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herciv

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Tout ce qui a été posté par herciv

  1. Tu vois je trouve pourtant que oser aborder ce problème en Allemagne est un signal politique très fort aux yeux des israéliens. Jusqu'à maintenant entre l'Allemagne et Israël la shoah planait toujours comme un non dit. Si l'Allemagne commence à faire référence dans ses non dits à des génocides commis par les israéliens la relation changera. Là tout de suite la moindre action officielle allemande au plus haut niveau de l'état dénonçant un génocide, çà aura des conséquences très forte sur Israël. La reconnaissance de la Palestine par le France est une forme de retour à la raison qu'il faut noter mais la non dénonciation du génocide en cour me reste en travers de la gorge. Quoiqu'en dise les média mainstream, l'Europe reste le plan B d'Israël en cas de défaillance US. L'Europe a donc un poids certain dans ce qui se passe là-bas.
  2. Oui j'ai vu je confirme. Mais je voulais mettre ce commentaire pour servir de référence ensuite. Le principe est que ChatGPT interroge le bigdata à sa disposition. Il faudra reposer la même question à la fin de l'année. Pour info j'ai posé la même question à MistralAI. La réponse est notablement différente. Probablement parce que les corpus de données interrogées ne sont pas les mêmes et que l'IA n'a pas été dressées de la même façon. Quels ont été les gains diplomatique de l'Iran depuis la fin de la guerre des douze jours ? Depuis la fin de la guerre des douze jours, l'Iran a réalisé plusieurs gains diplomatiques notables. Tout d'abord, l'Iran a réussi à obtenir un accord de cessez-le-feu, ce qui a permis de mettre fin aux hostilités directes avec Israël et les États-Unis. Cet accord a été annoncé par l'ancien président américain Donald Trump le 24 juin 2025, marquant une pause dans les combats et une opportunité pour l'Iran de consolider sa position régionale1. Ensuite, l'Iran a pu renforcer sa position sur la scène internationale en démontrant sa capacité à résister à une coalition menée par les États-Unis et Israël. Cette résistance a permis à l'Iran de se présenter comme une puissance régionale majeure, capable de tenir tête à des adversaires de taille. Cela a également permis à l'Iran de renforcer ses alliances avec d'autres acteurs régionaux et internationaux qui voient en lui un contrepoids aux influences américaine et israélienne dans la région2. De plus, la guerre des douze jours a mis en lumière la stratégie de "réponse asymétrique" de l'Iran, qui inclut l'utilisation de proxys et d'auxiliaires pour mener des opérations indirectes. Cette stratégie a été renforcée et légitimée par la guerre, permettant à l'Iran de continuer à exercer une influence significative dans la région sans engager directement ses forces militaires3. Enfin, la guerre a également permis à l'Iran de mobiliser son opinion publique autour d'un sentiment nationaliste et de résistance, renforçant ainsi la légitimité du régime aux yeux de sa population. Cela a été particulièrement important dans un contexte de tensions internes et de pressions économiques dues aux sanctions internationales2. En résumé, les gains diplomatiques de l'Iran depuis la fin de la guerre des douze jours incluent la consolidation de sa position régionale, le renforcement de ses alliances, la légitimation de sa stratégie de réponse asymétrique et la mobilisation de son opinion publique autour d'un sentiment de résistance et de nationalisme.
  3. Tu vois rien que la notion de massacre est en soit une façon de minorer ce qui se passe là-bas. Le mot à employer est "génocide". Il demande un courage politique certain.
  4. Nous ne sommes pas complices ???? C'est lunaire ton truc. Le pekin allemand qui regardait passé les trains de déportés jusqu'à un camp d'extermination à côté de chez lui n'était pas complice alors. Pourquoi demander à mettre fin à l'apartheid alors, ou au colonialisme ? Un peu de cohérence stp. Bien sûr qu'on est complice. "Quels chiffres sont minorés? Nous constatons que tous nos médias interrogent ces chiffres, je ne vois pas qui cherche à les minorer en Europe. " On nous donnes les chiffres des morts mais ou sont les chiffres des disparus ? Combien de personnes ensevelies sous les décombres des bombardements qui ne seront jamais retrouvées et donc comptée ? combien de de personnes dont l'identité ne sera jamais vérifiables et donc ne pourront jamais être comptées comme mortes ?
  5. herciv

