-
Compteur de contenus
2 352 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
1
Tout ce qui a été posté par Pakal
-
C'est exactement ce que veut LM, par la manipulation sortir à minima la tête haute de cette sélection pour casser la dynamique Rafale sur tous les autres marchés, même si, bien sur ils ne vont pas cracher sur quelques dizaines d'avions supplémentaires à produire
-
C'est bien que l'analyse de M Bridel soit enfin repris par les différents média https://www.infosperber.ch/politik/luftfahrtexperte-georges-bridel-f-35-kauf-waere-unverstaendlich/
-
Retour au match réel: ce n'est que 20mn mais ils mettent en avant des coûts cachés induits par le F35, pb il semble que ce soit l'Eurofighter qui soit à la manœuvre en ce moment: https://www.20min.ch/story/bund-muesste-fuer-die-f-35-hunderte-millionen-in-flugplatz-ausbau-stecken-567182604409 La Confédération devrait investir des centaines de millions dans l'extension des aérodromes pour les F-35. Des informations d'initiés explosives mettent le DDPS dans une situation délicate. Le candidat actuellement le plus en vue pour les nouveaux avions à réaction, le F-35, devrait être encore plus coûteux pour le contribuable que prévu. C'est le problème La Suisse veut acheter de nouveaux avions de combat et est sur le point de se décider sur un modèle. Le débat à ce sujet agite l'establishment politique depuis des années. Aujourd'hui, de nouveaux détails sur le favori des concurrents - le F-35 américain - ont été révélés. On dit qu'elle coûterait des centaines de millions de plus si elle était achetée. Il est critiqué parce qu'il est grand, chargé de haute technologie, et surtout cher : le jet F-35 est pour beaucoup comme la Lamborghini parmi les jets dont dispose actuellement l'armée suisse. Ces dernières semaines, les informations selon lesquelles la conseillère fédérale Viola Amherd, cheffe du Département de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS), préfère le F-35 à ses concurrents se sont multipliées. Aujourd'hui, les journaux Tamedia rapportent que le jet n'entraînerait pas seulement des coûts d'acquisition élevés, mais que les aérodromes suisses devraient également être agrandis pour inclure des hangars plus grands pour le jet. Ce que les vendeurs du fabricant Lockheed Martin n'ont apparemment pas dit jusqu'à présent : si le bombardier furtif devait être acheté aux États-Unis, diverses mesures de construction seraient nécessaires. 1,9 milliard de francs de plus en un peu moins de neuf ans Par exemple, les hangars des aérodromes de Payerne ou de Meiringen seraient trop petits pour accueillir le grand bombardier furtif. En outre, l'avion devrait être protégé des éventuelles activités d'espionnage des autres pays et de la population par un système élaboré de protection visuelle. À titre d'exemple, les journaux de Tamedia citent l'Australie, qui a récemment acquis le F-35. Au total, 500 millions de francs ont dû y être dépensés pour convertir les aérodromes. Les spécifications à cet égard provenaient apparemment directement des autorités américaines. Une situation similaire à celle de l'Australie s'est également produite au Danemark et en Norvège, qui ont également tranché en faveur du jet. Dans le cas des Norvégiens, on dit que depuis qu'ils ont acheté le jet en 2012, ils ont dépensé 1,9 milliard de dollars de plus que ce qu'ils avaient initialement prévu. Là aussi, les présentations commerciales américaines n'avaient pas fait mention des coûts supplémentaires. Le DDPS veut-il couvrir les coûts supplémentaires ? Les opposants politiques au F-35 en Suisse ne sont pas les seuls à faire des histoires. Les concurrents de Lockheed Martin, comme le constructeur européen Airbus, se battent également en coulisses pour obtenir la grosse commande avec leurs appareils moins chers. Ils insistent sur le fait que, contrairement au F-35, aucune mesure structurelle ne serait nécessaire pour leurs jets. Même le concurrent américain Boeing est consterné que le DDPS préfère le F-35 et néglige apparemment les coûts élevés.
