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mehari

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Tout ce qui a été posté par mehari

  1. Tu parles d'équipement moins furtif. Ça se tient vu qu'on est sur du radar actif. Cependant, est-ce que ça a de l'importance? En construisant une conduite de tir sur un AESA, on doit pouvoir s'arranger pour en faire un LPI plus difficilement suivable par un éventuel missile équipé d'un guidage radar passif, surtout si on prend en compte que les émissions de cette conduite de tir se perdra (du point de vue du missile) dans le bruit généré par les brouilleurs et leurres de la frégate. C'est valable pour les 35mm, 40CT, 76mm PFF et RAM qui sont tous indépendant d'un éventuel guidage radar. Les DART, cependant, ont l'air d'être beam riding, ce qui pose un problème pour eux vu qu'il faut maintenir un faisceau sur la cible. Mais pour le reste, les CDT peuvent se contenter d'acquérir la position et de constamment changer de fréquence vu que les projectiles sont soit non-guidés (AHEAD, A3B, PFF), soit possèdent leur propre guidage (RAM)
  2. Les Pays-Bas ont rejoint le Netherlands? Depuis quand?
  3. C'est une question de place aussi. Tu mettrais des 127 (ou pire un 155) sur une frégate de 3000t (ou aux alentours) qui doit aussi posséder des VLS et une défense rapprochée (parce que c'est pas le 127 qui va la fournir), des torpilles pour aller avec son sonar de coque, un hangar pour hélicoptère (et probablement aussi drone), 8 AShM, de la place pour des commandos, des RHIB et des containers ISO, etc. D'un autre côté, les BPCs, plus proche des côtes ont aussi besoin de leur escorte qui pourrait être doté du fameux 127. Du coup, on standardiserait le 127 sur cette classe qui, en France, se trouverait être soit la FREMM, soit la FTI, ce qui reviendrait à standardiser cet équipement. Ce qu'il aurait fallu, c'est d'emblée standardiser le 127 pour tous les navires à l'exception (peut-être) des Horizon, doublé d'un CIWS (76, 40CT, 35, RAM ou autres), donner 48 VLS aux FREMM (32 A50+16 A70 (ou 16+16 en gardant les FFBNW), et 32 VLS sur les FTI. On aurait donc deux classes (même si, dans l'idéal, une seule aurait été meilleur): FREMM: multirôle Senseurs SF500 (plus grosse version) Sonar de coque CAPTAS 4 Direction de tir (pour aller avec le 127 et le CIWS) ou radar secondaire en bande X (sert aussi de direction de tir) Armement 127/64mm (obus HE, Excalibur N5 (portée de 48km, potentiellement guidé RF millimétrique), Vulcano (100-120km, sous-calibré, guidé IR ou GPS), etc.) CIWS 16 A70 (MdCN) 32 A50 (MR-SAM (4-pack), Aster 30, GMLRS-ER (4-pack, guidé, 150km), DeepStrike (ballistique, 500km)) torpilles 8 AShM Emport 2 hélicoptères NH90 NFH Drone potentiel FTI: multirôle (mais plus légère, sorte de FREMM Light) Senseurs SeaFire 500 (version moyenne) Sonar de coque CAPTAS 4 Compact Conduite de tir (pour aller avec le 127 et le CIWS) Armement 127/64 (obus HE, Excalibur N5 (portée de 48km, potentiellement guidé RF millimétrique), Vulcano (100-120km, sous-calibré, guidé IR ou GPS), etc.) CIWS 32 A50 (MR-SAM (4-pack), Aster 30, GMLRS-ER (4-Pack, guidé, 150km), DeepStrike (ballistique, 500km)) torpilles 8 AShM Emport 1 hélicoptère NH90 NFH Drone potentiel À côté, on a les frégates de second rang, basées sur une unique coque de 3000 à 3500t, se différenciant principalement par l'armement, plus léger, et l'autonomie plus large, en deux variantes: Frégates légères (remplacement FLF) Senseurs NS100 ou SeaFire 500 rotatif en version light Sonar de coque Direction de tir pour l'armement principal et éventuellement une CIWS CAPTAS 2 (éventuellement FFBNW) Armement 76mm (avec HE (16km, 8 effectif), SAPOMER (20km, semi-perforant), PFF (anti-missile, billes de tungstène), DART (anti-missile, guidé), Vulcano (40km, guidé)) CIWS (éventuellement) 8 à 12 A35 pour CAMM (4-pack, 25+km range)) ou 16 à 24 cellules pour MICA-VL 8 A50 FFBNW pour roquettes et Deepstrike torpilles 8 AShM Emport 1 Hélicoptère Drone potentiel Frégates de surveillance (remplacement FS) Senseurs NS100 ou SeaFire 500 rotatif light Direction de tir pour le 76mm Sonar de coque CAPTAS 2 FFBNW Armement 76mm VLS FFBNW torpilles FFBNW 4 AShM (place pour 8) Emport 1 Hélicoptère Drone potentiel Note: Upgradable à des caractéristique proche de la Frégate légère si les choses