Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

herciv

Members
  • Compteur de contenus

    24 448
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    71

Tout ce qui a été posté par herciv

  1. herciv

    La Force aérienne suisse

    Contre-ordre : Via ZOnebourse. La Maison Blanche va publier un décret clarifiant l'absence de droits de douane sur l'or
  2. herciv

    La Force aérienne suisse

    La Suisse va boire le calice jusqu'à la lie. L'Or n'échappera pas aux droits de douanes. J'ai pas bien compris pourquoi la Suisse avait droit à ce traitement si particuliers. J'ai un peu l'impression que DT veut supprimer la possibilité d'acheter de l'or comme valeur refuge pour les citoyens américains. Des raffineries d'or suspendent les livraisons vers les États-Unis face à l'incertitude sur les droits de douane https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/des-raffineries-d-or-suspendent-les-livraisons-vers-les-etats-unis-face-a-l-incertitude-sur-les-droi-ce7c5eddda8ff225 Plusieurs raffineries d'or, dont un important acteur suisse, ont suspendu leurs expéditions de lingots vers les États-Unis, en raison de l'incertitude entourant l'application de droits de douane spécifiques selon le pays d'origine, ont indiqué à Reuters deux sources proches du dossier. Selon une décision publiée vendredi sur le site des douanes américaines (U.S. Customs and Border Protection, CBP), Washington pourrait soumettre les lingots d'or les plus couramment échangés aux États-Unis à des droits de douane ciblant certains pays, une mesure qui risquerait de perturber les chaînes d'approvisionnement mondiales du métal précieux. Cette décision concerne les lingots d'or coulés en Suisse, principal centre mondial de raffinage et de transit de l'or, qui seraient désormais soumis à un droit de douane américain de 39%. Le CBP a précisé que le code douanier HS approprié pour l'exportation vers les États-Unis de lingots de 1 kg et de 100 onces troy, les formats les plus échangés sur le marché à terme américain, serait le 7108.13.5500 et non le 7108.12.10. Cependant, Washington n'a inclus que ce dernier code dans la liste des produits exemptés des droits de douane spécifiques par pays en avril, le code 7108.13.5500 n'apparaissant pas sur cette liste. Le CBP n'a pas immédiatement répondu à la demande de commentaire de Reuters. L'Association suisse des fabricants et commerçants de métaux précieux (ASFCMP) a indiqué dans un communiqué que cette clarification ne concernait pas uniquement la Suisse, mais s'appliquait à tous les lingots coulés de 1 kg et 100 onces importés aux États-Unis, quel que soit leur pays d'origine. « Les États-Unis sont un marché de longue date pour nous, c'est donc un coup dur pour l'industrie et pour la Suisse », a déclaré Christoph Wild, président de l'ASFCMP, à Reuters. « Avec un droit de douane de 39%, les exportations de lingots d'or vers les États-Unis seront définitivement interrompues », a-t-il ajouté. Si la Suisse demeure le principal centre de raffinage et de transit, la Grande-Bretagne accueille le plus grand marché mondial de l'or de gré à gré, tandis que l'Afrique du Sud et le Canada comptent parmi les principaux pays producteurs. « Imposer probablement des droits de douane de 39% sur les kilobars suisses revient à jeter du sable dans un moteur jusque-là bien huilé. Je dis ‘probablement’... il reste possible qu'il s'agisse d'une erreur », estime l'analyste indépendant Ross Norman. Un cadre dirigeant d'une grande raffinerie suisse a confirmé à Reuters que celle-ci avait cessé ses livraisons vers les États-Unis pour l'instant. Un spécialiste de la logistique de l'or a ajouté que d'autres acteurs du secteur, hors de Suisse, avaient également suspendu leurs expéditions. Les contrats à terme sur l'or aux États-Unis progressaient dernièrement de 0,9% à 3 484 dollars l'once, creusant l'écart avec le cours au comptant, référence mondiale, en baisse de 0,4% à 3 384 dollars. La réaction modérée du marché pourrait s'expliquer par les importants stocks d'or dans les entrepôts du Comex, après des afflux massifs entre décembre et mars, alors que les opérateurs se couvraient contre le risque de droits de douane généralisés sur les importations d'or. « Les inventaires du COMEX représentent actuellement 86% de l'intérêt ouvert - contre une moyenne habituelle de 40 à 45% - il n'y a donc pas, pour l'instant, de problème de liquidité », souligne Rhona O'Connell, analyste chez StoneX. Le CBP pourrait encore revoir sa position, Washington pourrait ajouter le second code HS à sa liste d'exclusions, ou l'industrie pourrait contester la position du CBP, a ajouté la source logistique.
  3. herciv

