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Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Dassault Aviation : au sommet avant les résultats (Boursier.com) — Au plus haut historique, Dassault Aviation s'adjuge 3% à 193,2 euros à la veille de la présentation de ses résultats annuels. Le consensus 'Bloomberg' attend un bénéfice net ajusté de 811,5 millions d'euros pour des ventes nettes ajustées de 4,89 MdsE. Le groupe a déjà annoncé avoir livré 13 Rafale (11 France, 2 Export) l'an passé ainsi que 26 Falcon. -
Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Cela concerne Dassault qui possède plus de 25% des actions.... Le carnet de commandes de Thales atteint un nouveau record historique en 2023 En dépit d'une année 2022 historique sur le plan commercial, Thales, tiré notamment par les activités de défense (nouveau record), a su maintenir un haut niveau de prises de commandes en 2023. Le carnet de commandes, qui s'élevait à 45,2 milliards d'euros à fin 2023, a battu un nouveau record historique. Les fondamentaux de Thales sont restés en 2023 à de hauts niveaux de performances. Ainsi, les indicateurs économiques et financiers les plus significatifs ont été une nouvelle fois en croissance ou presque. Que ce soit le chiffre d'affaires (+ 4,9%, à 18,4 milliards d'euros) ou l'EBIT (+ 10,2%, à 2,1 milliards). En revanche, le résultat net consolidé du groupe de technologies a nettement reculé de 9% (1,02 milliard d'euros) en raison d'une charge exceptionnelle liée au transfert à un tiers du risque relatif aux engagements de retraites au Royaume-Uni (349 millions de livres, 408 millions d'euros). En outre, Thales n'a pas pu battre à nouveau son record de commandes sur une année. Résultat, les prises de commandes de 2023 (23,1 milliards) sont en légère baisse de 2%. Pour autant, le carnet de commandes, qui a culminé à 45,2 milliards d'euros à fin 2023 (40,9 milliards en 2022), a battu un nouveau record historique. « L'excellente dynamique commerciale se poursuit en 2023 », a assuré le PDG de Thales, Patrice Caine, cité dans le communiqué publié mardi. « Cette année encore, Thales a réalisé des performances remarquables, a-t-il estimé. Le chiffre d'affaires affiche une croissance organique de 7,9%, supérieure aux attentes, tirée notamment par le dynamisme des activités d'aéronautique civile. Cette forte progression s'est traduite par une amélioration encore supérieure de l'EBIT qui a crû de près de 11% ». De belles prises de commandes Si les prises de commandes sont en légère baisse en 2023, c'est en raison d'un mégacontrat signé en 2022 (80 Rafale aux Émirats Arabes Unis). Pour autant, l'activité commerciale est restée dynamique l'année dernière, avec en particulier la poursuite d'une forte demande dans le segment Défense et Sécurité (14,1 milliards d'euros), qui a battu un nouveau record historique, ainsi que le redressement significatif de l'activité aéronautique notamment dans la partie services après-vente. Au-delà des 60 Rafale vendus en 2023 par Dassault Aviation, Thales a notamment gagné un contrat majeur de 1,8 milliard de livres avec le ministère de la Défense du Royaume-Uni, pour assurer le maintien en condition opérationnelle et le traitement d'obsolescence des équipements Thales présents sur la flotte britannique. En 2023, Thales a signé 25 grandes commandes, dont 12 au dernier trimestre, d'un montant supérieur à 100 millions d'euros, pour un montant total de 7,76 milliards. D'un montant total de 15,36 milliards d'euros, les prises de commandes d'un montant inférieur à 100 millions sont stables (+ 0,1% par rapport à 2022). Pour la troisième année consécutive, les prises de commandes sont supérieures de plus de 20% au chiffre d'affaires. Le ratio des prises de commandes par rapport au chiffre d'affaires (book-to-bill) s'est établi à 1,26 (contre 1,34 en 2022). Au 31 décembre 2023, le carnet de commandes consolidé s'élevait à 45 milliards d'euros, en hausse de plus de 4,5 milliards. Des perspectives solides Avec ce carnet de commandes, Thales a de quoi voir venir. D'autant que les perspectives à moyen-terme sont « très solides », avec un trafic aérien qui devrait continuer à progresser et favoriser une nouvelle hausse des services de l'après-vente et surtout avec les hausses programmées des budgets militaires qui vont se traduire par la poursuite