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  1. herciv

    Armée de Terre polonaise

    La Pologne confronté à la dure réalité de la MCO ... malgré beaucoup de sous mis dans son armée : La Pologne n’a pas encore les moyens nécessaires pour réparer les moteurs de ses chars Abrams par Laurent Lagneau · 4 août 2025 FacebookXLinkedInGoogle TranslateEmailCopy Link Partager La semaine passée, la Pologne a signé un nouveau contrat avec la Corée du Sud en vue de se procurer 180 chars K2 « Black Panther » supplémentaires, une première commande, portant également sur 180 unités, ayant été confirmée en 2022. Dans le détail, 64 d’entre eux seront portés au standard K2 PL. Pour rappel, l’armée polonaise compte disposer de 1 000 exemplaires au total. Ces K2 PL viendront s’ajouter aux 250 M1A1 Abrams SEPv3 et aux 116 M1A1 Abrams d’occasion commandés auprès des États-Unis en 2022. Prise un an plus tôt, la décision du ministère polonais de la Défense de se procurer des chars de conception américaine avait été critiquée pour des raisons qui tenaient à la masse trop importante de ces engins [près de 70 tonnes] et à leur consommation, jugée excessive, de carburant, ce qui supposait davantage de contraintes logistiques. « En cas d’hostilités, cela pourrait signifier que nos chars deviendraient inutiles à la moindre interruption de l’approvisionnement en carburant », avait ainsi résumé le site polonais WP Tech. Cela étant, le maintien en condition opérationnelle [MCO] n’avait pas été abordé… Or, il ne suffit pas d’aligner des chars comme à la parade : encore faut-il qu’ils puissent être engagés au combat. C’est d’ailleurs ce que fit valoir le général Thierry Burkhard, le chef d’état-major des armées [CEMA], lors de l’élaboration de la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30. Le char Abrams a la particularité d’être doté d’un moteur à turbine à gaz [ou turbomoteur] AGT1500 de 1 500 ch, fourni par Honeywell. Aussi, son MCO suppose des infrastructures et des savoir-faire spécifiques… Ce que la Pologne n’a pas pris en compte au moment de les commander. C’est en effet ce qu’a expliqué Jacek Goszczyński, le PDG de Wojskowe Zakłady Lotnicze No. 1 [WZL 1 ou « Usine d’aviation militaire n°1], à l’occasion d’un entretien accordé à Gazeta Prawna, la semaine passée. « Les chars Abrams sont équipés de turbomoteurs AGT1500C, qui nécessitent une maintenance industrielle spécialisée [niveau dépôt] dans des usines aéronautiques certifiées. Malheureusement, ces exigences n’ont pas été prises en compte lors de leur achat », a affirmé M. Goszczyński. Actuellement, l’armée polonaise dispose de 116 M1A1 Abrams et de 47 M1A2 Abrams SEPv3. Seulement, comme l’a rappelé le PDG de WZL 1, « il n’existe aucune installation en Pologne ou en Europe qualifiée pour entretenir et réparer » leurs turbomoteurs. Aussi, a-t-il continué, soit « les réparations nécessaires sont effectuées aux États-Unis, plus précisément au dépôt militaire d’Anniston, en Alabama », soit on procède « au remplacement complet de composants ». « L’entretien de ces moteurs est similaire à celui d’un hélicoptère. Non seulement le kilométrage est pris en compte, mais aussi le nombre de démarrages et de cycles du moteur. Un diagnostic est effectué à chaque fois pour déterminer si le moteur peut être réutilisé », a encore expliqué M. Goszczyński, avant d’indiquer que des négociations étaient en cours avec Honeywell pour implanter un « centre de service agréé pour ces moteurs en Pologne, ce qui est un défi très difficile et coûteux ». Mais leur issue dépendra d’une décision du ministère polonais de la Défense. « Si WZL 1 reçoit une commande spécifique, il sera alors possible d’entretenir les moteurs des Abrams au plus tôt en 2028. Aujourd’hui, nous sommes la seule usine en Pologne capable de réaliser cela en si peu de temps », a conclu le dirigeant.
  2. Mais ils sont bien repris sur certain blog israéliens : https://domoi.org/douze-jours-qui-ont-change-le-moyen-orient/ L'opération iranienne laisse les États-Unis impatients de moderniser le F-35 israélien https://www-clevelandjewishnews-com.translate.goog/jns/iran-operation-leaves-us-longing-for-israeli-f-35-upgrade/article_ca3a016c-7b8e-5a9f-be80-567045326ad0.html?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc L'attaque réussie d'Israël contre l'Iran, qui a vu la portée de combat de ses avions de combat F-35 construits aux États-Unis s'étendre bien au-delà de ce qui était supposé être ses limites, a laissé l'armée de l'air américaine stupéfaite et souhaitant la même longue portée pour elle-même, a rapporté lundi le quotidien israélien Maariv . En juin, pendant 12 jours, Israël a lancé plus de 1 500 sorties contre la République islamique pour neutraliser les programmes d'armes nucléaires et de missiles balistiques de ce pays. Les sorties ont duré en moyenne environ 1 600 kilomètres (aller simple) et, au moins dans un cas, se sont étendues jusqu'à 2 250 kilomètres pour bombarder un avion ravitailleur de l'armée de l'air iranienne à l'aéroport de Mashhad. Une partie de ces vols ont été effectués par le F-35I, ou « Adir » (mot hébreu pour « puissant »), la version personnalisée par Israël de l'avion de chasse F-35A Lightning II de Boeing. Selon des rapports cités par Maariv , Israël a pu augmenter la portée de ses avions en utilisant des réservoirs de carburant externes et des réservoirs de carburant conformes (des réservoirs de carburant supplémentaires ajustés étroitement au profil de l'avion) sans compromettre sa capacité furtive. L'autonomie de combat du F-35A est d'environ 670 milles nautiques (745 milles). La version de l'US Navy, le F-35C, a une portée légèrement supérieure, selon certaines sources. Israël a également largement eu recours au ravitaillement aérien, effectuant plus de 700 ravitaillements en vol avec son Boeing 707 « Re'em », comme le détaille un article d' Ynet du 25 juin . Cependant, le ravitaillement aérien n'est pas toujours pratique lorsque la discrétion est une priorité, comme au-dessus d'un territoire ennemi doté de défenses avancées. Les F-35I israéliens ont survolé la Turquie, la Jordanie, la Syrie et l'Irak sans être détectés, a rapporté Maariv . Ils utilisaient deux types de réservoirs : un réservoir externe de 1700 litres fabriqué par la société israélienne Elbit Systems, suspendu sous les ailes et éjecté avant l'entrée en territoire ennemi ; et un réservoir conforme de 3 200 litres, développé en collaboration avec Israel Aerospace Industries et Lockheed Martin. Ce dernier est installé à côté du fuselage sans compromettre son profil furtif. Des avions de chasse israéliens F-35I Adir volent en formation. Photo du lieutenant Erik D. Anthony/US Air Force. Face à la possibilité d'un affrontement avec la Chine, les États-Unis souhaitent améliorer la portée de leurs avions de combat, préférant réduire leur dépendance aux avions ravitailleurs en vol, qui manquent de furtivité et sont particulièrement vulnérables en temps de guerre, a déclaré Maariv . D’autres pays qui ne disposent pas de capacités de ravitaillement sérieuses ont également exprimé leur intérêt pour une extension de la portée de leurs avions fabriqués aux États-Unis. Israël a réalisé d'autres « premières » avec sa variante du F-35. Il est le premier à faire voler ses avions en « mode bestial », c'est-à-dire à transporter des munitions externes, selon un rapport de mars publié sur le site spécialisé dans l'industrie de la défense TWZ . « L'avion israélien « Adir » est le seul avion au monde à avoir effectué des frappes opérationnelles avec une configuration d'armement externe, ce qui a augmenté les capacités d'attaque », a déclaré l'armée de l'air israélienne à X ce mois-là.
  3. herciv