    Le F-35

    Le congrès reçoit un rapport qui recommande la possibilité pour les turcs d'acheter des F-35. https://www.ekathimerini.com/politics/foreign-policy/1261246/f-35-window-opens-again-for-turkey/ Un rapport du Congressional Research Service des États-Unis a suscité l'espoir à Ankara d'obtenir un éventuel retour au programme F-35. Selon les médias turcs, le rapport suggère que le Congrès américain pourrait reconsidérer sa décision de bloquer la vente d'avions de chasse F-35 à la Turquie. Le rapport aborde également les Émirats arabes unis, un autre pays exclu du programme en raison de ses relations avec la Chine. Cette évolution intervient alors que la Turquie continue de naviguer dans des relations tendues avec les États-Unis au cours de son achat en 2019 du système russe de défense antimissile S-400. Ankara a été placée sous le régime de la Convention contre la lutte contre les intérêts des autorités américaines par le biais de la loi sur les sanctions (CAATSA) par le Congrès américain. Pour lever les sanctions CAATSA, une nouvelle décision doit être prise par le Congrès américain et la loi doit être modifiée. La Turquie était l'un des neuf premiers pays partenaires du programme F-35, avec des plans pour la livraison de 100 avions à réaction à l'armée de l'air turque. Le rapport du Congrès souligne que plus de 900 composants, y compris des pièces essentielles comme le fuselage et le train d'atterrissage, ont été produits en Turquie. Pendant ce temps, la Grèce procède avec un accord de 3,5 milliards de dollars pour acquérir 20 avions de chasse F-35, cimentant sa stratégie de défense à long terme malgré d'importants défis financiers et logistiques. L'approvisionnement, considéré comme un bond technologique pour l'armée de l'air hellénique, fait partie du plan plus large d'Athènes visant à moderniser ses capacités aériennes. L'accord intervient alors que la Turquie voisine avance avec ses propres allégés, y compris la modernisation de sa flotte de F-16 vers la configuration Viper avancée. Les responsables grecs ont longtemps donné la priorité à rester en avance sur la Turquie dans le domaine de l'énergie aérienne, en particulier après les tensions au sujet de la mer Égée et de la Méditerranée orientale. Alors que les États-Unis ont approuvé à la fois la demande du F-35 de la Grèce et les améliorations des F-16 en Turquie, Athènes se concentre maintenant sur l'intégration des chasseurs furtifs de la prochaine génération dans sa flotte. Le coût total du programme, y compris la modernisation des infrastructures et les systèmes d'armement, devrait atteindre 4,6 milliards de dollars. Le premier groupe de pilotes de l'armée de l'air hellénique devrait se rendre aux États-Unis pour un entraînement F-35 entre 2027 et 2028, avec des plans de retour avec le premier lot de F-35 d'ici 2029-2030. La Grèce a demandé un total de 40 F-35, avec une commande initiale pour 20, suivie d'un supplément de 20.
  4. Oui mais pour quoi faire puisqu'il ne vole presque pas. Oui mais dans le mauvais sens tellement il est incapable de remplir son contrat opérationnel sans prendre en gros 50% de F-35 en plus que prévu au départ (cf les rapports UK, AUS et US) Les F-35 sont en gros des avions inutilisables pour faire la guerre tellement la MCO est démesurée pour l'envoyer voler seulement quelques heures par mois.
  5. L'examen exclusif de la défense au Canada plaide en faveur de l'adhésion à des jets F-35, selon les sources https://ca.finance.yahoo.com/news/exclusive-canada-defense-review-makes-155338482.html?guccounter=1 OTTAWA (Reuters) - Les responsables canadiens de la défense ont fermement plaidé en faveur du fait qu'Ottawa devrait s'en tenir à un plan d'achat de 88 avions de combat Lockheed Martin Corp F-35 plutôt que de diviser l'ordre, ont déclaré deux sources familières avec l'affaire jeudi. L'examen ne fait qu'une recommandation formelle, a déclaré l'une des sources. La décision finale incombe au gouvernement libéral du Premier ministre Mark Carney, a déclaré les sources, qui ont demandé l'anonymat étant donné la sensibilité de la situation. Carney, qui a remporté les élections d'avril sur la promesse de s'opposer aux États-Unis. Le président Donald Trump avait demandé l'examen par les responsables militaires en mars au motif que le Canada était trop régnant sur l'industrie de la défense américaine. Ottawa a pris un engagement juridique en faveur des 16 premiers avions F-35. Bien que Carney ait clairement indiqué en mars que le Canada pouvait sérieusement envisager d'acheter les 72 avions restants à des sociétés autres que des États-Unis, l'étude du ministère de la Défense a conclu qu'il n'y avait aucun sens militaire dans la division de l'ordre. Le F-35 est le chasseur le plus avancé de ce type, et l'achat d'un autre avion d'affaires à un concurrent européen entraînerait des coûts supplémentaires dans la formation, les fournitures et la maintenance. Les Forces armées canadiennes sont fortement intégrées à leurs homologues américains. S'en tenir au plan initial pourrait éliminer un risque d'irritant dans les relations avec les États-Unis à un moment où les négociations sur une nouvelle relation commerciale et sécuritaire ont été bloquées. Depuis qu'il a remporté l'élection, Carney a adouci son ton, notant que malgré les droits de douane américains sur l'acier, l'aluminium et les voitures, le Canada est en bonne position par rapport à d'autres pays confrontés à des tarifs plus élevés. Dans une déclaration, le ministre de la Défense David McGuinty a réaffirmé que le Canada prévoyait d'acheter 88 avions de combat. « Nous sommes déterminés à obtenir ce dont l'armée de l'air a besoin, tout en assurant des avantages économiques pour les Canadiens et l'utilisation responsable de l'argent des contribuables », a-t-il déclaré. Le bureau de Carney a refusé de commenter.
  6. La position suisse est d'autant plus incomfortable qu'il suffit de traverser l'une des frontières pour avoir deux fois moins de droits à payer.
  7. herciv