d'une demande dynamique dans la défense. « Ce secteur continuera à croître en 2024 tout en maintenant une marge d'EBIT parmi les plus élevées du secteur (autour de 13%) », se réjouit par avance Thales. Ainsi, en l'absence de nouvelles perturbations majeures de l'économie mondiale, du contexte sanitaire ou des chaînes d'approvisionnement globales, Thales se fixe les objectifs suivants pour 2024 : comme en 2023, un ratio de book-to-bill supérieur à 1 ; une croissance organique du chiffre d'affaires comprise entre 4% et 6%, correspondant à un chiffre d'affaires entre 19,7 et 20,1 milliards d'euros ; une marge d'EBIT comprise entre 11,7% et 12,0%, en hausse de 10 à 40 points de base par rapport à 2023. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
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[France] Armée de l'Air et de l'Espace
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Europe
Quelques informations à propos de Atlantic Trident 2021 Il n’y a pas de source relatant l’exercice. Toute la communication officielle était faite sous la surveillance d’un officier français de l’OTAN habilité à valider les articles qui pouvaient être rédigés. On a donc des articles disant en substance "tout s’est bien passé !". Mais il semble y avoir eu: Un F-35 descendu en combat aérien rapproché au large de Royan Un F35 resté immobilisé sur le tarmac de la BA118 pendant tout l’exercice et même après. La démonstration que Rafale + Meteor = Game changer, y compris face au F-35. Mais bon c'est entre nous, ne le répétez pas et de toute façon on ne peut pas avoir de preuves. -
Union européenne de la Défense
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de zx dans Economie et défense
Défense : l'Europe affiche de grandes ambitions, mais de maigres financements -
[Tempest] Nouvel Avion de Combat Britannique En Partenariat !
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de SharkOwl dans Europe
Cette bévue est survenue après que M. Scholz ait irrité les Britanniques la semaine dernière en faisant des commentaires indiscrets sur le déploiement des missiles britanniques Storm Shadow en Ukraine, apparemment sur la base de la vidéoconférence. M. Wallace avait alors déclaré que "pour ce qui est de la sécurité de l'Europe, il est la mauvaise personne, au mauvais poste et au mauvais moment". -
Les fous n'aiment pas les gardes fous.
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Cela n'avait rien à voir et ce sont les pilotes qui ont sauté le pas une fois convaincus de la maîtrise de Thales du balayage électronique sur une grande distance (maquette longue portée développée sur fonds propres) de la crédibilité de l'interchangeabilité avec le PESA (mécanique, électrique et refroidissement) des économies grâce à la tolérance aux pannes des modules (sur la base de simulations relatives aux faibles dégradations des performances). Le plus dur a sans doute été de convaincre Dassault que tout le monde s'y retrouverait avec de l'export pour compenser les Rafale en moins pour financer le développement.
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[Belgique]
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
Mais alors est ce qu'à Bruxelles c'est de l'extrême centre ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
À court de carburants ? La Russie interrompt ses exportations de pétrole La Russie a longtemps été l'un des principaux producteurs de pétrole et de gaz au monde. Mais la guerre a tout changé. Nombreux sont ceux qui pensaient que la Russie pouvait utiliser les ressources naturelles comme levier contre l'Occident. Mais les problèmes liés au gaz peuvent aller dans les deux sens. Al Jazeera a rapporté que le Premier ministre Mikhail Mishustin a approuvé une interdiction de six mois sur les exportations de carburant à partir du mois de mars. Reuters explique que le pétrole, le gaz et les produits connexes sont de loin les principaux produits d'exportation de la Russie, représentant une source majeure de son économie de 1,9 trillion de dollars américains, malgré les sanctions et autres coups portés par la guerre et les sanctions qui ont suivi. Plusieurs raisons ont poussé la Russie à prendre cette décision. Al Jazeera écrit que la mesure vise à éviter les pénuries et à freiner la flambée des prix sur le marché intérieur, où la demande a augmenté. Cette