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US vs EUROPE
herciv a répondu à un(e) sujet de herciv dans Politique etrangère / Relations internationales
Le MACF va entrer en fonction le 01/01/26. C'est quoi donc. C'est ce qui va rendre l'acier venant de l'extérieur de l'Europe aussi cher que l'acier Européen. Un mécanisme anti-delocalisation qui va poser problème aux entreprises qui veulent délocaliser aux US. https://www.lesechos.fr/monde/europe/taxe-carbone-aux-frontieres-leurope-defie-le-monde-2207158 -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
herciv a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Non. On n'est plus dans la théorie là. On a un cas concret voir deux et je te pari qu'ils vont se multiplier. Perso j'espère pas trop vite sinon on va avoir du mal à placer nos OATs. https://www.latribune.fr/article/economie/finances-publiques/7549246359358214/310-milliards-d-euros-la-france-prevoit-de-lever-un-montant-record-de-dette-en-2026 -
US vs EUROPE
herciv a répondu à un(e) sujet de herciv dans Politique etrangère / Relations internationales
Les états ont juste voté pour laisser la commission mettre en place des prêts permanents. C'est ce que le prêt aux ukrainiens a acté. EN pratique ce sont des eurobonds qui vont en sortir. Pour nous français çà risque de rendre notre dette actuel plus cher mais par contre tous les projets d'investissement militaire fait en commun avec un autre pays seront moins chers. Donc il va y en avoir de plus en plus. -
US vs EUROPE
herciv a répondu à un(e) sujet de herciv dans Politique etrangère / Relations internationales
Vu que ce sont les état eux-même qui ont créé cet outils faut croire que çà les arrange. -
US vs EUROPE
herciv a répondu à un(e) sujet de herciv dans Politique etrangère / Relations internationales
https://energystorageeurope.eu/wp-content/uploads/2025/12/2025.12.18-Press-Release_Energy-Storage-Europe-Statement-on-the-Battery-Booster-Strategy_Final.pdf “We welcome the Battery Booster Strategy, which will support battery cell production in the EU through €1.5 billion in interest-free loans under the Innovation Fund, complemented by an additional €300 million in financial support to scale up critical raw material production for the battery value chain. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
herciv a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Juste au moment où les prêts européens fleurissent de partout VZ négocie des troupes américaines en Ukraine. BIzzarre non ? Via le figaro EN DIRECT - Guerre en Ukraine : Kiev discute avec Donald Trump de la présence de troupes américaines en Ukraine, affirme Volodymyr Zelensky -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
herciv a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Maintenant que la messe est dite sur les prêts permanents européens. Je reviens sur ce point de la dette française qui risque d'être mutualisée. A mon sens elle ne le sera pas et la France devra continuer à assumer sa dette sans pouvoir la mutualiser. Tu remarqueras que les prêts que la commission a commencer à octroyer sont des prêts sur des projets à venir, même le prêt à l'Ukraine est basé sur le projet qu'en fait la Russie paiera des dommages de guerres. Ce n'est pas un vrai prêt à un état. D'autre part chacun de ces projets suppose un agrément de la commission et du parlement européen ce qui est en soit un frein à la mutualisation automatique de la dette française. Pourtant je crois que la commission est parti pour annoncer une très longue série de prêts maintenant particulièrement parce qu'il y a deux effet kiss cool à ces prèts : subventions déguisées (prêt sans intérêts)pour contrer les subventions chinoises à leur industrie et concurrence sur le marché de la dette visant particulièrement la dette US. Ce qui risque d'arriver maintenant c'est que les acheteurs d'OAT se détourne de la dette française et recherche la dette européenne probablement la meilleure qualité sur le plan mondiale compte tenu de ses fondamentaux (je rappel : plus gros stock d'or au monde, plus grosse épargne au monde, visibilité juridique, mais visibilité politique moyenne à cause des nationalismes pro-trump). La seul possibilité pour la France maintenant c'est de faire financer le plus de projets possibles sur des prêt Européens mais pour les anciens projets çà sera très compliqué. La France va devoir continuer à porter sa dette seule. Mais si la France veut, par exemple, se réarmer ou augmenter le nombre de centrales nucléaires là il faudra qu'elle trouve d'autre pays pour faire pareil et là et seulement là elle pourra se financer au condition de la dette européenne. -
US vs EUROPE
herciv a répondu à un(e) sujet de herciv dans Politique etrangère / Relations internationales
Vous croyiez que le prêt aux Ukrainiens était un pétard mouillé. Détrompez-vous. Voilà un nouveau prêt européens à l'industrie des batteries : la machine à fabriquer des prêts est lancé maintenant. Pour l'instant çà commence pépère par ce que si ces les bonds qui vont couvrir ces prêts concurrencent les bonds US ils risquent aussi de concurrencer les bonds de chaque nation européenne. D'où une certaine mesure. Incidemment on sent que les mesures de soutiens vont devenir une stratégie qui vont prendre la place de la "libre concurrence" et que l'Europe va faire grandir ses champions dans plusieurs domaines. Plus que signaler l'extrème confiance de la commission pour trouver des acheteurs il y a un second effet kiss Cool à destination de la Chine. Notez la notion de prêt "sans intérêt". Compte tenu de l'inflation on est limite dans une subvention. https://www.eesc.europa.eu/en/our-work/opinions-information-reports/opinions/battery-booster-strategy Stratégie de recharge de batterie 18 mars 2026 -19 mars 2026 La Commission européenne a annoncé dans son plan d'action industriel pour le secteur automobile européen un prochain programme de soutien aux batteries. Cette stratégie relative aux batteries vise à accroître la compétitivité des cellules et des composants de batteries produits dans l'UE et devrait comprendre à la fois des incitations financières directes et des stratégies de soutien supplémentaires pour le