
mehari
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C'est plus compliqué que ça, je pense. Si on fait le compte, on a (d'après Wiki, donc ça vaut ce que ça vaut): 1e et 3e Division, 25k chacun COM RENS, 4500 COM SIC, 4900 COM LOG, 7800 COM E2CIA, ? EMSOME, ? Ca fait 67200+ un nombre inconnu. En plus de ça, on a le COM MF qui est sous double responsabilité FOT et SIMMT et qui comprend 11000 personnes, la 4e BAC dont la taille m'est inconnue mais qui fait partie de l'ALAT (4369 personnes) et le COM FST qui comprend [CLASSIFIED]1 personnes. Donc si on fait la somme de la somme de tout ça (en comptant ~3500 pers pour la 4e BAC plus le 9e RSAe), on arrive à 84200+EMSOME+COME2CIA. Sauf que je ne pense pas que quelqu'un veuille toucher à l'ALAT et aux FS donc plutôt 78200+EMSOME+COME2CI personnes. Sauf que contrairement à ce qu'on pourrait penser d'une formation appelée "Commandement des Forces Terrestres", tout ce beau monde n'est pas déployable. Il faut d'abord enlever l'entièreté du COM E2CIA qui est fait d'écoles. Et l'EMSOME qui est par définition déjà déployé. Donc 78200. Sauf que là dedans, on trouve les CFIM qui sont des écoles et donc non déployables. Et le personnel des bases, l'administratif, le personnel chargé de l'entraînement continu, sans parler des écoles de la logistique, du renseignement, des transmissions, des troupes aéroportées, etc. Au final, on est probablement à quelques centaines (si pas plus) de moins que 77000... Peut-être serait-il utile de découpler les unités de combat déployable des éléments qui ne le sont pas. Sortir les CFIM et écoles des brigades par exemple. Découpler le régiment (structure non déployable gérant une base (voire plusieurs à la britannique) et les formations sur cette base) du bataillon (structure déployable) avec même éventuellement plusieurs bataillons dans un régiment. Quoiqu'il arrive, je crois que le premier changement qu'il faudrait faire, serait, dans les brigades existantes, de (re)créer des appuis logistiques organiques, soit via la création de régiments logistiques (avec compagnies ravitaillement, maintenance et médicale) ou la recréation des régiments de commandement et de soutien afin d'avoir des brigades auto-déployables. Ensuite, faire basculer la 4e BAC dans la FOT et en sortir les écoles. Ca serait déjà un début... 1 Wiki dit environ 2500 pers.
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Tu peux utiliser le VBMR dans les appuis des lourds et médians. Il peut très bien servir d'APC pour toute une gamme de personnel du génie (EOD par exemple), d'ambulance, de véhicule EW, CBRN, transmissions, PC de haut niveau, logistique, etc. Toutes des fonctions auxiliaires qui n'ont pas forcément besoins d'un VBCI ou CV90. Même le MEPAC peut potentiellement rester. Dans un monde idéal, le VBMR et l'EBRC auraient été fait sur la même base que le VBCI avec une motorisation réduite pour la 6x6 (de préférence de la même famille). C'est ce qu'ont fait les Finlandais avec l'AMV et le 6x6. Dans ce cas, mets le SpyRanger au niveau des bataillons et sors le du bataillon de cavalerie. Cependant, si on met un peloton munition rôdeuse, on peut peut-être se dispenser d'une équipe UAV au niveau du bataillon, surtout si on a des Raven à la compagnie. Les Brits ont une idée intéressante. Les divisions disposent de bataillons de renseignement militaire comprenant des compagnies de renseignement de brigades qui sont assignées aux brigades de la division. On peut alors avoir un régiment du renseignement divisionnaire comprenant les 3 compagnies de renseignement multifonction des brigades, une compagnie d'analyse du renseignement divisionnaire et d'autres éléments. J'ai fait pas mal de posts sur le sujet mais bottom line, il faut plusieurs couches et des moyens assez variés et généralement complémentaires. Dans ce domaine, le Mistral pose un problème. Assez lourd et volumineux, il ne peux être épaulé et n'est pas de grande aide aux légers. Pour les lourds, ils ont la capacité de se payer des canons offrant plus de volume. Là, le Mistral offre plus de portée mais sa longueur fait qu'il y a un risque d'interférence (à mon sens mais c'est à prouver) avec les éléments qu'il côtoie sur la tourelle. Il faut aussi se poser la question de savoir si un missile est nécessaire sur le SPAAG. Au niveau de la brigade, le Mistral a un autre problème. Si il a la plus longue portée de sa catégorie, ça reste une catégorie qui n'est pas vraiment reconnue pour son enveloppe. Défaire des UAV volant à 7000m risque par conséquent d'être compliqué demandant un missile plus performant. Certains on parlé ici d'un Mistral 4 qui abandonnerait toute prétention d'être un MANPADS pour avoir plus de portée et d'altitude mais j'attends de voir. En reconnaissance pour les médians et légers, il y a une possibilité d'utiliser le Jaguar si on s'inspire de la doctrine US: l'escadron de reconnaissance est alors composé de 2 pelotons de reconnaissance (VBAE) 2 pelotons de combat (Jaguars) 2 mortiers lourds (MEPAC) QG (avec drone, observation d'artillerie, etc.) Dans ce cas de figure, le peloton Jaguar sert à l'exploitation immédiate du renseignement collecté, à l'ouverture du chemin pour les pelotons de reconnaissance, à la destruction de la reconnaissance ennemi, à la réaction rapide, etc.