    Marine canadienne

    @ARMEN56 Il faudrait combien de temps à Naval Group pour opérer un transfert de compétence aux Canadiens pour les aiders à mettre en place des capacité de production ? Je suis perplexe compte tenu des besoins des marines occidentales en sous-marins océaniques de savoir si la capacité industrielles est si facilement développable. Le cas échéant les marines seront en compétitions les unes avec les autres pour accéder à des capacités industrielles rares. Est-ce bien le cas ?
  6. Il était temps : https://www.lefigaro.fr/international/guerre-a-gaza-l-armee-israelienne-annonce-une-pause-tactique-quotidienne-a-des-fins-humanitaires-20250727 Il faut croire, vu la simultanéité des annonces que le choix de la France a un impact sur l'ouverture de ce couloir.
  7. Il est où justement le discours habituel de la France sur l'humanisme, sur le discours de vérité sur notre propre participation à des massacres qui entache notre histoire (Macron reconnaissant le massacre de Thirroye) alors que là on en a un sous nos yeux et on ne dit rien et on fait même tout pour le minorer ? Désolé mais j'espère bien qu'à la prochaine élection on aura quelqu'un pour dénoncer ces massacres et j'espère aussi que le CRIF fera de même.
  8. Il n'y a pas d'innocence en diplomatie. Choisir de ne pas dénoncer le double standard, choisir de ne pas invoquer l'humanisme quand tant de palestiniens sont assasinés. Choisir de minorer des chiffres pour ne pas faire passer Gaza comme une exterminition c'est bien de la responsabilité de chaque état. Ta propre attitude relève également du double standard. On est clairement complice d'un génocide et chacun d'entre nous en détournant la tête en est couplable. Regardes par exemple cette habitude de ne pas communiquer les chiffres des disparus à Gaza mais uniquement les morts.
  9. On n'en sait rien. On est dans le même état que lors du premier accrochage. On sait juste que les gens dont c'était le travail de surveiller çà ne peuvent plus surveiller aussi facilement. Fini les réseau de caméras ou de compteur geiger qui remontaient des données de partout. Là tout de suite les US, Israël et le reste du monde sont sans élément pour donner une quelconque crédibilité à un discours iranien sur l'état du programme. Si dans les 5 ans il n'y a pas eu d'essai alors on pourra peut-être dire que le programme est stoppé. Là tout de suite la moindre provocation Iranienne mettra fin à la période calme actuelle. Mais c'est une période instable, çà n'est en aucun cas la fin de la guerre. Trump a juste donné un allibi à chacun pour suspendre temporairement les combats. Je rappel que les tir d'essai de missiles ballistiques ont déjà repris et çà n'est pas un signe qui montre que les iraniens ont stoppé leur programme. Enfin DT n'est pas celui qui a déclenché la guerre c'est BN. Le renversement des mollahs c'est lui qui en a parlé. J'ai posé la question à ChatGpt et voici ce qui a été repondu : Quels ont été les gains diplomatique de l'Iran depuis la fin de la guerre des douze jours ? Voici un aperçu des gains diplomatiques de l’Iran depuis la fin de la « guerre de douze jours » avec Israël (13‑24 juin 2025) : 1. Normalisation avec l’Arabie saoudite et les Émirats L’accord de rapprochement avec l’Arabie saoudite, conclu en mars 2023 via la médiation chinoise, a entraîné la réouverture des ambassades et un début de coopération sur la sécurité, le commerce et la culture The Guardian+15eismena.com+15The Asia Live+15Wikipédia+2Wikipédia+2Reddit+2. De même, l’Iran a nommé un ambassadeur aux Émirats arabes unis, rétablissant les liens diplomatiques pour la première fois depuis près de dix ans The National. Ces démarches ont permis à l’Iran de réduire son isolement stratégique au sein du Golfe persique. 