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herciv

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Tout ce qui a été posté par herciv

  1. J'ai comparé les attitudes hommes et robot pour discerner ceux qui arrivaient le plus à communiquer de l'émotion. Bon chez les robots il y a encore du travail. Il n'y a pas la même intensité. Les danseurs cherchent à vivre la musiques pas les robots qui semblent détachés.
  2. herciv

    [Rafale]

    N'oublies pas que les chasseurs ne sont pas les premiers vecteurs a avoir eu de la fusion de données. Bien avant il y a eu les navires. Regardes de près le programme SENIT.
  3. Les US ont autant à se méfier de l'Inde que de la Chine. L'Inde ne suivra jamais la doxa US. Le Mantra de l'Inde c'est "souveraineté", très clairement ce que les US ne veulent pas. L'Inde ne peut pas porter seul ce mantra. Elle a besoin d'autre pays qui lui permettent de le relayer ... La France, L'Iran, L'Indonésie, l'Europe semble partir vers cette voie aussi. Tout n'est pas claire. Mais ce qu'il faut garder en tête c'est que les non alignés sont autant des concurrents que la Chine pour les US.
  4. Comme les US ou la Russie habitués aux confiscations diverses et variés s'appuyant sur de l'arbitraire ou des lois ad hoc tout en disant qu'ils veulent propager la bien pensance ? Des pro du "en même temps" pour le coup. Pour les US la liste est longue comme le bras. Je rappel par exemple les pétroliers iraniens dont le pétrole a été vendu au bénéfice du budget US. Un petit bilan des avoirs "confisqués par la russie" : j'ai demandé à ChatGPT. " Voici ce qui est connu (au 20 décembre 2025) sur la question des avoirs non russes que la Russie aurait “confisqués” depuis le début de la guerre en Ukraine (février 2022) : 1. Pas de chiffres officiels simples Il n’existe pas de décompte officiel international unique et autorité indiquant combien d’avoirs étrangers (non russes) la Russie a confisqués depuis le début de la guerre. Les mesures internationales ont surtout concerné la gel des avoirs russes à l’étranger, pas l’inverse. euronews 2. Interprétations de « confiscation » Ce qui est parfois évoqué dans les médias (et qui ne correspond pas exactement à la question posée) : **a) Actifs privés et entreprises « nationalisés » en Russie ** – Des rapports estiment que l’État russe a saisi ou nationalisé des actifs privés (étrangers ou russes) d’une valeur totale d’environ 3,9 trillion de roubles (~50 milliards $) entre 2022 et mi-2025. Cela comprend des entreprises, des biens immobiliers et d’autres actifs — certains appartenant à des étrangers ou à des sociétés étrangères qui se sont retirées du marché russe. OSW Ośrodek Studiów Wschodnich+1 – Une autre analyse estime que des entreprises étrangères ont perdu environ 57 milliards $ d’actifs après confiscation ou transfert contrainte à des entités russes, sur un total de 167 milliards $ de pertes dues au retrait forcé du marché russe. Kyiv Post Ces chiffres ne représentent pas seulement des confiscations forcées d’avoirs non russes, mais un mélange d’expropriations, de ventes forcées à bas prix, et de nationalisations selon des cadres juridiques russes. 3. Pas de confiscation significative d’avoirs étrangers par la Russie à l’étranger Contrairement à ce que le terme “confisquer” pourrait suggérer, il n’existe pas d’information crédible selon laquelle la Russie aurait de manière systématique saisi des avoirs appartenant à des états étrangers, des banques étrangères ou des investisseurs étrangers hors de son territoire depuis le début de l’invasion ukrainienne. Les discussions autour des avoirs gelés concernent plutôt : La congélation (non confiscation) d’avoirs de la banque centrale russe et de détenteurs russes dans des banques occidentales en réponse à l’invasion. Au total, ces avoirs congelés par l’UE, les États-Unis et leurs alliés sont estimés à environ 274 milliards d’euros. euronews Des débats politiques sur la possibilité de les confisquer (par ex. pour financer la reconstruction de l’Ukraine), mais ces mesures ne sont pas encore pleinement appliquées et sont juridiquement contestées. ************************************************************************************** Je ne sais pas si tu as remarqué la mondialisation reposait justement sur le respect de ces principes que et Russie et US ont fini par ne plus supporter. ET bizarrement l'Europe elle continue d'y faire attention. Pourquoi ? Parce qu'en Europe on est plus con que les autres ou qu'on pratique une politique moraliste ? C'est rigolo de ne pas voir les messages que çà envoi ! Penses-tu vraiment que çà n'a pas à voir avec le façonnage d'une nouvelle géopolitique ? Où chaque pays, chaque bloc pourra déposer ses devises maintenant histoire de pouvoir les garantir ? Fort Knox ? Qui pourra garantir des dépôts, des échanges inter bancaires ? Quelles lois seront efficaces si le moindre président fait ce qu'il veut de ce qu'on confie à son pays ? Pourquoi les allemands rapatrient leur or de Fort Knox ? Pourquoi les Italiens s'interrogent sur l'Utilisation de leur or ? Je ne savais pas ce que l'Europe avait en tête concernant la géopolitique de long terme qu'elle voulait mettre en place. Là clairement l'Europe a indiqué qu'elle veut être une aire de stabilité juridique et donc financière. D'ailleurs la BCE en a remis une couche hier en montrant la stabilité de ses taux. Tu sais les fameux taux que Trump voudraient bien baisser (ou augmenter d'ailleur) lui-même parce qu'il a mieux compris que les autres comment le monde fonctionne.