    L'Inde

    Pendant ce temps là en Inde. Modi sort le bazooka pour négocier avec à Trump. https://www.opex360.com/2025/08/07/linde-suspend-les-discussions-sur-lachat-de-six-avions-de-patrouille-maritime-americain-p-8-poseidon/ En avril 2021, la Defense Security Cooperation Agency [DSCA], chargée des exportations d’équipements militaires américains dans le cadre du dispositif dit « Foreign Military Sales » [FMS] donna son feu vert à l’Inde pour l’achat de six P-8I supplémentaires auprès de Boeing, pour un montant alors estimé à 2,42 milliards de dollars. Mais il se pourrait que l’Indian Navy doive finalement se contenter des douze P-8I Poseidon qu’elle a reçus. En effet, selon la presse indienne, n’étant toujours pas finalisées, les discussions contractuelles pour les six autres appareils sont désormais suspendues, en réponse à la première hausse de 25 % des droits de douanes, entrée en vigueur ce 7 août. Mais ce n’est pas la seule raison : le prix affiché en 2021 a augmenté de 50 %, pour atteindre 3,6 milliards de dollars. En outre, selon des responsables indiens, d’autres projets d’achats d’équipements militaires américains sont en train d’être reconsidérés à la lumière de la hausse significative des droits de douane. Ce qui, au passage, risque de compliquer la tâche de Hindustan Aeronautics Limited [HAL], son avion de combat Tejas étant doté d’un réacteur F404 F2J3 fourni par General Electric. Cela étant, d’après le site spécialisé Indian Defence Research Wing [IDRW], les discussions sur l’achat des six P-8I Poseidon supplémentaires pourraient reprendre si les tensions sur le terrain commercial s’apaisent ou si les coûts d’acquisition sont revus à la baisse.
  8. herciv

