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Tout ce qui a été posté par FAFA

  1. Ma ref était que la construction d'un bidonville à la frontière Américano Mexicaine aurait un certain charme (côté mexicain quand même, faudrait pas déconner). C'est cynique, je sais, mais c'est vendredi.
  2. Pourquoi pas à la frontière mexicaine ?
  3. Le monde change à vitesse grand V. Le simple fait d'évoquer cette possibilité aurait paru surréaliste il y a quelques mois. Canada : De nombreux Canadiens favorables à l’idée de voir leur pays rejoindre l’Union européenne Alors que Trump menace le Canada, la Commission européenne se dit « flattée » de voir des Canadiens tentés par une intégration à l’UE. Les yeux vers Bruxelles - Alors que Trump menace le Canada, la Commission européenne se dit « flattée » de voir des Canadiens tentés par une intégration à l’UE. Alors que Donald Trump ne cesse de lui mettre la pression, le Canada s’interroge sur son avenir. Et si les Canadiens montrent de la défiance vis-à-vis de Washington, il n’en va pas de même avec Bruxelles. L’idée que le Canada puisse rejoindre l’Union européenne a ainsi été envisagée – souvent avec humour – par certains commentateurs au moment où le président des Etats-Unis compte faire du Canada un Etat américain. « L’attractivité » de l’UE mise en avant Selon une enquête publiée cette semaine et réalisée fin février par Abacus Data sur un échantillon de 1.500 personnes, 44 % des Canadiens interrogés se disent favorables à l’idée de rejoindre le bloc de 27 pays (34 % y sont opposés). « Nous sommes flattés des résultats de ce sondage », a répondu avec un sourire Paula Pinho, porte-parole de la Commission européenne. « Cela montre l’attractivité de l’Union européenne, cela montre qu’un nombre très important de Canadiens apprécient l’UE, ses valeurs, au point qu’ils se verraient bien eux-mêmes comme en faisant partie », a-t-elle poursuivi. « Nous partageons beaucoup, beaucoup de valeurs et avons de forts liens historiques », a-t-elle insisté. Une adhésion compliquée L’adhésion est-elle envisageable ? Sans répondre explicitement « non », la porte-parole de la Commission a souligné qu’il y a « des critères prévus dans les traités ». L’article 49 du traité sur l’Union Européenne prévoit que « tout État européen » qui respecte, entre autres, les valeurs de dignité humaine, de liberté et de démocratie, peut demander à devenir membre de l’Union. Définir ce qu’est un pays « européen » n’est par contre pas nécessairement simple mais démontrer que le Canada remplit les critères pourrait s’avérer compliqué, même si les Canadiens parlent les deux principales langues de travail du bloc : l’anglais et le français… https://www.msn.com/fr-fr/actualite/other/canada-de-nombreux-canadiens-favorables-à-l-idée-de-voir-leur-pays-rejoindre-l-union-européenne/ar-AA1AOw70
  4. La frontière terrestre entre le Canada et les États-Unis est légale et ne fait pas l'objet d'un contentieux, contrairement aux allusions de Donald Trump. Le président américain s’en prend à la légalité de la plus longue frontière terrestre du monde, celle entre les États-Unis et le Canada, en arguant qu’il s’agit d’un tracé « artificiel ». Pourtant, la ligne de démarcation est enchâssée dans des traités ratifiés par le Congrès américain depuis plus d’un siècle, et qui ont force de loi. La ligne artificielle de séparation dessinée il y a plusieurs années va finalement disparaître, et nous aurons la nation la plus sécuritaire et la plus belle au monde, écrivait Donald Trump sur son réseau Truth Social pas plus tard que mardi, nourrissant l’idée d’une annexion forcée du Canada. Une rhétorique irrespectueuse, a rétorqué la ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly. Les Canadiens ont mis au clair qu’ils ne vont pas reculer et céder face à cette coercition (citation de Mélanie Joly, ministre des Affaires étrangères du Canada). Frontière artificielle ou naturelle? La délimitation entre le Canada et les États-Unis est bel et bien artificielle, puisqu’elle découle d’une convention. Les frontières artificielles sont la norme dans le monde. Elles se distinguent des frontières naturelles, plus rares, comme un fleuve ou une chaîne de montagnes, par exemple. Mais le président américain semble pervertir le sens de telles démarcations. Il utilise le concept de frontière artificielle pour décrédibiliser, délégitimiser l’existence même de cette frontière, souligne Frédéric Lasserre, professeur au Département de géographie de l’Université Laval. Dans sa bouche, de dire qu’elle est artificielle, il veut dire qu’elle est mauvaise, qu’elle ne devrait pas exister. Quoiqu’en pense Donald Trump, les 8891 km de frontières terrestres reposent sur des assises juridiques solides. Elles sont enchâssées dans le Traité de 1908, ratifié par le Congrès américain et le Parlement britannique, à l’époque du Dominion du Canada. Le Traité sur les eaux limitrophes de 1909 porte quant à lui sur la délimitation des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent. L’administration de nos frontières est régie par la Commission de la frontière internationale. Dès lors que le traité est ratifié par les deux États, il a force de loi. Il a d’ailleurs une force de loi plus importante que les lois nationales, précise le géographe. De traité en traité Le Traité de 1908 a vu naître la Commission de la frontière internationale, toujours active aujourd’hui. Vingt traités distincts ont mené au démarquage tel qu’on le connaît en ce moment. En 1783, les États-Unis et les colonies britanniques signaient le Traité de Paris (nouvelle fenêtre). Ce premier accord traçait la frontière de la rivière Sainte-Croix, au Nouveau-Brunswick, à l'est, jusqu’au fleuve Mississippi, à l’ouest. La Convention de 1818 a établi la délimitation du 49e parallèle, à partir du lac des Bois (à l’ouest des Grands Lacs) jusqu’aux Rocheuses. Il faudra attendre l’arrivée d’un autre politicien critique des frontières avant de délimiter l’ouest des Rocheuses. En 1844, le candidat à la présidentielle américaine James Knox Polk disait vouloir étendre l’Oregon vers le nord. Son slogan « 54-40 or fight! » (50-40 ou combat!) faisait référence à ses visées en direction du 50e parallèle. Une fois élu, il a plutôt emprunté la voie de la diplomatie en signant le Traité de l’Oregon en 1846, qui fixe la frontière du 49e parallèle des Rocheuses au Pacifique. Plus le peuplement s'étendait vers l’ouest du continent nord-américain, plus les imperfections des tracés faisaient surface, en raison des cartes imprécises et des instruments de l’époque. Les deux gouvernements ont entrepris un nouveau levé de 1901 à 1907, qui a abouti au traité signé à Washington, en 1908. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2147507/frontiere-canada-etats-unis-trump-joly