  5. Trump en chemin pour le prochain Nobel de la paix : https://www.lefigaro.fr/international/nicolas-maduro-sait-exactement-ce-que-je-veux-donald-trump-n-exclut-pas-une-guerre-avec-le-venezuela-20251220 «Nicolas Maduro sait exactement ce que je veux» : Donald Trump «n'exclut pas» une guerre avec le Venezuela Par Le Figaro avec AFP Donald Trump à Rocky Mount, en Caroline du Nord, le 19 décembre 2025. Jessica Koscielniak / REUTERS Alors que Washington accentue la pression sur les pétroliers vénézuéliens, le président américain a déclaré que d’autres saisies de navires auront lieu. Donald Trump n'a pas écarté la possibilité d'une guerre contre le Venezuela, lors d'une interview diffusée vendredi, au moment où les États-Unis accentuent leur pression sur Caracas avec un blocus pétrolier. «Non, je ne l'exclus pas», a déclaré le président américain à la chaîne américaine NBC News, lors d'un entretien téléphonique enregistré la veille. Donald Trump accuse le président vénézuélien Nicolas Maduro, l'une de ses bêtes noires, d'être à la tête d'un réseau de trafic de drogue, ce que l'intéressé dément. Nicolas Maduro «sait exactement ce que je veux (...). Il le sait mieux que personne», a déclaré le républicain, refusant cependant de dire si son objectif était de le renverser. Le président américain a annoncé en début de semaine un «blocus total» contre des pétroliers sous sanctions se rendant ou partant du Venezuela. Il a déclaré lors de l'interview que d'autres saisies de pétroliers auront lieu, après celle la semaine dernière d'un navire qui transportait des barils de brut vénézuélien. Menace d’une intervention terrestre Washington a déployé un important dispositif militaire dans les Caraïbes depuis cet été, et mené une série de frappes visant des embarcations de trafiquants de drogue présumés dans les Caraïbes et le Pacifique. Au moins 104 personnes ont été tuées dans ces frappes depuis le début de ces opérations, sans que le gouvernement américain n'ait jamais fourni la moindre preuve que les navires visés étaient effectivement impliqués dans un quelconque trafic. En parallèle, le président américain agite depuis des semaines la menace d'une intervention terrestre. «Le statu quo actuel avec le régime vénézuélien est intolérable pour les États-Unis», a souligné lors d'une conférence de presse vendredi le secrétaire d'État Marco Rubio, qui s'est dit «pas inquiet» par le soutien apporté par la Russie au Venezuela. Il a également affirmé que «rien n'empêcherait» Washington de mettre en place son blocus pétrolier contre le Venezuela.
