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Je ne le dis pas tous les jours mais pour une fois je trouve que le f-35 ne se comporte pas trop mal en terme d'heure de vol. Attention il y a 8 F-35 livré actuellement mais le premier livré ne l'a été qu'en décembre de l'année dernière. On ne connait pas le rythme des livraisons. Si ils ont été tous livré en début d'année le chiffre de 1000 heures est forcément moins impressionnant que si ils ont été livré récemment. Attention on parle quand même de F-35 non combat-ready puisque TR3. Les F-35A Lightning II belges ont dépassé les 1000 heures de vol. https://www.avionslegendaires.net/2025/09/actu/les-f-35a-lightning-ii-belges-ont-depasse-les-1000-heures-de-vol/ La Composante Air & Espace a atteint ce premier stade alors même qu’aucun avion n’est actuellement présent en son sein. C’est là l’ironie de la formation avancée des pilotes de Lockheed-Martin F-35A Lightning II à Luke AFB aux États-Unis. Les premiers pilotes belges ont franchi la semaine dernière le cap des 1000 heures de vol. Les premiers chasseurs de 5e génération ne seront pourtant pas opérationnels en Belgique avant encore quelques semaines. Mille heures de vol cela peut paraître énorme ou très peu selon le point de vue qu’on adopte. Aux regards de la longévité cumulée des huit F-35A Lightning II belges déployés au sein du 312th Fighter Squadron de l’US Air Force c’est évidemment très très peu. Par contre si on se souvient que le premier d’entre eux n’a été livré qu’en décembre dernier cela paraît d’un coup d’un seul beaucoup plus impressionnant. Le fait est donc qu’en dix mois les Belges se sont fait livré huit avions de combat et ont pu cumulé 1000 heures de vol sur F-35A Lightning II, hors simulateurs. Selon toutes logiques les premiers exemplaires devraient débuter leurs premiers vols au-dessus de la campagne flamande dans les jours qui viennent. Enfin ça c’est si Lockheed-Martin et l’administration Trump respectent le calendrier prévisionnel adopté lors de la signature du contrat… sous la première administration Trump. À Luke AFB on parle donc flamand et français. On y parle aussi danois ou encore norvégien. En fait Luke AFB c’est un peu l’Europe du F-35 en miniature. Normal après tout vu que les Américains eux même l’ont surnommé Lightning II High School. Pour autant afin de mettre tout le monde d’accord la langue officielle c’est l’américain, enfin pardon l’anglais des États-Unis. Les mécanos et pilotes belges ont donc appris à maîtriser ce nouvel avion furtif durant 1000 heures de vol. En attendant donc les 2000, 3000, ou encore 5000 heures de vols qui elles interviendront en Belgique. En juillet dernier Bruxelles a voté la future commande de onze F-35A Lightning II supplémentaires. Celle-ci sera validée en janvier ou février prochain. Les avions en question ne passeront pas par la case Luke AFB et rejoindront directement Florennes et/ou Kleine Brogel, les deux bases belges dédiées à cet avion.
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
herciv a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
On en parlait il n'y a pas si longtemps : la menace russe dans l'espace est réelle : https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/le-chef-militaire-francais-alerte-sur-l-intensification-des-activites-hostiles-dans-l-espace-ce7d58dedb8ff222 -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
herciv a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
VDL annonce le 19ème paquet. Elle tape quand même franchement sur le pétrole. Trump ne doit pas être si mécontent. Von der Leyen annonce un 19e paquet de sanctions contre la Russie 4 minutes de lecture La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a publié une déclaration annonçant des propositions pour un 19e paquet de sanctions contre la Russie en raison de sa guerre d'agression contre l'Ukraine. La déclaration a été publiée dans une vidéo vendredi. Les nouvelles sanctions visent l'énergie, la flotte fantôme, les entreprises, y compris celles de pays tiers, dont la Chine, qui continuent d'acheter de l'énergie russe, l'interdiction des plateformes cryptographiques et des cryptomonnaies, et d'autres. « Malheureusement, au cours du mois dernier, la Russie a démontré son mépris total pour la diplomatie et le droit international. Elle a mené certaines des plus importantes attaques de drones et de missiles contre l'Ukraine depuis le début de la guerre, touchant des bâtiments gouvernementaux et des habitations civiles, dont notre bureau de l'UE à Kiev, représentation de notre Union. Les menaces contre notre Union se multiplient également. Ces deux dernières semaines, des