secteur. Cette stratégie constitue non seulement un élément clé du plan d'action pour l'industrie automobile, mais elle est également intrinsèquement liée aux efforts déployés pour soutenir l'ensemble de la chaîne de valeur des batteries et garantir un secteur de fabrication de batteries résilient, autonome et compétitif en Europe. Elle est par ailleurs directement liée à l'avis CCMI/251, qui porte sur l'un des segments du secteur des batteries devant être pris en compte dans la politique industrielle sectorielle globale. Cet avis examinera la proposition de la Commission et présentera les recommandations de la société civile, en s'appuyant sur les travaux antérieurs en faveur d'une transition juste et compétitive dans le secteur automobile, reconnu comme un pilier stratégique de l'économie européenne. Il approfondira également les travaux menés au sein du CCMI concernant les nouvelles technologies dans le secteur de la fabrication des batteries, telles que les batteries sodium, en explorant le lien possible entre cette stratégie et des alternatives économiques, écologiques et durables. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
herciv a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
J'imagine que çà veut dire que Poutine va intensifier ses attaques par drones ? A surveiller si Poutine n'inclue pas aussi des positions plus dures vis-à-vis de l'Europe. Via le Figaro : EN DIRECT - Attaque présumée sur une résidence de Poutine: la Russie va «durcir» sa position dans les pourparlers de paix -
Il a accès à des informations authentifiables ou non. Le seule chose qu'on peut dire sur les propos rapporté c'est qu'ils sont non authentifiable mais on ne saura jamais si c'est vrai ou pas. Tout ce qu'on peut dire c'est que le pilote n'est pas en phase avec sa machine et n'avait pas un discours positif sur le f-35 et çà c'est authentifié par le journaliste lui-même.
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Alors je vais le dire autrement : Le pilote part en mission après une large préparation par une équipe lourde (dans la marine la spécialité s'appelle "contrôleur des opérations aériennes", je ne sais pas pour l'armée de l'air, ni pour l'ALAT) qui a largement travaillé le sujet du par où il passe, par où il rentre dans sa zone de travail, par où il sort et bien évidemment des menaces qu'ils va rencontrer. Le pilote est in fine le destinataire de ce travail et il est naïf de croire que seul une machine en serait nourrie. Je rappel que in fine le pilote est responsable du bon accomplissement de sa mission.
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US vs EUROPE
herciv a répondu à un(e) sujet de herciv dans Politique etrangère / Relations internationales
Chose promise, chose dûe : je met ici le contenu de l'article mis en lien au-dessus. Lisez-le, relisez le et soyez éclairé. Sept choses à savoir sur le prêt de 90 milliards d'euros de l'UE à l'Ukraine – Analyse 28 décembre 2025 0 commentaires Par ECFR Par Agathe Demarais Les réunions du Conseil européen sont rarement stressantes, mais celle des 18 et 19 décembre a fait exception. Deux sujets étaient prioritaires à l'ordre du jour : un accord de libre-échange très attendu avec les pays du Mercosur et un prêt à l'Ukraine adossé aux réserves de la banque centrale russe détenues par l'UE. Les discussions ne se sont pas déroulées comme prévu. La signature de l'accord Mercosur a été reportée à janvier, et bien que l'UE accorde un prêt de 90 milliards d'euros à l'Ukraine pour la période 2026-2027, elle financera ce programme par le biais de sa dette, laissant ainsi intacts les actifs immobilisés de la banque centrale russe. Voici sept points essentiels concernant la décision de l'UE d'accorder un prêt de 90 milliards d'euros à Kiev sur le budget de l'UE : ses conséquences pour les Européens, l'Ukraine et le sort des réserves russes. 1. En bref : l'Ukraine reçoit une bouée de sauvetage financière indispensable. Le principal enseignement de la réunion du Conseil européen est que l'Ukraine a obtenu une aide financière cruciale. Le FMI prévoit que Kiev fera face à un déficit de financement d'environ 130 milliards d'euros pour 2026-2027. Cela signifie que sans le prêt de l'UE, l'Ukraine n'aurait plus eu les moyens de financer la guerre au printemps 2026. Une telle situation affaiblirait sans aucun doute la position de Kiev dans les négociations de paix en cours entre les États-Unis et la Russie. De ce point de vue, le prêt de l'UE est une excellente nouvelle. 2. La bonne nouvelle, souvent négligée : les réserves de la banque centrale russe sont immobilisées indéfiniment. Le prêt de 90 milliards d'euros de l'UE à l'Ukraine fait la une des journaux, mais une autre mesure européenne récente concernant l'Ukraine pourrait avoir des conséquences presque aussi importantes. Pour la comprendre, il est essentiel de savoir que les sanctions de l'UE, notamment le gel d'environ 300 milliards de dollars d'actifs de la banque centrale russe, doivent être renouvelées tous les six mois avec l'approbation unanime de 27 États membres. Cette situation permettait aux États membres pro-russes, comme la Hongrie, d'obtenir des concessions de Bruxelles en échange de son soutien – un scénario qui se répétait tous les six mois. Désormais, Bruxelles a privé Budapest de ce moyen de pression : mi-décembre, l'UE a bloqué indéfiniment les avoirs de la banque centrale russe, mettant ainsi fin au chantage exercé par la Hongrie. 3. Les points intéressants : L’UE explore des alternatives à l’unanimité En théorie, la décision de l'UE de bloquer indéfiniment les avoirs de la banque centrale russe aurait dû exiger l'approbation unanime des États membres, comme c'est l'usage pour les mesures de sanctions. Pour contourner les vetos de la Hongrie et de la Slovaquie, la Commission européenne a eu recours à une mesure inattendue : elle a invoqué ses pouvoirs exceptionnels en temps de crise (article 122 du traité sur l'Union européenne) afin d'adopter cette mesure avec le seul soutien d'une majorité qualifiée d'États membres (15 pays représentant 65 % de la population de l'UE). Les détails de l'accord de prêt de l'UE à l'Ukraine illustrent une fois de plus comment Bruxelles manœuvre de plus en plus pour contourner le veto des États membres réticents en matière de politique étrangère. Les juristes européens ont élaboré une solution de contournement en s'appuyant sur une autre clause obscure (l'article 20 du traité sur l'Union européenne) qui autorise une forme de « coopération renforcée » entre une coalition d'États membres volontaires. En pratique, seuls 24 États membres contribueront au financement du prêt à l'Ukraine ; la Hongrie, la République tchèque et la Slovaquie sont exclues du dispositif. 