2. Ouverture de voies de dialogue nucléaires avec l’Occident Depuis le cessez-le-feu, l’Iran a accueilli une délégation de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), marquant un pas vers la reprise de la surveillance internationale de son programme nucléaire The Wall Street Journal. Des discussions diplomatiques ont débuté à Istanbul fin juillet 2025 entre l’Iran et les trois puissances européennes (France, Royaume-Uni, Allemagne), dans l’objectif d’éviter la réactivation de sanctions via le mécanisme dit de « snapback » L'Express+4AP News+4eismena.com+4. 3. Image internationale consolidée et soutiens régionaux L’Iran a renforcé son image de résistant face à l’agression, mobilisant l’opinion arabe et musulmane en sa faveur, notamment via la couverture médiatique et les déclarations du Guide Suprême et de sa diplomatie AtalayarThe Asia Liverussiancouncil.ru. L’OIC (Organisation de la coopération islamique) et plusieurs pays – Pakistan, Chine, Russie – ont condamné les frappes israélo-américaines et soutenu l’autodéfense iranienne, renforçant ainsi le réseau de soutien diplomatique de Téhéran Atalayar. 4. Entrée en scène diplomatique en Afrique (Soudan) Depuis juillet 2024, l’Iran a intensifié son engagement diplomatique au Soudan, après avoir fourni une aide humanitaire dans son conflit civil. En octobre 2023, les deux pays se sont accordés pour rétablir des relations diplomatiques et ouvrir des ambassades — pour la première fois depuis huit ans, avec un échange d’ambassadeurs en 2024 Wikipédia. 5. Renforcement des alliances avec la Russie et la Chine L’Iran est désormais membre à part entière de l’Organisation de coopération de Shanghai (SCO) depuis septembre 2021, et collabore avec la Russie sur des projets de commerce, d’énergie, et de finance hors-SWIFT Wikipédia. De son côté, la Chine demeure un acteur clé dans la médiation régionale (Arabie saoudite, Golfe), ce qui offre à l’Iran un canal diplomatique autonome par rapport à l’Occident. En résumé Les principaux gains diplomatiques de l’Iran après la guerre des douze jours sont : La normalisation régionale avec l’Arabie saoudite et les Émirats; La réouverture d’un dialogue nucléaire avec l’Europe et l’AIEA; Un soutien accru dans l’arène islamique et au sein des pays non-alignés; L’expansion de sa présence diplomatique en Afrique (Soudan); Le renforcement des relations stratégiques avec la Russie et la Chine. Ceci dit le conflit a aussi révélé les limites de la "diplomatie du tapis" traditionnelle de l’Iran, en exposant un isolement stratégique et la faiblesse de sa capacité à mobiliser des alliés militaires majeurs après les frappes israéliennes Les gains diplomatiques restent donc de l’ordre du rééquilibrage, mais l’Iran doit encore reconfigurer sa stratégie pour préserver son influence durablement dans une région en rapide recomposition.
  10. L'ESA n'a pas beaucoup de compétence techniques. Il s'appuit énormément sur les DLR et autre CNES pour çà. Si ils ont attendu que la société dépose son bilan c'est qu'ils se reveillent trop tard.
  11. C'est une stratégie d'épuisement d' Israël qui simple avoir une efficacité certaine. A court terme si Israël est obligé d'en remettre une couche elle le paiera très cher. A vu de nez l'Iran a intérêt à faire des annonces provocantes sur son programme nucléaire d'ici mars ou avril alors qu'Israël sortira à peine de sa remise en forme.
  12. herciv

