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AIR-DEFENSE.NET

mehari

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Tout ce qui a été posté par mehari

  1. Le 40mm n'a jamais vraiment disparu de ce segment. Les Suédois sont en 40mm SPAAG (un peloton de 4 par bataillon inter-arme). Sinon, le 57 semble parti pour au moins partiellement supplanter le 30mm chez les Russes mais ce n'est pas exactement le même calibre que le 57mm occidental.
  2. Je crois qu'il veut dire que l'ACV et l'ARV semblent encourager la mobilité des forces alors que le M777 est quelque chose de très statique (probablement transporté sous hélicoptères). Le CAESAR rentrerait mieux car capable de se déplacer par lui-même. Le commentaire sur l'anachronisme vient peut-être de la viabilité d'un obusier tracté à l'heure du shoot-and-scoot. Ceci dit, les Marines semblaient vouloir abandonner les tubes par le passé donc on verra bien.
  3. Il me semble aussi mais d'un autre côté le PDF de JCD ne mentionne pas de dual feed dans leur datasheet. Mais c'est dans la section alimentation donc ça peut juste être un exemple. Peut-être, peut-être pas. Le 30×113mm, chez Nexter, dispose pour l'instant de munitions HEI, SAPHEI et TP tandis que le 25 dispose de HEI, HEI-AB, TP et APFSDS-T. En regardant au delà de ça, le 30×113mm reçoit aussi du HEDP et dernièrement du Airburst. Il manque l'AP mais pour le reste, c'est très complet. Par ailleurs, le 30×113mm semble être de plus en plus proposé pour un usage AA léger ainsi qu'en upgrade en puissance de feu pour un APC. Et si un remplacement futur du VBCI reçoit un 40CT (ce qui aurait du sens), le 25 perd son intérêt logistique (alors que le 30×113mm est déjà présent dans la chaîne (même si il a moins de types dans la dite chaîne)). Je ne parle pas de surcharger le HE mais l'AP, le HE rest le même.
  4. mehari

