Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Picdelamirand-oil

Members
  • Compteur de contenus

    14 950
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    293

Tout ce qui a été posté par Picdelamirand-oil

  1. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    La DGA qualifie le Rafale au standard F4.1
  2. L'article indien initial le dit... http://www.air-defense.net/forum/topic/21-linde/?do=findComment&comment=1619472
  3. Alors je te signale que l'ATL2 a été rénové et que dans ce cadre on a remplacé l'Iguane par le Searchmaster qui est dérivé du RBE2, c'est à dire qu'on y a mis une antenne de dimension différente et qui tourne (pour avoir 360°) et qu'on a modifié le logiciel. Dans ce logiciel modifié il doit y avoir des traitements qu'avait l'Iguane et qui permettaient de détecter les périscopes et les schnorkels même par gros temps. Alors si les Indiens ont demandé ces traitements, on a du les donner...
  4. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    Oui mais sans doute pas à 80% de la puissance en plein gaz sec.
  5. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Les MiG 29 c'était déjà pas terrible pour la marine, mais alors là si les pièces n'arrivent plus....
  6. Le problème c'est que pour "extraire" la ressource, c'est très polluant, et personne ne veut faire ça sauf les Chinois.
  7. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Habituellement demain ça veut dire après les prochaines élections, enfin si on n'a pas changé d'avis d'ici là....
  8. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    ET le MRFA dans la foulée ?
  9. D'ailleurs on pourrait produire de l'électricité supplémentaire avec la chaleur résiduelle des centrales nucléaires. L'eau ne serait pas adaptée au fonctionnement rentable de la turbine dans la plage de température visée, mais on pourrait l'utiliser pour chauffer du gaz naturel qui ferait tourner une turbine et sortirait à une température bien plus basse. Le cycle pourrait être fermé et le même gaz serait réutilisé pour être de nouveau chauffé avec l'eau de la centrale nucléaire ou bien il pourrait être ouvert et on le brulerait dans une petite centrale au gaz. Dans tous les cas les besoins en refroidissement de la centrale nucléaire serait fortement diminué réduisant la consommation d'eau nécessaire et augmentant le rendement global de la centrale.
  10. Pourquoi les EAU ont choisit le Rafale plutôt que le F-35? ChatGPT: Les Emirats Arabes Unis ont en effet choisi d'acheter le Rafale de la société française Dassault Aviation plutôt que le F-35 de l'américain Lockheed Martin. Cette décision peut être expliquée par plusieurs facteurs, notamment : Besoins spécifiques : Les Emirats Arabes Unis ont peut-être considéré que le Rafale était mieux adapté à leurs besoins spécifiques en matière de défense. Le Rafale est un avion multi-rôle capable d'effectuer des missions de défense aérienne, de reconnaissance, de frappe au sol et de lutte anti-navire, tandis que le F-35 est conçu principalement pour des missions de supériorité aérienne et de frappe au sol. Coûts : Le coût d'achat et d'exploitation du Rafale peut être moins élevé que celui du F-35. Le Rafale est un avion de conception plus ancienne, ce qui signifie qu'il peut être moins cher à produire et à entretenir que le F-35, qui est un avion de dernière génération. Indépendance stratégique : Les Emirats Arabes Unis peuvent avoir considéré que l'achat du Rafale leur permettait de diversifier leurs sources d'approvisionnement en matière de défense et de ne pas être trop dépendants des Etats-Unis. Cela leur permet également de renforcer leurs relations avec la France, qui est un partenaire important dans la région du Moyen-Orient. Politique étrangère : Enfin, la décision des Emirats Arabes Unis peut également être liée à des considérations géopolitiques plus larges. Les relations entre les Etats-Unis et les pays du Golfe ont parfois été tendues, et l'achat d'un avion de combat américain pourrait être perçu comme une soumission aux intérêts américains. En choisissant le Rafale, les Emirats Arabes Unis pourraient chercher à renforcer leur position dans la région et à affirmer leur indépendance vis-à-vis des Etats-Unis.
