une politique étrangère un peu libre, elle doit rassembler avec elle 7 autres Etats <ou> des Etats totalisant 110 millions d'habitants de façon à parvenir à la minorité de blocage", c'est faux, à double titre: D'une part, il y a une confusion dans la portée de cette majorité qualifiée. Alexis retourne la logique: ce n'est pa sà celui qui n'est pas d'accord avec une position de rassembler cette majorité, mais bien à celui qui la propose de le faire. Sinon, ce que dit Alexis serait un système où toutes les propositions seraient adoptées à moins que ceux qui ne sont pas d'accord ne parviennent à rassembler une majorité qualifiée extrêmement importante, plus importante que pour les décisions ordinaires! Ça n'a aucun sens et ce que dit Alexis relève ici du pur fantasme (tout en reconnaissant que les institutions et règles sont complexes et qu'on s'y perd vite)! D'autre part, Alexis brandit un autre fantasme franco-français: "on" va proposer des positions contraires aux intérêts de la France sans que celle-ci ne puisse rien dire, ou difficilement. Là aussi, à nouveau, c'est largement faux. Soit c'est une proposition qui émane de la Commission, et dans ce cas la France peut peser en amont sur son élaboration. Soit c'est une proposition amenée par un autre membre et éventuellement élaborée "dans le dos" de la France et peut-être contraire à ses intérêts, et là vu la majorité qualifiée énorme qu'il faut pour la faire adopter (72/65%) et compte-tenu de la taille de la France, il lui est relativement "facile" (moyennant négociation avec des autres, bien sûr) de rassembler une minorité de blocage. En réalité, ce que signifie ce système de majorité qualifiée particulière pour les propositions non proposées par la Commission, c'est que la France ne peut pas débarquer avec sa position élaborée à l'Elysée et la faire adopter comme ça: là, oui, elle va galérer à recueillir la majorité qualifiée requise de 72/65% et a toutes les chances d'échouer. Bref, il faut faire la différence entre ce qui est requis pour bloquer une proposition et ce qui est requis pour en faire adopter une: ça n'a rien à voir! Il est très facile de bloquer une position, il est très difficile d'en imposer une. C'est pour cela, d'ailleurs, que les institutions européennes sont relativement lentes et nécessitent beaucoup de discussion: il faut le temps d'élaborer les majorités requises. -
Oui, moi aussi. L'article de Paris-Match ne donne guère d'éclairages à ce sujet!
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Je viens de lire l'article consacré à ce sujet dans le Paris-Match de cette semaine, où l'auteur privilégie la thèse de Diego Garcia. On n'apprend rien de bien neuf, mais on peut noter quelques éléments que je n'ai pas encore lus ici: Il parle d'un débris: un extincteur "de Boeing" qui aurait été repêché par deux gamins sur une plage des Maldives, à environ 1000 km de Diego Garcia. Il aurait été saisi par l'armée maldive, et peut-être remis à Boeing. (Ce qui fait qu'on n'a plus la pièce en question.) Il aurait été vide, ce qui attesterait selon l'auteur quil y a eu un incendie à bord du MH317 (sauf qu'il suppose que l'extincteur vient de là, mais ne dit nulle part qu'il aurait été identifié comme tel). Il parle de témoignages qui auraient été "écartés" par les autorités locales, qui ne voudraient pas qu'ils soient pris en compte par les enquêteurs. Les témoignages sont ceux de Maldiviens de l'île voisine qui auraient vu un "gros avion" se diriger vers la base à basse altitude, ce qui serait "inhabituel". à nouveau, il l'identifie comme le MH317. Si l'altitude dans le coin est certainement inhabituelle, je suis moyennement convaincu: des "gros avions", une base qui accueille des B-52, des RC-135, des KC-135 et parfois d'autres bombardiers (B-1B, B-2A) doit en voir régulièrement! Le 777 est certes plus gros qu'un KC-135, mais estimer la taille d'un avion en vol n'est pas facile non plus, surtout pour un non spécialiste. Il parle de techniques de prise de contrôle d'un avion à distance, par voie électronique, qui auraient été développées après le 11 septembre 2001 afin de reprendre le contrôle d'avions détournés. J'avoue que c'est la première fois que j'entends ça, ça existe sans doute comme programme. Je suis moins convaincu par l'équation Diego Garcia = station d'écoutes donc antennes donc de quoi prendre le contrôle de l'avion à distance. En résumé, il privilégie deux thèses: Le détournement de l'avion vers Diego Garcia dans un but terroriste, avec une intervention américaine pour contrer l'attaque, soit en l'abattant, soit par une reprise de contrôle par voie électronique qui aurait foiré. Un incendie à bord, tuant ou évanouissant l'équipage, et l'avion aurait continué sur pilote automatique vers Diego Garcia, laissant croire à une attaque et entraînant une riposte US (abattu ou échec de prise de contrôle électronique). La thèse aurait l'avantage de la simplicité, mais n'explique pas vraiment une série de choses, comme la coupure des transpondeur, le changement de cap, et pourquoi le pilote automatique aurait conduit l'avion à l'ouest et pas sur son cap initial. Pour les recherche mal orientées, il souligne la proximité entre les compagnies qui exploitent les satellites qui les ont orientées et "les services de renseignement". Bon. Il ne fait pas de conspirationnisme direct et explicite, mais on est quand même dans conspirationnisme par allusion.