    Ici on cause fusil

    Si on se met à passer de 7.62 à 6 CM lorsqu'on doit passer en "ultra-léger" on va avoir des problèmes. D'abord parce que l'arme aura grosso-modo le même poids et parce qu'on va commencer à créer niche d'équipement sur niche d'équipement. Mais passons. Mon but n'est pas d'enlever tout flexibilité au peloton. Si il faut emporter quelque chose de plus que la LMG ou le DMR standard pour la mission, on introduira quelque chose d'autre. Le truc est qu'ici, la baseline est déjà au delà d'un seul calibre, ce que j'essaie de corriger. La théorie disait que la 5.56×45mm devait tout régler pour l'escouade avec des armes en 7.62 à utiliser par le peloton si il fallait. Cependant, on s'est rendu compte qu'en fait ça ne suffisait pas et les armes qui devait servir de en cas où sont devenu standard pour les escouades. Et du coup, DMR 7.62×51mm dans toutes les escouades (et suivant les pays, MAG/MG5/autres aussi). De façon permanente. Ça c'est une problématique que j'essaie de résoudre en rendant l'utilisation de la MAG et du DMR 7.62×51 superflue dans la plupart des cas en remplaçant la 5.56 par du 6mm ARC avec un pénalité minime (masse constante, légère augmentation de recul). Ce n'est pas pour ça que l'inclusion de systèmes plus lourd est impossible dans un peloton équipée en 6mm. On peut parfaitement envisager une mitrailleuse moyenne dans le calibre supérieur mentionné dans mon post précédent (pour la simplicité appelons le 8mm PlaceHolder) à la disposition du groupe de soutien (ou même au sein du groupe de combat mais ça demanderait probablement le passage d'un soldat (grenadier ou tireur) en assistant mitrailleur) ou un fusil semi-auto dans le même calibre à attribuer à un des 3 tireurs de précision. Je pense d'ailleurs qu'il serait une bonne idée d'augmenter la flexibilité de l'équipement du peloton en introduisant des CGM4 dans le groupe de soutien à la place des AT4 pour permettre une plus grande variété de projectiles (dont HE airburst, anti-structure, smoke, illum, etc.) plus facilement emportable ou des missiles anti-char courte portée pour les théâtre où ce genre de choses pourrait être nécessaire. Le problème est qu'aujourd'hui, la configuration de base n'est plus un ensemble homogène sur lequel vienne se greffer des ajouts temporaires. Il s'agit désormais d'un ensemble hétérogène sur lequel on greffe des ajouts temporaires parce qu'il s'est avéré que certains de ces atouts devaient être ajoutés en permanence quoiqu'il arrive. Tu enfonces des portes ouvertes ici. La débâcle qu'a été l'adoption de la 7.62×51 en est témoin. Je crois que le seul qui ne fasse pas débat est la 12.7×99mm mais il était déjà plus ou moins standard bien avant l'OTAN grâce à la prédominance US sur la logistique alliée de la seconde guerre mondiale.
  5. Je me pose une question depuis un petit temps. Ne serait-il pas possible de créer un projectile de 30mm AP saboté comme il en existe sur les 40 et 50mm Supershot? On pourrait même tenter de faire ce que les Russes font avec leurs nouveaux 57mm qui ont une longueur de douille variable (en gros l'obus HE a une petite douille permettant un obus très long et lent tandis que la douille du AP est significativement allongée pour augmenter la poudre. En image: Obus HE (grenade à ce stade (et le LShO est basé sur l'AGS-57)): Obus APFSDS-T (visible en bas) avec missiles Kornet et Bulat et obus HE sur la gauche: On est pas obligé d'aller aussi loin (on peut se contenter de mettre un projectile AP saboté sur une douille de 113mm de long) mais si on prend une page du bouquin russe, on a plus ou moins 200mm avec lesquels travailler. Quoiqu'il arrive, l'intérêt de ce 30×113mm AP serait de donner une capacité AP légère à des véhicules équipés de canons de 30. Ces mêmes véhicules gardent alors leurs plus importants HE. L'intérêt d'une telle chose serait de rendre le système plus efficace en AA en lui ajoutant les bons optiques et des munitions programmables. Le développement d'un HE en gardant les dimensions de douille est trivial mais plus délicat serait de pousser la longueur de la douille AP. Pas forcément le plus gros problème cependant. Si je ne me trompe pas, la plupart des systèmes 30x113 sont single feed. Ils sont donc incapables de faire usage au choix d'AP ou d'HE, la question ne s'étant jamais posée (c'est des systèmes prévus pour avions et hélico d'attaque utilisant habituellement exclusivement du HE), et il faudrait donc modifier/redévelopper le système. Le 25×137mm n'a pas ce problème mais il y en a un autre. Si on veut mettre en place un système capable tant d'AP que de HE, John Cockerill devra modifier sa tourelle car pour l'instant elle semble être uniquement single feed. Still... Toujours sympa de voir JCD faire des trucs.
  6. mehari

    Marine Néerlandaise

    La concurrence est israélienne pour le coup (Barak 8). Loin d'être impossible. Généralement, c'est parce que les Aster et autres ne sont pas intégré Mk41 et personne ne veut s'embêter à payer. Les Coréens essaient de transitionner doucement vers leurs trucs mais restent sur un mix pour l'instant sur leurs grosses unités vu que les nouveaux missiles ne sont pas encore prêts. Pour l'instant, ils restent sur SYLVER mais pas forcément juste sur Aster. Des CAMM-ER ne sont pas à exclure.
  7. mehari