    L'Inde

    En général les analyses de Lagneau sont plutôt intéressante mais là il a mal rendu compte de la complexité Indo-pacifique. Quant au titre dire qu'il est accrocheur ou putaclic c'est le rôle d'un titre quand même.
  4. herciv

    Armée de l'Air Irlandaise

    Il y a une version intermédiaire qui pourrait tenir la route. C'est une construction personnelle. L'Irlande pourrait financer le déploiement et l'armement d'un ou deux escadrons étrangers sur son sol le temps de monter une véritable armée de l'air. Quand on y pense l'Irlande est une vrai profondeur stratégique de l'Europe quand la Russie devient agressive. Maintenant la question c'est une armée de l'air pour quoi faire ? Une intégration à l'OTAN plus active ? Une surveillance des flux aériens au-dessus de l'Atlantique ?
  5. herciv

    L'Inde

    En fait c'est plus compliqué que çà. Pour le coup Lagneau néglige la politique de containment de l'Inde que les US tentent de déployer dans le pacifique en sus de celle de la Chine. Il faut savoir que dès 2020 l'Inde a mis en place une loi qui interdit les offset et favorise le ToT la DAP 2020. C'est littéralement un mur infranchissable pour les US particulièrement pour le F-35 parce que les indiens ne veulent pas seulement fabriquer une partie du bousin mais bien avoir le savoir-faire qui va avec. D'autre part les relations des US avec le Pakistan sont contre nature pour les indiens alors même que le Pakistan a une attitude très offensive sur le dossier Cachemire. Les US ont bien tenté de mettre l'Inde dans leur poche via des forum idoine comprenant par exemple l'Australie mais là encore c'est contre nature pour les indiens qui doivent construire un containment de la Chine dans la région en s'appuyant sur l'Indonésie qui ne s'entend pas avec l'Australie. Enfin il faut quand même avoir en tête que les Brics sont une vrai épine dans le pied de Trump. Tous les principaux acteur de ce forum l'ont envoyé bouler : CHine, Russie, Inde, Brésil ...
  6. Trump n'a pas encore mis son nez dans le dossier. Donc on va boire frais.
  7. Former des pilotes ce qui va prendre beaucoup de temps puisqu'ils partent ab initio.
  8. herciv