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Ok. Mobilité de ce point de vue là. Je pensais à la vitesse de mouvement, mise et sortie de batterie, etc. Et j'avais aussi en tête le CAESAR Mk2 que la Belgique a acheté. De ce que je peux voir, la cohabitation du CAESAR et du MEPAC sera temporaire. Après, ce sera CAESAR Mk2 et MEPAC. Je vois. Le mortier en cuve n'a en fait d'avantage que comparé aux mortiers tractés ou aux systèmes montés sur véhicules légers ("cuve" sur Supacat ou système sur bras comme l'Alakran).
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Je ne dis pas que c'est une mauvaise d'avoir un mortier de ce genre pour la BIM. J'ai juste un doute sur l'usage en tant que canon d'assaut pour autre chose que des tirs d'opportunités. Après, pour le mortier en tourelle ou en cuve pour le tir indirect, je ne suis pas suffisamment au fait des avantages et inconvénients respectifs. Comme tu le présentes, le mortier en tourelle est certainement le plus avantageux mais la cuve doit avoir ses avantages aussi, non? Ou est-ce juste le coût et la complexité? Par ailleurs, en quoi est-ce que le MEPAC est moins mobile que le CAESAR?
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Il me semble que le maniement de véhicule articulés est plus difficile que celui des systèmes plus simples mais je me trompe peut-être. Sinon, une image pour ceux qui veulent Apparemment, 24 coups en réserve.
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C'est plus un mortier ça... Plus, la question de facilité de manœuvre d'un truc articulé en première ligne se pose. Les Russes avaient le Magnolia qui s'en approche (mais en beaucoup, beaucoup plus lourd) mais j'ignore si ils l'ont mis en service. Je ne pense pas qu'il soit possible de faire un vrai canon d'assaut approchant la mobilité d'un BvS10
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Surtout qu'à ma connaissance, l'Italie se dirigeait plus sur un radar maison qu'un SMART-L...
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C'est un gros morceau donc let's unpack. Pas besoin de mettre ça sous une "division", ce terme impliquant un commandement déployable ce que ce ne serait pas. Il vaut mieux parler de Forces d'Actions Rapides si on veut mettre ça sous un commandement spécialisé ou simplement subordonner ces brigades directement au Commandements des Forces Terrestres en tant que brigade indépendantes. Dans ce cas, on peut aussi y mettre la brigade d'hélicoptères et les appuis de niveau Corps. Par ailleurs, il vaut mieux sortir des écoles et centre de formation des brigades. La brigade est un élément de combat déployable. Les écoles peuvent en être proches ou dépendantes, elles n'en font pas partie. Point numéro 2, je remplacerais les escadrons UAV, radars et EW par un unique escadron de renseignement combiné à la manière des MIC US, potentiellement groupé en régiment de renseignement divisionnaire. Dans le renseignement, ne pas négliger non plus les effectifs d'analyse. Enfin, je suggérerais quelque chose de plus gros que le SpyRanger, qui me semble plus approprié au niveau du bataillon que de la brigade. Pour reprendre l'exemple des US, ils disposent de Jump 20 de ~100kg avec 14h d'endurance et 185km de portée. Enfin, la batterie AA devrait probablement être altérée, tant pour fournir des moyens aux bataillons que pour fournir des éléments allant au delà des capacités du Mistral actuel. La lutte AA et lutte anti-drone en particulier vont semble-t'il être des affaires de multiplicité, dispersion et variété des moyens. La même critique s'applique aux autres brigades. Au niveau du bataillon, ces éléments peuvent probablement êtres fusionnés ou les Akeron retirés, les munitions rôdeuses remplissant un double rôle AT-reconnaissance. On peut aussi envisager de garder les VBCI pour l'infanterie médiane, comme le font les Italiens. Je crois qu'il veut dire que c'est une structure "idéale" mais probablement pas réalisable par la France pour des raisons de volonté politique, absence de financement, inertie institutionnelle et d'arrangement du territoire.