    Armée belge

    Les lacunes de l'artillerie sont effectivement une faiblesse occidentale. Personnellement, je blâme des années de conflit de faible intensité où l'infanterie et la cavalerie légère ont été reines. Et c'est encore pire pour la défense AA... Il y a des solutions mais elles demandent une réorganisation profonde des unités que peu de pays peuvent se permettre. Pour la plupart, c'est tout juste si il est possible de mobiliser deux brigades. Ne commençons alors pas à parler de division. À l'échelon supérieur, il y a globalement 6 pays qui peuvent penser à l'échelle de la division (US, Espagne, Italie, France, Allemagne, Royaume-Uni et Pologne) et un seul à l'échelle du corps (US). Au sein des Européens, tous pensent en termes de brigades, à part les Polonais qui ont des divisions cohérentes et les Britanniques qui sont complètements cons spéciaux. Généralement, les divisions sont alors des groupements administratifs de brigades. Ce n'est cependant pas une fatalité. La France par exemple a les moyens de mobiliser au moins deux divisions cohérentes et quelques brigades indépendantes si elle voulait se réorganiser. Le faible nombre apparent du nombre de brigade en France est en fait une conséquence de l'organisation pentagonale et à 8000 hommes (sans soutien logistique), la brigade française est en fait une des plus grosse de l'OTAN. Mais ça veut aussi dire que son artillerie est en proportion un tantinet plus faible. Cependant, une modification de cet état de fait engendrerait potentiellement une réduction de la proportion d'infanterie et cavalerie dans le mix par rapport aux ingénieurs, logisticiens ou artilleurs qui pourrait être vue comme néfaste pour maintenir les opérations à l'extérieur. Mais comparons. Une brigade française compte ~8000 hommes et 5 régiments de manœuvre. Ces régiments comportent chacun 5 (rarement 4) compagnies de manœuvre (infanterie, char ou éclairage) soit un total de 25 compagnies auxquelles on ajoute les soutiens logistiques et de commandement et les régiments de soutien. Cette même brigade comporte un régiment d'artillerie qui oscille entre 3 et 4 batteries sol-sol comportant 8 pièces chacune, réparties entre mortiers et obusiers. Soyons généreux et supposons 4. Ça nous donne 6.25 compagnies par batterie. Il faut cependant noter que le nombre maximal de CAESAR semble être 16 (soit deux batteries). Côté US, nous avons en prenant l'organisation Stryker ou Armored, 13 compagnies, réparties entre AT, cavalerie, chars et infanterie (4 fois 3 compagnies plus une de char (Armored) ou AT avec MGS et TOW (Stryker)). Le support d'artillerie est fourni par 3 batteries de 6 pièces chacune soit 4.33 compagnies par batterie. Cependant, la comparaison n'est pas si simple. La batterie française étant plus large et 3 batteries française signifient en fait un nombre de tubes équivalent à 4 batteries US. En prenant alors le nombre de tubes par compagnies nous avons 1.28 tubes par compagnies en France et 1.38 aux US (avantage US). Les choses se compliquent encore quand on se souvient que les US mettent leurs mortiers de 120 au bataillon (4 mortiers par bn) alors qu'en France, ils encombrent l'artillerie. On passe alors à 3×4 + 3×2 (2 mortiers par troupe de cavalerie, 2 troupes de cavalerie par escadron) + 2 (bientôt une troisième troupe) soit 18 mortiers (bientôt 20) par brigade qui s'ajoutent donc à l'artillerie. Total: 36 pièces soit 2.79 par compagnie de manœuvre. Beaucoup mieux. On notera que certains pays vont plus loin et mettent des batterie de 120 (8 pièces) au niveau du bataillon (Suède, Pologne, Russie) mais n'allons pas trop loin non plus. Par ailleurs, la division US est sous les 5000 hommes. La France pourrait, en reformatant ses division actuelles, générer un paquet de brigades et avoir du rab pour les unités de soutien à plus haut niveau. Point favorable pour les français: l'existence d'une batterie AA au niveau de la brigade. C'est faible mais c'est toujours ça... À cela, on pourrait ajouter des éléments d'artillerie au niveau de la division mais on ne pense pas encore à ce stade. Les allemands en revanche sont supposément en train de reformater leur armée. Leur artillerie en particulier va se renforcer avec des obusiers au niveau de la brigade et une unité mixte obusier/MLRS au niveau de la division. Pas incroyable mais mieux quand même. Infos ici: https://www.edrmagazine.eu/german-army-the-future-fires-concept Mais on est un peu en dehors du sujet du fil. Sujet intéressant cependant... Ça ne parle toujours pas de future organisation.
  8. mehari

    Armée belge

    C'est bien gentil mais le mot mortier n'apparaît pas dans le document. On sait où trouver la vision stratégique actuelle? Tu as une source pour ça? Si ça se confirme, c'est une bonne chose. On pourrait voir la Belgique arriver à plus ou moins deux brigades avec un bataillon Jaguar, 2 bataillons Griffon, 1 génie, un signaux et un logistique. Pas le plus gros truc du monde mais c'est quelque chose. Suivant ce qui arrivera au futur bataillon belgo-luxembourgeois, on pourrait aussi ajouter un bataillon ISTAR à chacune de ces brigades. Par ailleurs, on pourrait aussi voir un des bataillons signaux transformé en capacité cyber et garder l'autre à l'échelon supérieur. Ou alors on aura tout dans une seule énorme brigade... Qui sait vraiment?
  9. mehari