drones russes Shaheed ont violé l'espace aérien de notre Union en Pologne et en Roumanie. Ces actions ne sont pas celles d'une personne en quête de paix. Le président Poutine ne cesse d'aggraver la situation, et l'Europe accroît sa pression en réponse. C'est pourquoi je présente aujourd'hui le 19e train de sanctions », a-t-elle déclaré. Ursula von der Leyen a désigné l'énergie comme le premier secteur visé par les sanctions. « L'économie militaire russe est soutenue par les revenus des énergies fossiles. Nous voulons réduire ces revenus. C'est pourquoi nous interdisons l'importation de GNL russe sur les marchés européens. Il est temps de couper l'alimentation. Nous sommes prêts », a annoncé la présidente de la Commission européenne. Les sanctions s'appliqueront également à 118 navires supplémentaires de la flotte fantôme. « Au total, plus de 560 navires sont sous le coup de sanctions de l'UE. Les principales sociétés de négoce d'énergie, Rosneft et Gazprom Neft, seront désormais totalement interdites d'exploitation. Les avoirs d'autres sociétés seront également gelés », a-t-elle souligné. Selon Ursula von der Leyen, l’UE « poursuit également ceux qui alimentent la guerre de la Russie en achetant du pétrole en violation des sanctions ». « Nous nous en prenons aux raffineries de pétrole, aux négociants en pétrole et aux entreprises pétrochimiques de pays tiers, dont la Chine. En trois ans, les revenus pétroliers russes en Europe ont chuté de plus de 90 %. Nous tournons désormais définitivement la page », a-t-elle expliqué. La présidente a désigné la finance comme deuxième secteur. « Nous nous concentrons sur les failles financières que la Russie exploite pour échapper aux sanctions. Nous introduisons une interdiction de transactions pour de nouvelles banques en Russie et dans des pays tiers. Nous intensifions la lutte contre le contournement des sanctions. Face à la sophistication croissante des tactiques de contournement, nos sanctions seront adaptées pour rester en première ligne. Ainsi, pour la première fois, nos mesures restrictives concerneront les plateformes de cryptomonnaies et les transactions en cryptomonnaies interdites. Nous ajoutons à la liste les banques étrangères connectées aux systèmes de paiement alternatifs russes. Nous limitons également les transactions avec les organisations des zones économiques spéciales », a-t-elle déclaré. Troisième point, von der Leyen a évoqué de nouvelles restrictions sur les exportations directes de biens et de technologies utilisées sur le champ de bataille. « Nous listons également 45 entreprises en Russie et dans des pays tiers. Ces entreprises ont apporté un soutien direct ou indirect au complexe militaro-industriel russe. Dans une guerre axée sur l'innovation, il est crucial de priver la Russie d'accès aux technologies clés, notamment en matière de drones. Notre analyse économique est claire. Nos sanctions affectent gravement l'économie russe. Le taux d'intérêt atteint 17 %. L'inflation est constamment élevée. L'accès de la Russie au financement et aux revenus diminue constamment. Et l'économie militaire russe, en surchauffe, atteint ses limites », a déclaré von der Leyen, ajoutant que lors de conversations directes avec des partenaires qui communiquent avec les Russes, « ils indiquent que l'une des premières demandes russes est l'assouplissement des sanctions. » « Nous savons donc que nos sanctions sont un outil de pression économique efficace. Et nous continuerons de les utiliser jusqu'à ce que la Russie s'assoie à la table des négociations avec l'Ukraine pour une paix juste et durable », a-t-elle conclu. -
AH ? Utiliser Lecornu pour tordre le bras à Dassault ! Je croyais que les allemands aimaient le compromis ? On m'aurait menti ?
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Parfait il fallait un article de référence pour montrer que c'était l'Allemagne qui voulait sortir du dossier. Celui-là est pas mal. Encore ou ou deux comme çà et le divorce pourra se faire à l'amiable. Je remarque que Airbus tente un appel du pied vers les anglais ... et les suédois. Rien ne dit qu'ils trouveront des copains.
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C'est grand l'Indonésie. Et pour un pays qui cherche la souveraineté, pratiquer le double sourcing est un principe cardinal. Reste que çà n'est pas forcément la seule raison. Est-ce que l'Indonésie ne serait aps à la recherche d'un mixte high / low ? Mais comment positionner le rafale là-dedans ? HIGH ou LOW ? SI high alors le J-10 est bien parti, si LOW ? Ca laisse pas beaucoup de place au F-15 et au KF-21 par rapport aux compétences du rafale.
