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Donc, si on parle de la voiture volante à EM Drive, un propulsion spatiale qui n’existe même pas à l’état de prototype, c’est aussi réaliste que la DeLorean de « Retour vers le Futur » ou les Airspeeder de Star Wars. Aucun policien français n’arrivera jamais à vendre ce projet à l’échelon européen ou aux Français. Bien que j’ai une grande estime pour Stormshadow, et pour de nombreuses raisons, j’en viens à m’interroger sur ses liens avec le Parti Solidarité et Progrès de Jacques Cheminade, cet ancien candidat à la Présidence de la République qui proposait de construire un jappai Lune-Mars : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Cheminade Il faut toutefois s’interroger sur les raisons qui poussent certaines entreprises à investir régulièrement dans le développement de robots humanoïdes et d’e-vtols. Je pense que le fond de l’affaire est la convergence technologique et les innovations anticipatives. La convergence technologique est la théorie selon laquelle certaines technologies non liées à la base peuvent produire une révolution technologique et favoriser mutuellement leur développement quand elles atteignent un certain niveau de développement et sont réunies au sein d’un même artefact ou d’une même infratructure. L’innovation anticipative consiste à développer des technologies qui deviendront rentables quand certaines technologies arriveront à maturité. Dans l’optique la moins élitiste, les androïdes de téléprésence seront une technologie mature et que les progrès de l’IA permettront de stabiliser les e-vtols sans voilure, ces derniers seront sans doute employer en milieu urbain pour projeter rapidement un androïde de téléprésence et, éventuellement, un exosquelette électriques intégral, en tout point de l’agglomération où ses technologies seraient utiles. Après tout, personne ne savait que faire des canibots et ils sont maintenant employés par des tas de gens, civils ou militaires. Mais de là à faire des e-vtols en faire une priorité… Connexités : https://jeremy-lamri.medium.com/convergence-technologique-2040-apocalypse-ou-utopie-58702160f232 https://www.airmobi.com/fr/eu-releases-comprehensive-regulations-for-evtol/
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Premièrement, les USA étaient très en avance dans le domaine des combinaisons de combat réseau-centré et la France s'est dépêché de leur courir après en développement sa version de la combinaison Land Warrior, la combinaison FELIN. Combien de fantassins américains ont combattu en combinaison Land Warrior: A ma connaissance, quelqu'uns à titre expérimental, en 2001 en Afghanistan. durant l'opération Anaconda. Et combien de fantassins français ont combattu en combinaison FELIN type V, celle avec tout le fagot "fantronique"? Aucun. L'argent investi dans la "félinisation" n'a produit aucun atout tactique. En revanche, il a manqué pour soutenir l'industrie française de production d'armes d'infanterie avec pour effet qu'on doit acheter nos fusils d'assaut à l'Allemagne avec toutes les limitations de souveraineté et de liberté d'action stratégique que cela suppose. Sans compter l'image de la France, seule grande puissance qui ne sait pas produire ses fusils elle-même. Donc, prudence avant d'investir de l'argent à tort et à travers en réponse aux innovations ou percées technologiques supposées des USA...de la même façon que les USA ne se sont pas empressés de développer un flyboard comme celui qui a voltigé à Paris le 14 juillet 2019. Leur seule réponse sérieuse a été la production d’un e-vtol de type hélicoptère monoplace, l’hexa, qui n’a pas fait long feu. * * * * Deuxièmement, les avions-voitures, le type d'avions-voitures à laquelle appartient les Terrafugia Transition, existent depuis longtemps: la première de l'histoire est la Taylor Aerocar inventé en 1949 par un pilote de l'US Navy, Moulton Taylor. Curieusement, le ciel des USA n'est toujours pas rempli d'avions-voitures biplace. Après 1970, les cieux de l'Amérique ne se sont même pas remplis de Garett STAMP d'AiResearch Manufacturing Co, engins qui rappellent des e-VTOL moins ambitieux que la Terrafugia. Les jet pack, comme celui qui a voltigé à Atlanta en 1984, restent l’apanage de quelques clubs d’excentriques, des fans bien moins nombreux que les fans d’ULM. Le Gouvernement américain n'a pas jugé bon d'investir massivement dans ces technologies: pourquoi? Réponse: Parce, en dépit de ce que suggérait Aldous Huxley dans le "Meilleur des mondes", le remplacement massif des voitures par des cessna ou assimilés n'est pas un booster de demande et d’emploi. Dans le