    Ici on cause fusil

    J'ai plusieurs fils dans lequel il faut répondre mais je vais commencer ici. Premier point, on ne retournera pas à la situation de la seconde guerre mondiale, ou même de la seconde, où une paire de calibres était suffisante. C'était une époque où les mots "fusils d'assault", "calibre intermédiaire", "battle rifle", etc. n'était que de vagues notions traînant à l'arrière de l'esprit de savants fous. Les années ont depuis prouvé que cette approche ne marche juste pas et qu'il faut une différentiation des calibres parce que, si on peut essayer de faire un calibre qui remplisse un ou plusieurs rôles, on ne pourra jamais faire de calibre les remplissant tous. Il y a une raison pour laquelle on a des calibres différents pour différents usage comme il y a des raisons pour lesquelles on ne case pas un canon de 40 Bofors sur un hélicoptère d'attaque ou un MBT: différents besoins, différentes solutions. Ceci dit, on peut essayer de lisser un tantinet les choses. De nos jours, nous avons au sein de nos armées régulières les calibres suivants: 9x19mm, parfois accompagné de 4.6×30mm (dans les armées plus sensées, cette paire est remplacées par du 5.7×28mm ou simplement l'usage unique de 9x19) 5.56×45mm 7.62×51mm .338 LM/.338 NM/.300 WM/.300 WM/.300 PRC/.408 CT/? (parfois un seul, parfois plusieurs suivant les expérimentations des uns et des autres) 12.7×99mm Au delà, on est dans le canon et c'est un peu le bordel (mais généralement cohérent au sein de chaque armée). Dans les calibres cités, un seul est vraiment à usage unique: le calibre de précision du sniper qui n'est utilisé par personne d'autre. Cependant, les problèmes logistiques ne sont pas limités à cette seule problématique. Ils arrivent aussi lorsque les calibres sont si spécialisés que les plus petites unités commencent à recevoir des armes disparates. Prenons un exemple simple: Le 5.56 vient d'un besoin américain de remplacement de la 7.62×51mm lorsqu'ils se sont rendu compte qu'ils avaient complètement merdé en poussant un calibre full power à l'ère du fusil d'assaut. La munition est prévue pour des engagement dans les 300m et on ne s'attend pas à ce qu'un autre calibre soit nécessaire donc on peut adopter la 5.56 pour toute l'escouade. Arrive l'Afghanistan et on se rend compte que pouvoir tirer à plus de 300m, c'est quand même utile. Arrive donc le DMR dans les escouades. En 7.62×51mm. Pire, certains pays continuent à utiliser la 7.62 pour d'autres usages, notamment pour la mitrailleuse. On se retrouve donc avec 2 calibres au plus petit échelon possible: la fire team. À ça il faut aussi rajouter le 9mm de l'arme de point. Mais si vous êtes allemand et conducteur de véhicule, surprise! Vous recevez une MP7 en plus. On a donc potentiellement 4 calibres différents à l'échelle de l'escouade: 5.56mm pour les fusils d'assaut et mitrailleuse légères, 7.62mm pour les GPMG et les DMR, 9mm pour les pistolets et 4.6mm pour les PDW des conducteurs. Chacun de ces calibres est optimisé pour sa tâche: 9mm: légère, idéale pour le pistolet 4.6mm: recul faible, portée faible, une forme de capacité anti-armure, idéale pour être tirée en automatique au corps à corps 5.56mm: légère, recul modéré, idéale dans les 300m et emportable en quantités 7.62mm: portée significative (comparé au reste), idéale pour la suppression ou l'élimination de menaces à distance ou percer des barrières Mais ces calibres sont aussi beaucoup trop nombreux. Heureusement, on peut réduire tout ça à seulement deux calibres. Tout d'abord, il faut établir les tâches de l'escouade. Pour l'instant une escouade (et le peloton au complet en fait), doit engager des objectifs au corps à corps (bâtiments, position fortifiées) mais aussi retourner le feu dans un rayon de plus ou moins 800m. Ce chiffre est montré par la portée des armes présentes au sein de ce peloton: DMR en 7.62mm, LGI de 51mm ayant plus ou moins cette portée. Ceci nous donne les contraintes suivantes Munition légère pouvant être emportée en quantités Portée de 800m Trajectoire aussi plate que possible Rétention d'énergie maximale Recul modéré pour fournir un bon volume de feu Combat au corps à corps et environnement urbain Canon court ou bullpup Ceci va très vite conduire à un design avec un solide coefficient balistique pour permettre une bonne rétention de la vitesse sur la distance et donc de l'énergie. Au plus