  6. Des relais d'opinion de Poutine sanctionné par l'UE : Anciens militaires français et suisse, pro-Poutine, anti-Occident... Xavier Moreau et Jacques Baud, ces «relais de la propagande du Kremlin» sanctionnés par l’UE https://www.lefigaro.fr/international/anciens-militaires-francais-et-suisse-pro-poutine-anti-occident-xavier-moreau-et-jacques-baud-ces-relais-de-la-propagande-du-kremlin-sanctionnes-par-l-ue-20251220 Par Clotilde Jégousse Le Français Xavier Moreau et le Suisse Jacques Baud ont été placé sur la liste des sanctionnés par l’Union européenne le 15 décembre 2025. Captures d'écran réseaux sociaux PORTRAITS - Les deux Européens, influents sur les réseaux sociaux, font partie des douze «agents de déstabilisation russe en Europe» placés sur liste noire par le Conseil de l’Union européenne, lundi 15 décembre. La seule fois que Nicolas Hénin, journaliste spécialiste des réseaux d’influence russes, a rencontré Xavier Moreau, c’était en 2015. Quelques mois après que Vladimir Poutine a annexé la Crimée, l’ancien militaire français participe à l’inauguration du Cercle Pouchkine, qui œuvre pour «le rapprochement culturel, économique et politique entre la France et la Russie». Ce jour-là, aux côtés de figures russophiles comme le député Thierry Mariani et l’avocat Pierre Gentillet, aujourd’hui tous deux au Rassemblement national, «il explique combien les sanctions contre la Russie, décidées courant 2014, sont inefficaces. Il affirme qu’elles vont se retourner contre le pays qui les a émises, alors que celui ciblé va se renforcer et développer ses ressources», se souvient l’auteur de La France russe, enquête sur les réseaux de Poutine (Éditions Fayard, 2016).
  7. Entendu sur BFM ce matin. Le prêt sera garantit sur le budget de l'UE donc avec l'accord des trois qui ont exercé leur OPT-out.
  8. Eh non Ils ont fait un tour de passe passe. Ils ont prêté de l'argent aux Ukrainiers que Poutine devra rembourser. Les Russes ne reverront la couleur de leurs avoirs gelés que si les Ukrainiens recouvrent sur les russes un dédommagement équivalent à la somme prêtée. En gros Poutine va financer l'effort de guerre des ukrainiens.
  9. En gros l'utilisation de ces avoirs n'est pas sécurisée juridiquement. Donc ils restent russes. Mais tant que les russes n'auront pas remboyrsé aux ukrainiens le prèt, les avoirs resteront gelés. Moi je trouve ça d'une belle finesse. Les européens ont octroyé un prêt sur objectif aux ukrainiens sans limite de temps.
  10. Les jeux sont faits » : les Européens débloquent 90 milliards d'euros pour l'Ukraine https://www.lesechos.fr/monde/europe/guerre-en-ukraine-a-bruxelles-negociations-au-forceps-sur-les-avoirs-russes-2205783a Les Vingt-Sept n'ont pu s'entendre, ce vendredi, sur un prêt à Kiev assis sur les actifs russes immobilisés dans l'UE. Ils n'abandonnent pas le concept mais recourent dans l'immédiat à une émission de dette « classique ». Guerre Ukraine - Russie Guerres et conflits Ce jeudi, le Premier ministre belge, Bart De Wever, et le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, ont eu un entretien bilatéral. (Photo UKRAINIAN PRESIDENTIAL PRESS SERVICE/AFP) Par Karl De Meyer Publié le 18 déc. 2025 à 19:12Mis à jour le 19 déc. 2025 à 06:20 Peu après 3 heures du matin, ce vendredi, une fumée blanche est enfin sortie du bâtiment Europa du rond-point Schuman, à Bruxelles. Les Vingt-Sept, après une longue journée de négociations, ont enfin trouvé un moyen de financer l'Ukraine pour les deux années qui viennent. Mais les 90 milliards d'euros que l'UE s'apprête à transférer à Kiev ne proviendront pas de la source sur laquelle travaillaient les diplomates depuis des semaines, à savoir les actifs russes immobilisés en Europe. Cette solution inédite, qui posait de nombreuses questions financières et juridiques, n'a pas été retenue, in fine. La Belgique, où sont logées la grande majorité de ces liquidités, dans la société Euroclear, craignait des représailles de la Russie, dont la Banque centrale a déjà engagé des poursuites contre le dépositaire central de liquidités, réclamant 230 milliards de dollars de dommages et intérêts. Son Premier ministre Bart De Wever exigeait des garanties colossales. Mais la Belgique n'était pas seule à exprimer des réticences. Vers une heure du matin, il est apparu que ce chemin ne pourrait être emprunté. Deux tiers des besoins Comme les Vingt-sept ne pouvaient pas partir de Bruxelles sans assurer le soutien de l'Ukraine, sous peine de donner raison à Donald Trump sur la supposée « faiblesse » de l'Europe, ils ont