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Europe de la Défense ?
herciv a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Non elle vient de bien plus que çà. On parle de la capacité de faire opérer tout type de matériel US par un pékin US ou européen ou autre partout dans le monde. Les MOB ou FOB en Europe sont vraiment le point fondamental dans la capacité européenne à recevoir de l'aide US. A l'inverse en Indo pacifique çà manque de MOB/FOB dédiées aux F-35. -
Europe de la Défense ?
herciv a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Euh non ! A l'époque c'était déjà Trump qui avait ouvert la porte à un achat de F-35 par les EAU. Mais c'était à un prix de "couillon" comme on dit dans le sud. ET quand on dit prix c'était par exemple le fait de mettre les chinois dehors alors que les EAU discutaient implantation de la Chine dans ses ports. -
Europe de la Défense ?
herciv a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui. Non seulement c'est une honte mais en plus on aurait été autrement plus vite préparé à affronter Poutine et nos problèmes budgétaires auraient partagés par toute l'Europe. -
Mouais bof. A la base tout le monde a la même formation faite aux US. Je rappel que le principe à la base de cet achat est l'interopérabilité. Un meca US doit pouvoir intervenir sur un F-35 UK et inversement si il y les codes pour aller sur ALIS/ODIN. Ou sinon il n'y aurait pas d'interopérabilité entre chaque nation ? Bref les doutes sur la qualité des méca UK peut-être. Mais je crois qu'on peut aussi envisager d'autres hypothèses comme par exemple une panne rare voir inconnue dans ALIS/ODIN et donc des problèmes de spare sur une pièce qui ne tombe jamais en panne et une obligation de monter en compétence sur cette panne qui ensuite pourra être partagée. Je ne pense pas que la RN avait l'intention de rester 1,5 mois à KERALA. Le pilote a choisi d'y atterrir pourtant. Pareil au Japon. Et pareil pour le F-35 japonais qui a atterri sur un aéroport civil absolument pas gréé pour une MCO de f-35. Ils font comment dans le pacifique si il n'y a pas d'aéroport comme Kerala ou Kogoshima ou un PA à proximité ?
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Europe de la Défense ?
herciv a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui mais c'est voir le problème par le petit bout de la lorgnette. Les achats d'armes ne sont qu'une des nombreuse façon de payer les US pour leur protection. Il y avait aussi tous les services numériques defiscalisés ou presque, tous les achats de dettes, toute l'acceptation de libeller les achats internationaux en dollar toutes les sorties de devises du territoire européen par les paradis fiscaux. Bref si les US ont pu financer leur armement c'est parce que le monde entier l'a payé. -
Je met ca ici aussi : https://forum.air-defense.net/topic/3489-europe-de-la-défense/?do=findComment&comment=1839338
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Bonne remarque. Ca fait poser le problème sur la dispo en spare.
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Europe de la Défense ?
herciv a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Je pense surtout qu'il fait référence à la position actuelle du Portugal "On hold" sur le F-35. Pour info c'est pareil pour le Canada qui tergiverse toujours autant sur le F-35. (https://www.aerotime.aero/articles/canada-f-35-review-us-warning) Quant à l'Espagne qu'il aurait pu rajouter à la liste il est clair que rien ne se fera avec le gouvernement actuel qui a l'air droit dans ses bottes. Rajoutons quelques fuites et articles montrant que les US font pression pour que chaque client complète sa commande de F-35. Et dans ce contexte le complément de commande de rafale par la Grèce qui ne va pas dans le sens de plus de F-35. Sans parler de la position délicate de la Suisse. (https://www.defensenews.com/global/europe/2025/09/17/swiss-panel-audits-2022-contract-as-f-35-cost-surprise-may-shrink-buy/) Bref la machine commerciale du F-35 pourtant très bien huilée commence à souffrir. Elle se donne comme objectif de trouver deux autres clients pour s'en sortir en terme de dynamique positive. (https://nationalinterest.org/blog/buzz/two-more-countries-will-fly-f-35-fighter-by-2030-ps-091625). Mais le coût et surtout la remise en cause de la fiabilité d"allié" des US ont mis un vrai gros taquet à ce programme. Même l'absence de fiabilité technique ou financière du f-35 n'avait pas posé autant problème. Personne n'avait envisagé d'avoir à se battre sans les US qui devait assumer la majeure partie d'une guerre. -
Ou alors ils font comme les US. Ils mettent plus de personnels. Ca serait la solution simple si ils n'avaient de problémes de recrutement et de turn-over sur leur masse salarial. Ce qui est beaucoup plus inquiétant c'est que la capacité d'opérations dispersées en prend un coup si pour la moindre panne un peu sérieuse, il faut 16 etp sur 15 jours et une dispo spare en 15 jours également. Sans parlé de l'identification de la panne qui devait être automatisée... 15 jours de rab pour n'avoir pas eu alis/odin sur place.