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L'hypothèse de l'avion abattu par les US pose plusieurs problèmes: Qui a tiré? Il y a des SAM à Diego Garcia? Des chasseurs? C'est pas très grand, il n'y a pas des masses de place. Semblent y être déployés essentiellement des moyens de renseignement, de ravitaillement et périodiquement de bombardement. (Sur Google Map, par exemple, on peut voir des B-52 et des KC-135, on ne voit pas vraiment d'installations pour des chasseurs.) Ou alors un bateau de la Navy dans le port ou à proximité? Le SAM est ce qui laisse le plus de témoins: c'est visible (surtout que l'atoll est minuscule), les servants, la chaîne de commandement, etc. Le chasseur est plus discret: il peut descendre l'objectif plus loin, loin des curieux et avec moins de témoins directs. Mais il reste quand même pas mal d'acteurs/témoins hormis le pilote: le contrôle, la chaine de commandement, les radaristes, et après les armuriers, les magasiniers (qui pourraient s'étonner de voir l'appareil rentrer avec un missile en moins)... Sans compter que le commandant qui aura donné l'ordre de tir aura rendu compte à sa hiérarchie à Washington, si l'ordre n'est pas directement parti de là. Je ne dis pas que c'est une hypothèse impossible, mais c'est clair que c'est difficile de garder le secret absolu, surtout longtemps, surtout aux USA (avec leur presse, leur culture, etc.). Il y a secret et secret. C'est clair que les "black programs" étaient "blacks", mais en même temps "tout le monde" savait qu'ils existaient. Simplement, on ne savait pas en quoi ils consistaient, ce qu'ils développaient et comment,e ncore qu'il y avait aussi des présentations publiques. Pensons à la fameuse "zone 51" qui fait fantasmer tant de gens, et qui illustre bien ce paradoxe: c'est à la fois ultra-secret et ultra-sécurisé et on ne sait pas ce qui s'y fait exactement, mais en même temps tout le monde sait qu'elle existe, on sait à peu près qui y travaille, et c'est une vraie attraction touristique (il suffit de voir tous les motels, tours guidés, etc., qui existent autour de la zone). Plus ou moins idem pour la CIA ou la NSA: Snowden révèle surtout l'ampleur et le détail des opérations d'espionnage, mais on savait depuis bien avant que de telles opérations étaient menées. Elles étaient secrètes dans le contenue t les détails, mais tout le monde sait ce que sont la CIA et la NSA et à quoi ça sert. Surtout dans les milieux dits informés.
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Ukraine II
Bat a répondu à un(e) sujet de Akhilleus dans Politique etrangère / Relations internationales
Ce qui est fou, c'est que ce Roman Sulshyk est inexistant sur Google, Bing ou Yahoo, sauf dans une multitude de retweets de ce tweet unique, en anglais, allemand et russe. Totalement inconnu à part ça. Il y a d'autres graphies possibles pour un nom comme Sulshyk? Directeur d'un truc à la bourse et inexistant sur le web et les réseaux professionnels, c'est effectivement pour le moins surprenant, voire suspect. -
Les énormités et clichés du cinéma et séries télévisées
Bat a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Certains chasseurs de V1 faisaient ça pendant la guerre. A part ça, je n'en ai aucune idée... -
Israël et voisinage.
