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mehari

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Tout ce qui a été posté par mehari

  1. Si on allège les brigades, 18 obusiers par brigade pourraient suffir. Tout dépend de l'allègement. Je suis moins expert en termes de Génie de combat mais je pense qu'à 4 compagnies de combat par brigade, les brigades françaises soient assez bien dotées. Une réduction de la taille des brigades amènerait une réduction de la taille du génie de combat de la brigade aussi. On peut à mon avis structurer les changements en plusieurs étapes avec un certain budget en personnel. Étape 1 Réduire le nombre de régiments de contact par brigade à 4. Ça veut dire que les 16 obusiers actuels peuvent supporter chaque régiment à raison d'un peloton (4 obusiers) d'artillerie par régiment. Étape 2 Restructurer les régiments selon une structure 1 reconnaissance (cavalerie) pour 3 infanterie/interarmes (combat), utilisée entre autres aux US, en Espagne, Italie, Suède, Pologne, Pays-Bas, etc. Les régiments deviennent aussi plus petits (des bataillons en fait). Les bataillons se structurent ainsi Infanterie: Cie de commandement, 3 Cie d'infanterie motorisée, Cie d'appui2 Cavalerie: Cie de commandement, 3 Cie de reconnaissance, Cie blindée légère Inter-Armes: Cie de commandement, 2 Cie blindée, 2 Cie d'infanterie mécanisée, Cie d'appui Il y a pas mal d'options sur ce que contient chacune de ces compagnies mais on va garder ça flou pour l'instant. Les brigades blindées sont équipées de bataillons interarmes tandis que les brigades médianes et légères sont équipées de bataillons d'infanterie. Chaque brigade peut créer 3 GTIA en détachant une compagnie de reconnaissance à un bataillon d'infanterie. Vu qu'on a désormais 3 GTIA à protéger, on change la structure pour former 3 batteries CAESAR au sein du bataillon d'artillerie. Les bataillons à supporter étant plus petit, on réduit la taille du peloton à 3 obusiers pour un total de 18 par brigade. Étape 3 On fait de la brigade un élément déployable en y mettant de façon organique les éléments de transmissions et logistiques dont elle a besoin pour se déployer. Ils sont tirés des Commandements où ils se trouvent pour l'instant. Étape 4 On déplace les mortiers de 120mm vers les bataillons. Chaque bataillon d'infanterie reçoit un peloton de 4 mortiers. Chaque compagnie de reconnaissance reçoit une section de 2 mortiers. Les unités interarmes et médianes reçoivent des MEPAC. Les unités légères reçoivent des mortiers tractés ou une solution montée sur véhicule plus léger. Le total de mortiers par brigade passe à 20 pièces3. Étape 5 Pour lutter contre les menaces aériennes chaque bataillon reçoit un peloton AA. Le bataillon d'artillerie garde la compagnie AA qui se voit équipées de systèmes mobiles pour complémenter les systèmes à courte portée des bataillons de contact. Étape 6 En récupérant le personnel gagné aux points 1 et 2, on crée 2 brigades de plus pour un total de 8. 3 sont blindées et groupées dans une division. 3 autres sont médianes et groupées dans une autre. La brigade aéroportée et celle de montagne sont laissées à part. Étape 7 Malgré la création de 2 brigades, il reste du personnel sur le côté (de quoi faire 2 brigades, au moins). On l'utilise pour créer des appuis divisionnaires dont un groupe d'artillerie, un bataillon ou groupe anti-aérien et un groupe logistique. Le groupe d'artillerie comprend un bataillon d'obusiers (avec 3 ou 4 batteries de CAESAR), un bataillon MLRS (3 batteries de 6 LRU et une batterie de munitions rôdeuses à longue portée), une compagnie de senseurs et une compagnie de drones. Le bataillon/groupe AA se voit équipé de batteries SHORAD type MICA-VL ou CAMM(-ER) ainsi que de moyens plus spécialisés (CRAM?). Le groupe logistique comprend un bataillon de transport, un bataillon de maintenance et un bataillon médical. Étape 8 Créer un Corps d'Armée avec