-
Euh je suis désolé mais l"Eurofighter n'est plus, contrairement à son nom, Européen. Il est à minima 33% britannique, sans même parler des sous ensembles américains. Le seul appareil 100% européen est le Rafale
-
Les Male oui mais les drones tactiques j'ai un doute
-
Il parle français, il avait débuté sa carrière chez Renault me semble t'il
-
Merci à Jesus pour cette clarification qui pourrait amener les administrateurs à créer des fils différents Je m'intéresse surtout à la défense contre les drones tactiques de 1ère catégorie (ex Bayraktar). Pour lutter contre ce type de drones équipé d'une boule optronique et de missiles antichars il y a 3 possibilités: La destruction par manpad, mais j'ai peur que les manpads (qui en France dépendent de l'artillerie) soient en nombre très insuffisants et surtout pas positionnés en ligne de front. La destruction de leur stations de base par l'artillerie ou l'aviation, mais pas évident de les localiser Le brouillage de la liaison des drones avec leurs stations de base. Pour cela il serait mieux de positionner les brouilleurs entre le drone et sa station, et donc de faire appel à des drones bouilleurs plus qu'à des stations au sol de brouillage qui risquent d'être trop éloignées
-
Un article Suisse qui tire à boulet rouge sur le F35... https://www.infosperber.ch/politik/luftfahrtexperte-georges-bridel-f-35-kauf-waere-unverstaendlich/ Georges Bridel, expert en aviation : l'achat de F-35 serait incompréhensible Georges Bridel / 27.06.2021 L'avion de combat américain est bon pour les missions de bombardement en réseau mais mauvais pour la Suisse, estime le spécialiste chevronné de la chasse. Rouge. En réponse à diverses publications sur l'acquisition d'avions de combat dans Infosperber, Georges Bridel, expert suisse de l'aviation de renommée internationale, nous a envoyé une déclaration tranchante sur ce marché d'armement controversé. Infosperber le présente tel quel pour discussion. Acquisition du F-35 : une préférence incompréhensible du DDPS Le débat actuel sur l'acquisition d'un nouvel avion de combat ne porte en grande partie que sur les types d'appareils disponibles pour la sélection. Le contexte, c'est-à-dire les conditions cadres de la politique de sécurité et de défense qui sont essentielles pour la Suisse, est perdu dans le processus. Exclusion du contexte de la politique de sécurité Les exigences de la guerre aérienne moderne ont été prises en compte en mentionnant les dangers globaux. Cependant, la classification réaliste dans le contexte suisse fait largement défaut : par quels scénarios concrets la Suisse est-elle concernée ? Cela donne évidemment lieu à des priorités qui n'ont pas non plus été abordées dans l'arène politique. Par exemple, l'opération air-sol. En particulier, il s'agit aussi de l'inévitable répartition des tâches entre nous et nos voisins, de la manière dont la sécurité peut être assurée le plus efficacement ensemble. F-35 avec un profil différent de celui pour lequel nous en avons besoin Le défaut du F-35 en matière de police aérienne : l'intervention rapide (jargon technique "QRA") est bien moins bien satisfaite par le F35 que par ses rivaux européens Eurofighter et Rafale. Le temps nécessaire au F-35 pour intercepter un avion à 11 000 mètres avec montée à 11 kilomètres (altitude typique d'un avion commercial) et poursuite ultérieure (supersonique) est supérieur d'au moins 50 % par rapport à un chasseur standard performant. Cela prend plus d'une minute de plus par rapport à la concurrence. Dans la guerre aérienne, c'est une époque. Sur la base de ce seul critère, le F-35 ne pouvait pas être acheté : La concurrence s'en envole littéralement. La capacité de furtivité du F-35 ne joue qu'un rôle mineur dans la défense aérienne défensive. Le F-35 est conçu pour des scénarios de guerre aérienne air-sol complexes et en réseau (missions de bombardement d. Red.) impliquant plusieurs avions. Une telle flotte de F-35 