capmat

Ce serait pertinent de se poser cette question avant de déclencher la guerre

Oui Un peu de patience, nous verrons bien ce que Dassault propose.

En plus des PA US, ne pas oublier les Amphibious Assault Ships qui sont en nombre symétrique aves les PA. La véritable arme de "premier rang" concernera les sous marins qui laisseront le temps de déploiement d'un dispositif aéronaval adapté à la situation du moment.

Les guerres sont maintenant hybridées, il y auraient la ligne de front apparente et les coups de jarnac plus ou moins en sous sol.....comme "menace de guerre civile" sur les USA par exemple.

La curiosité ne se pratique pas par épisode, elle doit être constante et méthodique. Le "déploiement" est déjà en place, il est invisible.

Oui, et il est intéressant d'observer comment et avec qui l'Inde construit, sans bruit, son dispositif de défense dans l'Océan Indien.

Les USA tentent une alliance regroupant l'Inde, l'Australie et le Japon......la France n'y est pas considérée. La France tente de construire une alliance regroupant l'Inde, l'Australie et le Japon.....pas d'exclusion de principe. Evidemment une alliance avec les USA serait colorée a partir de Washington. Une alliance avec la France serait plus conviviale. Une grosse torpille, Aukus, a été tirée sur l'architecture française......la fumée commence a se dissiper, laissant apparaitre un balancier en retour vers une position moins "en contre" de qui que ce soit.

Les "ricains" ne "laissent pas faire"....ils encouragent les coopérations entre leurs annexes......Japon-Royaume Uni, Corée du Sud-Pologne...et ce n'est probablement qu'un début.

La France a fait le choix de concentrer ses vols intercontinentaux sur sa capitale pour compenser sa différence de densité de population avec d'autres pays européens.

Et qui transporte les organes pour les greffes ? Et qui assure les évacuations ou rapatriements sanitaires dans le monde entier ? Et qui raccroche les ruptures de stock sur les flux tendus industriels ? Et qui transporte les journalistes lors d'événements exceptionnels ? Et il y a bien d'autres interventions discrètes (pas médiatisées) concernant notre sureté.... L'aviation d'affaires, ça concerne tout le monde mais tout le monde ne le sait pas ou ne veut pas le savoir. Concernant les vols courts, il en existe une quantité incompressible pour des questions "de service".

Argumenter sur la notion de "jet privé" n'est pas nécessaire, c'est un débat qui revient assez régulièrement a l'initiative de "justiciers" en recherche de nouvelles prises de bastilles. Ceux qui crachaient sur l'A330 "Sarkosy one" en ont largement usé dans l'alternance suivante. C'est un jeux insignifiant sans fin. Les professionnels du secteur des vols non planifiés (hors aviation de lignes régulières) n'ont pas besoin de ces débats hors sol pour réglementer les us et coutumes de leurs activités.

L'écart entre la trajectoire de l'avion et le profil de la surface survolée sera pris en compte par un ensemble de dispositifs très performants. Il y aura plusieurs "générations" entre un Atlantique et un 10X.

Il y aura moins de marins dans un "10X". L'avion sera beaucoup plus silencieux, les temps de transit beaucoup plus courts, la sécurité en vol en basse altitude bien meilleure. Quand au volume des équipements embarqués, la miniaturisation du vingt et unième siècle se sera appliquée.

Objection votre honneur ! Ça ne fonctionne pas en circuit fermé : le PANG et l'éventuel NGF sont dimensionnés en fonction de la nature "évaluée" des conflits (probabilisables ?) à venir. Ton éternel questionnement semble orienté "est-ce que l'on peut se le permettre ?" L'Ukraine pouvait-elle se permettre une guerre ?

Et en dégât collatéral, nous sommes en train de dérober le boulot d'Elise Lucet.

