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Lame

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Tout ce qui a été posté par Lame

  1. Lame

    Le F-35

    C'est quoi un Su-xx? Tu mets tous les Sukhoi dans le même panier? Je doute que le F-35 soient si performant que n'importe quelle unité de F-35 surclasserait automatiquement n'importe quelle unité de Sukhoi. L'entraînement, les tactiques collectives, les appui joueraient. Est-ce que les F-35 seraient forcément avantagés? Dans le cas de F-35 américains opérant aux USA: oui. Dans le case de F-35 européen opérant en Europe, il faudrait peut-être faire un peu plus d'effort que d'avoir une confiance aveugle dans les publicités... Je veux bien te croire si tu me dis que les Américains ont promis aux Finlandais que leurs F-35 que leur supériorité ne dépendait pas de leur connexion à un intranet tactique US. Le fait est que ce sont les capacités de guerre infocentrée du F-35 qui sont mis en avant pour prétendre à sa supériorité sur ses compétiteurs. Donc soit, les F-35 finlandais sont enchantés, soit les Américains leur ont menti. Toujours est-il que si l'on veut rentabilises les F-35 européen en cas de conflit, il faut penser leur emploi en fonction du système de force dans lequel ils opéreront, pas de celui dans lequel les F-35 américain opéreront.
  2. Lame