    La Force aérienne suisse

    Franchement vu ce que dit Parmelin çà sent pas bon politiquement pour la suite pour le conseil. Il y a aveux d'erreurs sur aveux. Principalement ils n'ont pas pris en compte le manque de fiabilité US alors qu'ils étaient largement prévenus. Ca fait amateur qui fonctionne sur des signaux que veulent bien envoyer la partie d'en face. Pour le Conseil fédéral, il n'y avait pas de signes avant coureur d’un échec des négociations https://www.letemps.ch/economie/en-direct-guerre-commerciale-suspense-pour-la-suisse-et-d-autres-pays-a-propos-des-taxes-douanieres-americaines (..) Nous avons négocié durant de longs mois avec le délégué au commerce, avec le Département du Trésor et l’industrie pharmaceutique. Le projet d’accord sur la table était approuvé et on nous a dit que qu’il serait présenté par M. Greer (délégué au Commerce, ndlr) au président des Etats-Unis. Peut-être avons-nous été trop confiants, car on nous a toujours dit que serait Donald Trump qui décide. Au 4 juillet, nous n’avions reçu aucun signe qu’il y aurait un problème. Il y a ensuite eu des incidents en Iran, au Moyen-Orient. En approchant du 1er août, nous avons commencé à nous inquiéter, mais nous n’avons pas vu de signe avant coureur que le président allait nous dire que l’accord serait insuffisant. Nous ne l’avons pas vu venir et peut-être que nous avons sous-estimé cet aspect-là. Mais il nous semblait clair que les discussions avec Trump se passeraient bien. Après, au niveau de l’exécutif, il est toujours possible de dire non à la fin, ça m’est arrivé aussi, toutes proportions gardées. Ce n’est pas au même niveau évidemment. (..) Et pour la pharma suisse? Donald Trump veut mettre un droit de douane bas sur les produits pharmaceutiques, mais promet jusqu’à 250% l’année prochaine. «Pour l’industrie pharmaceutique, un délai a été donné (pour obtempérer, ndlr), en septembre», affirme à ce sujet Guy Parmelin. Qui estime que «le président des Etats-Unis veut absolument que le prix des médicaments baisse, ou en tout cas que les citoyens américains ne payent pas davantage que les autres. C’est un sujet beaucoup plus complexe et qui sera traité à part. Mais l’industrie pharmaceutique suisse pourrait être impactée.»
  9. herciv

    La Force aérienne suisse

    Le problème n'est pas là. Le problème c'est que le conseil est rentré les mains vides et que sa méthode risque de poser problème politiquement parlant. De ce que je vois il y a une clause de revoyure en septembre pour le secteur pharmaceutique. Mais si ils retournes négocier sans mettre le F-35 dans la balance ils vont avoir des problèmes.
  10. herciv

    La Force aérienne suisse

    Non. Les FMS ne sont pas le passage obligé. Tous le client des rangs 1, 2 ou 3 sont en direct avec le JPO.
  11. herciv

    La Force aérienne suisse

    Alors çà c'est rigolo : https://ch.zonebourse.com/actualite-bourse/la-suisse-rencontre-lockheed-martin-alors-que-des-appels-se-multiplient-pour-reviser-ou-annuler-le-c-ce7c5edfde8ef02c Il n'y a aucune raison que la Suisse rencontre LM puisque la Suisse n'a rien signé avec LM.
  12. herciv

    La Force aérienne suisse

    Bah non justement. Le conseil est de plus en plus isolé face au parlement. La messe n'est donc pas dite.
  13. herciv

    La Force aérienne suisse

    Lis çà et tu verras que c'est pas si simple. https://www.blick.ch/fr/suisse/droits-de-douane-guy-parmelin-derape-en-conference-de-presse-id21101689.html Les suisses sont sonnés parce que ils sont clairement dans une exception difficilement compréhensible. Et sincèrement je ne comprend pas non plus. Dans tous les cas ne pas faire parti de l'UE et faire face seuls à Trump est clairement un désavantage. Soyons clair le conseil essaye encore de négocier et c'est naturel. Pour ne pas brusquer Trump ils ne remettent pas en question le F-35 ... pour l'instant. Mais çà n'est plus le cas dans les partis d'un bout à l'autre de l'échiquier politique. Le F-35 pourrait en faire les frais. Il y a une semaine ces remises en cause du f-35 étaient isolées. Elles ne le sont plus. Soyons clair le conseil est sous pression maintenant parce que sa méthode de négo n'a rien donné. A mon sens le f-35 a une valeur symbolique et une visibilité dans les médias qui aurait pu servir de monnaie d'échange et c'est ce qui va être reproché au conseil maintenant. Ils sont parti négocier avec Trump en se mettant des menottes et un bâillon. Forcément à la sorti ils n'ont rien obtenus La présidente a d'ailleur essayé de faire comprendre que çà n'était pas une erreur personnel d'en être arrivé là. C'est pas innocent.
  14. On rajoute la Suisse ? Le F-35 a du plomb dans l'aile.
  15. herciv