cette rétention est maximisée, au moins la vitesse initiale doit être élevée. Ceci engendre par conséquent des munitions plus compactes et légères générant moins de recul. Il y a plusieurs candidats qui viennent à l'esprit mais je vais en citer deux: .224 Valkyrie et 6mm ARC. J'ai fait un exposé sur le 6mm ARC dans un post précédent (graphe à l'appui en page 278 du présent fil) donc je ne vais pas m'épancher dessus. Toujours est-il que ces munitions présentes un problème: elle sont plus lourdes que la 5.56 (même si beaucoup plus légères que la 7.62). Ceci cependant peut-être corrigé par l'utilisation de douille en polymère mettant alors la masse de la munition dans la même gamme qu'une 5.56 conventionnelle. Additionnellement, le recul est plus élevé mais seulement modérément. Finalement, la base plus large fait que moins de coups sont contenus dans un chargeur. On peut optimiser autant qu'on veut, l'ingénierie est une affaire de compromis (et d'approximation mais je ne suis pas censé dire cette partie trop fort). Prenons donc le 6mm ARC. Ce calibre est donc à même de servir tous les usages du peloton (fusil d'assaut, mitrailleuse, DMR) à l'exception de l'arme secondaire: on ne fera pas tenir un 6×38mm dans la poignée d'un pistolet. Le calibre choisi ici devrait servir tant pour un pistolet que pour une PDW. La 4.6×30mm est disqualifiée car, en deux décennies, aucun pistolet l'utilisant n'est sorti. Les candidats sont le 5.7×28mm, la 9×19mm ou (pour faire exotique), la 9×21mm Gyurza. Pick one. De 4 calibres, nous passons donc de nouveau à deux. Mission accomplie! Ou pas entièrement. Il reste d'autre besoins à remplir et ceux-ci ne le seront pas par une 6×38. Le choix du 6mm ARC est lié au besoin de taper à 800m avec un minimum de masse et de recul. Mais ces contraintes de masse et recul ne s'applique pas partout, tout comme le besoin de portée. Et on pourrait aussi simplement vouloir frapper plus fort ou à travers des barrières. Il nous faut donc quelque chose d'autre en plus. Ce sera le calibre des GPMG, servant en position montée sur hélicoptère, 4×4, RWS, navires ou en coaxial ainsi qu'en support sur bipied ou trépied. Mais idéalement, ce sera aussi le calibre des tireurs d'élite. Il faut donc quelque chose qui offre une bonne portée, une bonne pénétration mais aussi qui soit employable et déplaçable par un humain avec un bipied. Ça nous met donc une limite de masse et de recul, certes plus haute que précédemment mais quand même. Pas question donc d'utiliser du 12.7×99mm. Les choix sont nombreux. En bas du spectre, on a les nouveaux 6.5mm Creedmoor mais c'est un peu proche de la 6mm ARC et ne mettra pas les tireurs d'élite d'accord. On aussi les anciens 7.92×57mm Mauser (ou 8mm), .30-06 Springfield (7.62×63mm), 7mm Mauser qui pourraient être modernisés à des standards modernes. De l'autre côté du spectre, on a le .338 Norma Magnum et .338 Lapua Magnum qui mettrons les tireurs d'élite d'accord mais sont un peu limite pour les mitrailleurs, même si les US bossent sur le sujet. Pire, on est très limite pour ce qui est réalistiquement utilisable dans un fusil semi-automatique (pas que c'est infaisable mais le fusil va être lourd)... Et entre les deux, on a quantités de possibilités: 8x60, 8×64 ou 8x68mm S, .300 WinMag. Un 8x64, .30-06 Springfield modernisé ou un .338 NM feront parfaitement l'affaire. Enfin, il nous reste un problème: les APC, véhicules légers, positions fixes etc. ont aussi besoin d'armement. Et il faut remplir le rôle de fusil anti-matériel. Ici, la paire de 12.7mm n'a pas vraiment d'alternatives. La 14.5mm est un peu lourde pour être gérée par un homme et la seule autre proposition crédible est un canon de 20mm. En ce qui me concerne, je n'en sais pas assez pour faire une décision entre garder la 12.7 ou passer en 20×102 complètement. Ceci dit, il est certainement possible de réduire la masse des mitrailleuse de 12.7 (voir la Chine et la Russie). Bref, on pourrait passer à la combinaison (pick one of each) 5.7×28/9×19/9×21mm 6×38mm 8×64/8.6×63mm 12.7×99mm Avec seulement deux calibres au niveau du peloton (véhicules exclus), simplifiant fortement la logistique interne au peloton. Mais tout ceci a un coût. Introduire et transitionner vers un nouveau calibre demande un remplacement non seulement des armes mais aussi des stocks de munitions. Et c'est pas exactement bon marché.
  10. mehari