    Le F-35

    Ah bon? Et selon toi, il faudrait combien de temps aux Américains pour produire 3000 F-35? Et moi je te dis que les Finlandais et les Suisses ne sont pas membres de l'OTAN. Les Finlandais ne peuvent donc pas se coordonner avec les membres de l'OTAN aussi efficacement que s'il y était. Quant aux Suisses, ils sont neutres et, jusqu'à preuve du contraire, ils ne participeront pas à la défense des pays de l'OTAN en cas d'invasion. La famille "F-35", cela n'existe pas. Donc, tu pourquoi tu n'arrives plus à détester le F-35? En raison de ses qualités réels ou parce que les dirigeants européens ont soi-disant cru à des inepties? Je préfère rechercher la meilleure façon de rentabiliser les F-35 qui sont déjà en service en Europe plutôt que de les dénigrer continuellement mais sur base de la réalité de leurs capacités.
  3. Il faudrait déjà commencer par parler en termes clairs. C'est quoi l'équilibre de puissance entre les forces aériennes majeures? Pour parler en terme que tout le monde comprend, les USA, la Russie et la Chine ont les moyens de résister à toute invasion ou campagne de bombardement contre leur territoire respectif. La modernisation des moyens A2/AD russes et chinois leur permettraient en plus d'infliger de lourdes pertes à tout assaillant. Elles ne seraient sans doute pas aussi élevées qu'on le pense mais déjà suffisamment élevée pour inquiéter les USA au regard de la réduction de leurs moyens militaires: leur armée est moins massive et moins apte à remplacer les perte qu'avant. Ce qui a changé, c'est: 1° La capacité de la Chine à envahir Taïwan, l'île n'étant plus sanctuarisée. 2° La capacité de la Russie à lancer des frappes fulgurante à longue distance, sans possibilité d'interception par l'aviation et la DCA. Les USA, la Chine et la Russie ont développé des nouvelles armes high tech dans le domaine de drones et d'autres secteurs de l'armement. Elles vont se doter prochainement d'autres armes mais les fleurons de leur arsenal seront toutes des armes échantillonnaires ou d'un niveau technologique trop faible pour faire pencher la balance de leur côté de manière décisive. Finalement, leur impact dépendra plus de la qualité de la stratégie dans le cadre de laquelle elles seront mises en oeuvre: la Guerre d'Ukraine en est l'illustration avec une Russie mal préparée qui gâchent ses stocks de munitions high tech dans une stratégie de terreur et d'intimidation ratée. Les roquettes thermobariques servent mieux la progression des forces russes que les Su-65 ou les missiles Kindjal et Zircon. Les Américains ont-ils des doctrines d'emploi pertinente pour toute la panoplie de drones qu'ils développent? Il ne suffit pas d'aligner des drones dispendieux pour vaincre à coût sûr. Il faut aussi tenir compte de l'impact de la combattivité des utilisateurs sur la rentabilisation des équipements: la bravoure des pilotes russes confrontés aux MANPAD ukrainien me semble très inférieur à celles des pilotes de sturmovik face à la Flak. Les Chinois n'ont en principe pas ce problème. En principe. C'est simple: - Les drones armés les plus perfectionnés sont télésupervisés, pas autonomes. Ils peuvent se déplacer de manière autonome mais un opérateur doit encore leur donner la permission de tirer. - Dans une combat aérien, il n'est pas possible d'employer autre chose que des drones autonomes ou téléopérés. Les drones autonomes sont interdits (et/ou pas encore au point au niveau de la distinction ami-ennemi). Les drones téléopérés peuvent être hackés ou brouillés: personne ne leur fait confiance pour une mission aussi déterminante que la défense aérienne.
