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herciv

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Tout ce qui a été posté par herciv

  1. herciv

    Marine Norvegienne

    S'il n'y a que ça comme point dure ça devrait bien se passer. Les norvégien sont dans SAGE et pas les UK. La FDI était déjà moins chère que la F126. Elle est en plus plus facile a financer.
  2. Le ministère de l'éducation sur le point d'être éliminé. https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Etats-Unis-Trump-va-signer-un-decret-visant-a-supprimer-le-departement-de-l-Education-49381979/
  3. herciv

    Le F-35

    AU delà de la remise en cause du f-35 sur une base purement souverainiste, je trouve l'attitude de ce monsieur particulièrement courageuse. Il avoue quand même être une des personnes à la base du choix du F-35. Sa déclaration montre les dégâts de l'attitude de Trump même parmi les plus atlantistes.
  4. herciv

    Marine Britannique

    Je ne suis pas sûr de bien devoir faire confiance à deepl sur ce coup-là mais il semble que la Marine Française aiderait la Royalee Navy à faire face à sa pénurie de personnel. https://www.forsvaretsforum.no/forsvarsdepartementet-frankrike-fregatt/ma-overbevise-norge-vi-er-vant-til-toffe-situasjoner/429044 L'attaché de défense indique que la France aide le Royaume-Uni à faire face à sa pénurie de personnel. - Nous envoyons du personnel sur les navires britanniques pour les aider à relever leurs défis. Nous nous soutenons mutuellement en tant qu'alliés pour que l'OTAN atteigne de nouveaux sommets. Si la frégate française FDI est choisie, plusieurs parties de la frégate seront produites en Norvège, alors que la frégate elle-même sera construite à Lorient, en France. - Aucun pays ne peut conduire seul l'innovation, et ni Kongsberg ni Naval Group ne peuvent le faire. Nous servirons de pont entre les industries pour répondre aux nouvelles menaces », déclare M. Chatelain. - Un nombre insensé d'engagements Ståle Ulriksen, chercheur et expert à l'Académie navale norvégienne, pense que le choix de la France comme partenaire pour les frégates pourrait être une bonne idée. - La France a su défendre ses alliés. Elle dispose d'une défense saine par rapport aux Britanniques et aux Allemands, qui manquent de beaucoup de choses. D'une certaine manière, la défense française est plus prête. EXPERT : Ståle Ulriksen. Photo : Håvard Madsbakken, Défense norvégienne Il souligne également que le rôle de leader de la France au sein de l'UE est un facteur important. « L'Allemagne n'assume pas autant de responsabilités, tandis que le Royaume-Uni et les États-Unis ne font pas partie de l'Union. - Ils ont un nombre impressionnant d'obligations dans tous les domaines, mais la défense est relativement peu importante », explique M. Ulriksen à propos de la France. Un partenariat avec la Norvège pourrait être intéressant dans plusieurs domaines. Les chasseurs alpins ont passé beaucoup de temps en Norvège et, selon M. Ulriksen, la marine française a passé plus de temps dans nos régions voisines que les Britanniques. - Combien de personnes parlons-nous en français ? Il sera plus facile de faire avancer les choses avec les Britanniques », affirme-t-il. Il considère également que la frégate elle-même est un bon candidat, notamment en raison de sa capacité de défense aérienne. M. Ulriksen prédit que la France et le Royaume-Uni sont sur le devant de la scène