    Armée belge

    Ce n'est pas ce qu'indiquait la Vision Stratégique de 2016 (page 73). Sauf si ils ont changé d'avis depuis.
  11. mehari

    Armée belge

    Point important de l'achat de CAESAR: celui-ci, semblerait-il, va remplacer le mortiers de 120mm au sein du Bataillon d'Artillerie. Les dits mortiers seront en conséquence reversés dans les bataillons d'infanterie. https://defencebelgium.com/2021/11/08/la-belgique-utilisera-la-meme-formule-que-le-contrat-camo-pour-lacquisition-de-canons-caesar/ Le bataillon d'artillerie devrait alors avoir 14 LG1 de 105mm et 9 CAESAR. Les chiffres sont un peu bizarre au vu de ce qui se fait habituellement (batteries de 6 ou 8 pièces) donc à voir comment ce sera organisé (il faut aussi enlever les unités de réserves ou dédiées à l'entraînement). Je ne sais pas exactement combien de mortiers de 120 il nous reste mais Wiki cite une trentaine, ce qui correspondrait à 6 par bataillon (probablement plutôt 4, qui est plus classique pour les pelotons de mortiers). Ce passage pourrait aussi augurer un achat futur de mortier 120mm autopropulsés (le MEPAC semble tout indiqué) mais ça attendra probablement après la livraison d'au moins la première moitié des Griffons et Jaguar. Sinon, des nouvelles du remplacement des mortiers de 81 et 60mm? C'est pas qu'ils approchent l'obsolescence mais en fait un peu quand même...
  12. Peut-être, mais il faut voir si c'est le meilleur choix d'un point de vue économique ou logistique. Personnellement, j'aime beaucoup le modèle italien avec ses brigades lourdes chenillées, ses brigades médianes sur IFV 8x8 et ses brigades légères sur APC. Il faut voir cependant si l'approche française avec un unique IFV utilisé à toutes les sauces ne coûte pas moins cher et n'est pas logistiquement plus simple.
  13. mehari

    Marine espagnole

    25 35B au lieu de simplement 12 a du sens. Tout d'abord, à en croire Wikipedia, le Juan Carlos I peut-être saturé à 25 AV-8B si il faut donc 25 35B correspondrait à ce genre de scénario. Il n'est pas forcément crédible dans un contexte général mais c'est toujours bien d'avoir un atout dans sa manche. Par ailleurs, 25 appareils dans un contexte plus général leur permet d'avoir d'une part une réserve en cas d'appareil endommagé ou en maintenance prolongée (ou que sais-je encore) et d'autre part d'avoir des appareils utilisable par un second escadron ou pour l'entraînement ou pour l'opération sur un appareil allié comme un America, un Trieste/Cavour ou un Queen Elizabeth. L'achat de 25 35A en plus est plus perturbant mais peut-être qu'ils veulent aussi un autre appareil qui soit similaire pour faciliter l'entraînement ou que sais-je encore mais je doute que ça vaille la pénalité logistique qu'implique la présence de deux motorisation différentes... Ou alors, c'est une stratégie maladroite de négociation en proposant quelque chose d'inacceptable à un partenaire mais qu'on avait jamais l'intention de mettre en œuvre pour ensuite faire semblant de faire concession le laisser tomber et en prenant ce qu'on voulait à l'origine (à savoir les F-35B). Wait and see...
  14. mehari

    Marine Grecque

    En théorie, les Pays-Bas conservent deux frégates ASM via le système BENESAM. Ceci dit, les deux autres ne sont pas exactement les meilleurs systèmes ASW jamais construit...
  15. mehari