  4. Vers les guerres droniques (9/9) : Quel modèle américain pour les pays de l’OTAN ? Topo : Supposons qu’une alliance avec les USA est la meilleur garantie de protection de l’Europe contre l’expansionnisme russe. Faisons abstraction de l’épisode trumpien et supposons que l’on peut maintenir à coup sûr cette alliance en achetant les équipements prescrits par les USA et en leur fournissant des troupes auxiliaires sur tous leurs théâtres d’opération. Il est évident que les Américains n’accepteront pas pour autant d’assurer la défense de l’Europe à eux tous seuls : les Européens augmenter leurs budgets de défense et déployer leurs propres troupes face à l’OTSC. Problème : augmenter un budget et dépenser correctement l’argent sont deux choses différentes. Pour les atlantistes, la solution est simple : imiter les USA. Sauf qu’en matière de guerre aérienne, il n’y a pas de modèle américain évident : a. Le modèle des Etats fédérés : C’est sans doute le modèle le plus réaliste du point de vue budgétaire…sous réserve d’être un Etat fédéré des USA avec tout ce que cela implique. Des Etats européens, non incorporés même en cas d’adhésion à l’OTAN, ne seront jamais traiter comme des Etats fédérés, donc ne pourront jamais compté autant qu’eux sur l’USAF. b. Le modèle USMC : C’est le tout F-35B, en petit effectif depuis des porte-aéronefs dans une optique de couverture et d’appui d’un corps expéditionnaire, sans plus. Sa pertinence, s’il était vérifiée à l’expérience du combat, ne démontrerait pas le bien fond d’un tout F-35A, en petit effectif, pour assurer l’ensemble des missions dévolues aux chasseurs à l’échelle d’un pays. c. Le modèle US Navy : C’est le tout drone avec le moins de chasseurs habités possibles et le moins de F-35C possible dans le parc de chasseurs habités. On est loin d’un modèle ayant pour épine dorsale le F-35 d. Le modèle USAF : En simplifiant beaucoup, outre les moyens de DCA et les avions lourds, c’est un melting-pot de chasseurs, bombardiers légers et de drones qui tend progressivement vers une combinaison de F-15, de F-35A et de drones, sachant que la question du remplacement des F-15 est encore en suspens. Sauf qu’il n’y a aucune stratégie des moyens bien défini, cette dernière fluctuant d’année en année sous la pression des commissions du Congrès, des secrétaires, du Président du moment quand il se préoccupe du dossier, de l’Etat-major de l’USAF et de l’opinion publique. Quoi qu’il en soit, l’USAF semble vouloir plus de drones en complément ou en remplacement des F-35 que ses moyens budgétaires et logistiques le lui permettent. Ci-après, deux articles, postés à quelques mois d'intervalle, qui illustrent bien l'incertitude sur la stratégie des moyens américaines. Source : La libre Belgique Source : Air & Cosmos Je ne parlais pas des drones kamikazes spécifiquement. Un drone de combat n'est pas forcément une munition rôdeuse.
  5. Vers les guerres droniques (7/9) : Dans l’ombre médiatique des munitions rôdeuses, les discrets drones gigognes Topo : Si les munitions rôdeuses font le buzz, risque d’automatisation oblige, les drones gigognes devraient aussi jouer aussi important dans l’arsenal des grandes puissances droniques. Les petites munitions rôdeuses ont un faible rayon d’action. Les drones gigognes terrestres, maritimes ou aériens étendraient leur rayon d'action. Ils pourraient également devenir l’un des maillons de la logistique pulsée théorisée par Guy Hubin dans « Perspectives tactiques » pour s’affranchir des lignes logistiques . Ce concept se marierait bien avec la Théorie de la non-bataille de Brossolet dès lors qu’il facilite la dispersion des véhicules de combat. Ces deux doctrines méritent d’être étudiés par des Etats européens qui ne peuvent augmenter leurs budgets de défense qu’en rognant sur d’autres dépenses essentielles. Evidemment, la frontière entre drones civils et militaires s’estompe encore un peu. Source : Business AM Source : Enderi Source : Actualités.cyou Vers les guerres droniques (8/9) : Les palliatifs droniques Topo : Une partie de l’aviation habitée des pays Occidentaux, notamment le parc de F-35, est tributaire d’avions capitaux : les avions ravitailleurs et les avions de veille aérienne. Les missiles longue portée compliquent leur emploi et, par la même, le déploiement d’une partie des chasseurs et bombardiers légers. A défaut de les remplacer, des drones bien employés peuvent partiellement compenser leur absence. Source : The Defense Post (article anglais traduit par google) Source : Ulyces