    Marine allemande

    Gros gros effort de recrutement et de formation en perspective et pas uniquement en simple marin il va falloir retenir les marins expérimentés.
  9. https://www.opex360.com/2025/08/03/artillerie-lestonie-envisage-de-commander-davantage-de-caesar-6x6-aupres-de-la-france/ Six mois plus tard, une première batterie de CAESAr a été déclarée « prête au combat », à l’issue d’une campagne de tir effectuée par les réservistes du bataillon d’artillerie de l’armée estonienne. Visiblement, cette dernière est très satisfaite de ses nouveaux obusiers à roues. Le CAESAr « est extrêmement précis. […] Par rapport à l’obusier tracté D-30, il est incomparable. Il est tellement plus rapide à mettre en œuvre et tellement plus mobile que nous pouvons exécuter les ordres de tirs inopinés beaucoup plus rapidement. Au début, il a été difficile de s’y habituer, les tactiques ayant évolué. Mais aujourd’hui, nous avons acquis toutes les compétences nécessaires », a commenté le sous-lieutenant Ranno Rajaste, cité par l’état-major estonien. « Les réservistes ont rapidement acquis les compétences nécessaires, leur motivation est forte et ils ont fait preuve de bonne volonté », a confirmé le commandant Kaspar Põder, le directeur de cette campagne de tir. « La maîtrise et l’aisance sont toujours perfectibles, mais je suis globalement satisfait du résultat. L’état de préparation initiale au combat a été atteint et, si nécessaire, l’Estonie dispose d’une autre batterie d’artillerie hautement performante, entraînée et soudée, prête à agir », s’est-il félicité. Puisque le CAESAr donne satisfaction, d’autres exemplaires pourraient-ils être commandés par Tallinn ? En tout cas, c’est ce qu’a suggéré le ministère estonien de la Défense lors de la présentation de son budget pour l’exercice 2026, lequel devrait s’élever à 2,4 milliards d’euros. En effet, sans entrer dans les détails, il a indiqué que le segment des « tirs indirects » allait être renforcé dans les années à venir. Actuellement, ce dernier repose sur six CAESAr [et bientôt douze] ainsi que sur trente-six obusiers chenillés K9 Thunder, acquis en 2018 auprès du sud-coréen Hanwha Aerospace. « Il y aura davantage de systèmes de tir indirect. Il y aura davantage de K9 et de CAESAr. Nous avons déjà acquis divers types de munitions rôdeuses dont la portée dépasse 40 kilomètres », a en effet déclaré , Hanno Pevkur, le ministre estonien de la Défense, le 30 juillet.
  10. Une dychotomie se met en place sur l'opportunité d'investir en actifs US entre les américains et les autres. Les investisseurs US demandent aux autres de ce concentrer sur la Tech (et donc de mettre des œillère pour ne pas regarder le facteur politique sans importance bien evidemment). Les investisseurs remettent en question la suprématie du marché américain malgré les records de Wall Street https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/les-investisseurs-remettent-en-question-la-suprematie-du-marche-americain-malgre-les-records-de-wall-ce7c5fd2de80fe24 Un rebond à Wall Street et une remontée du dollar n'ont pas suffi à dissiper les inquiétudes des investisseurs quant à la capacité des actifs américains à surperformer les marchés étrangers. Une nouvelle salve de droits de douane a, une fois de plus, entamé l'optimisme du marché, alors qu'une série d'accords commerciaux signés par l'administration Trump avait récemment redonné le moral aux actions, leur permettant d'atteindre des sommets historiques. La chute du dollar, en recul d'environ 8 % cette année face à un panier de devises majeures, et l'envolée du déficit budgétaire ébranlent la conviction selon laquelle les marchés financiers américains continueront d'offrir des rendements supérieurs à ceux du reste du monde. Pendant plus d'une décennie, le concept « d'exceptionnalisme américain » -- la conviction que le système démocratique des États-Unis, allié à ses vastes et liquides marchés de capitaux, offre des avantages uniques -- a été peu remis en question par les investisseurs. Mais l'incertitude persistante autour des droits de douane ébranle cette confiance. Si les accords conclus par Donald Trump avec l'Union européenne, le Japon et la Corée du Sud ont apporté un certain soulagement, le président américain a, jeudi soir, imposé de lourds droits de douane à des dizaines de partenaires commerciaux. Une correction des marchés plus tôt cette année, provoquée par les premières annonces de droits de douane de Trump, a entraîné une réévaluation. La position du marché américain semble « légèrement écornée », estime Lori Heinel, directrice mondiale des investissements chez State Street Investment Management. « Le poids de la dette publique rend les actifs libellés en dollars moins attractifs », ajoute-t-elle. Dans une enquête menée fin mai et en juin, le cabinet d'études de marché CoreData a constaté que de nombreux investisseurs institutionnels et consultants, gérant collectivement 4,9 trillions de dollars d'actifs, réduisent leur exposition aux États-Unis. Parmi les répondants, 47 % diminuent leurs allocations stratégiques à long terme sur les marchés américains. Les investisseurs se montrent désormais plus optimistes quant aux perspectives de l'Europe, de la Chine et d'autres marchés émergents, l'enthousiasme pour les marchés américains