monde réel, comme dans le "Meilleur des mondes", seul ceux qui ont un brevet de pilote en plus de leur permis de conduire peuvent utiliser les avions-voitures. C'est un passe-temps de riches … qui n'amusent que peu de riches: ceux-ci préfèrent qu’on pilote pour eux leurs avions d'affaire, hélicoptères et e-vtol. Et puis, le fun, pour eux, c’est le tourisme spatial et la construction de palace-bunker. A la différence de la population de l'Etat mondial mis en scène dans le "Meilleur des mondes", beaucoup de petites gens ont besoin de voyager: on a pas atteint l'excellence de ce régime dans le domaine de la décroissance et du localisme. Pour le transport de masses laborieuses, le train et les autocars restent la solution la plus économique et écologique sauf quand des politiques nationales stupides rend le ticket plus cher que celui des vols intérieurs. Et les petits e-VTOL de toute sorte n’ont aucun impact sur le transport de fret. * * * * Troisièmement, la France et l'Union européenne, ce n'est pas la même chose. J'espère qu'aucun dirigeant français n'aura la bêtise d'essayer de promouvoir des investissements européens dans le domaine des avions-voitures ou autres voitures volantes; la France n'y gagnera qu'un peu plus d'hostilité des autres Etats membres et de la fonction publique européenne. En ce qui concerne, la France, avec plus de 3000 milliards de dette, elle doit se concentrer sur des innovations bien plus décisives que le développement que les avions-voitures: la fusion nucléaire, les moteurs électriques de course, les matériaux renouvelables, le recyclage, l’ectogénération et la culture de greffon, les vaccins, les ordinateurs quantiques, l’IA, les munitions rôdeuses, les drones de combat armé, l’arsenal anti-drones, le remplaçant du Rafale, le remplaçant du Leclerc, les missiles hypersoniques, les railguns, les lasers de combat, les engins spatiaux habités, etc...
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On va dire que tu es un spécialiste de l'uchronie et que tu as choisi un thème qui sort des sentiers battus (uchronie sur la 2e guerre mondiale) pour revenir aux sources (passionnantes) du genre: Napoléon et la conquête du monde de Louis Geoffroy est le deuxième uchronie après le livre IX de Histoire de l'histoire de Rome depuis sa fondation de Tite-Live. Lien connexe: https://www.napoleon.org/histoire-des-2-empires/videos/conference-napoleon-et-luchronie-sans-image/
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Tiens, es-tu un fan des Elfes noirs de WJBF ou des hosts démoniaques de Slaanesh?
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WW2, quelle différence entre Britanniques et US en terme d'emploi de blindés ?
Lame a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Histoire militaire
Il y justement une inconnue sur les combats command que je n'arrive pas éclaircir: Qui commande un combat command? Pour les divisions d'infanterie, c'est facile: leurs GTIA, les regimental combat team (RCT), sont simplement des régiments d'infanterie renforcé. Le commandement du RCT est assuré par le QG régimentaire. Pour les combat command, c'est plus confu: Donc que faut-il comprendre? En 1943, le combat command est-il assimilé à un régiment ou une brigade? (Si c'est une brigade, cela suppose que les chef de CC peuvent avoir un grade supérieur à des chefs de RCT.) Quelle est la structure de commandement de la division blindée type 1943? - Un QG divisionnaire qui fait fonction de QG régimentaire pour les bataillons blindé et les bataillons d'infanterie pendant les transferts, 1 QG régimentaire d'artillerie et 3 QG (régimentaire ou de brigade) dédiés aux combat command. On devine que dans cette configuration, les bataillons d'artillerie ne sont pas détaché auprès des combat command. - Un QG divisionnaire, 3 QG (régimentaire ou de bridade) dédiés aux combat command qui font fonction de QG régimentaire provisoire des bataillons blindés/bataillons d'infanterie/bataillons d'artillerie pendant les transferts. - Un QG divisionnaire, 2 QG (régimentaire ou de bridage) dédiés aux combat command faisant fonction de QG régimentaire provisoire pendant les transferts, 1 QG régimentaire d'artillerie pouvant faire fonction de QG de combat command au cas où les bataillons d'artillerie seraient répartis entre les combat command. - Un QG divisionnaire, 1 QG des bataillons blindés, 1 QG des bataillons d'infanterie, 1 QG des bataillons d'artillerie, chaque QG régimentaire/de bridage s'improvisant QG de combat command quand les bataillons se mixent en combat command. -
WW2, quelle différence entre Britanniques et US en terme d'emploi de blindés ?