    Marine Grecque

    À la base, ils voulaient des nouvelles frégates et deux anciennes pour combler le trou en attendant. À côté, ils voulaient aussi une upgrade de leurs MEKO. Ça devait faire partie d'une proposition combinée frégate neuve + frégate bouche trou + modernisation MEKO. Mais le plan est parti a l'eau quand ils ont acheté 3 FDI (et les Gowind aussi? Je sais plus) sans préciser pour la modernisation ou le bouche trou. Point intéressant, les Karel Doorman ne faisaient pas partie de l'offre de Damen (qui proposait des SIGMA 10514 neuves) et les chasseurs de mines ne faisaient pas partie des demandes initiales.
  16. Pour rappel, l'article dit bien Tant que le Parlement ne change pas sa position, il n'y aura pas de financement. Et si le Parlement marque son accord et que le Conseil marque sa volonté, Von der Leyen pourra faire ce qu'elle veut, il y aura financement (et je ne pense pas que le Conseil marque son accord non plus).
  17. C'est marrant que tu penses que c'est du ressors de "l'UE", comme si il s'agissait d'un bloc monolithique. C'est loin d'être le cas. Dans ce cas-ci, le Parlement (aka tes représentants élus) qui refusent d'allouer l'argent du contribuable (aka ton argent) à cet usage.
  18. Difficile à dire. Je me serais aussi attendu à ce que la France soit dedans (tout comme la Belgique d'ailleurs). La liste des pays présents est aussi intéressante. Le Portugal m'a longtemps semblé neutre sur la problématique, même si ils sont membres de l'EUMARFOR et l'EUROGENDFOR et observateurs sur le CROC. L'Allemagne de son côté est généralement demandeuse de ce genre d'initiative mais aussi face à deux tendances souvent perçues comme contraires en son sein (atlantitse vs vs européaniste) ainsi qu'à une certaine tendance non-interventionniste (que semble contredire cette demande pour une brigade d'intervention). Cette déclaration est d'autant plus surprenante que l'actuelle Ministre de la Défense semble relativement atlantiste (mais a généralement tendance à dire des conneries quoiqu'il arrive). La Slovénie avait une tendance trumpiste ces derniers temps mais il est possible qu'étant à la Présidence du Conseil de l'UE, ils ont soit vu une possibilité facile de se faire un nom en mettant ça sur pied, soit se sont vu forcé de suivre par un autre. Les deux intéressants sont la Finlande et les Pays-Bas. Si la Finlande n'est plus neutre depuis quelques décennies maintenant, elle a aussi tendance à rester dans son pré et la proposition d'une force d'intervention va clairement à l'encontre de cette tendance. Ceci dit, c'est aussi dans la continuation des papiers de politique étrangère émis par la Chancellerie finlandaise ces dernières années avec un désir clair de faire avancer l'UE d'un point de vue militaire. Autre surprise, les Pays-Bas, pays traditionnellement atlantiste, qui si il ne va pas forcément à l'encontre des initiatives du genre, est souvent dans les derniers à suivre le mouvement. On est peut-être face à la conséquence d'un vote pro-européen massif aux dernières élections (grosse montée de D66 et apparition au Parlement de Volt qui continue à monter dans leurs sondages). Ou alors, pour beaucoup de ces pays, l'épisode de l'aéroport de Kaboul a agit comme un choc qui les force à reconsidérer leur position. Cependant, je ne pense pas que passer les Battlegroups à 5000 hommes soit la solution. Les moyens ou le matériel a rarement été le problème pour la défense européenne. Le principal problème a toujours été le mécanisme de décision. Mais créer une force d'intervention rapide va être beaucoup plus rapide et simple que de réformer le Conseil...
  19. J'avais précédemment fait un post sur un potentiel UGV porteur de munitions rôdeuses agissant en convoi avec un véhicule humain piloté. Voici que GDLS nous a sorti exactement ça avec une version du TRX présenté à l'AUSA de cette année L'UGV de ~10 tonnes emporte 26 Switchblade 600 et 24 Switchblade 300 ainsi qu'un quadcopter attaché. https://www.thedrive.com/the-war-zone/42755/new-tracked-unmanned-vehicle-bristles-with-a-whopping-50-switchblade-suicide-drones Perso, je vois bien un truc comme ça servir d'élément AT à l'échelle du régiment, en fournissant au passage une capacité reconnaissance.
  20. Tu oublies la partie importante (parce qu'à la rigueur, les obus HE Airburst pourraient faire l'affaire): les moyens de détections. Je doute que l'optique normale suffise.
  21. mehari