  5. OK Donald on donne Marseille et Toulon à VP et en échange on peut garder Brest. Trop sympa.
  6. Super Badass le casque testé par de l'armée de terre. Il est utilisé dans certaines forces spéciales étrangères ? Ukraine ? https://www.opex360.com/2025/03/19/protection-du-combattant-larmee-de-terre-evalue-le-casque-integral-ronin/ Protection du combattant : L’armée de Terre évalue le casque intégral Ronin par Laurent Lagneau · 19 mars 2025 Développé par le CIEC [Centre Interarmées du Soutien Équipements Commissariat, ex-CESCOF], avec l’appui de la Section technique de l’armée de Terre [STAT], le casque F3 est l’un des éléments essentiels du programme « Combattant 2020 ». Offrant une protection contre les éclats et les balles de 9 mm grâce à sa coque aramide [kevlar], le casque F3 se distingue des modèles précédents par une « surface d’accrochage » plus importante qui, associée à des « rails de fonction », permet d’augmenter significativement sa capacité d’emport d’accessoires, comme les jumelles de vision nocturne. Mais d’autres évolutions sont envisagées. Ainsi, l’an passé, la Direction générale de l’armement [DGA] a dévoilé le casque TAP F3+, censé préserver les « capacités biomécaniques et physiologiques » du combattant. Plus léger tout en étant plus résistant, grâce à des des fibres de polyéthylène à ultra haut poids moléculaire [UHMWPE], il pourrait être doté du système SLAC [pour Système de Localisation Acoustique pour le Combattant] afin de permettre à un fantassin de localiser l’origine d’un tir et de détecter des drones FPV. Cela étant, le TAP F3+ est d’une facture classique… Ce qui n’est pas le cas du casque Ronin, lequel fait actuellement l’objet d’une évaluation menée par l’armée de Terre, via son « Battle Lab ». « Le casque Ronin redéfinit les standards en matière de protection balistique et de technologies intégrées pour les forces spéciales. Connu pour son design futuriste et ses capacités exceptionnelles, ce casque apporte une protection renforcée sur le terrain tout en offrant des options de personnalisation à la pointe de la technologie », explique en effet la Section technique de l’armée de Terre [STAT]. Conçu par la firme japonaise Devtac, le Ronin est un casque intégral pouvant résister à des balles de 9 mm. Le modèle évalué par le Battle Lab Terre est doté d’une vision tête haute [les informations tactiques s’affichent dans le champ de vision du combattant] et peut recevoir des jumelles, des caméras et différents capteurs grâce à des rails Picatinny. Enfin, il dispose d’un système de refroidissement par ventilation. « Le Battle Lab Terre est actuellement en mode exploratoire pour évaluer son potentiel d’intégration dans des opérations tactiques modernes. Cette démarche pourrait ouvrir la voie à de nouvelles innovations dans les équipements de protection pour les forces militaires et de sécurité », a conclu la STAT.
  7. Là encore la fiabilité américaine est mise en défaut et pas à un moment idéal.
  8. La Norvège est cité nommément comme pouvant participer au dispositif. "Seuls les contractants et sous-traitants de l'UE, de l'Espace économique européen et de l'Association européenne de libre-échange (Islande, Liechtenstein, Norvège) et de l'Ukraine pourront en bénéficier." Pas de précipitation c'est pas encore voté. Mais comme il y a urgence on va vite savoir.
  9. On est bien d'accord. Rien n’empêche d'acheter mais sans l'aide des prêts à bon compte de l'Europe et pour certain çà sera un gros frein.
  10. Moi je pense que les investissement ont déjà été entrepris. Et à Tarbes il n'y a pas de problème de Foncier pour s'agrandir.
  11. Conséquences directe sur les chances de la frégate UK pour la Norvège Conséquence aussi sur tout achat ultérieur de F-35 et de Patriot.
  12. D'abord la transformation des têtes. C'est en cours. Ensuite les instruments, c'est en cours. Après on tape. On va pas commencer à faire de la politique à l'inspiration du moment comme l'abruti DT. Exemple typique : GOOGLE ET APPLE sont sous les feux de la rampe de la commission européenne çà pourrait faire très mal.
