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herciv

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Tout ce qui a été posté par herciv

  1. Le shutdown pousse à bout certains américains. Pour certains c'est visible parce qu'ils sont essentiels au fonctionnement du pays par exemple les contrôleurs aériens : https://www.aerotime.aero/articles/natca-warns-controllers-sickouts-shutdown-delays
  2. herciv

    L'artillerie de demain

    Pour moi plus on se rapproche de la ligne de front plus il faut avoir des véhicules compacts pour être vu le plus tard possible par les drones. L'intérêt du 105 c'est qu'il est embarquable sur un chassis 4 x 4. L'un des gros avantage du CAESAR c'est justement son chassis 6 x 6.
  3. Exemple de retour au réalisme humaniste dans les médias : https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/gaza-israel-menace-de-devenir-un-etat-paria-2190413 Une hypothèse parmi d'autres mais qui amène au même constat que le soutien US à Israël n'est pas (plus) inconditionnel : https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/10/09/le-raid-d-israel-sur-le-qatar-fut-une-grosse-bourde-qui-est-peut-etre-a-l-origine-du-plan-de-paix-pour-gaza_6645439_3232.html
  4. Si c'est le prix à payer pour que ces gens aient enfin le droit de vivre çà me semble acceptable.
  5. Et puis il faut quand même s'interroger sur ce qui est arrivé dans tellement d'ėtats capables de passer d'une politique de soutients assumés (livraison d'armes et de pièces détachées) aux refus d'un tel soutien deux ans plys tard voir à la reconnaissance de l'état palestiniens pour au moins une douzaine. Je soupconne l'agitation populaire d'être de plus en plus visible et le comportement des états incompréhensibles sur le sujet humanisme. La crainte de déconnexion des états avec les peuples auraient-elle jouée un role, même aux US ? Je propse l'étude de cas néerlandais autour du changement d'attitude sur la livraison de pièces F-35 pourtant jugée acceptable par la justice néerlandaise mais non suivie par le gvt.
  6. Sans l'inconditionnalité de l'aide US, Israël est un confetti géopolitique. Et actuellement ce confetti est soumis aux changements d'humeurs de Trump. Et ce changement arrive au plus mauvais moment de l'offensive.
  7. Très exactement. La politique US sous Trump ne s'inscit plus dans une continuité maintenue vivante pas le département d'état quel que soit le président. Là c'est Trump et uniquement lui qui décide éventuellement avec l'aide des maga. Mais si il y a instabilité du comportement US ça veut dire la fin de l'inconditionnalité de l'aide US à Israëel qui était une condition nécessaire à Harretz Israël. Nul part dans le monde Israël ne pourra retrouver un tel soutien. Israël va être obligée de rentrer dans le concert des nations pour chercher un soutien conditionnels.
  8. Tu croyais bibi capable de signer un cessez-le-feu en pleine offensive et après avoir ordonné un tel massacre ? Le mec il signe alors qu'il sait qu'il signe sa fin à lui. Tu crois franchement qu'il n'a pas une énorme épée qui plane au-dessus de lui ? Il n'a pas le choix.
  9. Israël n'a plus aucun soutien fiable nul part. Ca réduit fortement son champ des possibles.
  10. Cette soudaineté doit également être un sujet dans toute les chancelleries. Le soutien US n'est une évudence pour personne même pas Israël, malgré sa capacité énorme de lobbying a Washington. Ca veut dire aussi qu'aucune volonté politique continue n'est a l'oeuvre actuellement aux US concernant le Moyen-Orient. Ce ne sont que des voltes-faces non réfléchies dictées par un seul homme avec un département d'état réduit à un rang de figurants.