accusant désormais un retard sur ces régions. Il s'agit là, selon Michael Morley, responsable de CoreData US, d'un « retournement massif » par rapport aux attitudes d'il y a deux ans. La nouvelle vague de droits de douane sur les exportations de dizaines de partenaires commerciaux, dont le Canada, le Brésil, l'Inde et Taïwan, a fait chuter les marchés mondiaux vendredi. Les droits de douane annoncés se sont révélés « quelque peu pires que prévu », selon une note des analystes de Société Générale. « Les marchés ont réagi plus négativement à l'annonce du 1er août qu'à d'autres nouvelles des deux derniers mois, mais la réaction a été bien moins sévère que celle du 2 avril », précisent-ils. Un impact des droits de douane sous-estimé ? Les investisseurs ont commencé à reconsidérer leurs allocations après l'annonce des droits de douane du « Jour de la Libération » par Trump le 2 avril, réévaluant l'attrait du « label USA » et craignant une nouvelle récession. L'administration Trump a ensuite suspendu les nouvelles mesures tarifaires avant d'annoncer des accords plafonnant les droits de douane à des niveaux inférieurs à ceux initialement prévus. Les actions se sont redressées, le S&P 500 bondissant de 27,2 % entre la clôture du 8 avril et celle du 31 juillet, établissant une série de nouveaux records. CoreData a toutefois constaté que 49 % des institutions jugent que les marchés font désormais preuve d'une trop grande complaisance face à l'impact des droits de douane américains. Les prix à la consommation aux États-Unis ont connu en juin leur plus forte hausse en cinq mois, selon l'indice des prix à la consommation, suggérant que les droits de douane alimentent l'inflation. D'autres indicateurs témoignent d'un ralentissement de l'activité économique, la croissance du deuxième trimestre étant principalement due à la faiblesse des importations. Le gestionnaire d'actifs mondial Man Group, qui gère environ 193 milliards de dollars, reste prudent quant à la surpondération des actifs américains. « C'est l'occasion pour les investisseurs de prendre des bénéfices, de rééquilibrer et d'adopter une position neutre sur les États-Unis », estime Kristina Hooper, stratégiste en chef des marchés chez Man Group. Au-delà des droits de douane Le statut du dollar en tant que devise de réserve mondiale pourrait être remis en cause alors que les États-Unis renoncent à leur rôle de facilitateur du libre-échange, analyse Thierry Wizman, stratégiste mondial devises et taux chez Macquarie Group, qui précise que l'entreprise prévoit de vendre le dollar lors de tout rebond. Après avoir connu sa pire performance semestrielle depuis 1973, le dollar a enregistré ses premiers gains mensuels de 2025 en juillet, les investisseurs retrouvant confiance à la faveur des accords commerciaux. Autre facteur de reconsidération de la suprématie du marché américain : le risque de politisation de la politique monétaire. Donald Trump a à plusieurs reprises réclamé une baisse des taux d'intérêt et menacé de limoger le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell. Par ailleurs, une loi récemment adoptée sur la fiscalité et les dépenses publiques viendra alourdir la dette publique de plusieurs milliers de milliards de dollars, aggravant les inquiétudes de longue date sur le déficit. Les investisseurs pourraient exiger une rémunération plus élevée pour le risque lié à la détention de titres du Trésor à long terme. « Il existe un risque très réel que les rendements augmentent significativement à cause du déficit », prévient Kristina Hooper de Man Group. Innovation américaine Pour beaucoup, la vigueur du marché boursier américain et l'optimisme entourant le secteur technologique rendent difficile toute position franchement baissière. « Au final, les États-Unis abritent certaines des entreprises les plus innovantes et rentables au monde, et les marchés de capitaux les plus profonds », souligne Kelly Kowalski, responsable de la stratégie d'investissement chez MassMutual. Selon elle, l'inquiétude quant à un déclin de la prééminence américaine est « exagérée ». Les craintes d'une moindre demande étrangère pour la dette américaine se sont atténuées ces dernières semaines. Après avoir vendu pour 40,8 milliards de dollars nets de bons du Trésor en avril, les investisseurs étrangers ont repris leurs achats à hauteur de 146 milliards de dollars en mai, selon les dernières données gouvernementales. Par ailleurs, si les actions européennes ont nettement surpassé leurs homologues américaines en mars, cet écart s'est réduit à chaque nouvel accord commercial annoncé. Fin juillet, le STOXX 600 européen était à peu près à égalité avec le S&P 500. « Le facteur déterminant n'a rien à voir avec les politiques, mais avec la technologie », analyse Richard Lightburn, directeur adjoint des investissements du fonds macro MKP Capital Management. « Nous n'en sommes encore qu'aux débuts de l'adoption et de l'intégration de l'IA. » Anthony Saglimbene, stratégiste en chef des marchés chez Ameriprise Financial, continue de recommander une légère surpondération des actions américaines par rapport aux autres marchés mondiaux. « Qu'on parle d''exceptionnalisme' ou simplement de 'clarté', l'environnement macroéconomique aux États-Unis reste comparativement plus stable. »
  11. herciv