Gulfstream et Bombardier ont choisi d'occuper le créneau des "global express"(*) dès le début des années 1990, cela a coïncidé avec la fin de l'URSS ce qui a ouvert les cieux et la clientèle de l'autre moitié du monde. Ce que l'on appelait à l'époque "les global express" ça commençait à une masse max de 42 tonnes pour 10 000 km, soit un Paris Tokyo. Nous en sommes a plus de 50 tonnes pour 14 500 km.... Dassault rejoindra ce peloton lors de la mise en service du Falcon 10X. En attendant, les globe trotter du quotidien se fournissent chez les constructeurs des plus grandes pointures...le prix n'est qu'une affaire d'ingénierie financière. * le nom "global express" a été repris par Bombardier pour ses produits.

En temps que professionnel du secteur, je faisais la chasse aux vols courts car il faisaient chuter la moyenne du temps de vol par cycle. Il y a des pièces dans l'avion ou le potentiel est compté par cycle (un vol) et non en temps vol : le train d'atterrissage, par exemple. Air Inter qui ne faisait que des vols "intérieurs" voyait la vie de ses avions atteindre ses limites en cycles plutôt qu'en temps de vol, ce qui peut s'assimiler à un gros gaspillage. (la cellule est aussi limitée en cycles) Mais, souvent pour des raisons opérationnelles, il y a un nombre de vols courts ou très courts incompressibles si l'aéroport base ferme a partir de 22 heures et que l'on arrive après ou si l'aéroport de destination n'est pas classé en minimas d'approche qui conviennent aux circonstances.... dans plusieurs cas, il faut "dérouter" pour ensuite repositionner l'avion sur "l'aéroport planifié", ce qui se traduit par un vol court à vide. C'est difficile de porter un jugement sur un vol court entre deux îles si le vol suivant n'est pas introduit dans "le jugement". Ce qui compte, c'est le rapport "ensemble du trajet" sur le "temps disponible".

Je ne comprends pas trop quelle est la teneur du sujet. Je vois bien que le titre du post est : "Acceptabilité sociale du secteur aérien" J'ai passé ma vie professionnelle dans les avions et sur les aéroports et particulièrement dans "l'aviation d'affaires" souvent connotée à tord "Jets Privés". Je ne suis ici ni contre ni pour personne et je vais vous faire part d'un constat : A partir d'une "certaine distance", l'avion est le moyen de transport de très loin le moins cher si on met dans la balance tout les éléments en jeux. Un avion ne dépend que d'une infrastructure a très faible empreinte terrestre a comparer avec les transports routiers ou ferrés. L'avion est omnidirectionnel et franchis en ligne directe entre "A" et "B" indifféremment tous les obstacles terrestres ou les surfaces maritimes. Les surfaces couvertes par les routes ou les voies ferrées ne produiront plus un gramme de blé et le total de ces surfaces est très important.....et il faut penser au coût des infrastructures en capitaux mobilisés et en Co2 pour les construire et les entretenir. En ligne droite et a grande vitesse, le temps consommé pour le transport aérien (a partir d'une "certaine distance") ne retranche sur notre temps utile de vie qu'une faible proportion en comparaison des autres moyens..... Concernant "l'aviation d'affaires" c'est essentiellement un secteur au service "des urgences".

L'Espagne participe au programme Eurofighter, il me semble qu'elle vient d'en commander 20 pour succéder a ses F18. Si le Rafale intéressait l'Espagne, ce serait pour son besoin aéronaval. Compte tenu de la nature de son porte aéronef, seul le F35 serait en mesure de convenir.

A mon humble avis, Dassault y a pensé bien avant la conception du 10X. La montée 6X + 10X est une croissance de l'outil industriel et de la base clientèle. Le PATMAR a venir répondra à la guerre d'après, pas à la guerre d'avant....évidemment cela représente des changements d'approche.

Oui, un 76 et un 30 sont de lourds agace mouettes.

Ce n'est pas une question de logiciel, c'est une histoire de planche et de savon.

Tu as raison, il faut proposer aux allemands de coopérer sur un MAWS SSBJ....ça les épaterait, j'en suis sûr.

Avec le temps de formation et la structuration nécessaire du dispositif opérant, ce serait prêt pour le temps du deuxième successeur du Tsar Poutine

On ne rêve pas, on bavarde Qu'aurions nous a donner.......tout de suite ?