décision, souligne Reuters, semble également répondre aux besoins des agriculteurs et des camionneurs travaillant dans l'agriculture. Après tout, la Russie est le plus grand exportateur de blé au monde. Dans le même temps, quelques raffineries russes ont été touchées par des drones ukrainiens, ce qui a affecté leur production de pétrole. Peut-être s'agit-il pour Poutine d'essayer de gagner des voix avant l'élection présidentielle russe du 15 mars, bien que le résultat semble acquis d'avance. Selon Al Jazeera, cette décision n'affectera pas les partenaires de la Russie au sein de l'Union économique eurasienne, à savoir l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan et le Kirghizstan, ainsi que la Mongolie et l'Ouzbékistan. L'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, régions sécessionnistes reconnues uniquement par le gouvernement de Moscou et quelques alliés de la Russie, sont également exemptées. Reuters explique que la plupart des importateurs de pétrole russe sont des pays africains, notamment le Nigeria, la Libye et la Tunisie. Ce n'est pas la première fois que le gouvernement russe prend une telle mesure. L'année dernière, une interdiction similaire a été appliquée entre septembre et novembre afin de maîtriser les prix et la consommation avant l'hiver. L'économie russe est-elle dans l'ornière, a-t-elle trouvé son rythme tout en étant confrontée à un important dispositif militaire spécial, ou est-ce le signe que Vladimir Poutine est à bout de souffle ? -
20h32 - Boeing 737 MAX : des problèmes de contrôle relevés dans la production L'audit réalisé chez Boeing et son fournisseur Spirit AeroSystems sur la production du 737 MAX a permis de relever plusieurs cas de manquements supposés aux exigences en matière de contrôle qualité, a déclaré ce lundi l'agence fédérale de l'aviation (FAA) aux Etats-Unis. Cet audit a aussi mis au jour « des problèmes de non-respect dans le contrôle du processus industriel de Boeing, dans la gestion et le stockage des pièces et dans le contrôle produit », dit la FAA. Cet audit a été lancé après la perte en plein vol d'une porte bouchée sur un 737 MAX 9 d'Alaska Airlines le 5 janvier. La FAA a déjà interdit à Boeing d'augmenter la production du 737. Le patron de l'agence, Mike Whitaker, a déclaré la semaine dernière après une journée complète de réunion avec le directeur général de Boeing, Dave Calhoun, que l'avionneur américain devait mettre au point dans un délai de 90 jours un plan global pour résoudre « des problèmes systémiques de contrôle qualité ».
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Vous avez fini de déblatérer la DGA ? Des mecs qui se sont débrouillés pendant plus de 20 ans pour avoir un produit évolutifs, bien né, qui a toujours été à la hauteur de nos besoins, bien que les budgets soient de plus en plus misérables. Vous pouvez me dire combien de Rafale on a perdu du fait du manque de HMD, malgré les 33 guerres où on est intervenu? Ce qui est remarquable c'est la justesse des prévisions, j'ai eu des discussions avec des officiers de marque de programme et souvent ils auraient aimé plus, mais il fallait hiérarchiser les besoins et planifier que telle capacité, on pourrait l'avoir plus tard, et que entre temps il était probable qu'on en aurait pas besoin. Et du coup on pouvait acquérir telle autre capacité qui elle risquait d'être nécessaire plus vite. Le Rafale a évolué et il a toujours permis de tenir le contrat opérationnel, c'est remarquable, et si maintenant on acquière des HMD, c'est peut être qu'on pense qu'on risque bientôt d'en avoir besoin.
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Il ne fallait pas que le poids du HMD handicape le pilote et limite les facteurs de charge acceptables notamment sur les missions de longue durée ... Après se posait aussi la question de la doctrine d'emploi, un VDC pour quelles types de missions et selon quelles procédures. Enfin il y a la viscosité DGA ... Mis bout à bout il a fallu du temps pour cocher toutes les cases et avoir au final un matériel répondant aux exigences les plus pointues." D'après un ami général retraité, ancien pilote de chasse, voire pilote d'essai, voire responsable au bureau programme, ce sont bien ces errements sur la doctrine d'emploi qui ont plombé la démarche ... en rajoutant des exigences, donc de la masse.