  11. Il n'y a que les systèmes de réfrigération en circuit fermé qui consomme de l'eau, dans les tours de réfrigération. C'est dans le but de dissiper la chaleur résiduelle que l'on fait ça, c'est du gaspillage d'énergie. Le plan proposé prévoie d'utiliser une partie de cette énergie en cogénération pour rendre possible les réactions chimiques nécessaires pour synthétiser des carburants. On peut aussi choisir les sites pour favoriser les système de réfrigération en circuit ouvert et dans ce cas l'eau est restituée.
  12. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Et puis pour l'IAF on avait équipé plus de bases que nécessaire, et si le "Performance Based Logistic" est pour une flotte plus importante ce sera moins cher pour chacune des deux armées. Les simulateurs de l'IAF pourront servir à la Navy...
  13. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Cabinet Committee on Security likely to seal Rafale-M deal today Le comité du Cabinet chargé de la sécurité devrait sceller l'accord Rafale-M aujourd'hui La marine le préfère au F-18 Super Hornet pour le déploiement sur son porte-avions INS Vikrant NEW DELHI : Le Comité du Cabinet sur la sécurité (CCS) dirigé par le Premier ministre Narendra Modi devrait approuver l'acquisition de 26 chasseurs Rafale Marine, d'une valeur de plusieurs milliards de dollars, lors de sa réunion de mercredi. Selon certaines sources, la marine indienne a exprimé sa préférence pour l'avion de combat français Rafale Marine par rapport au F-18 Super Hornet américain. Une proposition d'achat de Rafale Marine a été envoyée au CCS. L'armée de l'air indienne a déjà acquis 36 chasseurs Rafale. Le caractère commun de la flotte et les économies qui en résultent en matière de formation, de réparation et de maintenance auraient fait pencher la balance en faveur du Rafale Marine de Dassault. Les deux versions de l'avion ont plus de 80 % de caractéristiques communes. Ces appareils seront déployés sur le porte-avions INS Vikrant, développé par l'Inde. Selon certaines sources, le ministère de la défense a élaboré un contrat complet, comprenant une logistique basée sur les performances, qui garantira que le fabricant de l'équipement d'origine sera responsable de la maintenance globale de l'avion et de la fourniture des pièces détachées. Dassault construira également une installation de maintenance pour les Rafale sur l'INS Vikrant, en plus d'une autre à Goa. L'entreprise formera l'équipe au sol de l'aviation navale, ainsi que les pilotes. Les chasseurs seront équipés de tous les systèmes maritimes, y compris le radar de recherche maritime capable de détecter les sous-marins et les navires de guerre en mer. Le prix de l'avion n'a pas encore été révélé, mais des sources ont indiqué qu'il serait nettement inférieur à celui de la version de l'IAF. Le gouvernement a décidé de procéder à l'acquisition par le biais d'un accord intergouvernemental plutôt que de lancer un appel d'offres ouvert. Le Rafale-M est en concurrence avec le Super Hornet de Boeing. Selon certaines sources, l'état-major de la marine indienne a été très impressionné par les capacités du Rafale lors d'un exercice conjoint organisé récemment en Inde et a demandé au ministère de la défense de conclure l'accord avec le fournisseur français. La marine indienne étudie des options pour remplacer son MiG-29K vieillissant comme solution à court terme. L'Inde travaille à la mise au point de ses propres chasseurs bimoteurs basés sur le pont comme solution à long terme à son besoin de chasseurs basés sur des porte-avions. Mais comme il reste encore quelques années avant que l'avion ne soit développé en interne, la marine a décidé d'en faire l'acquisition pour répondre à ses besoins. Le CCS comprend les ministres de la défense, de l'intérieur, des finances et des affaires extérieures, ainsi que le conseiller à la sécurité nationale.