  13. La très bonne notation de la BEI permettra d'obtenir des emprunts à meilleurs taux. https://www.zonebourse.com/cours/devise/US-DOLLAR-RUSSIAN-ROUBLE--2370597/actualite/Les-plans-de-l-Europe-pour-financer-l-augmentation-des-depenses-de-defense-49376762/ Les plans de l'Europe pour financer l'augmentation des dépenses de défense La Commission européenne a fourni mercredi de nouveaux détails sur les propositions visant à financer un saut dans la préparation à la défense afin de décourager toute attaque future de la Russie et de devenir moins dépendant des États-Unis en matière de sécurité. Selon la Commission, ces propositions pourraient mobiliser quelque 800 milliards d'euros (870 milliards de dollars) sur quatre ans. Vous trouverez ci-dessous les idées avancées : NOUVEL EMPRUNT COMMUN DE L'UE L'UE souhaite emprunter 150 milliards d'euros à la garantie du budget de l'UE afin d'accorder aux gouvernements des prêts d'une durée maximale de 45 ans pour des investissements dans le domaine de la défense. Les pays peuvent demander à bénéficier du programme de prêt, appelé Security Action For Europe (SAFE), jusqu'à la fin de l'année 2030. Les fonds seront affectés à des projets jugés prioritaires par les dirigeants européens : défense aérienne et antimissile, systèmes d'artillerie, missiles et munitions, drones et systèmes anti-drones, catalyseurs stratégiques et protection des infrastructures critiques, y compris dans les domaines de l'espace, de la cybernétique, de l'intelligence artificielle et de la guerre électronique, ainsi que de la mobilité militaire. Seuls les contractants et sous-traitants de l'UE, de l'Espace économique européen et de l'Association européenne de libre-échange (Islande, Liechtenstein, Norvège) et de l'Ukraine pourront en bénéficier. Les commandes d'équipement devront provenir d'au moins deux pays éligibles, dont un de l'UE. SAFE permettra également aux pays candidats à l'UE, aux candidats potentiels et aux pays ayant signé des partenariats de sécurité et de défense avec l'UE de participer à des acquisitions communes et de contribuer à la demande agrégée. Ils peuvent également négocier des accords spécifiques sur la participation de leurs industries respectives à ces marchés. Au moins 65 % du coût total de l'équipement acheté à l'aide des prêts devra être constitué de pièces originaires de l'Union européenne, de l'EEE, de l'AELE ou de l'Ukraine. Les gouvernements doivent s'assurer qu'ils ont la possibilité légale de remplacer les composants fabriqués en dehors de l'UE par leurs propres équivalents si le producteur d'origine impose des restrictions à l'utilisation de cet équipement. La Commission estime que les prêts pourraient intéresser une vingtaine de gouvernements sur les 27 de l'UE, car la Commission emprunte à moindre coût avec une notation AAA, alors que la plupart des pays européens ont une notation inférieure. MARGE DE MANŒUVRE BUDGÉTAIRE DANS LES RÈGLES DE DÉPENSES DE L'UE La Commission a proposé que les dépenses de défense soient exemptées des lois de l'UE qui imposent aux gouvernements des limites annuelles de dépenses afin de protéger les finances publiques de l'UE et la valeur de l'euro. L'exemption sera valable pendant quatre ans, à partir de 2025, et permettra chaque année de dépenser 1,5 % du PIB en plus. À l'issue de ces quatre années, les gouvernements devront ajuster leur budget pour tenir compte de l'augmentation des dépenses de défense. Les fonctionnaires de l'UE ont déclaré que si tous les pays de l'UE utilisaient cette option au maximum à partir de cette année et pendant quatre ans, cela générerait environ mille milliards d'euros de nouvelles dépenses. Étant donné qu'il est peu probable que tous les pays de l'UE utilisent pleinement cette option et qu'ils ne le feront pas immédiatement, la Commission a déclaré que 650 milliards d'euros de dépenses supplémentaires constituaient une estimation réaliste de la mesure. FONDS DU BUDGET DE L'UE POUR LA PÉRIODE 2021-2027 Le budget actuel de l'UE, qui s'élève à 1 200 milliards d'euros sur sept ans et qui a été créé bien avant l'invasion de l'Ukraine par la Russie, ne prévoit pas de fonds importants pour la défense. Toutefois, environ un tiers de ce budget est consacré à l'égalisation du niveau de vie entre les régions de l'UE (fonds de cohésion) et une partie de ces fonds peut être utilisée pour des projets liés à la défense, tels que des abris pour les civils ou le renforcement des routes et des ponts pour permettre le passage des chars d'assaut. Il appartiendra aux gouvernements de décider s'ils souhaitent utiliser cette option. LA BEI ET LES MARCHÉS DE CAPITAUX Les gouvernements de l'UE souhaitent également que leur énorme Banque européenne d'investissement apporte sa contribution et accorde des prêts beaucoup plus importants pour les projets de défense. La BEI est notée AAA lorsqu'elle emprunte sur le marché, et ses prêts sont donc moins chers que les autres options. La participation de la BEI à un projet attire également les investisseurs privés en raison de la bonne réputation de la banque. L'UE va également lancer une nouvelle initiative visant à mieux intégrer ses marchés de capitaux fragmentés. L'Union de l'épargne et de l'investissement (UIE) vise à mieux utiliser les milliers de milliards d'euros d'épargne privée qui produisent de faibles intérêts sur les comptes d'épargne dans les banques plutôt que de financer des investissements plus rentables dans les nouvelles technologies et le développement industriel.