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Pas compliqué à supposer: design nouveau, nouveaux processus de fabrication, petits volumes, amortissement des frais de R&D, etc. Même si la fabrication de la munitions était moins chère que celle du 40mm Bofors, on se retrouverait quand même à un prix de vente plus élevé parce que les frais R&D ont été amortis quelque part dans les années 50, les machines sont standardisées, les chaînes de production sont en place et les volumes sont conséquents (surtout avec l'apparente résurgence du calibre dans les marines). Le CT40 a le problème de son HE mal profilé. Les énergies à la bouche sont similaire (490kJ pour le 40CT HE, 499kJ pour le Bofors (à cause d'une vitesse à la bouche 12m/s plus élevée et une masse 5g plus faible (oui, ce genre de truc est suffisant pour causer 9kJ de différence entre les deux)) mais l'obus Bofors est mieux profilé. Le 40CT HE est profilé pour générer le plus d'effets en airburst mais ça impacte négativement son profil aérodynamique. Il n'est pas impossible de faire mieux dans le CT40 (voir le KE AB (ancien A3B)) mais j'ignore si on peut égaler les performances du Bofors (est-ce que l'obus Bofors 3P peut rentrer physiquement dans les munitions de CT40?). Dans tous les cas, il est peu probable que des études se fassent rapidement. Les coûts de designs et surtout de qualification d'une nouvelle munition, surtout sans perspective de vente rapide sont assez élevés et il est possible que Nexter se repose surtout sur le KE AB pour le naval, tandis que BAE ne veut pas faire trop d'ombre à son propre 40mm Bofors au risque de voir les Italiens s'engouffrer dans une éventuelle brèche de ce côté.
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Law Enforcement Battalions. Je suppose qu'ils vont se reposer sur la Navy ou l'Army pour leurs opérations de police militaire.
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J'ajouterais que les engins chenillés peuvent parfois mieux se prêter à des déploiements très légers que les véhicules à roues, grâce à leur plus faible profil et masse inférieure. Les Brits ont d'ailleurs opéré le CVR(T) dans plusieurs cadre légers par le passé, notamment les Falklands où le Blues & Royals Regiment a déployé des éléments pour supporter l'infanterie légère sur place (apparemment, 4 Scorpion, 4 Scimitar, 1 Samson). Pendant un temps, le 1PARA a également disposé de CVR(T) pour servir ses éléments de reconnaissance dans le cadre de ACE Mobile Force tandis que le Royal Armoured Corps a disposé d'un escadron aéroporté entre 1965 et 1976 (d'abord sur Hornet, puis Ferret Mk5 et enfin sur CVR(T)). Aux US on notera aussi l'usage du Sheridan et, à plusieurs occasion, du LAV-25 par la 82nd Airborne.