Lame a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Histoire militaire
Vrai bien que le corps de cavalerie ait été une gêne lors de l'effort de mécanisation. Les cavalry group, unités indépendantes de l'arme blindé durant la Seconde Guerre mondiale, sont justement créés en compensation de la quasi-élimination du corps de cavalerie au profit d'une arme blindé distincte. On peut se demander si les missions qui leur sont confiés découlent de la mauvaise perception de leurs limites ou d'une volonté de discréditer le corps pour faciliter son absorption ultérieure par l'arme blindée. -
WW2, quelle différence entre Britanniques et US en terme d'emploi de blindés ?
Lame a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Histoire militaire
Je perçois les différences suivantes: Un: Selon la doctrine britannique de la fin de l'entre-deux guerre, les divisions blindées britanniques sont censés conduire leurs missions de manière autonomes, sans collaborer avec les divisions d'infanterie. Si cette doctrine a été rapidement abandonné au début de la Seconde Guerre mondiale, les divisions blindés ont conservé une logistique plus étoffée que celles des divisions blindées des autres factions. A l'opposé, le Congrès US a imposé la spécialisation des chars dans l'appui de l'infanterie et réserver leur acquisition à l'infanterie, d'où la nécessité pour la cavalerie de contourner l'interdit en développant les "combats car" avant le déclenchement de la guerre. A la différence des divisions blindées britanniques, les divisions blindées américaines sont conçues comme l'artillerie d'assaut des divisions d'infanterie de leurs corps respectif. Deux: Les Britanniques recourent à plusieurs types de chars spécialisés: Des chars légers de soutien d'infanterie, des chars lourds de rupture qui ouvrent des brèches dans la ligne de front ennemi, des chars cruisers qui exploitent les brèches pour engager et neutraliser les réserves blindées ennemis. Les Américains déploient un seul modèle de char moyen rapide et groupé en bataillons qui se concentrent sur le soutien d'infanterie. La lutte antichar est déléguée autant que possible aux autres armes. Trois Les divisions blindées britanniques n'excellent pas dans le combat interarme qui est compliqué par les faiblesse de leurs effectifs d'infanterie et, sans doute, des habitudes prises dans les environnements désertiques. Les divisions blindées américaines se préparent d'entrée de jeux au combat interarme grâce au système des combat command: elles s'organisent en trois GTIA composée d'un bataillon blindé, d'un bataillon d'infanterie mécanisé et d'un bataillon d'artillerie qui se couvrent et se soutiennent mutuellement. Un combat command peut être détaché en urgence auprès d'une division d'infanterie pour lui donner plus de punch et lui permettre d'exploiter une opportunité tactique. Quatre: Vu la faible capacité de remplacement des pertes de leur infanterie, les Britanniques tentent d'économiser ses forces en suremployant leurs blindés et pas toujours à bon escient. Côté américain, les divisions d'infanterie sont au contraire mises à contribution pour éliminer les petites formations blindées ennemies (Ex: kampfgruppe Peipper dans les Ardennes) qui alignent moins de blindés qu'elle. Une division blindée chargée d'éliminer une division blindée ennemie (ex: Bataille de Celles en 1944) délèguera autant que possible l'élimination des escadrons blindés ennemis à son artillerie renseigné par les avions d'observation, ses servants de bazookas, son aviation d'assaut, voire des vagues de bombardier et l'artillerie de marine quand elle est disponible. Les blindés gardés en réserve pourront alors appuyer les unités d'infanterie engagées dans les actions décisives en fin de bataille contre des adversaires privés d'appui blindé. Cinq: Les divisions blindées britanniques sont dotées d'un à trois compagnies autonomes d'automitrailleuses qui effectuent des missions de reconnaissance et des raids et qui prennent le relais de leurs bataillons de chars légers quand ils sont remplacés par des bataillons de chars moyens. Les divisions blindées américaines remplacent rapidement de leurs compagnies de chars légers de leurs bataillons blindés mais ne semblent pas se doter de moyens de reconnaissance en force. Leurs bataillons de reconnaissance font juste de la reconnaissance prudente, évitant autant que possible le combat. Dans l'US Army, les fonctions attribuées aux compagnies d'automitrailleuses britanniques sont à charge des vestiges de la cavalerie des Etats-Unis, les cavalry group. En principe, les treize cavalry group étaient des régiments d'éclaireurs chargés de renseigner les chefs de corps. Dans la pratique, ces derniers les ont assimilé à des hussards: les cavalry group ont consacrés 33% de leurs temps de combat aux missions défensives, 29% aux opérations spéciales, 25% aux missions de sécurité, 10% aux actions offensives, seulement 3% aux missions de reconnaissance. Ils se sont acquitté de ses missions avec bravoure mais au prix de lourdes pertes quand ils n'étaient pas appuyés par d'autres unités. -