deviennent délicates À noter que cette classe serait dotée d'une Multi-Mission Bay sous le pont d'envol pour accueillir des containers ISO. Enfin, on aurait une classe de corvette pour gérer les eaux à proximité de la France en remplacement des avisos. Celles-ci auraient un focus ASW mais pourraient aussi agir dans un certain périmètre autour du pays (Mer du Nord, Golfe de Gascogne et zone proche dans l'Océan Atlantique, Manche, Méditerranée occidentale (avec Mer de Sicile, Golfe de Gabes, Golfe de Sidra)) qui ressemblerait à ce qui suit: Corvette Senseurs NS100 ou SeaFire 500 light Sonar de coque Éventuellement un CAPTAS 1 Conduite de tir pour le 76mm Armement 76mm 1 A35 pour CAMM ou 8 à 12 lanceurs MICA torpilles 4 AShM Cette variété de navire est décemment équipée en senseurs et capable de se défendre, à son échelle, contre des menaces tant aériennes que sous-marines, de plus les Frégates de premier rang ont toutes de fortes capacités d'attaque vers la terre à longue distance pour un coup relativement faible, grâce aux canons de 127 et aux roquettes ainsi que les missiles DeepStrike tandis que les FREMM possède en outre la capacité MdCN. Les FL de leurs côté possède de capacités relative dans tous les domaines (sauf l'AShM où elles sont au même niveau) mais gardent la possibilité d'étendre leurs capacité pour aussi inclure des roquettes et autres DeepStrike si nécessaire (ou même 8 Aster 30 de plus pour servir à un autre navire). Enfin, les FS sont plus ou moins des FL dégradées qui servent à la patrouille des zones marines d'outre-mer françaises grâce à leurs senseurs corrects tant radar que sonar (permettant de surveiller l'activité aérienne mais aussi navale dans un secteur donné mais aussi l'activité sous-marine, ce qui pourrait s'avérer de plus en plus intéressant). De plus, elles ont la possibilité d'être relativement rapidement rééquipée si la tendance du moment le demandait. Les corvettes quant à elles, sont juste là pour assurer la protection du territoire maritime métropolitain et patrouiller les zones proche de la France dans le coin (comme spécifié ci-dessus: Mer du Nord, Manche, Golfe de Gascogne (et Atlantique Proche), Méditerranée occidentale). Au final, les rôles sont les suivants: 1e rang: escorte du Charles de Gaulle et des Groupes Amphibie, présence dans les zones les plus sensibles ou les plus explosives si nécessaire, les FREMM et FTI servent aussi à l'appui vers la terre des troupes amphibies qu'elles escortent ainsi qu'à agiter la menace d'une frappe de missile balistique tactique si nécessaire et peuvent servir pour des opérations commando si nécessaire Horizon: protection AA du GAN et contrôle aérien du groupe, défense anti-balistique FREMM: principale plateforme ASW, principale plateforme offensive avec ses MdCN, capable d'agir en tant que plateforme AA de substitution (pour un groupe amphibie) grâce à son SF500 FTI: agit comme une FREMM dégradée et dépourvue des MdCN tout en gardant l'essentiel des armes et des senseurs d'excellente qualité 2e rang FL: patrouille des zones moins sensible, surveillance de détroits, contre-piraterie, guerre asymétrique, etc. FS: patrouille la ZEE française outre-mer (spécialement les zone situés très loin des bases classique de la flotte: La Réunion et Mayotte, Nouvelle-Calédonie, Polynésie Française, terres arctique, etc.) 3e rang Corvettes: patrouille et observation ASW dans la zone maritime entourant le territoire métropolitain français. Action dans cette zone OPV caribéen, océanien, guyanais, etc.: patrouille "classique" des zones entourant les territoires d'outre-mer français. Bien sûr, tout ça n'est pas gratuit. Cependant, rien, là dedans, n'est infaisable (ou ne l'aurait été si on avait pris la décision à la conception des navires). Malheureusement, on est coincé avec son a et il faut faire avec ses FREMM à la défense anti-aérienne légère, ses capacités d'appui-feu naval presque nulle et ses réserves d'armement absentes. Il ne reste plus qu'à espérer qu'on tirera les enseignement des problèmes de l'USS Mason dans le Bab-el-Mandeb, qu'on équipera les FTI de leurs VLS additionnelles et qu'on remplacera le FLF par quelque chose de suffisamment équipé pour faire de la patrouille dans des zones toujours plus sensibles. Heureusement qu'on a le CAPTAS 4 et l'Aster, cependant... C'est déjà ça...