  6. Vers les guerres droniques (4/9) : Des « Aile-Y » dronique pour les armées irrégulières Topo : Ce n’est pas parce que les guérillas bricolent des drones de combat à partir de drones civils qu’elles n’ont jamais accès à des drones militaires conçus par des ingénieurs et produit industriellement par des Etats ou des ateliers rebelles. Bien sûr, ce ne sont pas des drones high tech mais est-ce les drones les plus dispendieux et perfectionnés qui sont les plus décisifs sur les champ de bataille ? Tout dépend des procédés dont ils permettent la mise en œuvres . A ce sujet, il faut s’inquiéter des différences de coût d’acquisition et déploiement de certains drones comparés à celui des chasseurs engagés contre eux. Les drones permettent désormais aux guérilleros d’attaquer par surprise sans s’exposer l’appui-feu des armées régulières. Source : Challenges Source : AA A lire sur Nemrod // L’approvisionnement en armes des Houthis : contrebande iranienne ? A lire sur Theatrum Belli // Quels enseignements tirer de l’attaque des drones houthis sur Abu Dhabi ? Vers les guerres droniques (5/9) : Des drones bombardiers aux munitions rôdeuses Topo : Si les drones MALE ont été les stars des derniers conflits, les munitions rôdeuses leur ont volé la vedette. Les rumeurs sur l’emploi de d’essaim de munitions rôdeuses autonomes, démenties par les gouvernements occidentaux, y ont sans doute contribué mais cela ne remet pas en cause leur impact stratégique : Qu’elles soient téléopérés ou non, elles ont surpris et neutralisés les forces aériennes et la DCA de troupes arméniennes mal préparées. En supposant que les munitions rôdeuses autonomes appartiennent encore à la science-fiction, leur mise en service n’est qu’une question de temps ce qui explique les efforts consentis par les Américains pour développer les leurs. Source : Futura Tech A lire sur pensées militaires // Haut-Karabagh, une massification par les drones A lire sur le site du Sénat français // Haut-Karabagh : dix enseignements d'un conflit qui nous concerne Vers les guerres droniques (6/9) : Demain, un « mini-bataille d'Angleterre » dans la ciel ukrainien ? Topo : Dans le cadre de l’actuel conflit russo-ukrainien, les pilotes ukrainiens tentent de frapper des objectifs terrestres russes et fuir vers leurs unités de DCA. Ils sont de moins en moins nombreux. Les pilotes russes, beaucoup moins endoctrinés que leurs homologues soviétiques, ont fait preuve d’un certain manque de combattivité en raison de la menace des MANPAD. Les deux camps tentent de compenser les faiblesses de leurs moyens aériens par un usage extensif des drones. Restent à savoir si une partie d’entre eux seront employés pour harceler des aéronefs adverses comme l’on fait les Azeris lors de la Guerre du Haut-Karabagh. Source : TV5 Monde Source : Korii A lire sur Business AM // Un expert en armement met en garde : « Ne soyons pas trop naïfs quant aux dangers que représentent les drones » A lire sur la Fondation pour la recherche stratégique // Les drones sur le champ de bataille : quelles leçons tirer de leur emploi par les forces ukrainiennes ?
  7. Vers les guerres droniques (3/9) : les drones d’assaut improvisés Topo : Les drones d’observation civils peuvent être employés à un usage guerrier par les combattants réguliers ou irréguliers mais ils peuvent aussi être transformer en drones kamikaze téléguidés ou dotés d’armement. Source : Slates A lire sur le site de la Coalition Islamique Militaire pour Combattre le Terrorisme // Les réseaux derrière les logiciels d’armes improvisés de Daech Intermède avant la suite de l’analyse Source : Euronews A lire Le Maghreb // Après le succès en Syrie : Des armes russes combattent Daech dans le ciel et les sables de l'Irak Conclusion : Si des guérilleros peuvent se procurer un arsenal « traditionnel » de cette façon, qu’en est-il des drones combat de l’industrie d’armement ?
  8. Vers les guerres droniques (1/9) : la vulgarisation des drones de reconnaissance ou combat téléopérés Topo : Même les armées régulières des pays considérés (à tort ou à raison) comme des pays sous-développés ont désormais recours aux drones de reconnaissance ou drones armés. Source : Areion24 Source : RFI A lire sur Do4Africa // L’industrie des drones en Afrique Vers les guerres droniques (2/9) : les capteurs mobiles improvisés Topo : Des combattants irréguliers peuvent faire usage efficient de drones pour éclairer les groupes d’assaut de leur faction. Sources : Ulyces Source : Cairn.info Source : Futura Tech Source : Franceinfo
  9. Lame