les deux divisions et les 2 brigades restantes. Y transférer la 4e Brigade d'Aérocombat. Utiliser les forces restantes pour créer des éléments supplémentaires suivant ce qui semble prioritaire Mettre du personnel sous la Brigade franco-allemande si on veut la maintenir Groupe Transmissions/EW Groupe d'Artillerie avec roquettes longue portée, missile balistique tactique (PrSM) et munitions rôdeuses lourdes à très longue portée Groupe de reconnaissance façon Armoured Cavalry Regiment à la française Groupe du Génie avec moyens spécialisés (franchissement par exemple) Régiment/Brigade Commando pour la Marine Commandement logistique de Corps Groupe de renseignement militaire Etc. À vous de voir. Idéalement, le Corps devrait aussi servir à accueillir une ou deux division alliée (ibérique ou Benelux) dans des plans OTAN et/ou s'intégrer au sein de l'Eurocorps et/ou pourrait accueillir de façon permanente des éléments alliés (i.e. plutôt que de faire un Corps d'Armée Français, vous créez un Corps Européen Occidental). En pratique, chaque division devrait être à même de fournir sous bref délai une brigade (en tant que telle ou sous la forme de 3 GTIA) pour déploiement tandis que les brigades indépendantes devraient pouvoir fournir un GTIA chacune avec des rotations sur base trimestrielle ou quadrimestrielle. Ça donnerait une brigade blindée (3 GTIA blindés), une brigade médiane (3 GTIA médians), 1 GTIA Aéroporté, 1 GTIA Héliporté, 1 GTIA Alpin immédiatement disponible à chaque fois. NB: Former des compagnies de renseignement de brigade pour la collecte et l'analyse d'information par d'autres moyens que la reconnaissance terrestre sur le modèle des MI Companies US semble intéressant. Je ne l'ai pas noté ici mais ça me semble être un élément sous-apprécié des BCT US. NB2: Faudrait vraiment que je fasse un organigramme de cette structure... NB3: Je suggère qu'on décale ça ailleurs car l'augmentation de l'artillerie en France/Occident s'inscrit dans une discussion plus globale sur les capacités et la structure de force dans nos Forces Armées. 1 Note j'utilise la structure Brigade(X)-Bataillon(||)-Compagnie(|)-Peloton(···)-Section(· ou ··) de façon universelle pour éviter la confusion. Remplacez par ce qui vous convient. 2 On peut aussi créer des bataillons inter-armes légers avec une compagnie blindée légère pour l'appui. 3 Si les compagnies d'infanterie mécanisée se voient changée pour enlever la section de 81mm, on ajoute un second peloton de 120mm. Certains avaient mentionné par le passé qu'il fallait une différentiation/spécialisation des structure d'infanterie par type (mécanisée/motorisée/légère).
  2. L'un n'empêche pas l'autre. La première chose qu'on a appris du conflit ukrainien de ce côté c'est qu'on a besoin de plus d'artillerie et de plus de moyens d'observation. Ça ne veut pas dire que des obusiers sous casemate sont une mauvaise idée non plus. On pourrait très bien avoir des AuF2 (appelons les comme ça) pour les deux brigades blindées et un volume plus important de CAESAR pour les autres brigades. On sait très bien que le nombre d'obusier des régiments d'artillerie est très bas par rapport à la taille des brigades françaises actuelles et on pourrait créer des groupes d'artillerie divisionnaires avec un mix obusiers et MLRS. Cependant, la question qu'il faut se poser quand on veut augmenter le volume de l'artillerie, c'est avec quel personnel? Si on ne fait pas de réorganisation, il va falloir engager et c'est surtout ça qui coûte.
  3. La France avait acheté 406 unités à la base. Avec 12 compagnies de 17 chars, on est à 204 unités en service. Plus quelques exemplaires pour la formation. Ça doit faire un paquet d'unités qui doivent traîner dans un coin. Le besoin pour les 2 brigades blindées est de 16 par régiment, soit 32, peut-être un peu plus. La question devient de savoir si ça en vaut la peine alors que probablement personne d'autre ne va l'acheter.