  5. L’inflation à 10,1 % sur un an en février, au plus haut depuis deux ans (Moscou) L’inflation en Russie, poussée par l’explosion des dépenses militaires pour soutenir le conflit en Ukraine, a dépassé en février le seuil des 10 % en glissement annuel, atteignant son niveau le plus haut depuis deux ans, a annoncé mercredi l’agence nationale de statistiques Rosstat. L’inflation a atteint précisément 10,06 % sur un an, contre 9,9 % en janvier, selon les chiffres publiés par Rosstat. C’est son niveau le plus élevé depuis février 2023. L’inflation en Russie est notamment alimentée par l’envolée des dépenses de défense pour poursuivre l’assaut en Ukraine, les effets des sanctions occidentales, et des salaires en hausse, conséquence des pénuries de main-d’œuvre sur le marché du travail. En décembre, Vladimir Poutine avait décrit la hausse des prix comme « un signal préoccupant », un rare aveu de la part du maître du Kremlin qui vante pourtant régulièrement la résistance de l’économie nationale face aux lourdes sanctions occidentales. Pour tenter de contenir et faire baisser l’inflation, la Banque centrale de Russie (BCR) mène de son côté une bataille féroce depuis de longs mois. Elle avait relevé fin octobre 2024 son taux directeur à 21 %, un niveau jamais vu depuis 2003, sans pour autant réussir depuis à infléchir la courbe de la hausse des prix. Cette politique monétaire a, en parallèle, entraîné la colère de nombreux entrepreneurs qui peinent à emprunter, les taux bancaires pouvant atteindre 30 % ! Mi-février, la BCR avait relevé ses prévisions d’inflation pour l’année 2025, attendue désormais entre 7 et 8 %, soit bien plus que les projections antérieures qui étaient une hausse de 4,5 à 5 %. https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2025-03-12/russie/l-inflation-a-10-1-sur-un-an-en-fevrier-au-plus-haut-depuis-deux-ans.php
  6. L'Union européenne riposte aux taxes américaines sur l'acier et l'aluminium La Commission européenne a annoncé mercredi matin qu'elle appliquerait des droits de douane "forts mais proportionnés" sur une série de produits américains à partir du 1er avril, en réponse aux taxes américaines de 25% sur l'acier et l'aluminium. L'UE "regrette profondément" les mesures décidées par le président Donald Trump, a déclaré la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, dans un communiqué. "Les droits de douane sont des taxes. Elles sont mauvaises pour les affaires et encore pires pour les consommateurs", a-t-elle ajouté. "Des emplois sont en jeu. Les prix vont augmenter. En Europe et aux Etats-Unis". La Commission européenne estime que les mesures américaines affecteront 28 milliards de dollars de marchandises, soit 26 milliards d'euros. Elle a annoncé que la réplique de l'UE toucherait le même montant de marchandises américaines. Taxes américaines en vigueur depuis mercredi matin Les droits de douane de 25% sur l'acier et l'aluminium voulus par le nouveau locataire de la Maison Blanche sont devenus effectifs mercredi à 00H01 (04H01 GMT), marquant une nouvelle étape dans la guerre commerciale entre les Etats-Unis et ses principaux partenaires commerciaux. Le Canada, la Chine, l'Union européenne, le Japon ou encore l'Australie sont concernés, alors que le but affiché de Donad Trump est de protéger l'industrie sidérurgique américaine, qui voit sa production baisser d'année en année, confrontée à une concurrence de plus en plus vigoureuse, provenant notamment d'Asie. Le président américain avait déjà taxé les importations d'acier et d'aluminium durant son premier mandat (2017-2021) mais cette nouvelle taxe se veut "sans exception et sans exemption", a-t-il assuré lors de leur annonce, début février. Réplique européenne en deux temps La réplique européenne s'effectuera en deux temps. Au 1er avril, les contre-mesures de l'UE mises en place en 2018 et 2020 en réponse aux droits de douane américains du premier mandat de Donald Trump seront automatiquement rétablies, leur suspension arrivant à expiration au 31 mars. "Pour la première fois, ces mesures de rééquilibrage seront mises en oeuvre dans leur intégralité. Des droits de douane seront appliqués sur des produits allant des bateaux au bourbon en passant par les motos", a expliqué la Commission européenne. Mais les nouveaux droits de douane américains entrés en vigueur mercredi vont beaucoup plus loin que ceux du premier mandat de Trump. Par conséquent, la Commission européenne a lancé le 12 mars une procédure pour imposer des contre-mesures supplémentaires à l'encontre des États-Unis afin d'arriver au même impact que les mesures américaines. La première étape de cette procédure est une phase de "consultation de deux semaines avec les parties prenantes de l'UE" afin de garantir que "les bons produits" seront visés et "assurer une réponse efficace (...) réduisant au minimum les perturbations pour les entreprises et consommateurs européens". Ces mesures additionnelles devraient entrer en vigueur mi-avri. https://www.rts.ch/info/monde/2025/article/l-ue-riposte-aux-taxes-de-trump-sur-l-acier-avec-des-droits-de-douane-28819240.html Il sera intéressant de voir comment vont réagir les marchés financiers américains lorsqu'ils ouvriront.
  7. La Pologne veut former jusqu'à 100'000 volontaires par an La Pologne veut proposer des formations militaires à 100'000 volontaires par an, a déclaré mardi le Premier ministre polonais Donald Tusk. Il a présenté un plan de grande envergure visant à accroître les réserves militaires du pays. Se sentant menacée par son voisin russe, la Pologne a engagé depuis quelques années un important programme de modernisation de son armée. Vendredi, M. Tusk avait déjà lancé l'idée d'un nouveau programme de formation militaire à prévoir afin que chaque adulte en Pologne soit formé «en cas de guerre» et que le pays dispose d'une force de réserve militaire «adaptée aux menaces potentielles». Mardi, le Premier ministre a précisé qu'"en 2027, nous serons en mesure de former 100'000 volontaires par an. Je suis convaincu que les candidats ne manqueront pas, et pour nous, il s'agit de faire en sorte que toutes les personnes intéressées puissent recevoir cette formation». «Ainsi, en plus de l'armée professionnelle et de la WOT (forces de défense territoriale, ndlr), nous devons construire une armée de facto de réservistes», a encore déclaré M. Tusk. Les membres du gouvernement suivront également la formation militaire, a-t-il indiqué. De 18 à 60 ans «Je viens d'informer mesdames et messieurs les ministres que les membres du gouvernement et leurs fonctionnaires recevront également une formation. C'est volontaire. Ce qui a été accepté en toute compréhension», a déclaré M. Tusk sur X. Le programme sera adressé à des personnes âgées entre 18 et 60 ans et le gouvernement utilisera toutes sortes d'incitations pour attirer les volontaires. Ces derniers pourront suivre une formation de base d'un mois, puis éventuellement des formations spécialisées de onze mois supplémentaires. Des cours de conduite professionnelle, également pour les véhicules lourds, seront par exemple proposés aux volontaires. «Cela sera utile en cas de guerre, mais aussi dans la vie, pour ceux qui sont intéressés d'avoir ce type de permis», a indiqué M. Tusk. En avance Actuellement, environ 35'000 personnes par an suivent une formation militaire de base semblable. La Pologne arrive loin devant ses alliés de l'Otan en termes de budget octroyé à la défense, visant à y consacrer 4,7% de son PIB cette année. Pays de près 37,5 millions d'habitants, la Pologne a une armée qui compte plus de 200'000 soldats, ce qui en fait la troisième force de l'Otan après les Etats-Unis et la Turquie. https://www.bluewin.ch/fr/infos/international/d-fense-la-pologne-veut-former-jusqu-100-000-volontaires-par-an-2600866.html
  8. FAFA