    Le F-35

    Donc, déjà, les Suisses et les Finlandais ne font pas partis de l'OTAN même si les Finlandais pourraient y entrer en livrant des Kurdes aux Turcs. On a donc entre 400 et 500 F-35 européens dans l'OTAN, sans le système de force dont bénéficie les F-35 américains. Je ne suis pas aussi chaud que toi s'il faut les engager efficacement aux côtés des autres chasseurs européens contre la Russie et d'éventuels renforts de l'OTSC. Justement, moi, je ne demande qu'à en discuter. Ce sont les autres qui veulent s'écharper sur le débat Rafale vs F-35.
  10. Lame

    Le F-35

    Oh pardon. Et donc, les nouvelles bombes pourront être indifféremment transportée par les F-16 et les F-35? Si oui, une nouvelle escroquerie est mise à jour. Tiens donc. Tu prétends que les USA ont 3000 F-35? C'est juste. On en reparle quand les F-35B pourront employer des météor. J'ai l'impression que tu me rejoint sur un point: les F-35B sont finalement plus utiles que les A qui sont les plus vendus.
  11. Lame

    Le F-35

    Donc, les Belges, les Italiens et les Néerlandais peuvent très bien avoir choisi le F-35 pour sa capacité nucléaire plutôt que pour sa furtivité. Dans le cas des Italiens et des Néerlandais ont peut aussi cité les retombées économiques. Remarque que j'ai reconnu par le passé que les Espagnols et les Italiens pouvaient avoir de bonnes raisons tactiques d'opter pour le F-35: possibilité de coopération entre le F-35 et les batteries de missiles Patriot pour l'Espagne, couverture aérienne de la flotte par des F-35B déployés depuis des porte-aéronefs. Une fois encore, je ne suis pas obsédé par le dénigrement du F-35 au profit de la vente de Rafale.
  12. Lame

    Le F-35

    J'ai déjà dit à plusieurs reprises que je concédais au F-35 une supériorité au Rafale pour les missions de police aérienne, mission qu'il peut même effectuer en solo dans un contexte favorable. Faut-il pour autant éluder pour autant l'incapacité à effectuer des patrouilles à deux, sur une frontière, dans un contexte de guerre froide en cours de réchauffement à feu doux? Dis-toi que la généralisation de la formation à quatre ne pose pas beaucoup de problème aux Américains mais qu'en est-il pour les Pays-Bas par exemple? C'est un détail de devoir patrouiller à quatre plutôt que deux dans les Balkans? On peut à juste titre au Rafale d'être taillé sur mesure pour les besoins des forces armées françaises et de ne pas répondre de manière optimale de certains utilisateurs. Ce problème n'est pas plus excusable pour le F-35: Dans le cadre d'un conflit ou d'une opération de dissuasion, les problèmes tactiques sont des problèmes, un point c'est tout. Ai-je nié l'avalanche de commandes? Je suis bien d'accord que les F-35 se vendent comme des F-104: J'ai juste dit que l'engouement n'était forcément motivée par la furtivité attribuée au F-35. Sachant qu'on ne peut utiliser efficacement le F-35 en temps de guerre si l'on mise sur une furtivité imaginaire plutôt que sur ses atouts réels. Les F-35, les Rafales et les Typhoon ont des liaisons de données tactiques avec des avions de même modèle la qualité des liaisons tactiques d'une même formation n'augmentent pas en fonction du nombre d'avions de même type en vol au même moment sur le théâtre d'opération. Moi, ce dont je parle, ce sont des liaisons de données stratégiques, celles qui sont censées permettre au F-35 de détecter et abattre les hostiles avant qu'ils ne puissent s'en prendre à eux. Est-ce que cette capacité est indépendant de la connexion à un intranet tactique des forces armées US? Peut-on miser sur cette capacité quand ce n'est pas le cas? Quand est-ce que les F-35 européens bénéficient de cette capacité et comment on les emploie quand ce n'est pas le cas?
  13. Lame

    flyboard - application militaire

    Pour revenir au sujet, je suis désolé de t'avoir vexé "en riant" du flyboard de Zapata: ce que tu appelle rire, c'est émettre des réserves sur les chances de voir un modèle amélioré du flyboard intégré la dotation d'équipement des forces spéciales. Au fait, où en est le développement du fameux "flyboard-R" évoqué Zone 360? L'a-t-on vu voler ce 14 juillet? Il faudra attendre le 14 juillet 2023 pour être fixé... Je pense qu'on a plus de chance de voir arriver des e-VTOL ou des moteurs thermique à hydrogène. Cela ne veut pas dire que c'est forcément une bonne idée ou que ces technologies se vulgariseront. Je me souviens que les constructeurs automobiles japonais ont exhibé des robots humanoïdes il y quelques années mais qu'ils sont intouvables en rue ou dans les maisons de retraite... Et le flyboard-R, s'il entre en service un jour, il volera à quoi?
  14. Lame

    flyboard - application militaire

    Ce que j'ai dit c'est que c'est en cours de réalisation et rien d'autre: L’hydrogène devient la bouée de sauvetage du moteur thermique (https://www.transitionsenergies.com/hydrogene-bouee-sauvetage-moteur-thermique/) Va-t-il sauver le moteur à combustion ? (https://www.science-et-vie.com/article-magazine/va-t-il-sauver-le-moteur-a-combustion) Tu peux trouver que c'est idiot et être irrité que l'Etat français ait fait ce choix mais ne me fait pas dire ce que je n'ai pas dit: je n'ai jamais affirmé que l'hydrogène biosourcé se fabrique facilement. Je suis absolument convaincu que si l'hydrogène devient le principal remplaçant du pétrole en tant qu'essence, il n'y en aura pas pour tout le monde. L'Etat sera contraint rationner les stocks et les consacrer aux emplois les plus stratégiques.
  15. Lame