  14. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Boeing a dû renoncer : il a annoncé la date de fin de la chaîne F-18 SH, il ne l'aurait jamais fait s'il avait estimé que le F-18 avait encore une chance car cela diminue considérablement la probabilité de l'emporter. Si un concurrent n'estime pas nécessaire de faire une offre commerciale (en disant que ce n'est pas son avion qui est en cause, mais le porte-avions qui n'est pas capable de l'accueillir au poids souhaité) et que l'autre candidat répond aux exigences techniques de la Marine, c'est ce dernier qui a gagné, sauf si le prix est déraisonnable. Mais il semblerait que le prix unitaire soit nettement inférieur à celui des Rafale de l'IAF...
  15. En fait, on fait des tests sur une structure issue de la série pour déterminer que l'avion répondra à ses spécifications. On torture cette structure en lui faisant subir des efforts dans tous les sens censé représenter les mêmes efforts que ceux que l'avion subira durant sa vie opérationnelle. l'intérêt c'est que c'est accéléré par rapport à la vie opérationnelle, 2 ou 3 ans au lieu de 30 ans. Si on veut prouver une vie opérationnelle de 7500 h il faut faire des essais qui représentent 22500 h. C'est très long et très coûteux, aussi les constructeurs s'arrêtent lorsqu'ils ont prouvé les chiffres des spécifications. Cela ne veut pas dire que l'avion n'est pas capable de mieux. Après le constructeur regarde ce qui se passe pendant la vie opérationnelle réelle de l'avion, et plus il y a des avions qui ont volé longtemps et plus c'est instructif. C'est ces études de la vie opérationnelle réelle qui permettent de proposer des renforcements et des augmentations de la vie opérationnelle de l'avion. Comme les avions de Dassault sont en général très solides, il est vraisemblable qu'il y aura d'autres améliorations, mais il faut attendre que les avions aient volé plus pour qu'on les détermine et qu'on les propose.
  16. J'essaye de montrer l'intérêt pour tout le monde de la vente de Rafale d'occasion: Le Rafale était donné pour 7500 h et ça ne semblait pas trop peu. On prend un Rafale qui a volé 3000 h soit 12 ans. On lui fait les modifications de structure faisant passer sa vie opérationnelle à 9000 h et on le revend d'occasion. C'est beaucoup moins cher que du neuf, mais il y a quand même un potentiel de 6000 h. Après on remplace ce Rafale exporté par un Rafale neuf. celui-ci a 9000 h de potentiel et il pourra évoluer en F4.2, F4.3 et F5. Mine de rien, même en considérant que l'AAE aurait fait les renforcements de structures permettant de faire voler les Rafale 9000 h, une telle approche appliquée aux 24 Rafale exportés fait gagner 24 X 3000 = 72 000 h de vol à la réserve de l'AAE en plus des 150 000 dont on a déjà parlé.
  17. Je l'ai déjà exposé mais je le rappelle parce que j'en suis de plus en plus convaincu. Je considère que le Rafale a de telles caractéristiques de maintenance et de disponibilité qu'on peut avoir pour lui le modèle suivant: Lorsqu'on achète un Rafale, on achète principalement un potentiel en heure de vol qui vient augmenter la réserve totale de potentiel détenue par l'organisation qui achète ce Rafale. Il y a au sol un "machine" à extraire du potentiel de la réserve totale principalement constituée par des techniciens de maintenance. Le nombre de Rafale n'est pas un facteur significatif qui influe sur les performances de cette machine, ou dit autrement, statistiquement quand un technicien de maintenance travaille 8 heures il génère un potentiel de 1 heure de vol qu'il a extrait de la réserve totale et qui est utilisable immédiatement, le fait qu'il travaille sur un Rafale ou sur un autre ne change pas ce taux statistique et donc le nombre de Rafale n'a pas d'influence tant que tous les techniciens de maintenance disponibles peuvent travailler. Les raisons qui peuvent limiter ce flux sont en premier lieu le nombre total de techniciens de maintenance et en second lieu le fait qu'on cherche