  11. Bon le cessez-le feu est accepté par tout le monde. Les Gazaoui vont pouvoir souffler. Perso je pense qu'il tiendra parce que je ne vois pas bibi le signer de gaieté de coeur sans une énorme menace sur Israël. Trump en tant que dernier supporter d'Israël a probablement menacé de couper les appros. Ca montrerait encore une fois sa fiabilité et la fragilité stratégique évidente d'Israël sans soutien extérieur. Cette fragilité a été occulté par bibi tant qu'il pouvait mais vu l'isolement croissant des US et d'Israël sur la scène internationale, Trump s'est probablement décidé à agir en menacant bibi. Dans tous les cas on comprend que Israël ne peut plus poursuivre son assaut sur Gaza pourtant en pleine réalisation et malgré la volonté plusieurs fois affichées du gouvernement Israélien de raser l'intégraliré de Gaza et de déporter / décimer tous les gazaouis. C'est soudain. Et cette soudaineté montre la force des arguments de Trump. https://www.lefigaro.fr/international/israel-hamas-les-dessous-de-l-accord-historique-conclu-sous-l-egide-de-donald-trump-20251009
  12. L'Europe est au pied du mur. Il n'y a rien à négocier avec Trump. Il en veut toujours plus. Trump exige que les entreprises américaines soient exemptées de nombreuses règles européennes https://www.lesechos.fr/monde/europe/trump-exige-que-les-entreprises-americaines-soient-exemptees-de-nombreuses-regles-europeennes-2190976 Dans un courrier envoyé début octobre, l'administration américaine réclame pour les entreprises américaines des exemptions aux règles de l'UE. La Commission et les Etats membres se consultent ce mercredi soir. Par Karl De Meyer, Solveig Godeluck Publié le 8 oct. 2025 à 15:57Mis à jour le 8 oct. 2025 à 18:52 Comme s'y attendaient de nombreux experts européens dès l'été dernier, les Etats-Unis reviennent à la charge pour réclamer des exemptions à plusieurs législations clés de l'Union européenne. Ce qui jette une ombre sur la stabilité du nouveau cadre transatlantique formalisé en août dernier dans une « déclaration commune » entre Washington et Bruxelles. L'administration Trump, comme l'ont révélé le « Financial Times » et l'agence Bloomberg ce mercredi, a envoyé une nouvelle lettre à la Commission européenne, au début du mois, pour exiger que les entreprises américaines ne soient pas incluses dans le champ de plusieurs textes emblématiques. Parmi eux, la directive sur le devoir de vigilance, qui oblige les grandes entreprises à mesurer l'impact social et environnemental de leurs chaînes d'approvisionnement. Information des ambassadeurs Son objectif est de traquer les pratiques inacceptables de certains fournisseurs. Washington dénonce « la dimension extraterritoriale » du texte, les surcoûts qu'il implique pour les entreprises américaines, dont certaines menacent de se retirer du marché européen par peur des amendes ou des poursuites juridiques. Autres législations dans le viseur des Etats-Unis : les textes contre la déforestation ou le mécanisme d'ajustement carbone aux frontières. Selon nos informations, la Commission doit informer les représentants permanents des Etats membres de l'UE en soirée, ce mercredi. Les ambassadeurs ne seront pas surpris : la déclaration conjointe d'août dernier ouvrait la porte à de telles revendications. Elle précisait en effet que « l'Union européenne s'engage à tout mettre en oeuvre pour que la directive sur le devoir de diligence en matière de durabilité des entreprises (CSDDD) et la directive sur le reporting en matière de durabilité des entreprises (CSRD) n'imposent pas de restrictions excessives au commerce transatlantique ». Une source du Parlement européen indique aux «Echos» ne voir «pas de nouveauté sur le fond ou la méthode, cela reste de l'idéologie assumée et du chantage permanent». La même personne estime que l'UE doit répondre «à la fois par l'affirmation de notre politique industrielle et la poursuite de notre diversification». Véritable casse-tête Les nouvelles demandes américaines n'en représentent pas moins un nouveau casse-tête. D'abord, elles réintroduisent une dose d'incertitude, alors qu'Ursula von der Leyen avait vendu son deal commercial avec Washington comme une base certes asymétrique, mais au moins solide, sur laquelle les exportateurs des deux côtés de l'Atlantique pourraient se reposer. Ensuite, si l'UE acceptait finalement d'accorder certaines exemptions et dérogations aux Etats-Unis, les autres grandes puissances commerciales demanderaient très probablement les mêmes. De nombreux pays du Sud dénoncent depuis des années une forme d'impérialisme réglementaire aux