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[VBAE, Véhicule Blindé d'Aide à Engagement]
mehari a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Il faut voir la doctrine de reconnaissance qu'on va mettre en place. Sera-t'elle identique à l'actuelle? Aucune idée. Cependant, il peut toujours être intéressant d'avoir la possibilité de conduire des patrouilles à pieds, d'embarquer des spécialistes additionnels ou simplement disposer de personnel à pied pouvant jouer le rôle d'infanterie au cas où (fun fact, le peloton de cavalerie blindée US dispose d'autant de personnel à pied que le peloton d'infanterie mécanisée suédois) À noter que les véhicules ci-dessus ne sont pas si grand. Ils sont plus gros qu'un VBL, certes (mais à ce stade, peu de choses ne le sont pas) mais le BOV M11 reste à 2.33m de haut. C'est la même chose qu'un Hawkei ou Eagle V par exemple et en dessous d'un JLTV. C'est tout le problème. Si on avait pas du séparer le programme VBMR en deux, on aurait pu s'en tirer mais là, ça va être complexe. Dommage. La doctrine d'éclairage française amenant clairement un véhicule très petit du style du VBL, c'est compliqué d'avoir un véhicule de reconnaissance embarquant du matériel spécialisé et des éclaireurs à pieds demandant un peu plus de volume. -
[VBAE, Véhicule Blindé d'Aide à Engagement]
mehari a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Ça me fait penser à deux projet d'Europe de l'Est, le Kaiman et le BOV M11. Le Kaiman est un projet biélorusse de 7t embarquant 6 personnes (équipage compris) et amphibie. Le BOV M11 serbe de son côté est un peu plus lourd (9.5t) et embarque jusqu'à 7 personnes. https://de.wikipedia.org/wiki/Kaiman_(Spähpanzer) https://en.wikipedia.org/wiki/BOV_M11#cite_ref-SDPR2_3-0 Ces véhicules seraient envisageable si on considère une approche à l'américaine combinant éclaireurs montés et à pied. Cependant, le VBAE est autant un véhicule de reconnaissance qu'un véhicule d'accompagnement/éclairage pour les blindés ce qui fait qu'un véhicule prévu pour embarquer 6-7 personnes et affichant un profil correspondant n'est pas forcément adapté aux deux tâches. Faut il dès lors séparer le programme VBAE en deux segments, reconnaissance et accompagnement/éclairage? Le véhicule de reconnaissance disposerait alors de plus de place pour des équipements d'observation (radar, mat optronique, drone), de l'armement (20, 25 ou 30×113) et du personnel débarqué tandis que le véhicule accompagnement/éclairage serait plus petit mais aussi plus discret, plus proche du VBL actuel. -
Il y a une différence entre besoin et cahier des charges. Si entre l'écriture du cahier des charges et la livraison du produit fini, le besoin change, le produit fini peut à la fois être ce qui était demandé et ne pas être ce qui est voulu...
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Et quand on est pas en opex en Afrique?
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Je dis bien mécanisé (donc IFV). Et c'est standard aux US, en Chine, en Russie, au Japon et probablement quelques autres (j'ai la Slovaquie en tête, potentiellement la République Tchèque et les Pays-Bas). Par ailleurs, il n'ont plus nécessairement à se dévoiler grâce au mode BLOS du MMP. Pour ce qui est des mortiers, je signale juste ce que d'autres font. On notera cependant que les Stryker travaillent alternativement avec 4 ou 5 personnes. Au bataillon, ils ont 4 personnes mais 5 au niveau des compagnies (les squad leader et team leader servent de 5e personne). Peut-être. Il faudrait que je fouille pour voir si on a l'équipage des nouveaux M-SHORAD. Le site de GDLS dit 3-4. Le Lvkv 90 suédois serait à 6 et le Gepard allemand à 3.
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Pourquoi 6? 4 suffiraient probablement très bien.
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La guerre en Ukraine montre aussi qu'on a besoin de beaucoup d'éléments autres que l'infanterie (drones, EW, DCA, artillerie, etc.) qui font tous défaut en France. Ça nous laisse le choix entre recruter et augmenter la taille de l'armée ou aller chercher le personnel dans certaines unités et le mettre ailleurs. Ça et les stocks qui doivent être beaucoup plus importants que ce qu'ils ne sont actuellement.