    La Force aérienne suisse

    Un aspect concernant les Mirage III biplaces m’intéresse beaucoup, c’est pourquoi je reprends cette discussion sur le fil adéquat. @pascal Dimanche tu disais cela : "Parmi les monoréacteurs biplaces DA le seul à disposer d'un canon est le Rafale, l'autre biplace équipé de canons était le Jaguar" Je pensais la même chose que toi, mais j’ai été surpris de constater que sur les Mirage IIIDS (ceux avec le nez effilé), dans le « carénage » de l'entrée d'air il se trouve une ouverture pour la sortie du canon. Les Mirage IIIDS sont 2 avions qui ont été acheté à Dassault dans les années 80 afin de remédier au manque chronique de biplaces destinés à la formation. Il me semble que Dassault les a construits à partir des restes de stock de pièces détachées. Tout comme sur le monoplace IIIS, les biplaces ont également reçu des freins de bouche permettant de tirer aux canons avec des angles d’attaque importants sans perturber le fonctionnement du moteur. A noter que les 2 vieux Mirage IIIBS ont également été mis au standard IIIDS. Sur ces photos on peut voir le Mirage IIIBS n° U-2001 tel qu'il était au début de sa carrière avec son entrée d'air sans sortie pour le canon : https://www.airhistory.net/photo/682298/U-2001 https://www.airhistory.net/photo/682120/U-2001 Voici le même Mirage modernisé et dont l'immatriculation est passé à J-2001. On aperçoit nettement l'ouverture destiné au canon ainsi que le frein de bouche : https://www.airhistory.net/photo/75961/J-2001 Et voici l'un des mirage IIIDS directement livré par Dassault, avec les "ouvertures" pour les canons ( J-2012) : https://www.alamy.com/stock-photo-civilian-mirage-iiids-174138590.html Une des possibilités est que le Mirage III biplace ne peux pas emporter de canons pour des raisons techniques. Dans ce cas cela voudrait dire qu' à un certain moment le « carénage » est devenu standard pour toutes les versions du Mirage III et qu’il est aussi monté avec une ouverture sur les avions qui ne sont pas équipés de canons ? L’autre possibilité serait que Dassault peut aussi intégrer des canons sur les biplaces en fonction de la demande des clients. Si @pascal ou un autre connaisseur peut répondre à cette question je lui en serais très reconnaissant.
  9. "Mobilisation mondiale des scientifiques face aux attaques américaines contre la recherche Sous le nom Stand up for science, une mobilisation mondiale s'exprime contre les licenciements massifs et les coupes budgétaires du gouvernement américain dans la science et la recherche. En Europe, des dizaines de rassemblements ont eu lieu vendredi, notamment à l'Université de Lausanne (UNIL). L'UNIL fait partie des dizaines d'universités et villes dans le monde où des scientifiques se sont mobilisés vendredi "contre le muselage de la science, de l'établissement des faits et de leur communication". "Nous sommes un collectif de chercheurs et chercheuses de l'UNIL et l'EPFL qui trouvent très important de défendre la liberté académique et son rôle dans la démocratie", explique dans le 12h45 la professeure Julia Steinberger, de la faculté des géosciences et de l'environnement. "Nous agissons en solidarité avec les chercheurs d'autres pays qui sont persécutés ou empêchés dans leur travail à cause de leur contenu", précise la chercheuse. Nombreux licenciements Tout a commencé aux Etats-Unis, au Colorado, où depuis une semaine les mégaphones fleurissent. Environ 1000 personnes dénonçaient lundi le licenciement de 800 employés de la NOAA, l'agence américaine chargée des prévisions météo et de l'analyse du climat et des océans. "Ce qui se passe va affecter toute la population, son économie, et son propre sentiment d'elle-même", a scandé lors de la manifestation l'ancien sénateur républicain David Skaggs. La NASA ou le NIH, l'Institut de la recherche médicale, ont également été victimes de licenciements et d'amputations du budget. Les chercheurs ont aussi vu leur liberté réduite, avec l'interdiction émise par Donald Trump de participer à la dernière séance du Groupe d'expert international sur le climat (GIEC). Climat et santé Toute la communauté scientifique est sous alerte. "On voit véritablement une attaque contre la science, un véritable sabotage qui a lieu par l'administration Trump. Il y a de nombreux scientifiques qui ont été licenciés sans préavis, surtout dans la recherche sur le climat et la santé", s'inquiète Sonia Seneviratne, climatologue à l'EPFZ et vice-présidente du groupe I du GIEC. Vendredi, les défenseurs de la démocratie se sont joints aux scientifiques pour dénoncer un certain obscurantisme conquérant venu des Etats-Unis." https://www.rts.ch/info/monde/2025/article/scientifiques-mobilises-contre-les-coupes-dans-la-recherche-americaine-28814634.html
  10. FAFA