    Le F-35

    2 milliard d'euros pour la mise à niveau de la seule base de Böchel en Allemagne pour accueillir les F-35. Coût de la mise à niveau de la base aérienne allemande pour les F-35 à près de 2 milliards d'euros – Médias https://militarnyi.com/en/news/cost-of-upgrading-german-air-base-for-f-35s-to-rise-to-nearly-e2b-media/ Le coût de la reconfiguration d'une base aérienne allemande pour les avions de chasse F-35A de cinquième génération devrait atteindre près de 2 milliards de dollars, a rapporté Evropeyska Pravda citant l'article de Der Spiegel. Selon cet article, le ministère fédéral de la défense de l'Allemagne a demandé au comité budgétaire du Bundestag d'approuver un montant supplémentaire de 644 millions de dollars pour financer la modernisation des infrastructures à la base aérienne de Bôchel. Les jets de fabrication américaine nouvellement acquis sont prévus pour être stationnés ici à partir de 2027. Si l'on tient compte de la nouvelle demande, le coût total du projet s'élèverait à 1,948 milliard de dollars. La Bundeswehr a initialement estimé le coût des mises à niveau à environ 700 millions de dollars, mais ce chiffre a considérablement augmenté au fil du temps. Le ministère de la Défense affirme que les fonds supplémentaires sont la seule option viable, avertissant que sans elle, l'infrastructure nécessaire pour les opérations aériennes ne sera pas prête dans les délais prévus. Environ un tiers des coûts supplémentaires provient de la nécessité d'embaucher davantage de personnel pour accélérer les travaux, de la complexité de la construction en altitude et des défis spécifiques sur le site. La hausse des prix des matériaux de construction a également contribué. Der Spiegel écrit qu'avec cette demande, la Bundeswehr reconnaît implicitement de graves erreurs de calcul dans ce qui est considéré comme un achat phare de 10 milliards de dollars de défense. Dès le début, on avait des doutes quant à la possibilité de moderniser la base aérienne dans un délai aussi court. À ce moment-là, le ministre de la Défense Boris Pistorius avait déclaré à plusieurs reprises que le projet était à la date prévue. Le ministère soutient maintenant que les fonds supplémentaires sont essentiels pour assurer la tenue des premiers vols F-35 à temps. Le programme F-35 de l’Allemagne Un avion de chasse F-35A en provenance des États-Unis Force aérienne. Crédits photos : États-Unis Force aérienne L'Allemagne a commandé 35 chasseurs F-35A Lightning II de fabrication américaine à Lockheed Martin. Selon les plans actuels, le premier avion sera stationné en 2026 à la base de la garde aérienne d'Ebbing dans l'Arkansas, où des pilotes et des techniciens allemands recevront une formation.
  13. Je dirais que c'est quand même un raticle de référence par le bilan qu'il dresse. Il y n'y a pas beaucoup de surprise. Une phrase m'interpelle particulièrement. L'activité aérienne de l'IDF a été importante mais aurait-elle pu être encore plus importante ? On parle de 1500 sortie dont 350
  14. De toute façon si je me souviens bien il n'y a eu que 350 survol de l'Iran par l'IDF sur les 1500 vol dans le cadre du conflit. https://forum.air-defense.net/topic/8169-iran/?do=findComment&comment=1819611
  15. herciv

    Marine Britannique

    Oui c'est possible https://ibb.co/ym0Cz4Xd https://ibb.co/1Gxzc6qb https://ibb.co/SwjBhPyC https://ibb.co/wNdgYkFF https://ibb.co/yFWhZr3Z
  16. herciv

    Marine Britannique

    J'ai fait les photos mais il faut que je trouve comment les transférer. La date du tweet ne doit pas être la date de la photo.
  17. La solution 2 a d'emblée comme avantage de laisser chaque constructeur proposer et vendre sa solution. D'emblée on se dit que le GCAP pourrait être intégré.
  18. herciv

    La Force aérienne suisse

    Sauf qu'il faut prendre en compte la volonté de la Suisse de faire partie de l'OTAN. Je pense de toute façon qu'elle a intérêt à avoir un mixte high/low tech et quelque chose très orienté police du ciel uniquement afin d'avoir des coûts d'heure de vol plus bas pour la globalité de sa flotte.
  19. herciv