    Le F-35

    Intéressant. Néanmoins, ne vaut-il pas mieux avoir des formations d'avions à capteurs opérationnels qui peuvent se partager le travail pour exercer la surveillance la plus poussée sur le plus large périmètre? En outre, si les F-35 sont dépendant des formations à quatre, cela veut dire qu'ils ne peuvent plus patrouiller efficacement par paire.
  16. Lame

    Le F-35

    Merci pour les précisions. Vu que le F-35 n'en a pas fini avec les défaillances, le Glock 17 du combat aérien, c'est sans doute le Rafale et le Typhoon qui n'ont pas encore fini leur traversée du désert. Par contre, je doute que ce soit la furtivité affirmé du F-35 qui soit la cause première de l'engouement pour cet avion: 1° Y aurait-il une avalanche de commandes hors USA sans la menace russe sur l'Europe et chinoise sur le pacifique? Le désir de plaire aux USA et d'obtenir une protection est une réalité. 2° En Europe, le désir de participer à la force de dissuasion nucléaire de l'OTAN doit sûrement plus jouer pour diverse raison. Comment la Belgique peut-elle déployer les nouvelles missiles nucléaires tactiques américains sans les avions qui vont avec? Cela peut paraître risible pour certains mais les Belges, pour ne citer qu'eux, accordent de l'importance à cela. Comme toi et moi le faisons remarquer, le F-35, ce n'est pas simplement un avion furtif, c'est aussi un radar, de l'optronique, des communications, des liaisons de données, des capacités de coopération avec des drones d'escorte. Problème: lesquelles de ces capacités sont utilisables ou rentables par moins une force de moins d'une centaine de F-35, non connecté au réseau O.D.I.N. et sans drones d'escorte? La question est d'autant plus épineuse si la plupart des gadgets sont désormais obsolètes et doivent être remplacés par des équivalents à la consommation électrique plus élevée: Où est le moteur capable de fournir la puissance nécessaire? Je ne cherche pas à dénigrer à tout prix le F-35 mais je n'ai pas le "syndrome de Goldorak": En cas de conflit, il ne suffira pas d'aligner une poignée de F-35 dans le ciel et de les faire tirer en salve pour repousser l'aviation russe ou chinoise. Je ne sais pas qui a laissé entendre cela au R-U et je veux bien croire que certains officiels britanniques l'ont dit. Ce qui est certain, c'est les intercepteurs Typhoon britanniques feront de l'interception et des patrouilles aériennes alors que les bombardiers F-35 britanniques feront du bombardement tactique. Si, sur un théâtre d'opération, les forces armées britanniques doivent mettre en place une couverture aérienne et bombarder des objectifs, elles déploieront une combinaison de Typhoon et F-35: que pourrait-elle faire d'autres? Cela n'a de toute façon aucune importance. Ce qui importe, c'est: a. La disponibilité des F-35 britanniques en cas de conflit au regard de leur rayon d'action et de la qualité de leur soutien logistique b. La capacité des F-35 britanniques ou autre à effectuer leur mission de bombardement dans un contexte de guerre de haute intensité: risque d'interception aérienne, DCA, harcèlement par des MANPAD à l'approche des objectifs. c. La vitesse de remplacement des pertes. Si une escorte peu simplifier les choses, la réalité du terrain poussera les Britanniques à déployer des formations mixtes.
  17. Lame