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Les Uk ont surement importé sur les f-35 japonais une maladie contagieuse contractée en Inde. https://www.stripes.com/theaters/asia_pacific/2025-09-17/japan-f35-emergency-landing-19132299.html
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Un regretté membre de ce forum disait que la MCO de départ était toujours importante. Mais plus globalement il faudrait le détail parce que il faut rajouter à çà le coût du pilote et du pétrole et .... bref on ne sait pas comparer ce chiffre. Ca ressemble au PBL que les indiens avaient signé.
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Europe de la Défense ?
herciv a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Ca me semble pour le coup un vrai gros problème pour faire tourner les industries de pointe. https://www.latribune.fr/article/economie/international/53882807292351/acces-aux-terres-rares-les-entreprises-europeennes-patissent-d-un-blocage-de-la-chine -
Lisez cet article https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/pourquoi-wall-street-vote-trump-des-deux-mains-2186690 et regardez la phrase en rouge dans le lien précédent. Si le dollar dévalue trop vite WallStreet verra bien des investisseurs non US se détourner.
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Sur la faiblesse du dollar (il a quasiment touché 1,2 dollar pour un euro hier. En gros les investisseurs veulent toujours acheté US mais se méfient systématiquement du dollar maintenant. Les investisseurs mondiaux se ruent sur les couvertures pour protéger leurs investissements américains du dollar https://www.cryptopolitan.com/investors-shield-us-investments-from-dollar/ Par Jai Hamid Mise à jour : 17 septembre 2025, 11 h 35 UTC 3 minutes de lecture Contenu 1. Les investisseurs se protègent malgré la hausse des actions américaines 2. Les fonds mondiaux renforcent leur couverture face à l'affaiblissement du dollar Les investisseurs étrangers conservent leurs actifs américains mais les couvrent activement contre le dollar. Plus de 80 % des flux entrants d’ETF étrangers au cours des derniers mois ont été couverts, contre 20 % plus tôt cette année. La baisse des taux américains rend la couverture du dollar moins chère et plus attractive à l’échelle mondiale. Les investisseurs mondiaux conservent leurs actifs américains mais se précipitent pour couvrir leur exposition au dollar, témoignant d'une inquiétude croissante quant à l'impact des projets économiques de Donald Trump sur la monnaie la plus utilisée au monde. Depuis le retour de Trump à la Maison Blanche, le flux d'argent vers les investissements américains couverts a atteint des niveaux jamais vus depuis quatre ans, selon la Deutsche Bank. George Saravelos, responsable de la stratégie de change de la banque, a déclaré que les acheteurs étrangers « ont peut-être recommencé à acheter des actifs américains, mais ils ne veulent pas de l'exposition au dollar qui va avec », ajoutant qu'ils réduisent leurs positions en dollars « à un rythme sans précédent ». Les investisseurs se protègent malgré la hausse des actions américaines Ce comportement explique en partie la faiblesse persistante du dollar, malgré la hausse continue des actions américaines . Wall Street avait été durement touchée en avril par l'instauration par Trump de ses prétendues « journées de libération », mais le S&P 500 a depuis rebondi et affiche désormais une hausse de 12 % en dollars. Pourtant, pour les investisseurs en Europe, ce rendement tombe à -2 % en euros, car le dollar lui-même a chuté de plus de 10 % cette année par rapport aux principales devises. Au cours des trois derniers mois, environ 7 milliards de dollars ont été investis dans des ETF d'actions américaines détenus à l'étranger. La Deutsche Bank a constaté que 80 % de ce montant étaient couverts, contre seulement 20 % au début de l'année. La couverture protège les investisseurs des fluctuations de change, leur