s'appuie sur le soutien de divers autres moyens, tels que des avions de reconnaissance, des avions d'alerte précoce ("AWACS"), des avions de reconnaissance aérienne à haute altitude ("HALE"), des avions ravitailleurs, des satellites et - en fonction de la menace dans la zone cible - des chasseurs d'escorte. Il s'agit d'une alliance classique de l'OTAN dans un scénario de l'OTAN. La Suisse ne pourra jamais se permettre cela en tant que nation souveraine. Outre la question centrale déjà mentionnée : pour quels scénarios suisses en fait ? Cela n'aurait de sens que si les Forces aériennes suisses participaient également à des missions "hors zone" (missions bien au-delà des frontières du pays, si nécessaire avec déplacement de l'avion. d. Red.) et assurerait également sa propre sécurité avec les autres Européens à la périphérie de l'Europe, c'est-à-dire là où les menaces belliqueuses réelles se présentent - et non sur notre territoire. Grande dépendance à l'égard des États-Unis Dans le cadre de l'intégration de l'OTAN susmentionnée, une dépendance totale à l'égard de l'industrie américaine et du ministère américain de la défense (DoD) est créée. Le contrôle porte notamment sur le moyen le plus important de mise en réseau, la liaison de données hautement secrète "MADL". Cela signifie que le F-35 n'est pas directement compatible, d'un point de vue opérationnel, avec d'autres avions européens tels que l'Eurofighter, le Rafale, le F-16, le Gripen, etc. Contrairement à l'exploitation du F-16 dans les petits pays de l'OTAN, les États-Unis exploitent le F-35 en exclusivité dans chaque pays, ce qui entrave la coopération et l'échange de données entre eux. Un calcul des coûts opaque ? Le rapport de la NZZ, selon lequel le F-35 (d'après Armasuisse) a des coûts d'exploitation bien inférieurs à ceux de la concurrence, se base apparemment sur la simulation du F-35, qui permet d'économiser des heures de vol. Sur quelle base ce résultat est-il fondé ? Selon les rapports, également sur les analyses du fabricant Lockheed-Martin. Si les trois concurrents n'étaient pas sollicités pour une telle analyse, le DDPS aurait un réel problème. En effet, tous les concurrents disposent de vastes installations de simulation, qui permettent de réduire considérablement les heures de vol et donc les coûts d'exploitation de l'ensemble de la flotte. Si chaque capacité individuelle devait être évaluée au moyen d'un tel calcul, les caractéristiques défavorables du F-35 pourraient être compensées par le coût inférieur des heures de vol et ainsi être relativisées. Ce serait absurde. Aujourd'hui, les coûts d'exploitation ne peuvent jamais être basés sur les seuls fabricants. Le fabricant A est-il plus honnête que le fabricant B ? Les informations basées sur des statistiques ou des analyses concernant l'évolution future du coût des heures de vol doivent être ouvertes à tous les concurrents et présentées en toute transparence. Que se passe-t-il si ces coûts s'avèrent par la suite être plus élevés que dans l'offre de manière inattendue ? Il devient totalement impossible de fournir des informations prospectives sur les coûts liés à l'évolution permanente du système (ce que l'on appelle les "mises à niveau"). Comme on peut le constater dans toute la presse spécialisée et dans les déclarations des organismes de contrôle nationaux, c'est là que se situent les coûts importants - et c'est de là que vient toute la controverse jusqu'à l'appellation immonde du programme F-35 ("A piece of shit", ndlr) par un ancien secrétaire américain à la défense. Un exemple : le bloc 4 de mise à niveau des 48 F-35 de la RAF / Royal Air Force (logiciels, intégration des armes) coûte à lui seul entre 1 et 2 milliards de GBP (livres sterling). Soit dit en passant, pour l'instant, le Royaume-Uni n'a pas les moyens de se procurer plus de 48 F-35B et n'équipe donc ses deux grands porte-avions que de 24 chacun. Toutefois, c'est sans compter un