accents néocoloniaux dans les exigences environnementales de l'Europe. Ce qui est en jeu, c'est donc la capacité de l'UE à adopter des normes qui, par capillarité, s'imposent dans de nombreuses régions du monde, grâce au levier que représente le marché intérieur de 450 millions de consommateurs parmi les plus aisés du monde. C'est ce qu'on appelle le « Brussels effect ». La Commission s'est contentée, mercredi, de déclarer qu'elle est « concentrée sur la pleine mise en oeuvre de la déclaration commune, essentielle pour préserver notre commerce transatlantique sans équivalent, protéger les entreprises et les emplois ». Instrument anti-coercition Du côté français, on ne s'inquiète pas excessivement de la lettre à la Commission européenne et de la remise en question des normes environnementales. Ces escarmouches idéologiques fragilisent certes l'accord commercial bilatéral, mais elles ne sont pas prioritaires pour l'administration américaine. Et le département américain du Trésor veille à ce que le «deal» résiste, même si le président Trump fait des déclarations qui paraissent le condamner. Les principaux points de fragilité résident plutôt dans le risque d'invalidation par le Parlement européen d'un accord commercial très déséquilibré, et dans les pressions répétées des géants de la tech contre les taxes sur le numérique, en France et ailleurs. Donald Trump y est sensible. Du coup, les législations de régulation d'Internet, qu'il s'agisse d'interdire les contenus illégaux en ligne ou de limiter le pouvoir de marché des plus grandes plateformes numériques, sont dans le collimateur de Washington. Au cours de l'été, la Commission en avait fait une ligne rouge absolue. Les Etats membres avaient fait comprendre que si Washington continuait à chercher à les démanteler, ils étaient prêts à déclencher l'instrument anti-coercition de l'UE. Il s'agit de l'outil de représailles le plus puissant des Européens. Les Vingt-Sept ont déjà approuvé, à titre préventif, des hausses de droits de douane sur des marchandises américaines représentant un volume de 95 milliards de dollars. Ces mesures n'ont jamais été appliquées, puisque est intervenu l'accord de Turnberry de juillet dernier, formalisé par la déclaration conjointe au mois d'août.
  13. herciv

    L'artillerie de demain

    Ben il y a déjà un semi blindé de 105 sur roue qui fait de l'indirect depuis longtemps en Ukraine : l'AMX-10 RC
  14. Là çà va loin : Trump demande à emprisonner un maire et un gouverneur. La démocratie US prend un taquet. La dérive autoritaire est maintenant clair aux yeux des américains. Sera-t'elle aussi fachiste ? C'est moin sûr compte tenu des particularité de ce pays je dirais qu'il y a des relents WASP certains mais pas fachiste. https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/usa-trump-appelle-a-emprisonner-le-maire-de-chicago-et-le-gouverneur-de-l-illinois-ce7d5bd3d98df121 Trump accusé de « menacer la démocratie » avec des menaces de prison contre des responsables de l'Illinois https://www.rawstory.com/chicago-trump-national-guard-reax/ Travis Gettys 8 octobre 2025, 11 h 15 HE Le président américain Donald Trump s'exprime à son arrivée à l'aéroport de La Guardia à New York pour la finale masculine de tennis de l'US Open, le 7 septembre 2025. REUTERS/Evelyn Hockstein Le président Donald Trump a amplifié les craintes concernant ses ambitions autoritaires en demandant l'emprisonnement du gouverneur de l'Illinois et du maire de Chicago alors qu'il déploie des troupes de la Garde nationale dans la troisième plus grande ville du pays. Des troupes de la Garde nationale du Texas sont arrivées mardi pour aider à la répression de l'immigration et des crimes violents, mais le gouverneur JB Pritzker a promis de contester l'ordre de Trump et le maire Brandon Johnson a signé un décret interdisant à l'US Immigration and Customs Enforcement et à d'autres agences fédérales d'utiliser les propriétés de la ville pour l'application des lois sur l'immigration civile . En réponse, le président a demandé que les deux élus soient emprisonnés. « Le maire de Chicago devrait être en prison pour ne pas avoir protégé les agents de la police des glaces ! » a écrit Trump sur Truth Social mercredi matin. « Le gouverneur Pritzker aussi ! » Aucun des deux responsables n'a été accusé d'avoir commis un crime et tous deux ont réagi avec défi à son message. « Trump appelle désormais à l'arrestation des représentants élus qui entravent son pouvoir », a écrit Pritzker . « Que reste-t-il d'autre sur la voie d'un autoritarisme total ? » « Ce n'est pas la première fois que Trump