    Le F-35

    Bien dit. Je compléterai en soulignant que les pilotes français expérimentés ont exploité les atouts du Rafale de manière à faire suer des pilotes trop confiants et pas forcément bien entraînés au combat sur F-35. Ce qui pose la question de l'importance de l'entraînement des pilotes de F-35 pour optimiser les qualités de l'appareil: Quels coûts? Quels temps d'entraînement au regard du budget disponible? Mais, surtout, former efficacement les pilotes n'est pas gagner s'il faut compenser les limites de l'engin à l'aide de drones d'escorte qui restent encore indisponibles. Evidemment, certains partisans du F-35 peuvent toujours nous servir l'argument selon lequel la furtivité du F-35 et les données via l'intranet tactique lui permettrait de tirer tout azimut sur ses adversaires et les neutraliser avant qu'ils ne le détectent... Si c'est peu crédible tactiquement dans le contexte américain, que dire du contexte européen? Cas de figure: Pas de drones d'escorte, pas de furtivité, pas d'intranet tactique. Conséquence: pas de déploiement rentable tactiquement sans association avec un autre type de chasseur.
  18. Lame

    Le F-35

    Merci pour l'info. Si quelqu'un en sait plus sur la nature des baisses d'économies d'échelle, cela m'intéresse. Et il faut se demander si, même avec des capacités de refroidissement appropriées, l'empreinte thermique du F-35 ne va pas augmenter.
  19. Lame

    Le F-35

    Je confesse que je ne sais pas ce qu'est l'effet Glock 17... Oui mais dans les faits les USA font au moins autant d'effort que l'UE et les Russes pour se doter de tels moyens. Cette avance finira donc pas se concrétiser en moyens réels. Par contre, je n'y vois une innovation de rupture: 1° C'est plus une béquille qui permet de compenser les limites des F-35 et de gagner du temps pour développer son remplaçant. 2° Cela pose la question de la rentabilisation des F-35 européens: Dans quelles mesures les pays européens auront-ils accès à cette panoplie de drones? Toutefois, ce n'est pas forcément l'Europe qui est forcément la plus mal lotie: Grâce au R-U, un remplaçant des F-35 européens est déjà en cours de conception. Il sera disponible bien plus tôt que l'avion de 6e génération américain dont on ne sait pas grand chose hormis qu'il aura un coût prohibitif, donc des effectifs encore moindre que ceux des F-35.
  20. Lame

    Le F-35

    Ce n'est pas parce que les C-130 étaient des avions au point avec des points fort et des points faibles que le F-35 l'est forcément. En dehors de mission de bombardement dans la cadre de guerres contre-insurrectionnelles, quelles sont les missions de combat auxquels les F-35A et B ont participé? Les seuls qui ont effectué de telles missions sont les F-35I des Israéliens engagés contre des cibles iraniennes. Des F-35I, pas des F-35A. Et les Israéliens ont d'autres types de chasseurs.
  21. Lame

    Le F-35

    Remarque intéressante puisque Dany40 admettait que la furtivité qu'il attribuait aux premier F-35 n'étaient pas éternels et que son hypothétique supériorité reposerait progressivement sur les drones d'escorte (surtout les drones gremlins) puis sur les lasers embarqués. On peut supposer, en tout cas, que le choix du F-35 repose sur beaucoup sur le fait qu'il soit américain et qu'il sera mis à jour longtemps que les F-16 et les F-15. Non, le F-22 peut se passer du F-15 dans les missions d'interception qui lui sont confiés. Par contre, vu les effectifs de F-22, l'USAF aurait eu du mal à se passer du F-15 pour une simple raison de disponibilité. Les situations ne sont de toute façon pas comparable: En quoi l'autonomie de l'intercepteur F-22 dans certain type de mission démontre la capacité des bombardiers F-111 et F-35 à opérer seul dans un autre type de mission. Pour faire un parallèle, les performances des FW 190 en combat aérien n'ont jamais démontré la capacité des JU 87 à opérer sans escorte.
  22. Lame