  4. Certes mais c'est pas comme si tout allait se passer aussi facilement derrière et on pourrait avoir besoin d'un soutien d'artillerie à ce moment-là, soutien qui ne pourra peut-être pas venir de systèmes aériens. Dans ce cas, la possibilité de faire des tirs une vingtaine de kilomètres (au moins) vers l'intérieur des terres peut s'avérer utile, amplifié par tout ce qui est obus guidés GPS ou laser. Typiquement, un 127 équipé d'obus Excalibur N5 pourrait faire des tirs guidés (voire même potentiellement auto-guidés avec un radar actif) sur des cibles à 48km de distance, soit avec une sacré distance de sécurité pour les navires, une quarantaine de kilomètre vers l'intérieur des terres et des obus sous-calibrés Vulcano pour des tirs à 100km de distance. Et si il y a besoin de plus, on peut utiliser les versions 155mm de ces obus et développer un canon naval de 155 pour aller avec. Après, c'est les roquettes du Système d'artillerie futur tirées depuis le pont d'un BPC ou en 4-pack VLS avec différents types de roquettes doublé, si nécessaire d'un système du type DeepStrike, un missile balistique d'une portée de 500km qui pourrait fournir une alternative, possiblement moins chère, au MdCN pour les navires dépourvus d'A70 (une roquette de M270 fait 4m, pareil pour un ATACMS, même avec un booster pour l'usage naval, ça doit pouvoir rentrer)1. Tout ça seconderait les autres possibilités d'appui (aéronavale, Tigre, MdCN, Exocet, etc.) et fournirait de l'appui à plusieurs dizaines (ou plutôt vingtaines au minimum) de kilomètres vers l'intérieur tout en rajoutant des capacités à tous les navires (pour la partie roquette/missiles) Par ailleurs, en faisant des recherches, je suis tombé sur un article de Navyrecognition datant de 2015 et parlant du lancement d'une étude (payée 330 000 EUR à Airbus D&S) portant sur la modification des systèmes de tirs des M270 pour utilisation depuis les Mistral... 1 Si la France pouvait se permettre de dédier des VLS à ça évidemment, ce n'est pas comme si les navires équipés de VLS en avaient pas absolument besoin pour autre chose à cause de leur faible nombre... Pourquoi crois-tu que j'ai parlé aussi longuement des munitions longue portée pour 127 et 155mm? La roquette n'est qu'une partie de l'équation.
  5. Passons les corvettes, vedettes et autres patrouilleurs et examinons les navires en mesure de recevoir quelque chose de plus gros qu'un 76: les frégates et les destroyers. En examinant chaque cas en comparant avec ce que le reste de la marine possède: Frégates: Perry: les US ont un paquet de destroyers équipés de 127 (les DDG-51) à côté Nansen: la Norvège est dépourvue d'ambition amphibie et ne dispose d'ailleurs pas d'unité de débarquement. Leurs seule unité à vocation amphibie est le KJK et ses 86 hommes utilisant des CB90 Frégates allemandes: de nouveau peu d'ambitions amphibie ici, même si les allemands ont relancé leur Seebataillon et équipé leur F125 d'un 127. Le choix d'artillerie pour les MKS-180 sera probablement révélateur soit d'un accident, soit d'un changement de mentalité/doctrine Valour: De nouveau, un pays sans grande ambition maritime, comme en témoigne leur large force navale dispose quand même de LCU Karel Doorman: le pays dispose de 4 LCF équipée de 127mm Sigma: c'est une corvette. Qu'est-ce que ça fout là? Taïwan: Les Taïwanais disposent de deux classes, les Kidd et Knox utilisant des Mk45 et Mk42 de 127mm. Horizon-FREMM: Les Italiens ont des 127 sur certaines FREMM et en auront sur les PPA Destroyer: Audace-De La Penne: chacun de ces navires dispose d'un 127 en plus de leurs multiples 76mm Iroquois: Un cas intéressant: les Iroquois disposaient à l'origine d'un 127mm et d'un lanceur pour RIM-7 mais ce ceux-ci furent remplacés par 32 VLS et un 76 lorsque le navire passa de centré sur l'ASW à multi-rôle lors de la mise à jour TRUMP (non, c'est pas une blague). Moralité, la France est le seul pays disposant d'une réelle ambition maritime et amphibie dépourvu de navires équipés en 127mm ou approchant
  6. Pas comme si on avait déjà quasiment anéanti la Luftwaffe à ce moment et qu'on pouvait se permettre de faire décoller l'appui depuis l'autre côté de la Manche. Imagine si, en Lybie, plutôt que d'avoir engagé le Charles de Gaulle, on s'était contenté de bouger absolument toutes les forces aériennes engagées (soit plus de 260 appareils) ou même disponible vers la Sicile, le Sud de l'Italie et la Grèce. Mais malgré tout ça, la côte normande s'est quand même largement fait trouer... Ceci dit, l'appui des canons d'artillerie navale semble être limité aux alentour des 30km, même pour les plus gros. Pour aller plus loin, il faut jouer avec des munitions spéciales, guidées, et souvent moins puissantes que les obus standards, qui permettent de pousser la portée aux alentours des 100km ou 120km (pour un