certain nombre d'avions qui devront de toute façon rester à terre pour la maintenance, la formation et les mises à niveau. C'est plutôt maigre ! Si le DDPS se base uniquement sur les spécifications du fabricant, l'ensemble de l'exercice ne sera pas efficace. Manque d'instruments de contrôle ? Ces faits, qui ne sont toujours pas confirmés, soulèvent des questions quant au professionnalisme de l'évaluation. Quel est l'état des organismes de contrôle dans le domaine des marchés d'armement ? Comment a-t-il été possible qu'une acquisition de Gripen soit passée sans résistance par toutes les autorités (Armasuisse, état-major de l'armée, politique, parlements), alors qu'il était déjà clairement prouvé à l'époque (2013) que cette acquisition n'était pas réalisable ? Nous devrions avoir reçu le premier appareil en 2018. Désormais, le premier appareil en Suède ne sera pas livré avant 2023 (selon le chef d'état-major de l'armée de l'air suédoise en janvier 2021). Cela aurait doublé notre délai de livraison de 5 à 10 ans. Il ne s'agit pas de la qualité du Gripen E, qui aurait été suffisant pour nos services, s'il avait existé... Il est évident que la Suisse ne dispose pas des organes de contrôle nécessaires tels qu'ils existent à l'étranger : Aux États-Unis, le GAO (General Accounting Office) et les auditions du Congrès, en Allemagne, la Cour fédérale des comptes et les commissions parlementaires très efficaces pour la défense et le budget. En France, il existe toute une série d'organes de contrôle tels que la Cour des Comptes, l'Inspection générale des Armées et les commissions parlementaires. En Suisse, il existe des commissions et des comités de sécurité et de politique financière. Mais les instruments de contrôle sont manifestement sous-développés. Conclusion Le débat sur les nouveaux avions est aujourd'hui beaucoup trop axé sur la guerre aérienne et le combat air-sol. Cependant, depuis des décennies, le "cas grave" des Forces aériennes suisses est exclusivement la police de l'air et l'établissement temporaire de zones de protection lors de conférences internationales et de grands événements. Il y a toujours des scénarios guerriers, mais à la périphérie de l'Europe. Des conditions de guerre aérienne au-dessus de l'Europe occidentale sont peu probables. Les transitions entre la police aérienne et la guerre aérienne sont fluides. Dans tous les cas, la guerre aérienne dans laquelle la Suisse est tangentiellement impliquée et peut jouer un rôle nécessite une coopération étroite et pleinement établie avec ses voisins. Même si les avions F-35 en réseau promettent un haut degré d'efficacité dans les opérations air-sol (bombardement d. Red.), il est incompréhensible que la préférence pour le F-35 serve désormais principalement cette capacité des forces aériennes. Cette préférence n'a été notée que de manière marginale dans les propositions précédentes, y compris le référendum. L'évaluation de l'avion de combat appartient au banc d'essai de sociétés professionnelles indépendantes en matière de stratégie, de technologie, d'économie, de questions militaires et de politique. En effet, il est peu probable que les politiciens et la population se laissent convaincre par une proposition douteuse de F-35. Les intérêts personnels de l'auteur liés au sujet À la question de savoir si Georges Bridel a reçu des avantages monétaires de la part de développeurs d'avions européens au cours des cinq dernières années, M. Bridel a répondu comme suit : - Non. Depuis ma "retraite" en 2011, je ne reçois que mon salaire normal de pension d'EADS/Airbus en tant qu'ancien vice-président. (OFK, cadre supérieur de gestion). - Moi-même et le groupe de travail aérospatial de l'ALR, dont je suis le président, n'avons eu aucune relation d'affaires avec ces entreprises aérospatiales et n'avons reçu aucun revenu de celles-ci depuis cette époque. L'ARL-Aerospace vend (comme on peut le voir sur notre site web) le logiciel de performance de vol APP "Aircraft Performance Program" qu'elle a elle-même développé à l'industrie, aux instituts, aux universités et aux agences gouvernementales. Tous les concurrents ont judicieusement acheté ce logiciel il y a longtemps, notamment Lockheed, Dassault, Airbus. Je travaillais avec Boeing sur un projet de chasseur léger de toute façon. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