4. Le point négatif : la crainte de représailles russes influence la politique de l’UE Il n'y a pas que les États pro-russes qui se sont opposés à l'utilisation des réserves immobilisées de la banque centrale russe pour accorder un prêt à l'Ukraine. La Belgique, où se trouvent 86 % des avoirs russes détenus par l'UE, s'est montrée particulièrement véhémente. « Moscou a clairement indiqué que si une confiscation a lieu, la Belgique et moi-même en subirons les conséquences pour l'éternité. Cela me paraît une éternité », a déclaré le Premier ministre Bart De Wever. Alors que la Russie intensifie ses opérations de sabotage à travers l'Europe pour semer la panique, de telles déclarations alarmistes ont dû ravir Vladimir Poutine. La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, s'est également opposée à l'octroi du prêt garanti par les avoirs russes immobilisés. Cette décision a surpris : l'Italie ne détient que des réserves négligeables de la banque centrale russe et Rome n'a jamais joué un rôle majeur dans ce dossier. Ce revirement pourrait s'expliquer par le rôle des banques italiennes : UniCredit est le deuxième investisseur étranger en Russie, avec plus de 10 milliards de dollars d'actifs détenus sur le territoire russe. Les menaces du Kremlin de confisquer les actifs des entreprises de l'UE encore présentes en Russie pourraient bien expliquer la position inattendue de Mme Meloni. 5. Autre sujet d'inquiétude : les réserves de la banque centrale russe restent à la portée des États-Unis. La première version du projet d'accord de paix américano-russe a révélé comment le président américain Donald Trump perçoit les réserves immobilisées de la banque centrale russe : comme une prime à la signature. Le plan prévoyait d'allouer 100 milliards de dollars de ces actifs à des entreprises américaines pour financer la reconstruction de l'Ukraine, le gouvernement américain percevant 50 % des bénéfices. Parallèlement, le reste des fonds immobilisés (environ 200 milliards de dollars) devait être investi dans un fonds d'investissement commun américano-russe. Un moyen de soustraire ces actifs à l'influence américaine serait d'accorder un prêt à l'Ukraine en les utilisant. On peut raisonnablement supposer que la Maison-Blanche formulera de nouvelles exigences à l'UE concernant les actifs russes. 6. Une question en suspens : le prêt de l’UE pourrait-il ouvrir la voie aux euro-obligations ? L'Union européenne va accorder un prêt de 90 milliards d'euros à l'Ukraine en levant des fonds communs sur les marchés de capitaux. Cette décision est majeure, car elle marque une nouvelle étape vers l'émission d'euro-obligations. L'accord de l'Allemagne est particulièrement significatif, Berlin s'étant longtemps opposée à l'émission de dette commune européenne. Cette initiative ouvre la voie à l'émission de davantage de dette commune européenne pour d'autres objectifs, tels que les dépenses de défense ou de futurs programmes financiers soutenant l'effort de guerre ukrainien ou la reconstruction du pays. 7. Perspective d'avenir : 90 milliards d'euros ne suffisent pas pour l'Ukraine, l'histoire n'est donc pas terminée. Un prêt de 90 milliards d'euros constitue un premier pas important, mais il sera loin d'être suffisant pour combler le déficit de financement de 130 milliards d'euros dont l'Ukraine aura besoin au cours des deux prochaines années. Cela signifie que de nouvelles négociations concernant le sort des réserves immobilisées de la Russie sont probables. Les conclusions du Conseil européen confortent cette hypothèse : « L'Union se réserve le droit d'utiliser [les réserves immobilisées de la Russie] pour rembourser le prêt. » Une telle clause pourrait s'avérer utile si et quand la discussion portera sur le remboursement du prêt (Kiev n'a pas à s'en préoccuper tant que la Russie n'aura pas versé à l'Ukraine des réparations de guerre). En d'autres termes, ce n'est probablement pas le dernier chapitre de l'histoire des réserves de la banque centrale russe. Le Conseil européen des relations étrangères ne prend pas de positions collectives. Les publications de l'ECFR n'engagent que leurs auteurs respectifs. À propos de l'auteure : Agathe Demarais est chercheuse principale au Conseil européen des relations étrangères (ECFR). Ses domaines de recherche comprennent l'économie mondiale, la géopolitique et les sanctions. Elle dirige l'initiative de géoéconomie de l'ECFR et codirige le projet Re:Order , qui explore les visions émergentes de l'ordre mondial ainsi que l'interaction entre puissance économique et influence géopolitique. Elle est basée à Londres et se rend fréquemment à Paris. Source : Cet article a été publié par l'ECFR -
US vs EUROPE
herciv a répondu à un(e) sujet de herciv dans Politique etrangère / Relations internationales
Pour résumer les US sont actuellement sous tension, grosse tension. Ils sont obligé de trouver des mécanismes nouveaux pour gérer la défaillance de certains des acteurs habituels du marché des bonds du trésor US particulièrement les institutionnels. Exemple les stablecoins indexés sur la dette US sont une nouvelle manière d'aller chercher des acheteurs de manière détournée. L'autre méthode va être de mettre à la tête des pays européens des gens prêt à faire pression sur les banques centrales pour continuer à acheter cette dette et ne pas voter les emprunts que l'Europe pourrait vouloir émettre. Remarquez le second intérêt du dispositif mis en place pour contourner la difficulté ORBAN pour le prêt aux ukrainiens. Il n'y a pas besoin d'unanimité. -
C'est lui le destinaire final de ce genre d'information. Donc il en sait le max qu'il y a à en savoir.