permettant de suivre uniquement la performance de l'actif, même si elle entraîne des coûts supplémentaires. Cette forte augmentation de la protection contre les fluctuations de change est un facteur clé de la baisse du dollar , qui a contribué à propulser l'euro au-dessus de 1,18 dollar pour la première fois en quatre ans. Avec la baisse des taux d'intérêt américains, le coût de ces couvertures a également diminué, les rendant plus attractives. Arun Sai, de Pictet Asset Management, a déclaré que son entreprise avait renforcé ses couvertures en dollars sur les actions américaines, anticipant une poursuite de la baisse du billet vert. « Le dollar continuera d'être le principal touché par l'érosion de la crédibilité institutionnelle », a-t-il déclaré. Il a décrit cette tendance comme s'inscrivant dans un « marché baissier séculaire » pour la devise. Les fonds mondiaux renforcent leur couverture face à l'affaiblissement du dollar Une enquête de Bank of America réalisée en septembre a révélé que 38 % des gestionnaires de fonds mondiaux prévoyaient d'accroître leurs couvertures contre un affaiblissement du dollar, contre seulement 2 % se préparant à un dollar plus fort. Meera Chandan, co-responsable de la stratégie mondiale de change chez JPMorgan, a déclaré que la tendance ne se limitait pas à une vente massive d'actifs américains. « Il ne s'agit pas de vendre l'Amérique. Il s'agit plutôt de se protéger du dollar », a-t-elle déclaré. Elle a averti que de nouvelles données économiques défavorables pourraient entraîner une baisse du dollar et inciter à une augmentation des opérations de couverture de change. Les détenteurs d'obligations se couvrent généralement plus souvent pour lisser les rendements. Jusqu'à récemment, les investisseurs en actions ne s'en souciaient pas. Mais aujourd'hui, ils affirment que les avantages de la couverture l'emportent sur les coûts. Ces dernières années, les achats étrangers d'actions américaines avaient contribué à la hausse du dollar. Cette année, ce lien a été rompu. Charles-Henry Monchau, DSI de la banque privée suisse SYZ Group, a déclaré avoir investi en mars dans des actions américaines entièrement couvertes contre le dollar. « C'était une décision géopolitique », a-t-il expliqué, rappelant la position publique de Trump contre un dollar fort. « Cette année, il faut se couvrir. » Les grands fonds de pension font de même. Les gestionnaires de fonds de pension danois ont réduit leurs avoirs en dollars non couverts de 16 milliards de dollars au deuxième trimestre, les ramenant à 76 milliards de dollars. Les fonds de pension néerlandais ont également augmenté leurs couvertures en dollars plus tôt cette année. Les fonds australiens ont pris des mesures similaires. En juin, la Banque des règlements internationaux a déclaré que les opérations de couverture de change menées par les investisseurs hors des États-Unis avaient largement contribué à la baisse du dollar en avril et mai. Les chercheurs de la BRI ont indiqué que les investisseurs asiatiques avaient été particulièrement actifs en matière de couverture durant cette période. Les investisseurs ont généralement recours aux contrats de change à terme pour se couvrir. Ces produits dérivés leur permettent de sécuriser un taux de change futur, et comme leur coût est lié aux écarts de taux d'intérêt, la baisse des taux américains les a rendus plus avantageux. Kit Juckes, stratégiste FX à la Société Générale, a déclaré que les investisseurs avaient longtemps évité de payer des coûts élevés pour couvrir le dollar. Mais aujourd'hui, « un point de basculement est assez proche », a-t-il ajouté. « On se demande : "Pourquoi n'ai-je pas encore fait cela ?" » Kamakshya Trivedi, stratège en chef des changes chez Goldman Sachs, a déclaré que la baisse des coûts de couverture pourrait encourager davantage d'investisseurs asiatiques à rejoindre la vague, ce qui pourrait conduire à une faiblesse encore plus grande du dollar.