    La Force aérienne suisse

    Petit florilège des réactions suisses après avoir découvert que les tarifs de 36% étaient définitfs. Le momemtum "annulation du F-35" gagne en force. Les politiciens suisses insistent pour annuler le contrat d'achat d'avions de chasse F-35 après l'introduction des tarifs américains - Bloomberg https://unn.ua/en/news/swiss-politicians-insist-on-canceling-the-f-35-fighter-jet-purchase-agreement-after-the-introduction-of-us-tariffs-bloomberg Kiev et ONUN 7 août 2025, 02h20 et 282 vues Les politiciens suisses envisagent d'annuler l'ordre des avions de chasse F-35A de Lockheed Martin Corp après l'introduction par les États-Unis de 39 % tarifs douaniers. L'opération, d'une valeur maximale de 9,1 milliards de dollars, est devenue controversée en raison de "mérisances" concernant le prix et le tarif. choc. Les politiciens suisses de divers partis cherchent à annuler une commande de trois douzaines d'avions de chasse F-35A du conglomérat américain de défense Lockheed Martin Corp après que le président Donald Trump a imposé certains des droits de douane les plus stricts du monde sur le pays. Cela est signalé par UNN en référence à Bloomberg. Détails Demande aux Suisses de retirer ou du moins de revoir l'achat prévu, qui pourrait coûter jusqu'à 7,3 milliards de francs suisses (9,1 milliards de dollars), ont pris de l'élan à Berne après que Trump a imposé un taux de droit de 39 % au pays européen. Le projet d'achat est un problème controversé en Suisse depuis des semaines après que les responsables gouvernementaux ont reconnu un « malentendu » avec Washington sur le coût des jets. Un pays qui nous jette des pierres dans le commerce ne devrait pas recevoir un cadeau - a déclaré le législateur du Parti vert Balthasar Glatttli, qui, au printemps, a présenté une proposition d'annulation du projet d'achat, qui pourrait être débattue au parlement dès le mois de septembre. Trump maintiendra 10 % de droits de douane, mais pas pour tout le monde : la Maison Blanche présente un nouveau plan tarifaire pour des dizaines de pays Cédric Wermuth, coprésident des sociaux-démocrates suisses, a demandé un nouveau plébiscite pour que la population puisse arrêter les achats - Il a dit à Bloomberg dans un communiqué envoyé par courriel. Les propositions de gauche gagneront probablement soutien au-delà de leurs propres rangs, car le chaos tarifaire de la semaine dernière a élargi le front politique en se demandant si l'achat de Lockheed Martin serait le bon choix à mesure que les réalités géopolitiques changeraient. Trente-six avions représentent environ un tiers de ce que la compagnie a livré en 2024. Lockheed Martin a déjà rencontré des difficultés cette année, avec des coûts de 1,6 milliard de dollars lorsqu'il a déclaré des bénéfices en juillet, tandis que le Pentagone a fortement réduit les achats F-35 proposés pour l'exercice 2026 et a investi plus d'argent dans les programmes concurrents. Je ne sais pas comment notre peuple percevra l'achat d'avions de chasse F-35 à des prix plus élevés que prévu, surtout après le choc douanier américain - a déclaré Hans-Peter Portmann, un législateur libéral et membre du parti du président suisse Karin Keller-Sutter. Portmann a déclaré que le gouvernement devrait envisager « une résiliation totale ou partielle du contrat et simplement avaler les pertes potentielles ». Ensuite, il devrait examiner les lacunes dans la