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US vs EUROPE
herciv a répondu à un(e) sujet de herciv dans Politique etrangère / Relations internationales
Comme vous le savez je pense que la confrontation US / UE se fera en partie sur le problème de financement de la dette. C'est LE point faible des US. Sachant que pour moi le point faible de l'Europe est l'accès aux ressources énergétiques et en matières premières mais ce n'est pas l'objet de l'article ci-dessous. L'article ci-dessous montre à quel point l'administration américaine actuelle a conscience de sa dépendance et met en place des outils pour gérer ce problème qui a la toute fin repose toujours sur les acheteurs qui sont devenus très très nerveux depuis l'arrivé de Trump. Notez la conclusion final remarquant que le marché US de la dette avait eu un comportement de marché de pays émergent en Avril pendant l'histoire des tarifs douaniers. Trump contre le marché obligataire de 30 000 milliards de dollars : une impasse difficile Par Reuters Mis à jour: 29 décembre 2025 à 10h59 HNE Une photo des États-Unis Le président Donald Trump est affiché sur un ordinateur à la Bourse de New York (AP Photo/Seth Wenig) NEW YORK — Depuis les États-Unis Les tarifs douaniers du président Donald Trump ‘jour de la Libération’ ont poussé le marché obligataire américain à la révolte en avril. Son administration a soigneusement adapté ses politiques et ses messages pour éviter une nouvelle flambée. Mais la trêve reste fragile, affirment certains investisseurs. Cette fragilité s’est rappelée le 5 novembre lorsque le département du Trésor a indiqué qu’il envisageait de vendre davantage de dette à long terme. Le même jour, la Cour suprême a commencé à entendre des arguments sur la légalité des tarifs douaniers radicaux imposés par Trump. Les rendements obligataires de référence à 10 ans, qui ont fortement chuté cette année, ont grimpé de plus de six points de base – l'une des plus fortes hausses de ces derniers mois. Alors que le marché est déjà inquiet de l’ampleur du déficit fédéral américain, la proposition du Trésor a suscité des craintes chez certains investisseurs quant à une pression à la hausse sur les rendements obligataires à long terme. L’affaire devant la Cour suprême a quant à elle soulevé des doutes quant à une source majeure de revenus pour assurer le service de la dette publique de 30 000 milliards de dollars détenue par le marché. L'analyste de Citigroup, Edward Acton, a qualifié ce moment “de retour à la réalité” dans un rapport quotidien du 6 novembre. Reuters s'est entretenu avec plus d'une douzaine de dirigeants de banques et de gestionnaires d'actifs supervisant des milliers de milliards de dollars d'actifs, qui ont déclaré que sous le calme relatif des marchés obligataires ces derniers mois, une bataille de volontés se joue entre l'administration et les investisseurs préoccupés par les niveaux constamment élevés de déficit et de dette des États-Unis. Reflétant ces inquiétudes, la soi-disant “prime à terme” - le rendement supplémentaire que les investisseurs exigent pour détenir de la dette américaine pendant 10 ans - a recommencé à augmenter ces dernières semaines. “La capacité des marchés obligataires’ à terrifier les gouvernements et les politiciens est sans égal, et vous l'avez vu aux États-Unis cette année”, a déclaré Daniel McCormack, responsable de la recherche chez Macquarie Asset Management, faisant référence au krach obligataire d'avril qui a forcé l'administration à modérer ses plans d'augmentation des tarifs douaniers. À long terme, l’incapacité à résoudre les tensions sur les finances publiques peut créer des problèmes politiques à mesure que les électeurs grandissent “instamment déçus par la mise en œuvre du gouvernement”, a déclaré McCormack. Le secrétaire au Trésor Scott Bessent – ancien gestionnaire de fonds spéculatifs - a déclaré à plusieurs reprises qu'il se concentrait sur le maintien des rendements à un niveau bas, en particulier sur l'obligation de référence à 10 ans, qui affecte le coût de tout, du déficit du gouvernement fédéral aux emprunts des ménages et des entreprises. “En tant que secrétaire au Trésor, mon travail consiste à être le meilleur vendeur d’obligations du pays. Et les rendements des bons du Trésor constituent un baromètre solide pour mesurer le succès de cette entreprise”, a déclaré Bessent dans un discours du 12 novembre, notant que les coûts d'emprunt étaient en baisse sur toute la courbe. Le Trésor n'a pas répondu à une demande de commentaires sur cet article. De tels messages publics et interactions en coulisses avec les investisseurs ont convaincu de nombreux acteurs du marché que l’administration Trump souhaitait sérieusement contrôler les rendements. Certains ont déjoué les paris au cours de l'été selon lesquels les prix des obligations chuteraient après que le Trésor a proposé d'augmenter les achats dans le cadre d'un programme de rachat en cours destiné à améliorer le fonctionnement du marché, selon les données. Le Trésor a également discrètement sollicité l’avis des investisseurs’ sur des décisions importantes, une personne proche du dossier les décrivant comme “proactives” Ces dernières semaines, le Trésor a consulté des investisseurs obligataires sur cinq candidats au poste de président de la Réserve fédérale, leur demandant comment le marché réagirait à leur égard, a indiqué la personne. On leur a dit que cela réagirait négativement à Kevin Hassett, directeur du Conseil économique national, car il n’est pas perçu comme suffisamment indépendant de Trump. Plusieurs investisseurs ont déclaré qu’ils pensaient que l’administration Trump avait simplement gagné du temps grâce à de telles mesures et que, les États-Unis devant encore financer un