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Et pour la zone Europe : Ce que montrent les données mondiales / américaines Le TIC (Treasury International Capital) du Département du Trésor des États‑Unis publie les portefeuilles de titres américains détenus par des étrangers, ventilés par pays ou par “catégorie officielle / privée”. Réserve fédérale+3U.S. Department of the Treasury+3U.S. Department of the Treasury+3 Par exemple, en juin 2024, “foreign official” holdings de titres US à long terme s’élevaient à ≈ 6,598 milliards de dollars, dont une partie est détenue par des institutions publiques étrangères (États, banques centrales, etc.). U.S. Department of the Treasury Dans ces tableaux, la zone Euro / Eurozone figure parfois comme ensemble régional. Par exemple les données “Foreign Residents’ Holdings of U.S. Long‑term Treasury Securities by Country & Region” montrent que pour l’Eurozone, les montants sont de l’ordre de quelques milliers de milliards USD. Par exemple : “Europe; Eurozone; Total U.S. long-term securities” pour certaines dates étaient dans les 5 000‑6 000 Mds USD. Réserve fédérale+2U.S. Department of the Treasury+2 Limites et incertitudes Ces chiffres ne précisent pas quelle fraction parmi ceux “Eurozone / Europe” appartient directement aux réserves de la BCE ou de l’Eurosystème. Une partie est détenue par des investisseurs privés, fonds, institutions financières, etc. "Officiel" dans les données TIC inclut États, banques centrales et autres entités publiques, mais ça ne dit pas nécessairement “réserves de change” gérées comme tel; cela peut inclure d’autres types de détention publique. Les détenteurs “européens” peuvent détenir les titres en nom propre ou via des intermédiaires (custodians) situés au Luxembourg, Belgique, etc., ce qui rend la localisation géographique des détenteurs peu informative sur qui réellement possède ces titres. Paperjam+1 Estimations / ordres de grandeur plausibles pour l’UE / l’Eurozone En compilant ce qu’on sait : Les données “Europe; Eurozone” dans les statistiques des holdings étrangers de titres US montrent des montants de l’ordre de 5 000‑6 000 milliards USD de titres US à long terme détenus par toute l’Eurozone à certaines dates. Réserve fédérale+2U.S. Department of the Treasury+2 Mais seule une fraction de cela peut être attribuée à des réserves officielles de banques centrales / la BCE. Le reste est dans les mains d’investisseurs privés ou publics autres que banques centrales. Donc, en l’absence de ventilation précise, une estimation prudente pourrait situer les titres du Trésor américain détenus par l’Eurosystème / la BCE dans ses réserves à probablement quelques centaines de milliards de dollars, mais moins que le total Europe/Eurozone tel que mesuré dans TIC.
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Avec un tel scénario il faut savoir qui est exposé au dollar. La réponse semble facile : tout le monde. J'ai donc regardé pour notre propre cas et posé la question à ChatGPT : Je n’ai pas trouvé de source publique fiable qui indique exactement quel montant en dollars ou obligations du Trésor américain est détenu actuellement par la Banque de France ou l’État français parmi ses réserves de devises. Je m'attendais à pire. Voici ce que j’ai pu recenser : Quels sont les réserves en dollar et en bond du trésor US de la banque de france ? Ce que montrent les données disponibles Les réserves officielles de change de la France à fin juillet 2025 s’élèvent à ~ 303,040 milliards d’euros, dont ~ 31,424 Mds€ de “réserves en devises”. Trésor Public Parmi les avoirs en devises, il est mentionné que les “titres de dette américaine détenus par les résidents français” (y compris via la Banque de France) seraient passés de ~ 535 Mds USD fin 2022 à ~ 960 Mds USD fin 2024 selon les données américaines, mais le point de vue français donne un chiffre plus modeste : ~ 384 Mds USD fin 2024. Crédit Agricole Économiques Cela dit, ce chiffre de 384 Mds USD représente la dette américaine détenue par les résidents français, ce qui n’est pas nécessairement synonyme de réserves de change officiellement libellées ou gérées comme telles par la Banque de France. Il peut inclure des investissements privés, fonds, etc.
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Europe de la Défense ?