    La Force aérienne suisse

    Je pense que mélanger les envies des partis politique par rapport à la neutralité, la ventes d'armes à un pays en guerre (et des lois qui s'y rapportent), une collaboration avec l'OTAN (ce qui n'est pas une nouveauté en soit) et des démissions ne permet pas de s'y retrouver. Cela ne veut pas dire que tout va pour le mieux, par contre je n'ai pas l'impression que les démissions ne soient en lien avec la neutralité, les ventes d'armes à l'étranger ou à une collaboration plus ou moins importante avec l'OTAN. Désolé si je t'ai froissé. J'évite toujours les attaques personnelles et s'il y en a malgré tout, elles sont involontaires. Par contre tu réponds sur la forme qui a pu te déranger, mais tu ne réagis pas sur le fond. Serais-tu d'accord avec moi ?
  11. FAFA

    La Force aérienne suisse

    Tu trouves peut-être cela délicieux, mais avant de choisir un avion de combat le DDPS avait clairement informé qu'il souhaitait disposer d'un avion capable de frapper un ennemi situé à une relativement longue distance afin de l'empêcher de bombarder le territoire national en toute impunité avec par exemple des missiles. D'autre part si la Suisse est attaqué sa neutralité ne sera plus respectée et elle s'alliera de facto avec ceux qui combattent son ennemi. Pour ce qui est de l'interopérabilité, les Forces aériennes s'entraînent depuis plusieurs décennies avec les aviations de l'OTAN. Ensuite, en ce qui concerne ta condescendance se rapportant à une petite force aérienne, je te ferais juste remarquer qu'avec une poignée de vieux Dagger, Mirage, A-4 et Super Etendard et sans appui extérieur, l'armée de l'air Argentine a mené la vie dure aux Britanniques. Elle opérait à plus de 600 kilomètres de ses bases et quelques coups au but auraient pu inverser le cours de la guerre. D'autre part lorsque le porte-avions Charles de Gaulle part en mission penses-tu qu'il dispose de beaucoup plus de 30 Rafale ? Penses-tu également que ces Rafale ne font que de la police du ciel ou de la défense aérienne de la flotte ? Pour ce qui est de revoir les orientations, une proposition d'achat de Piranha IV 10 x 10 avec un canon de 155 mm a été demandé. Le relativement faible nombre de système d'artillerie devrait être compensé par: "Le feu indirect de l’armée doit lui permettre d’atteindre des cibles avec précision à différentes distances. Pour y parvenir, le système d’artillerie demandé peut être complété par d’autres moyens tels que drones armés, missiles air-sol ou encore munitions de précision guidées à distance dont l’engagement est à l’étude dans l’Armée suisse."
  12. FAFA

    La Force aérienne suisse

    On a déjà beaucoup parlé de ce problème. Si tu ne fabriques pas toi même tes avions, tu auras toujours une importante dépendance vis à vis du pays qui te le vend. Cette dépendance peut être plus ou moins élevée, mais elle sera bien présente.
  13. FAFA