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Ça, ça se règle facilement: beaucoup de pays fonctionnent avec des 4-nomes. Un truc de ce genre pourrait aussi permettre d'augmenter le nombre de mitrailleurs dans le groupe: Équipe A Chef de groupe Tireur de précision Mitrailleur A Grenadier Équipe B Chef d'équipe Mitrailleur B Grenadier-voltigeur 1 Grenadier-voltigeur 2 Pour ce qui est des drones, il est aussi parfois envisagé d'avoir un opérateur radio qui soit converti en opérateur systèmes de peloton avec un NX-70 par exemple. Les Auxsan viennent normalement du peloton médical donc c'est hors propos. Par contre, pour ce qui est des drones de compagnie, il faudra probablement rajouter du personnel. Pareil au bataillon. Cependant, il y a d'autres aspects. Si on place les ATGMs en tourelle sur l'infanterie mécanisée, le groupe AT de compagnie peut disparaître. Si on réduit les équipes de mortiers à 4 personnes (comme dans l'US Army) on gagne encore du personnel. J'ai en tête par exemple une compagnie VBCI à juste 165 personnes, incluant observateurs d'artillerie, snipers, UAV et ambulance. Les munitions rôdeuses peuvent remplacer les pelotons anti-char. C'est une somme nulle. La DCA très basse couche, c'est 4 équipes de ~4 personnes. Ajoute 16 personnes. En éliminant deux compagnies du régiment, on peut vraisemblablement réduire la taille de la CCS. Est-ce vraiment le job des unités de combat de s'occuper de ça? Ce genre de structure n'apparaît vraiment que dans les pays où un entraînement continu de conscripts est nécessaire. Comment font les Italiens ou les Britanniques? Note qu'on pourrait résoudre en partie le problème en basant 2 bataillons au même endroit, surtout si ils sont en alerte en alternance. La brigade à 4500 va disparaître quoiqu'il arrive. Les besoins divers croissants font qu'il faut du personnel additionnel quoiqu'il arrive. D'un autre côté, les US s'en foutent vu qu'ils vont changer leurs structures avec Waypoint 2028. Les brigades aéroportées vont par exemple perdre l'essentiel de leur cavalerie, leur 2 compagnies de génie de combat (et le QG du bataillon). Cependant, je pense qu'on peut aussi dire que 5500 est un meilleur objectif que 4500. La structure US est bien mais leurs pelotons blindés sont plus petits (pas d'éclairage donc 16 personnes au lieu de 2), leur génie est plus faible (deux compagnie de génie multi-fonction) et probablement d'autres trucs qui font que ça ne se traduit pas directement. D'un autre côté, leur renseignement est déjà inclus dans les brigades via la MIC qui comprend un élément SIGINT, un peloton EW, un élément HUMINT et un peloton UAV équipé de Jump T20. Cependant, quoiqu'il arrive, les 3 bataillons de combat formeront le gros du personnel dans toutes les brigades. Surtout en France où la doctrine blindée fait que ces éléments sont ~50% plus gros que leurs équivalents.
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À court terme oui mais en pratique, ils n'ont pas vraiment de structure établie pour ces M777 restant. En pratique, l'artillerie de l'USMC va être une force d'HIMARS avec des 155 qui traînent çà et là.
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On est pas obligé de se calquer sur le modèle US. Par ailleurs, on arriverait pas à 4500 hommes. La France a des plus grosses compagnies avec des équipes AT de compagnie (entre autres) et dispose de compagnies d'appui dans l'infanterie, ce qui est absent aux US (sauf pour l'infanterie légère). De plus, il faudrait prendre en compte les ajustements à faire au modèle BCT, notamment du point de vue de la défense anti-aérienne où une batterie AA serait la bienvenue. Le génie doit probablement aussi être retravaillé. Personnellement, je pense que la brigade italienne (autrement proche de son pendant US) est un meilleur modèle et plus semblable aux pratiques françaises. À ce stade, tout changement sera douloureux donc pas vraiment le choix. Il faudrait recréer des unités et ça n'est jamais facile. Cependant, si la Belgique peut le faire, pas de raison que vous ne puissiez pas non plus. Le LG1 vole à 17km avec BB mais le L118 au plus long canon, on a 17km en utilisant des HE standards et 20km avec du BB. Le 120RT de son côté a besoin de RAP pour obtenir 13km. Sinon, c'est 8km. Pour l'instant, les Brits maintiennent leur 105. Ça parle régulièrement de remplacement mais on ne sait pas par quoi. L'US Army, c'est un peu nébuleux en ce qui concerne le futur mais pour l'instant, c'est 1 batterie de 155 et 2 de 105 par IBCT. Au niveau des bataillons, ils ont l'air d'emporter des 81 ou des 120 suivant les situations. Les US veulent changer ça pour des 81mm montés sur ISV. Le dit 81mm devrait aussi être améliorer pour obtenir une portée et une létalité proche du 120mm actuel (leur 120 n'est pas notre 120). Pour ce qui est de l'USMC, ils sont passés à un tout 155mm mais veulent abandonner ça pour passer à un tout HIMARS. J'ai des doutes sur l'intérêt personnellement. Sinon, d'autres solutions qui pourraient être explorées sont les 120mm sur porteurs mobiles légers pour éviter les feux de contrebatterie. Dans cette catégorie, on trouve le 2S9 Nona russe ou le Wiesel allemand. Le Nona peut faire du tir direct tandis que le Wiesel rentre dans un Chinook. Dernière possibilité, le 122mm qui offre une portée accrue par rapport au 105 et offre un entre deux intéressant entre le 105 et le 155mm. Mais ça ne sera probablement jamais accepté dans un armée ouest-européenne.