    Les Frégates de la Royale

    @Hirondelle Tu te méprends sur ce que je dis. C'est excessivement simple mais c'est pas pour ça que c'est bon marché. La technologie des ailerons pliables est maîtrisée depuis des plombes et le niveau de recherche et développement pour en introduire sur MICA est faible au possible. Le coût ne vient pas de là. Il vient de la certification, qui implique la réalisation de plusieurs prototypes pour essais en soufflerie, puis essais lancement, puis essais tir en condition réelles, puis adaptation des systèmes de lancement pour le nouveau missile (nouveau container, nouvelle interface à programmer, capacités à intégrer aux systèmes de bord, une dizaine de passes de débugging, etc.). Puis, il faut réaliser l'outil de production de ces pièces ô combien spécifiques (pourquoi crois-tu que le CAMM-ER reprends la queue du CAMM malgré le centre plus large?) qui pourraient ou ne pas se vendre en nombres suffisants pour être rentable tant qu'un utilisateur sûr n'a pas été trouvé (hint, hint, Marine française). Ce n'est pas parce qu'un produit est techniquement enfantin à concevoir et prototyper que sa mise en production est bon marché, surtout dans le domaine des armées... Et dans cette équation, le moins cher, c'est de continuer à acheter de l'Aster 15, suivi par l'adoption du CAMM/CAMM-ER, suivi par le développement d'un MICA-VL-4P, dans cet ordre... Quant aux SYLVER, c'est assez simple. Pourquoi est-ce qu'on ne met pas d'Aster dans un Mk41? Parce que personne n'a payé le développement de l'interface Aster-Mk41, le développement des cannisters plus larges ou l'intégration software de l'Aster avec le système de combat américain utilisé, et enfin la certification et les tests de tout ce bordel. Est-ce que c'est techniquement compliqué? Non, c'est enfantin. Mais c'est quand même des ingénieurs qu'il faut employer pour faire ce travail et comme toujours, employer des gens, ça coûte. Et ça coûte plus cher que juste mettre des SM-2 ou ESSM dans les VLS. Même combat pour ton AMRAAM sur Rafale. On pourrait mettre un AMRAAM ou Sidewinder sur du Rafale. Mais il faut payer quelqu'un pour programmer les interactions entre le Rafale et missile. Et il faut quelqu'un pour certifier la configuration mécanique du système. Chacune des configurations du système. La raison pour laquelle on a pas d'AMRAAM sur Rafale est la même que celle pour laquelle on a pas de Meteor en point 3 et 12. Le Rafale est prévu pour avoir des Meteor et AMRAAM sur ces points mais personne n'a payé pour qu'on puisse effectivement utiliser des missiles sur ces points. Même combat pour tout le reste.
  22. mehari

    Les Frégates de la Royale

    On sait. Et on sait tous que ce n'est pas et ça n'a jamais été le problème. Le problème est "Qui paye?". C'est pas la Marine, c'est pas MBDA, c'est pas l'Armée de l'Air, c'est pas l'Armée et c'est plus que probablement pas les clients exports. On sait tous que c'est techniquement facile. Mais ça demande aussi que quelqu'un paye pour les modifications, les simulations, les tests en environnement contrôlé et les tests en conditions réelles de tous les éléments du nouveau systême. Et ça, ça coûte temps et argent.
  23. mehari

    Les Frégates de la Royale

    Il y a apparemment un SYLVER Mk2 en développement qui serait aussi plus gros mais on sait pas encore plus gros comment ("Mk41" gros ou "peut lancer un 3M22 Zirkon" gros?). On verra bien si ils continuent à faire des conneries avec celui-là. Un peu en retard mais auparavant, c'était assez compliqué de trouver des bateaux par satellite (parce que quand tu as un océan à fouiller à la main, c'est complexe) et la meilleure manière de trouver un GAN était globalement d'essayer de trouver la trace d'écume qui le suit et de prier que ce n'est pas juste un super tanker ou porte-conteneur (ou dans le cas du Kuznetsov, de trouver les nuages non expliqués par le bulletin météo). Aujourd'hui, les algorithmes de machine learning permettent aux pays qui ont les moyens de se payer les satellite pour, de faire de la recherche d'image à grande échelle sur tous les océans de la planète.
  24. mehari

    Hélidrones

    Ce qui a l'air très tendance pour l'instant, c'est les obus de mortier avec un kit de guidage largués depuis drones quelconques. C'est pas cher mais c'est vrai que ça va pas loin. Sinon, je regarderais du côté de 2 ou 3 paires de LMM ou autres roquettes guidées. Si la charge est un peu juste, on peut tenter la double paire de MMP mais la portée sera plus courte. Le coût est peut-être aussi en faveur du LMM (petit diamètre, guidage potentiellement plus simple). Si on accepte de perdre une paire de missile, on pourrait tenter de mettre deux MHT. Dans ce cas, on a une portée probable de 8-10km, peut-être plus, et une grosse charge.
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