déficit annuel d’environ 6 % du PIB, des risques subsistent pour la paix sur le marché obligataire. L'administration tient à distance les justiciers obligataires - des investisseurs qui punissent la prodigalité du gouvernement en faisant grimper les rendements - mais de justesse, ont déclaré ces experts du marché. Les pressions sur les prix dues aux tarifs douaniers, l’éclatement d’une bulle boursière tirée par l’intelligence artificielle et la perspective d’une Fed trop accommodante poussant l’inflation à la hausse pourraient tous perturber l’équilibre, affirment les investisseurs. “Les justiciers du bond ne s'en vont jamais. Ils sont toujours là ; il s'agit simplement de savoir s'ils sont actifs ou non”, a déclaré Sinead Colton Grant, directrice des investissements chez BNY Wealth Management. Les justiciers regardent Le porte-parole de la Maison Blanche, Kush Desai, a déclaré à Reuters que l'administration était déterminée à garantir des marchés financiers robustes et sains. “Réduire le gaspillage, la fraude et les abus dans les dépenses publiques incontrôlables et freiner l’inflation sont quelques-unes des nombreuses mesures prises par cette administration qui ont accru la confiance dans les États-Unis. Les finances du gouvernement et la réduction des rendements du Trésor à 10 ans de près de 40 points de base au cours de l'année écoulée”, a-t-il déclaré. Le marché obligataire a pour habitude de punir les gouvernements fiscalement irresponsables, coûtant parfois leur emploi aux politiciens. Plus récemment, au Japon, la Première ministre Sanae Takaichi s’est efforcée de satisfaire les investisseurs obligataires tout en essayant de faire avancer son programme. Lorsque Trump a entamé son deuxième mandat, plusieurs indicateurs surveillés par les traders obligataires clignotaient en rouge : la dette publique américaine totale s’élevait à plus de 120 % de la production économique annuelle. Ces inquiétudes ont éclaté après le 2 avril, lorsque Trump a imposé des droits de douane massifs à des dizaines de pays. Les rendements obligataires, qui évoluent inversement par rapport aux prix, ont connu leur plus forte hausse hebdomadaire depuis 2001, les obligations ayant été vendues aux côtés du dollar et des actions américaines. Trump a reculé, retardant les tarifs douaniers et les imposant finalement à des taux inférieurs à ceux qu’il avait initialement proposés. Alors que les rendements se retiraient de ce qu’il décrivait comme un moment difficile, il a salué le marché obligataire comme étant “magnifique” Depuis lors, les rendements des bons du Trésor à 10 ans ont chuté de plus de 30 points de base, et une mesure de la volatilité du marché obligataire est récemment tombée à son plus bas niveau depuis quatre ans. À première vue, il semble que les justiciers de Bond soient restés silencieux Signaux sur le marché obligataire L'une des raisons du silence, ont déclaré les investisseurs, est la résilience de l'économie américaine, avec des dépenses massives tirées par l'IA compensant le frein à la croissance dû aux tarifs douaniers, et avec une Fed en mode assouplissement en raison d'un ralentissement du marché du travail ; une autre raison est les mesures prises par l'administration Trump pour signaler au marché qu'elle ne veut pas de rendements incontrôlables. Le 30 juillet, le Trésor a annoncé qu’il élargissait un programme de rachat qui réduirait le montant de la dette illiquide à long terme en cours. Les rachats visent à faciliter la négociation des obligations, mais comme l'expansion s'est concentrée sur les obligations à 10, 20 et 30 ans, certains acteurs du marché se sont demandés s'il s'agissait d'un effort visant à plafonner ces rendements. Le Comité consultatif sur les emprunts du Trésor, un groupe de traders qui conseillent l'agence sur la dette, a déclaré qu'il y avait “un débat” parmi ses membres sur la question de savoir si cela pouvait être “mal interprété” comme un moyen de raccourcir la maturité moyenne des obligations d'État américaines en circulation. La personne au courant du dossier a déclaré que certains investisseurs craignaient que le Trésor ne prenne des mesures non conventionnelles, telles qu'un programme de rachat agressif ou une réduction de l'offre d'obligations à long terme, pour limiter les rendements. Alors que ces discussions se poursuivaient au cours de l’été, les positions courtes – paris selon lesquels les prix des obligations du Trésor à long terme baisseraient et les rendements augmenteraient – ont chuté, selon les données. Les paris courts contre des obligations dont la durée restante jusqu'à l'échéance est d'au moins 25 ans ont fortement chuté en août. Ils ont repris de la vigueur ces dernières semaines. “Nous vivons à l'ère de la répression financière, les gouvernements utilisant divers outils pour limiter artificiellement les rendements obligataires”, a déclaré Jimmy Chang, directeur des investissements du Rockefeller Global Family Office, qui fait partie de Rockefeller Capital Management, qui gère 193 milliards de dollars d'actifs, qualifiant cela d'“équilibre précaire” Le département du Trésor a également pris d’autres mesures pour soutenir le marché, notamment en s’appuyant davantage sur des emprunts à court terme via des bons du Trésor pour financer le déficit au lieu d’augmenter l’offre d’obligations à long terme. Elle a également appelé les régulateurs bancaires à faciliter l’achat d’obligations du Trésor par les banques. Les analystes de JPMorgan ont estimé que l’offre de dette publique américaine émise au secteur privé avec une échéance supérieure à un an diminuerait l’année prochaine par rapport à 2025, même si le déficit budgétaire américain devrait rester à peu près inchangé. La demande de bons du Trésor devrait