    Le F-35

    Quels avions ont été remplacé par le F-35? Je suppose que les F-35 primitifs sont les F-35 qui ne sont pas au standard block IV. Si oui, lors de quelles missions de combat, ont-ils prouvé leur supériorité sur les avions qu'ils ont remplacé? Et pourquoi ne sont-ils pas pris en compte comme unité opérationnelle dans les situations d'invasion de Taïwan? Les forces armées auront beau clamer que le F-35 est un avion merveilleux, cela n'aura jamais plus de valeur que les publicités de Lockheed. Ce qui compte ce sont les résultats en mission de combat. Moi je ne cherche à dénigrer à tout prix le F-35 et je vois : 1° qu'un peu près tous les pays utilisateurs comptent sur la protection des USA, 2° que ceux qui envisage réellement de l'engager au combat ne font jamais du tout F-35. Je remarque aussi que la capacité du F-35 à emporter les armes nucléaires tactiques fournies par les USA est souvent mis sur le tapis en Europe: aucun rapport avec la furtivité. Donc, même sans dénier absolument tout atout technique au F-35, je doute que la furtivité soit la principale raison de son choix. Et on a toujours pas de garantis que ses performances de combat seront satisfaisante hors des réseaux de liaison de données mis en oeuvre par les Américains.
  23. Lame

    Le F-35

    Quand je dis que c'est son ordinateur de bord et son électronique embarqué qui sont l'originalité du F-35, pas une hypothétique furtivité passée assurément disparue aujourd'hui. C'est Lockheed qui dit cela pas les Européens. Les Européens n'ont aucun intérêt à ce que les F-35 européens soient incapables de coopérer avec les Rafales européens. Je relève aussi que Boeing a intérêt à ce qu'un maximum de chasseurs occidentaux présents et futurs soient interopérables avec ses drones; il tente déjà de s'associer à la Team Tempest. Lockheed ne décide pas tout et l'influence de Boeing n'est pas devenue négligeable depuis le lancement du programme JSF. Et pourquoi donc? Si le Rafale monte au front et que les F-35 suit, il est tout à fait pertinent que le F-35 puisse utiliser les Rafales comme capteurs et transmettre les données collectées via sa liaison satellite. Je suis sûr que les Grecs ne cracheraient pas sur une telle capacité.
  24. Lame

    Le F-35

    Quand il fonctionnera et sera allégé. https://aviationsmilitaires.net/v3/forum/états-unis-31/topic/f-35-news-195/?post=115359 Un autre détail qui n'apparaît pas au simulateur.
  25. Lame

    Le F-35

    De fait, il ne faut pas confondre un avion bon marché avec un avion dont on réduit les coûts à l'aide d'expédient. Les Suisses étaient certainement sensibles à la possibilité de réduire l'entraînement en vol réel dispendieux grâce aux simulateurs: ils appliquent déjà cette stratégie pour leur arme blindée, avec les simulateurs de chars. Problème, le simulateur ne remplace pas complètement le vol réel, surtout pour les entraînements et grandes manoeuvres qui permettent de mettre au point les tactiques collectives. C'est comme tenter de remplacer les exercices des fantassins en villages de combat par des séances de jeux de tir sur PC. Moins d'exercice réels: moins de possibilité de se confronter à l'usage de l'engin en dépit de la friction et moins de possibilité d'apprendre à combattre en coopération avec d'autres modèles de chasseurs. C'est là qu'il faut comprendre la place du pilote dans la concept du F-35: c'est un camionneur qui conduit l'engin et ses drones d'accompagnement jusqu'à la position de tir où il fait son office, le pilote n'étant encore dans l'habitacle que parce qu'il n'est pas encore possible de déployer des drones autonomes. Il a été conçu comme un proto-drone autonome plutôt que comme le "fusil" d'un pilote. Pour les Suisses, ce ne serait pas un problème. Pour ceux qui comptent l'engager dans des combats de haute intensité, c'est un gros problème potentiel.
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