défense du pays grâce à une coopération plus étroite avec les partenaires européens, a-t-il déclaré. Cela s'aligne sur un thème plus large de la politique de sécurité de la Suisse, qui indique que sa propre industrie de la défense est limitée par des règles interdisant les ventes à des zones de conflit telles que l'Ukraine. Mais le pays a signalé un changement de direction, s'engageant à acheter au moins 30 % de ses armes à l'Europe et cherchant à négocier avec l'Union européenne sur la sécurité. La Suisse paie certains des droits de douane les plus élevés de Trump après que le gouvernement a échoué dans sa dernière tentative d'amener le président américain à baisser le taux. La surtaxe de 39 % sur les exportations – des montres de luxe suisses vers les capsules de café Nespresso – est la plus importante parmi les pays développés et se compare à 15 % dans l’Union européenne voisine. L'opposition aux avions de chasse américains contre la drogue en contradiction avec l'idée d'utiliser l'avion pour apaiser Washington dans des négociations tarifaires. Convenir à un prix plus élevé et à une commande potentielle pour plus d'avions pourrait aider à convaincre Trump, étant donné comment l'approvisionnement en armements a figuré dans ses autres accords commerciaux. La secrétaire d'État américaine Marco Rubio, qui est actuellement actuellement conseillère à la sécurité nationale, a rencontré Keller-Sutter lors de sa visite d'urgence aux États-Unis mercredi. Une déclaration du Département d'État a déclaré qu'au cours des pourparlers, ils « ont réaffirmé leur engagement à renforcer la coopération bilatérale en matière de défense ».
  16. Parce que l'occident n'accepte plus la complexité des choses et voudrait des réponses simples et immédiates à tout.
  17. En voilà des politiques malins. On ne peut pas dire que le F-35 ait le vent en poupe en Espagne.
  18. C'est pas lié au f-35B lui-même mais aux modifications majeures à apporter pour le soutenir à bord. Je rappel qu'une simple base aérienne bien tenu c'est 600 millions d'euros, pour les allemands c'est 2 milliards. Je rappel aussi que il peut y avoir en ambition d'être en mesure d'embarquer la B-61. Notamment on sait que le magasin de pièces détachées est à dimensionner très lourdement ou avoir une bâtiment atelier qui emporte les pièces en plus. D'autre part on pense que le F-35B est probablement le dernier chasseur STOLV, donc tu transformes ton navire sur la durée de vie de tes chasseurs F-35B. Durée de vie dont on sait d'après les rapports du CBO qu'elle est très courte.
  19. C'est une phrase qui amène plein de réflexions. Notamment que tout état à le droit souverain à une protection nucléaire. Je dis çà parce que çà rend illisible la position allemande par rapport à l'Iran. Mais ce n'est pas le plus important. Sur le fond çà ne dit pas ce que "protection nucléaire " recouvre. Pour loi le plus important c'est le problème de la souveraineté que soulève l'ambassadeur. Il est important parce que jusqu'à maintenant l'Allemagne admettait des armes nucléaire américaine sur son sol sans avoir la clef pour déclencher par sa seule volonté le feu nucléaire. Quelle souveraineté veulent les allemands ? Une souveraineté partielle comme avec les US ? ET donc une concession du feu nucléaire à une fédération européenne ou à la France serait acceptable ou une souveraineté totale comme la France l'exerce actuellement ?
  20. herciv