    Le F-35

    Extrait des chiffres du CBO : f-35A en 2023 : 195 heures pour 8, 24 millions : 41000 euros par heure pour la MCO F-35B en 2023 : 184 heures pour 9,45 millions : 51000 euros F-35C en 2023 : 240 heures pour 13,15 millions d'euros : 54000 euros https://www.strategicfront.org/forums/attachments/1754215982934-png.45689/ https://www.strategicfront.org/forums/attachments/1754216079940-png.45690/
  12. herciv

    L'Inde

    Modi envoi des amabilité a Trump : https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/l-inde-achetera-du-petrole-russe-malgre-les-menaces-de-trump-presse-ce7c5fd3d18eff20
  13. herciv

    Nouveau blindage

    On pourrait utiliser du super-bois en aéronautique ?
  14. Macron subit les humiliation allemande depuis un moment maintenant particulièrement sur le matériel militaire mais pas seulement. Il est plausible que la fin du SCAF inaugure une nouvelle version de la coopération franco-allemande beaucoup plus exigeante de la part des français.
  15. herciv

    Nouveau blindage

    https://www.franceinfo.fr/replay-radio/le-billet-vert/enfin-des-couteaux-en-bois-qui-coupent_4805091.html Le super-bois est 23 fois plus dur que le bois naturel. Il pourrait servir notamment à fabriquer des couverts de pique-nique écologiques et incassables. Ces chercheurs de l'université du Maryland aux États-Unis(Nouvelle fenêtre), (dont les travaux ont été repérés par nos confrères de Science et Avenir(Nouvelle fenêtre)) ont même posté une vidéo qui montre que l’on peut facilement couper un steak, avec un couteau en super-bois, car sa lame est trois fois plus tranchante que celle d’un couteau en acier ou en céramique. Autre utilisation possible : la fabrication de clous en bois, des clous qui ne rouillent pas, expliquent ces chercheurs qui nous montrent au passage, la photo d’un clou (en bois donc) parfaitement planté dans trois planches superposées. Et l'on pourrait aussi imaginer, disent-ils, la fabrication d’un parquet, aussi dur que du carrelage, et qui ne se raye pas. La clé pour fabriquer ce bois durci : c’est d’abord un bain chimique particulier suivi d’un processus intense de compression et de chauffage à 100°C. Après ces différentes opérations, la composition et les liaisons chimiques à l'intérieur du bois sont modifiées et il ne reste quasiement plus que la cellulose, le composant le plus résistant, d'où le changement de propriétés physiques. Un bois qui pourrait aussi être utilisé en architecture Cela fait deja plusieurs années que les scientifiques travaillent sur différents procédés pour renforcer le bois, et le rendre résistant au feu, et à l'eau. L’idée serait même d’en faire le concurrent de l’acier, dans la construction et dans l’industrie. Il y a trois ans, des chercheurs de cette même université du Maryland avaient d’ailleurs déjà mis au point un bois 12 fois plus dur que le bois naturel. Des équipes chinoises et européennes ont aussi travaillé sur du bois chauffé et durci par de la résine et des scientifiques Suédois ont même conçu du bois transparent pour remplacer les vitres, dans le futur. Honnêtement, pour l’instant ça ressemble plus à du papier calque épais et rigide qu'à une vitre, mais effectivement en 2016, ces chercheurs de l’Institut royal de Stockholm ont réussi à rendre une plaque de bois transparente à 85%. Ils ont en fait éliminé du bois la lignine – c’est le composé qui le rend opaque – et ils ont ajouté à la place de la résine. Peut-être qu'à l'avenir, nos maisons seront équipées de baies vitrées, ou des panneaux solaires à base de bois et qui seront donc recyclables.
  16. herciv