également augmenter. La Fed a mis fin à la dégradation de son bilan, ce qui signifie qu’elle sera à nouveau un acheteur actif d’obligations, en particulier de dettes à court terme. Et l’adoption des crypto-monnaies par l’administration Trump a créé un nouvel acheteur important de cette dette – les émetteurs de stablecoins. Bessent a déclaré en novembre que le marché des stablecoins, évalué à environ 300 milliards de dollars, pourrait décupler d'ici la fin de la décennie, augmentant ainsi la demande de bons du Trésor. “J'ai l'impression qu'il y a moins d'incertitude sur le marché obligataire ; il y a juste plus d'égalisation en termes d'offre et de demande”, a déclaré Ayako Yoshioka, directrice du conseil en portefeuille chez Wealth Enhancement Group. “Cela a été un peu étrange, mais cela a fonctionné jusqu'à présent.” La question pour de nombreux acteurs du marché est cependant de savoir combien de temps cela peut durer. Meghan Swiber, stratège senior des taux américains chez BofA, a déclaré que la stabilité actuelle du marché obligataire reposait sur un “solde ténu” d'anticipations d'inflation modérées et sur la dépendance du Trésor à l'égard des émissions à échéance plus courte, ce qui a contribué à contrôler les problèmes d'offre. Si l’inflation augmente et que la Fed devient belliciste, a-t-elle déclaré, les bons du Trésor pourraient perdre leur attrait en matière de diversification, ravivant ainsi les inquiétudes concernant la demande. Le recours aux bons du Trésor pour financer le déficit comporte également des risques, et certaines sources de demande telles que les pièces stables sont volatiles. Stephen Miran, président du Conseil des conseillers économiques de la Maison Blanche et actuellement gouverneur de la Fed, a critiqué l’année dernière l’administration Biden pour la même approche que Bessent adopte actuellement : s’appuyer sur les bons du Trésor pour financer le déficit. Miran avait alors fait valoir que cela signifiait que le gouvernement accumulait une dette à court terme qu’il pourrait devoir refinancer à des coûts beaucoup plus élevés si les taux d’intérêt augmentaient soudainement. Contacté pour commenter, Miran, qui, en tant que gouverneur de la Fed, a voté pour que la banque centrale réduise agressivement ses taux, a refusé de commenter au-delà de renvoyer Reuters à un discours de septembre dans lequel il prévoyait que les emprunts nationaux diminueraient. Stephen Douglass, économiste en chef de NISA Investment Advisors, a déclaré que la dépréciation de la monnaie et la hausse des rendements à la suite de l'annonce tarifaire de Trump en avril étaient quelque chose que l'on observe généralement uniquement sur les marchés émergents, et cela a effrayé l'administration. “Cela a été une contrainte significative”, a déclaré Douglass. -
US vs EUROPE
herciv a répondu à un(e) sujet de herciv dans Politique etrangère / Relations internationales
Pour ceux qui n'ont pas compris ce qui arrive avec Wero et l'euro numérique voici ce qui est décrit avec un équivalent chinois. Pour info les brésiliens ont déjà mis en place des équivalents. Les chinois font çà pour rétablir leur souveraineté par rapport à Alipay et tencent mais en europe c'est pour virer VIsa, mastercard, google pay et paypall comme pour le Brésil d'ailleur. Le mouvement et global et va faire mal aux GAFAMs et à l'applicabilité de l'extraterritorialité des lois US. Yuan numérique : Pékin va rémunérer les dépôts pour que les usagers délaissent Alipay et WeChat https://www.latribune.fr/article/banques-finance/33842885611649/yuan-numerique-pekin-va-remunerer-les-depots-pour-que-les-usagers-delaissent-alipay-et-wechat Le 1er janvier marquera un tournant pour le e-CNY. En rémunérant les dépôts en monnaie numérique, la Banque populaire de Chine lance une offensive pour briser le duopole privé et reprendre le contrôle total des flux de données financières. La Tribune Publié le 29/12/25 à 15:16 Pékin lance l’offensive contre les systèmes de paiement privés. Dès le 1er janvier, le e-yuan sera rémunéré pour briser Alipay et WeChat. REUTERS/Thomas White Sur les marchés à Pékin, le QR code est roi depuis longtemps : c’est ainsi que les habitants payent majoritairement ce qu’ils achètent. Mais jusqu’alors, c’étaient les logos vert de WeChat et bleu d’Alipay qui dictaient leur loi sur chaque transaction. Ce règne sans partage des plateformes privées vit pourtant ses dernières heures. Lu Lei, vice-gouverneur de la Banque populaire de Chine (PBoC), vient de poser un acte de naissance définitif pour une nouvelle ère monétaire : le 1er janvier, le « e-CNY » (autrement dit le yuan numérique) change de dimension et passe du stade de l'expérimentation à celui d'instrument de souveraineté totale. Le « plan d’action » dévoilé ce lundi par les autorités monétaires transforme cette monnaie électronique en un véritable outil de politique monétaire active. C’est une rupture pour l'écosystème financier chinois : pour la première fois, les banques verseront des intérêts sur les soldes détenus par les clients en yuans numériques. En clair, Pékin a décidé de payer ses citoyens pour qu’ils délaissent les portefeuilles numériques de Jack Ma (Ant Group) et de Tencent au profit des registres directs de l’État. Cette décision répond à une nécessité stratégique. Bien que la PBoC travaille sur ce projet depuis 2014, l'adoption restait timide face à l'efficacité redoutable des solutions de paiement mobile déjà en place. En introduisant une rémunération, la banque centrale crée un avantage compétitif direct que les plateformes privées, simples intermédiaires de paiement, ne pourront pas égaler sans éroder leurs marges. C’est l’amorce d’un transfert massif de liquidités des coffres-forts des Big Tech vers le giron