  4. Effectivement, ils sont en train de tout retirer mais ils sont aussi en train de se refocaliser sur des opérations littorales sur les îles du Pacifique où ils sont en général couverts par leur artillerie navale qui pour le coup est assez large...
  5. Le PzH2000 a été déployé en Afghanistan par les Néerlandais et les Allemands. Mais ça veut dire ajouter un nouveau chassis chenillé lourd à une logistique qui doit déjà se taper des châssis Leclerc et AMX30... Pas vraiment vu qu'ils gardent quand même du 105 et du 120mm dans leur infanterie légère. Le M777 ne marche que parce que ça leur permet d'amener un complément de puissance de feu à leur artillerie légère et que grâce au fait qu'il peut être héliporté par un Chinook ou un V22. Je crois que je préférerais largement avoir un truc du genre du PCL-171 chinois (122mm) ou le Soko M09 serbe (105mm) et des mortiers de 120mm montés. On est un peu plus borderline vis-à-vis de ce qui peut être porté par un Chinook (en théorie, le PCL-171 passe, le 120 ça dépend du type je suppose) mais au moins le système rentre et sort plus facilement de batterie et est plus mobile.
  6. Je crois me souvenir que les M109, PzH2000 et K9 ont tous été utilisés au combat. Les briques bien sûr mais est-ce que vous avez les châssis et les pièces détachées? En supposant qu'on reparte sur de l'AuF1 à améliorer, il faudrait 32 unités pour les deux Brigades Blindées (en sachant que ce nombre est insuffisant mais c'est la norme en France), plus quelques unités pour la formation, une réserve pour remplacer les unités perdues et des pièces détachées pour un châssis qui a quelques années maintenant.
  7. mehari

    L'artillerie de demain

    Ou les batterie Lithium-Sulfure. Plus ou moins le même volume à charge électrique égale par rapport au Lithium-Ion mais moitié de la masse. Ça va soit permettre d'augmenter la charge, soit permettre d'augmenter l'endurance. En plus, ne demande pas de Cobalt (entre autres) et demande beaucoup moins de Cuivre tandis que le Souffre peut-être considéré comme abondant (l'UE est même exportatrice) ce qui a des impacts en termes d'indépendance d'approvisionnement. Beaucoup plus loin dans le futur, les piles Lithium-Air pourraient aussi être intéressantes mais on en est pas encore là.
  8. mehari

    L'artillerie de demain

    Pas que pour ça mais ça peut faire double emploi. L'observation est toute aussi importante et il faut toute une gamme en dessous. Les US travaillent avec un Puma par compagnie désormais. À cette échelon, on trouve aussi une équipe d'observation d'artillerie. Le drone peut faire double emploi pour eux, la seule question étant de savoir si c'est l'équipe d'artillerie ou le QG compagnie qui a le drone. On pourrait aussi imaginer que les pelotons de reconnaissance soient équipés de la sorte. Ensuite, on pourrait avoir un appareil plus gros au niveau du bataillon avec plus de portée et d'autonomie. Pas sûr que ce soit standard aux US mais on peut imaginer un truc du calibre du ScanEagle dans ce rôle. Ensuite, on a la brigade. Aux US, cet échelon est équipé d'une compagnie de renseignement avec des drones RQ-7. Et enfin, la division US dispose d'une compagnie de MQ-1C Gray Eagle. Le Patroller pourrait se mettre en remplacement du MQ-1C tandis que le SpyRanger pourrait servir au niveau du régiment (plus ou moins la même masse que le ScanEagle). En dessous, je ne pense pas qu'il y ait encore d'équivalent au Puma en France, pareil pour un équivalent au RQ-7. Ceci dit, je jetterais un œil à Tekever, une boîte portugaise qui a l'air de faire des drones dans la catégorie du Spyranger (AR3), du Puma (AR4) et du RQ-7 (AR5). Je suis le seul à penser que l'autonomie du SpyRanger est un peu faible? 5h d'autonomie pour un appareil de 25kg, c'est bien moins que ce que propose le ScanEagle (20h+) ou le Tekever AR3 (16h). Pas français... Ou pas d'intérêt d'autres pays. Les Italiens ont commandé des drones aux US à coût réduit plutôt que de payer le développement à Leonardo (beaucoup plus cher) il y a des plombes et du coup, c'est trop tard...