  14. On commence à rentrer dans le détail du plan de VDL : https://www.lesechos.fr/monde/europe/rearmement-une-preference-europeenne-pour-lindustrie-de-defense-2154837 Industrie de défense : l'UE fait un grand pas vers la « préférence européenne » Deux mois après l'investiture de Trump, les Vingt-Sept se retrouvent jeudi à Bruxelles pour lancer le chantier de réarmement du continent. Parmi les mesures en discussion, un emprunt européen de 150 milliards d'euros qui devra financer prioritairement des équipements de défense produits dans l'UE. La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas et le commissaire en charge de la Défense Andrius Kubilius ont présenté ensemble leur plan pour renforcer la défense européenne, au siège de la Commission à Bruxelles. (Yves Herman/Reuters) « Une situation de danger comme on en connaît une fois par génération » : c'est ainsi qu'une haut gradée de la Commission européenne a décrit ce mercredi le nouveau contexte international dans lequel l'UE évolue. Plusieurs services de renseignement ont averti que la Russie pourrait s'attaquer d'ici trois à cinq ans à un ou plusieurs pays de l'Union, qui subit déjà depuis plusieurs années des attaques hybrides orchestrées par Moscou. Depuis son investiture il y a deux mois, Donald Trump manifeste une grande agressivité, pour ne pas dire de l'hostilité, à l'égard de l'Union, en même temps qu'une inquiétante proximité avec Vladimir Poutine. Après plusieurs moments traumatisants qui les ont plongés dans la stupeur, comme le discours du vice-président américain J.D. Vance à la conférence sur la sécurité de Munich ou l'humiliation brutale de Volodymyr Zelensky dans le Bureau ovale, les Vingt-Sept réagissent désormais avec un effort de réarmement massif, après des décennies de sous-investissement dans leurs armées. Prêts bonifiés « L'ère où l'on touchait les dividendes de la paix est depuis longtemps révolue », a déclaré Ursula von der Leyen, présidente de la Commission, dans un discours tenu mardi à Copenhague devant l'Académie militaire royale du Danemark. Ajoutant : « Si l'Europe veut éviter la guerre, elle doit se préparer à la guerre ». Pour ce faire, les chefs d'Etat et de gouvernement se retrouvent ce jeudi à Bruxelles avec pour base de travail un plan présenté mercredi par la Commission. Il comprend un nouvel instrument baptisé SAFE (Security Action for Europe), doté de 150 milliards d'euros levés à bon compte par l'exécutif européen sur les marchés. SAFE accordera des prêts de long terme bonifiés aux Etats membres qui le souhaitent pour financer des investissements à plusieurs - à condition qu'ils respectent une « préférence européenne », de manière à garantir que les nouveaux matériels ne puissent être neutralisés par des Etats tiers. Préférence européenne Pour les armes « simples » s'impose un minimum de 65 % de composants européens. Pour les « systèmes complexes », « l'autorité de conception » doit être européenne. C'est une victoire de la vision française de la défense : Paris a insisté pour fixer ses critères, estimant que l'argent européen doit absolument aller en priorité à l'industrie de l'Union européenne. Les industries de défense norvégienne et ukrainienne pourront être concernées, mais le Royaume-Uni et la Turquie sont exclus du plan. Un revers pour Londres qui espérait être inclus dans le programme. La Commission va aussi permettre aux Etats membres de déroger aux règles du pacte de stabilité pour leur permettre d'investir dans la défense. Pendant quatre ans, ils pourront consacrer au secteur des montants représentant jusqu'à 1,5 % de leur PIB qui échapperont au calcul du déficit public. Bruxelles veut aussi flexibiliser le fléchage des fonds de cohésion vers la protection du continent, mobiliser la Banque européenne d'investissement, pousser les banques privées à s'intéresser aux industries d'armement. En attendant Merz Dans un livre blanc présenté par la Haute représentante pour les Affaires étrangères