    Marine allemande

    Ca date de 2017 ... Faut éclaicir en quoi la conception de la F126 subit encore un impact.
  17. herciv

    Marine allemande

    Ils sont passé à CATIA.
  18. A vu de nez la baston international sur les tarifs va se calmer un peu. Un nouveau front va s'ouvrir maintenant sur la finance US et sa crédibilité. Des chiffres qui vont être moins crédibles, une politique de taux d'intérêt menée depuis la maison blanche. Accrochez vos ceintures !
  19. Dans la baston Trump/Powell Trump vient d'obtenir un point décisif par chance ou par manipulation mais çà n'est pas le plus important : le départ d'une des gouverneurs : https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/une-gouverneure-de-la-fed-demissionne-dans-un-contexte-de-tensions-ce7c5fd3dd80f52c Une gouverneure de la Fed démissionne dans un contexte de tensions (Reuters) - La Réserve fédérale américaine (Fed) a annoncé vendredi la démission d'un de ses sept gouverneurs, Adriana Kugler, qui quittera la banque centrale le 8 août, dans un contexte de tensions alors que Donald Trump multiplie les critiques contre le patron de l'institution. Adriana Kugler, nommée gouverneure en septembre 2023, partira avant la fin de son mandat prévu le 31 janvier 2026 et retournera à l'université de Georgetown en tant que professeure à l'automne prochain, a précisé la Fed dans un communiqué. Fait inhabituel, elle n'a pas assisté mercredi à la réunion du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) qui a opté pour un maintien des taux de la banque centrale. La Fed n'a pas répondu à une demande de commentaire de Reuters sur les raisons de sa démission dans l'immédiat. Ce départ pourrait bouleverser le calendrier du processus de succession qui entoure actuellement le président Jerome Powell, dont le mandat s'achève en mai prochain. Donald Trump a fait à plusieurs reprises part de sa volonté de le voir quitter la présidence de la Fed, estimant que les taux d'intérêt devraient être beaucoup plus bas qu'ils ne le sont. Les membres du bureau des gouverneurs sont nommés par le président et confirmés par le Sénat, laissant ainsi une marge de manoeuvre à Donald Trump qui pourrait choisir un futur président potentiel pour occuper le poste vacant.
  20. Trump dégage la directrice des statistique emploi. Il est pas content des chiffres : Trump lance des incendies sur les données économiques à mesure que les tarifs de la baisse du marché https://www.bbc.com/news/articles/cvg3xrrzdr0o Il y a 2 heures Natalie Sherman D'un journaliste d'affaires, à New York Watch: Trump défend le licenciement du Bureau of Labor Labor Statistics sur la tête des "mauvais" chiffres Le président américain Donald Trump a renvoyé le patron de l'une des institutions économiques les plus importantes des États-Unis quelques heures après des emplois plus faibles que prévu, les données de ses données ont alimenté une nouvelle inquiétude quant à sa politique tarifaire. Sur les médias sociaux, Trump a affirmé qu'Erika McEntarfer, commissaire du Bureau of Labor Statistics (BLS), avait des chiffres d'emplois « RIGGED » pour « faire mal paraître les Républicains, et MOI ». L’initiative sans précédent de la Maison Blanche a déclenché des accusations selon lesquelles Trump politisait les données économiques. Le premier démocrate du Sénat, Chuck Schumer, a déclaré que le président était « un mauvais dirigeant » qui « tire le messager » pour des statistiques faibles. Les marchés boursiers américains ont été secoués vendredi après que Trump, un républicain, a fait avancer ses plans pour augmenter les droits de douane à l'importation sur les marchandises en provenance des pays du monde entier. Les chiffres ont ensuite été publiés par le BLS montrant que les employeurs aux États-Unis n'ont ajouté que 73 000 emplois en juillet, bien en deçà des prévisions de 109 000 nouveaux rôles. L'agence a également révisé la croissance de l'emploi en mai et juin, faisant état de 250 000 emplois de moins qu'on ne le pensait auparavant. Il s'agit de la plus grande révision à la baisse des chiffres de l'emploi - à l'exception de l'ère Covid - depuis 1979. Il n'est toutefois pas rare que le BLS modifie les chiffres de l'emploi à mesure que davantage de données apparaissent. Au cours de la présidence de Joe Biden, les statistiques pour 12 mois de plus de 2023-4 ont été rétrospectivement revues à la baisse par 818 000 emplois. Bien que les changements de ce mois-ci aient été beaucoup plus importants que d'habitude, les analystes ont déclaré que les mises à jour étaient cohérentes avec d'autres données montrant le ralentissement. Le président a publié vendredi sur Truth Social: "L'économie est BOOMING sous 'TRUMP'". Mais Heather Long, économiste en chef à la Navy Federal Credit Union, a déclaré que les chiffres d'emploi étaient un "gamechanger", ajoutant que "le marché du travail se détériore