    La Force aérienne suisse

    Encore heureux ! On ne met pas à la poubelle d'un revers de la main de tels contrats. C'est d'autant plus vrai que pour l'instant rien n'indique que les Américains ne respecteront pas les contrats. Tout est possible à l'avenir mais pour l'instant il n'y a pas de raisons évidentes de remettre en question ces deux acquisitions. Pour ce qui est des départs, à ce stade il est difficile de savoir s'il y a un lien direct avec ces achats. Cela peut évoluer, mais pour l'instant, c'est juste de la spéculation. Là aussi tu fais erreur. Les réactions sont extrêmement rapides pour pour un pays comme la Suisse. Pas plus tard qu'hier, le Conseil National a clairement "choisi son camp": "L'Europe doit réagir de manière unie (il faut comprendre Europe au sens continent et pas Union) face aux tensions géopolitiques qui pèsent sur la sécurité de l'Europe. Le Conseil national a adopté jeudi une déclaration invitant le Conseil fédéral à intensifier la coopération en matière de politique de sécurité avec l’Europe. Ce contenu a été publié sur06 mars 2025 - 12:58 (Keystone-ATS) Une Europe stable, souveraine et fondée sur des règles est nécessaire pour garantir la paix, la sécurité, la démocratie et les droits de l’homme sur le continent, a indiqué Fabien Fivaz (Vert-e-s/NE) pour la commission. Les États européens doivent assumer de manière autonome leur responsabilité en matière de sécurité. La Suisse peut contribuer à la coopération européenne en matière de sécurité dans le cadre de ses obligations découlant du droit de la neutralité. Le Conseil national invite donc le gouvernement à renforcer le rôle de la Suisse en tant que partie intégrante de l’architecture de sécurité européenne. Le Conseil fédéral doit aussi intensifier ses efforts diplomatiques afin de garantir la stabilité en Europe et de soutenir les formes de dialogue pour l’ordre sécuritaire européen. La déclaration a été approuvée par 115 voix contre 66. Seule l’UDC y était opposée." https://www.swissinfo.ch/fre/le-national-adopte-une-déclaration-pour-une-politique-de-sécurité-européenne-autonome/88971664#:~:text=La Suisse peut contribuer à,l'architecture de sécurité européenne. C'est un énorme changement dans la politique extérieure de la Suisse. A noter toutefois la volonté de préserver la neutralité.
  14. Ce n'est pas le petit marché suisse qui va faire vaciller Tesla, mais la tendance semble se confirmer: "Les ventes de Tesla d'Elon Musk s'effondrent en Suisse Les propos d'Elon Musk dérangent. Les ventes suisses de Tesla sombrent dans l'abîme. En février, Tesla a enregistré une baisse significative de ses ventes en Suisse par rapport à l'année précédente. Les prises de position politiques controversées d'Elon Musk commencent à peser sur l'image de son entreprise. Décryptage. Les automobilistes suisses se détournent toujours plus de Tesla. En janvier déjà, les ventes ont chuté drastiquement: tout juste 240 voitures électriques issues des usines d'Elon Musk, le fondateur de Tesla, ont été immatriculées: une baisse de 26,6%. Et la situation continue de s'aggraver. En février, les ventes ont même chuté de 66,6%. Le constructeur américain de voitures électriques n'a vendu que 335 voitures neuves, selon les chiffres d'Auto Suisse. L'année précédente, elles étaient 1003. Elon Musk, un élément perturbateur Plusieurs facteurs expliquent cette baisse. D’une part, Tesla est engagé dans plusieurs projets d’envergure. D’autre part, la concurrence a rattrapé son retard, notamment les constructeurs chinois qui inondent le marché mondial de voitures électriques. De plus, la marque dispose de peu de nouveaux modèles à proposer. Un rafraîchissement du Model Y est prévu au printemps, mais cela suffira-t-il? Le principal problème semble toutefois être Elon Musk lui-même. Le fondateur de Tesla apparaît de plus en plus comme un poids pour son entreprise. Parviendra-t-il à redresser la situation? Ou est-il en train de précipiter Tesla dans l’impasse en raison de sa proximité avec Donald Trump et de ses prises de position politiques controversées? Il ne partira pas «Après le recul dramatique des chiffres de vente, surtout en Europe, la direction de Tesla devrait tirer la sonnette d'alarme», estime Bernhard Bauhofer, expert en réputation. Selon lui, le «comportement autoritaire et imprévisible» d'Elon Musk devient un sérieux handicap pour l’entreprise. «Aujourd’hui, conduire une Tesla est presque perçu comme une tare, précise-t-il. De nombreux conducteurs de Tesla ne veulent pas être associés à l'attitude de Musk. Et les personnes plutôt conservatrices conduisent des voitures à essence.» Une situation qui pèse lourdement sur les ventes." https://www.blick.ch/fr/monde/les-propos-delon-musk-derangent-les-ventes-suisses-de-tesla-sombrent-dans-lab-me-id20647288.html
  15. Surtaxe de 25 % sur l’électricité : Ford garde le cap malgré le sursis partiel de Trump Doug Ford persiste et signe : l'électricité ontarienne exportée aux États-Unis sera accompagnée d'une surtaxe de 25 % à partir de lundi. Le premier ministre ontarien l'a confirmé en entrevue à Fox Business, peu avant 16 h jeudi. Il a précisé que le fait que le président Donald Trump a accordé un nouveau sursis partiel de tarifs douaniers au Canada n'y changera rien. Ces surtaxes seront imposées dès lundi. Et je me sens mal. [...] Je m'excuse auprès du peuple américain. Il n'y a qu'une seule personne à blâmer : le président Trump, a-t-il réitéré. En entrevue avec l'animatrice Liz Claman, M. Ford a souligné que les marchés boursiers sont en baisse, jeudi. S'il y a une chose que les marchés n'aiment pas, c'est l'incertitude, et la descente des marchés est plus rapide que celle de l'équipe américaine de bobsleigh en ce moment. Celui-ci a d'ailleurs précisé que les conversations qu'il a eues avec des élus américains le rendent perplexe. Aucun Républicain ne m'a dit que [ces tarifs douaniers] sont une bonne idée. L'Ontario exporte suffisamment d'électricité aux États-Unis pour alimenter environ 1,5 million d'abonnés, a fait valoir le premier ministre Ford plus tôt dans la journée. M. Ford a souligné en mêlée de presse à Queen's Park que le président Trump avait accordé un sursis de 30 jours au Canada en février pour ensuite aller de l'avant avec des droits douaniers de 25 % sur les produits canadiens. On s'est déjà fait brûler. On ne se brûle pas deux fois à la même flamme. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2146069/ontario-tarifs-electricite-exportations-trump
  16. FAFA

    La Force aérienne suisse

    J'ai entendu des dizaines de fois cet argument et je ne le comprends pas. Si tu achètes un avion qui est sensé être utilisé durant 30 ans, il est évident que tu vas t'efforcer de tester ses capacités. Les cartes de l'Europe étant numérisées, si tu veux valider la capacité de ton appareil, tu vas te retrouver en train de survoler les régions d'un pays étranger. Cela aurait pu être Naples ou Hambourg. Ne pas faire ce genre d'essais aurait tout simplement été une faute. Je pense d'ailleurs que les autres appareils, dont le Rafale ont fait les même essais.
  17. FAFA