public. Une architecture de surveillance : voir tout, tout de suite Le génie — ou le tour de vis — de cette réforme réside dans l’architecture de ce nouveau système. En lançant une « nouvelle génération » de dispositifs comportant un cadre de mesure, un système de gestion et un mécanisme opérationnel propre, la PBoC ne cherche pas seulement à moderniser ses infrastructures. Elle veut une transparence absolue. Là où les transactions Alipay et WeChat conservaient une part d’opacité pour le régulateur, le e-yuan offre une traçabilité sans précédent. C’est la fin de l’asymétrie d’information entre l’État et les géants technologiques. Pour le pouvoir central, il s'agit de disposer de davantage de données et d'un meilleur contrôle sur les paiements. Le yuan numérique devient un « moyen moderne de circulation » qui s'insère directement au cœur du système financier, permettant une surveillance macroéconomique en temps réel. Cette reprise en main des flux de données est le socle de ce que l'on peut appeler le capitalisme d'État 3.0, où la technologie ne sert plus l'émancipation des acteurs privés, mais la consolidation de la puissance publique. Shanghai, nouveau centre de gravité de la finance numérique L'ambition ne s'arrête pas aux frontières de la Chine. L'annonce de la création d'un centre international d'opérations pour le yuan numérique à Shanghai, le pôle financier oriental du pays, est un signal envoyé au reste du monde. Dans un contexte de tensions géopolitiques chroniques et de sanctions internationales, disposer d'une monnaie numérique capable de circuler hors des circuits traditionnels, comme le système Swift, est une arme de résilience stratégique. Shanghai doit devenir le laboratoire de cette monnaie programmable capable de s'affranchir de la domination du dollar. En développant un écosystème financier complet autour du e-CNY, la Chine se prépare à une déconnexion potentielle des infrastructures financières occidentales. L’essor des paiements en ligne pendant la pandémie et la popularité des cryptomonnaies comme le bitcoin ont servi de catalyseurs, mais la réponse chinoise est d'une tout autre nature : elle est institutionnelle, centralisée et souveraine. Transition vers la monnaie totale L'intérêt financier devrait séduire une partie de la classe moyenne urbaine, mais la question de la vie privée reste l'angle mort de ce projet d'envergure. En remplaçant l'anonymat relatif de l'argent liquide — de moins en moins utilisé — par un système entièrement scriptural et programmable, Pékin achève la numérisation de sa structure sociale. Les gagnants de ce basculement : l'efficacité administrative, le contrôle monétaire et la capacité de l'État à orienter la consommation. Les perdants, en revanche, sont les géants de la tech dont le modèle de données s'effrite jour après jour sous la pression réglementaire. Pour le citoyen, c'est l'avènement d'une forme de liberté transactionnelle sous condition, où chaque mouvement de fonds est consigné dans le grand livre de la banque centrale. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
herciv a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
La planche à billet n'a pas de problème de fonctionnement tant qu'il y a des acheteurs pour la dette. Mais les acheteurs n'ont pas les poches infinies. L'argent disponible fait donc l'objet d'une concurence qui se visualise sur le Yield. Tu remarqueras qu'actuellement les bonds US sont déjà très chers pour eux et ne leur permettront pas de baisser beaucoup leurs taux. Tu remarqueras aussi que les bonds US à échéance deux ans ont eu du mal à trouver preneur. Il faut aussi prendre en compte que les acheteurs, particuliers ou institutionel sont friand de bonds du trésor réputés "sûr". Que dire des bonds du trésors US par rapport à des Eurobonds ? -
US vs EUROPE
herciv a répondu à un(e) sujet de herciv dans Politique etrangère / Relations internationales
Elle est intéressante parce que cette phraséologie est typique des nationalistes. Il s'agit de les envoyer déstabiliser ceux qui ne savent pas diriger (L'UE et les gouvernements trop centristes). -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
herciv a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Je comprend ta méfiance mais les bonds du trésor sont des objets de pouvoir comme peut l'être une armée. L'armée US en a largement profité jusqu'à récemment. Jusqu'à la semaine dernière l'Allemagne laissait les US exprimer seul ce pouvoir estimant qu'en contre partie elle recevrait la protection des US. Ca a été le deal pendant plusieurs décennies à la grande fureur de la France. Aujourd'hui l'Allemagne a compris que le deal n'existait plus sans faire pression sur les US et que la faiblesse des bonds du trésor US pouvait devenir une variable d'ajustement de la politique à adopter pour "inviter les US à faire ce qui a été décidé en Europe". Les Eurobonds ne sont pas et de loin qu'une lubie pour diluer la dette française dans une dette plus vaste pour la simple et bonne raison que cette dette là est déjà prise en charge par les bonds Français (OAT). A aujourd'hui l'utilisation des Eurobonds sera un moyen de contraindre le gouvernement US. Vous envahissez le Groënland on créé un megaprêt européen pour financer la conquète de Mars, vous allez contraindre le Venuzuela on créé un prêt pour financer l'innovation et la recherche européenne, vous ne voulez pas nous laisser les postes de SACEUR OTAN on créé un prêt pour financer l'énergie nucléaire. A chaque création de prêt l'Europe émet des bonds et chaque eurobonds acheté retirera des fonds pour acheter des bonds US. D'après toi chez qui les acheteurs vont vouloir acheter : un pays dirigé par un enfant incapable de même comprendre les deals qu'ils ont eux-mêmes mis en place ou un ensemble de pays ayant la plus grande réserve d'or du monde et la plus grosse épargne au monde et faisant attention aux règles internationales et capables d'émettre de la dette (profondeur du marché) de façon très importante ? Et ce n'est pas tout. Plus les US vont jouer avec leur taux d'intérêt plus les banques centrales vont diversifier leurs avoirs avec moins de bonds US et plus d'Eurobonds. A chaque fois la dette US deviendra plus insupportable pour eux. Fini les megaplan pour financer l'IA ou les boucliers de l'Espace, fini l'armée qui pouvait acheter sans compter du matériel sans même mettre de contraintes sur les fournisseurs, fini les google ou les openai qui émergent de nul part en à peine deux ou trois ans. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