Kaja Kallas, Bruxelles liste les « lacunes capacitaires », à savoir les domaines d'investissement prioritaires : munitions, systèmes de défense aérienne, drones, missiles à longue portée, par exemple. De l'avis général, le dispositif mis sur la table ne suffira pas. Nombre d'Etats membres très endettés, et parmi eux de grandes économies comme la France, l'Italie, l'Espagne, ne pourront pas se permettre d'emprunter via SAFE ou en activant les clauses dérogatoires au pacte de stabilité. Le concept flotte d'un nouvel emprunt commun, comme celui qui a sous-tendu le plan de relance post-Covid. Il faudra attendre l'investiture du futur chancelier allemand Friedrich Merz (qui participera jeudi au pré-sommet des dirigeants conservateurs) pour potentiellement explorer cette voie. Agenda de compétitivité Un responsable du groupe conservateur au Parlement européen, mercredi, rappelait par ailleurs que la réussite du plan de réarmement passe par celle de l'agenda de compétitivité. L'Europe ne pourra financer sa nouvelle architecture de sécurité qu'avec des coffres pleins. Raison pour laquelle la Commission a aussi présenté mercredi une stratégie pour unifier et approfondir les marchés de capitaux dans l'Union . Il s'agit d'orienter l'épargne européenne, qui s'investit massivement aux Etats-Unis à l'heure actuelle, vers les sociétés de croissance européennes. Le nouvel impératif de sécurité pose également aux Vingt-Sept la question des enceintes de décision. Au sein de l'UE, la Hongrie et la Slovaquie ne cachent pas leur proximité avec la Russie. Budapest a retardé ou compliqué nombre de mesures et continue de le faire. Nouveaux formats Il est en outre impossible d'avancer sur les questions de sécurité sans inclure le Royaume-Uni, deuxième puissance nucléaire du continent, et d'autres membres de l'Otan comme la Norvège. Il faut donc s'attendre à voir émerger de nouveaux formats de coopération. La montée des dangers change la perception qu'a l'Europe d'elle-même. Après avoir passé l'année 2024 à diagnostiquer toutes ses faiblesses, elle se rend compte que de nombreux pays tiers se tournent désormais vers elle, face à des Etats-Unis méconnaissables qui ne peuvent plus se poser comme leaders du monde libre. Le nouveau Premier ministre canadien Mark Carney a réalisé son premier déplacement… à Paris et à Londres. Bases saines Il en résulte un nouveau narratif, une nouvelle assurance chez les Européens. Andrius Kubilius, le commissaire en charge de la Défense, a ainsi estimé mercredi que « 450 millions d'Européens ne devraient pas dépendre de 340 millions d'Américains pour les défendre contre 140 millions de Russes qui n'ont pu vaincre 38 millions d'Ukrainiens ». L'eurodéputé socialiste Raphaël Glucksmann a, lui, récemment expliqué sur un plateau de télévision que « nous sommes beaucoup plus forts qu'on ne le croit, nous avons des bases beaucoup plus saines qu'on ne le pense, nous vivons dans une forme de stabilité et de développement qui n'existe pas vraiment ailleurs. Il nous manque la volonté politique de nous affirmer nous-mêmes ». C'est, visiblement, en cours. Karl De Meyer (Bureau de Bruxelles)
  15. herciv

    Défense sol-air multicouches

    Le facteur clef c'est la quantité fabricable par jour comme pour les obus.
  16. Exactement. J'ai cherché les chiffres pour faire correspondre les chiffres d'Europlasma et ceux de KNDS et il y a un énorme gap. Je suppose qu'Europlasma envoie dans toute l'Europe.
  17. Non cà n'est pas une erreur les chiffres sont repris un peu partout et ont été fourni par europlasma. Je rappel que les russes en sont déjà à de telles quantités. Il y a plusieurs lignes de fabrication pour y arriver. d'où la reprise des sites breton pour les moyens calibres et le site nordiste pour les très gros calibres. Pour le site des fonderies de bretagne c'est une projection 24000 / j par rapport à leur équipement dimensionné pour fournir les industriels automobile et provient d'un autre article.