Bat a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
Juste pour essayer de comprendre: comment définis-tu le terrorisme, alors? Le terrorisme est-il ontologique? Si possible, illustrez votre réponse en vous référant à l'OLP, au Hamas, à l'Irgoun et au Kach. (Sujet du bac, vous avez 4 heures! ;) ) -
Ukraine II
Bat a répondu à un(e) sujet de Akhilleus dans Politique etrangère / Relations internationales
Lors de sa conférence de presse principalement consacrée à la situation économique de la Russie, Vladimir Poutine a répondu à des questions relatives à la situation en Ukraine. Rien de neuf: il y rappelle la position russe: le renversement de Yanoukovitch était un coup d'état armé, l'opération anti-terroriste est une opération punitive menée car Kiev ne souhaite pas le dialogue, il n'y a pas de soldats russes en Ukraine si ce n'est peut-être des volontaires à titre personnel et bénévole et la Russie n'arme personne, et il est pour le droit international, à savoir l'autodétermination des peuples (nul doute que d'aucuns la lui ressortiront à propos d'autres dossiers, celle-là ;) ). Article complet: http://www.lalibre.be/economie/actualite/russie-la-crise-economique-durera-deux-ans-maximum-selon-poutine-5492a91e357028b5e973e122 -
Ukraine II
Bat a répondu à un(e) sujet de Akhilleus dans Politique etrangère / Relations internationales
Allons, allons, bien sur. Aucun état n'a jamais soutenu d'actions terroristes contre son ennemi. Tous les états se contentent de soutenir la résistance militaire légitime et respectant les conventions de Genève. Aucun service secret n'a jamais donné des tuyaux ou des armes ou des papiers à un groupuscule extrémiste au risque qu'il fasse sauter un avion, une banque, un autocar scolaire, etc. On ne vise que des soldats armés qui ont personnellement violé le droit international après inculpation en bonne et due forme devant la CPI. Et les dérives éventuelles (car je suppose que quelques esprits facétieux du forums sont capables d'en citer) il y a eu, celles-ci ont toujours été dénoncées clairement par l'état coupable qui s'est empressé de couper les vivres au fautif avant de faire passer les responsables en justice. L'Ukraine pervertit donc l'humanité profonde et le respect des principes humains essentiels qui caractérisaient jusqu'ici les états en conflit. Nous sommes tous très très étonnés et choqués d'apprendre qu'un authentique terroriste —et pas un noble résistant— pourrait peut-être éventuellement et sous réserve de confirmation et de preuves qui viendraient étayer les interprétations qu'on fait d'une dépêche unique avoir été en contact avec les services d'un pays en état de guerre afin de mener des opérations de nature à foutre le bordel chez l'envahisseur. J'accuse le coup. Par ailleurs, si je pousse un rien le raisonnement, la Russie n'ayant fait que forcer le parlement local à organiser un faux referendum tenu sous la houlette de soldats cagoulés et armés pour annexer une partie de la Crimée au lieu de bombarder tout le monde et d'achever le travail avec des chars, n'est en rien un envahisseur ou une puissance occupante et toute opposition à cette annexion —qu'elle soit verbale, économique, militaire ou terroriste— est totalement inacceptable et assimilable au terrorisme? Et dire que c'est moi qu'on accuse de dire n'importe quoi en raison de mon parti pris anti milices sécessionnistes militari-mafieuses armées par Moscou... L'ironie faite, redescends sur terre! Je précise, que les choses soient bien claires, que je ne justifie en aucun cas le terrorisme contre des populations civiles, en Ukraine, en Russie ou partout ailleurs. Mais c'est une des armes du faible au fort, et on la voit à l'œuvre tous les jours partout dans le monde. Je ne vois pas pourquoi ce serait "plus scandaleux" en Ukraine/Crimée qu'ailleurs. Si (et le "si" est quand même énorme: on discute sur des spéculations d'une spéculation d'une dépêche unique d'un média à la fiabilité douteuse, quand même) l'Ukraine choisit le terrorisme pour riposter, c'est un problème, c'est grave, c'est à condamner. Mais c'est faux de dire que ce ne serait pas attendu du tout. -
Ukraine II
Bat a répondu à un(e) sujet de Akhilleus dans Politique etrangère / Relations internationales