    La Force aérienne suisse

    Je l'ai mentionné dans mon poste du 26 février, mais il y a peut-être aussi d'autres problèmes que je ne connais pas.
  18. FAFA

    La Force aérienne suisse

    Toi tu dis à peu près toujours la même chose. Quels sont les faits ? La seule chose qui a changé, c'est que Trump a un comportement déroutant. A propos, @Teenytoon t'a posé une question le 6 février en page 231 de ce fil. Je cois qu'il attend toujours ta réponse avec de vrais arguments (moi aussi)
  19. FAFA

    La Force aérienne suisse

    Mon opinion je l'ai mise le 26 février en page 236 de ce fil. Il est certain qu'avec un Trump aux commandes, qui parle de s'approprier du Canada et du Groenland, il est difficile de savoir s'il respectera le "petit" contrat d'achat du F-35 signé avec la Suisse. Les politiciens se posent donc à juste titre cette question. Par contre si on se base sur un point de vue purement financier, la balance commerciale entre la Suisse et les USA est très favorable à la Suisse. La Suisse ne souhaite donc pas se fâcher avec les USA. Lorsque je dis cela, il y a des exceptions avec par exemple les déclarations du coprésident du parti socialiste suisse avec qui je pourrais me retrouver sur le fond, mais pas sur la forme : Le «Fuck you, Mr. Trump», publié hier par le coprésident du Parti socialiste après la rencontre entre Zelensky et Trump, a déclenché des réactions dans le monde politique suisse. https://www.ticinonews.ch/svizzera/cedric-wermuth-ps-insulta-trump-fuck-you-ludc-ne-chiede-le-dimissioni-408546 Après, il y a tout l'aspect diplomatique de la Suisse qui sert beaucoup de monde et notamment les USA. La Suisse représente les intérêts de l'Iran aux USA et vice versa. Il y a aussi les rencontres informelles secrètes entre les Russes, les Américains et les Ukrainiens se déroulant en Suisse. Les Américains bénéficient ainsi des bons offices de la Suisse. https://www.rts.ch/info/suisse/2025/article/reunions-secretes-en-suisse-sur-l-ukraine-diplomatie-informelle-en-action-28799130.html Bref, la géopolitique est complexe et il est difficile de connaître tous les éléments. Pour ce qui est de l'aviation, mon avis est qu'idéalement il aurait été souhaitable de disposer d'avions de combats provenant de deux fournisseurs différents. Le F-35 et un autre. L'achat d'un premier appareil en 2013 et d'un deuxième maintenant aurait permis cela. C'est plus cher mais c'est plus rassurant. Qui sait, cette solution sera t-elle évoquée à l'avenir ? J'ai lu quelque part (je ne sais plus où) qu'un comité souhaitait que la Suisse achète une ou deux escadrilles d'avions en plus, soit entre 11 et 22 avions. Etant donné tout ce qu'il faut dépenser pour moderniser l'armée de terre, je n'y ai pas prêté attention, mais au vue des secousse géopolitiques actuelles beaucoup de choses qui paraissaient impossibles il y a quelques mois deviennent possibles aujourd'hui.
  20. FAFA