-
Attaque de drones sur la base de Jammu au Cachemire... https://www.indiatoday.in/india/story/air-force-station-jammu-blast-drone-attack-suspected-1819895-2021-06-27 https://www.newindianexpress.com/nation/2021/jun/27/two-explosions-rock-indian-air-force-station-in-jammu-probe-underway-2322146.html https://timesofindia.indiatimes.com/jammu-air-force-blast-live-updates/liveblog/83888914.cms https://www.thehindu.com/news/national/two-explosions-rock-technical-area-of-jammu-airport/article34997389.ece
-
A contrario du FCAS et des P8, le remplacement du Tornado par les F18SH est le grand absent des dernières décisions du Bundestag. Certains Tornados ont bénéficié d'une ultime modernisation pour les faire tenir jusqu'en 2030 et ça commence à jaser au sujet du coût/délai de la certification B61 du F18 SH Block III, sans parler de la probable non sélection du F18SH en Suisse. Le feuilleton est loin d'être terminé
- 2 551 réponses
-
- 4
-
-
-
-
Le Cemaa Allemand donne pour exemple les commandes de vol électriques de l'eurofighter , techno qui est maintenant utilisée dans les avions civils
-
Pour opex360 le F16 reviendrait en course, pourtant je pensait que c'était signé pour les Gripen A www.opex360.com/2021/06/25/les-philippines-envisagent-lachat-de-12-f-16-viper-et-de-missiles-anti-navires-agm-84-harpoon/
-
NZZ et SRR: 21 juin 16H50 Reuter: 21 juin 17H48 Soit moins d'une heure de décalage..
-
Désolé, pris par le boulot jusqu'à cette heure Je rajouterai juste qu'ils mettent l'emphase sur une "sorte" de WLAN militaire qui leur permettrai d'envoyer un signal aux drones à distance à partir d'un Eurofighter, mais ils ne parlent pas encore de la liaison dans l'autre sens (Drone vers Eurofighter)
-
Reportage video : https://www.ndr.de/fernsehen/sendungen/schleswig-holstein_magazin/FCAS-Bundeswehr-testet-unbemannten-Drohnenflug-in-Jagel,shmag83926.html
-
Storm Shadow en cours visiblement, mais toujours rien en vue pour le Taurus qui fait 100Kg de plus
-
Il faudra développer avec nos faibles moyens un appareil qui soit pas complètement en concurrence frontale avec le P8, supérieure sur certains critères (ex autonomie, senseurs) et inférieure sur d'autres (ex charge utile) . Donc surtout pas sur une plateforme d'A320 qui nous ferait faire un clone du P8 10 ans plus tard.
-
Je ne résiste pas à vous transmettre un commentaire sur le blog Augengeradeaus d'un allemand (qui n'a pas semble t'il pas percuté que je suis français) en réponse à ma remarque que, suite à l'achat pour 1400M€ de P8 aux américains, le Bundestag aurait du arrêter le programme MAWS.. Die P-8A stellt ein vorzügliches Druckmittel dar, um deutsche Forderungen im MAWS-Programm durchzuboxen: Wenn Paris nicht spurt, kann Berlin jederzeit mit dem Abbruch drohen, weil man (anders als Frankreich) den Ersatz noch lange nicht benötigt. Möglich, dass sich die Franzosen dieser Möglichkeit nicht aussetzen wollen, zumal es ja auch bei anderen Projekten noch Streit gibt. Le P-8A est un excellent moyen de faire pression pour faire passer les revendications allemandes dans le programme MAWS : si Paris ne donne pas d'impulsion, Berlin peut menacer d'annuler à tout moment car (contrairement à la France) le remplacement est encore loin. Il est possible que les Français ne veuillent pas s'exposer à cette possibilité, d'autant plus qu'il y a encore des disputes sur d'autres projets..... Bref les programmes d'armements franco allemands sont bien vus sous l'angle global du rapport de force pour obtenir ce qu'ils souhaitent, et non du partenariat.