projectile Vulcano-LR guidé tiré depuis un 127/64). Il semble donc qu'il y ait une limite qui existe. À mon sens, pour l'appui feu naval, on pourrait tenter de faire une tourelle de 155mm utilisant des obus de type Vulcano qui seraient moins pénalisés par le sous-calibrage vu que le calibre d'origine est plus gros (on pourrait peut-être avoir quelque chose approchant la puissance d'un obus normal de 100, 115 voire même 127 (même si c'est loin d'être garanti) à longue distance)). De plus, un tel canon pourrait être fait pour être compatible avec les munitions standard de 155mm utilisées par l'artillerie terrestre. On pourrait ainsi aussi avoir des munitions type Bonus tirées par l'artillerie navale pour l'appui anti-char et faire en sorte que la Marine bénéficie des avancées de l'artillerie de l'Armée et inversement. Cependant, il reste la question de la cadence de tir, de l'emport (munitions ainsi que volume et masse de la pièce d'artillerie)... Par ailleurs, les chances d'un 155mm d'être ne fut-ce que décent en défense AA sont quasi nulles donc il faudra absolument prévoir de l'anti-aérien sur le côté (CIWS quelconque (35mm Millennium, 40CT ou RAM)). Il faudra aussi poser la question de savoir si on veut garder le 76 pour les autres navires ou si on lui préfère un 57mm. Sinon, si on veut faire mieux que ça, il faut compter sur de l'artillerie à roquette basée sur plateforme navale. On avait parler de baser des HIMARS ou approchant sur LPD/LHD il y a un temps et de l'utilisation de roquette VL en 4-pack. Si on peut commencer à utiliser des roquettes de 227mm, on pourrait également penser à l'usage de GLSDB (ou système européen similaire), ou même envisager quelque chose comme le DeepStrike en VL ou simplement lancé depuis des HIMARS basé sur LHD. Du coup, ce qu'il faudrait, c'est avoir un 155mm utilisé sur les navires assez gros pour l'avoir (calibre des FREMM), tirant des munitions Vulcano ainsi que des obus de 155mm standard et accompagné de CIWS pour défendre le navire, ainsi que l'étude de l'adaptation de la gamme de systèmes lancés depuis VLS possiblement emportable par une plus large gamme de navire ou l'étude de la possibilité d'établir des HIMARS ou similaire sur un LHD/LPD avec un panel de munition incluant les GMLRS(-ER), GLSDB (ou similaire basé sur un design européen (GL-Smart-Glider?)) et DeepStrike (ou assimilé) (ou les deux, avec de nouveau la possibilité de réutiliser les roquettes VL ou leurs technologies pour les systèmes terrestres classiques). On aurait donc ce qui suit comme équipement pour l'appui sur les navires: Canon: 155mm naval et compatible munition d'artillerie 155mm OTAN pour les plus gros navires Vulcano-LR 155 d'une portée de ≃100km BONUS à sous munitions anti-char ≃35km Reste du panel de munitions 155mm utilisé par l'Armée de Terre Roquettes Roquettes VL: GMLRS-VL (charge unitaire guidée par GPS) ou GMLRS-ER-VL (4-pack) GL-SDB-VL (ou similaire) (4-pack) DeepStrike-VL (missile ballistique longue portée (500km en version normale)) Roquettes classiques (lancées depuis un système classique sur le pont d'un LHD ou LPD)1 GMLRS/GMLRS-ER GL-SDB DeepStrike 1 Ou depuis une tourelle MLRS rechargeable en mer sur un navire dédié si jamais on a l'argent pour ce genre de truc (mais j'ai un gros doute).
  7. Certes mais ici, je suis sur un scénario où c'est l'Union qui fait ses propres achats. Si on imagine le segment des véhicules, on a par exemple le MBT et les IFV lourds (chenillés) chez KNDS, la tourelle d'artillerie chez Rheinmetall (sur le même chassis), l'AFV 8×8 chez Patria, avec une tourelle de chez KNDS (120 FER) pour la variante Tank Destroyer/Recce/Assault Gun/appelez ça comme vous voulez, les différents types de MRAP répartis entre les différents fournisseur, le 4×4 utilitaire standard chez quelqu'un en 3000 variantes, les UGV encore à attribuer, etc. Je pense, qu'au niveau européen, il y a de quoi occuper du monde et si la PESCO abouti sur quelque chose, on pourrait voir certains de ces équipements progressivement adoptés par plusieurs pays. Par exemple, le programme EU BLOS pourrait donner l'adoption du missile MMP par un grand nombre de pays européens (dommage que l'Estonie semble prête à acheter le Spike LR2 vu que celui-ci ait été le seul candidat chez eux...)
  8. Mais non voyons, je peux te le faire en deux jours: tu prends l'accord avec la Norvège, tu effaces les mentions "Royaume de Norvège" et tu les remplaces par "Protectorat Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord". Les deux parties vérifient bien que c'est l'accord norvégien transformé en accord de Brexit et tu envoies ça au Parlement Européen et au Conseil des Ministres de l'UE. Après, il faut environ deux semaines pour que le Parlement britannique le lise, le refuse et qu'on fasse un Hard Brexit mais les négociations ont été rapides...