  18. Pour les fonderie de Bretagne çà serait la production de 120 et 80 mm : https://www.letelegramme.fr/morbihan/caudan-56850/la-fonderie-de-bretagne-pourrait-produire-24-000-obus-par-jour-a-caudan-video-6777823.php
  19. Le chiffre entendu sur BFM hier c'est 150000 corps d'obus produit /an à la fin de l'année par europlasma et max 20000/j si l'intégralité de la capacité est utilisée. https://information.tv5monde.com/economie/aux-forges-de-tarbes-les-commandes-europeennes-dopent-la-fabrication-dobus-2766639 Aux Forges de Tarbes, les commandes européennes dopent la fabrication d'obus Les Forges de Tarbes, au bord de la liquidation en 2021, ploient sous les commandes, avec comme principal enjeu, augmenter la cadence de production des corps d'obus de 155 mm destinés à l'Ukraine et au réarmement des forces européennes. A Tarbes, sur le site de la société française Europlasma qui y emploie 80 salariés, l'objectif est de doubler le volume de production. C'est le seul centre de production en France de ces corps creux, qui sont ensuite envoyés à la société KNDS (ex-Nexter) qui dote les obus de leur charge explosive. "Nous sommes passés d'une production quasi à l'arrêt en 2022 à pas loin de 60.000 corps d'obus en 2024. En ce moment, notre rythme hebdomadaire est de 2.000 obus par semaine et on a l'ambition à la fin de l'année d'en produire 15.000 par mois", précise à l'AFP Jérôme Garnache-Creuillot, PDG d'Europlasma. Les Russes, eux, produisent 50.000 obus par jour, observe-t-il à titre indicatif. A Tarbes, Europlasma fabrique des obus de "155 mm standard Otan" et de "152 mm standard Pacte de Varsovie" pour des pays de l'est. Pas seulement en Ukraine La guerre en Ukraine depuis 2022 et les récents projets de réarmement européen invitent les industriels à redimensionner leur outil de production. Les obus pour l'Ukraine représentent une part importante de la production, mais l'activité ne dépend pas seulement du conflit entre Moscou et Kiev. Europlasma fait savoir qu'un des derniers contrats signés l'a été avec la République tchèque, pour 50.000 corps d'obus, dont 31.000 à livrer en 2025. La capacité des Forges de Tarbes pourra être poussée au maximum à 20.000 obus par jour, estime le PDG d'Europlasma. Ces projectiles sont utilisés par les canons français Caesar qui se sont imposés sur le champ de bataille ukrainien contre la Russie. "L'idée c'est de produire aux Forges de Tarbes et demain, d'être en mesure de fabriquer des obus de gros calibre à Valdunes", dans le département du Nord, où Europlasma a racheté en 2024 le dernier fabricant français de roues de trains, en faillite. L'entreprise est par ailleurs candidate à la reprise des Fonderies de Bretagne, sous-traitant du groupe automobile Renault implanté à Caudan (Morbihan), où elle envisage de produire chaque jour plus de 20.000 obus de moyen calibre (120 mm). "On pense que cela peut élargir la gamme de produits et capitaliser sur le modèle de l'industrie automobile", explique M. Garnache-Creuillot. "Avec le monde de l'auto, on a accès à des lignes de production automatisées, on change d'échelle. D'un point de vue stratégique, il y a un vrai enjeu". Main d'oeuvre rare Aujourd'hui, pour monter en puissance, les Forges de Tarbes se heurtent à des difficultés de recrutement et d'acquisition de machines-outils. "On a du mal à trouver de la main d'oeuvre qualifiée ou très qualifiée, on manque de chaudronniers, de forgerons, de soudeurs", regrette le PDG d'Europlasma. Pour les machines et les moules permettant de fabriquer les ogives, ce sont surtout les délais de livraison qui sont en cause, souvent doublés en ces temps de forte demande. Depuis le début du conflit, la France a livré 30.000 obus de ce type à Kiev, et l'objectif pour 2025 est d'en livrer 80.000 unités, indiquait le ministère français des Armées en janvier. "Il nous faut une augmentation très rapide des capacités de défense européennes. Et il nous la faut maintenant!" a lancé mardi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen devant le Parlement européen à Strasbourg. L'Europe produit désormais près de deux millions d'obus par an, contre 300.000 à 400.000 avant la guerre en Ukraine, observe Léo Peria-Peigné, spécialiste de l'armement et de l'industrie de défense à l'Institut français des relations internationales (IFRI). "Il y a une volonté de montée en puissance qui est énorme. La demande est potentiellement forte, si on passe du discours aux actes, les besoins vont augmenter", estime le chercheur.