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Je crois que c'est un vrai journaliste qui a écris cet article, à mon avis il s'est renseigné. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
13 Sukhois In 13 Days. The Ukrainians Are Shooting Down More Russian Jets Because The Russians Are Flying, And Bombing, More Often. 13 Sukhois en 13 jours. Les Ukrainiens abattent davantage de jets russes parce que les Russes volent et bombardent plus souvent. Le ministère ukrainien de la défense a affirmé samedi que ses troupes de défense aérienne avaient abattu un nouveau chasseur-bombardier Sukhoi Su-34 de l'armée de l'air russe. Il s'agit du 11e Su-34 que les Ukrainiens affirment avoir détruit en l'espace de deux semaines, aux côtés de 20 chasseurs Sukhoi Su-35 et d'un rare avion-radar Beriev A-50. La série d'attaques aériennes sans précédent des Ukrainiens - 14 avions en 13 jours - témoigne de la bravoure et de l'habileté des défenseurs aériens, ainsi que de l'efficacité de leur système intégré de défense aérienne, qui associe d'anciens radars et missiles soviétiques aux radars et missiles occidentaux les plus récents. Mais cela témoigne également de la volonté des Russes d'infliger le plus de dommages possible à l'Ukraine, le plus rapidement possible. L'une des raisons pour lesquelles les Ukrainiens abattent autant d'avions russes est que les Russes effectuent plus de sorties de bombardement que jamais. Jeudi, selon l'analyste ukrainien Alexander Kovalenko, l'armée de l'air russe a lancé plus de 150 sorties impliquant des Su-34, des Su-35 et des jets d'attaque Sukhoi Su-25. Cela représente 10 fois plus de sorties quotidiennes que celles effectuées par l'armée de l'air russe lors de sa précédente vague aérienne la plus intense, qui a coïncidé avec la poussée initiale de l'armée russe vers Kiev au cours des premières semaines de la guerre de deux ans menée par la Russie contre l'Ukraine. Chaque Sukhoi transporte des tonnes de bombes ou de roquettes et représente une menace sérieuse pour les troupes ukrainiennes au sol. Mais chaque Soukhoï est également une cible pour ces mêmes troupes. "L'intensité des vols des avions russes nous permet de les attraper plus souvent", a écrit M. Kovalenko. La centaine de Su-34 encore en état de marche représentent la majorité des 150 sorties quotidiennes. Un dispositif de frappe typique de l'armée de l'air russe comprend deux Su-34 biplaces, transportant chacun quatre bombes planantes KAB guidées par GPS, ainsi qu'un Su-35 monoplace d'escorte transportant des missiles air-air et antiradar. Les KAB, bombes rudimentaires de 1 100 et 3 300 livres équipées d'un système de guidage par satellite et d'ailes déployables, sont les armes de prédilection des Russes. Volant haut et vite, un Su-34 peut lancer une KAB avec une précision raisonnable sur une cible située à une distance de 25 miles. Cette distance est suffisante pour que les Sukhoi soient hors de portée des armes de défense aérienne les plus légères, mais pas assez pour que les jets soient hors de portée des armes de défense aérienne plus lourdes, telles que les Patriots américains et les S-200 ex-soviétiques. La plupart des jets russes larguent leurs bombes et rentrent à la base en toute sécurité. En moyenne, au cours des deux dernières semaines, les Ukrainiens n'ont pas abattu plus d'un avion russe sur cent en vol près des lignes de front. Les avions survivants peuvent au total larguer plus d'une centaine de KAB en 24 heures. Jeudi, selon Kovalenko, "un record absolu d'utilisation de KAB a été établi : 152 !" Chaque KAB contient suffisamment d'explosifs pour démolir un bunker ou renverser un bâtiment. La bombe planante est une arme de démolition urbaine. "Ces bombes détruisent complètement n'importe quelle position", écrit Egor Sugar, un soldat de la troisième brigade d'assaut de l'armée ukrainienne, qui a participé à la bataille sanglante de quatre mois à Avdiivka, dans l'est de l'Ukraine. Cette bataille s'est terminée par une retraite ukrainienne il y a deux semaines, après que les Sukhois russes ont largué des centaines de KAB sur Avdiivka, rendant ainsi la ville impossible à réapprovisionner et à défendre. Ce que le Kremlin a apparemment retenu de sa campagne sur Avdiivka, c'est que même une force terrestre mal dirigée subissant des pertes cataclysmiques - au moins 16 000 Russes sont morts en arrachant Avdiivka aux 2 000 