    [Industrie] KNDS, ancien KANT

    Hypothèse perso et si l'actionnaire recherché de KNDS n'était pas allemand mais Belge ? Je pensais à John Cokerill ou carrément un industriel de la filière auto, très mal en point en ce moment ? Merdedes, BMW ou le Groupe VW KNDS : la France se prépare au départ de l'actionnaire allemand Découvrez cet article dans notre feuilleton “Défense européenne : le grand Monopoly de la consolidation industrielle” Sébastien Lecornu, son homologue allemand Boris Pistorius et Armin Papperger, PDG de Rheinmetall, lors d'une visite d'usine de munitions à Unterlüß, en Allemagne, le 24 juillet 2025. © Annegret Hilse/Reuters Le souhait de la famille Bode-Wegmann de vendre ses 50 % dans KNDS oblige la France à envisager plusieurs scénarios. Paris n'est pas fermé à l'arrivée d'un actionnaire plus visionnaire au capital de l'industriel franco-allemand. [...]
  20. herciv

    La Force aérienne suisse

    Bon. Des têtes vont tomber mais le contrat à très très peu de chance d'être remis en question. https://www.blick.ch/fr/suisse/enquete-sur-les-f-35-viola-amherd-bientot-sur-le-gril-id21072559.html Le Parlement enquête sur les F-35: Viola Amherd bientôt sur le gril? L'achat des avions de combat américains devrait coûter plus cher que prévu. Qui en est responsable? Une enquête doit le déterminer. Viola Amherd devra probablement y répondre. Qu'est-ce qui a mal tourné lors de l'achat des F-35? Si la Suisse achète le nouvel avion furtif américain F-35, elle devra peut-être mettre bien plus d’argent sur la table que prévu. Au lieu des six milliards de francs acceptés par le peuple en 2020, les États-Unis réclament entre 650 millions et 1,35 milliard de dollars supplémentaires. Le fameux prix fixe, souvent évoqué à l’époque par le Conseil fédéral sous la ministre de la Défense Viola Amherd, ne serait en réalité qu’«un malentendu», selon la partie américaine. Le Parlement veut maintenant tirer l’affaire au clair. La commission de gestion du Conseil national a lancé une enquête. La première séance est prévue immédiatement après les vacances d'été, rapporte la «NZZ». Le conseiller national socialiste (PS) David Roth dirige les investigations. Il ne veut pas révéler quand le groupe, composé de représentants de tous les grands partis, sera invité. Viola Amherd, qui a dirigé le Département de la défense (DDPS) jusqu’à fin mars, pourrait cependant en faire partie. De nombreux départs «On remarque ces derniers temps de nombreux départs au sein du DDPS», souligne la conseillère nationale verte Manuela Weichelt, 58 ans. «Il semble évident qu’il faudra entendre ces personnes pour éclaircir cette affaire.» Outre Viola Amherd, l’ancien chef de l’armement et le responsable du projet F-35 ont également quitté l’administration. Le chef des Forces aériennes, Peter Merz, et le chef de l’armée, Thomas Süssli, sont eux aussi sur le départ. De généreux salaires Après le fiasco des F-35, ces cadres du DDPS s'éclipsent les poches pleines Selon la loi sur le Parlement, les mêmes règles s’appliquent aux employés fédéraux en poste: ils sont tenus de répondre. Mais la commission n’a pas accès aux documents confidentiels du Conseil fédéral, tels que les procès-verbaux. Elle peut néanmoins demander à la Délégation des commissions de gestion d’en résumer le contenu. Le conseiller national UDC Thomas Burgherr exige de pouvoir consulter le contrat, «ou du moins ses passages essentiels», déclare-t-il à la «NZZ». « Nous devons vérifier si le DDPS n'a pas parlé de prix fixe uniquement pour des raisons stratégiques.» Le Conseil fédéral, de son côté, entend négocier avec les Américains. Si cela échoue, il n’aura d’autre choix que de demander un crédit supplémentaire… ou d’acheter moins d’avions.
  21. herciv