Un plan pour décarboner l'économie mondiale
Lame a répondu à un(e) sujet de Picdelamirand-oil dans Economie et défense
Merci pour la clarification. Ceci dit, on ne peut pas penser le parc nucléaire uniquement du point de vue de la productivité énergétique. Il faudrait donc prévoir un réseau de petites centrales susceptibles de prendre le relais des grosses en cas de destruction. C'est ennuyeux mais il vaut mieux être prudent. Gardons à l'esprit que l'Europe et la France en particulier tente de développer un canon gauss pour éviter d'être nue quand les Russes et les Américains auront développé les leurs. En cas de conflit, dès lors que les canons sont reliés aux centrales, leur bombardement ne sera plus une opportunité mais une nécessité pour le camp adverse. -
Je n'ai pas très bien compris: cette enveloppe de 1,5 milliard s'ajoute bien aux autres dépenses militaires... Source: https://france.representation.ec.europa.eu/informations/guerre-en-ukraine-lue-agit-aussi-sur-le-plan-militaire-2024-05-17_fr ...conformément aux besoins induits par l'exploitation de la boussole stratégique: https://www.consilium.europa.eu/fr/infographics/strategic-compass/
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Un plan pour décarboner l'économie mondiale
Lame a répondu à un(e) sujet de Picdelamirand-oil dans Economie et défense
Il veut peut-être fournir un modèle national clé en main pour l'Agence internationale à l'énergie atomique. Le problème, c'est que son modèle est fondé sur de grosses centrales si je m'abuse. Il sera concurrencé par le modèle américain fondé sur les petits réacteurs, modèle qui se met en place dans les Etats membres de l'Initiative des Trois Mers par exemple. -
Bienvenue Lathan. Tu t'intéresse à quelle période plus particulièrement dans l'histoire et l'uchronie. Est-ce celle des Guerres napoléoniennes?
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J'aimerais bien savoir ce qui a été proposé pour la défense anti-drone des tanks.
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Donc, tu aimes tout ce qui vole (pas de tanks) et qui fait du bruit (pas d'Apache). Pour préciser tes centres d'intérêt, aurais-tu une préférence pour les aéronefs supersoniques peints en rouge? Sinon, bienvenue!
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L'Industrie aérospatiale et militaire en Belgique
Lame a répondu à un(e) sujet de MrSpirou dans Economie et défense
Source: Virgule Un modèle pour une Belgique réarmée, neutre ou non: - Industrie aérospatiale et de défense de Singapour – Analyse de la taille et des parts – Tendances et prévisions de croissance (2024 - 2029) - ST Kinetics ou les ambitions de Singapour dans l’armement Fils de discussion connexes: - 20 Janvier 2025 - D. Trump retourne à la Maison-Blanche et dénonce l'OTAN, on fait quoi ici ? - [Europe]Stratégie de collaboration technologique civils-militaires -
Moi, il me fait plus penser à certains usagers de quora. C'est sans doute vers ce site qu'il devrait s'orienter vu son style et la faible estime qu'il a pour le forum.
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20 Janvier 2025 - D. Trump retourne à la Maison-Blanche et dénonce l'OTAN, on fait quoi ici ?
Lame a répondu à un(e) sujet de Clairon dans Conflits probables
C'est la position des partisans de Putine: -Les personnes qui dénoncent la menace russe sont forcément manipulés par des lobbies. -Les personnes qui remettent en cause l'existence de cette menace sont forcément des sages. Je pense que rien dans l'histoire ne démontre qu'il est profitable d'être désarmé et préparé à se défendre. Or, justement, je soutiens que la seule défense dont l'Union européenne dispose à titre de dissuasion ou traitement des agressions, c'est celle qu'elle possède et met en oeuvre sans une majorité favorable au Congrès américain. Comme une majorité des gouvernements européen et une majorité de leurs électorats refuseront de créer une défense commune et chercheront à conclure des accords de défenses bilatéraux avec les USA. Ils seront conditionnés par l'achat d'équipement américain au détriment de leur base industrielle et technologique. Leurs armées se spécialiseront dans la défense territoriales avec un arsenal américanisé. Une fois ses pays définitivement dépendant des USA pour l'armement de leurs troupes, il suffira que les USA dénonce le traité bilatéral à moins d'obtenir toujours plus de "return". Finalement, les pays concernés achèteront de l'équipement américain et devront se débrouiller pour se protéger de la Russie. Je pense qu'à ce stade, ils opteront pour un retournement d'alliance et un alignement volontaire sur la Russie. Naturellement, une fois aligné sur la Russie, un pays n'a plus besoin d'être conquis et son ralliement n'est pas moins prestigieux pour Putine. Il ne faut pas non plus se voiler la face: la menace russe n'est pas la seule raison qui rendrait ce ralliement attrayant. Combien de gens admirent la Russie de Putine et espère ardemment sa victoire? Combien d'aspirant-novorussien ne se cache même plus pour le dire? -