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Ou dans l'esprit de ce que tous le monde appelle une brigade depuis bien longtemps. Déjà en 1989, la brigade inter-arme est la norme dans beaucoup de pays de l'OTAN: Belgique Pays-Bas et Allemagne Italie Espagne On notera cependant que les éléments de cavalerie sont souvent gardés au niveau de la division. Mais pour le reste, combat, génie, artillerie et logistique sont universellement présents au niveau de la brigade. En France on est un peu confus. Il n'y a pas de brigades (si ce n'est pour la logistique) mais des divisions et des régiments. Chaque division comprend 4-7 Régiments de Combat 1 Régiment du Génie 1-2 Régiment d'Artillerie 1-2 Régiment de commandement et de soutien Parfois, des compagnies de reconnaissance ou anti-char Sauf que les régiments ne sont pas très grand, ce qui donne, dans certains cas, des divisions assez modestes. Prenons par exemple la 15e Division d'Infanterie (dans le 2e Corps). 1 Rgt de Cavalerie 1 Escadron de commandement 3 Escadrons de combat 1 Escadron anti-char 3 Rgt d'Infanterie 1 Compagnie de commandement 3 Compagnies de combat 1 Rgt d'Artillerie 1 Batterie de commandement 4 batteries de 6 obusiers de 155mm 1 Rgt du Génie 1 Compagnie de commandement 3 Compagnies du génie Tout ceci est bien beau mais il y manque la logistique. Et c'est là que les Rgt de Commandement et Soutien interviennent. Chaque RCS comprend en effet les éléments suivants Compagnie de commandement divisionnaire Compagnie des transmissions 2 Compagnie de transport Compagnie de maintenance Compagnie médicale En pratique, la division française de 1989 est une brigade. Ça dépend de la division (certaines étant massive pour une brigade) mais quand même. Un retour à une structure de ce type résoudrait bien des problèmes... NB: La structure des divisions varie. Les régiments d'infanterie de la 15e Inf ne sont pas identiques à ceux de la 9e Inf de Marine. FOT à laquelle il faut probablement ajouter une partie du personnel du Commandement de la Maintenance des Forces (11000 personnes) et celui de l'ALAT (4400 personnes dans la 4e BAM). Personnellement, je ne créerais pas 12 brigades mais plutôt 8 ou 9 en utilisant le personnel récupéré pour créer des appuis de niveau divisionnaire pour deux divisions (1 blindée et 1 médiane) et des appuis de Corps pour l'ensemble.
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Pas forcément. La localisation tridimensionnelle demande uniquement 2 vecteurs par radiogoniométrie mais le guidage n'en a pas besoin. Pour ça, on a juste besoin d'un azimuth et d'une élévation, ce qu'on peut obtenir facilement. La plupart des missiles anti-navires de nos jours dispose d'un mode home-on-jam et utilisent la source de brouillage pour informer la trajectoire. Les missiles spécialisés anti-radiation peuvent frapper n'importe quelle source d'émission. Certaines munitions rôdeuses sont d'ailleurs spécialement conçue avec ça en tête. La Harpy, la première munition rôdeuse, était d'ailleurs prévue pour ce rôle. Additionnellement, les informations EM peuvent servir à guider les senseurs EO dans le bon secteur et à partir de ce moment là placer utiliser de la télémétrie laser pour obtenir la distance.
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Exactement. Pour être efficace, un éventuel SPAAG doit pouvoir se retrouver sur la ligne de front, au milieu d'une formation de Jaguar et VBMR (ou même de Leclerc et VBCI) et ça suppose un degré de protection approprié. Le châssis du CAESAR Mk2 a beau voir sa protection renforcée, elle n'en restera au niveau OTAN 2.
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L'élévation aussi. À ma connaissance, le Jaguar est limité à +45°. C'est peut-être suffisant pour un IFV ou un AFV (et encore, c'est pas énorme) mais pour un SPAAG, c'est insuffisant (il faudrait au moins un +70, probablement plutôt un +85°).