herciv a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Commentaire de texte sur le Discours ambitieux de VDL sur la défense européenne. Podium du pouvoir : le discours sur l'état de l'Union de Von der Leyen confronte la préparation de l'Europe en matière de défense https://ecfr.eu/article/podium-of-power-von-der-leyens-state-of-the-union-address-confronts-europes-defence-preparedness/ Le discours sur l'état de l'Union 2025 d'Ursula von der Leyen a souligné que l'Europe est confrontée à des menaces croissantes de la part de la Russie, à l'instabilité au Moyen-Orient et à une dépendance accrue envers les États-Unis. Pour devenir une véritable puissance géopolitique, l'UE doit garantir sa défense, sa préparation et son unité. Tiago Antunes Chercheur associé principal 17 septembre 2025 Lorsqu'Ursula von der Leyen est entrée dans l'hémicycle de Strasbourg pour prononcer son discours sur l'état de l'Union européenne 2025 , elle savait que l'enjeu était de taille. La Russie a multiplié les attaques contre l'Ukraine ces dernières semaines, plusieurs drones russes ayant pénétré l'espace aérien polonais la veille. À Gaza, la situation s'aggrave de jour en jour, tandis que les États membres de l'UE ne parviennent toujours pas à s'entendre sur une position commune à l'égard d'Israël. De plus, cet été, la présidente de la Commission européenne a conclu avec le président américain Donald Trump un accord commercial que de nombreux Européens ont perçu comme une concession humiliante . Coincé au milieu Pour compliquer encore les choses, l'audience parlementaire à laquelle a fait face von der Leyen s'est avérée bien moins accueillante que les années précédentes. Elle a survécu à une motion de censure en juillet, mais deux autres (l'une du parti de gauche et l'autre des Patriotes pour l'Europe, parti de droite) se préparent déjà. Même la majorité centriste et pro-européenne, qui a longtemps soutenu sa commission, s'inquiète et remet ouvertement en question son bilan. Il était donc crucial que le discours de von der Leyen trouve le ton juste. Ursula von der Leyen n'a pas mâché ses mots, à juste titre : l'UE est engagée dans une lutte. L'ordre international, a-t-elle averti, passe d'un ordre fondé sur des règles à un ordre fondé sur la puissance. Le discours de la présidente de la Commission était puissant, voire émouvant par moments, notamment lorsqu'elle a décrit l'enlèvement d'un enfant ukrainien par des troupes russes. Son récit d'un pompier grec aux côtés de ses collègues espagnols pour lutter contre les incendies de forêt dans les Asturies a illustré de manière éclatante la solidarité européenne. Sur le fond, le discours a été marqué par une évaluation brutale de la situation difficile de l'Europe. Ursula von der Leyen n'a pas mâché ses mots, à juste titre : l'UE est engagée dans une lutte. L'ordre international, a-t-elle averti, passe d'un ordre fondé sur des règles à un ordre fondé sur la puissance. Si l'Europe veut s'affirmer comme un acteur mondial, elle doit trouver le courage de résister aux forces hostiles, ce qui implique de devenir plus forte, beaucoup plus rapidement. Mais c'est plus facile à dire qu'à faire. Confirmer, promettre, livrer Le discours de von der Leyen, à certains égards, s'inscrivait dans la lignée des annonces sectorielles. S'il a mis en avant de nombreux instruments et programmes nouveaux, peu d'entre eux ont véritablement porté leurs fruits. Or, en matière de politique de défense, la mise en œuvre est essentielle. Concernant les équipements militaires, par exemple, la tâche est claire : acheter plus, acheter mieux, acheter plus vite, acheter conjointement – et acheter européen. Les priorités de la Commission dans ce domaine sont globalement justes, mais ce qui manque, ce sont des résultats concrets : après tout, l'UE n'a pas besoin d'un flot d'annonces éparses sans grand résultat. Elle doit néanmoins concrétiser ses promesses de sécurité, d'autonomie et de compétitivité. En matière de défense , von der Leyen a présenté cinq initiatives qui pourraient s’avérer importantes. Le premier – et le plus important – est un prêt de réparations pour l'Ukraine, financé par le solde de trésorerie des actifs russes immobilisés (sans toutefois toucher au capital des actifs eux-mêmes). Si les détails restent flous, Kiev a un besoin urgent de nouvelles sources de revenus pour résister à la puissance de feu russe. Deuxièmement, von der Leyen a annoncé une « alliance drones » entre l'UE et l'Ukraine, financée par un apport initial de 6 milliards d'euros provenant du prêt accéléré des recettes extraordinaires (ERA) du G7 . Cette évolution est essentielle pour accroître ou accélérer le soutien financier à l'effort de guerre ukrainien : le renforcement des capacités de fabrication de drones pourrait faire pencher la balance en faveur de l'Ukraine. Troisièmement, le lancement d'une « surveillance du flanc oriental ». Annoncée à la suite de l'incursion d'un drone russe dans l'espace aérien polonais (rapidement suivie par des informations faisant état d'une autre entrée d'un drone