    Marine Britannique

    Le HMS Queen Elisabeth est sur le quai Milhaud 1 à Toulon juste en Face du BRF.
  22. Dassault Aviation à son altitude de croisière après une ascension verticale La valorisation de Dassault Aviation a triplé en trois ans. Ce développement appelait vraisemblablement une pause, un essoufflement voire une correction en cas de déception au niveau des résultats. https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/dassault-aviation-a-son-altitude-de-croisiere-apres-une-ascension-verticale-ce7c5cd3dd8af626 C'est manifestement un événement de ce type qu'anticipaient les investisseurs à la veille de la publication des résultats semestriels. Anticipation infondée, du reste, puisque ces derniers sont excellents à tous les niveaux avec un carnet de commandes qui culmine à 48 milliards d'euros, soit cinq fois plus qu'il y a quinze ans. En 2021, Zonebourse soulignait que le constructeur aéronautique français contrôlé par la famille Dassault et dirigé par l'excellent Éric Trappier apparaissait valorisé de manière singulièrement attractive. Une rapide somme des parties - l’abondante trésorerie, la participation dans Thales, le segment aviation civile ainsi que le segment aviation militaire, porté par un flux de nouveaux contrats à l'export après une décennie atone - laissait en effet entrevoir une très forte décote par rapport à la capitalisation boursière. S'ajoutait à cela un historique de profitabilité convaincant et une gestion habile, avec des rachats d'actions parfaitement bien séquencés lorsque le titre se morfondait au plus bas, en sus d’une capacité bien préservée d'embrayer rapidement sur un nouveau programme de défense français, européen, sinon les deux à la fois. Malgré les récents succès commerciaux, le chiffre d'affaires et le profit d'exploitation semblent avoir plafonné depuis les plus hauts atteints avant la pandémie. Par ailleurs, ces deux dernières années, une large fraction du résultat net était liée à l'appréciation de la participation dans Thales. En même temps que les valorisations tant de Thales que de Dassault bondissaient avec l'ensemble du secteur de la défense européen, ce dernier se distinguait à nouveau en matière de gestion, en mettant le holà sur les rachats d'actions pour plutôt augmenter très significativement son dividende. La date de publication des résultats semestriels avant-hier coïncidait avec la signature du contrat pour la livraison de 26 Rafale à la marine indienne — quand 36 chasseurs français sont déjà en service dans l'armée indienne. À cet égard, le volume de nouvelles commandes atteignait 8 milliards d'euros sur les six premiers mois de l'année, contre 5,1 milliards l'an dernier à la même époque. La valorisation de Dassault Aviation semble désormais tout à fait équitable. Malgré ses succès notables, son activité, rappelons-le, reste soumise à de très longs cycles. Cette dernière assure une excellente visibilité autant qu'elle limite les amplitudes de résultats trop élevées.
  23. herciv