20 Janvier 2025 - D. Trump retourne à la Maison-Blanche et dénonce l'OTAN, on fait quoi ici ?
Lame a répondu à un(e) sujet de Clairon dans Conflits probables
En quoi l'incapacité des Européens à organiser efficacement une défense commune prouve-t-elle l'inexistence d'une menace russe? -
20 Janvier 2025 - D. Trump retourne à la Maison-Blanche et dénonce l'OTAN, on fait quoi ici ?
Lame a répondu à un(e) sujet de Clairon dans Conflits probables
Pourtant, Putine ne s'est pas abstenu de satelliser ou annexé l'Abkhazie, l'Ossetie du Sud, la Crimée et le Donbass parce qu'il est trop dur d'y recruter des troupes, que les populations ne contribuent pas à l'effort de guerre industriel, en dépit du risque de frappe nucléaire (de qui?). Quant à l'intérêt de conquérir l'Europe bout par bout, il s'agit simplement de légitimer sa position par des conquêtes qui plaisent au moins à la moitié de Russes. Je suis sûr qu'il réussirait à rentabiliser la conquête de l'Europe vu le nombre de pays qui cherchent à y écouler leurs produits. A la rigueur, il ne s'attaquera pas à la France tant qu'elle aura une force de dissuasion mais il y a d'autres moyens que la force pour la satelliser, n'est-ce pas? D'ailleurs, pas besoin de conquérir les pays qui se rallieront d'eux-même à la Russie. -
20 Janvier 2025 - D. Trump retourne à la Maison-Blanche et dénonce l'OTAN, on fait quoi ici ?
Lame a répondu à un(e) sujet de Clairon dans Conflits probables
Les Européens n'ont aucune raison de faire la guerre à la Chine ou l'Iran. Notre problème, c'est l’expansionnisme russe. -
Oui, enfin la comitologie n'a pas disparu. Qui sont les représentants de la sociétés civiles? Les pays non européens qui veulent nous vendre du gaz naturel, des mini-centrales, des panneaux solaires, des éoliennes, des voitures électriques n'ont-ils aucun relais dans les différentes comités consultatifs de l'administration européenne? Donc, d'où viennent les idées qui président à la rédaction des avant-projet de règlement de la Commission? Une fois encore, la transition énergétique, comme le survivalisme réaliste, ne consiste pas juste à acheter des équipements. Disons que la Commission se contente de maximiser l'activité commerciale lié à la transition énergétique et laisse les Etats se débrouiller pour organiser leurs sociétés en fonction de la transition énergétique dans les limites imposés par les traités et les textes-cadres qui en sont dérivés.
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Oui, c'est très théorique tant que l'Etat ne voit pas sa puissance menacé par des pénuries. L'histoire a déjà démontré que les Etats forts n'ont aucun scrupule à changer les règles économiques pour créer des bases imposables ou pourvoir à ses besoins vitaux en cas de crise: - Victory program - Minitel Les gens qui s'imaginent conserver leur voiture à moteur thermique ne pourront le faire que dans la mesure où ils trouveront du carburant et pourront conserver ce carburant et leurs véhicules. Je relève aussi que les voitures électriques avec une autonomie convenable ont un coût prohibitif. Soyons honnête: tout change et le rationnement sera mis en place par les Etats parce que c'est une pratique courante et qu'il deviendra une nécessité. Fatalement, ce n'est pas le secteur public (et ses sous-traitants du secteur privé) qui ressortiront gagnant de l'affaire. Pour faire simple, les Etats géreront les énergies et leur emploi comme la Côte d'Ivoire gère la vente de cacao.