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    Il est bien là le problème. Ce Monsieur Pierre-Alain Fridey fait partie des personnes qui se prennent pour des géostratèges de premier ordre. Dans les faits, ce Monsieur a systématiquement une guerre de retard. En 2013. Si nous reprenons ses déclarations, voici ce qu'il disait lorsque le Gripen avait été sélectionné pour remplacer les Tiger. "Pour Pierre-Alain Fridez, conseiller national (JU), « cet achat de nouveaux avions de combat est un pur gaspillage financier. Cet argent pourrait être bien mieux investi, notamment dans la formation, les services publics, les assurances sociales ou encore en faveur de la transition énergétique...» "De plus, il est incompréhensible, dans la situation actuelle, que plus de 3 milliards de francs soient investis dans l’achat d’avions de combat, au vu de la menace réelle pesant sur la Suisse en ce XXIe siècle." Il est très facile de dire que cela coûte cher et que c'est mieux d'investir dans les assurances sociales. Pour le grand public c'est très compréhensible comme discours par contre il n'y a aucune vision à court ou moyen terme. Dans les faits, à cette époque, le département de la défense avait choisi d'acheter 22 Gripen. A noter que le département de la défense avait sélectionné l'appareil le moins cher, les autres concurrents étant le Rafale et l'Eurofighter. Aujourd'hui, les 22 appareils prévus seraient probablement en service et la Suisse disposerait déjà d'une solution crédible, même si l'avion choisi n'était pas le plus performant. L'armée aurait ainsi disposé de beaucoup plus de marge de manoeuvre pour choisir comment elle allait remplacer les Hornet. Ensuite en ce qui concerne la menace réelle pesant sur la Suisse au XXIe siècle, il est est intéressant de constaté à quel point ce "géopoliticien visionnaire autoproclamé" s'est trompé. https://www.sp-ps.ch/fr/artikel/gripen-une-odeur-de-referendum-dans-lair/ En 2020. Voici ce que disait Monsieur Fridez lorsque la Suisse souhaitait acheter des avions pour remplacer les F-18 Hornet. A relever que le choix de l'avion n'était pas fait et que les candidats sur les rangs étaient le Gripen, le Rafale, l'Eurofighter, le Super Hornet et le F-35 : "Pierre-Alain Fridez: «Il n’y a pas d’urgence à acquérir 40 nouveaux avions de combat» Les Suisses se prononceront dans quelques semaines sur un budget de 6 milliards de francs destiné à l’acquisition de nouveaux chasseurs. Une «fausse route» d’après le conseiller national socialiste Pierre-Alain Fridez (JU), membre du comité d’opposition et auteur d’un livre sur la défense du pays." Il disait également: "Il n’en reste pas moins que cette organisation ( l'OTAN) représente aujourd’hui encore une force militaire incomparable et j’aimerais reprendre ici les propos récents de Pascal Boniface, un géopoliticien qui fait autorité en France : « la soi-disant menace militaire russe n’en est en fait pas une… ». La Russie, même si elle a redressé la tête, n’en reste pas moins un pays avec des moyens militaires sans commune mesure avec ceux de l’OTAN, tout particulièrement dans les capacités du combat aérien. Imaginer à moyen et même long terme, et le Conseil fédéral en convient dans ses rapports sur la sécurité, une guerre traditionnelle qui pourrait toucher notre pays est une hypothèse quasiment impossible. A cette époque, le parti socialiste souhaitait que la Suisse se dote d'avions école pour faire la police du ciel. Autant dire que Monsieur Fridez souhaitait la fin d'une aviation militaire en Suisse. Mais quel visionnaire ce Monsieur Fridez! https://www.letemps.ch/suisse/pierrealain-fridez-ny-durgence-acquerir-40-nouveaux-avions-combat?srsltid=AfmBOoqiJG4Qz0rFPJl1Y22-s9f8r7UmoZqijxKV_OX9t6xDpf_T9rGs Entre les années 2015 à 2020 Monsieur Fridez apparaissait régulièrement sur les plateaux de la télévision suisse pour affirmer qu'aujourd'hui les guerres ne se faisaient plus avec des des chars d'assaut et des canons. La guerre en Ukraine lui a apporté une réponse cinglante. Le peuple suisse a accepté d'acheter un nouvel avion de combat en septembre 2020. Monsieur Fridez avait perdu, mais le choix du F-35 allait lui redonné des ailes. Il pouvait se lancer dans une nouvelle bataille, ne pas acheter le F-35. Il lui a suffit d'écumer les réseaux sociaux pour trouver pleins d'arguments pour dénigrer le F-35 et faire un livre. Lorsqu'il dit des gens bien placés m'ont informés mais je ne sais pas leur nom, c'est tout de même un peu du foutage de gueule. https://www.letemps.ch/suisse/jura/pierrealain-fridez-un-scandale-detat-accompagne-procedure-dacquisition-f35?srsltid=AfmBOoowyja2F1L0cz2BClRz0mp8VBoYD7zo1mV-qCdjav80SivBjXfo Ce qui est magnifique, c'est qu'après avoi combattu l'achat du Gripen en 2013, avoir combattu l'achat d'un Rafale, Eurofighter, F-35 ou Super Hornet en 2020, Monsieur Fridez disait au environ de 2021 qu'il déplorait l'achat du F-35 car le Gripen, le Rafale et l'Eurofighter étaient de bons avions qui auraient pu convenir !!! Encore un foutage de gueule monstrueux. Aujourd'hui, Monsieur Fridez veut mettre un maximum de ressources dans la cyberguerre et la lutte anti terroriste et dans la défense anti aérienne. Il ne veut pas d'artillerie ou de chars car cela ne sert à rien car nous sommes protégés par l'OTAN. Je ne sais pas si Monsieur Fridez comprend qu'avec la politique du Président Trump que l'OTAN a du plomb dans l'aile, que l'Union européenne n'est pas complètement unie Hongrie Tchéquie...), que les peuples des différents pays européens n'ont pas forcément la même vision que leurs gouvernements (exemple l'AFD). Ensuite, en s'armant convenablement la Suisse évite d'être un maillon faible au coeur de l'Europe et fait preuve d'une certaine forme de solidarité avec ses voisins. Mieux se défendre contre les cybers attaques et contre le terrorisme est une nécessité. Pour ce qui est de la défense aérienne, il est également évident qu'il est indispensable d'avoir des moyens sol-air efficaces. Par contre Monsieur Fridez est un tel stratège qu'il devrait savoir qu'une partie des attaques massives de drones et de missiles effectuées par l'Iran contre Israël ont été contrées par des avions de combat et que ceux-ci sont un élément intrinsèque d'une défense aérienne crédible. D'autre part si se défendre contre les éléments énumérés précédemment est indispensable, ils ne dispensent aucunement de disposer de chars d'assaut et d'artillerie. Bref, mon sentiment est que Monsieur Fridez a toujours une guerre de retard et ses analyses sont très loin d'être pertinentes.
  21. FAFA