soldats ukrainiens qui défendaient le centre-ville - peut l'emporter lorsqu'elle attaque sous le couvert d'une puissance de feu aérienne dévastatrice. Nous savons que les Russes ont intériorisé cette stratégie car, deux semaines après la chute d'Avdiivka sous les coups des KAB et des masses d'infanterie, ils la répètent. Aujourd'hui, les Russes tentent de prendre le village de Tonen'ke, à huit kilomètres à l'ouest d'Avdiikva. Ils essaient de le prendre... en l'écrasant avec pas moins de 30 KAB en une seule journée. "L'ennemi efface le village de Tonen'ke de la surface de la Terre", écrit Kovalenko. Il est difficile de dire combien des 13 Sukhois abattus par les Ukrainiens depuis la chute d'Avdiivka bombardaient Tonen'ke lorsqu'un missile ukrainien les a rattrapés. Mais on peut affirmer que les Russes achètent la petite ville de Tonen'ke - un embrayage de mille pieds d'une centaine de maisons - au prix de plusieurs avions de guerre de 50 millions de dollars et, peut-être, de leurs équipages. Le Kremlin considère peut-être qu'il s'agit là d'un échange acceptable. Quoi qu'il en soit, il n'est pas viable. L'armée de l'air russe a déjà perdu un quart de ses Su-34 et épuise rapidement les jets survivants et leurs équipages en les faisant voler de plus en plus fort dans le cadre d'une campagne de bombardements par glissement qui ne cesse de s'intensifier. Il n'est pas exagéré de dire que le Kremlin a choisi ce moment pour dépenser une ressource militaire non renouvelable - une force aérienne dont la construction a pris des décennies - en échange de victoires sur le champ de bataille qu'il ne pourra pas reproduire une fois que cette ressource aura été dépensée. C'est pourquoi de plus en plus d'analystes se rallient à l'idée que la Russie est en train de se ruiner en Ukraine : elle prend le territoire qu'elle peut, tant qu'elle le peut, en sachant que les conditions pourraient être moins favorables - et sa propre puissance de feu moins abondante - l'année prochaine. "Je serais assez optimiste quant au potentiel de l'Ukraine en 2025 si la Russie, dans son orgueil, lançait des offensives constantes et perdait beaucoup de monde", a déclaré le mois dernier Max Bergmann, expert de la Russie au Centre d'études stratégiques et internationales de Washington. Mais M. Bergmann a conditionné son évaluation à une chose : la reprise de l'aide militaire américaine à l'Ukraine. Les États-Unis étaient le principal fournisseur des meilleures armes de l'Ukraine, notamment des missiles de défense aérienne Patriot, jusqu'à ce que les républicains du Congrès américain, favorables à la Russie, interrompent l'aide à partir du mois d'octobre. Si cette aide reprend, les Ukrainiens pourraient être en mesure de continuer à abattre des Sukhois au rythme d'un par jour. En l'espace de quelques semaines, les Su-34 de l'armée de l'air russe seraient réduits à néant et la tempête actuelle de KAB... devrait se dissiper. -
Boeing prêt à racheter son sous-traitant Spirit pour tenter de mettre fin aux déboires du 737 MAX
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L'idée que tu décris était l'objectif du programme F-35 au début. Maintenant c'est l'objectif du programme NGAD, et lorsque le programme NGAD sera bien avancé ce sera l'objectif du programme d'après. Par contre tout ce qu'on peut découvrir grâce à la simulation, c'est toujours ça de pris et les simulations le permettent de plus en plus.
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Lockheed Martin Gets $663.1 Million Contract Modification from U.S. Department of Defense
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Peut être que c'est ça, mais c'est sans doute un peu différent quand il y a un système d'arme et quand c'est un avion civil. Chez Dassault, à mon époque (dans les années 80) il y avait un banc d'évaluation validation du logiciel, et un banc d'intégration des équipements. Les deux étaient à base des bus systèmes sur lesquels étaient connectés les équipements. Dans le premier la majorité des équipements étaient simulés tandis que sur le deuxième il y avait plutôt de vrais équipements stimulés, les simulés n'étant là que pour remplacer les équipements manquants dans un but de complétude de la simulation. Le banc d'intégration était dupliqué sur tous les sites d'essais en vol pour pouvoir reproduire tout de suite les anomalies constatées au cours d'un vol d'essais.