  9. À en croire Lunchtime, ça résume assez bien la planification militaire actuelle en Pologne...
  10. Je ne sais pas ce que les Polonais font mais récemment, ils réclamaient des Leo2 à l'Allemagne. Sauf qu'ils voulaient une centaine de Leo2A6 ou 2A7 que l'Allemagne n'a évidemment pas à fournir. Par ailleurs, ils seraient aussi en discussion pour avoir des K2 de Corée du Sud. Je ne suis pas sûr des chiffres mais entre les Leo2, les Abrams et les K2, ça va faire un certain chaos logistique...
  11. mehari

    L'artillerie de demain

    Brutus c'est du 155mm. Le Hawkeye était sur HMMWV avec un 105mm. Sinon, je ne vois rien qui ressemble à du stockage de munitions. Véhicule séparé?
  12. Plus qu'à espérer que d'autres aient des Leo1A5 qui traînent alors...
  13. Vu que les Russes sortent des T-62 du placard, j'ai vu passer que les Allemands pensaient envoyer des Leopard 1A5 (88) ainsi que des Marder. Ça fait supposer qu'il restait des Leo1A5 en stock quelque part. On sait si la France a des stocks similaires d'AMX-30 qui pourraient partir? Face à des T-72 modernisés, l'emploi de chars aussi anciens pourrait paraître douteux mais si les Russes ressortent des T-62...
  14. Pas exactement. Les Ukrainiens utilisent des BTR3/4 dans leurs brigades héliportées, accompagnés d'une compagnie de chars, pas en remplacement (on notera d'ailleurs que ces brigades ne sont plus vraiment héliportées...). Ça reviendrait à donner des VBCI et des Leclerc à la 11BP. Plus vraiment une brigade aéroportées, n'est-ce pas? Par ailleurs, le 30mm s'est certes montré très efficace en Ukraine mais ce n'est pas un remplacement d'un canon de 105 ou de 120mm. Si Fusilier parlait de mettre un bataillon de chars dans les brigades médianes, ce n'est pas pour ajouter des capacités qu'elles avaient déjà (auto-cannons). La solution la plus simple serait d'augmenter le nombre de régiments inter-armes au sein des 2 et 7BB sur le modèle du 5e Dragons. Ne fut-ce qu'en passant deux régiments additionnels sur ce format, on passe à 306 chars au total. Alternativement, on peut aussi garder les 6 régiments d'infanterie en inter-armes à dominantes infanterie et leur donner une compagnie blindée chacun (soit 6 compagnies) pour un total de 306 de nouveau. Autre possibilité, plus compliquée mais donnant plus d'options en termes de flexibilité d'emploi, serait de diminuer la taille des deux brigades à 4 bataillons. 1 des 4 est un bataillon de cavalerie orienté reconnaissance (3 escadrons de reconnaissance, 1 de chars), à l'américaine, tandis que les 3 autres sont des bataillons interarmes à 2 compagnies d'infanterie et 2 compagnies de chars, sur le modèle suédois. Chaque compagnie de chars comprend 14 chars (3 pelotons de 4 plus 2 chars au QG) pour un total de 98 par brigade (7 compagnies) et 196 pour les deux brigades. Ce n'est pas en soit une augmentation mais, en ajoutant les bataillons d'artillerie, du génie et de logistique, on arrive à un effectif total de 5000-5500 personnes, bien moins que les brigades blindées françaises actuelles. En utilisant les effectifs récupérés, on peut former une troisième brigade blindée (5e Brigade Blindée?) sur le même format, pour un total de 294 chars répartis en 21 compagnies.