  9. mehari

    Marina militare

    Donc, si je comprends bien, on fait une MLU commune mais avec la plupart des parties les plus importantes d'un Destroyer AA différentes (radars, CMS). Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer ce qu'il y a de commun là dedans?
  10. mehari

    Les Frégates de la Royale

    Quand on pense que les POLA mexicaines (SIGMA 10514 de 2500t) ont 8 VLS pour ESSM (donc probablement 32 ESSM), un lanceur RAM, un 57mm, 2 Typhoons (25mm) et 6 M2 (plus les 8 Harpoons), disposant tous de modes anti-surface...
  11. Apparemment, la Marine française a encore de la place pour 16 A70 sur les FTI (mais dans ce cas, ne pourrais pas remplacer ses 76 par des 127). Sinon, pour les FREMM, c'est désormais impossible (même si d'après je ne sais plus qui), ça aurait été fait à coût relatif quasiment nul si on y avait pensé avant. C'est vrai ça? Je ne sais pas si il faut remplacer les Aster 30 (sauf si on veut encore plus d'allonge et faire une sorte de SM-6) mais si on pouvait remplacer les SYLVER par quelque chose de plus large, on pourrait obtenir des VLS plus versatile, permettant par exemple plus de flexibilité pour les LACM et l'emport plus simple de MR-SAM en 4-pack
  12. À mon avis, il faudrait éviter l'apparition de groupes trop puissants et surtout avec un statut de monopole dans l'industrie de l'armement. La possibilité, pour un état ou l'Union, de mettre les groupes en concurrence devrait idéalement éviter d'avoir des situations où un fournisseur sort de la merde un produit pas à la hauteur et s'en tire en toute impunité. Aujourd'hui, si l'Union était son propre état, elle pourrait se permettre de jouer un fabricant contre l'autre, voire plusieurs fabricants les uns contres les autres (dépendant du domaine, par exemple Rheinmetall vs KNDS pour les MBT, Rheinmetall vs KNDS vs Patria vs Iveco pour les IFV/APC, KNDS vs CMI vs Rheinmetall pour les tourelles, HK vs FN vs Beretta pour les armes légères, Airbus Heli vs Leonardo pour les hélicoptères, etc.), elle pourrait forcer les fabricants à l'innovation ou au polissage de leurs produits. En attendant, chacun continuera d'agir dans son coin en privilégiant son fabriquant national (quand il existe encore).
  13. Certes mais en cas de situation s'aggravant progressivement, ça reste utile
  14. En gros, les Allemands n'ont pas la bombe mais si jamais la situation internationale et intérieure faisait que celle-ci pouvait être réalisée sans trop de problème (et devenait nécessaire), ils ont les connaissances (et le matériel) pour y accéder facilement. Pas forcément une mauvaise position...
  15. mehari

    Les Frégates de la Royale

    Si je ne me trompe pas, c"est le pays qui décide de ce qu'il met sur ses navires. Par exemple, les US désignent leurs navires via un numéro de coque commençant par les préfixes DDG, CG; CVN, LCS, LPD, LHP, etc. suivi par un nombre, même si on ne trouve que le nombre sur les navires (ainsi CVN-68 et DDG-68 ont le même nombre inscrit sur la coque). Du coup, c'est la France qui a décidé de ce qu'elle mettait comme numéro de coque. Pour avoir un exemple plus parlant, il suffit de voir comment sont numéroté les navires dans d'autres pays, à commencer par les FREMM IT qui vont de F590 à 599 alors que les FREMM FR vont de D650 à (probablement) D657 (et encore, ça reste avoir parce que la 6e FREMM (Normandie) soit numérotée D651). Les Álvaro de Bazán vont de F101 à F105, les Iver Huitfeldt vont de F361 à F363, les Sachsen vont de F219 à F221 et les LCF néerlandaises vont de F802 à F805... Donc à mon sens, on est tout à fait dans un choix du pays de classifier son navire dans la catégorie Frégate ou Destroyer. Il est par ailleurs intéressant de noter que les navires assez incatégorisables de la classe Absalon qui peuvent facilement passer du rôle d'auxiliaire à celui de combattant de surface (avec 5 slots pouvant être remplis, soit par 8 Harpoons, soit par 12 ESSM, en plus du 127 et des deux Millenniums fixes) sont numérotés avec un L, comme les navires de combat amphibies...
  16. Pas vraiment. La deadline pour les Tornados, c'est autour de 2025. Loin avant toute possibilité de service du NGF. Pour rappel, le démonstrateur du Rafale date de 1986, le YF-22 en 1990 et le x-35 en 2000, tous bien avant les dates d'entrée en service (même limité de leurs appareils respectifs).