    Le F-35

    Message à LM. La situation de baisse des commandes de F-35 est temporaire à condition que les F-35 aient un niveau de performance adéquat sinon l'USAF a d'autres fers au feu. L’USAF ne reprendra pas l’ensemble des achats de F-35 tant que Lockheed n’aura pas résolu les problèmes de la mise à niveau, selon le chef de service https://www.defenseone.com/policy/2025/07/usaf-wont-resume-full-f-35-buys-until-lockheed-wrings-problems-upgrade/406934/ Le général Allvin dit que la décision découle des nouvelles priorités du DOD. Lockheed Martin doit faire des progrès sur une série de mises à niveau retardées de l’avion de chasse F-35 avant que le Pentagone ne recommence à acheter l’avion dans les niveaux prévus, a déclaré le chef de l’armée de l’air. La frustration suscitée par les retards dans la mise à niveau du bloc 4, associée à une redéfinition plus large des priorités du budget du Pentagone, a conduit le service à n’acheter que deux douzaines d’avions dans sa proposition de budget 2026, soit la moitié du plan de l’année dernière et une baisse par rapport aux 44 achetés en 2025. L’armée de l’air augmentera à nouveau ses achats lorsqu’elle pourra acheter « les F-35 les plus pertinents pour le combat », a déclaré le général David Allvin à Defense One en marge du Royal International Air Tattoo. « En fin de compte, parce que nous avons des ressources financières limitées, nous devons nous assurer que les F-35 que nous achetons ont la capacité de faire face à la menace de cadence. Ainsi, certains des retards concernant le bloc 4 et le TR-3 ont pesé dans les décisions du ministère », a déclaré M. Allvin. Les responsables affirment qu’ils ont besoin d’un avion Block 4 entièrement capable dès le départ, plutôt que de recevoir des avions qui devront être équipés d’une suite complète de mises à niveau, qui comprend de nouveaux logiciels, des armes, des capteurs et un nouveau processeur – des capacités qui, selon le Pentagone, seraient nécessaires dans une lutte contre la Chine. Lockheed a rencontré des problèmes d’intégration de nouveaux logiciels et matériels pour la mise à niveau, ce qui a entraîné des années de dépassement de calendrier et de coûts. Des retards avec TR-3, « l’épine dorsale » du bloc 4, ont conduit le Pentagone à cesser de prendre des livraisons pendant un an. L’armée a recommencé à accepter les avions en juillet dernier, même s’ils sont livrés avec une version « tronquée » de la mise à niveau. Les dirigeants de Lockheed ont récemment annoncé que la version de combat complète de la mise à niveau du TR-3 est prête, mais le bureau du programme conjoint du F-35 n’a pas encore confirmé cela, ni dit quand le TR-3 obtiendra l’approbation officielle. Au-delà de TR-3, le calendrier de l’ensemble de l’effort du bloc 4 reste incertain. Les législateurs ont averti que ses capacités prévues avaient déjà été « réduites », selon un amendement adopté par le représentant Seth Moulton, D-Mass., dans la version du projet de loi sur la politique de défense de 2026 de la commission des forces armées de la Chambre des représentants. Les législateurs « restent frustrés » par les retards et les performances du programme, selon l’amendement de Moulton, qui demande un briefing sur l’état du TR-3 et du bloc 4. Dans leur projet de loi, les législateurs de la Chambre n’ont pas ajouté à l’achat prévu de 24 F-35 en 2026, et le président de HASC, Mike Rogers, a déclaré que le comité reconnaissait que la réduction du F-35 découlait d’une « décision stratégique de finalement donner la priorité au financement du maintien en puissance et de la modernisation ». La commission des forces armées du Sénat, cependant, a décidé d’ajouter 10 jets, portant leur version à 34 jets. Le programme F-35 est arrivé sur le billot après que le secrétaire à la Défense Pete Hegseth a annoncé un transfert de 8 % des fonds du DOD pour financer les nouvelles priorités de l’administration Trump, et l’armée de l’air avait besoin d’argent pour aller de l’avant avec un avion de chasse de sixième génération, le F-47. D’autres éléments coûteux ont également été supprimés dans la proposition de budget de cette année, notamment l’avion radar E-7 du service. Alors que des programmes comme le bombardier furtif F-47 et B-21 sont sur le point de gagner gros dans le budget, l’acquisition totale d’avions est en chute libre. Le service affirme maintenant que les objectifs précédents, tels que l’achat de 72 chasseurs par an, ne sont plus réalisables. Avant la publication du budget, Allvin a fait valoir dans des déclarations publiques que les priorités de Hegseth nécessitaient « plus d’armée de l’air » – et donc plus d’argent pour son service. Au cours de l’entrevue du 18 juillet, Allvin a maintenu que son appel