  20. Les forces spéciales UK auraient reçu l'ordre de se préparer à un déploiement en Ukraine. Médias: les forces spéciales du Royaume-Uni en attente pour un éventuel déploiement en Ukraine. (Pas impossible que çà soit pareil pour les français). https://www.eurointegration.com.ua/eng/news/2025/03/19/7207543/ Mercredi 19 mars 2025 Les forces spéciales britanniques auraient été mises en attente pour être déployées en Ukraine dans le cadre d'une mission de maintien de la paix au Royaume-Uni. Deux sources militaires ont dit au document i que les planificateurs militaires responsables de la préparation des forces gouvernementales avaient donné pour instruction aux unités des forces spéciales de se préparer à la mobilisation en Ukraine. Le centre de commandement de la planification militaire du Royaume-Uni, le quartier général permanent conjoint (PJHQ), a reçu la semaine dernière des directives visant à commencer à déployer du personnel et des ressources. Les ordonnances, qui s'appliquent également aux réservistes des forces spéciales britanniques, prévoient que le personnel est mis en attente pour s'assurer que le matériel militaire est opérationnel avant de recevoir une notification de mobilisation à l'Ukraine. La décision d'alerter les troupes clés a été prise alors que le Royaume-Uni se prépare à accueillir des chefs militaires d'un groupe de pays désireux de soutenir un accord de cessez-le-feu avec la Russie. Le 15 mars, le Premier ministre britannique Keir Starmer a déclaré que les plans de déploiement des forces de maintien de la paix en Ukraine étaient entrés dans une "phase opérationnelle". Londres et Paris mènent les négociations pour la "coalition des volontaires", qui comprend 30 pays prêts à déployer des forces militaires pour garantir la paix en Ukraine.
  21. You cannot replace something with nothing. That's why things are going slowly.
  22. herciv

    Eurofighter

    Pareil. Faire de la simul sans avoir de données de référence c'est juste une grosse blague.
  23. Quelques élements. Plus une déclaration de VDL signifiant qu'elle ne compte pas laisser Trump faire ce qu'il veut au Groenland. https://www.levif.be/belgique/defense/europe-le-plan-rearm-europe-ne-change-pas-radicalement-la-donne/ La Commission européenne propose un mécanisme à l'échelle de l'UE pour mettre en commun les ordres de défense des États membres Ursula von der Leyen a déjà dévoilé une proposition ReArm Europe au début de ce mois, elle a déclaré que cela pourrait voir jusqu'à 800 milliards d'euros versés dans le secteur de la défense au cours des quatre prochaines années. Ursula von der Leyen a annoncé mardi que le projet du bloc de stimuler sa défense comprendra une task force conjointe avec l'Ukraine pour coordonner le soutien militaire au pays déchiré par la guerre et un mécanisme de vente militaire européen visant à renforcer la base industrielle européenne de défense. Le chef de la Commission européenne a déclaré que les deux nouveaux instruments s'inscriraient dans le Livre blanc très attendu pour la défense qui sera publié mercredi et qui vise à définir les priorités de l'UE en matière d'investissements dans le domaine de la défense et la manière de les financer. Le Livre blanc, que von der Leyen a qualifié de « feuille de route pour la 'Readiness 2030' », définira quatre priorités, notamment le soutien croissant à l'Ukraine et le renforcement de la base industrielle de défense de l'Europe. En Ukraine, "il y a beaucoup plus que nous pouvons faire", a déclaré von der Leyen aux cadets de l'Académie militaire royale danoise de Copenhague. «Pour y parvenir, nous mettrons en place une task force conjointe avec l’Ukraine pour coordonner le soutien militaire de l’UE et des États membres à l’Ukraine. Mais l'Ukraine peut nous soutenir également. En fait, nous pouvons apprendre beaucoup de la transformation de l'industrie de la défense ukrainienne", a-t-elle ajouté. La montée en puissance de l'Ukraine dans la production de défense peut être "un plan pour l'Europe", a également déclaré von der Leyen, appelant à l'accélération de l'intégration de l'Ukraine sur le marché européen des équipements de défense. Sur le plan industriel, elle a souligné que les entreprises européennes de défense ne pouvaient pas produire les équipements dans les quantités et la vitesse dont les États membres en avaient besoin, en partie parce que le marché global en Europe était "trop fragmenté". "Nous devons vraiment inverser la tendance. Elle commence par des investissements en Europe. Comme nous le savons tous, la majorité des investissements dans la défense sont