tente de faire arrêter injustement un Noir », a répondu Johnson . « Je ne bougerai pas. » De nombreux autres utilisateurs des réseaux sociaux ont également exprimé leur inquiétude face à la demande du président. « L'actuel président des États-Unis militarise nos rues, crée un État policier et exige l'emprisonnement des élus locaux et régionaux qu'il n'apprécie pas », a déclaré l'ancien député républicain Joe Walsh. « Dites-moi encore une fois qu'il n'est pas fasciste. Allez-y. » « Ils tirent sur des ministres avec des balles au poivre et le président menace d'emprisonner un gouverneur », a déclaré le sénateur Brian Schatz (démocrate, Hawaii). « Il n'y a pas de ligne rouge pour ces républicains, même les plus intègres. Ils vont choisir leurs positions sur la route qui nous mènera à la Biélorussie. » « Trump a répété ces choses à maintes reprises durant son premier mandat, et personne n'y prêtait attention, car le ministère de la Justice l'ignorait », a ajouté Matthew Miller, ancien porte-parole du département d'État. « Mais avec l'inculpation de Comey et d'autres enquêtes sur ses ennemis ce mandat, il faut prendre ces menaces très au sérieux. Il est sérieux, et la bureaucratie aussi. » « Si les gouverneurs et les maires des États bleus ne réfléchissent pas déjà à la fiabilité des différentes forces de police nominalement sous leur contrôle, ils devraient commencer immédiatement », a averti Ryan Cooper de The American Prospect. « Quand Reuters (Reuters !) fait le titre le plus direct, le plus dénué de tout effusion de sang et le plus non partisan possible et qu'il continue à dire ['Trump appelle à emprisonner les dirigeants démocrates alors que les troupes se préparent au déploiement à Chicago'] », a noté Asawin Suebsaeng de Zeteo. « Si nous établissons une liste de personnes qui devraient être en prison… », a réfléchi le journaliste Mark Chadbourn. « Donald Trump réclame l'incarcération du maire de Chicago et du gouverneur de l'Illinois parce qu'ils refusent de s'incliner devant son fascisme et de légitimer ses mensonges et sa propagande », a écrit la militante démocrate Melanie D'Arrigo. « Incarcérer des opposants politiques pour écraser la dissidence est du fascisme, que l'on apprécie ou non ce terme. » « L'administration Trump ne se contente pas de chercher la bagarre avec les États démocrates ; le président menace (à nouveau) la démocratie », a déclaré Rodger Payne, professeur de relations internationales à l'Université de Louisville. « Les dirigeants que Trump veut emprisonner ont été élus démocratiquement et, contrairement à Trump, tous deux ont largement dépassé la barre de plus de 50 % de l'électorat. »
  15. Je sais bien surtout que je ne vois pas trump s'appuyer sur l'armée sans les rémunérer correctement. Et il va en avoir besoin vu ses derniers propos. Voir le post ci-dessous.
  16. Engagés mais pas payés : https://www.bostonherald.com/2025/10/08/editorial-shutdown-could-stop-military-pay-unacceptable/
  17. herciv

    La Composante Air belge

    Pour l'instant aucun. Ils ont des F-35 livrés mais ils sont au US pour de la formation. D'autre part même quand les F-35 seront sur le sol européen aucun ne pourra servir à autre chose que de la formation tant que le JPO ne les aura pas déclarés "COMBAT READY'. Bref qu'ils soient en Belgique ou au US, ne change pas grand chose pour le moment.
  18. Roquette Thales de 70 mm contre les drone russes. C'est quand qu'on les met sur des Hélo chasseur de drone ? L'Ukraine déploie les roquettes aériennes FZ123 de Thales Belgium pour abattre les drones russes Shahed . https://www.armyrecognition.com/news/aerospace-news/2025/ukraine-deploys-thales-belgiums-fz123-airburst-rockets-to-down-russias-shahed-drones 8 oct. 2025 - 8:24 Actualités Défense Aérospatiale 2025 Les nouvelles roquettes à guidage laser de 70 mm de Thales, équipées d'ogives aériennes FZ123, sont entrées en service en Ukraine pour contrer les drones d'attaque russes Shahed. Ce système constitue un élément économique et efficace du réseau de défense aérienne ukrainien en pleine expansion, face à l'intensification des frappes de drones par Moscou. The War Zone rapporte que les roquettes à guidage laser de 70 mm de Thales, équipées d'une nouvelle ogive FZ123 à explosion aérienne, sont désormais en service en Ukraine, constituant ainsi une solution spécialement conçue pour contrer les drones d'attaque unidirectionnels russes Shahed. The Kyiv Independent ajoute que les livraisons ont commencé et souligne le rôle du système dans le dispositif ukrainien de lutte anti-drones en pleine expansion, alors que