rapidement" en raison de l'incertitude causée par les droits de douane de Trump. Le président a écarté ses inquiétudes quant à ses plans tarifaires, qui, selon lui, stimuleront l'industrie manufacturière aux États-Unis et rééquilibreront le commerce mondial. Mais les données de cette semaine et une série de mises à jour des entreprises sur les coûts tarifaires ont rendu ces prévisions plus difficiles à ignorer. Sur la décision de sacriser McEntarfer, l'ancien secrétaire américain au Trésor Larry Summers a déclaré: "Fixer le chef d'une agence gouvernementale clé parce que vous n'aimez pas les chiffres qu'ils rapportent, qui proviennent d'enquêtes utilisant des procédures établies de longue date, est ce qui se passe dans les pays autoritaires, pas dans les pays démocratiques." Les Amis du BLS, un groupe dont les membres comprennent deux anciens commissaires de l'agence, ont déclaré: "Lorsque les dirigeants d'autres nations ont politisé les données économiques, il a détruit la confiance du public dans toutes les statistiques officielles et dans la science gouvernementale." McEntarfer a appelé son temps de commissaire « l'honneur de ma vie », tout en décrivant le travail de l'agence comme « vital et important ». Les principaux indices boursiers américains ont tous baissé de la situation vendredi. Trump a attaqué des chiffres économiques clés dans le passé, le plus récemment Jerome Powell, président de la Réserve fédérale américaine, alors que la banque centrale continue de laisser les taux d'intérêt inchangés. Trump exige une réduction, mais la Fed se met le feu jusqu’à ce qu’elle perce pleinement l’impact des droits de douane sur l’économie américaine. À la suite du rapport sur l'emploi, Trump a lancé une autre salve à Powell, déclarant qu'il devrait également être mis « au pâturage ». Un membre du comité de fixation des taux de la Fed, Adriana Kugler, démissionne tôt à Trump l’occasion d’installer quelqu’un de nouveau. Son mandat devait s'achever en janvier prochain. Le chef du département du travail, qui supervise le BLS, a écrit sur les médias sociaux que le commissaire adjoint de l'agence, William Wiatrowski, participerait au rôle lors de la recherche d'un remplaçant. Le Département du travail n'a pas répondu immédiatement à une demande d'observations. Certains analystes ont émis l'hypothèse que les données sur l'emploi pourraient refléter un impact pour les petites entreprises, qui sont généralement plus lentes à répondre aux enquêtes et sont particulièrement vulnérables aux tarifs. McEntarfer a travaillé pour le gouvernement pendant plus de 20 ans avant d'être nommé par Biden pour diriger le BLS en 2023. Elle a ensuite été confirmée à la suite près à l'unanimité par le Sénat américain, y compris par l'actuel vice-président JD Vance, qui était alors sénateur de l'Ohio. Michael Strain, directrice des études de politique économique à l'American Enterprise Institute de droite, a défendu Entarfer, affirmant qu'elle s'était dirigée avec « grande intégrité ». «Il est impératif que les décideurs comprennent que les statistiques gouvernementales sont impartiales et de la plus haute qualité. En faisant des doutes là-dessus, le président porte atteinte aux États-Unis", a-t-il écrit sur les médias sociaux. Jed Kolko, un de fervent membre du Peterson Institute for International Economics, a déclaré que le tir avait tiré une grave alarme. "Pendant six mois, j'ai dit que les menaces pesant sur les données économiques ont été plus de dommages collatéraux que de dommages intentionnels. Ce n'est plus le cas. Tirer le chef du BLS est un préjudice intentionnel de cinq alarmes pour l'intégrité des données économiques américaines et de l'ensemble du système statistique", a-t-il écrit sur les médias sociaux. Trump a défendu la décision et a déclaré que son départ était nécessaire pour s'assurer qu'il y avait des « personnes en qui nous pouvons avoir confiance » dans ces postes. "Pourquoi quelqu'un devrait-il faire confiance aux chiffres?" le président a déclaré aux journalistes lorsqu'ilsttaient la Maison Blanche vendredi. "Je crois que les chiffres étaient faux, tout comme ils l'étaient avant l'élection, et il y avait d'autres fois - donc vous savez ce que j'ai fait? Je l'ai virée, et vous savez ce que j'ai fait ? La bonne chose." Droits de douane La lutte pour les données se produit alors que Trump refait la politique commerciale, frappant les marchandises des pays du monde entier avec de nouveaux droits de douane allant de 10 % à 50 %. Lorsque Trump a présenté des plans similaires en avril, les actions américaines ont chuté de plus de 10 % en une semaine alors que les préoccupations s'étendent aux marchés du dollar et des obligations. Le marché boursier s'est redressé après avoir suspendu certaines des mesures les plus draconiennes, laissant en place un prélèvement moins pénalisant et plus attendu de 10 %. Ces dernières semaines, les indices aux États-Unis ont négocié des niveaux de change. Les dernières mesures sont moins extrêmes que ce que Trump a présenté pour la première fois en avril, mais elles continueront de faire passer le taux de droit moyen à environ 17 %, contre moins de 2,5 % au début de l'année. "La réalité est que Trump s'est ensagé par le fait que les marchés sont revenus tout de suite", a déclaré Michael Gayed, un gestionnaire de portefeuille de The Free Markets ETF, à la BBC's Opening Bell. "Maintenant, il va essayer sa chance à nouveau."