à faire travailler plus de 8 techniciens de maintenance sur le même Rafale du fait du nombre trop réduit de Rafale. Au maximum on travaillera en 3X8 7 jours sur 7 ce qui en temps de paix nécessite 5 équipes. Donc ce n'est pas la peine d'avoir plus de 40 techniciens de maintenance par Rafale. Il faut aussi que les pièces de rechange soient disponibles, d'où les contrat PBL que passe Dassault. Dans la pratique on tiendra compte de l'attrition: par exemple si on a 36 Rafale et qu'on veut continuer les opérations au même rythme malgré l'attrition, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que 9 Rafale, on prendra une équipe de techniciens de maintenance de 9 X 40 = 360 techniciens, ce qui veut dire qu'on formera initialement 5 équipes de 2 pour chaque avion. Avec à peu près ses 100 Rafale l'AAE fait tomber l'argument "oui mais le même Rafale ne peux pas être à deux endroits au même moment". Il y en aura un nombre de disponible supérieur aux besoins au début des opérations, et en régime établis le nombre dépendra de la taille des équipes de maintenance, jusqu'à ce que l'attrition oblige à réduire la taille de ces équipes. Lorsque, moyennant un petit renforcement de structure la vie opérationnelle du Rafale est passée de 7500 h à 9000 h c'est comme si on avait fait cadeau à l'AAE de 150000 h de potentiel total soit 20 Rafale de 7500 h, et on a exporté 24 Rafale d'occasion à qui il ne restait pas 7500 h de potentiel. En remplaçant ces Rafale d'occasion par des Rafale neufs, on a augmenté le potentiel total dont dispose l'AAE, ce qui permettra de recommencer la même opération avant qu'on les ait tous acquis. Si une crise survient, il est trop tard pour augmenter la réserve totale de potentiel en heure de vol parce que il ne sortira de la chaine que de 1 à 3 Rafale par mois, ce qui est extrêmement peu. En plus l'usine est une cible statique facile à détruire. Par contre on peut améliorer la machine à extraire du potentiel en réquisitionnant les pièces détachées qui sont prévues pour alimenter la chaîne et en formant les techniciens qui travaillent sur la chaîne pour qu'ils puissent s'intégrer dans les équipes de maintenance.
  18. Oui mais c'est des "équivalent EPR" le marché sera partagé par plusieurs types y compris des SMR, et des surgénérateurs de toutes tailles, ceci dit il y a de quoi faire ce que tu dis.
  19. Il y a quand même un problème qui est la disponibilité des ressources. En effet tant que l'on reste à 400 centrales nucléaires dans le monde, le problème des ressources était lointain, mais avec 4600 centrales, ça vaut la peine de regarder. Les scénarios de référence pour la consommation mondiale de l’énergie prévoient de l’ordre de 16,5 GTEP en 2030, cela va permettre des comparaisons avec les réserves connues des différentes sources d'énergie. La plupart des chiffres sont issus du "BP Statistical Review of World Energy June 2011", ils sont donc plutôt inférieurs aujourd'hui car la consommation a été supérieure aux découvertes. Sources Réserves en Gtep Uranium en réacteur à eau 80 Gaz 168,4 Pétrole 169 Lignite et sub-bitumeux 290 Charbon 257 Schistes bitumineux + sables asphaltiques ≈ 500 Hydrates de méthane > 1000 Uranium en réacteur surgénérateur 11200 Thorium en réacteur surgénérateur 33600 Thorium et uranium faible teneur Plus de 40000000 Deutérium eau de mer 407588000000 On voit que l'énergie accessible via l'uranium 235 est de l'ordre de la moitié de celle du pétrole qui restait en 2011. On peut se dire que c'est toujours ça de pris, mais non, cela fait peu car je rappelle qu'on utilise de l'électricité qui est une énergie qui permet de bons rendements pour faire du carburent qui est une énergie qu'on utilisera avec un rendement de 30% et qu'on perd au passage 71,5% de l'énergie du minerais et donc les 80 GTep ne représente plus que 22,8 GTep ! Pour que le plan soit viable il faut assez vite passer au surgénérateur. Et pas n'importe comment. Utilisé dans des surgénérateurs l'énergie disponible