Moscou multiplie les frappes de drones sur les villes et les infrastructures. Ces rapports mettent en avant un intercepteur pratique et abordable, qui comble le vide entre les canons, les MANPADS et les missiles sol-air haut de gamme. Suivez Army Recognition sur Google Actualités en suivant ce lien. La roquette guidée par laser Thales de 70 mm équipée de l'ogive aérienne FZ123 utilise une fusée de proximité pour faire exploser un nuage de billes d'acier près de sa cible, détruisant efficacement des drones comme le Shahed russe à des distances allant jusqu'à 10 000 pieds (Source de l'image : Thales Belgique). Au cœur de l'arme se trouve le FZ123, une ogive de 70 mm chargée de milliers de billes d'acier qui explosent lorsqu'elles sont déclenchées par une fusée de proximité à proximité de la cible. Les responsables de Thales décrivent environ un kilo d'explosif puissant créant un nuage mortel d'environ 24 mètres de diamètre, optimisé pour détruire les hélices, les capteurs et les gouvernes des drones lents ou à moyenne altitude. L'entreprise affirme que cette roquette peut détruire les plateformes de classe II de l'OTAN, notamment les drones d'attaque unidirectionnels de type Shahed, et même les drones de classe III plus lourds, à des distances allant jusqu'à environ 3 000 mètres, sous réserve d'un guidage laser correct. Le guidage est classique pour cette catégorie : un désignateur doit maintenir le point sur le drone jusqu'à l'approche finale, moment auquel la fusée de proximité remplace la logique d'impact pour déclencher l'explosion aérienne. Si la liaison laser est rompue, la roquette vole jusqu'au dernier point connu pendant plusieurs secondes avant de devenir balistique, préservant ainsi une chance de toucher une cible prévisible. Ce compromis est familier aux équipages qui utilisent des armes de classe APKWS en combat aérien : la nuit, la météo et l'altitude compliquent la géométrie du tir laser, mais n'empêchent pas le tir si la trajectoire du drone est stable. L'Ukraine tire déjà les obus Thales depuis des lanceurs L3Harris VAMPIRE fournis par les États-Unis, équipés d'une tourelle de 70 mm à quatre obus couplée à un mât de capteurs EO/IR pour le repérage. Kiev a également adapté des hélicoptères Mi-8 pour qu'ils puissent embarquer des nacelles conformes aux normes OTAN, créant ainsi un intercepteur mobile capable de sprinter au son des générateurs et d'intercepter les missiles Shahed en approche, en avant des sites défendus. Thales prototype son propre lanceur terrestre compact à cinq tubes, tout en accélérant la production à Herstal, en Belgique, pour atteindre environ 3 500 obus guidés cette année et un objectif de 10 000 par an d'ici 2026, ainsi qu'une capacité de plusieurs dizaines de milliers d'obus non guidés de 70 mm. La roquette FZ123 offre à l'Ukraine une solution économique pour la défense ponctuelle des centrales électriques, des dépôts, des ponts et des bases aériennes lorsque les canons Gepard ou les batteries IRIS-T sont déployés ailleurs. Les équipages peuvent lancer une salve à courte durée de vol sur la trajectoire prévue d'un drone et faire exploser un nuage de plombs là où un impact direct serait improbable avec une ogive unitaire. Dans les vagues mixtes Shahed et les essaims de leurres, une seule explosion peut blesser ou détruire plusieurs cellules, ce qui réduit les dépenses de défense par rapport à l'investissement d'AMRAAM ou de Sidewinder à plusieurs millions de dollars pour des menaces de faible intensité. Comme l'a déclaré un responsable de Thales, cette roquette est « une sorte de missile low-cost », une description qui correspond à la nécessité pour l'Ukraine de conserver des intercepteurs haut de gamme pour ses missiles de croisière et ses avions tactiques. La Russie a intensifié l'utilisation des drones, et la police aérienne de l'OTAN a récemment dû intercepter des drones russes suspectés d'être russes au-dessus de la Pologne, suscitant des discussions embarrassantes sur l'utilisation de missiles embarqués rares pour des cibles bon marché. Les capitales européennes recherchent désormais des solutions évolutives contre les drones, et Thales, principal producteur de roquettes de 70 mm du continent, suscite un vif intérêt en explorant des possibilités d'assemblage et de réparation avec des partenaires ukrainiens. Pour Kiev, chaque lanceur monté sur camion et chaque hélicoptère modernisé équipé de munitions FZ123 comblent l'écart coût-échange tout en signalant que l'industrie de défense européenne adapte enfin sa production à la guerre aérienne que mène réellement l'Ukraine.