  21. Un avis éclairé sur zonebourse auquel il faut rajouter ce matin la démission de la directrice chargé de ces stats dégagée par Trump qui trouve mensonger ces chiffres : L'emploi américain passe mal les révisions https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/l-emploi-americain-passe-mal-les-revisions-ce7c5fd3d880f222 Comme souvent avec l'emploi américain, tout se joue dans les révisions. Le chiffre du jour est décevant, mais ce sont surtout les révisions des mois précédents qui ont frappé les esprits, entraînant à la baisse les indices actions et les taux. Mais si ces mauvais chiffres font craindre un affaiblissement du marché du travail, ils pourraient simplement être révélateur d'un nouvel équilibre. Antoine Alves d'Oliveira Publié le 01/08/2025 à 16:06 - Modifié le 01/08/2025 à 17:24 Les bonnes nouvelles sont-elles des mauvaises nouvelles ? Les mauvaises nouvelles sont-elles des bonnes nouvelles ? Autant de questions existentielles que l’équipe de recherche macro de Zonebourse se pose tous les premiers vendredis du mois, à la lecture des chiffres de l’emploi américain. Au mois de juillet, l’économie américaine a créé 73 000 emplois contre 104 000 attendus par le consensus. Une surprise à la baisse que le marché aurait pu interpréter positivement : des chiffres d’emploi un peu moins bons, c’est un peu plus de place pour une baisse des taux de la Fed, sans pour autant que l’activité ne s’effondre. Ça, c’est la logique "les mauvaises nouvelles sont des bonnes nouvelles". Lorsque les données économiques s’affaiblissent, on anticipe davantage de baisse de taux. Cette logique a une limite, c’est que les données ne soient pas trop mauvaises. Les investisseurs veulent bien voir un ralentissement de l’activité mais pas une économie qui va en récession. Et c’est un peu le problème des données du jour. Car au-delà de la surprise à la baisse en juillet, il y a surtout d’importantes révisions sur les chiffres de mai et de juin. En juin, les créations de poste n’ont été que de 14 000, contre 147 000 en première estimation. En mai, la révision à la baisse est de 125 000 (soit seulement 19 000 postes créés sur ce mois). C’est ce qui explique l’ouverture dans le rouge des indices américains. Le S&P500 perd environ 1.5% à l’ouverture. Les taux courts, de leur côté, chutent. Le 2 ans perd environ 20 points de base. Faut-il s’inquiéter ? Si on cumule les révisions à la baisse de mai et juin ainsi que le chiffre en dessous des attentes du jour, l’écart par rapport aux prévisions est de 289 000. Sachant que la moyenne sur les 12 derniers mois est de 128 000, c’est un peu plus de deux mois de créations de poste de différence. Si le gap est important, il ne faut pas pour autant en conclure que l’économie américaine va tout droit en récession et vendre toutes ses actions comme un seul homme. Les chiffres du jour nous renvoient aux deux lectures qui sont faites de la dynamique actuelle du marché du travail américain. D’un côté, il y a ceux qui pointent les signes de ralentissement : créations de postes en net ralentissement, inscriptions continues au chômage qui sont sur des niveaux plus vus depuis la sortie de la période Covid… De l’autre, ceux qui regardent le taux de chômage, stable sur les 12 derniers mois. Sur cette période, celui-ci est resté entre 4 et 4.2%, soit un niveau de plein emploi. C’est ce que soulignait Jerome Powell mercredi soir, et ce qui lui permet de justifier un maintien des taux directeurs. Alors que retenir de tout cela ? Essentiellement que le marché du travail américain se fige, c’est-à-dire qu’il y a moins de demande de travail de la part des entreprises, qui sont plus prudentes sur les embauches, et dans le même temps il y a moins d’offre car la politique migratoire agressive de l’administration Trump a réduit à zéro les flux migratoires. On pourrait donc rester, dans les prochains mois, sur un équilibre où les créations de poste sont faibles mais sans que le chômage ne remonte. Et c’est bien cela qui compte. Tant que cette économie reste au plein emploi, les Américains touchent un salaire et le dépensent ; l’activité économique tient.
  22. C'est une façon de dire "Messieurs les français, tirez les premiers". (cf le corsaire français Surcouf affrontant un vaisseau anglais).
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