herciv a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
On vient d'assister a une séquence importante quand même. L'Europe a repris le flambeau aux US EN OCTROYANT un prêt aux ukrainiens. Ce n'est pas tellement que les européens assument ce coût qui est important. Mais le fait que c'est le premier prêt permanent communautaire. Des eurobonds qui ne disent pas leurs noms. La menace sur les finances US est suffisamment grave pour que Trump soit obligé de passer la main aux européens. D'abord les négociateurs US qui viennent chercher les instructions européennes, ensuite Macron et Poutine qui s'interpellent par dessus le grillage et enfin Lavrov qui reconnait a l'Europe le statut de principal emmerdeur en chef. Fermez le ban. La suite dans les semaines qui viennent ca va être Trump qui se désintéresse du dossier mais qui va pousser les nationalistes européens pour déstabiliser les mécanismes qu'il a lui-même contribué a façonné par bétise. L'Europe tient les US par les co...le maintenant. Il suffit juste de lancer de nouveaux prêts permanents un peu plus solides que pour payer une guerre. Au hasard pour financer l'innovation ou l'industrie militaire ou la réindustrialisation. Le rythme dépendant de la capacité de Trump de rester dans sa chambre ou pas. -
C'est aussi difficile de faire parler ce chiffre que le MC. Que le F-35 ne soit pas capable de tout faire sur une seule mission n'est pas en soit un problème si la patrouille elle en est capable. Mais çà oblige à mettre en l'air des patrouilles plus importante que si les F-35 avaient un FMC bien meilleur.
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
herciv a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui mais elle a quoi comme objectif cette manœuvre : gagner du temps, convoler avec Trump ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
herciv a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Pourtant ton pays vient de permettre à l'Europe de changer de ton avec Trump. Regardes bien ce que ton gouvernement a accepté avec le prêt aux ukrainiens. Il ne s'agit rien d'autre que de mutualiser une dette européenne. Sans le dire ouvertement ton gouvernement vient de mettre fin à l'orthodoxie économique allemande (avec l'aide des belges qui ont fermés la porte au plan B que souhaitaient les allemands avec les avoirs russes). Ce faisant les eurobonds sont maintenant plausible puisqu'il n'y a plus de frein politique. Et les eurobonds sont une bombe atomique contre les bonds du trésor US dont le marché a fondamentalement évolué depuis quelques mois.(https://www.capitalspectator.com/foreign-bonds-on-track-to-outperform-us-fixed-income-in-2025/) Là tout de suite les eurobonds ne sont pas mis en place mais la menace est claire sur les US. Vous allemands venez de signifier la fin de l'Atlantisme aux US en les menaçant directement avec l'équivalent d'une arme atomique contre eux. Le résultat a été immédiat : Les US sont venu chercher les recommandations européennes pour les inclure dans leur plans dont les fameuses garanties militaires qui n'étaient pas possibles jusqu'à maintenant. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
herciv a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Les US ne sont plus le principal obstacle à la paix. D'après Lavrov c'est l'Europe. Pour un acteur secondaire c'est pas étonnant de se retrouver Premier emmerdeur en chef des plans de VP ? Via Lefigaro L’Europe, «principal obstacle à la paix» pour le ministre russe Lavrov Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré à l’agence de presse d’État TASS que Moscou poursuivrait son «engagement auprès des négociateurs américains afin d’élaborer des accords durables qui s’attaquent aux causes profondes du conflit», tout en critiquant les Européens. «Après le changement d’administration aux États-Unis, l’Europe et l’Union européenne sont devenues le principal obstacle à la paix», a-t-il estimé, ajoutant que les Européens «ne cachent pas leurs intentions de préparer une guerre contre la Russie». Pour Lavrov, «l’ambition des dirigeants européens les aveugle littéralement : non seulement ils se désintéressent des Ukrainiens, mais ils semblent également se désintéresser de leur propre population». -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
herciv a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Bon je met un bémol à ce que j'ai dit là. Dans les faits les européens ont mis le couteau sous la gorge aux US avec le prêt octroyé aux ukrainiens : les eurobonds seront dégainés en cas de mauvais choix par les US. Kushner et Witkoff sont donc venu la queue entre les jambes et ont été "invité" à modifier le plan initial de Trump qui ne prévoyait pas de garantie militaire par les US. Maintenant elle s'étend sur 15 ans ce qui va à l'encontre de tout ce que Trump avait annoncé. Bref DT ne peux pas compter sur une dote européenne pour convoler avec VP. Je comprend mieux la charge de Vance sur les parcs nucléaires UK et FR.