  15. Je remets ça ici parce que sinon on va gueuler sur le HS... Si je me souviens bien par le passé, il était fréquent d'avoir des bataillons blindés attachés aux divisions d'infanterie. À la fin de la seconde guerre mondiale, la division d'infanterie US disposait d'un bataillon de char et d'un bataillon de chasseurs de char par exemple. Par la suite, la division pentomique comptait aussi un bataillon de chars tandis que la brigade d'infanterie de la même époque en comptait 2 compagnies. Ça a l'air d'avoir disparu ensuite chez eux. Au Japon cependant, certains divisions et brigades d'infanterie disposent d'une paire de compagnies de Type 74 (apparemment à remplacer par des Type 16) et en Ukraine, chaque brigade aéroportée (sauf la 25e) disposent d'une compagnie de chars (à noter que ces brigades sont désormais basées sur BTR-3/4). Cependant, ça devient assez rare et ce n'est pas sans poser problème. La brigade se doit de former un tout cohérent avec certaines capacités, approches aux problèmes et possibilités de déploiement. Si je ne me trompe pas, le but de la brigade médiane est d'avoir un truc facilement déployable, avec une logistique réduite (par rapport au BB), potentiellement aérotransportable en A400M. Si on se met à mettre une unité MBT dans le mix, ça va poser problème car cette brigade va devenir beaucoup plus compliquée à déployer. Cependant, si on se dit qu'on veut autre chose que des MBT, on peut ouvrir les options un tant soit peu. Tout d'abord, on a la possibilité d'utiliser des chars légers. On sait que les Chinois ont développé le ZTQ-15 récemment mais je ne suis pas entièrement sûr de l'organisation ici. Leurs Marines cependant font usage de variantes équipées en 105mm de leur IFV amphibie, le ZTD-05, avec une compagnie par bataillon amphibie lourd. Si je ne me trompe pas, le rôle ici est plus celui d'un canon d'assaut que d'un vrai char léger mais bon... Les US aussi sont en train de développer un char léger pour leurs futures divisions légères et Joint First Entry (air assault et airborne) avec un bataillon (3 compagnies) par division. Sinon, on peut passer outre les chenilles et regarder du côté des véhicules à roues. De ce côté, les Italiens et Espagnols ont leurs Centauros (~1 compagnie par brigade en Italie) tandis que les Japonais partent sur la route Type 16. La question est alors de savoir comment on fait rentrer la commande de 300 Jaguars à côté... Ou alors, on peut s'arranger pour augmenter les capacités blindées sans toucher aux brigades médianes. J'ai par exemple une possibilité en tête qui permettrait de passer "facilement" à 294 chars en ligne dans l'armée française mais ça pose l'autre question: d'où viendront les chars? À ma connaissance, il y a des unités en réserve mais il va falloir les remettre en état.
  16. Ou erreur de la part de Jomini ou du posteur. D'après Jomini, la 81e est déployée à l'Est.
  17. Bizarre. La 80e est notée par Jomini comme se trouvant du côté de Kherson dans le Sud plutôt qu'à l'Est.
  18. Je mentionne le CV90 juste pour l'exemple et parce qu'on pourrait repasser sur du chenillés après TITAN et MGCS. C'est juste indicatif. Les ERI posent un problème assez unique à la France je pense. Les autres pays n'auront pas d'unités aussi mixées et j'essaie de penser à la fois en terme français et en termes généraux (n'étant pas français moi-même). Dans beaucoup de pays, les chars et un échelon de reconnaissance léger seraient séparés (ou l'échelon de reconnaissance serait plus lourd). La reconnaissance blindée aux US se fait au Bradley, en Suède c'est au CV90, en Italie, c'est un mix Lince-Centauro (ou bientôt Lince-Freccia), l'Allemagne travaille avec le Fennec mais ils sont séparés des blindés. Cependant, il serait moins cher de développer un système unique sur VBAE plutôt que de travailler sur deux ou trois plateformes différentes. En contrepartie, le système AA VBCI serait moins cher humainement parlant que le système VBAE. Bref, tout serait nettement plus simple si la France travaillait avec des brigades plus homogènes. Un bataillon suédois par exemple se repose sur un total de 4 plateformes (Leo 2, CV90, Bv206, camions). Un GTIA blindé français en compterait 7 (VBL, VAB, Leclerc, VBCI, Masstech T4, camions et AMX-30D).
  19. Un truc qui me fait dire que les Suédois ont raisons de mettre leur ravitaillement (dans une partie de leurs bataillons du moins) et MEDEVAC de compagnie sur Bv206. Ça permet de s'affranchir des routes ou des rivières et d'éviter ce genre de chose.