-
Leur solution "transitoire" est d'une hypocrisie sans nom. Ici encore les allemands nous laisse la responsabilité de dire que le MAWS est mort et enterré, car ils n'osent pas le dire eux même.
-
Je peux me tromper mais ne pense pas qu'ils veulent le marché Suisse à tout prix. Bien sur ils ne cracheront pas sur une nouvelle commande même restreinte, mais ce qu'ils veulent surtout, c'est effectivement casser la dynamique du Rafale sur tous les autres marchés, à commencer par la Finlande, d'où ces fuites reprises par toute la presse anglo-saxonne comme quoi le F35 serait arrivé "très largement en tête" de l'évaluation technique... Cela leur permettrait de clamer que, si les Suisses choisissent, in fine, le Rafale, ce serait uniquement pour des considérations politiques.
-
Pour être plus exact, ni les députés allemands, ni les industriels allemands, ni le gouvernement allemand ne veulent être accusés d'avoir torpiller le projet, mais ils aimeraient bien que le "non" viennent de la France, car ils n'osent pas le faire...
-
En réponse à la conseillère Amherds un ancien général prend la plume: https://www.tagesanzeiger.ch/ex-armeechef-blattmann-attackiert-amherds-kampfjet-plaene-921900996181 Le commandant de corps André Blattmann a rédigé un document de neuf pages. Il contient une charge cumulative de critiques du plan d'acquisition de la conseillère fédérale Viola Amherd, qui veut acquérir jusqu'à 40 jets de dernière génération. La NZZ a publié la critique de Blattmann dans son édition de lundi. Le papier de Blattmann est également disponible pour ce journal. Dans ce document, Blattmann remet en question les fondements de l'achat de jets. L'ancien chef des forces armées ne voit aucun scénario qui soutienne le rapport d'un groupe d'experts sur la situation de la menace, disponible depuis quatre ans. Les avions de chasse visent un ennemi "qui n'existe guère dans la crise et le conflit qui nous entourent", écrit-il. Blattmann a été officier d'instruction dans la défense anti-aérienne (Flab) avant de devenir chef de l'armée. A cette époque, il était responsable de l'introduction en Suisse de l'arme anti-aérienne Stinger lancée à l'épaule. Dans son document, Blattmann écrit maintenant qu'un large spectre de défense aérienne basée au sol (Bodluv) suffira à l'avenir. Dans le sens d'un compromis, l'acquisition d'une vingtaine de nouveaux avions de combat est envisageable. Blattmann a apparemment fait circuler son article discrètement. Ceci avec la justification que dans les milieux citoyens il y a un manque d'alternatives au cours officiel du département de la défense. On ne sait pas à qui le document a été envoyé et au nom de qui il a été écrit. Intéressant : Blattmann reproche au jet furtif F-35 des faiblesses considérables en plus de ses forces dans les domaines de la technologie des capteurs et du radar. Selon M. Blattmann, il s'agit notamment de vulnérabilités techniques, d'une faible capacité de montée, d'un rayon d'action trop petit ainsi que de désavantages en matière de manœuvrabilité. Les coûts seraient également beaucoup plus élevés que prévu. Le DDPS part du principe que les coûts d'exploitation des F-35 et du système de défense sol-air américain Patriot sont beaucoup trop bas. Les experts ont calculé les coûts d'exploitation du F-35 à environ 100 000 francs par heure de vol. Cela représenterait environ le double du coût par heure de vol des F/A-18 suisses, de plus en plus vieillissants, aujourd'hui. La politicienne de la sécurité Priska Seiler-Graf (SP), dans une première réaction à une enquête de Tamedia, est à la fois surprise et heureuse des actions de Blattmann. "La raison est enfin revenue", déclare le politicien zurichois. Le PS a toujours insisté sur le fait qu'une vingtaine d'avions de combat seulement étaient nécessaires pour des opérations de police aérienne robustes et non 30 à 40 jets haut de gamme provenant des États-Unis. Avec un plus petit nombre de jets, non seulement les coûts d'acquisition seraient plus faibles, mais