opté pour le plan B. Il s'agit d'un prêt européen à taux zéro de 90 milliards d'euros que la Commission lèvera sur les marchés, comme elle a l'habitude de le faire. Cette somme couvre les deux tiers des besoins de financement de Kiev pour 2026-2027, l'autre tiers devant être apporté par des pays alliés comme le Canada ou la Norvège. L'Ukraine ne le remboursera que si elle reçoit des réparations de la part de la Russie, et les Européens se réservent le droit d'utiliser les actifs russes pour rembourser les prêteurs. L'immobilisation de ces avoirs a été sécurisée sur le long terme par une décision juridique, la semaine dernière. Trois pays exemptés Le recours à un prêt commun a été décidé à l'unanimité des Vingt-Sept mais trois Etats membres ont négocié un « opt-out ». La Hongrie et la Slovaquie, depuis des années proches de la Russie et hostiles au soutien à l'Ukraine, ainsi que la Tchéquie, où Andrej Babis, « le Trump tchèque », vient de revenir au pouvoir, ne participeront pas. Cela ne change pas grand-chose au schéma d'ensemble, compte tenu de leur maigre contribution au PIB de l'Union. Emmanuel Macron a par ailleurs minimisé l'importance symbolique de ces défections en évoquant des précédents, intervenus pendant la crise de la zone euro par exemple. Les conclusions du Sommet stipulent que les fonds transférés pour des dépenses militaires doivent bénéficier en priorité aux industries de défense ukrainienne et européenne. Ils seront versés à la condition que Kiev continue son combat pour le respect de l'état de droit et notamment la lutte contre la corruption. Le travail continue sur les avoirs russes Les Vingt-Sept n'abandonnent pas pour autant le concept du « prêt de réparation », à l'étude depuis des mois. Ils demandent au Conseil de l'UE et au Parlement de continuer à travailler sur ses aspects les plus délicats dans l'espoir de déboucher un jour. L'UE abrite quelque 210 milliards d'euros d'actifs russes immobilisés, au total. A l'issue du sommet, Emmanuel Macron a déclaré que cet emprunt donne « de la visibilité à nos amis ukrainiens. […] Nous avons envoyé à la Russie un message de détermination ». « Garantir 90 milliards d'euros à un autre pays pour les deux prochaines années, je ne crois pas que cela se soit jamais vu dans notre histoire », a jugé la Première ministre danoise Mette Frederiksen, dont le pays assure la présidence du Conseil de l'UE jusqu'à la fin de l'année. Revers pour Merz « Les jeux sont faits, tout le monde est soulagé », a déclaré Bart De Wever, tout sourire, après avoir fait du dossier des actifs russes un objet du débat public en Belgique. Le chancelier allemand Friedrich Merz, qui avait investi beaucoup de capital politique en faveur du prêt de réparation, a fait contre mauvaise fortune bon coeur et parlé, lui aussi, de « grand succès ». Mais alors qu'il n'a pu forcer un accord des Européens pour une signature de l'accord commercial avec le Mercosur dès cette semaine, il n'est pas parvenu à se poser comme le nouveau poids lourd du Conseil européen, dans la lignée de la précédente chancelière chrétienne-démocrate, Angela Merkel.
  11. Accord conclu : Nous avons conclu un accord» : l’UE débloque 90 milliards d’euros en faveur de l’Ukraine. Les avoirs russes restent gelés.
  12. Merci je pense aussi que c'est sa place naturelle.
  13. Ca a été présenté comme un bruit de coursive par @mgtstrategy donc çà va le rester pour l'instant.
  14. D'expérience c'est pas forcément lié à la partie allemande. Faury ne s'est pas fait en un jour.
  15. Je mets çà ici mais çà pourrait aller dans d'autres fils espagnols : https://www.latribune.fr/article/defense-aerospatiale/defense/27350800369331/lespagne-passe-une-mega-commande-de-4-milliards-deuros-a-airbus-helicopters L'Espagne a notamment commandé pour les trois armées (Terre, Air et Mer) 31 hélicoptères NH90, qui seront assemblés à Marignane : 13 pour l’armée de Terre, 12 pour l’armée de l’air et 6 pour la Marine. Ce contrat est estimé à 1,78 milliard d'euros. Ces hélicoptères seront destinés au transport tactique, aux manœuvres, aux opérations spéciales, et complèteront la flotte amphibie de la Marine. Par ailleurs, les six H175M (239,5 millions d'euros) seront destinés uniquement à l'armée de l'air. Ces appareils utilitaires seront utilisés pour des missions gouvernementales, notamment le transport de représentants des autorités, en remplacement de vieilles flottes obsolètes de l'escadre 48 (Super Puma et Cougar). Ces appareils de l'escadre 48 seront progressivement retirés du service à partir de 2026.