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Oui et il faut se demander avec quel carburant ils vont faire tourner leurs moteurs thermiques. Donc, pour quels moteurs thermiques opteront ces 15-20% de la population? Moteurs à essence? Moteurs diesel? Moteurs à méthane? Autres options thermiques? Ironiquement, il n'est pas impossible que les riches survivalistes construisent leurs bunkers sur des stations de pompage d'hydrogène blancs.
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Bienvenue. Je suis partisan d'une plus grande symbiose entre secteur civil et militaire parce que je ne crois pas à la pertinence d'une distinction entre affaire civile et militaire. Merci d'avoir rappelé la coopération technologique multiforme et à double sens entre secteur privé et forces armées. Fil de discussion: [Europe] Stratégie de collaboration technologique civils-militaires
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[Europe]Stratégie de collaboration technologique civils-militaires
Lame a posté un sujet dans Technologie
Actuellement, nous sommes confronté à une sorte d’ébullition technologique où des technologies de toute sorte sont développées à grand frais par les Etats et le secteur privé sans qu'elle n'aie toujours d'utilité ou de doctrine d'emploi évidente. J'ouvre ce fil de discussion pour parler de stratégie des moyens: Comment les différents Etats européens de l'OTAN doivent organiser la relation entre entreprises et forces armées du point de vue de l'intérêt général. On ne parle donc pas de la Turquie ou des membres nord-américains de l'OTAN. On comprendra l'intérêt général comme la contribution des agents publics à la survie et au bien-être des citoyens. Je suis tout à fait conscient que les Etats visés ne pourront pas tous appliquer exactement la même stratégie des moyens. Armées à technologie civile contre armée à technologie militaire. Faut-il que les forces armées emploient au maximum des équipements civils disponibles sur étagères? (Achat d'un maximum d'équipement aux entreprises revendables sur le marché.) Faut-il que les forces armées emploient au maximum des équipements militaires développé pour les forces armées? (Développement d'un maximum de technologies adaptées au champ de bataille transférable ultérieurement au secteur privé.) Equipements civils militarisables contre équipements civils militarisés en cours d'opération. Faut-il que les forces armées influencent la conception d'équipement civil en vue de favoriser l'extrapolation d'équipement militaire? (Les militaires et les combattants irréguliers peuvent créer plus facilement des équipements militaires ad hoc à partir d'équipements civils.) Faut-il que les unités de référence des forces armées (bataillons, régiments, divisions) se dotent d'atelier voués à la militarisation d'équipements civils? (Les combattants irréguliers ont moins de facilité pour improviser des armes mais les équipements sont moins disponibles et posent plus de problèmes logistiques sur la durée.) Equipements militaires maxidisponibles contre équipement militaires maxiprotégés. Faut-il produire des équipements militaires optimisés pour la disponibilité (production rapide, bas coût, réparation facile) ou pour l'économie des forces? (Les équipements optimisés pour la disponibilité sont plus dépendant du soutien ou de l'intervention préliminaire d'autres unités pour limiter l'attrition et leur efficacité repose d'avantage sur un déploiement massif ou des ruses de guerre. Les équipements optimisés pour l'économie des forces sont valorisés contre un ennemi dont le centre de gravité a été identifié et peut être traité par les forces armées.) Faut-il des équipements optimisés pour la modernisation (beaucoup de place pour les équipements supplémentaires, bonne propulsion), quitte à augmenter leur coût ou réduire la protection? (Les équipements les plus facilement modernisables peuvent être employés plus longtemps, ce qui laisse plus de temps pour développer leurs remplaçants). Remarques générales: Les équipements civils seront d'autant moins convertibles en engins militaires pour une armée qui cherche à maximiser la protection. Ils sont sans doute plus facilement transférable aux forces de police ou aux contractors. Engins habités d'assaut contre engins habités lance-drone. Faut-il se doter prioritairement d'engins habités optimisés pour l'assaut sur les cibles à traiter ou d'engins habités optimisés pour l'auto-défense et le déploiement de drone (transport, lancement, télésupervision)? Concernant les engins habités, faut-il systématiquement opter pour des engins dronisables, quitte à augmenter leur coût ou réduire leur protection? Remarque générale: Les stratégies des moyens des armées peuvent peser sur le développement des technologies de téléprésence et d'automatisation, ce qui se répercute sur le secteur privé, soit par la subvention des recherche, soit par les transferts de technologies militaires au secteur privé. -
Pas les riches, les entreprises, par exemple des entreprise multisociétaire. L'Etat peut très bien créer des réseaux de SCIC pour co-gérer les moyens de transport, les ressources énergétiques et les matières premières.