  17. Attention, si Android est bien une version de Linux (de même que ChromeOS), macOS ne l'est pas. macOS est basé sur FreeBSD 3 et Mac OS X Server, lui même basé sur NetBSD3 1.3 et NexTSTEP. Tout ces systèmes (NetBSD, FreeBSD et NexTSTEP) sont basés sur BSD 4.3 qui descend d'un OS basé sur Unix 5 ou 6. Linux, de son côté, est Unix-like comme Minix mais n'est pas relié à la famille Unix pour autant. Tu dois aller plus loin dans ton analogie. Linux, le kernel, c'est l'ensemble des principes qui font un véhicule motorisée. Après, tu en fais ce que tu veux en choisissant le moteur, le chassis, etc. Ça peut être un serveur, un OS desktop, mobile, IoT, systèmes embarqués, super calculateur, etc. Sinon, pour ce qui est de x86, une bonne partie du truc n'est plus sous brevet vu que ça a plus de 20 ans pour les premiers processeurs. x86-64 en revanche demandera probablement des licences AMD et certaines autres fonctionnalités des licences Intel. Par contre ARM n'est pas la solution. Si c'est génial pour les GSM ou l'embarqué avec sa très faible consommation énergétique et dissipation, on est cependant loin des performances que peuvent générer des processeurs x86 comme les i5 ou i7 d'Intel ou les Xeon... De plus, il nous manque aussi des gens dans la production de GPU... Pour ce qui est RAM, SSD, HDD, motherboards, etc., ça j'en sais rien. Ce qu'il faudrait en fait, c'est lancer, d'abord et avant tout des processeurs européens capables de rivaliser avec les performances des x86 (ça prendra des années de recherche) et de se démarquer sur un ou plusieurs point (performances, dissipation thermique, prix, etc.) tout en favorisant dans le même temps, le développement d'un système d'exploitation et de librairies logicielles entourant ceux-ci, soit via une distribution Linux et des contributions aux projets, soit via la création d'un système d'exploitation indépendant. Personnellement, je suggère soit de lancer openSUSE ou Solus (je dirais plus openSUSE car si j'adore Solus, il leur manque une boîte derrière qui chapeaute le développement, un point négatif pour les entreprises et institutions) et contribuer aux différents projets pertinents (KDE, basé en Allemagne, ou Budgie, LibreOffice, etc.), soit, plus ambitieux, de lancer un nouveau projet basé sur MINIX. Idéalement, on pourrait s'arranger pour supporter MINIX pour qu'ils avalent Redox (qui a l'air d'avancer vite) afin d'obtenir un système rapide, écrit dans un langage moderne (et donc à même de bénéficier au plus des dernières avancées en matières de matériel, dont le multi-threading). On pourrait alors s'arranger pour avoir une sorte de couche de compatibilité Linux-MINIX/Redox afin de faire tourner les binaires Linux sous le nouvel OS (ou de recompiler facilement le code pour Linux pour celui-ci). La base d'utilisateurs initiales serait assurée par les États qui utiliseraient l'OS dans les administrations, ses serveurs, ses institutions de recherche ce qui permettrait d'emblée d'assurer une base de retour instantané. Cependant, pour attirer le grand public, il faudra plusieurs prendre soin de couvrir certains domaines: ergonomie, design et librairie d'application efficaces. Les deux premiers peuvent être obtenu en employant les bonnes personnes mais le dernier demandera aussi le soutien des entreprises et, à ce titre, la possibilité de recompiler du code Linux sans trop d'effort devrait servir. Dans tous les cas, c'est une entreprise de plusieurs années (une dizaine à peu près pour le hardware, 4 ou 5 pour le software si on y met les moyens). Cependant, est-ce que l'Europe peut est est désireuse de se lancer dans une telle entreprise? Ça reste à voir...
  18. En gros, c'est inspiré de Minix mais en Rust. Rust en lui-même est une alternative à C, développée par Mozilla pour booster les performances de Firefox. De C, il tire notamment une bonne partie de la syntaxe (appel de fonction avec nom plus parenthèses, point virgule en fin de ligne, blocs délimité par des accolades, etc.) et un fonctionnement impératif tout en lui ajoutant une série de paradigmes: fonctionnel (qui remonte en grâce ces dernières années, avec Scala notamment) mais aussi, et surtout, concurrent, qui permet de profiter pleinement de l'architecture multi-threadée des processeurs modernes (ou les plus bas de gamme sont des dual-core depuis des plombes). De plus, Rust rajoute un niveau de sécurité sans précédent à C et aux langages concurrent empêchant les segmentation faults (ayant fait de l'élément fini en C, j'en ai vu quelques unes), les data races, les null pointers (récurrents en Java par exemple), les dangling pointers (en utilisant des références plutôt que des pointeurs), etc. En général, le langage est conçu pour être un langage concurrent, bas-niveau et excessivement memory safe, ce qui le rend attractif pour un paquet d'application, dont l'écriture d'un OS. Cependant, Rust ne va pas aussi loin que C++. Ainsi, ce n'est pas un langage orienté objet, selon les définition les plus restrictives du paradigme, même si il en implémente certaines fonctionnalités. Sa syntaxe est aussi plus digeste mais surtout, il est concurrent, ce que C++ n'est pas. Par ailleurs, ce n'est pas non plus du Python qui est un langage haut-niveau et interprété Pour ce qui est des projets en Rust, le plus gros, désormais, est Firefox dont le cœur est écrit en Rust. Atom, l'éditeur de code de GitHub, originellement écrit en JavaScript via Electron a un projet, appelé X-Ray dont le but est de réécrire le backend en Rust mais de garder le frontend en JavaScript+Electron. On peut aussi trouver Tor, qui expérimente avec Rust pour ses fonctionnalités de sécurité, Piston, un moteur graphique, ou exa, un remplacement pour ls. Et bien sûr, Redox. Mageia a remplacé Mandriva. Sinon, Suse est revenu un peu sur le devant depuis quelques temps et Manjaro a explosé en popularité cette année.