est multiplié par 140. Si on utilise le thorium également dans les surgénérateurs on multiplie encore par 4 l'énergie disponible (3 pour le thorium et 1 pour l'uranium) ce qui fait 280 fois 22,8 Gtep soit 6384 Gtep. Mais il est bien évident que si on utilisait des surgénérateurs il deviendrait rentable de traiter des minerais plus pauvres que 1kg par tonne. Par exemple si on se limitait à 50g par tonne, l'équivalent énergétique d'une tonne d'un tel minerais serait encore de 150t de charbon ou de 650 barils de pétrole (contre 20t de charbon pour l'uranium 235 contenu dans du minerais à 1kg par tonne). Cette considération multiplierait par un facteur de l'ordre de 1000 la quantité de combustible nucléaire disponible du fait de l'exploitation, rendue possible, de minerais plus pauvres. Par comparaison pour la fusion le deutérium contenu dans un mètre cube d'eau est équivalent à 433 t de charbon ou 1870 Barils de pétrole et le volume des océans est de 1,37 109 Km3. Donc si on passe au surgénérateur on respire un peu, mais ça ne suffit pas, il faut le faire bien, parce que pour démarrer un surgénérateur il faut un inventaire de matière fissible et donc une stratégie de déploiement qui combine des EPR, des surgénérateurs et des Réacteurs à Sels Fondus (RSF) qui utilisent le cycle Thorium 232/Uranium 233. En conclusion le problème de la quantité d’énergie nucléaire disponible n’est pas un problème trivial, mais n’est pas non plus sans solutions.
  20. Alors la bonne nouvelle c'est qu'on a retiré 10 Gt de CO2 correspondant à l'électricité fossile, et les 2/3 des 13,5 Gt que l'on pouvait retirer en équipant l'industrie de système de captage du CO2 il reste le dernier tiers qu'on peut capter mais qu'on n'a pas utilisé parce que le besoin en carburant de synthèse ne le justifiait pas. Or notre plan s'arrête vers 2062 et on peut penser que d'ici là on aura pris conscience qu'il faut retirer aussi ce dernier tiers soit en l'enfouissant dans des structures profondes soit en modifiant les procédés pour qu'ils émettent moins de CO2 (par exemple en utilisant de l'hydrogène). Je ne fais pas d'hypothèse à si long terme mais on pourrait voir ce que cela donnerait: Pour les émissions Et pour le CO2 dans l'atmosphère: Voilà, ça prolonge le plan jusqu'à 2070 et c'est encore un peu mieux.
  21. Ceci dit toutes ces centrales sont financées: Celles qui remplacent l'électricité d'origine fossile sont financées par la vente de l'électricité Celles qui permettent de produire du carburant de synthèse sont financées par la vente du carburant Prix du carburant de synthèse Il faut 4675 kwh pour produire 400l de carburant et on a vu que des centrales dédiées permettent d'avoir un coût du Mwh de 30€, l'électricité contenue dans un baril de carburant synthétique vaut donc 55,75 €, il faut rajouter la construction de l'usine spécifique et son opération, mais on n'a pas besoin de raffinage, on voit donc qu'on va arriver à un prix raisonnable et qu'on pourra même le taxer comme le carburant naturel. Le gaz carbonique à un prix du fait du coût de son captage et de son transport, mais il est négligeable comparé au coût de l'hydrogène qui a été pris en compte. Le problème c'est l'acceptabilité sociale de toutes ces centrales. D'où l'importance d'améliorer la sécurité.
  22. Si on se contente de construire des centrales nucléaires pour remplacer l'électricité d'origine fossile et qu'on arrive à limiter les autres émissions au niveau actuel on a un graphique des émissions qui ressemble à ceci: Avec une résultante pour le taux de CO2 dans l'atmosphère qui devient ceci: Tandis que si on construit aussi les centrales qui permettent de produire des carburants de synthèse et qu'on arrive à limiter les autres émissions au niveau actuel on a un graphique des émissions qui ressemble à ceci: Avec une résultante pour le taux de CO2 dans l'atmosphère qui devient ceci: Bon ce n'est pas l'idéal, mais cela laisse un peu de temps pour trouver des améliorations.