aussi les coûts du cycle de vie. Le PS et les Verts, ainsi que le GSsA, ont annoncé qu'ils combattront l'acquisition de l'avion par une initiative populaire si le Conseil fédéral se prononce en faveur d'un type américain. Si le Conseil fédéral décide d'acheter un avion de combat aux Etats-Unis, la gauche veut s'en tenir à son initiative, même si le Conseil fédéral ne veut acheter que 20 jets, dit Seiler-Graf. Le problème du F-35 reste le même. D'une part, il s'agit d'un appareil immature qui pourrait s'avérer beaucoup plus coûteux que prévu, et d'autre part, la souveraineté des données n'est pas garantie avec les jets américains. Hurter critique Blattmann En revanche, l'ancien pilote de chasse et politicien de la sécurité de l'UDC Thomas Hurter (SH) n'a guère de sympathie pour le barrage de Blattmann contre le département de la défense. "J'ai du mal quand de vieux commandants, à peine retraités, critiquent un système qu'ils ont servi pendant 30 ans." Hurter, qui a lu le rapport de neuf pages de Blattmann, lui reproche de ne pas tenir la route sur le plan du contenu. Il s'agit d'une compilation de ses propres évaluations et hypothèses, le tout sans références. Blattmann suggère, par exemple, que les pays européens investissent principalement dans la défense aérienne au sol et non dans les avions de combat. Mais c'est faux. Le Royaume-Uni, comme de nombreux autres pays d'Europe, mène actuellement des projets d'acquisition de nouveaux avions de combat de la même manière que la Suisse. D'autres pays modernisent également leurs flottes existantes. M. Hurter a l'impression que M. Blattmann veut régler ses comptes avec le Département de la défense parce que, sous la présidence du conseiller fédéral Guy Parmelin (UDC), il a arrêté puis relancé un projet d'acquisition pour moderniser la défense sol-air. À l'époque, Blattmann était en grande partie responsable de ce projet avorté. Selon Hurter, Blattmann aurait eu quatre ans pour commenter le rapport de l'armée de l'air intitulé "Air Defence of the Future", mais il ne l'a jamais fait. "Sortir cela maintenant est plus que spécieux", déclare le Schaffhousois. Il est également piquant de constater que Blattmann était chef de l'armée au moment de l'échec du référendum sur l'avion de combat Gripen. À l'époque, il avait défendu l'achat de l'avion de combat suédois, qui avait été rejeté par les électeurs, avec des arguments similaires à ceux utilisés aujourd'hui par ses successeurs au ministère de la défense. Avec la critique de Blattmann, qu'il a apparemment écrite il y a six mois, la température de fonctionnement du Parlement fédéral monte clairement peu avant la décision du Conseil fédéral sur le type d'avion. Les derniers jours et les dernières semaines ont été étonnamment calmes autour du plus grand projet d'acquisition de l'armée suisse. Certains prétendent avoir entendu dire que le jet furtif américain F-35 est le favori de la ministre de la défense Viola Amherd (CVP). D'autres répliquent en disant que ce type serait le plus facile à combattre dans une initiative populaire. Une décision de type en faveur du F-35 équivaudrait à un "hara-kiri politique", selon les cercles supérieurs de l'administration. Après avoir abordé le sujet lors de sa dernière séance, le Conseil fédéral, selon le vice-chancelier André Simonazzi, poursuivra mercredi la discussion sur l'achat de l'avion de combat. La question de savoir si la décision de type sera prise ce mercredi ou le 30 juin reste ouverte. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
-
https://www.blick.ch/fr/news/suisse/la-decision-sur-les-avions-de-chasse-serait-prise-viola-amherd-va-acheter-des-f-35-id16618432.html Autre source plus nuancée mais avec une survalorisation de la furtivité qui reste surprenante, surtout dans le contexte suisse
-
Je soupçonne la bévue d'A&C d'avoir piqué au vif les américains qui auraient organisé cette contre attaque médiatico-politique pour que le F35 sorte, la tête haute de cette compétition quelque soit le choix final