  19. Linux? Américain? Depuis quand? C'est libre: le code source est en ligne et tu en fais ce que tu veux, y compris le faire évoluer. Si on veut vraiment foutre un pays dessus, c'est effectivement développé aux US, par un finlandais qui y a été principalement parce que c'était l'endroit où être en informatique, mais il y a plein de distributions françaises ou européennes France: Mageia (héritier de Mandriva, basé sur Red Hat (US)) PureOS (basé sur Debian (pas d'origine définie) Allemagne openSUSE (basé sur Slackware et sponsorisé par la société SUSE appartenant à un fond nord-européen) Irlande Solus (plus ou moins son propre truc: Solus n'a pas de parent désigné) Espagne Antergos (basé sur Arch, a sévèrement perdu en popularité au cours de l'année écoulée) Royaume-Uni Ubuntu (basé sur Debian, développé par Canonical) KUbuntu XUbuntu LUbuntu Ubuntu Budgie Ubuntu MATE KDE Neon Multinational Manjaro (France, Autriche, Allemagne, basé sur Arch) Comme vous pouvez le voir, il y a de quoi faire en distro européennes. Ensuite, il y a les DE: Budgie Desktop (le bureau de Solus, développé par Solus Project mais utilisant la suite d'application de GNOME (US)) KDE (allemand, développé par KDE e.v. et utilisant lourdement Qt développé par Qt Company de Finlande) LibreOffice est allemand aussi, donc, à part Firefox, on peut déjà faire pas mal avec des acteurs européens (en sachant que tout est de toute façon libre)... Sinon, quant à l'intérêt de cet OS, ça reste à voir. Vu la façon dont ils se présentent avec une capacité à servir d'interpréteur pour faire tourner un kernel Linux différemment, je me demande si ils n'auraient pas mieux fait de créer un kernel modifié suivant leurs technologies directement (Linux 6.0 par exemple). Bien sûr dans ce cas là, impossible de se faire de la tune avec un logiciel propriétaire (à moins de faire les activités de maintenance, support technique, etc. de Red Hat ou SUSE). Si ils veulent aller dans cette direction cependant, je suppose que cette possibilité Linux va pas mal leur servir pour permettre à des clients un transfert relativement indolore. Tu n'es pas obligé de reboot après les updates. Canonical propose un service appelé "LivePatch" qui met à jour tous tes paquets sans reboot nécessaire (disponible pour ceux qui achètent le support technique). Sinon, dans les initiatives micro-kernel, j'aime bien Redox pour l'instant. J'attends de voir ce que ça va donner mais l'idée d'un OS fonctionnel basé sur un micro-kernel codé en Rust m'intéresse beaucoup.
  20. Je parlais du modèle parlementaire, pas de l'intégralité de l'état français (qui n'est d'ailleurs pas du tout fédéral). La question était de savoir si il existait une identité belge commune et si l'État belge avait fait un effort pour essayer de la développer. Et je réponds que oui, c'est le cas pour les deux. Spécialement après la révolution, le gouvernement a tenté de développé une sorte d'identité belge avec un mythe fondateur belge, notamment basé sur le Horum omnium fortissimi sunt Belgae ou l'appropriation de figures historiques nées sur le territoire . Ce n'est qu'après, vers les années 1870, que le mouvement flamand prend de l'ampleur. De nos jour, le gouvernement se préoccupe assez peu de ce genre de choses (pas son rôle en même temps). Cependant, il existe quand même une identité belge que certains revendiquent. Si elle est plus difficile à définir et plus faible que les identités françaises ou néerlandaise, elle n'est pas moins présente, désigné sous le nom de "belgitude". La difficulté de définition de la "belgitude" vient du fait qu'elle se définit d'abord comme n'étant pas autre chose: un Belge n'est pas Français, Néerlandais, Allemand, Autrichien ou *insérez pays ayant possédé le territoire belge pendant une période prolongée au cours des 2 millénaires précédents* et ne se sens pas comme tel. Et pourtant, le Belge, qu'il soit francophone, néerlandophone ou germanophone, est un peu de tout, les influences de voisins et occupants restant marquées. De plus, la belgitude se démarque aussi par les points communs entre flamands, brabançons, wallons et limbourgeois qu'on retrouve par exemple dans la culture estudiantine (penne et calotte, baptême, cercle), la gastronomie, folklore, la bande dessinée, etc. L'identité belge n'est donc pas absente, c'est juste qu'elle est très difficile à définir... Si on suit, la tendance actuelle, le combat nationaliste flamand pur risque bien d'être l'affaire de papy raciste d'ici une trentaine ou quarantaine d'année, les plus jeunes générations étant bien plus intéressées par des considérations économiques et sociales qu'identitaire ou communautaire (à