    La Force aérienne suisse

    De quel journaliste parles-tu?
  22. L'industrie de l'armement exige des « annonces claires » après l'assouplissement du frein à l'endettement Après que la CDU/CSU et le SPD ont annoncé hier que les dépenses de défense supérieures à 1% du produit intérieur brut (PIB) pour le réarmement de la Bundeswehr seraient exemptées du frein à l'endettement, l'industrie de la défense veut des lignes directrices pour accélérer la production. « L’industrie a désormais besoin d’indications claires sur les produits qui sont censés produire quelle quantité et dans quel délai », exige Hans Christoph Atzpodien, directeur général de l’Association fédérale de l’industrie allemande de sécurité et de défense (BDSV). Une fois que cela sera clair, l’industrie tiendra ses promesses. « Cela encouragera l’industrie à étendre à nouveau considérablement ses capacités. « Elle a déjà accompli beaucoup de choses dans ce sens au cours des trois dernières années et elle est maintenant prête à le faire à nouveau avec un grand engagement », a déclaré Atzpodien, cité dans un communiqué de presse de son association. Hier soir, les dirigeants des partis CDU, CSU et SPD ont présenté les résultats de leurs entretiens exploratoires jusqu'à présent. En conséquence, les dépenses consacrées à la défense dans la ligne budgétaire 14 qui dépassent un pour cent du PIB ne seront pas comptabilisées dans le frein à l’endettement. Cela signifie que les dépenses de défense ne sont plus plafonnées. Il avait été précédemment question de créer un fonds spécial d'environ 400 milliards d'euros pour la défense. Toutefois, l’exemption désormais annoncée pour les dépenses de défense offre certains avantages par rapport à un fonds spécial. Il n’y a aucune restriction financière ou temporelle sur les dépenses, comme c’est le cas avec un fonds spécial. Apparemment, les emprunts contractés pour la défense doivent être immédiatement transférés à la dette fédérale afin qu'aucun intérêt ne doive être payé sur les fonds prévus, comme c'est le cas pour le fonds spécial. L’exemption illimitée du frein à l’endettement envoie un signal à l’industrie selon lequel les investissements dans l’armement sont réalisés sur le long terme et que l’extension des capacités en vaut donc la peine. Le chef de file de la CDU, Friedrich Merz, a déclaré que le parti allait désormais « tout miser » sur la défense. En outre, la CDU/CSU et le SPD ont convenu d'un fonds spécial de 500 milliards d'euros pour les infrastructures. Dans le cadre de ce fonds spécial, qui sera opérationnel pendant dix ans, des fonds seront notamment utilisés pour développer les infrastructures de transport et d'énergie, les écoles et les hôpitaux. Les propositions doivent être soumises au Bundestag dès lundi prochain. Il est prévu que les lois, qui nécessitent une majorité des deux tiers, soient toujours adoptées par l'ancien Bundestag. Le directeur général du BDSV, Atzpodien, a commenté l'annonce de la CDU/CSU et du SPD en ces termes : « Cette décision ressemble à une sorte de coup libérateur. Car il est aujourd'hui plus important que jamais que la Bundeswehr trouve enfin le moyen de sortir du mode de gestion de la pénurie, dont elle n'a pas vraiment pu sortir depuis 2022, malgré l'indispensable premier fonds spécial. Selon lui, la libération de ressources dans le secteur de l'automobile et de la sous-traitance automobile en Allemagne offre des opportunités particulières pour augmenter rapidement les capacités d'armement, notamment dans le domaine des grandes séries. Il convient de tenter de transférer les installations de production et surtout les travailleurs qualifiés du secteur automobile vers le secteur de la défense de la manière la plus compatible possible. Il existe cependant des « goulots d’étranglement » critiques qui doivent absolument être éliminés, prévient le directeur général du BDSV. « Par exemple, les spécialistes du secteur de la sécurité et de la défense ont souvent besoin d'une autorisation de sécurité pour traiter des informations de défense classifiées, qui doit être demandée auprès du ministère fédéral de l'Économie », explique M. Atzpodien. En raison du traitement nécessaire par les agences étatiques de protection de la constitutionnalité, ces procédures prennent désormais plusieurs mois, parfois même plus d'un an, entre le dépôt de la demande et l'octroi du permis. « Nous ne pouvons plus nous permettre cela si nous voulons déployer rapidement du personnel qualifié du secteur automobile pour l’armement. » En outre, il faut également tenir compte des chaînes d’approvisionnement et sécuriser et stocker les ressources rares. Atzpodien appelle en outre à de meilleures conditions-cadres réglementaires pour les nouvelles capacités de production. https://www.hartpunkt.de/ruestungsindustrie-fordert-nach-lockerung-der-schuldenbremse-klare-ansagen/
  23. Des nouvelles fraiches de la Chine. La Chine mise sur une croissance stable en 2025 et augmente son budget militaire La Chine vise un objectif de croissance de 5% en 2025, au moment où elle fait face à une guerre commerciale avec les Etats-Unis et à une morosité économique grandissante de son économie. La cible est similaire à celle de l'année dernière et en ligne avec les prévisions des analystes. L'inflation visée est de 2%, selon un document officiel publié par le gouvernement peu avant la session annuelle du Parlement, le principal rendez-vous politique dans le pays. Pékin prévoit également de créer 12 millions d'emplois urbains cette année.Le chiffre de 5% apparaît comme ambitieux étant donné les difficultés auxquelles la Chine est confrontée. L'économie chinoise, qui fait face à une crise durable du secteur immobilier et à un taux de chômage élevé chez les jeunes, peine à retrouver son élan depuis la pandémie de Covid-19. Le président américain Donald Trump a instauré mardi de nouveaux droits de douane additionnels sur les produits importés de Chine, après une mesure semblable le mois dernier. Ces taxes devraient toucher plusieurs centaines de milliards de dollars d'échanges commerciaux entre les deux plus grandes économies mondiales. Les autorités chinoises n'ont pas tardé à réagir. Tout en promettant de lutter "jusqu'au bout" pour se défendre, elles vont imposer des taxes allant jusqu'à 15% sur une gamme de produits agricoles américains, notamment le soja, le porc et le blé, à partir du 10 mars. Investissements supplémentaires dans la défense La Chine a aussi annoncé mercredi que son budget militaire, le deuxième le plus important au monde, augmentera de 7,2% en 2025, soit le même taux que l'an dernier. Le gouvernement prévoit de dépenser 1784,7 milliards de yuans (218,9 milliards de francs suisses) pour sa défense, ce qui reste plus de trois fois inférieur au budget de Washington. Cette annonce survient sur fond de tensions récurrentes entre Pékin et Washington et au moment où les Européens envisagent d'augmenter fortement leurs dépenses de défense face au désengagement américain sur le continent européen. Pékin affirme avoir une politique militaire "défensive" et vouloir uniquement préserver sa souveraineté, ce qui implique toutefois la conquête potentielle de zones dont la souveraineté est revendiquée par d'autres entités. (Le sens de la fin de cette phrase annule totalement son début) Déficit budgétaire aggravé Le pays va également relever son déficit budgétaire à 4% en 2025, a annoncé mercredi le Premier ministre chinois Li Qiang, une décision rare dans un contexte de ralentissement économique et de tensions commerciales avec Washington. La Chine augmentera son déficit budgétaire d'un point de PIB pour une somme totale de quelque 5660 milliards de yuans (environ 695 milliards de francs), soit une hausse de quelque 1600 milliards de yuans (près de 200 milliards de francs) par rapport à l'année précédente, a déclaré Li Qiang en ouverture de la session annuelle du Parlement. https://www.rts.ch/info/monde/2025/article/la-chine-mise-sur-une-croissance-stable-en-2025-et-augmente-son-budget-militaire-28811592.html
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