aujourd'hui en dehors de l'Europe. En d'autres termes: de bons emplois en dehors de l'Europe, retour sur investissement en dehors de l'Europe. Recherche, développement et innovation en dehors de l'Europe. Ce n'est pas durable. Nous devons acheter plus d'Européens", a-t-elle déclaré. «En outre, les entreprises ont besoin d'un flux régulier de commandes pluriannuelles pour orienter les investissements et accroître leur capacité. Il est donc encore plus important de mettre en commun notre demande et d'assurer des marchés conjoints. Nous mettrons en place un mécanisme de vente militaire européen pour y parvenir", a-t-elle annoncé. Pour faciliter cette tâche, la Commission organisera un dialogue stratégique avec l'industrie de la défense. Défense aérienne et antimissile, munitions, drones Von der Leyen a déjà dévoilé une proposition ReArm Europe il y a deux semaines pour aider les États membres à stimuler les dépenses de défense qui comprend un nouvel instrument de lever des fonds sur les marchés des capitaux pour ensuite la prêter aux États membres pour des projets de défense, ainsi que l'utilisation de la clause de prélude nationale dans le pacte de stabilité et de croissance pour permettre aux gouvernements de s'écarter des règles budgétaires strictes de l'UE pour les dépenses de défense. Le plan a également souligné les capacités de défense que la Commission a identifiées comme prioritaires pour ce financement, y compris la défense aérienne et antimissile, les systèmes d'artillerie, les munitions et les missiles, les drones, la mobilité cybernétique et militaire. Les dirigeants de l'UE ont apporté leur soutien politique à la proposition lors d'un sommet extraordinaire de la semaine dernière. Ils devraient maintenant débattre du Livre blanc lors d'un sommet de deux jours qui débutera jeudi à Bruxelles. Mais aucune décision n'est attendue lors de cette réunion avec les dirigeants, au lieu de s'attendre, pour attendre un sommet fin juin qui viendra immédiatement après une réunion des chefs d'État de l'OTAN. "Le financement est une première étape importante, mais le véritable test est que nous devons convertir l'argent en actions concrètes", a déclaré le Premier ministre danois Mette Frederiksen quelques minutes avant von der Leyen. "L'Europe doit être capable de se défendre, et nous devons agir maintenant pour y parvenir. J'espère que nous pourrons fixer un objectif très clair pour renforcer notre défense et notre sécurité européennes", a-t-elle ajouté. Von der Leyen a également déclaré que "agir maintenant est un impératif" et que "d'ici 2030, l'Europe doit avoir une position de défense européenne forte". De multiples agences de renseignement ont averti que la Russie pourrait avoir les moyens d'attaquer un allié européen de l'OTAN avant la fin de la décennie "Nous sommes plus forts que nous ne le pensons. Et nous ne sommes pas là seulement. L'Europe est plus unie que jamais", a-t-elle déclaré. Le bloc est également "entièrement engagé à travailler avec l'OTAN et les États-Unis" et travaille sur l'éclatement d'un "nouveau terrain pour la sécurité" avec le Royaume-Uni et d'autres partenaires, dont le Canada et la Norvège, a déclaré von der Leyen. Mais un pacte de sécurité rapide avec le Royaume-Uni semble incertain car certains États membres ont signalé qu'il devrait faire partie d'une réinitialisation plus large dans les relations, tandis que les récents commentaires du président Donald Trump et d'autres hauts responsables de son administration ont fait part de leurs préoccupations quant à l'engagement continu de Washington en faveur de la défense européenne. Un autre domaine de discorde avec les États-Unis est le Groenland, un territoire semi-autonome appartenant au Royaume du Danemark, que Trump a déclaré que Washington pourrait prendre par la force pour des raisons de sécurité nationale. "À tous les habitants du Groenland - et du Danemark dans son ensemble - je veux être clair que l'Europe défendra toujours la souveraineté et l'intégrité territoriale", a déclaré von der Leyen aux cadets.
  24. Bon je vais tâcher d'en savoir plus le plan ReArm Europ de VDL. Il semble contenir des choses intéressantes sur le fléchage des investissements. Mais politiquement il ne semble pas si simple à imposer pays par pays. Par exemple en Hollande çà coince. https://www.lenouveleconomiste.fr/rearm-europe-le-retour-prochain-de-la-planche-a-billets-123645/ https://www.courrierinternational.com/article/politique-changement-de-programme-les-pays-bas-ne-veulent-plus-du-plan-de-rearmement-europeen_228673
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