  23. Alors maintenant je vais exploiter le tableau que j'ai posté ici: http://www.air-defense.net/forum/topic/11521-avenir-du-nucléaire-civil-en-france-et-dans-le-monde/?do=findComment&comment=1616940 L'idée est de faire la somme des carburants liquides dont on a besoin, de faire la somme des émissions de gaz carbonique rejetées par les installations industrielles et de les utiliser en priorité pour produire des carburants de synthèse. Les installations industrielles rejettent du gaz carbonique plus concentré que celui qui est dans l'air donc c'est plus intéressant de le récupérer, mais il faut voir si on couvre les besoins en carburant et quel est le volume de gaz carbonique que l'on peut éviter de rejeter. D'abord le total de toutes les émission de CO2 est de 51300 Mt soit 51,3 Gt. Ce que l'on peut éviter c'est 10 Gt en remplaçant l'électricité d'origine fossile par de l'électricité nucléaire et 13,5 Gt de CO2 de récupération, soit 23,5 Gt au total. Les besoins en carburants sont de 3580 G l de carburants. Comme 1 t de gaz carbonique permet de produire 400 l de carburant 13,5 Gt permettent de produire 5400 Gl de carburant et on a donc presque 2000 G l excédentaire. Cela signifie qu'il faudra faire du stockage profond pour une partie du CO2 récupéré ! Il y a bien une incidence sur le CO2 rejeté dans l'atmosphère car on laisse en terre du pétrole naturel qui aurait été consommé si on avait pas produit du carburant de synthèse. Il faut 4675 kwh pour produire 400l de carburant donc pour 3580 G l il faut 41841,250 Twh et comme un EPR produit 12,8 Twh par an il en faut 3269. Pour remplacer l'électricité d'origine fossile il faut produire 17000 Twh soit 1328 EPR. Le total nous fait donc 4600 EPR.
  24. Non j'avais pas regardé, j'ai regardé rapidement, je ne suis pas convaincu: ça peut marcher un jour, mais pour le moment ça me semble trop expérimental. J'ai examiné l'idée d'avoir un processus relativement simple dans un véhicule complété par un processus plus complexe dans l'industrie qui ferme le cycle. Pour moi ça ressemble à l'utilisation des hydrures métalliques et le cycle Iode-Soufre qui est assez complexe du point de vue chimique m'avait séduit. Il semble avoir été prouvé du point de vue de la viabilité. Les réactions chimiques qui le caractérisent sont les suivantes : (1) 9 I2 + SO2 + 16 H2O→ (2HI + 10H2O + 8I2) + (H2SO4 + 4H2O) -- [120°C] (2) 2 HI → H2 + I2 -- [220-330°C] (3) H2SO4 → SO2 + H2O + ½ O2 -- [850°C] La réaction (2) qui est légèrement endothermique pourrait être réalisée dans un véhicule. Il suffirait de chauffer l’hydrure d’iode jusqu’à la température requise pour produire l’hydrogène nécessaire à la propulsion. On récupèrerait alors le di-iode (I2) pour le recycler. La faisabilité industrielle semble avoir été prouvée par le japon qui a construit une unité pilote sur ce principe [H. Nakajima, K. Ikenoya, K. Onuki et al. – “Closed-Cycle Continuous Hydrogen Production Test by Thermochemical S_I Process”, Kagaku Kogaku Ronbunshu, 24 (1998) 352 (en Japonais)]. Ce procédé ne nécessite pas d'électrolyse et donc évite les pertes dues au passage de la chaleur à l’électricité. C’est un des procédés qui serait compatible avec l’utilisation directe de la chaleur d’un réacteur nucléaire. Il peut aussi utiliser la chaleur d’un four solaire.
×
×
  • Créer...