Premièrement, il faut rappeler que l'idée de la collusion de l'Ukraine avec ce terroriste est pour l'heure une hypothèse non prouvée (on n'a pour l'heure qu'une dépêche russe non confirmée et le lien avec Kiev est une spéculation d'Alexis). Mais elle n'est pas invraisemblable, et c'est dans ce cas de figure (et ce cas de figure uniquement) qu'il faut interpréter mon précédent message et celui-ci. Je n'ai pas dit que je le justifiais, au sens d'adhérer à la démarche ou aux idées de ce terroriste wahabite tchétchène. Je dis que dans les circonstances d'invasion par la Russie d'une partie du territoire ukrainien, ce type d'opération est relativement logique/attendu: la plupart des pays dans des situations plus ou moins comparables ont fait ce genre de choses, y compris avec des groupuscules très peu recommandables qui sont manipulés, instrumentalisés ou simplement aidés selon le principe de "les ennemis de mon ennemi sont mes amis". C'est un pur constat, cela n'a rien à voir avec un parti pris, même si j'en ai un. Ceux qui poussent des cris de vierges effarouchées en découvrant qu'un état partiellement envahi est prêt à toutes les compromissions et sales coups pour compliquer la vie de l'envahisseur sont soit des naïfs, soit des menteurs. On notera, par ailleurs, que cette stratégie, si elle est mise en œuvre par Kiev, n'est peut-être pas très intelligente et peut-être même contreproductive: Poutine sait très bien utiliser et instrumentaliser le spectre tchétchène pour souder sa population autour de sa personnalité héroïque et déterminée de glaive et bouclier du parti de la nation russe. Aussi, si une collusion entre Kiev et les wahabites tchétchènes devait être établie, nul doute que cela renforcerait le sentiment anti-ukrainien des russes déjà chauffés à blanc sur la question par une propagande très active. Sans compter que Moscou peut facilement riposter contre Kiev en lâchant la bride aux sécessionnistes dans le Donbass. À moins que tu ne vises la seconde partie de mon intervention. Mais là, à nouveau, il ne s'agit pas de justifier, mais de constater. La Russie ne devait pas s'attendre à ce que l'annexion de la Crimée ne lui coûte rien et que l'Ukraine reste les bras ballants sans rien faire. Comme militairement elle en peut reprendre la Crimée aux Russes (et que son armée est par ailleurs bien occupée —embourbée et déstructurée— dans le Donbass) et qu'économiquement elle ne peut faire bien mal à la Russie (dont elle a plus besoin que la Russie n'a besoin d'elle), mais que divers courant à Kiev n'ont sans doute pas renoncé à ce territoire, il est vraisemblable de s'attendre à ce que l'Ukraine ou certains groupes d'intérêts qui y sont actifs utilisent d'autres moyens (terrorisme, sabotages, etc.) pour faire payer aux Russes un prix à leur invasion. Point. Quand je dis que c'est une "bonne chose", ce n'est bien sûr pas par rapport à une extension éventuelle des opérations terroristes wahabites dans une nouvelle zone, mais par rapport à cette idée de coût: si les grandes puissances pouvaient se permettre d'envahir n'importe qui sans que cela ne leur coûte rien, on se demande pourquoi elles se gêneraient. Fort heureusement, il y a toujours un coût: économique, militaire, humain, etc. (souvent payé en plus grande partie par les populations innocentes, hélas), faisant que la grande puissance hésitera à deux fois avant de recommencer. Chat échaudé craint (un peu) l'eau froide: voyez la réticence des USA à se réengager dans une opération au sol, en Irak ou ailleurs, suite au bordel irakien découlant de l'invasion de 2003. Ce chaos a été horrible, terrible, abominable, mais il a un côté "positif": si les GI's n'avaient pas eu des pertes relativement importantes sur la durée, l'administration bush aurait peut-être été plus encline à envisager refaire la même chose dans d'autres pays de "l'axe du mal" et assimilés qui étaient alors dans le collimateur. Mon parti pris existe, mais il n'invalide pas cette analyse, et ne me semble pas plus flagrant ou scandaleux que le parti pris pro-Russe de nombreux membres du forum fait régulièrement dire "des choses énormes qu'ils ne diraient probablement pas sur un autre sujet", pour reprendre tes termes. Un peu de mesure... -
Suite: http://www.lalibre.be/actu/belgique/l-ancien-patron-de-l-armee-denonce-la-politique-d-extinction-de-la-defense-5491be413570e99724ec9c11