russe dans l'espace aérien roumain), cette initiative devrait permettre à l'UE de mieux surveiller ses États membres frontaliers avec la Russie afin de garantir qu'aucun mouvement de forces ne passe inaperçu. L'idée d'un « mur de drones » est politiquement attrayante et constitue un engagement fort et rassurant ; il faut espérer qu'elle sera également réalisable. Quatrièmement, une initiative visant à lancer de nouveaux projets de défense commune, assortis d'objectifs clairs pour 2030, devrait être présentée lors du prochain Conseil européen. Il s'agit d'une avancée cruciale : plusieurs projets CSP , par exemple, n'ont pas encore produit de résultats tangibles. Cinquièmement, un « semestre européen », ou la manière dont l'UE supervise les budgets et les finances publiques des États membres en matière de défense. La politique européenne étant désormais appréhendée sous l'angle de la sécurité, il est logique que la Commission adopte un cadre structuré et transversal qui coordonne les actions des États membres, émette des recommandations sur leurs priorités et supervise leurs plans pour parvenir à une certaine harmonisation. Mais cela doit entraîner des changements et éviter de devenir un échelon supplémentaire de la procédure européenne routinière. Concernant la tragédie qui se déroule à Gaza, von der Leyen est allée beaucoup plus loin qu'auparavant, espérant peut-être apaiser les tensions au sein de l'aile gauche de sa coalition parlementaire. Elle s'est engagée à suspendre le soutien bilatéral à Israël et a proposé des sanctions contre les ministres extrémistes et les colons violents, ainsi qu'une suspension partielle de l'accord d'association avec Israël sur les questions commerciales. Auparavant, la Commission européenne avait déjà proposé le gel partiel de la participation d'Israël à son programme de financement de la recherche Horizon , doté de 95,5 milliards d'euros. La balle est désormais dans le camp du Conseil. Concernant l'accord commercial avec les États-Unis , von der Leyen a cherché à rétablir la vérité, présentant un règlement à l'amiable comme la meilleure issue économique. Pourtant, il est tout aussi clair que cet accord découlait de la dépendance géopolitique et sécuritaire de l'Europe envers Washington. Cet épisode met en lumière une vérité plus profonde : l'UE doit assumer une plus grande responsabilité en matière de défense, à la fois pour protéger ses citoyens contre tous types de menaces et pour préserver son économie des effets secondaires d'une vulnérabilité militaire. Au-delà de la défense, vers la préparation Il ne fait aucun doute que davantage d'actions sont nécessaires en matière de défense. Au-delà des nouvelles orientations de von der Leyen – et des initiatives existantes telles que le livre blanc « Readiness 2030 » de l'UE pour la défense européenne, le programme « Security Action for Europe » ( SAFE ) ou le programme européen de l'industrie de défense ( EDIP ), qui se concentrent tous sur le financement et l'équipement des forces armées européennes – l'Union doit se doter d'une véritable préparation . Cela nécessite de sécuriser l'accès aux matières premières, de renforcer les capacités industrielles, d'assurer la redondance énergétique, d'assouplir les budgets et d'assouplir les procédures. Cela nécessite une approche sociétale globale, avec des pouvoirs extraordinaires et des règles juridiques solides qui permettent aux institutions de l'UE d'agir en cas d'urgence et de répondre à tout type de menace. Concernant Gaza, même des mesures modestes n'ont pas réussi à faire consensus parmi les États membres, ce qui signifie qu'il est peu probable que les nouvelles propositions contre Israël progressent. La Commission a raison de mettre ces idées sur la table – et elle mérite d'être félicitée pour cela – mais la situation sur le terrain exige plus que de bonnes intentions. Si les États membres ne parviennent pas à s'entendre sur une position commune concernant le Moyen-Orient, l'Europe ne réalisera jamais son ambition de devenir une puissance géopolitique. * Dans l'ensemble, le discours de la présidente de la Commission européenne était sérieux, parfois émouvant et globalement pertinent. Alors que la menace russe s'accentue de jour en jour et que la confiance dans le bouclier sécuritaire américain s'érode, l'UE trace une voie claire pour protéger plus largement ses États membres – et notamment son flanc oriental. Le sort de l'Europe, cependant, ne dépendra pas des belles paroles prononcées à Strasbourg. Au contraire, von der Leyen doit prouver ses intentions en assumant les choix difficiles qu'elle fait – et en mettant en œuvre les actions qu'ils exigent. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
herciv a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Je sais pas si les russes ont voulu ou pas balancer tous ces drones mais le pekin de la rue polonais lui croit que oui. https://www.pravda.com.ua/eng/news/2025/09/17/7531258/ -
Europe de la Défense ?
herciv a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
ET il y a quoi sur le marché ?