  16. herciv

    Luftwaffe

    C'est dans quelle région de l'Allemagne ?
  17. Bonne question d'autant que Airbus est habitué à manipuler ce genre d'argument. Je pense que côté politique on a sous-estimé le double jeux d'AIRBUS. Mais côté industriel ils n'ont pas vu la guerre en Ukraine arriver et les changements de géopolitique qui l'ont accompagné et ont cru que les méthodes habituelles fonctionneraient encore et encore (je parle de faire semblant de savoir-faire). Le résultat est un magnifique contre pied pour AIRBUS. (cf la news sur l'Eurodrone qui montre les mêmes limites d'ADS). ADS a de grosse réforme devant lui pour devenir un véritable industriel de l'aéronautique de défense. Je me demande même si le L'A-321 MPA n'est pas en porte à faux pour les mêmes raisons.
  18. Voilà a quoi mène le manque de savoir-faire dans la gestion de projet en maitrise d'oeuvre. A la fin le client va voir ailleurs.
  19. Un article sous forme d'excuse. EN fait on ne vous l'avais pas dit mais Airbus Allemagne ne peut pas apporter de Know-How dans la balance. Seulement Dassault ... C'est du foutage de gueule. ET puis les allemands se demandent si les français ont les sous pour développer seul un projet. A vu de nez ... oui puisqu'un développement à deux avec Airbus coutera deux fois plus cher.
  20. Un signal faible pour marquer le coup : article zone bourse avec le titre "La fin de l'euphorie budgétaire américaine pénalise la défense et le conseil" https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/la-fin-de-l-euphorie-budgetaire-americaine-penalise-la-defense-et-le-conseil-ce7d50dfdb80f527
  21. Pourquoi distinguer quelque chose qu'on méprise ? Je suis donc d'accord avec toi, c'est une tactique poutinienne. Les européens sont bien au centre de son attention.
  22. Et oui mais Trump faisait vivre une illusion à beaucoup de monde. Tout doucement le voile tombe et l'incurie générale des US financée par le reste du monde montre le bout de son nez. SI encore il avait été seul. Mais non. Il a des maitres à pensées. Vance par exemple qui fait encore plus peur.
  23. Le Japon prend ses distances avec les US. Le mot à mettre à la mode est "souverainisme" à ne pas confondre avec nationalisme. Malheureusement l'article fait l'amalgame. Mais mon impression général est la suivante : "à la bonne heure !" https://www.latribune.fr/article/idees/7153778758734914/opinion-le-japon-a-droite-toute-une-premiere-ministre-entre-nationalisme-maitrise-et-rearmement-strategique OPINION. « Le Japon à droite toute : une Première ministre entre nationalisme maîtrisé et réarmement stratégique » L’arrivée de Sanae Takaichi à la tête du gouvernement japonais marque un tournant discret mais décisif. Issue de la droite conservatrice, la nouvelle Première ministre incarne un populisme policé, conjuguant nationalisme assumé, autorité étatique et pragmatisme technocratique. Face au déclin économique et aux tensions régionales, elle entend restaurer la puissance japonaise sans rompre avec le cadre démocratique ni l’ordre international. Sébastien Boussois Publié le 18/12/25 à 10:30 Par Sébastien Boussois, docteur en sciences politiques (*) L’arrivée d’une nouvelle Première ministre japonaise issue de la droite marque un tournant politique plus profond qu’il n’y paraît. Loin des caricatures, Sanae Takaichi s’inscrit avec le sourire dans la galaxie idéologique « pop » qui a essaimé partout dans le monde depuis une décennie : un populisme policé, institutionnel, assumant l’autorité de l’État, la défense de l’identité nationale et la souveraineté stratégique, sans rompre avec les règles du jeu démocratique ni avec l’ordre international. À l’image de certaines droites européennes contemporaines, elle revendique une ligne nationaliste adroite, pragmatique, presque technocratique, cherchant à conjuguer fermeté intérieure et respectabilité extérieure. Elle a compris qu’il fallait parler le même langage que les grands pour rester grand. Le Japon a tout de même été la seconde puissance mondiale, mais connait de nombreux problèmes depuis trente ans : explosion de la bulle financière et immobilière au début des années 1990, essoufflement économique, faible productivité, vieillissement de la population, baisse de la natalité, et essor fulgurant de la Chine. Classée parmi les courants conservateurs nationalistes, la nouvelle Première Ministre ne cultive pourtant ni