  19. Bon ça ne s'arrète pas pour l'or. Je pensais 4000 avant la fin de l'année et 5000 avant fin 2026. Mais 4000 c'est déjà du passé donc les 5000 avant la fin de l'année ? Goldman Sachs totalement aux fraises.
  20. La confiance dans le dollar s'érode de façon visible maintenant : https://www.latribune.fr/article/banques-finance/industrie-financiere/12947687785109/4-000-dollars-l-once-l-or-franchit-un-seuil-historique 4 000 dollars l’once : l’or franchit un seuil historique Soutenu par la demande à long terme des pays émergent, et à court terme par un contexte géopolitique incertain, le métal jaune s’échangeait à 4 001,11 dollars l’once sur le marché au comptant, un record absolu. Julien Gouesmat Publié le 08/10/25 à 09:27 Il y a encore une dizaine de jours, Goldman Sachs et JP Morgan prévoyaient que l’or pourrait atteindre les 4 000 dollars l’once d’ici mi-2026. Ce mercredi 8 octobre, le seuil historique est déjà franchi. À 2 heures GMT (4 heures à Paris), le métal jaune s’est échangé à 4 001,11 dollars l’once sur le marché au comptant, un record absolu, dépassant ainsi la barre symbolique que beaucoup jugeaient encore inatteignable il y a quelques mois. À 9h35 ce matin, son cours dépassait les 4035 dollars. Depuis le début de l’année, l’or a bondi de près de 50 %, une envolée fulgurante nourrie par un contexte mondial sous tension. Au cours des toutes dernières semaines, la paralysie du gouvernement américain (le shutdown), la crise politique en France, les mouvements de révolte dans des pays émergents, dopés par les guerres préexistantes en Ukraine et au Proche-Orient ont poussé les investisseurs à acheter encore plus de la valeur refuge par excellence. De plus, au cours du mois de septembre, les pressions répétées par Donald Trump sur la Réserve fédérale pour abaisser les taux ont également ébranlé la confiance dans le dollar. Résultat : les capitaux se détournent des bons du Trésor américain, et la demande d’or ne cesse pas. En trois ans, son cours a grimpé de 135 %, une progression inédite. Les pays émergents moteurs de fond Mais au-delà de la spéculation, et des récentes évolutions du contexte politique américain, cette flambée est avant tout la conséquence d’un changement d’époque : les banques centrales sont devenues un acteur clé du marché. Depuis 2022, celles des pays émergents - Chine, Inde, Turquie, Russie - accumulent des tonnes d’or pour réduire leur dépendance au dollar et se prémunir contre d’éventuelles sanctions internationales, en attendant une hypothétique monnaie commune. Rien qu’en 2024, elles ont ajouté plus de 1 000 tonnes à leurs réserves, un record trois années de suite. Pour Pékin, l’or reste un instrument stratégique : il ne dépend d’aucune contrepartie, ne peut être gelé ni saisi, et s’impose comme une assurance ultime en temps de turbulences. Ironie de l’histoire : la « relique barbare », selon la formule de Keynes, redevient le baromètre d’un monde inquiet, où le pouvoir économique tend à se partager de plus en plus au même titre que les réserves d’or. Alors que les Bourses mondiales continuent de grimper, alimentant les rumeurs d’explosion d’une bulle, que le bitcoin bat lui aussi des records, la ruée vers l’or illustre une peur plus profonde : celle de manquer la protection ultime au moment fatal.
  21. J'aime cette photo :
  22. Ca a l'air d'être aussi sympa que chez nous le vote du budget !! https://www.france24.com/en/video/20251007-us-shutdown-crisis-deepens-after-senate-rejects-spending-plans
  23. Bibi, un poil en PLS, rappel aux US qu'ils ont besoins d'alliés. C'est pas faux mais lui aussi et il semble l'avoir oublié à force de massacrer les gazaouis. https://www.news18.com/world/superpowers-need-allies-netanyahu-warns-trump-cites-irans-missile-programme-threat-9619286.html
  24. Trump refait parler de lui : https://www.lemonde.fr/international/article/2025/10/07/trump-menace-d-instaurer-l-etat-d-urgence-et-d-envoyer-l-armee-dans-les-villes-americaines_6644872_3210.html
  25. L'Or est quasiment à 4000 dollars l'once. Je pensais être pessimiste quand je disais 4000 avant la fin de l'année. Que nenni. Ca sera avant la fin du mois voir même de la semaine. Les taux d'intérêt US baissant çà aide à faire monter le cour.
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