  20. Bonne chance pour caser un 30×113 et des missiles là dessus. Les panneaux risquent d'interférer avec la tourelle, surtout dans le cas d'un très long Mistral. Note que c'est le placement utilisé sur les M-SHORAD mais ils utilisent une base Stryker donc ils ont plus de place. C'est une option mais on perd le laser. Quoiqu'il arrive, je pense que pour une solution 4×4, il faudra deux véhicules (note que d'ici quelques années (peut-être une décennie) on pourrait avoir un porteur dronisé pour l'un des deux éléments, asservi à l'autre élément qui serait alors porteur de l'équipe AA). On aurait alors un truc comme ceci (remplace juste le pod Coyote par un pod Martlet ou Mistral). Couplé à quelque chose comme ça Ou même simplement Ou d'autres permutations. Deux porteurs permettent une plus grande variété d'effecteurs et de senseurs (on pourrait ajouter un senseur passif par exemple) et potentiellement plus de réserve (de la place libre dans le second véhicule peut être utilisée pour emporter des missiles ou obus en plus pour le premier par exemple. On pourrait alors créer un peloton de 3 à 4 systèmes (1 paire de véhicules) avec un équipage cumulé de 4 à 6 personnes, soit 12 à 24 personnes.
  21. Une plateforme un peu plus lourde pourrait être plus indiquée pour les formations blindées, surtout qu'elle permettrait de placer plus de systèmes. Pour se donner une idée, BAE avait fait un démonstrateur de son ACV équipé d'une tourelle de 30mm. Sur l'arrière, ils ont ajouté un pylône avec un ensemble de radar MHR en bande S et un laser CLWS par Boeing. Si on remplace la tourelle par une 40mmCT à haute élévation avec des pods pour Mistral ou Martlet on pourrait avoir quelque chose d'assez décent pour la défense AA contre une variété de menaces. Les châssis utilisés pourraient être celui du VBCI ou un chassis chenillé (CV90 par exemple). Le Jaguar aussi si ça tient (la génération de puissance et une réserve de missile pourraient être difficiles à faire rentrer (plus la question de savoir si on peut faire rentrer tout l'équipage)). Ça satisferait les demandes AA des brigades lourdes et peut-être médianes. À côté, il faudrait alors avoir un élément pour les unités légères et peut-être médianes. Ici, on pourrait avoir un canon de 30×113mm avec un pod de missiles mais ça pose la question de la détection. Si on met ça sur VBAE, on pourrait avoir un véhicule trop encombré pour y ajouter un radar en prime. Alternativement, on pourrait utiliser le VLTP-P (en supposant que le programme n'est pas mort) plus long1 et un rien plus lourd permettant d'y faire rentrer les senseurs (un kit de 4 MHR par exemple) mais il sera probablement compliqué d'aussi inclure un laser. Le CLWS peut parfaitement rentrer sur un 4×4 mais je doute qu'avec tout ce qu'on mettrait déjà sur ce 4×4 AA on puisse combiner le tout. Un second véhicule serait alors peut-être nécessaire. Et il serait bien d'avoir des équipes MANPADS pour les cas où les véhicules ne sont pas disponibles (principalement chez les unités légères). Un double entraînement/double dotation pourrait s'indiquer mais il faudrait aussi des MANPADS qui soient réellement portables (ergo pas un Mistral). 1 Alternativement, on pourrait imaginer une variante allongée du VBAE
  22. L'Union a un projet pour 80km depuis L52 et roquettes à 200km. Les demandes sont notées ici, codes EDIDP-NGPSC-LRIF-2020 et EDIDP-NGPSC-PGA-2020 Next Generation Precision Strike Capabilities couvrait l'évolution des capacités d'artillerie avec un financement maximal autorisé de 7M€. Le volet Long Range Indirect Fires comprend le développement de systèmes capables d'atteindre 60km pour les canons et 200km pour les roquettes, via l'upgrade de systèmes existant ou le développement de nouveaux. Le volet Precision Guided Ammunition comprend le développement de munition guidées à portée accrue utilisant les canons L52 existants. L'objectif