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Je ne peux pas dire si c'est insuffisance ou si le plan de test était tout à fait complet et que la panne est tellement vicieuse qu'elle est passée dans les mailles du filet. Mais peut être que la définition des bancs n'étaient pas assez exigeante (par souci d'économie) pour qu'on envisage ce genre de tests. Là vraiment je manque d'informations.
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Ce genre de problème très peu fréquent doit être étudié en simulation sur un banc adapté (une reproduction de l'avion avec une stimulation des équipements géré par un calculateur de simulation qui assure la cohérence des stimulations en exécutant un thème). J'ai bien écris deux fois stimulation et non pas simulation. Il est clair qu'on ne peux pas mettre en panne volontairement l'avion du pilote d'essais surtout quand c'est dangereux, mais que c'est faisable au banc.
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Existe-t-il un plan pour un SSK conçu et fabriqué en interne ? projet 76 ? Ce projet existe toujours et a été confirmé par l'amiral Hari Kumar dans une interview accordée à Nitin Gokhale il y a quelques mois. Mais le projet 76 ne pourra être lancé que lorsque le projet 75I sera bien avancé. L'ironie de l'offre de Navantia (Espagne) est que la classe S80 est une version modifiée du SSK de la classe Scorpène, le même bateau qui est en service dans la marine indienne. Il serait tragique - du point de vue de l'absence de leçons tirées du programme de la classe Kalvari - que la marine indienne choisisse le sous-marin de la classe S80. La marine espagnole possède au total *UN* sous-marin de la classe S80 et celui-ci (le Isaac Peral) vient juste d'entrer en service. Navantia est tellement confiant dans la conception de la classe S80 qu'il l'a proposée à l'Inde, à la Suède (perdue), aux Philippines, à la Pologne et à la Turquie. Nous sommes en train de négocier avec Naval Group de France pour trois Scorpènes supplémentaires (qui sont également modifiés et embarquent davantage de matériel indien, l'AIP du DRDO étant un élément clé). Pourquoi la marine indienne n'abandonne-t-elle pas ce concours absurde et ne poursuit-elle pas la construction du Scorpène ? Construire six bateaux supplémentaires (au lieu de trois) dans le cadre du projet 75A. Puis, au lieu du projet 76, faire un programme de suivi du projet 75B (six autres bateaux). Et ainsi de suite. Chaque classe suivante aura un niveau plus élevé de contenu indien, l'objectif final étant un bateau entièrement indigène. C'est ce que nous faisons actuellement avec la classe Delhi (projet 15), la classe Kolkata (projet 15A), la classe Visakhapatnam (projet 15B), etc. Qu'est-ce que les Espagnols ont - pour vendre un Scorpène modifié - que l'Inde n'a pas avec la classe Kalvari ? Question rhétorique. Il n'y a pas de vision à long terme dans le cadre d'un partenariat avec un équipementier étranger. Tout est fait de manière ad hoc et comique. Du point de vue de la construction et de la courbe d'apprentissage, la classe S80 conviendrait parfaitement à la marine indienne. Le problème est que la main-d'œuvre qui a construit les navires de la classe Kalvari se trouve chez MDL et que Navantia s'est associé à L&T pour la classe S80. La courbe d'apprentissage sera donc tout aussi longue (ce qui entraînera des retards), pour une main-d'œuvre entièrement nouvelle qui doit être formée. Si l'on veut apprendre à ne pas acheter de sous-marins, le gouvernement indien, le ministère de la défense, les PSU (c'est-à-dire MDL), le secteur privé (L&T) et la marine indienne sont toujours prêts à enseigner.
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Guerre en Ukraine: L'armée allemande prête à torpiller le pont de Crimée avec des missiles Taurus lancés par des Rafale français? La presse russe accuse! -
[Ministère des Armées, MINARM]
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Economie et défense
Pénuries de médicaments : l'Assemblée donne son feu vert pour fixer des stocks planchers dans la loi Voilà, on devrait s'inspirer de cette loi pour les munitions. Les munitions c'est un truc cher et jetable, donc tu te fais un fric fou, la moindre des choses c'est d'avoir du stock. Guerre en Ukraine : pourquoi l'Europe n'arrive-t-elle pas à produire assez de munitions pour Kiev ?