avait été entendu. Il a déclaré qu’il attendrait que le Congrès finalise son budget avant de rendre un verdict final. « Nous avons été en mesure d’exprimer clairement ce dont nous pensons que les États-Unis ont besoin de leur armée de l’air et la valeur d’une plus grande force aérienne. Dans la mesure où cela s’est comparé aux autres priorités du Ministère, en fin de compte, je laisserai à d’autres le soin de compter les points. Je peux vous dire que je suis satisfait que ma voix ait été entendue. Je suis satisfait que nous allions de l’avant avec certains des programmes clés, comme le F-47. Je continuerai à plaider pour plus de Force aérienne, tout en continuant à respecter les décisions prises par les hauts dirigeants », a-t-il déclaré. Le service demande également de se départir de 340 avions, y compris de se débarrasser de tous ses A-10 plus tôt que prévu. Le service avait prévu une mise hors service progressive des A-10 Warthog mais, a déclaré Allvin, la réaffectation budgétaire de Hegseth a amené le service à revoir ses plans. Le Congrès veut protéger certains des A-10 dans son projet de loi sur la politique de défense – une décision qu’Allvin espère être accompagnée du financement nécessaire pour maintenir l’avion en vol. Sinon, quelque chose d’autre sera supprimé : « S’ils ne nous donnent pas plus de ressources, alors quelque chose qui était au-dessus de la ligne, qui était une priorité plus élevée devra être retiré. » À long terme, on ne sait toujours pas si l’armée de l’air sera en mesure d’inverser la réduction de la taille de sa flotte, a déclaré Allvin. Il est plus important de se concentrer sur les « résultats » de ce qu’il achète, plutôt que sur le nombre spécifique de queues qu’il a, a-t-il déclaré. « Aurons-nous moins d’avions ? Aurons-nous plus d’avions de combat collaboratifs ? C’est encore une question inconnue, mais pour moi, c’est le résultat qui compte. Quelles sont les capacités que nous pouvons fournir ? Combien cela coûtera-t-il de maintenir ? Combien coûtera l’investissement ? Les investissements sont-ils rentables ? Ce sont des conversations d’une année sur l’autre que nous avons, mais l’arc global, je pense, prouvera que plus il y a de Force aérienne, c’est mieux pour la nation », a-t-il déclaré. Leçons de Midnight Hammer La puissance de l’armée de l’air américaine a été pleinement exposée le mois dernier lors de l’opération Midnight Hammer, a déclaré Allvin, lorsque sept bombardiers B-2 ont attaqué trois installations nucléaires iraniennes, ce qui témoigne de la façon dont la prise de contrôle de l’air peut aider à prévenir une guerre plus large. « Nous ne nous battons pas. Nous ne sommes pas dans une grande guerre. Nous n’avons pas envoyé des milliers de soldats qui allaient être engagés, et nous n’avons pas pu nous démêler pendant des mois ou des années. Pour moi, cela démontre très, très viscéralement l’importance de la puissance aérienne et de la domination aérienne", a-t-il déclaré. Midnight Hammer a également prouvé que la furtivité « compte toujours », a déclaré Allvin. Certains spéculent que des capteurs avancés pourraient rendre la furtivité obsolète un jour, mais Allvin a décrit la furtivité comme le « prix d’admission » dans un futur combat. Alors qu’une frappe à longue portée sur le territoire ennemi dans le Pacifique serait très différente de ce que les États-Unis ont fait en Iran, « les mêmes principes s’appliquent que nous devons être capables de pénétrer et de créer des effets dans des environnements de menace dense », a déclaré Allvin, soulignant le développement du futur bombardier B-21, un remplaçant plus furtif et plus petit du B-2. L’opération complexe a mis en vedette plus de 125 avions, dont les B-2, les chasseurs de quatrième et cinquième génération, et des dizaines de ravitailleurs, et le chef a salué le travail des aviateurs américains, des pilotes aux responsables de la maintenance, qui ont rendu cela possible. « Lorsque vous mettez des aviateurs américains dans une situation difficile, à un moment qui compte, ils vont performer », a déclaré Allvin.
  24. Ce qui peut être considéré comme une opportunité si tu y penses.
  25. herciv

    Le F-35

    Ca me fait penser à certaine structures en France qui se mettent volontairement à la limite financièrement pour aller chercher certaines subventions. C'est pratique les "programmes secrets" pour faire passer la pilule et le message au Pentagone. ET puis il ne faudrait pas oublier les fameux 5% retenu par le pentagone pour des F-35 TR3 livrés mais non combat ready. C'est aux alentours de 200 F-35 et çà représente donc un gros milliard de dollar. C'est marrant que LM n'est parle pas dans sa communication.
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