    La Force aérienne suisse

    Merci pour cette précision. Elle est effectivement importante pour comprendre le contexte.
  21. herciv

    Marine Norvegienne

    Je me suis mal exprimé. Pas demandé habituellement en dehors de ce marché .
  22. L'article de Lagneau fait une bonne synthèse de l'historique sur le sujet. A ce stade il faut rappeler que Trump avait accroché les espagnols au pilori pendant le dernier sommet OTAN. L’Espagne n’achètera pas d’avions de combat F-35B pour remplacer les EAV-8 Harrier II de son aéronavale https://www.opex360.com/2025/08/06/lespagne-nachetera-pas-davions-de-combat-f-35b-pour-remplacer-les-eav-8-harrier-ii-de-son-aeronavale/ Cela fait maintenant quelques années que l’Espagne s’intéresse discrètement au chasseur-bombardier F-35 de Lockheed Martin, dont la version STOVL [à décollage court et à atterrissage vertical] est la seule qui puisse remplacer les EAV-8B Harrier II [ou « Matador] mis en œuvre par la 9e « Escuadrilla de aeronaves » depuis le navire d’assaut amphibie Juan Carlos I. En octobre 2023, le commandant de l’aéronavale espagnole [Flotilla de Aeronaves – FLOAN], le capitaine de vaisseau José Emilio Regodón Gómez, avait confié qu’il espérait une « décision rapide » sur l’achat de F-35B, les EAV-8B Harrier II étant censés arriver au bout de leur potentiel en 2030, faute d’une solution pour les maintenir en état de vol après cette échéance. « Peu importe de disposer de 99,99 % des pièces nécessaires car si, pour une raison quelconque, il en faut une parmi les 0,01 % manquantes, l’avion ne pourra pas voler », avait souligné le commandant de la FLOAN. En outre, la marine espagnole est sur le point d’être la dernière à exploiter des AV-8B Harrier, l’US Marine Corps et la Marina Militare étant en train de remplacer les leurs par des F-35B. Cela étant, l’Ejército del Aire y Espacio n’a pas non plus caché son intérêt pour le F-35A, la version dite « classique » de l’avion de Lockheed Martin. Devant remplacer une partie de ses anciens F/A-18 Hornet, elle envisagerait d’en commander une vingtaine d’exemplaires. « L’Espagne aurait pu réaffirmer son intérêt pour le chasseur de cinquième génération F-35 Lightning II pour un éventuel remplacement d’une partie des EF-18 et des AV-8B Harrier », avait d’ailleurs souligné la Revista Aeronáutica y Astronáutica, une publication officielle de la force aérienne espagnole, en 2024. Cet intérêt pour le chasseur-bombardier américain a récemment été réaffirmé par le chef d’état-major des forces espagnoles [JEMAD], l’amiral Teodoro Esteban López Calderón. « Le F-35 fait la différence » et « nous n’avons évidemment pas d’autre solution pour un avion de cinquième génération doté d’une technologie furtive vraiment avancée », a-t-il dit, au Nueva Economia Fórum. En réalité, les bruits sur une éventuelle acquisition de F-35 par l’Espagne, circulent depuis au moins quatre ans. En novembre 2021, Greg Ulmer, au haut dirigeant de Lockheed Martin, avait confié à Aviation Week que des discussions à ce sujet étaient en cours avec le gouvernement espagnol. Ce que dernier avait démenti. « L’Espagne n’a pas l’intention d’acheter d’avions de combat F-35 aux États-Unis et reste attachée au programme européen SCAF [Système de combat aérien du futur, ndlr] » et le « gouvernement espagnol n’a pas de budget pour s’engager dans un autre projet d’avion en plus de celui qui est déjà en cours », avait alors affirmé une porte-parole du ministère espagnol de la Défense. Et d’insister : « Nous excluons d’entrer dans le projet F-35. Notre engagement d’investissement est dans le SCAF ». Cependant, le gouvernement espagnol, dirigé par le socialiste Pedro Sanchez depuis 2018, a pris des mesures pour remplacer les EAV-8B Matador et les F-18 Hornet [ou C-15M] en réservant une « première allocation » de 6,25 milliards d’euros dans le budget 2023. C’est en effet ce qu’a rappelé le quotidien El Pais, ce 6 août. Seulement, a-t-il ajouté, cet argent ne servira pas à acquérir des F-35 car les discussions entre Madrid et Washington ont été « suspendues indéfiniment ». « Bien que le gouvernement [espagnol] ait approuvé en avril dernier un plan de 10,471 milliards et se soit engagé à dépenser 2 % de son PIB pour la sécurité et la défense, la décision d’investir 85 % de ces fonds en Europe est considérée comme incompatible avec l’acquisition d’un modèle [d’avion] américain », a expliqué El Pais, en citant des sources « officielles ». D’ailleurs, l’information du quotidien a été confirmée plus tard par le ministère espagnol de la Défense. Dans l’attente du SCAF, dont l’avenir est incertain et qui, de toute façons, ne prévoit pas le développement d’un avion de combat de nouvelle génération de type STOVL, l’Ejército del Air y Espacio pourra toujours remplacer ses F/A-18 Hornet par des Eurofighter EF-2000/Typhoon mis au dernier standard. En revanche, la FLOAN fera face à un déficit capacitaire susceptible d’être définitif… « Le Juan Carlos I ne pourra utiliser que des hélicoptères, ce qui représente une perte stratégique », souligne El Pais, oubliant qu’il est question que ce navire mette en œuvre des drones tactiques SIRTAP, proposés par Airbus. « La Marine a chargé Navantia de réaliser une étude de faisabilité pour la construction d’un porte-avions » doté de catapultes et de brins d’arrêt, a-t-il aussi rappelé. « Mais son arrivée ne comblera pas le vide entre 2030 et l’entrée en service de cet éventuel nouveau navire, » a-t-il conclu.
  23. Nouvelle hypothèse : le rafale M pour l'Espagne puisque le F-35 n'est plus une solution.
×
×
  • Créer...