est fixé à 80km mais le résultat doit atteindre au moins 60km. EDIPD-NGSC-LRIF-2020 a été attribué à e-COLORSS (je sais pas si c'est un nom d'équipe ou de programme) avec un montant de 3.5M€ sur une durée de 24 mois. L'équipe est dirigée par l'espagnol Everis (coordinateur sur lequel je trouve singulièrement peu d'informations) et comprend entre autres Airbus D&S, Escribano, Leonardo, Patria, Tatra et Nexter. Plus d'infos: https://ec.europa.eu/defence-industry-space/system/files/2021-06/EDIDP2020_factsheet_NGPSC_LRIF_e-COLORSS.pdf EDIPD-NGSC-PGA-2020 a été attribué à FIRES avec 3.5M€ sur 24 mois. L'équipe est dirigée par Nexter et comprend plusieurs institut de recherche européens (bulgarie, belgique et Saint-Louis), Bittium, Instalaza, MBDA France, Roxel, Everis, MSM (slovaque), Romarm et autres. Plus d'infos: https://ec.europa.eu/defence-industry-space/system/files/2021-06/EDIDP2020_factsheet_NGPSC_PGA_FIRES.pdf
  23. Je pense que guidé veut juste dire que la trajectoire est corrigée/la munition est guidée mais sans réellement donner d'information sur le type de guidage tandis que boucle fermée signifie que la munition corrige sa trajectoire d'elle-même. En gros tir guidé peut vouloir dire tout et n'importe quoi y compris simplement décider de la trajectoire à la main tandis que closed loop voudrait dire quelque chose du type GPS, IR, radar ou similaire, avec peu ou pas d'intervention humaine. En ingénierie des systèmes, un système à boucle fermée est un système capable de récupérer la valeur du signal et de la comparer à la valeur demandée pour changer les commandes appliquées aux différents systèmes. Un système à boucle ouverte en revanche ignore la valeur de l'output et donc tout erreur n'est pas corrigée. Pour prendre une analogie simple, prenons une voiture tout ce qu'il y a de plus classique. On pourrait se contenter d'appuyer sur la pédale des gaz et se dire que si on appuie un peu, on avancera un peu, si on appuie beaucoup, on avancera beaucoup. On pourrait même imaginer une relation pression sur pédale → vitesse pour quantifier tout ça. Cependant, si on change la masse de la voiture ou l'inclinaison de la pente, tout d'un coup la relation précédemment établie ne marche plus créant une erreur. Dans le cas d'une voiture essence à l'ancienne, cette erreur n'est pas rectifiée et il faut que l'utilisateur change manuellement l'input (pression sur l'accélérateur) pour s'adapter. On est alors face à un jeu de devinette pour essayer de refaire tourner la voiture à la bonne vitesse, jeu limité par la résolution de notre pied. On parle alors de "boucle ouverte" (open loop). Cependant, on peut aussi récupérer la vitesse des roues et la donner à la voiture plutôt qu'au conducteur. Dans ce cas, le conducteur au lieu de mettre des gaz à la voiture (et de créer un couple) va demander une certaine vitesse. La voiture va comparer cette vitesse demandée à sa vitesse et va activer les gaz en fonction des lois de contrôle préprogrammées (probablement un contrôle proportionnel-intégral (contrôleur PI) proportionnel-intégral-dérivatif si les concepteurs voulaient vraiment s'amuser). C'est le rôle d'un cruise control. J'aurais probablement pu trouver un meilleur exemple (je viens de penser à régler le chauffage à la main contre laisser un thermostat intelligent le réguler pour obtenir la bonne température) mais c'est l'idée. À noter qu'il faut aussi prendre en compte les erreurs de capteurs et des recalibration ponctuelles (raisons pour laquelle on ne peut pas utiliser que de l'INS pour le guidage d'un obus ou à l'odométrie pour le pilotage d'un robot). Ce genre de raisonnement peut s'appliquer à tout et n'importe quoi, dont la vitesse d'un véhicule, sa position, des transformateurs électriques, etc. Très utile en mécanique, électronique et robotique (entre autres choses).
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