quelques exceptions près, comme la VRT l'a montré dans un reportage récent (voir Schild and Vrienden). Bien sûr, ce n'est en rien garanti et tout peut arriver mais pour l'instant, c'est la tendance. D'ailleurs, on parle beaucoup en Belgique de refédéralisation de certaines compétences (ce qui chez nous veut dire recentralisation), y compris dans les milieux politiques flamands. Ça a par exemple été évoqué par la section jeunes de l'Open-VLD ainsi que certains politiciens Open VLD (libéraux), dont le Vice-Premier Ministre Alexander De Croo, la Ministre Maggie De Block et le député fédéral Tim Vandenput. L'ancien Premier Ministre et actuel député européen Guy Verhofstadt aurait même fait part de son opinion en ce sens dans une note adressée au Roi à la fin de son dernier mandat de Premier Ministre en 2008! On le retrouve aussi au CD&V (chrétiens-démocrates) chez qui l'ancien Premier Ministre Herman Van Rompuy s'est exprimé en ce sens, tout comme la section jeune du parti. On aurait même surpris le pourtant très flamand Eric Van Rompuy mentionner la chose du bout des lèvres. Cependant, ce n'est pas forcément par fierté nationale que certains veulent refédéraliser mais aussi par pragmatisme: avoir 4 ministres de la mobilité et 8 de la Santé ne marche tout simplement pas sur un territoire comme le nôtre. Il n'empêche que ce n'est plus un tabou. Par ailleurs, on considère que le nombre de parlementaires prêts à se déclarer belges (en parallèle avec d'autres identités) augmente aussi au Nord. Si ils ont été présents en nombre à l'Open VLD, au spa (socialistes) et chez Groen, des partis qui n'ont jamais été ostensiblement partisans de l'un ou l'autre (possédant des branches de chaque côté), on découvre qu'environ la moitié des parlementaires CD&V se déclare alternativement belge et flamand (ou également belge et flamand). La Belgique n'est donc pas morte. Elle ne va pas forcément bien (le paysage politique est d'ailleurs morcelé comme jamais, ce qui augure une formation de gouvernement difficile en mai) mais elle loin d'être aussi mal que ce qu'on peut croire.
  21. mehari

    Eurofighter

    Je crois que l'équivalent français sera l'AASL, aussi connu sous le nom de SmartGlider
  22. Je ne suis pas sûr de comprendre pourquoi le modèle démocratique qui est considéré comme légitime en France ne peut l'être au niveau Européen. La Belgique a déjà des parlementarisme considérés comme légitimes à 3 niveaux de compétences. L'Allemagne et l'Autriche en ont deux et plusieurs pays européens disposent de régions disposant de d'assemblées législatives, certaines avec des pouvoirs étendus (Espagne, Italie, par exemple). Un système de gouvernement n'a au final que la légitimité qu'on lui attribue. L'UE, fédérale ou non, peut faire tout les efforts qu'elles veut pour avoir un système respectueux des principes démocratiques, si on refuse de la voir comme une entité légitime pour gouverner, elle n'apparaîtra pas comme telle. C'est plutôt l'inverse. Au début, il y avait une identité commune mais les politiques tant flamands que wallons se sont arrangés pour développer des régionalismes profonds (et parfois volontairement antagonistes) qui font que c'est parfois le bordel. Il ne faut d'ailleurs pas croire que tout est la faute des flamands. Les politiciens wallons ont aussi eu leur mouvement régionaliste et, même dans ceux qui ne croyaient pas en ce mouvement, certains ont profité des dissensions pour faire passer des réformes dont le seul but était électoraliste. En ce qui me concerne, j'aurais fait le découpage des territoires et compétences différemment mais c'est juste moi. NVA si, ils ont beaucoup d'électeurs sur leur programme socio-économique (c'est les seuls conservateurs en Belgique) qui sont souvent siphonnés au CD&V et à l'Open-VLD. Le reste oscille entre NVA et VB qui sont les vrais nationalistes flamands. Ceux-là, même quand le VB était à son sommet faisaient 25%. Ils sont aujourd'hui ils sont bien en dessous et on estime que la jeune génération est bien moins sensible aux arguments nationalistes que leurs parents et grand-parents. La Suisse, malgré son nom, est un état fédéral. Il n'y a officiellement pas de confédération pour l'instant. L'Union Européenne et la Belgique ont, cependant, des traits confédéraux dans leurs organisations institutionnelles respectives.
  23. @FATac X est probablement vu comme un placeholder pour une version du Rafale. Pense à ça comme une façon de dire Nième standard du Rafale.
  24. Et ça continue... Dominic Raab, ministre du Brexit, vient d'annoncer sa démission. https://www.bbc.com/news/uk-politics-46219495
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