l’isolement ni la rupture. Au contraire, ses premières semaines au pouvoir ont été marquées par une réinscription active du Japon dans la communauté internationale, avec un discours clair : le Japon doit rester un acteur fiable, prévisible, mais désormais plus affirmé qu’auparavant. Récemment, ses premiers échanges avec les dirigeants européens, dont Emmanuel Macron et la Première ministre italienne Georgia Meloni, ont d’ailleurs eu valeur de signal politique. Ils traduisent la volonté de bâtir des convergences nouvelles entre démocraties conservatrices, attachées à la souveraineté nationale, à la stabilité stratégique et à la défense d’un ordre international rééquilibré, face à la montée des puissances autoritaires. × Un Japon pacifiste sous contrainte stratégique Depuis 1945, le Japon, comme l’Allemagne en son temps en Europe, vit sous une singularité historique : celle d’une puissance économique majeure, technologiquement avancée, mais volontairement bridée sur le plan militaire. Le pacifisme constitutionnel a longtemps été présenté comme un choix moral autant que politique. Il est aujourd’hui vécu comme une contrainte stratégique dans un environnement régional devenu ouvertement instable. Entre la pression militaire chinoise, les provocations nord-coréennes et l’incertitude croissante sur la permanence de l’engagement américain en Asie, le Japon ne peut plus se contenter d’un pacifisme incantatoire. La nouvelle Première ministre s’inscrit clairement dans cette prise de conscience. En défiant la Chine sur Taïwan récemment, elle a affirmé le retour de Tokyo et sa volonté d’être un puissant allié des Occidentaux pour freiner d’éventuelles poussées expansionnistes de Pékin. Sans renier l’héritage d’après-guerre, elle assume l’idée que la dissuasion est désormais une condition de la paix, et non son contraire. A l’image de nombreux dirigeants puissants de la planète, Sanae Takaichi réaffirme le sacro-saint principe suivant : pour être respecté il faut être craint. Toutefois, son discours reste mesuré, presque juridique, mais la ligne est claire : renforcement des capacités défensives, modernisation des forces, coopération technologique accrue avec les alliés. Il ne s’agit pas d’un retour au militarisme, mais d’une adaptation lucide à un monde où la vulnérabilité devient un risque stratégique majeur. Redonner au Japon une place centrale en Asie C’est sans conteste de l’intérêt vital des Occidentaux alors que les tensions en mer de Chine pourraient se jouer en faveur de la Chine. C’est sans doute sur le terrain géopolitique régional que cette Première ministre peut le plus profondément transformer la trajectoire japonaise. Le Japon dispose d’atouts considérables : crédibilité diplomatique, puissance économique, excellence technologique, soft power culturel, et image globalement positive en Asie du Sud-Est. En renforçant ses partenariats avec les démocraties asiatiques, en investissant davantage dans les infrastructures régionales, en proposant des alternatives crédibles aux projets chinois, le Japon peut redevenir un pivot stratégique en Asie. Non pas dans une logique de confrontation directe, mais comme partenaire stabilisateur, fournisseur de sécurité, et acteur de confiance : un pont entre l’Occident et l’Orient. La relation avec l’Europe s’inscrit dans cette stratégie plus large : créer des passerelles entre Indo-Pacifique et Méditerranée, entre démocraties confrontées aux mêmes défis de souveraineté, de sécurité et de résilience économique. À terme, c’est une vision du Japon comme puissance d’équilibre qui se dessine : ni alignée, ni isolée, mais pleinement actrice. Sous des dehors sobres et consensuels, cette nouvelle Première ministre pourrait bien incarner une rupture silencieuse mais décisive : celle d’un Japon qui cesse de s’excuser d’exister, et commence à assumer son rôle dans un monde redevenu brutal.
  24. Le point clef de leur position c'est qu'ils refusent d'assumer seul ce qui signifie qu'ils appellent à une mutualisation. Donc tout est ouvert et dépend surtout des allemands.
  25. Pour en revenir aux négo intra européennes sur le financement de l'Ukraine à vue de nez elles se limitent à une confrontation entre l'Allemagne et la Belgique. Les autres comme la France et l'Ukraine vont faire du tourisme en attendant que les deux soient tombés d'accord.
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